PSD MAG N°45

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Partenaire du numéro

N° 03/2011 (45)

Mensuel Mars ISSN 1733-2745

Changez la perspective de la photo

Variations en solo

Virages et subtilités sur les couches de la quadrichromie

Créez un effet lumineux de vos images

Photomontage féerique Utilisez les br ushs pour vos créations



Chers lecteurs, Nous vous invitons à plonger dans le monde féerique et à créer le visuel de couverture. L’auteur de ce tutoriel, Arnaud Gomet, vous expliquera comment à l’aide des brush réaliser un visuel d’une ambiance. Nous vous conseillons à lire l’article d’Emmanuel Florio Variations en solo – Simili, bichromies, trichromies, virages et subtilités sur les couches de la quadrichromie. Grâce à cet article vous allez connaître comment passer une image de la couleur en Noir & Blanc pour ensuite l’imprimer, comment jouer sur les couches et faire une colorisation d’une image. Nous vous proposons aussi de découvrir les créations de Stéphanie Brusick qui, dans son tutoriel Miss Judy, présente sa technique de création des visuels esthétiques, d’inspiration mode. Vous allez utiliser les dégradés, les textures et les masques pour réaliser la composition. Si vous êtes intéressés par la retouche des photos, nous vous conseillons à suivre les conseils de Christian Doczekał qui vous expliquera pas à pas comment changer la perspective de photo et améliorer son contraste.

Bonne lecture à tous Équipe .psd Magazine

Le magazine .psd est publié par Software Press Sp. z o.o. SK Président de Software Press Sp. z o.o. SK Paweł Marciniak Directrice de la publication Justyna Książek

DTP Graphics & Design Eurodesign www.euro-design.info Photo de couverture Arnaud Gomet

Publicité publicite@software.com.pl Software Press Sp. z o.o. SK ul. Bokserska 1, 02-682 Varsovie, Pologne tél. +48 22 427 35 34, fax +48 22 244-24-59 http://www.psdmag.org/fr

Bétatests

ISSN : 1733-2745 (c) 2011 Software Press Sp. z o.o. SK, tous droits réservés Rédactrice en chef Justyna Książek justyna.ksiazek@psdmag.org

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Jonathan Marois, Patrick Haond, Benoît Recarte, Charline Goutx, Hélène Hertgen, Aurélien Lautour

Les personnes intéressées par la coopération sont priées de nous contacter : fr@psdmag.org

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Tous les logos et marques déposées sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.


sommaire DOSSIER

Buterfly Création d’une illustration fantastique et surréaliste dans Photoshop Arnaud Gomet

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Miss Judy Stéphanie Brusick

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PRATIQUE

Tulipes énergétiques Klaus Windolph

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FOCUS

Variations en solo Similis, bichromies, trichromies, virages et subtilités sur les couches de la quadrichromie 31 Emmanuel Florio

FICHE TECHNIQUE Simple life Christian Doczekał

INTERVIEW

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Interview de Romuald Saliou aka Hyantra Préparé par Cédric Baudouin

GALERIE

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Galerie de Stéphanie Brusick

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Galerie de Mathurin Du Bouetiez

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Photoshop CS4 | intermédiaire | 90 min

DOSSIER

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stration lu il e n n d’u Créatio e et surréaliste u fantastiq toshop o dans Ph

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dossier

Buterfly Dans ce tutoriel, je vais vous expliquer les étapes nécessaires à la réalisation d’une de mes illustrations personnelles. Dans un premier temps, nous allons voir comment créer des effets de dispersions en réutilisant des méthodes que j’ai déjà présenté dans les numéros précédents du magazine. Les images que j’ai utilisé viennent de photoxpress et de Deviant art. J’utilise également un grand nombre de brushes, ceux-ci sont facilement trouvable sur internet.

Arnaud Gomet Il est un jeune graphiste/illustrateur de 24 ans. Diplômé d’une école d’art, il exerce son activité en tant que freelance sur la ville de Rennes. N’hésitez pas à le contacter pour en savoir plus : http://arnaudgomet.pagesperso-orange.fr

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1: PRÉPARATION DU DOCUMENT

Commencer par créer un nouveau document A4 en 300dpi, dans le menu déroulant choisissez le mode RVB. Pour créer notre arrière-plan, prenez l’outil Dégradé radial et entrez ces valeurs dans l’éditeur à la position 0% : #629d89 à 47 % : #2e5442 et à 100% : #0a241b. Tracez le dégradé sur le fond du document.

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2: DÉTOURAGE DU MODÈLE

Ouvrez la photo du modèle et avec l’outil Plume [P] ou la technique de votre choix, détourez la photo. Ne vous attardez pas trop sur le détourage, nous n’avons pas besoin de réaliser quelque chose de précis. Une fois le détourage réalisé, importez l’image sur le plan de travail puis ajoutez-lui un masque de fusion.

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dossier

Buterfly 3 3: DISPERSIONS

Pour réalisez les effets de dispersion, vous aurez besoin de télécharger des pinceaux représentant des tâches de peinture, des éclaboussures. Ceux-ci sont facilement trouvable sur des sites comme Deviant Art. En peignant sur le masque de fusion avec ces formes de pinceaux, effacez certaines parties du modèle, au niveau de l’épaule, des cheveux et du bras. Faites bien attention de peindre avec une couleur noire sur le masque, vous pouvez également faire varier l’opacité du pinceau.

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4: VISAGE

Nous allons travailler le visage en lui ajoutant des effets d’éclaboussures. Toujours avec des formes de pinceaux, échantillonnez les couleurs du visage avec l’outil Pipette [I], puis peignez les formes sur le visage. Utilisez un masque de fusion pour mieux les intégrez. N’hésitez pas à en mettre, il faut vraiment qu’on est l’impression que cela parte dans tout les sens !

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5: CORPS

Répétez la même opération pour le reste du corps, au niveau de la robe, du ventre, de la main et de l’épaule. Maintenant on va réaliser quelques ajustement de couleur. Ajoutez un calque de niveaux avec ces valeurs : noirs 0 ; gris 0,78 ; blanc 238 ; ainsi qu’un calque de Teinte/Saturation et baissez la Saturation à -40.

6: PAPILLONS I

Ouvrez la photo du papillon, détourez-le et importez-le dans votre espace de travail. Appliquez-lui un masque de fusion et effacez le contour du papillon en peignant avec un pinceau noir sur le masque, utilisez la même technique qu’à l’étape 3. Toujours en utilisant des brushes spéciaux, échantillonnez les couleurs du papillon et peignez des effets de dispersions. Faites de même avec la seconde image.

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7: PAPILLONS II

Maintenant que vous avez ces deux images, dupliquez-les 7-8 fois afin de créer une composition intéressante. Appliquez-leur des symétries, modifiez leurs tailles, jouez avec leurs perspectives pour ne pas avoir une impression de copier-coller.

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8: TRAINÉE

Accentuez encore un peu l’effet de dispersion des papillons en leur ajoutant une traînée, toujours avec les formes de pinceaux personnalisées. Mélangez des couleurs oranges et noires, échantillonnez-les avec la Pipette directement sur le papillon.

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Buterfly 9: BRUME

Maintenant, nous allons réaliser l’effet de brume. Pour cela choisissez un pinceau rond et une dureté de 0%. Réglez son opacité à 20-30% et peignez sur l’ensemble du document. Faites attention à ne pas trop recouvrir le modèle. Ensuite avec une couleur plus claire, peignez quelques rehauts de lumières.

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10: FUMÉE

Dans cette étape, nous allons intégrer des effets de fumée dans notre composition. Téléchargez des brushes et placez-les dans notre composition avec une couleur blanche, baissez leur opacité et réglez leur mode de fusion en Incrustation. Répétez l’opération plusieurs fois, et jouez avec les opacités.

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11: LUMIÈRE ABSTRAITE

Pour accentuer le côté fantastique de l’illustration, nous allons ajouter un effet de lumière sur le visage. Téléchargez des brushes abstract light, placez-en un au niveau du visage en mode Normal avec une couleur blanche. Dupliquez le calque et et passez son mode de fusion sur Lumière vive, cela va intensifier l’effet lumineux.

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Buterfly 12: CALQUES DE RÉGLAGES

Ajoutez un dégradé radial, du blanc au noir, qui va s’étendre du bas gauche du document jusqu’en haut à droite Réglez son mode de fusion sur incrustation et baissez son opacité à 20%. Pour finir ajoutez un calque de réglages de niveaux ainsi qu’un calque de réglages de courbes.

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Photoshop CS4 | intermédiaire | 90 min

MISS

Judy Dans ce tutoriel, nous allons voir comment créer rapidement une illustration très esthétique et d’inspiration mode à l’aide d’outils simples mais puissants. Nous utiliserons principalement les dégradés, les textures et les masques. Prenez le temps de bien choisir l’image de votre sujet principal, elle doit être une source d’inspiration pour la création des éléments graphiques de la composition. Vous trouverez toutes les images nécessaires à ce tutoriel sur le site de Photoxpress. 14

Stéphanie Brusick Illustratrice et graphiste freelance aujourd’hui basée à Genève en Suisse, elle a travaillé pour des agences de publicité et comme styliste pour des créateurs à Paris. Aujourd’hui, elle souhaite se consacrer uniquement aux arts graphiques. Passionnée de mode et d’art contemporain, elle aime essayer régulièrement de nouvelles techniques et approches graphiques. Motivée par les challenges, elle a récemment remporté le premier prix de la création sur tram à Genève. Son illustration de 44 mètres de long habillera intégralement un tram qui circulera durant deux mois. Pour en savoir plus sur son travail, visitez son portfolio sur : www.brusick.net

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miss judy 1: PREMIERS PAS

Tout d’abord ouvrez Photoshop et créez un nouveau document. Choisissez une taille de 2362 x 2362 px en hauteur et largeur ainsi qu’une résolution de 300 dpi et un arrière-plan blanc. Dans le panneau des calques, déverrouillez l’arrière-plan en double cliquant sur celui-ci. Puis validez.

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2: TEXTURER LE FOND

Choisissez une texture de style papier ou parchemin, légèrement abîmée ou tâchée. Ouvrez l’image et importez-la sur votre plan de travail. Redimensionnez l’image si nécessaire de façon à ce qu’elle couvre tout le document. Ensuite désaturez l’image (Image>Réglage>Désaturation ou Teinte/Saturation pour plus de précision). Pour donner plus d’intensité, dupliquez le calque de texture (Calque>Dupliquer le calque) puis passez son mode de fusion sur Incrustation et réduisez son opacité à 65%. Fusionnez les deux calques de texture en sélectionnant ceux-ci puis faites [Cmd]/[Ctrl]+[E]. Une fois fusionnés, réglez l’opacité à 62%. Pour apporter un peu plus de profondeur, ajoutez encore quelques nuages à l’aide de formes personnalisées que vous aurez trouvé sur internet puis jouez avec leur opacité et mode de fusion de façon à obtenir un résultat qui vous convienne.

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3: DÉTOURAGE ET IMPORTATION DU SUJET

Importez le sujet que vous aurez préalablement détouré à l’aide de l’outil Lasso polygonal [L]. Dans le cadre de cette composition, cet outil est amplement suffisant. Si toutefois vous souhaitez plus de précision, utilisez un masque. Ne vous souciez pas du détourage des cheveux, nous n’en aurons pas besoin. Ajustez la taille et le placement du sujet de façon à laisser de la place pour les éléments graphiques à venir.

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miss judy 4: TOUCHES DE COULEUR

Nous allons maintenant passer le sujet en noir et blanc et ne laisser que quelques touches de couleurs pour le maquillage et le collier. Pour ce faire, dupliquez le calque du sujet (Calque>Dupliquer le calque) et désaturez-le (Image>Réglage>Désaturation). Placez ce nouveau calque au-dessus de l’autre. Ajoutez un masque de fusion sur le sujet désaturé puis choisissez un pinceau rond et doux d’une couleur noire. Placez-vous sur le masque de fusion et commencez à peindre de façon à faire ressortir le maquillage autour des yeux, la bouche et le collier. Changez l’opacité et le flux du pinceau (par exemple : Opacité 46%, Flux 5%) et donnez aussi un peu de couleur aux pommettes du sujet.

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4a 5: LES CHEVEUX

Créez d’abord un premier grand cercle. Pour cela, utilisez l’outil de sélection Ellipse [M] sur un nouveau calque, remplissez-le avec du noir en utilisant les raccourcis clavier [Alt]+[Effacement arrière] pour remplir la couleur de premier plan. Placez le calque derrière votre modèle. Puis créez différentes tailles de cercle. Répétez l’opération de façon à obtenir une forme globale faisant penser à une coupe de cheveux. Fusionnez les calques de cercles [Cmd]/[Ctrl]+[E]. Maintenant, nous allons donner un peu de matière à ces cheveux. Choisissez une texture de style goudron, importez-la et désaturez-la si nécessaire. Placez ce calque au-dessus du calque de cercles. Appliquez-lui un masque d’écrêtage (Calque>Créer un masque d’écrêtage). Il ne vous reste plus qu’à placer la texture comme bon vous semble.

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6: LES ÉPAULES

Nous allons cacher les parties coupées de l’image en créant différents éléments. Utilisez l’outil Ellipse [M], copiez et collez sur un nouveau calque un morceau de peau. Déformez-le (Edition>Transformation>Déformation). Jouez avec les points d’ancrage jusqu’à ce que vous obteniez un résultat satisfaisant faisant penser à de grandes écailles. Dupliquez l’élément, modifiez sa taille, son orientation et placez les comme des écailles. De l’autre côté ajoutez simplement un cercle rond noir en utilisant la technique précédemment citée.

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miss judy 7: PROFONDEUR

Pour apporter une impression de profondeur de champ, nous allons placer des formes circulaire en jouant sur les flous. Utilisez l’outil Ellipse [M], copiez et collez sur un nouveau calque un morceau de peau du front (partie bombée de préférence). Placez la sphère sur le devant de l’image en bas et floutez-la (Filtre>Atténuation>Flou Gaussien). Répétez l’opération avec d’autres sphères autour du modèle allant des plus grandes aux plus petites. Plus elles sont proches de nous, plus elles doivent être floues. Ajoutez une légère incrustation en dégradé sur les sphères du devant (Calque>Style de calque>Incrustation en dégradé).

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miss judy 8: ÉLÉMENTS GRAPHIQUES I

Utilisez l’outil Lasso polygonal [L], copiez et collez de fines bandes provenant du visage du modèle sur plusieurs calques puis placez-les dans votre composition. Faites plusieurs essais de placement. Ajoutez encore plus de bandes, cette fois-ci en les remplissant de blanc puis en y ajoutant des incrustations en dégradé (Calque>Style de calque>Incrustation en dégradé) afin d’apporter de la couleur à notre composition. Pour dynamiser la composition, alternez avec d’autres formes géométriques et essayez différents modes de fusion, amusez-vous !

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miss judy 9: ÉLÉMENTS GRAPHIQUES II

À l’aide de formes personnalisées que vous aurez trouvées sur internet ou que vous aurez créées vousmême, complétez cette composition comme bon vous emble. Ici nous avons rajouté des oiseaux. Cependant n’en rajoutez pas trop, la composition ne doit pas être surchargée, un ou deux éléments seront suffisants. Le choix du placement des différents éléments est une des choses très importantes de ce tutoriel.

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10: FINALISATION

Pour terminer, faites Calque>Nouveau calque de réglage>Courbes et modifiez la courbe afin d’apporter plus de lumière et de contraste à la composition. Et voici donc notre image finale.

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formations

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ous avons le plaisir de vous présenter la rubrique Formations

dans laquelle les écoles et les centres de formations présenterons leurs formations en graphisme et multimédia.

Dans cette rubrique vous trouverez les présentations générales de ces établissements ainsi que les descriptions de divers cours qu’ils proposent. Vous connaîtrez ses avantages et ses spécificités afin de bien choisir la formation qui répondra à vos attentes.

Sur notre site www.psdmag.org/fr vous trouverez la section Formations contenant les courtes descriptions des établissements et leurs coordonnées.

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pratique

TULIPES ÉNERGÉTIQUES

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pratique

Tulipes

s e u q i t é g r e Én Selon le dictionnaire : le terme énergétique définit les énergies qui sont à la base de la matière. Avant que quelque chose ne devienne matériel, il doit exister comme énergie (information). C’est ainsi que je vois mon image avec les tulipes.

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1: Image de départ

J’ai pris la photo de ces tulipes avec la lumière du soleil qui tombait en diagonale, en utilisant un simple appareil photo compact et un flash frontal. Chargez la photo de départ dans Photoshop et copiez-la dans un nouveau calque avec les touches [Ctrl]+[J]. Les étapes suivantes seront effectuées dans ce calque.

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Klaus Windolph Il y a 25 ans, il a fait ses premiers pas dans la synthèse des graphiques et des photos. Par ses photos, il présente une autre vision de la réalité. Site: http://www.klaus-windolph.info


pratique

TULIPES ÉNERGÉTIQUES 2: Préparation du détourage

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Pour détourer les tulipes, allez dans le panneau Couches et sélectionnez la couche rouge car c’est celle-ci qui fait ressortir le mieux les tulipes du fond. Pour augmenter cet effet, procédez à l’égalisation en allant dans Image>Réglages>Egaliser.

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3: Détourage

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4: Mémoriser la sélection

Dans Photoshop, il existe plusieurs outils et possibilités pour détourer les objets. Chacun présente des avantages et des inconvénients, et chaque utilisateur a son outil préféré. Pour recadrer les tulipes j’utilise ici le Lasso magnétique. Après avoir détouré le bord extérieur de l’objet, recadrez encore les zones sur la tige de la tulipe centrale en allant dans Soustraire de la sélection.

Pour pouvoir utiliser encore une fois la sélection que vous venez de créer, sauvegardez-la en tant que nouvelle couche à l’aide de Sélection>Mémoriser la sélection en la nommant Tulipes. Ensuite masquez la couche RVB et ouvrez le panneau Calques.

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TULIPES ÉNERGÉTIQUES 5: Peaufiner le travail

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Puisque la sélection reste encore active, supprimez les reflets du flash sur la tulipe gauche et sur la droite, ainsi que la tache jaune sur la tulipe au centre avec le Correcteur. En maintenant la touche [Alt] appuyée, prélevez la zone à côté de l’endroit à réparer et appliquez-la sur la zone à réparer.

6: Peindre dans l’image

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Pour atténuer les zones claires se trouvant dans les parties supérieures des fleurs, repeignez les endroits blancs avec un pinceau. Avec la Pipette [I], prélevez la couleur à côté et repeignez les endroits avec un pinceau doux (petit diamètre) d’une opacité assez basse (ici 10%).

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7: Créer le fond

Dupliquez maintenant la sélection que vous venez de travailler avec [Ctrl]+[J] dans un nouveau calque. Entre le calque du fond et le calque 1, créez un nouveau calque vide en cliquant sur le deuxième symbole en bas à droite dans le panneau Calques. Remplissez ce calque en noir pour créer le fond.

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TULIPES ÉNERGÉTIQUES 8: Positionner le motif

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Activez le calque 1, avec Edition>Transformation positionnez le motif en le faisant pivoter de sorte que le bord du vase soit droit. Agrandissez le vase avec Transformation et glissez le motif à gauche. Fusionnez tous les calques dans un seul calque en cliquant sur la touche droite de la souris dans le panneau Calques et en choisissant la commande Aplatir l’image.

9: Filtre Contraste

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Pour préparer plus facilement le traitement définitif de l’image par les filtres, utilisez le filtre Color Efex Pro 3.0 Complete, présent dans le plugin, et appliquez les valeurs suivantes : Tons clairs +65, Tons moyens +37, Ombre +66, Densité +26. Après avoir appuyé sur Ok, un nouveau calque apparaîtra, nommé CEP 3.0 – Tonal Contrast.

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10: Fractal 01

Faites une copie du calque CEP 3.0 – Tonal Contrast avec [Ctrl]+[J] et renommez-le F1. Ouvrez maintenant le Redfield Plugin Fractalius pour créer la première image fractale avec les valeurs ci-dessus.

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11: Fractal 02

Faites une copie du calque fond, renommez-le F2 et déplacez-le au-dessus dans le panneau Calques. Ouvrez maintenant le Redfield Plugin Fractalius avec les valeurs ci-dessus pour créer la deuxième image fractale.

12 12: Fractal 03

Faites une copie du calque CEP 3.0 – Tonal Contrast avec [Ctrl]+[J], renommez-le F3 et déplacez-le audessus des autres calques dans le panneau Calques. Ouvrez maintenant le Redfield Plugin Fractalius avec les valeurs ci-dessus pour créer la troisième image fractale.

13: Travailler le calque

Masquez le calque F3 et activez le calque F2. Réglez le mode de fusion en Lumière tamisée. Ensuite créez un masque de fusion, troisième symbole à gauche. Dans ce masque vous pouvez faire apparaître le calque F1 avec un pinceau et la couleur d’avantplan noire, ou le supprimer avec la couleur d’avantplan blanche. Avec un pinceau doux en noir, tracez les contours extérieurs.

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pratique

TULIPES ÉNERGÉTIQUES 14: Masque de fusion

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Activez le calque F3 d’une opacité de 49% et créez, comme décrit cidessus, un masque de fusion. Dans ce calque travaillez la texture des tulipes en noir en changeant les tailles du pinceau et l’opacité entre 10 et 50%.

15 15: Augmenter la densité

À l’aide du symbole central dans le panneau Calques, créez un calque global pour les teintes et la densité en cliquant sur la touche droite de la souris et en réglant la densité à +17. Ce calque influe sur tous les calques se trouvant au-dessous. Dans le masque de fusion créé automatiquement, atténuez encore une fois les feuilles comme décrit précédemment.

16 16: Image terminée

Avec le même symbole et la touche droite de la souris, créez une Courbe avec la valeur de Sortie de 98 et d’Entrée de 152. Dans le masque de fusion, rétablissez le rayonnement extérieur disparu des calques au-dessous en travaillant le bord du motif avec un pinceau doux, avec un avantplan de couleur noire et une opacité d’environ 60%. À présent vous pouvez sauvegarder votre image.

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Variations en

Solo Similis, bichromies, trichromies, virages et subtilités sur les couches de la quadrichromie.

Il arrive que l’on ait d’autre choix que d’imprimer une illustration en une seule couleur. C’est ce que les professionnels nomment une simili, et qu’on reproduit habituellement en noir. On considère souvent, à tort, qu’il s’agit-là d’une limitation budgétaire à déplorer, et le seul traitement à prévoir, une basique conversion de l’image couleur en Niveau de gris. Cette opération exige pourtant autant d’attentions que tous les traitements que l’on pourrait appliquer à une photographie couleur, et offre de riches possibilités de variations artistiques et techniques que je vous suggère d’explorer.

Passer de la couleur au Noir & Blanc Aujourd’hui, l’acquisition des photographies par les appareils numériques se fait nativement en couleur. La première opération pour reproduire une image noir & blanc sera donc de réduire toutes les informations colorimétriques sur une seule couche de couleur. Tous les APN permettent de transformer l’image en noir (ou en sépia) directement à la prise de vue, avec des résultats souvent très satisfaisants. Néanmoins, en laissant le programme de l’APN opérer sans contrôle, on se prive de toutes les subtilités de l’acquisition en RVB, et donc de toutes les facultés d’interprétation qu’un logiciel comme Photoshop peut offrir. Je conseille donc de prendre toujours les clichés en couleur, et de convertir l’image en noir ultérieurement, avec toutes les possibilités de repentirs. Et bien sûr d’enregistrer votre simili comme copie pour conserver le fichier couleur original.

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Emmanuel Florio Il est opérateur scanner, chromiste, responsable de fabrication et formateur. Photograveur depuis 1979 (déjà !), il est familier des techniques traditionnelles et numériques de la reproduction de l’image et de la communication par l’imprimé. L’évolution des technologies l’a conduit à étendre son champ de compétences à la publication sur le Web, et à la formation professionnelle. Il est auteur d’un ouvrage et d’un site que certains voulurent bien nommer de référence : le Guide de la couleur & de l’image imprimée, conseillé aujourd’hui par de nombreuses écoles d’art graphique et organismes de formation. Outre le traitement de l’image sous toutes ses formes, sur lequel ses pairs lui ont reconnu quelques compétences, il s’est passionné pour des domaines variés, plus ou moins étrangers à ses qualifications professionnelles. Amateur de jazz, mais rétif à souscrire à toute chapelle, musicien qui cultiva l’art délicat du chœur de chambre, euphoniste, modeste essayiste et romancier, il est aussi, selon ses amis, un fin cuisinier…

Dans Photoshop, ou tout autre logiciel de traitement de la photo, l’opération peut se résumer à une simple conversion en Niveau de gris : Image>Mode>Niveau de gris. N’omettez cependant pas de vérifier et de retoucher si nécessaire la luminosité, le contraste, la netteté du cliché original comme vous le feriez pour n’importe quel cliché couleur. Voire de tricher avec les corrections de couleur pour rehausser la densité d’un détail : Image>Réglages>Correction sélective ; ou dégager des nuances dans les ombres : Image>Réglages>Tons foncés/Tons clairs. Un autre outil de Photoshop permet cependant d’affiner notre conversion : Image > Réglages > Mélangeur de couches. En cochant la case Monochrome, et la case Aperçu, vous pouvez appréhender directement le résultat du mixage des valeurs des couches RVB. Testez-en d’abord l’effet séparément, en poussant la valeur d’une seule

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Focus

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Figure 1. Conversion standard en niveau de gris

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Figure 2. Conversion en niveau de gris avec le mélangeur de couches

couche à 100 % et des deux autres à 0 %. Vous obtenez trois versions monochromes notablement différentes selon les caractéristiques colorimétriques de l’original. Notez que vous n’aurez pas à jouer de l’option Constant si l’image couleur est normalement exposée et équilibrée. À vous maintenant de mixer les proportions des couches sources pour arriver à l’image qui vous semblera la plus riches en nuances et en détails. Attention ! Même si elle a l’apparence d’une simili, l’image produite par le Mélangeur de couches reste toujours une image en mode RVB ! Pour qu’elle soit exploitable par votre imprimeur, il vous faudra impérativement la transformer en véritable simili : Image>Mode> Niveau de gris. Aussi beau que les tirages papier des grands studios D’expérience, on sait que l’impression d’une simili avec la seule couleur noir de la quadrichromie ne restitue jamais les belles nuances d’un véritable tirage photographique. Aussi l’édition d’art choisit généralement (et je vous conseille pour vous rendre compte de la qualité de la reproduction de consulter les beaux ouvrages consacrés

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à Henri-Cartier Bresson, Robert Doisneau ou Helmut Newton…) la solution de la bichromie : la simili est imprimée en deux couleurs superposées, généralement un noir Process (ou noir quadrichromie) et un Ton direct gris chaud qui restitue à l’image la chaleur et la profondeur d’un tirage traditionnel. Dans notre exemple, un Pantone Warm Grey 5C. Dans Photoshop, on va convertir une image en niveaux de gris en bichromie par le menu Image>Mode>Bichromie. On verra que dans la fenêtre qui apparaît, on peut sélectionner les types Monochrome, Bichrome, Trichrome, Quadrichrome. Nous choisirons ici exclusivement le mode Bichrome. En cliquant sur le bouton Surimpression, on se rendra compte de l’effet de l’addition des deux couleurs en à-plat. Ici, cela donne un noir parfait ! Enfin, il est conseillé d’enregistrer vos réglages avec le bouton Enregistrer pour pouvoir les reproduire de façon parfaitement homogène sur d’autres images avec un traitement automatisé. Pour chaque encre, on sélectionnera la couleur précise dans un nuancier standardisé, généralement un nuancier Pantone, en cliquant sur la touche de couleur (n’oubliez pas de noter la référence

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Figure 3. Bichromie Noir + Pantone warm Grey 5C : le noir seul et le pantone WG5C seul

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Figure 4. Une image en niveau de gris colorisée dans InDesign en Pantone 157C

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Figure 5. Une image en niveau de gris superposé à un bloc en Pantone 157C dans InDesign

précise pour votre imprimeur !). À coté de la touche de couleur, on éditera la Courbe bichrome en cliquant de la même manière, qui affiche les valeurs originelles de la simili en %, et celles que l’on choisira de reproduire pour chaque couleur. Pour une reproduction optimale, on choisira de creuser la courbe de la séparation noire dans les demi-tons de 50 % à 40 %, et à l’inverse de gonfler la courbe de la séparation Pantone Warm Grey de 50 % à 60 %. Bien entendu, votre imprimeur veillera à flasher les séparations avec deux orientations de trames différentes : on choisit souvent les angles de trame du cyan et du magenta pour éviter les soucis de moirage. On constatera à l’enregistrement de l’image que Photoshop offre très peu de choix dans les formats d’enregistrement, et notamment pas le format jpeg. Pour une solution d’impression classique, on optera pour le format EPS. En effet, si l’on visualise l’image en mode Bichromie dans la Palette des Couches, on s’apercevra que notre image n’est constituée que d’une seule couche : la bichromie n’est en fait qu’une seule image à laquelle on a affecté des instructions précises d’interprétation pour le flashage.

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Des virages à l’ancienne On appelle virage la technique d’adjoindre des sels métalliques à la solution argentique qui vont donner une tonalité colorée à la photographie. Le virage à l’or, le plus ancien, avait pour finalité de fixer une émulsion argentique souvent instable, et donnait au tirage une belle couleur sépia. D’autres émulsions, chrome ou brome, donneront des tonalités bleutées ou verdâtres. On peut facilement coloriser une simili dans l’application de mise en page, InDesign ou Xpress. Il suffit pour cela de sélectionner l’image en niveau de gris et de lui affecter une nuance de ton direct choisie dans un nuancier standardisé. Ici un Pantone 157C. Ce qui correspond au mode Monochrome que l’ont pourrait affecter dans le mode bichromie de Photoshop. Attention de bien sélectionner l’image et pas le bloc ! Donner une couleur à un bloc revient à imprimer une couleur en à-plat sous la simili. On perd cependant beaucoup du modelé de la simili en procédant ainsi. Le mode Bichrome décrit plus haut pour la reproduction des tirages photographiques est beaucoup plus indiqué pour créer de somptueux virages.

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Focus

VARIATIONS EN solo 6a

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Figure 6. Bichromie Noir + Pantone 157C : le noir seul et le pantone 157C seul

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Figure 7. Simili/quadri classique : le noir seul et la superposition CMJ

Je déconseille personnellement d’employer les modes Trichrome et Quadrichrome en tons directs : la superposition des couleurs Pantone entre elles est toujours très délicate à gérer, et le bon choix d’une seule couleur d’accompagnement suffit à obtenir l’effet désiré. Ici, pour un effet de virage à l’or sépia, on va superposer un noir Process et un Pantone 157C. N’hésitez pas à investir dans une épreuve contractuelle pour juger de l’effet réel de cette bichromie : la restitution des couleurs à l’écran est souvent trompeuse, surtout si l’on choisit des couleurs d’accompagnement particulièrement denses ou lumineuses. Je ne peux pas imprimer en tons directs : cela coute trop cher ! Les modes bichromies imposent en effet qu’on puisse utiliser des encres spécifiques à imprimer en plus ou à la place des couleurs quadri primaires : cyan, magenta, jaune, noir. Ce qui n’est malheureusement pas toujours possible pour des considérations techniques ou budgétaires. Si l’on est conscient de la réduction de l’espace colorimétrique imposé par la séparation quadri standard, il est tout à

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fait possible de retrouver les effets des conversions bichromies en quadrichromies. Un cas très courant est de devoir imprimer des similis sur la même page que des images couleurs en quadrichromie. Il serait dommage de ne pas saisir cette opportunité pour donner à nos similis la belle profondeur de noir qu’on peut attendre de la bichromie. Il suffit de convertir la simili : Image>Mode>CMJN. On constate que la séparation du noir est maintenant renforcée par un matelas de gris constitué des trois couleurs primaires cyan, magenta et jaune. Votre imprimeur vous dira cependant que rien n’est plus difficile à contrôler en machine qu’un gris neutre constitué des trois primaires, et qu’une infime variation peut amener de notables altérations du résultat final et engendrer de regrettables dominantes vertes, roses ou bleutées sur l’image. On y préviendra en jouant sur le retrait sous-couleur, connu aussi sous l’appellation de GCR (Grey Component Remplacement). Cette technique utilise la possibilité de remplacer l’addition des trois couleurs primaires par une valeur d’encre noire équivalente. Schématiquement, on pourrait substituer les valeurs de cyan 50 % + magenta

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Focus

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Figure 8. Simili/quadri avec retrait sous-couleur GCR : le noir seul et la superposition CMJ

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Figure 9. Bichromie noir + Pantone 157C, la bichromie convertie en quadrichromie et sa superposition CMJ

42 % + jaune 45 %, qui donnent un gris équilibré, par un noir seul à 50 %. En pratique, la compensation GCR va soustraire des 3 couleurs primaires les valeurs de l’image qui donneraient un ton neutre et compenser la séparation noire par la même valeur. On va appliquer la compensation GCR en convertissant l’image en niveau de gris ou en RVB vers la quadrichromie. Image>Mode>Convertir en profil>Profil = CMJN personnalisé>Type de séparation = GCR>Densité du noir = Elevé>Ajout de sous-couleur = 35 %. Vous pouvez également appliquer un profil standard GCR préconisé par votre imprimeur. Vous constaterez après conversion que l’addition des trois couleurs primaires donne maintenant un voile gris dont la densité maximale n’excède pas visuellement l’équivalent d’un gris 50 %, et que la séparation du noir a été significativement renforcée, neutralisant ainsi les variations inévitables de l’impression. De la même façon que vous avez transformé une simili en simili/ quadri, vous pouvez également convertir une bichromie classique en bichromie/quadri, en répétant la procédure décrite ci-dessus. Quoique que normalement moins sensible aux variations d’encrage,

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la bichromie gagnera à être convertie avec une compensation GCR. Notez par contre que certains tons directs particulièrement denses ou lumineux ne sauraient être reproduits par une impression quadrichromie qu’au prix d’une perte plus ou moins sensible de la saturation du fichier de départ. Jouer sur les couches en virtuose Puisque vous avez touché maintenant aux couches dans Photoshop, voyons comment on peut s’amuser à les éditer pour créer ex-nihilo des effets de bichromie sans passer par le mode bichromie ! Si l’on affiche les couches d’une simili/quadri que nous venons de générer : Fenêtre>Couches, on voit les quatre séparations cyan, magenta, jaune et noir. Si vous voulez les visualiser en couleur (comme elles apparaîtront à l’impression), ou les visualiser en noir (comme elles apparaîtront au flashage), vous pouvez modifier les préférences de Photoshop : Edition>Préférences>Affichage et pointeurs>Affichage = couches en couleur. Par défaut, toutes les couches sont sélectionnées : c’est ce qui vous permet de voir l’image

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Focus

VARIATIONS EN solo 10

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Figure 10. La palette des couches dans Photoshop : décomposition d’une simili/ quadri classique

Figure 11. Travail sur les couches d’une simili/quadri Figure 12. Effet bichromie en travaillant sur les couches : Quadri, noir seul et superposition CMJ (le jaune a été complétement effacé)

à l’écran telle qu’elle sera reproduite. Si vous cliquez sur une seule couche, c’est cette couche qui s’affiche à l’écran, et toutes les opérations que vous effectuerez ne s’appliqueront qu’à cette couche sans affecter les autres séparations de l’image. Dans notre exemple, on peut par exemple supprimer complétement la couche jaune : Couches > clic sur la couche jaune et [Ctrl]+[A] (Tout sélectionner) > [Supp] (effacer). Si on affiche de nouveau toutes les couches Couches>CMJN, on s’aperçoit qu’on a obtenu maintenant un virage bleu de notre simili. Pour affiner notre sélection, on peut travailler la courbe de chaque couche. Sélectionner la couche magenta, appeler l’outil Courbe : Image>Réglage>Courbes. On va limiter la densité maximale de la couche soit en jouant sur la graphique de la courbe, soit par les valeurs numériques Entrée = 100%, Sortie = 50%. Sélectionner ensuite la couche cyan, on va donner de la densité aux demi-tons soit en jouant sur la graphique de la courbe, soit par les valeurs numériques Entrée = 50%, Sortie = 65%.

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Colorisation au pinceau Les temps reculés qui ne connaissaient que les reproductions photographiques monochromes ont parfois tentés de palier au manque de couleur en habillant les tirages de couleurs appliquées au pinceau : une touche de rose sur les joues de la demoiselle, un peu de bleu dans le ciel, un soupçon de vert dans les feuillages... Le procédé s’est reporté de façon plus ou moins heureuse à la colorisation des chef-d’oeuvres cinématographiques des époques héroïques. Nous ne porterons pas de jugement de valeur sur ces pratiques, mais juste vous donner les moyens d’y parvenir avec notre simili ! La palette des Couches de Photoshop affiche par défaut les séparations couleur de l’image. Elle permet aussi de créer et de mémoriser d’autres types couches. Si vous effectuez une sélection sur un partie de l’image avec tous les outils à disposition (Plume, Plage de couleurs, Lasso, Baguette magique, etc.), vous pouvez créer une Couche Alpha que vous allez retrouver dans la Palette des couches : Sélection>Mémoriser>Couche = Nouveau>Nom = XXX. Cette couche alpha nous servira de masque de détourage pour la colorisation. Dans notre exemple nous allons isoler la silhouette de la statue.

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Focus

VARIATIONS EN solo 13

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Figure 13. Palette des couches : couches de tons directs et couche alpha

Figure 14. Colorisation par couches de tons directs : la trichromie, et les deux couches de couleur

Pour cela, nous allons créer une nouvelle Couche de Ton Direct où nous allons isoler les zones à coloriser. Allez dans Palette de couches, cliquez sur l’onglet de la palette et choisissez Nouvelle couche de ton direct, cliquez ensuite sur la touche de couleur et Sélection dans le nuancier. Nous obtenons maintenant une nouvelle couche vide nommée de la référence Pantone choisie. Notez que si vous créez une couche de ton direct alors qu’une sélection est active, cette zone est automatiquement remplie d’un à-plat de la couleur choisie. Mais nous voulons une colorisation plus subtile. Activons la couche en niveau de gris de l’image, et rappelons la sélection que nous avons mémorisée : Sélection>Récupérer la sélection>Nom = XXX. La zone est maintenant matérialisée par un pointillé sur l’image. Copions la zone de la simili qui nous intéresse ([Ctrl]+[C]). On active alors la couche de ton direct sur laquelle on colle la sélection de l’image en niveau de gris ([Ctrl]+[V]). Bien entendu, vous avez le loisir de contraster, atténuer ou renforcer la colorisation avec l’outil Courbes.

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Pour attribuer une couleur à l’arrière-plan de l’image, nous ajoutons une nouvelle couche de ton direct avec une autre nuance Pantone. Rappeler la sélection : Sélection>Récupérer la sélection>Nom = XXX>Inverser. La sélection est complémentaire de la précédente couche de ton direct. Par Copier-Coller de la couche en niveau de gris, on remplit comme précédemment la nouvelle couche de ton direct. Pour enregistrer le fichier en conservant toutes les couches, nous ne disposons que de peu de choix (si vous essayez d’enregistrez dans un format non compatible, Photoshop vous alertera de la perte de quelques ou de toutes les options). Le format proposé par défaut est le format .psd natif de l’application. Si l’application de mise en page que vous utilisez ne reconnaît malheureusement le format .psd, ou pour transmettre à un imprimeur, le format .tiff est reconnu comme un standard. À vous de jouer maintenant !

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Fiche Technique

Photoshop CS3 | dĂŠbutante | 120 min

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Life

Fiche Technique

Simple

Dans ce tutoriel, je souhaite vous donner quelques

tuyaux concernant des perspectives, de superbes couleurs,

l’outil Densité+/Densité-, des textures intenses et des vignettes. Vous allez voir : jouer avec les masques est ici décisif pour appliquer l’effet uniquement là où cela a un sens.

Christian Doczekał Il a 27 ans. En 2008 il à découvert sa passion a photographier des personnes. Son style se distingue par des perspectives extrêmes, emplacements extravagants, idées innovatrices et traitement créatif. Site: http://www.cd-photography.com

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1: Perspective

Ouvrez Sophie.jpg. Agrandissez l’image de 15% avec Image>Taille de la zone de travail. Dans Filtre>Déformation> Correction de l’objectif, ajustez la Perspective verticale de +45 pour que les jambes soient plus grandes et plus longues. La photo de base a dû être faite avec un objectif grand-angle en appliquant la contre-plongée. Avec l’outil de Recadrage [C], découpez l’image.

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Fiche Technique

Simple life 2

2: Netteté

Copiez le calque et nommez-le Netteté. Pour accentuer les détails importants de l’image allez dans Filtre>Renforcement >Accentuation. Vous obtenez le résultat désiré avec les valeurs suivantes : Gain 130, Rayon 2,7 et Seuil 1.

3 3: Masquer

Masquez le calque Netteté en appuyant sur la touche [Alt] et en cliquant en même temps sur le symbole Ajouter un masque de fusion dans le panneau Calques. Sélectionnez le blanc et un petit pinceau rond et doux d’une opacité de 100%, et affichez partiellement la netteté dans le masque de fusion sélectionné. Ceci est à effectuer pour les yeux, la bouche, les motifs et les plis de la robe, les chaussures, le bois, la poule et le panier, mais pas pour les endroits sombres et contenant des bruits, ni pour la peau.

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4: Couleurs magnifiques

Une méthode vraiment très simple pour obtenir de belles couleurs et de beaux contrastes est l’utilisation du calque de réglage en noir et blanc. Sélectionnez Calque>Nouveau calque de réglage>Noir et blanc, et entrez des valeurs dans l’impression écran affichée. L’astuce consiste en l’application du mode de fusion Lumière tamisée dans ce calque de fusion. Pour atténuer un peu cet effet pour les cheveux du modèle et la tête de la poule, peignez avec un pinceau gris dans le masque du calque de réglage.

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Fiche Technique

Simple life 5: Renforcement

Pour renforcer l’effet, copiez le calque de réglage avec Calque>Nouveau>Calque par Copier. À certains endroits l’effet paraît peutêtre exagéré ; atténuez-le, comme dans l’étape précédente, en peignant avec un pinceau gris.

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6: Améliorer les textures

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Pour améliorer les textures du bois, copiez Calque 0 dans Calque>Nouveau >Calque par Copier, et placez ce calque au-dessus du calque Netteté. Sélectionnez Filtre>Renforcement> Accentuation. Vous obtenez le résultat désiré avec les valeurs suivantes : Gain 130, Rayon 15,0 et Seuil 1. Après avoir cliqué sur le symbole Ajouter un masque de fusion dans le panneau Calques, peignez librement le modèle et la poule en noir avec un pinceau doux pour y supprimer l’effet.

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7: Peaufiner

Pour atténuer légèrement l’effet, mettez l’opacité du calque sur 70%. Sélectionnez le calque de réglage supérieur et appuyez sur [Ctrl]+[Alt]+[Maj]+[E] pour fusionner tous les calques en un seul calque nommé pas 1. Pour nos travaux suivants, copiez ce calque et renommez-le dodge and burn.

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Fiche Technique

Simple life 8: Dodge...

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Avec dodge and burn, mettez l’accent sur certaines textures pour obtenir un effet encore plus dramatique. Pour cela sélectionnez Densité+ [O], réglez la zone sur Tons clairs et l’Exposition sur 7%. Appliquez l’outil sur l’immeuble, le panier, la robe, les chaussures et le sol avec précaution, et faites attention à ce qu’il n’y ait pas d’endroit complètement blanc. En appuyant sur le symbole œil du calque vous pouvez l’afficher ou le masquer, vous contrôlez ainsi la répercussion de l’effet.

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9: …and burn

Avec burn vous allez foncer les endroits déjà sombres. Pour cela sélectionnez Densité- [O], réglez la zone sur Tons foncés et l’exposition sur 3%. Appliquez avec précaution l’outil par endroits sur l’immeuble, le panier, la poule et le sol.

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10: Courbes

Pour éclaircir un peu la peau allez dans Calque>Nouveau calque de réglage>Courbes. Transformez la courbe en une légère courbe en S avec ces deux points : (Entrée 55, Sortie 42) et (Entrée 195, Sortie 215). Astuce : mettez le mode de fusion de ce calque de réglage en Luminosité pour que les couleurs d’origine de l’image ne changent pas.

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Fiche Technique

Simple life 11

11: Mise en vignette

Pour attirer l’attention du spectateur sur les détails importants, mettez surtout en vignette le bord de l’image. Pour cela sélectionnez Calque>Nouveau calque de réglage>Niveaux, et placez le curseur central sur 0,70 et le curseur droit en bas sur 220. Le mode de fusion de ce calque est réglé en Luminosité. Remplissez le masque en noir avec le Pot de peinture [G], et peignez une vignette du bord et les détails peu importants en blanc avec un pinceau d’une Opacité de 30%, d’un Rayon de 600 et d’une Dureté de 0.

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12: Les derniers détails

L’étape précédente peut être effectuée plusieurs fois ; vous pouvez traiter les détails importants (modèle, poule, chaussures, bois) avec les Niveaux pour les éclaircir. L’ajout de plusieurs calques de réglage Teinte/Saturation pour saturer en plus quelques endroits (robe, tête de la poule), éventuellement pour désaturer d’autres zones (peau, plumes, bois), est le dernier détail important. Jouez un peu avec les calques de réglage et les masques. Vous allez obtenir ainsi de magnifiques résultats.

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interview

Interview Découvrez l’univers de Romuald sur www.hyantra.fr

de Romuald Saliou aka Hyantra

QU’EST-CE QUE VOUS AIMEZ LE PLUS DANS LA VIE ? J’aime bien être tranquille à faire ce que j’aime, sans aucune pression et surtout sans aucune contrainte, être détaché de tout.

faire ce qui me plaît vraiment avec beaucoup moins de frustration que dans la partie professionnelle, là je prends beaucoup plus de plaisir, car je peux me lâcher bien plus sans à avoir à me justifier.

POUVEZ-VOUS VOUS PRÉSENTER ? Donc, c’est Romuald Saliou, de Quimper. Je suis créa dans une agence à temps partiel. Le reste du temps, je le garde pour moi à

QUEL EST VOTRE PARCOURS ? Au niveau des études, je suis passé par un bac d’arts appliqués suivi d’une année aux Beaux-arts (qui n’étaient pas fait pour moi) et un BTS en design objet. Mais je me suis réorienté vers le graphisme, car il y a beaucoup moins de contraintes techniques, et c’est le mode d’expression qui me correspond le plus. QU’EST-CE QUI GRAVITE AUTOUR DE VOUS, QUEL EST VOTRE MONDE ? Je suis assez casanier. Ma famille, mes amis et mon Mac sont très très importants pour moi. Beaucoup de musique, plein les oreilles, qui selon l’humeur, me boostera ou alors me canalisera. Secrètement, j’aurais bien aimé savoir jouer d’un instrument... mais je n’ai aucun don pour ça... QUEL EST VOTRE PROCESSUS DE CRÉATION ? La réflexion me mène vers la simplicité et souvent vers des mots clés. Puis, il s’agit de trouver la façon la plus basique de les représenter graphiquement. Une fois ces éléments trouvés, c’est là que la réflexion laisse place à l’improvisation. Je retravaille ces éléments vectoriels dans tous les sens possibles afin de les extrapoler graphiquement. À ce moment-là, j’obtiens tout plein de formes et de matières intéressantes qui peuvent me servir souvent dans une photo. Au final, il faut trouver le bon équilibre, et souvent les éléments basiques rendent au final quelque chose de plus complexe. QU’EST-CE QUI VOUS INSPIRE ? Tout peut être source d’inspiration, un mot, une lumière, un pliage peuvent déclencher un processus de création. J’aime par exemple le réalisateur Michel Gondry dans le cinéma, et Enki Bilal dans la bande dessinée. Mais il y aussi tous les autres, toutes ces créations qui dans un premier temps te bluffent puis te stimulent.

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interview

interview DE Romuald Saliou aka Hyantra QUELLES SONT VOS RÉFÉRENCES GRAPHIQUES ? Tu veux des noms ?... Ce n’est pas évident... il y en a tellement : Lysergid, 9e Concept, Jarosław Kubicki... Il y a tellement d’excellentes créations un peu partout que je passe d’une image à l’autre sans savoir réellement qui fait quoi. PARLEZ-NOUS DE VOTRE TECHNIQUE GRAPHIQUE PRÉFÉRÉE ? Je pars toujours d’éléments vectoriels et de photographies d’objets, de matières. Puis j’applique ces éléments à une image dans plusieurs épaisseurs en jouant beaucoup avec les masques. J’ai tendance à en mettre trop... de vouloir monter trop de détails. Peutêtre parce que je ne fixe pas forcément un objectif, un travail peut partir dans un sens et au final donner quelque chose de diamétralement opposé. Je m’arrête lorsque je ne vois plus dans quelle direction aller. Mais je pense qu’il faudrait que j’aille vers un peu plus de sobriété ou de subtilité. Ou du moins, laisser des zones plus tranquilles, trouver un juste équilibre. COMMENT L’AVEZ-VOUS DÉVELOPPÉ ? C’est au fur et à mesure (et j’espère que ce n’est qu’un début) des expérimentations, des tests mais aussi des hasards, les moments où un mauvais clic te donnera un truc intéressant. Grâce à ces périodes de recherches et d’expérimentations, je me suis constitué une grande bibliothèque d’éléments graphiques. J’ai donc de quoi continuer à développer et faire évoluer mon travail, et cela me rassure. QUELS SONT VOS PROJETS ? Il faudrait dans un premier temps que je réussisse à ne pas partir dans tous les sens, j’ai plein de trucs en tête, donc je vais essayer de poser les choses. En ce moment, je fais des recherches sur le pliage modulaire : retour au basique papier/ciseaux, que je retravaille par la suite, à ma manière, je suis certain qu’il y a plein de choses à découvrir ! UN DERNIER MOT À AJOUTER ? Excellente création à tous, il y a tellement à faire encore ! Interview préparé par Cédric Baudouin

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Galerie

Galerie de Stéphanie Brusick Stéphanie Brusick Illustratrice et graphiste freelance aujourd’hui basée à Genève en Suisse, elle a travaillé pour des agences de publicité et comme styliste pour des créateurs à Paris. Aujourd’hui, elle souhaite se consacrer uniquement aux arts graphiques. Passionnée

de mode et d’art contemporain, elle aime essayer régulièrement de nouvelles techniques et approches graphiques. Motivée par les challenges, elle a récemment remporté le premier prix de la création sur tram à Genève. Son illustration de 44 mètres de long habillera intégralement un tram qui circulera durant deux mois. Pour en savoir plus sur son travail, visitez son portfolio sur : www.brusick.net

ATime OnceUpon n’ai je e u q e u e techniq n. C’est un chnique laisse place tio si o p m e photoco er. Cette te vie de persévérer. ier essai d up pratiqu mon prem ccasion de beauco tion, j’ai vraiment en e d it g a s’ a Il core l’o p d’imagin pas eu en à beaucou

Thelma&Louise Illustration vectorielle et composition dans Photoshop.

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Galerie

Galerie de Stéphanie Brusick

Ladyflamingo Il s’agit d’une composition mixed media. Certaines tâches ont été créées sur papier puis scannées et intégrées au projet. Le flamand a été dessiné avec Ilustrator ainsi que d’autres éléments graphiques. Tout ceci importé dans Photoshop, là où le travail de composition commence vraiment.

LY114C Projet réalisé pour un collectif d’indépendants. La typo devient une illustration graphique, la lisibilité n’étant pas ici sa vocation première.

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Apollopunk Les éléments graphiques tels que la crête, les bandes et les débris ont été réalisés avec Illustrator puis importés dans Photoshop. Tout le reste a été réalisé avec Photoshop. J’ai voulu une composition dynamique et explosive.

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The World Collabs 7 Le site Abduzeedo donne régulièrement l’opportunité de travailler avec des fichiers PSD d’artistes reconnus sous forme de concours. Chacun peut venir compléter une création commencée par l’artiste. Il s’agit d’une collaboration. Cette création est ma proposition pour The World Collabs 7, en collaboration avec Justin Maller.


GALERIE

Galerie de Mathurin du Bouetiez

MORGAN Peinture numérique de Morgan Freeman réalisée avec référence photographique. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2010)

Mathurin du Bouetiez Il a 25 ans et il est graphiste indépendant vivant à Paris où il travaile depuis septembre 2009. Ayant suivi une formation de six ans aux Arts graphiques et à l’animation 3D dans des écoles telles que Penninghen, St Luc de Bruxelles et Georges Méliès-EESA, il s’est spécialisé dans des domaines aussi variés que le storyboard, le character design et l’illustration. Il s’adonne également à la pratique du Speed Painting et diffuse ses travaux sur Youtube. Site Internet: http://www.mathurindubouetiez.com Chaîne Youtube: http://www.youtube.com/mathurin156

Tantas malorum sensibus id per, id omnis contentiones consectetuer qui. Qui eu ignota altera dissentiet, est ad percipit iracundia, albucius intellegam voluptatibus ut has. Graece vocent praesent has eu, ius inermis platonem ne, ut meis simul salutandi eum. Te soluta persius adipisci mel, quo id nulla iusto impetus. Mea augue everti fuisset et. Ex persius saperet quaerendum eam, illud splendide scripserit id mea. Pro ea rebum docendi appareat.

BLUE HIGHWAY Peinture numérique réalisée avec référence photographique. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2010)

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GALERIE

DIANE Peinture numérique de Diane Kruger réalisée avec référence photographique. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2010)

DOWNTOWN Peinture numérique. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2010)

SOMEWHERE Peinture numérique réalisée avec référence photographique. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2011)

SADNESS Peinture numérique réalisée avec références photographiques. Photoshop CS3, tablette graphique Intuos4. (2011)

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