Le Monde au Naturel - Avril 2022

déposée dans la terre, d’un peu d’eau, de nutriments du sol et d’une bonne dose d’ensoleillement pour produire toute la nutrition voulue pour nous maintenir en vie.

Nos cultures sont fertilisées au compost et aux plantes marines riches en azote et sont soigneusement entretenues à la main. C’est à partir de cette vision qu’ont été créées les plus formidables multivitamines qui soient.

SOMMAIRE

ACTUALITÉS

8 Le jardinage rendrait heureux 8 L’aversion des enfants pour les choux serait liée à leur microbiote 9 La consommation d’aliments ultra-transformés a un impact sur la planète 9 Un lien entre la stigmatisation du poids et la prise de poids? 10 S’endormir entre 22h et 23h serait idéal pour protéger son cœur 10 Maladies rhumatismales auto-immunes : l’importance d’une activité physique régulière PRÉSIDENTE Nathalie Gélinas

Comment cicatriser une plaie naturellement

Les étapes pour préparer un cataplasme de consoude

8 plantes aromatiques aux propriétés antivirales insoupçonnées

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Le magazine Le monde au Naturel est publié neuf fois par année.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Québec, 2022

Bibliothèque nationale du Canada, 2022 ISSN 2561-7249 (imprimé) | ISSN 2561-7257 (en ligne)

Les opinions exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Les informations fournies dans ce magazine ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Pour en savoir plus sur les auteurs, visitez notre page Web : mondenaturel.ca/auteurs

* La marque Le Monde au Naturel est une marque déposée.

La richesse exceptionnelle du resvératrol

Vaincre l’acidité : un gage de succès pour la santé

La coenzyme Q10 : une molécule indispensable à notre santé

Comment réparer les muscles après une blessure

L’arthrite sous toutes ses formes

NUTRITION

30 7 règles d’or alimentaires pour une santé optimale 32 Pourquoi le régime méditerranéen fait-il l’unanimité? 34 Alimentation saine et protection des infections virales 36 Comment créer ses vinaigres aromatisés maison 38 Recettes

• L’assiette naturopathique en recette

MIEUX-ÊTRE

42 Comment guérir de la maladie que je me suis créée 44 Votre espace de vie, votre espace santé 48 Les bienfaits de la marche rapide 50

« L’empilement d’habitudes » : une façon de trouver du temps pour soi 52 Des recettes naturelles pour prendre soin de sa peau 54 Le yoga : un pilier de la médecine complémentaire

VIVRE VERT

• Salade de fruits à la lime et à la menthe Article coup de cœur

56 Des conseils pour diminuer les effets négatifs des changements climatiques sur la santé

ÉDITORIAL

Comme le dit le proverbe : « Mieux vaut prévenir que guérir ». Ce mois-ci, on met l’accent sur la prévention.

Tout d’abord, pour prendre notre santé en main, on s’informe sur le resvératrol et la coenzyme Q10, des molécules aux puissantes vertus antioxydantes. On aspire également à vaincre l’acidité et on en apprend davantage sur l’arthrite sous toutes ses formes, qui peut être reliée, comme d’autres maladies, à un taux d’acidité trop élevé dans le sang.

Ensuite, pour éviter les virus, on vous fait découvrir huit plantes aromatiques. On voit aussi comment renforcer ses défenses grâce à une alimentation saine, et on parle de « l’empilement d’habitudes », une façon de trouver du temps pour intégrer de bonnes habitudes à notre quotidien. De plus, on se renseigne sur la marche rapide, une activité peu coûteuse, accessible à tous et conseillée peu importe l’âge, qui peut vous permettre d’atteindre vos objectifs de santé.

Puis, on vous présente le yoga comme un pilier de la médecine complémentaire : saviez-vous qu’il pourrait prévenir l’apparition de certaines maladies en diminuant l’inflammation, en aidant à la gestion du stress et au sommeil ainsi qu’en modifiant la chimie du cerveau? Enfin, pour prendre soin de vous, on vous offre des recettes naturelles pour une peau radieuse.

Sur le plan alimentaire, on prend connaissance de 7 règles d’or pour une santé optimale et on découvre pourquoi le régime méditerranéen fait l’unanimité. Dans la cuisine, on s’amuse à créer des vinaigres aromatisés maison, parce que changer de vinaigre, c'est changer la saveur de vos plats! Aussi, on découvre le concept d’assiette naturopathique, ou comment maximiser son alimentation, avec une assiette de poulet modèle, un véritable régal bien équilibré! On termine le repas avec un dessert frais : une salade de fruits à la lime et à la menthe.

Pour terminer, on parle de guérison. Saviez-vous que plusieurs plantes médicinales peuvent être utilisées dans le traitement local des brûlures ou des plaies sans gravité? On vous offre également un guide étape par étape pour faire un cataplasme de consoude qui permet l’accélération de la guérison des foulures, des entorses et des ecchymoses. De plus, pour soulager et accélérer la guérison des muscles après une blessure, on donne toutes les chances au corps de faire son travail : vous saurez quels aliments, vitamines et minéraux ajouter à votre quotidien.

Le magazine d’avril, la référence pour préserver votre santé… au naturel!

Nathalie Gélinas Présidente

Protège le collagène existant Réduit les rides et les ridules Améliore l’élasticité de la peau Fortifie les cheveux et les ongles

Générateur de collagène végétalien

Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

LE JARDINAGE RENDRAIT HEUREUX

Il semble bien que le jardinage soit la solution à bien des problèmes. C’est du moins la conclusion d’une étude de l’Université de Princeton publiée dans la revue Landscape and Urban Planning.

Lors de cette étude, les chercheurs ont observé le bienêtre émotionnel de 370 habitants de Minneapolis-St-Paul à travers des activités communes telles que la marche, le bus, le magasinage et les repas aux restaurants. Les chercheurs ont constaté qu’un tiers de ces personnes font du jardinage à la maison pendant 90 minutes par semaine en moyenne.

« Beaucoup plus de gens jardinent que nous le pensons », précise l’un des auteurs de l’étude, Graham Ambrose, spécialiste des projets de recherche au sein du département de génie civil et environnemental de l’Université de Princeton.

Résultats : les jardiniers font état de niveaux de bonheur et d’accomplissement élevés, en particulier pour la culture des légumes.

Par ailleurs, les femmes et les jardiniers à faible revenu qui ont des difficultés dans la vie présentent un bien-être émotionnel très élevé. Par surcroît, les jardiniers solitaires sont tout aussi heureux que ceux qui jardinent avec leurs amis.

Avec le mois de mai qui arrive à grands pas, pourquoi ne pas penser à cultiver quelques légumes ou jardiner de belles fleurs dans votre jardin… question d’ajouter des moments de bonheur à votre quotidien! SOURCE - www.sante-nutrition.org

L’AVERSION DES ENFANTS POUR LES CHOUX SERAIT LIÉE

À LEUR MICROBIOTE

Une équipe de chercheurs de l’Australie a probablement trouvé une explication au fait que plusieurs enfants détestent les choux et les autres légumes de la famille des brassicacées tels que le brocoli, le chou-fleur et les choux de Bruxelles.

En fait, certains composés contenus dans le chou, soit le sulfoxyde de S-méthyl-L-cystéine, génèrent une odeur soufrée désagréable lorsqu’ils sont en contact avec une certaine enzyme présente dans la flore bactérienne buccale.

Durant l’étude, on a constaté que les enfants qui avaient un fort taux de cet enzyme étaient ceux qui détestaient le plus les légumes de la famille des crucifères.

Fait intéressant, les chercheurs ont aussi remarqué que ce phénomène touche autant les adultes que les enfants. Généralement, les parents des enfants qui ont participé à l’étude présentaient les mêmes taux de cet enzyme dans leur salive. Ce constat nous rappelle la grande influence de nos microbiotes sur nos vies.

SOURCE - www.plantes-et-sante.fr

LA CONSOMMATION

D’ALIMENTS ULTRATRANSFORMÉS A UN IMPACT SUR LA

PLANÈTE

Une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health révèle pour la première fois un lien de cause à effet entre le régime alimentaire d’une population et son environnement. Donc, ce que nous mangeons influence notre santé, mais aussi notre environnement.

Plus précisément, cette étude affirme que les aliments ultra-transformés contribuent le plus à l’augmentation de gaz à effet de serre. En d’autres mots, une forte consommation de ces aliments issus de l’industrie agroalimentaire a un impact significatif sur la planète.

Pour en arriver à de tels résultats, on a analysé le régime alimentaire des Brésiliens pendant une trentaine d’années. Les chercheurs précisent qu’au Brésil, une transition nutritionnelle s’est produite de 1987 à 2018, incitant la population à consommer des aliments ultratransformés.

Les scientifiques ont alors calculé l’impact environnemental de plusieurs produits alimentaires contenant des ingrédients et aliments non transformés, peu transformés et ultra-transformés, pour 1 000 calories. Résultats : « 1 000 calories consommées augmentent de 21% les émission de gaz à effet de serre ». Selon les chercheurs, cet impact environnemental croissant est dû à l’augmentation de la consommation de viande ultra-transformée qui, de nos jours, représente environ 20% de l’empreinte totale liée au régime alimentaire durant la trentaine d’années étudiée.

En continuant à produire, sans diminuer, des aliments ultra-transformés, plusieurs pays pourraient alors ne pas atteindre leurs objectifs en matière de changement climatique. Les états occidentaux ont connu une transition nutritionnelle semblable au cours du dernier siècle. Les scientifiques préviennent « qu’à mesure que les économies d’un plus grand nombre de pays se développent, la tendance à la consommation d’aliments ultra-transformés s’accentue ».

SOURCE - The Lancet Planetary Health

UN LIEN ENTRE

ACTUALITÉS

LA

STIGMATISATION

DU

POIDS ET LA PRISE DE POIDS?

La stigmatisation liée au poids se présente sous différentes formes et en provenance de plusieurs sources. Elle est répandue dans les médias, à l’école, au travail, et même dans le milieu de la santé, etc. De plus en plus de preuves nous démontrent que les dommages causés par la honte aux graisses et au surpoids ne sont pas seulement visibles sur le plan émotionnel.

Une petite étude présentée récemment lors d’une conférence annuelle de l’American Heart Association, révèle que les femmes sont plus susceptibles que les hommes à se sentir stigmatisées à propos de leur graisse abdominale, et ce, peu importe leur poids réel. Cette stigmatisation du poids intériorisée était associée à un gain de poids supplémentaire.

Une hypothèse est que les personnes qui ont été humiliées à cause de leur poids, pourraient être moins susceptibles de rechercher des soins médicaux, en particulier, si elles ont déjà subi des remarques à propos de leur poids auparavant venant de personnes du milieu de la santé.

Il peut aussi exister un lien physiologique sous-jacent entre la stigmatisation liée au poids et la prise de poids. « La honte, en particulier en tant qu’émotion, est liée à la réponse humaine au stress », a affirmé Nathalie Keirns. « Lorsque nous ressentons de la honte, notre production de cortisol augmente, ce qui peut conduire à l’accumulation de graisse viscérale », a-t-elle ajouté.

La graisse viscérale est un type particulier de graisse abdominale plus profonde qui entoure les organes. Elle est associée à de graves problèmes de santé tels que le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle.

Par ailleurs, une revue scientifique récente a révélé que l’activité physique est beaucoup plus importante que le poids, pour prédire si une personne vivra une longue vie et en bonne santé.

SOURCE - www.huffingtonpost.com

S’ENDORMIR ENTRE 22H ET 23H SERAIT IDÉAL POUR PROTÉGER

SON CŒUR

Bien que plusieurs facteurs incontrôlables, comme la génétique, peuvent influencer la santé cardiaque, environ 80% de tous les cas de maladies cardiovasculaires sont évitables grâce au mode de vie. Des mesures comme arrêter de fumer, bouger régulièrement et manger beaucoup d’aliments riches en fibres peuvent réduire le risque de maladie cardiaque.

Une nouvelle étude publiée dans l’European Heart Journal – Digital Health, suggère que les personnes qui s’endorment entre 22h et 23h ont un risque plus faible de développer une maladie cardiovasculaire que les personnes qui s’endorment avant ou après cette fenêtre horaire.

David Plans et son équipe ont analysé les données de plus de 88 000 participants de la UK Biobank, une base de données massive sur la santé et le mode de vie, disponibles pour la recherche. Les participants ont répondu à des questions sur leurs habitudes de santé quotidiennes. Ils portaient un appareil qui enregistrait le moment où ils s’endormaient la nuit, de même que celui où ils se réveillaient le matin. L’âge moyen des participants à l’étude était de 61 ans et environ 60% étaient des femmes.

Résultats : les chercheurs ont découvert que les personnes qui s’endormaient à minuit ou plus tard présentaient un risque 25% plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire que celles qui s’endormaient entre 22h et 23h. Ceux qui se sont endormis avant 22h avaient un risque accru de 24%.

Bien que cette nouvelle étude ne puisse pas établir de cause à effet, les chercheurs pensent que leurs découvertes pourraient beaucoup à voir avec les rythmes circadiens naturels d’une personne, l’horloge de sommeil interne de 24h étant étroitement liée au cycle de lumière et d’obscurité du soleil.

Selon les chercheurs, lorsque cette horloge interne est perturbée par des heures de coucher précoces ou tardives, cela peut avoir un impact négatif sur le cœur. « Notre étude indique que le moment optimal pour s’endormir se situe à un moment précis du cycle de 24h du corps et que des écarts peuvent être préjudiciables à la santé », a affirmé David Plans.

SOURCE - www.huffingtonpost.com

MALADIES RHUMATISMALES

AUTO-IMMUNES : L’IMPORTANCE D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE

Le fait de pratiquer une activité physique régulière permet aux personnes atteintes d’une maladie rhumatismale auto-immune (lupus polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, etc.) de réduire leur risque cardiovasculaire généralement accru par la maladie.

C’est ce que révèle une nouvelle étude parue dans la revue Rheumatology.

Des chercheurs ont évalué l’impact d’une activité physique régulière sur la fonction vasculaire de personnes atteintes d’une maladie rhumatismale autoimmune.

Pour ce faire, les chercheurs ont réalisé une revue et une méta-analyse de la littérature scientifique. Ils ont analysé les résultats de 10 études menées sur 355 personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde, de lupus ou encore de spondylarthrite.

Les participants ont suivi des programmes d’exercices tels que de la marche dans un parc ou sur un tapis roulant, du cyclisme stationnaire, de l’entraînement fractionné à haute intensité et du renforcement musculaire. En moyenne, les programmes ont duré 12 semaines.

Résultats : l’exercice physique améliore de manière considérable la fonction endothéliale des petits et des grands vaisseaux. Selon les chercheurs, l’activité physique peut être considérée comme une stratégie thérapeutique efficace pour réduire le risque cardiovasculaire chez les personnes souffrant de ce type de maladies auto-immunes.

L’inflammation chronique associée à la maladie rhumatismale auto-immune de même que l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires provoquent des changements dans la structure et la fonction des vaisseaux sanguins, notamment au niveau de l’endothélium. Les artères se durcissent progressivement et ne peuvent plus se dilater lorsque cela est nécessaire. Les altérations de la fonction vasculaire, et particulièrement de la fonction endothéliale, sont considérées comme des marqueurs initiaux de l’athérosclérose.

SOURCE - lanutrition.fr

COMMENT

CICATRISER UNE PLAIE NATURELLEMENT

Par Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute et naturopathe, Hta, ND | nathalieenherbe.com

Savez-vous que plusieurs plantes médicinales peuvent être utilisées dans le traitement local des brûlures ou des plaies sans gravité? Certaines ont fait l’objet d’études cliniques, notamment celles dont on va parler aujourd’hui.

COMMENT SOIGNER UNE PLAIE OUVERTE?

Tout d’abord, il est important de bien laver la plaie à l'eau et au savon avant d’appliquer quoi que ce soit afin d’éliminer les débris ou saletés comme le sang, le pus, etc.

Ensuite, il suffit de bien rincer la plaie à l’eau pour éliminer toute trace de savon susceptible d'interférer avec l'antiseptique et bien la sécher avec un linge propre ou un mouchoir en papier. Aussi, il est important de ne jamais associer différents antiseptiques entre eux.

CICATRISATION D’UNE PLAIE AVEC DES PLANTES

Une tisane d’achillée millefeuille, Achillea millefolium ou de thym commun, Thymus vulgaris, très concentrée, peuvent être appliquées avec des compresses. Ces deux plantes ont été utilisées traditionnellement depuis fort longtemps pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher la peau.

L’hamamélis pour soulager brûlures et plaies

Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis, Hamamelis chinensis, contiennent une grande variété de flavonoïdes et de tanins. Elles ont des propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques. Grâce à son activité anti-inflammatoire, l’hydrolat d’hamamélis en usage local réduirait les symptômes des coups de soleil.

La calendule pour soulager brûlures et plaies

La calendule ou souci des jardins, Calendula officinalis, est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques et cicatrisantes. Sur les coups de soleil ou les plaies, l’infusion de fleurs de calendula vise à calmer la douleur et à favoriser la cicatrisation.

L’application de crème au souci sur des brûlures du premier et du second degré a montré une efficacité convenable mais sans plus. Son efficacité est plus évidente dans la prévention et le traitement des irritations de la peau, comme lors de traitements de la radiothérapie anticancéreuse.

Le millepertuis pour soulager brûlures et plaies

L’huile de millepertuis, Hypericum perforatum, est utilisée traditionnellement en applications locales pour soulager les brûlures superficielles, les irritations de la peau et les piqûres d’insectes.

Grâce à son activité anti-inflammatoire, l’hydrolat d’hamamélis en usage local réduirait les symptômes des coups de soleil.

D’autres plantes pour soulager brûlures et plaies

Le gel translucide d’aloès, Aloe vera, est utilisé frais pour soulager les brûlures légères et aider à la cicatrisation des plaies mineures.

On utilise les sommités fleuries de la verge d’or, Solidago canadensis, préparées en infusion concentrée, pour faciliter la cicatrisation des petites plaies.

Existe-t-il des risques à soulager plaies et brûlures par les plantes?

La gravité des plaies dépend à la fois de leur localisation et de leur profondeur. Les plaies peuvent entraîner des problèmes moteurs en cas de lésions nerveuses, tendineuses ou articulaires négligées. Il faut savoir distinguer les plaies bénignes des atteintes plus graves qui imposent une prise en charge médicale urgente. Une plaie de la main, même d’aspect bénin, doit ainsi faire l’objet d’un examen médical minutieux.

Les brûlures localisées à des endroits particulièrement sensibles (intérieur des cuisses, nez, mains, organes génitaux, yeux, voisinage des orifices naturels, etc.) sont classées parmi les brûlures graves même si la peau ne présente qu’une rougeur, car leur cicatrisation peut être délicate. Elles nécessitent donc un avis médical.

Î En règle générale, les personnes qui utilisent des produits à base de millepertuis, Hypericum perforatum, en applications locales ou par voie orale, doivent éviter de s’exposer au soleil ou aux lampes à bronzer. Son macérât a été reconnu utile sur les brûlures et les plaies.

Î La Commission E allemande a approuvé l'usage par voie externe de l'arnica, Arnica montana, pour traiter les hématomes, les oedèmes, les dislocations, les contusions, les troubles musculaires et articulaires, l'inflammation de la bouche et de la gorge, les furoncles, les piqûres d'insectes et la phlébite superficielle. Les teintures à base d'arnica, Arnica montana, doivent être appliquées sur une peau intacte (jamais sur les plaies ouvertes) et à distance des yeux et de la bouche. Leur usage doit rester occasionnel.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Sources : Passeport Santé, phytotherapie-et-aromatherapie, vidal.fr.

LES ÉTAPES POUR PRÉPARER UN CATAPLASME DE CONSOUDE

Par Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute et naturopathe, Hta, ND | nathalieenherbe.com

Voici un guide étape par étape pour faire un cataplasme de consoude pour l’accélération de la guérison des foulures, des entorses et des ecchymoses. Suivez le guide!

QU'EST-CE QU'UN CATAPLASME?

Un cataplasme est un procédé classique très simple à réaliser. Habituellement, cela se fait avec un mélange de compresse et d’emplâtre, qui consiste à faire une pâte épaisse appliquée contre la peau et qui est maintenu par un linge. Le cataplasme peut se préparer avec de multiples plantes.

Un cataplasme de consoude est composé de feuilles et de tiges écrasées et appliquées sur la blessure, généralement une bosse, une cassure, une entorse, une ecchymose, une foulure, une articulation douloureuse et les affections cutanées comme les éraflures ou les éruptions cutanées, afin de diminuer la douleur et accélérer la guérison de cellules.

Ces cataplasmes sont particulièrement utiles pour les blessures qui ne peuvent pas être moulées ou traitées autrement, comme les fractures des côtes ou des os du visage.

Il existe donc plusieurs façons de faire un cataplasme de consoude, comme utiliser seulement des tiges, des feuilles et un peu d’eau chaude. Certains utilisent des feuilles entières pour leur cataplasme, trempées une à une dans l’eau chaude, elles sont ensuite appliquées contre la peau, utilisées notamment pour des douleurs articulaires, osseuses, foulures, etc.

La consoude apaise et réduit les irritations en régulant les inflammations cutanées. Elle hydrate, assouplit et adoucit la peau tout en éliminant les cellules mortes.

Attention, pour les peaux fragiles, les grosses feuilles de consoude peuvent créer quelques démangeaisons. La consoude ne doit pas être prise en interne. Elle est utilisée par voie topique dans les préparations à base de plantes telles que les onguents ou les cataplasmes.

La consoude apaise et réduit les irritations en régulant les inflammations cutanées.

ÉTAPES POUR FAIRE UN CATAPLASME DE CONSOUDE Étape 1 : cultiver la consoude ou la trouver

La consoude officinale ou Symphyte officinal, Symphytum officinale, est une plante vivace de grande taille facile à cultiver avec des fleurs ornementales en forme de cloche. Vous la trouverez probablement dans des parcelles dans la plupart des villes du Québec, que ce soit en jardineries spécialisées ou d’un producteur de plantes médicinales, dans le jardin de vos voisins ou sous les escaliers de votre appartement de ville.

Un plant de consoude reviendra plus copieux et plus gros chaque année, donc si vous avez de l'espace supplémentaire dans votre jardin, soit entre 24 à 48 pouces, un plant de consoude est un excellent ajout et sera enraciné longtemps!

Étape 2 : récolter les feuilles et les tiges de consoude

Un autre grand aspect de la consoude est qu'elle peut être récoltée plusieurs fois par saison.

Comment?

Tout en utilisant des gants de jardinage et des cisailles, récoltez la plante entière en laissant quelques centimètres à la base. Une « nouvelle plante » prendra place dans quelques semaines. Les gants de jardinage sont idéaux pour la récolte, car les petits poils sur les tiges de la consoude peuvent irriter la peau.

Quand?

Le meilleur moment pour récolter la consoude est juste avant la floraison des fleurs. C'est alors que l'on dit que les propriétés médicinales sont les plus puissantes.

Étape 3 : laver, secouer l'excès d'eau et hacher grossièrement Ensuite, verser un peu d’eau bouillante sur les feuilles et faire infuser. L’eau bouillante permet de stériliser et de libérer le principe actif de l’allantoïne.

Étape 4 : mélanger ou écraser

Vous pouvez utiliser un mortier et un pilon, mais pour de plus grandes quantités un mélangeur fonctionne bien. Ajouter de l'eau chaude si nécessaire pour faire tourner le mélangeur, mais juste assez pour faire le travail.

Étape 5 : assembler et entreposer

Appliquez la quantité désirée sur une feuille de papier absorbant et repliez chaque bord pour former un paquet. Si vous en faites plusieurs, séparez chaque paquet d'herbes avec du papier ciré et congelez. De cette façon, vous serez prêt à utiliser des emplâtres de glace à base de plantes chaque fois que ces bosses et ecchymoses peuvent survenir.

APPLICATION

Appliquer sur la région à traiter pendant 20 à 30 minutes ou plus. Si c’est un cataplasme qui vient d’être fabriqué, laisser un peu refroidir si c’est trop chaud, puis appliquer en bandage sur la brûlure ou la plaie (bien désinfectée).

Tant que l’emplâtre d'herbes est intact, vous pouvez le recongeler et le réutiliser, généralement deux à trois fois. Si vous utilisez le paquet congelé, vous voudrez l'appliquer sur une à deux feuilles d'essuie-tout et pas plus de 10 à 15 minutes à la fois avec des périodes de repos de 20 à 60 minutes. En effet, une application excessive de froid peut en fait endommager les cellules de la peau.

Lorsque l’emplâtre n'est pas congelé, vous pouvez le conserver de un à trois jours sans problème au réfrigérateur. Après 24 à 72 heures, lorsque la blessure n'est plus dans un état d'inflammation aiguë, vous pouvez appliquer une bouillotte par-dessus si vous trouvez la chaleur apaisante. Pour de meilleurs résultats, vous pouvez renouveler l’opération toutes les trois heures. Des applications plus longues et plus fréquentes sont préférables, car nous augmentons l'exposition des propriétés curatives de la consoude aux cellules blessées.

AVEC LES RACINES

Il est possible de faire la même préparation non pas avec des feuilles, mais avec des racines, car la concentration d’allantoïne est plus importante que dans les feuilles. Pour apaiser une douleur, placez la préparation en compresse contre la zone douloureuse à l’aide d’une gaze puis laissez agir.

Comment faire ?

Avec une bêche, retirez les racines du sol, bien les laver et choisissez une méthode : râpée, moulue (racine séchée) ou en pulpe. Prenez 20 grammes de racines fraîches (ou un peu moins de racines séchées) puis placez-les dans 125 ml d’eau. Faites bouillir le tout pendant 15 minutes, puis filtrez et utilisez le résidu en application externe.

Je vous souhaite une guérison rapide de toutes vos blessures, plaies et petits bobos!

Sources :

Dr Karen Hack et Dr Angelica Kada. Staiger, Christiane. « Consoude : un aperçu clinique. » Recherche en phytothérapie 26.10 (2012) : 1441-1448.

Annie-Jeanne Bertrand et Bernard Bertrand « La consoude, trésor du jardin », édition du Terran. Collection : Le compagnon végétal.

Le meilleur moment pour récolter la consoude est juste avant la floraison des fleurs.

AROMATIQUES AUX PROPRIÉTÉS ANTIVIRALES

INSOUPÇONNÉES

Par Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute et naturopathe, Hta, ND | nathalieenherbe.com

Pour éviter de tomber malade et prévenir certains maux et malaises, voici huit plantes aromatiques et médicinales incontournables ayant une activité antivirale considérable. Et en plus, vous les connaissez! On les retrouve souvent dans son jardin ou entreposées dans une jolie boîte dans une armoire de sa cuisine.

Dans cette liste, nous retrouvons entre autres l’ail, le basilic, le fenouil, la mélisse, la menthe poivrée, l’origan, le romarin et la sauge. Il y a aussi l’astragale, l’échinacée, le gingembre, le ginseng, le pissenlit, la réglisse et le sureau qui ont des bienfaits incroyables sur notre santé immunitaire.

Voici un aperçu de huit d’entre elles. Bonne découverte!

1. AIL

Allium sativum L.

L'ail est un remède naturel populaire pour un large éventail de conditions, y compris les infections virales. L'application d'extrait d'ail sur les zones touchées deux fois par jour, aide à éliminer les verrues causées par le virus du papillome humain (VPH) dans chacune d'elles après une à deux semaines.

L'ail peut avoir une activité antivirale contre la grippe, la pneumonie virale et le rhinovirus, qui provoque le rhume. De plus, l'ail améliore la réponse du système immunitaire en stimulant les cellules immunitaires protectrices, qui peuvent protéger contre les infections virales.

2. BASILIC

Ocimum basilicum L.

De nombreux types de basilic, y compris les variétés douces et celles médicinales comme le basilic sacré, Ocimum tenuiflorum L. ou Ocimum sanctum, peuvent combattre certaines infections virales.

Les extraits de basilic doux, qui ont des composés comme l'apigénine et l'acide ursolique, présenteraient des effets puissants contre les virus de l'herpès, l'hépatite B et l'entérovirus. Il a été démontré que le basilic sacré, également connu sous le nom de tulsi, augmente l'immunité, ce qui peut aider à combattre les infections virales.

3. FENOUIL

Foeniculum vulgare Mill.

Le fenouil est une plante au goût de réglisse qui peut combattre certains virus. Une étude a montré que l'extrait de fenouil présentait de puissants effets antiviraux contre les virus de l'herpès, grâce en autre au trans-anéthole, le composant principal de l'huile essentielle de fenouil. Le fenouil peut également renforcer votre système immunitaire et réduire l'inflammation, ce qui peut également aider à combattre les infections virales.

4. MÉLISSE

Melissa officinalis L.

De la famille des menthes, la mélisse est une plante à la saveur citronnée couramment utilisée dans les thés et les assaisonnements. Elle est également célèbre pour ses qualités médicinales.

En infusion de la plante fraîche ou en extrait alcoolique, la mélisse est une source concentrée d'huiles essentielles puissantes et de composés végétaux qui ont une activité antivirale exceptionnelle.

Des recherches ont montré que la plante avait des effets antiviraux contre la grippe aviaire, le VIH-1 et l'entérovirus, pouvant provoquer des infections graves chez les nourrissons et les enfants. Son extrait aqueux possède des propriétés antivirales, notamment dans le traitement de l'herpès labial.

5. MENTHE POIVRÉE

Mentha x piperita L.

La menthe poivrée est connue pour avoir de puissantes qualités antivirales et est couramment ajoutée aux thés, extraits et teintures destinés à traiter naturellement les infections virales.

Ses feuilles et ses huiles essentielles contiennent des composants actifs, notamment du menthol et de l'acide rosmarinique, qui ont une activité antivirale et antiinflammatoire.

En infusion de la plante fraîche ou en extrait alcoolique, la mélisse est une source concentrée d'huiles essentielles puissantes et de composés végétaux qui ont une activité antivirale exceptionnelle.

Lors d’une étude, l'extrait de feuille de menthe poivrée a présenté une puissante activité antivirale contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et une diminution significative des niveaux de composés inflammatoires.

6. ORIGAN

Origanum vulgare L.

L'origan est une plante populaire de la famille de la menthe qui est connue pour ses impressionnantes qualités médicinales. Ses composés végétaux, dont le carvacrol, offrent des propriétés antivirales, comme l'herpès simplex de type 1, le rotavirus, une cause fréquente de diarrhée chez les nourrissons et les enfants, et le virus respiratoire syncytial (VRS), qui provoque des infections respiratoires.

7. SAUGE

Salvia officinalis L.

Antiseptique, antibactérienne et anti-inflammatoire, la sauge est une herbe aromatique utilisée depuis longtemps en médecine traditionnelle pour traiter les infections virales au niveau des amygdales, de la bouche, des gencives et de la gorge. Elle a une action anti-inflammatoire sur les muqueuses et une activité bactéricide et antivirale puissante. Pour ces indications, on l'emploie en gargarisme, sous forme de décoction.

8. ROMARIN

Rosmarinus officinalis L.

Le romarin est fréquemment utilisé en cuisine, mais a également des applications thérapeutiques en raison de ses nombreux composés végétaux, notamment l'acide oléanolique, montrant une activité antivirale contre les virus de l'herpès, le VIH, la grippe et l'hépatite A, qui affecte le foie. Les bienfaits du romarin sur la santé sont également expliqués par l'action anti-infectieuse, antibactérienne et antifongique de son huile essentielle.

CONCLUSION

N’hésitez pas à cultiver vos fines herbes au jardin, de les récolter et de les conserver dans une armoire de votre cuisine, elles sauront vous transmettre tous leurs bienfaits et secrets durant l’année et votre système immunitaire en santé vous le rendra bien!

Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Sources : Passeport Santé, lanutrition.fr, plantes-et-sante.fr

LA RICHESSE EXCEPTIONNELLE DU RESVÉRATROL

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Le resvératrol est une molécule du monde végétal, un polyphénol, qui est reconnu pour ses puissantes propriétés antioxydantes. On retrouve cette molécule dans certains fruits et plus particulièrement dans le raisin rouge.

LE RÔLE DES ANTIOXYDANTS

Dans un premier temps, précisons que les antioxydants se retrouvent dans des vitamines, des minéraux et des micronutriments qui sont présents naturellement dans les aliments. Ces antioxydants jouent un très grand rôle pour la préservation de notre santé puisqu’ils aident à protéger les cellules de notre corps contre les effets des radicaux libres.

De leur côté, les radicaux libres sont fabriqués naturellement dans nos cellules, mais cette fabrication peut augmenter sous l’effet de certains facteurs environnementaux tels que la pollution ou le tabac, par exemple.

Notons qu’un excès de radicaux libres peut conduire au vieillissement prématuré des cellules et le développement de certaines maladies. Les antioxydants ont donc pour mission de lutter contre eux.

DE NOMBREUX BIENFAITS POUR NOTRE SANTÉ

Grâce à ses vertus tout à fait remarquables, le resvératrol procure de nombreux bienfaits à notre organisme. Il a la capacité de lutter contre l’accumulation de molécules oxydantes néfastes afin de maintenir les cellules en santé et le bon fonctionnement de l’organisme. Il contribue à protéger notre corps et à éviter son vieillissement prématuré. Avec une forte activité anti-inflammatoire, le resvératrol peut aider à combattre l’inflammation chronique qui peut mener au développement de certaines maladies telles que l’arthrite, par exemple.

De plus, il protège le système cardiovasculaire et contribue à protéger les parois des vaisseaux sanguins de l’oxydation et de l’inflammation. Il permet aussi de lutter contre l’agrégation plaquettaire et de limiter l’apparition de caillots sanguins.

Par ailleurs, par son action sur le transport du glucose et la production d’insuline, le resvératrol aide l’organisme à réguler correctement la glycémie. Grâce à sa capacité à limiter la synthèse des lipides (matières grasses) par l’organisme, il participe aussi à la prévention du surpoids et de l’obésité.

Les propriétés anti-inflammatoires du resvératrol protégeraient aussi contre la perte osseuse.

De plus, ce puissant antioxydant inhibe le développement des cellules cancéreuses et diminue le développement des tumeurs dans certains types de cancers. Par surcroît, il améliore les résultats de la chimiothérapie.

Pour ce qui est des maladies dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou le Parkinson, le resvératrol diminue la mort des cellules cérébrales. Ainsi, il protège les neurones du cerveau du stress oxydatif et permet donc de prévenir le développement de ces pathologies.

Enfin, avec sa capacité à stimuler la production de collagène, il aide à protéger le derme du vieillissement prématuré.

POUR LUTTER CONTRE L’OBÉSITÉ

Qu’il soit seul ou associé à un composé de l’orange, l’hespéridine, le resvératrol améliore la santé des personnes obèses.

En fait, les oranges et le raisin rouge contiennent des composés qui ont la capacité de lutter contre les maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

Les personnes en surpoids ou obèses ont un plus grand risque de résistance à l’insuline, de problèmes de contrôle de la glycémie et de maladies cardiovasculaires.

Les oranges et le raisin rouge contiennent des composés qui ont la capacité de lutter contre les maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

DES PROPRIÉTÉS ANTISTRESS ET ANTIDÉPRESSIVES

Dans une étude publiée en 2019, des chercheurs chinois ont expliqué les propriétés antistress et antidépressives du resvératrol qui est présent dans le vin rouge et l’impact de ce composé végétal du point de vue neurologique. Pas étonnant que certaines personnes n’hésitent pas à boire un petit verre de vin rouge lorsqu’elles ont le moral à plat!

Selon ces chercheurs, le resvératrol bloquerait l’expression d’une enzyme liée au contrôle du stress dans le cerveau.

Selon les auteurs de l’étude, « le resvératrol pourrait être une alternative efficace aux médicaments pour traiter les patients souffrant de dépression et de troubles anxieux ».

Voilà une piste de solution à explorer pour traiter le stress et la dépression, cependant, cette découverte ne justifie en aucun cas la surconsommation de vin rouge.

POUR LA PERFORMANCE SPORTIVE ET LE CŒUR

Le resvératrol pourrait améliorer la performance sportive. C’est ce que rapportent des chercheurs de l’Université de l’Alberta. En effet, ces chercheurs ont donné des doses élevées de resvératrol à des rats et ils ont constaté des modifications du métabolisme, de la force musculaire et de la fonction cardiaque, et ce, en l’absence d’activité physique. Selon ces chercheurs, le resvératrol pourrait être utilisé chez les malades qui ne peuvent pas faire de sport ou pour ceux qui ne peuvent pas en faire suffisamment. De plus, cela pourrait améliorer les performances des sportifs, en particulier dans les sports d’endurance.

MISE EN GARDE

Attention : le resvératrol est extrait de la renouée du Japon, une plante asiatique de la famille des polygonacées qui peut être allergène.

De plus, le resvératrol est déconseillé aux personnes sous traitement anticoagulant, à celles souffrant d’hypotension, aux enfants, aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux femmes qui ont des antécédents familiaux de cancers gynécologiques.

Par ailleurs, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser ce produit.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

OÙ TROUVE-T-ON LE RESVÉRATROL?

Saviez-vous que le resvératrol se trouve naturellement dans plus de 70 espèces végétales? Impressionnant, n’est-ce pas? Cependant, sa source la plus importante est le raisin. Essentiellement, le resvératrol est concentré dans la peau du raisin et sa quantité peut varier en fonction de l’état du fruit (frais, sec, en jus, sous forme de vin, etc.).

Pour ce qui est du vin, la quantité de resvératrol est directement liée à la durée de sa macération. Les vins blancs et les rosés sont donc moins riches en resvératrol que les vins rouges.

On retrouve aussi du resvératrol dans les fèves de cacao, donc dans le chocolat noir, dans la canneberge et les baies (cassis, framboises, mûres, bleuets).

Le resvératrol existe sous forme de complément alimentaire. Dans une gélule, il est souvent combiné à un autre antioxydant naturel. La cosmétologie l’utilise aussi.

Le resvératrol bloquerait l’expression d’une enzyme liée au contrôle du stress dans le cerveau.

VAINCRE L’ACIDITÉ : UN GAGE DE SUCCÈS POUR LA SANTÉ

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Plusieurs maladies chroniques et problèmes de santé tels que l’arthrite, l’ostéoporose et les douleurs articulaires peuvent être reliées à un taux d’acidité trop élevé dans le sang. Voilà pourquoi il est si important de maintenir un niveau de pH sanguin équilibré.

Afin de lutter contre tous les effets nocifs de l’acidité sur notre santé, plusieurs adoptent la diète alcaline. De plus en plus privilégiée, cette manière de s’alimenter vise à maintenir l’équilibre acido-basique dans notre organisme et, du même coup, éviter les déséquilibres qui peuvent engendrer des problèmes de santé.

COMMENT SE MESURE LE PH SANGUIN?

D’abord et avant tout, notons que le pH sanguin se mesure sur une échelle de 1 à 14 : 7 étant considéré comme un pH neutre. Sous le chiffre 7, le pH est acide, alors qu’un chiffre supérieur à 7 signifie que le pH est alcalin.

Précisons que le pH normal du sang et des liquides cellulaires se situe entre 7,35 et 7,45; soit un taux légèrement alcalin.

Un taux d’acidité élevé pourrait conduire à une prise de poids et même à un cancer puisque cette maladie se développerait dans un terrain acide.

QU’EST-CE QUI ACIDIFIE NOTRE ORGANISME?

Notre alimentation ultra-transformée, notre mode de vie stressant et notre environnement pollué acidifient notre organisme.

D’une manière générale, notre organisme produit naturellement des acides lors de la digestion (acide gastrique) et lors d’efforts physiques (acide lactique). Les reins et les poumons s’occupent de les éliminer alors que les minéraux tels que le potassium, le calcium et le magnésium alcalinisent le corps de façon naturelle. Cependant, pour que cette élimination se fasse aisément, il y a une condition : ne pas saturer d’acidité l’organisme.

Et comment peut-on saturer d’acidité notre organisme? En consommant des aliments acidifiants tels que les viandes, poissons, charcuteries, condiments, sucres, alcool, café, produits laitiers, céréales raffinées et produits contenant des additifs alimentaires. Pour retrouver son équilibre, le corps doit alors aller piger dans ses réserves en minéraux ce qui, progressivement, mène à une déminéralisation.

QUELS SONT LES EFFETS NOCIFS D’UN TAUX D’ACIDITÉ ÉLEVÉ?

Il existe plusieurs conséquences néfastes à un taux d’acidité élevé dans le corps. D’abord, il ralentit le métabolisme, déséquilibre la flore intestinale, fatigue l’organisme et peut provoquer des troubles du système nerveux. Un taux d’acidité élevé pourrait aussi conduire à une prise de poids et même à un cancer puisque cette maladie se développerait dans un terrain acide.

À l’inverse, en revenant à un équilibre acido-basique, on facilite, entre autres, l’élimination des toxines et une meilleure digestion, en plus d’améliorer l’humeur.

Outre l’alimentation, d’autres facteurs peuvent acidifier l’organisme, par exemple, le stress, le manque de sommeil, la pollution et l’activité sportive pratiquée en excès. D’ailleurs, la Dre Catherine Kousmine (1904-1992), médecin suisse d’origine russe qui a démontré toute sa vie la relation étroite entre l’alimentation et la santé, disait :

« Dans notre mode de vie actuel, où nous sommes trop sédentarisés, mal oxygénés, nourris d’aliments très appauvris en catalyseurs divers, il est courant de voir des troubles de santé dus à une accumulation d’acides. »

Par ailleurs, un niveau élevé d’acidité diminue notre capacité d’absorption des nutriments. De plus, les toxines n’étant pas éliminées, elles s’accumulent dans l’organisme. L’activité antioxydante est alors perturbée.

Cet état d’hyperacidité incite le corps à aller chercher des minéraux qui sont présents dans les organes vitaux et dans les os, dans le but de réduire et d’éliminer l’acidité ce qui, au bout du compte, les affaiblit, à plus ou moins long terme.

COMMENT SAVOIR SI NOTRE ORGANISME EST ACIDIFIÉ?

Plusieurs signes peuvent nous indiquer si notre organisme est acidifié. En voici quelques exemples : Î Une fatigue au réveil; Î Un manque d’énergie; Î Des ballonnements; Î Un teint brouillé; Î Une peau sèche; Î Des démangeaisons de la peau; Î Des cheveux ternes; Î Un système immunitaire fragile; Î Des problèmes de gencives; Î Une mauvaise haleine; Î Une urine trouble; Î Des douleurs articulaires; Î Une incapacité à perdre du poids. SUITE À LA PAGE 22

COMMENT CONNAÎTRE SON PH SANGUIN?

Si vous souffrez de certains de ces symptômes et souhaitez vérifier d’une manière plus fiable votre taux d’acidité, sachez qu’il est possible de vous procurer des petites languettes à votre magasin de produits naturels, pour tester le pH de votre salive et de votre urine.

Afin d’obtenir une bonne évaluation de votre pH, il est recommandé de mesurer l’urine et la salive sur une période de 7 jours, et ce, 5 fois au cours de la journée soit :

Î Au lever;

Î 2 heures après le déjeuner;

Î 2 heures après le dîner;

Î Avant le souper;

Î Au coucher.

Étant donné que le pH peut changer au cours de la journée, en le mesurant à différents moments, on peut alors remarquer une certaine constance dans les résultats ou des variations, selon le cas.

Parmi les fruits, saviez-vous que le citron n’est pas un fruit acidifiant?

À noter qu’il est suggéré de ne pas boire ni manger au moins une quinzaine de minutes avant la mesure.

Il suffit de déposer de la salive dans le creux de votre main et d’y tremper une languette. Pour l’urine, vous pouvez uriner directement sur une languette. Par la suite, vous indiquez le chiffre qui correspond à la couleur qu’elles révèlent. D’ailleurs, dans la boîte de languettes, vous trouverez un tableau qui indique clairement les différentes couleurs associées à un pH acide et celles d’un pH alcalin.

LA SOLUTION : PRIVILÉGIER UNE ALIMENTATION ALCALINE

Pour retrouver un pH équilibré, la solution est fort simple et se trouve dans votre assiette. Il s’agit d’adopter une alimentation alcaline.

Il faut d’abord et avant tout limiter la consommation des aliments acidifiants, c’est-à-dire : les viandes, poissons, charcuteries, sucres, jus d’agrumes, alcool, bière, café, produits laitiers, céréales raffinées, et produits contenant des additifs alimentaires, les noix, les légumineuses, les condiments (ketchup, relish, moutarde, marinades, etc.).

Le régime alcalin consiste à :

Î Manger en abondance des légumes et des fruits frais de saison et biologiques;

Î Manger des légumes verts tels que brocoli, artichaut, cresson, chou, céleri, concombre, car tout ce qui est vert est alcalin;

Î Opter pour des céréales sans gluten comme l’amarante, le sarrasin, le riz brun et le quinoa;

Î Adopter une alimentation pauvre en protéines animales et en produits laitiers;

Î Éviter au maximum ou éliminer complètement les produits industriels, le sucre, le café et l’alcool.

Parmi les fruits, saviez-vous que le citron n’est pas un fruit acidifiant? Étonnant, n’est-ce pas? En effet, le citron procure une action alcalinisante sur l’organisme lorsqu’il est digéré. Il est donc suggéré de l’intégrer souvent dans nos recettes.

Par ailleurs, vous pouvez aussi contrer l’acidité en parsemant vos plats d’herbes fraîches telles que le basilic, le thym ou le romarin.

Une autre façon de combattre l’acidité dans l’organisme est de boire beaucoup d’eau.

Lorsque vous préparez votre repas, divisez votre assiette en consommant deux tiers d’aliments alcalins et un tiers d’aliments acides. Privilégiez la nourriture alcaline.

Les aliments mal digérés peuvent créer des déchets acides dans l’organisme. Par conséquent, pour vous assurer d’une digestion optimale, vous pouvez prendre des enzymes digestives.

Le surmenage physique contribue à l’acidification de l’organisme tout comme le manque de sommeil et le stress. Une mauvaise oxygénation peut se traduire par une acidification. Une bonne marche en plein air régulièrement peut donc aider à ramener le pH à la normale.

Assurez-vous d’un bon apport en minéraux alcalins tels que le calcium et le magnésium et aussi en vitamine D qui favorise la fixation du calcium dans les os. Veillez à ne pas être carencés en vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Enfin, la chlorophylle est une alliée de taille pour neutraliser l’acidité. Elle alcalinise et purifie l’ensemble de l’organisme.

De plus, détoxifiante, la chlorophylle aide à éliminer les toxines des tissus corporels. Elle est donc tout indiquée dans les cas d’arthrite, de rhumatisme, de goutte, de tendinite et de lumbago.

Vous trouverez de la chlorophylle sous forme liquide ou en gélules à votre magasin de produits naturels.

Attention : la chlorophylle peut donner des selles de couleur verte, ce qui est tout à fait normal et sans danger pour la santé.

Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales ou des produits naturels.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

LA COENZYME Q10 : UNE MOLÉCULE INDISPENSABLE À NOTRE SANTÉ

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

La coenzyme Q10, aussi appelée « ubiquinone », mérite d’être mieux connue! Il s’agit d’une molécule naturellement présente dans l’organisme et indispensable à son bon fonctionnement, et ce, au même titre qu’une vitamine. Son rôle principal est de permettre la fabrication d’énergie en participant à la respiration cellulaire au sein de la chaîne de transport des électrons de la cellule. Cette propriété lui confère de puissantes vertus antioxydantes.

Elle est surtout utilisée pour traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension artérielle. À découvrir…

QU’EST-CE QUI CARACTÉRISE LA COENZYME Q10?

Dans sa structure chimique, la coenzyme Q10 s’apparente à la vitamine K. C’est aussi un antioxydant qui protège l’organisme des dommages causés par les radicaux libres. Tous les processus physiologiques qui exigent une dépense énergétique ont besoin de CoQ10.

On retrouve de la CoQ10 partout dans l’organisme, notamment dans le cœur, les muqueuses des gencives et de l’estomac, dans les tissus qui jouent un rôle en ce qui concerne le système immunitaire, dans le foie, les reins et la prostate.

Fait intéressant, la coenzyme Q10 porte aussi le nom « ubiquinone », qui a la même étymologie que le mot « ubiquité » qui signifie « omniprésence ». En effet, elle est omniprésente dans notre corps.

Étant donné que la CoQ10 est mieux absorbée en présence de gras, il est préférable de la prendre en mangeant.

QUELS SONT LES ALIMENTS RICHES EN COQ10?

Théoriquement, notre corps a la capacité de synthétiser la CoQ10 dont il a besoin. Par conséquent, les apports alimentaires estimés à environ 10 mg représentent une très petite quantité de CoQ10 qui se trouve dans notre organisme.

Puisqu’elle est soluble dans la graisse, la Coenzyme Q10 nécessite des lipides pour être absorbée et assimilée. Les poissons gras tels que le hareng, la truite et le saumon sont donc tout indiqués.

Par ailleurs, le bœuf et le poulet se classent parmi les meilleures sources alimentaires. Les huiles de canola et de soya, de même que les noix et les graines fournissent également de bons apports.

Parmi les fruits et les légumes, on peut miser sur l’orange, les framboises, le brocoli et le chou-fleur.

QUELS SONT LES SIGNES D’UNE CARENCE EN COQ10?

Étant donné que l’organisme a la capacité de synthétiser la CoQ10 selon ses besoins, on ne la considère pas comme un nutriment essentiel. Il n’y a donc pas d’apport quotidien recommandé déterminé. De plus, il n’est pas courant de vérifier son taux dans l’organisme. Toutefois, on a constaté qu’avec l’âge, le corps en produit moins.

Par ailleurs, on a observé que les personnes qui sont atteintes de maladies cardiaques ou cardiovasculaires, de certains cancers, de troubles musculaires ou de dégénérescence maculaire présentaient de manière systématique de faibles de taux de CoQ10.

Il est important de préciser que certains médicaments peuvent réduire le taux de CoQ10 dans l’organisme. Parmi ceux-ci : les statines, les bêtabloquants, les antidépresseurs tricycliques et les médicaments antipsychotiques de la famille de la phénothiazine.

LA COQ10 AMÉLIORE LA SURVIE DANS LES CAS D’INSUFFISANCE CARDIAQUE

Ce complément alimentaire réduit la mortalité et le taux d’hospitalisation des personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque. En fait, prise sur une base régulière, la coenzyme Q10 divise par deux le nombre de décès chez ces patients. C’est ce que révèle une étude présentée aux rencontres de la Heart Failure Association de la Société européenne de cardiologie à Lisbonne au Portugal.

Lors de cette étude, 420 patients souffrant d’insuffisance cardiaque modérée à sévère ont été suivis pendant deux ans. La moitié d’entre eux recevait 100 mg de CoQ10 trois fois par jour et l’autre moitié un placebo.

Résultats : 18 des 202 patients qui recevaient du CoQ10, soit 9% sont décédés, contre 36 dans le groupe des 218 personnes qui recevaient le placebo (17%). Sur cette même période, 29 patients (14%) qui prenaient la coenzyme Q10 ont été hospitalisés pour un événement cardiovasculaire contre 55 (25%) du groupe placebo.

La supplémentation en CoQ10 réduirait la durée des migraines et leur fréquence.

DES EFFETS BÉNÉFIQUES POUR LES

MUSCLES SPORTIFS

Lors d’une étude, des chercheurs ont voulu savoir si le potentiel antioxydant de la CoQ10 était bénéfique dans des conditions de stress physique intense.

Pour ce faire, ils ont donné à des coureurs d’ultra-endurance, c’est-à-dire une course sur des distances supérieures à celle du marathon, 60 mg de coenzyme Q10 pendant deux jours, puis 90 mg pendant une journée et enfin, 30 mg une heure avant le départ de la course. Un deuxième groupe a reçu un placebo. Les coureurs sont ensuite partis pour une course de 50 km au travers de la Sierra Nevada en Californie.

Précisons que ce type d’efforts physiques engendre un stress oxydatif élevé que les chercheurs ont pu mesurer en observant les niveaux de certains médiateurs inflammatoires, signifiant du même coup la présence de dommages sur les molécules d’ADN.

Résultats : chez les sportifs ayant reçu la coenzyme Q10, l’élévation de ces marqueurs était de 37,5% contre 100% dans le groupe placebo. De plus, le groupe supplémenté a aussi vu une réduction significative de son taux de créatinine urinaire indiquant une diminution du catabolisme musculaire.

La supplémentation de CoQ10 serait donc un moyen de conserver son intégrité physique dans des conditions extrêmes et peut-être aussi d’améliorer ses performances à plus long terme.

RÉDUCTION DE LA FRÉQUENCE ET LA DURÉE DES MIGRAINES

Dans une méta-analyse parue dans la revue Neurology, on a cherché à déterminer si une supplémentation en coenzyme Q10 prévient les crises de migraine.

Les auteurs ont donc sélectionné six essais randomisés contrôlés impliquant 371 participants. On utilisait des doses de CoQ10 variant de 30 mg à 800 mg par jour. Les participants ont été suivis pendant au moins six semaines. Résultats : on n’a pas observé de diminution significative de la sévérité des migraines avec la coenzyme Q10. En contrepartie, comparativement au groupe contrôle, la supplémentation en CoQ10 a réduit la durée des migraines de 0,19 heure par mois, et leur fréquence de 1,52 fois par mois.

Les nausées associées aux migraines semblaient aussi s’améliorer.

La supplémentation de CoQ10 serait un moyen de conserver son intégrité physique dans des conditions extrêmes et peut-être aussi d’améliorer ses performances à plus long terme.

UN PEU D’HISTOIRE

C’est en 1957 aux États-Unis que la coenzyme Q10 a été découverte et isolée, mais ce sont des Japonais qui ont observé ses propriétés thérapeutiques au début des années 1960, après avoir constaté que les personnes qui souffraient d’insuffisance cardiaque congestive en présentaient de faibles taux.

D’ailleurs, au Japon de même que dans plusieurs pays d’Europe, les protocoles de la médecine classique permettent l’administration de la coenzyme Q10 pour traiter l’insuffisance cardiaque, plusieurs troubles cardiaques ou cardiovasculaires, de même que pour aider à maîtriser l’hypertension artérielle.

Dans les années 1960, on a aussi découvert que les malades atteints de cancers (sein, poumon, prostate, pancréas, côlon, rein, etc.) avaient, en général, des taux de CoQ10 anormalement bas.

QUELQUES MISES EN GARDE

La CoQ10 peut être prise à long terme, mais attention.

Les femmes enceintes ou celles qui allaitent doivent s’en abstenir.

Par ailleurs, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants doivent être prudentes, car la CoQ10 pourrait diminuer l’efficacité de leur traitement.

Les personnes qui souffrent de troubles cardiaques et qui aimeraient utiliser la CoQ10 doivent le faire sous supervision médicale.

De plus, étant donné que la coenzyme Q10 pourrait diminuer le taux de glucose sanguin, il faut surveiller la glycémie de près si l’on envisage d'en prendre.

Autre mise en garde : les patients sous chimiothérapie doivent consulter leur médecin avant de prendre un supplément de CoQ10.

Enfin, notez que si vous utilisez des médicaments prescrits pour traiter l’hypertension, les effets hypotenseurs de la CoQ10 pourraient s’y ajouter.

Le diagnostic et le traitement de l’hypertension et de l’insuffisance cardiaque nécessitent la supervision d’un professionnel de la santé. L’automédication n’est donc pas recommandée.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

COMMENT RÉPARER LES MUSCLES APRÈS UNE BLESSURE

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Récupérer d’une blessure n’est pas toujours une mince tâche. Entorses, foulures, déchirures, douleurs, toutes ces blessures peuvent nous causer bien des maux et nous ralentir dans nos activités quotidiennes. Cependant, en incluant de bons aliments, des vitamines et des minéraux au régime alimentaire, il est possible de soulager et d’accélérer la guérison.

LA RÉGÉNÉRATION DES TISSUS

MOUS

Il y a tout un processus physiologique que le corps doit traverser pour se réparer et l’inflammation fait nécessairement partie de ce processus. Généralement, on peut dire qu’il se divise en trois parties : l’inflammation, la prolifération et le remodelage.

Dans un premier temps, l’inflammation consiste à une forte activité de substances inflammatoires dans la région touchée afin de se débarrasser des cellules que la blessure a endommagées ou détruites. L’inflammation est un mécanisme essentiel à la guérison.

Toutefois, précisons qu’un degré excessif d’inflammation peut mener à une détérioration et même à la destruction des tissus. Voilà pourquoi il est important de surveiller l’évolution de la blessure et de voir si le problème devient chronique ou non.

À cet effet, la griffe du diable, qui est utilisée traditionnellement pour soulager l’inflammation, a la capacité de l’inhiber en douceur.

LA RÉPARATION DES OS

La réparation des os se fait sensiblement comme la régénération tissulaire à la différence qu’elle se fait en quatre étapes : l’inflammation, la formation du cal mou (fibreux), la formation du cal dur (osseux) et le remodelage.

Tout comme pour la réparation des tissus, la consolidation des os commence par une phase inflammatoire qui se caractérise par l’œdème des tissus qui entourent l’os fracturé. Cette phase dure environ quatre jours.

Puis, la formation du cal mou commence après que l’inflammation, la douleur et l’enflure se sont résorbées en partie. On peut constater le raidissement de la région touchée pendant que se développent de nouvelles cellules osseuses. Puis, le cal dur se forme par-dessus le cal mou et les deux font le pont entre les fragments osseux. Ils renforcent la région touchée.

Enfin, la consolidation de la fracture se termine par le remodelage de l’os afin d’éviter les déformations à la suite de la blessure. L’os va progressivement reprendre des propriétés mécaniques qui correspondent à un os normal.

LE RÔLE DES NUTRIMENTS DANS LA RÉPARATION

Comme vous pouvez le constater, la réparation des os et des tissus mous est un processus fort complexe qui nécessite un apport important en énergie, en vitamines et minéraux. Une alimentation saine et équilibrée peut nettement contribuer à accélérer le processus de même que l’apport de certains éléments nutritifs qui y sont bénéfiques.

LES PROTÉINES : UN « MUST » DANS LE PROCESSUS DE RÉPARATION

D’abord et avant tout, on ne peut passer sous silence la contribution importante des protéines au processus de réparation.

Après l’inflammation, on assiste à la prolifération, c’est-àdire la deuxième phase de réparation. Celle-ci consiste à la formation de tissu cicatriciel. En observant ce tissu cicatriciel, vous remarquerez qu’il se rétracte à mesure que la blessure guérit et du même coup, il réduit le site de la lésion. Il va sans dire que la cicatrisation est une étape importante de la guérison et il faut nécessairement prendre bien soin de la région affectée afin de préserver le tissu cicatriciel qui risquerait de causer des tiraillements et une sensibilité. Enfin, après la formation complétée du tissu cicatriciel, vient ensuite la phase de remodelage. Cette étape d’une importance capitale a pour but d’optimiser la mobilité et la flexibilité de la région qui a subi le traumatisme.

Les protéines constituent le principal matériau des os, des muscles, du cartilage, de la peau et du sang. C’est un incontournable en matière de réparation! Outre leur rôle dans le développement et à la réparation des tissus, elles servent aussi à la fabrication des enzymes, des hormones et d’autres substances biologiques. Elles sont donc nécessaires à la santé de nos muscles et de nos articulations.

En fait, les protéines composent la majeure partie de nos tendons, et ligaments. Elles sont ni plus ni moins l’élément de base à la formation du collagène et de l’élastine : des substances essentielles à la réparation des lésions. En somme, les protéines contiennent des acides aminés qui sont des composants fondamentaux de toutes les structures de l’organisme.

Précisons toutefois que le corps humain ne peut synthétiser certains de ces acides aminés et ceux-ci doivent nécessairement provenir de l’alimentation. En fait, les acides aminés aident à produire de nouvelles fibres musculaires.

Le zinc facilite la cicatrisation des plaies et réduit l’inflammation.

Parmi les aliments riches en protéines, on retrouve : le poulet, le quinoa, les lentilles, l’avoine, les amandes et le brocoli.

LE MAGNÉSIUM : UN EFFET RELAXANT SUR LES MUSCLES

Pour sa part, le magnésium procure un effet relaxant sur les muscles et sur le système nerveux. Il aide à lutter contre la fatigue. En fait, le magnésium est un minéral capital à la santé puisqu’il intervient dans plus de 300 processus chimiques du corps.

Le magnésium est un précieux allié pour le soulagement des crampes musculaires étant donné qu’il joue un rôle de premier plan dans la contraction et la décontraction des muscles.

La vitamine C intervient directement dans le développement et la réparation de tous les tissus.

Bien que l’alimentation fournisse facilement du magnésium, les carences sont tout de même courantes. À long terme, un manque de magnésium peut fragiliser les os, car l’organisme a besoin de magnésium pour pouvoir bien utiliser le calcium, si important pour la santé osseuse.

Le chocolat noir, les épinards, les bananes, les avocats, les figues et les graines de citrouille font partie des aliments riches en magnésium.

LA VITAMINE C : PRODUCTION DE COLLAGÈNE ET RÉPARATION DES LIGAMENTS

Lorsque l’on pense à la vitamine C, on fait souvent référence à ses vertus exceptionnelles pour stimuler le système immunitaire. Mais cette précieuse vitamine est aussi un élément-clé pour produire du collagène et réparer les ligaments. En fait, la vitamine C intervient directement dans le développement et la réparation de tous les tissus. De plus, elle est nécessaire à la guérison des plaies et à la réparation et au maintien des os et des dents.

Étant donné qu’il s’agit d’une vitamine hydrosoluble, elle ne peut être synthétisée par le corps. Cependant, on retrouve de la vitamine C dans plusieurs aliments, par exemple, dans les agrumes.

Par ailleurs, la vitamine C aide à diminuer l’inflammation, à accélérer la récupération, à préserver la santé des os et du cartilage, mais aussi à prévenir les dommages internes causés par les radicaux libres.

Les meilleures sources de vitamine C sont : les oranges, les kiwis, les fraises, la papaye, le chou kale et les poivrons.

LES OMÉGAS-3 : FABRICATION DE COLLAGÈNE ET LUTTE CONTRE L’INFLAMMATION

Des recherches ont démontré qu’il y a un lien entre une augmentation d’un apport en omégas-3 et la réduction de l’inflammation. De plus, ces acides gras pourraient aussi contribuer à améliorer la santé des os et des articulations. Une consommation accrue d’omégas-3 aiderait, notamment, à renforcer la masse osseuse en augmentant la quantité de calcium dans les os, d’autant plus que le corps ne peut pas fabriquer ces acides gras. Il est donc nécessaire d’avoir recours à l’alimentation pour se les procurer.

Voici d’ailleurs quelques aliments riches en omégas-3 : les graines de lin, le soja, les noix de Grenoble, le riz sauvage, les graines de chia et les poissons gras.

LE ZINC : RÉPARATION ET GUÉRISON

Le zinc est très précieux pour réparer et guérir les muscles. D’ailleurs, tous les tissus du corps humain contiennent du zinc.

Parmi ses fonctions, le zinc favorise le métabolisme des protéines qui sont nécessaires à la reconstruction de la zone affectée. Il facilite aussi la cicatrisation des plaies et réduit l’inflammation. Il possède aussi un effet antioxydant qui lutte contre les radicaux libres responsables de la dégradation cellulaire.

Parmi les aliments riches en zinc, on retrouve : les épinards, les champignons, les pois chiches, les noix de cajou et la poudre de cacao.

L’ARNICA MONTANA : POUR LES TRAUMATISMES

Indéniablement, l’Arnica Montana est un produit-clé à posséder dans sa pharmacie naturelle. Pourquoi? Il s’agit d’un excellent remède naturel à utiliser à la suite de divers traumatismes : contusions, courbatures, entorses, chocs et ecchymoses.

Ce produit se présente sous forme de crème à appliquer sur la région touchée, mais on peut aussi ajouter au traitement des granules homéopathiques pour un résultat plus rapide et efficace.

Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

L’ARTHRITE SOUS TOUTES SES FORMES

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Bien souvent, des gens vont parler d’arthrite lorsqu’ils ont des douleurs, mais sans trop savoir de quelle forme ils sont atteints.

Saviez-vous qu’une centaine de formes d’arthrite ont été répertoriées et que cette affection chronique est la principale cause d’invalidité chez les femmes? Elle touche aussi les hommes, les enfants et les personnes âgées.

QU’EST-CE QUE L’ARTHRITE?

Le mot « arthrite » vient du grec « arthron » qui veut dire « articulation » et du latin « ite » qui signifie « inflammation ».

En fait, « arthrite » chapeaute différentes affections qui se caractérisent par des douleurs aux articulations, ligaments, tendons, aux os et à d’autres éléments du système musculosquelettique.

L’arthrite peut apparaître de différentes façons, soit à la suite de traumatismes, d’infections ou tout simplement par usure naturelle. Elle peut aussi être la conséquence d’une maladie auto-immune par laquelle le corps s’attaque à ses propres tissus.

Au Canada, selon la Société de l’arthrite, un adulte sur cinq souffre d’une forme ou l’autre d’arthrite, soit environ six millions de Canadiens.

À noter que certains facteurs peuvent augmenter les risques de souffrir d’arthrite, par exemple, la génétique, le mode de vie et le vieillissement. De plus, de longues périodes de stress prolongé et de surmenage peuvent aussi amplifier les douleurs de l’arthrite.

QUELQUES CHIFFRES RÉVÉLATEURS

Au Canada, selon la Société de l’arthrite, un adulte sur cinq souffre d’une forme ou l’autre d’arthrite, soit environ six millions de Canadiens.

Par ailleurs, l’arthrite est plus courante chez les femmes (une femme sur quatre) que chez les hommes (un homme sur six) et des gens de tous les âges peuvent en être atteints. Même si les risques augmentent en vieillissant, plus de la moitié des Canadiens qui vivent avec cette maladie ont moins de 65 ans.

En fait, l’arthrite est la maladie chronique la plus répandue au Canada.

On estime que le nombre de Canadiens atteints d’arthrite augmentera de 50% d’ici 2040. En d’autres mots, on pourrait alors atteindre un total impressionnant de neuf millions de Canadiens et la proportion passerait d’une personne sur cinq à une personne sur quatre.

De plus, les Canadiens atteints d’arthrite sont quatre fois plus enclins que les personnes qui ne sont pas atteintes de cette maladie chronique à devoir composer avec une douleur qui nuit à leurs activités.

Enfin, ils sont plus de cinq fois plus susceptibles d’avoir des problèmes de mobilité soit : des difficultés à marcher, à monter les marches, à faire la vaisselle ou à s’habiller.

QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES

FORMES D’ARTHRITE?

L’arthrose est sans contredit la forme la plus courante d’arthrite. En effet, environ un adulte sur sept vit avec les conséquences de cette maladie progressive et douloureuse. En fait, l’arthrose est une arthrite dégénérative.

Cette maladie se caractérise par la destruction par usure du cartilage qui recouvre et protège les os de l’articulation, de même que par l’apparition de petites excroissances osseuses.

Elle atteint surtout les articulations qui soutiennent une grande partie du poids corporel comme les hanches, les genoux, les pieds et la colonne vertébrale. Cette forme d’arthrite peut causer beaucoup de raideur et d’enflure et mène éventuellement à une diminution significative de la fonction articulaire.

L’arthrose est souvent associée à l’âge. Elle peut aussi être causée par un excès de poids, par l’utilisation répétée d’une articulation dans la pratique d’un sport, les blessures articulaires ou les opérations subies, de même que la génétique.

De son côté, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire. Les premières articulations touchées sont souvent les mains, les poignets et les pieds. Précisons toutefois que d’autres organes peuvent être atteints étant donné que l’inflammation touche tout le corps.

Généralement, cette forme d’arthrite apparaît entre 40 et 60 ans, mais elle peut aussi survenir dès le début de l’âge adulte. La polyarthrite rhumatoïde est deux à trois fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Cette maladie semble être d’origine auto-immune et aussi liée à l’hérédité.

Pour sa part, l’arthrite infectieuse est causée par une infection d’origine virale, bactérienne ou à champignons. Habituellement, l’infection s’est déjà manifestée à un endroit précis dans l’organisme pour ensuite atteindre une ou plusieurs articulations. Cependant, lorsque l’arthrite apparaît à la suite d’une infection, mais qu’elle n’atteint pas directement une articulation, on parle d’arthrite réactive.

L’arthrite juvénile est une forme rare de polyarthrite rhumatoïde qui touche les enfants et les adolescents. Cette forme d’arthrite est souvent diagnostiquée avec un peu de retard, car très peu de parents savent que les enfants peuvent en souffrir.

L’arthrite psoriasique est une forme d’arthrite qui s’accompagne de lésions de la peau associées au psoriasis.

La goutte se caractérise par le dépôt de cristaux dans les articulations sous forme d’acide urique qui engendre de l’inflammation et de la douleur, souvent dans le gros orteil.

Des exercices d’étirements et des séances d’ostéopathie peuvent grandement réduire les douleurs liées à l’arthrite et rendre les articulations plus fonctionnelles.

Pour sa part, le lupus fait partie des maladies auto-immunes chroniques. Le lupus érythémateux disséminé est le type le plus répandu. Il s’agit d’une maladie des tissus conjonctifs qui, dans sa forme la plus courante et la plus grave, peut causer une inflammation de la peau, des muscles, des articulations, du cœur, des poumons, des reins, des vaisseaux sanguins et du système nerveux. Cette maladie peut présenter des périodes de rémission. Les femmes sont plus nombreuses à développer cette forme d’arthrite.

La sclérodermie est une maladie auto-immune qui se caractérise par un durcissement de la peau et une atteinte des tissus conjonctifs. Elle peut toucher les articulations et causer des symptômes typiques de l’arthrite inflammatoire. Cette maladie peut atteindre les organes internes tels que le cœur, les poumons, les reins et le système digestif.

La spondylarthrite ankylosante est une inflammation chronique des articulations des vertèbres du dos. Cette maladie, qui se développe de façon progressive, entraîne une raideur et une douleur au dos, au torse et aux hanches.

Le syndrome de Gougerot-Sjögren est une maladie autoimmune grave qui atteint en premier lieu les glandes et les muqueuses des yeux et de la bouche. Elle se manifeste par une sécheresse de ces organes, en raison de la diminution de la production de larmes et de salive. Dans sa forme primaire, le syndrome de Gougerot-Sjögren n’atteint que les yeux et la bouche, mais dans sa forme secondaire, cette maladie pour alors être associée à d’autres maladies auto-immunes, par exemple, l’arthrite rhumatoïde et le lupus.

La polymyosite est une maladie rare qui cause de l’inflammation dans les muscles. Ceux-ci perdent alors de la force.

La fibromyalgie est une maladie chronique qui affecte le système nerveux central. Cette maladie se caractérise par une douleur généralisée ressentie dans tout le corps. Cette douleur peut varier d’une personne à une autre et se déplacer d’une partie du corps à une autre. Les causes de cette maladie demeurent inconnues, bien que certains avancent qu’elle pourrait faire suite à un excès de zèle du système immunitaire après avoir contracté un virus, par exemple, la mononucléose ou le zona.

COMMENT TRAITER L’ARTHRITE?

Les symptômes de l’arthrite engendrent beaucoup de fatigue et, sans traitement, l’affection peut mener à de lourdes conséquences comme l'invalidité.

Des exercices d’étirements et des séances d’ostéopathie peuvent grandement réduire les douleurs liées à l’arthrite et rendre les articulations plus fonctionnelles.

De plus, de bonnes habitudes de vie de même que le maintien d’un poids santé contribuent aussi à réduire les symptômes.

Enfin, n’oubliez pas tous les bienfaits de la diète hypotoxique dont il est souvent question et qui promet de mettre en rémission une centaine de maladies. Pour ceux et celles qui souffrent de maladies chroniques, cette diète est remplie d’espoir. Certains osent même dire qu’elle est presque miraculeuse tant elle procure de nombreux bienfaits pour la santé! En suivant les recommandations de la diète hypotoxique avec vigilance, les personnes souffrantes peuvent constater la diminution de leurs symptômes et espérer une meilleure qualité de vie.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

7 RÈGLES D’OR ALIMENTAIRES POUR UNE SANTÉ OPTIMALE

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Il existe sept règles alimentaires qui peuvent nécessairement optimiser notre santé. En changeant graduellement nos habitudes, on peut éloigner des maladies qui pourraient éventuellement compromettre notre qualité de vie.

Une alimentation saine et équilibrée est composée d’aliments entiers de préférence biologiques sans sucre, sans gras trans, ni aliments ultra-transformés.

Voici donc ces sept règles d’or qui vous aideront grandement à vous assurer d’une meilleure santé :

1. ÉLIMINEZ L’ENNEMI SUCRÉ

Plusieurs personnes sont dépendantes au sucre et salivent à la moindre vue d’un gâteau ou d’une friandise. Elles mangent du sucre pour se donner de l’énergie, se remonter le moral, se réconforter ou tout simplement par mauvaise habitude ou par gourmandise.

Et pourtant, le sucre n’a vraiment pas bonne réputation! En plus de nuire au maintien d’un poids santé et d’une glycémie stable, la consommation de sucre diminue l’efficacité du système immunitaire.

La grande majorité du sucre que nous consommons provient des produits transformés et se présente souvent sous la forme de glucose ou de fructose, par exemple : les céréales sucrées, les gâteaux, les biscuits et les barres chocolatées. Le sucre est omniprésent sur les tablettes d’épicerie et se cache partout!

Dans les pays industrialisés, la consommation de sucre a pris d’énormes proportions que notre corps a de la difficulté à métaboliser. Résultat : le foie transforme le sucre en gras pouvant mener à un surplus de poids et même à une stéatose hépatique (maladie du foie gras).

Par ailleurs, un excès de sucre fatigue le pancréas et peut conduire éventuellement à l’apparition du diabète de type 2. Autres faits à ne pas négliger : le sucre nourrit le candida albicans, acidifie l’organisme, abîme les dents, vole des minéraux dans l’organisme, subtilise de l’énergie, fournit des « calories vides », peut causer des calculs biliaires, fatigue les glandes surrénales, affaiblit le système immunitaire, accélère le processus de vieillissement des cellules, etc.

Manger plus d’aliments crus, complets et naturels est une bonne solution pour réduire les envies de sucre. Consommez beaucoup de légumes.

Dans les recettes, vous pouvez remplacer le sucre par du miel, du sirop d’agave, de la stévia, du sucre de fleur de coco, des dattes mûres en purée ou de la poudre de caroube.

2. BANNISSEZ LES ADDITIFS

ALIMENTAIRES

Très utilisés dans le domaine de l’agroalimentaire, les additifs alimentaires sont de plus en plus pointés du doigt comme étant des substances nocives pour la santé. Ces substances qui fournissent une couleur, une texture et une meilleure conservation des produits sont aussi associées à bon nombre de problèmes de santé. On les retrouve souvent dans les aliments ultra-transformés.

Parmi les additifs alimentaires, on retrouve :

Î Les agents colorants qui font paraître les aliments plus appétissants;

Î Les anti-agglomérants qui assurent la fluidité des aliments granuleux comme le sel;

Î Les agents de conservation qui préviennent ou retardent la perte des aliments ou produits;

Î Les édulcorants de synthèse qui sont des substituts aux sucres reconnus pour leur pouvoir sucrant élevé mais non nutritif.

Plusieurs édulcorants sont nocifs pour la santé, par exemple, le sucralose qui, selon une étude américaine menée par des chercheurs de l’école de médecine de l’Université Case Western Reserve de Cleveland en Ohio, amplifierait l’inflammation du tube digestif propre à la maladie de Crohn.

De plus, un lien a été établi entre la consommation d’édulcorants de synthèse et le développement de cancers, de troubles métaboliques comme le diabète de type 2, une prise de poids et une altération de l’activité du microbiote. Enfin, plusieurs études ont démontré que les additifs alimentaires modifient la perméabilité intestinale et pourraient augmenter le risque de maladies auto-immunes.

3. METTEZ À L’ÉCART LES ALIMENTS ULTRA-TRANSFORMÉS

Les aliments ultra-transformés présentent un profil nutritionnel inférieur à celui de l’ensemble des autres aliments. Ils sont plus riches en sucres ajoutés, en sodium et en gras saturés et trans. Ils contiennent moins de fibres, de protéines, de vitamines et de minéraux. Il est donc préférable de se nourrir d’aliments entiers et d’éviter les charcuteries, produits congelés, emballés, préparés et prêts à emporter.

En plus de nuire au maintien d’un poids santé et d’une glycémie stable, la consommation de sucre diminue l’efficacité du système immunitaire.

Bien entendu, les produits ultra-transformés contiennent plusieurs additifs alimentaires.

Il est donc important de bien lire les étiquettes des produits alimentaires que vous achetez afin de repérer ces additifs nuisibles à la santé.

4. ÉLIMINEZ LE GLUTEN

Faut-il éliminer le gluten de notre alimentation pour être en bonne santé? Faut-il l’éviter dans les cas de maladies auto-immunes? Voilà des questions qui ont été soulevées à maintes reprises au cours des dernières années.

D’après une étude américaine parue il y a quelques années dans le journal scientifique Nutrients, la gliadine, une protéine immunogénique du gluten, augmente la perméabilité intestinale chez tous les individus, qu’ils soient intolérants au gluten ou non.

Cette affirmation a d’ailleurs été répétée par des chercheurs américains, confirmant du même coup le bien-fondé des travaux du Dr Jean Seignalet, de même que les principes de la diète hypotoxique.

Notons que la perméabilité intestinale est un facteur déterminant dans le déclenchement des réactions inflammatoires et des maladies auto-immunes.

On doit donc éliminer les céréales mutées ou indigestes (blé, maïs, orge, avoine, kamut, épeautre, petit épeautre, etc.).

Ces céréales ont subi plusieurs mutations génétiques en 5 000 ans et leur structure moléculaire est très différente de celle de la céréale initiale. Par exemple, le blé est passé de 7 à 21 paires de chromosomes et le maïs a multiplié par 100 sa taille et le poids de ses grains.

Plusieurs

5. ÉVITEZ LES PRODUITS LAITIERS

Depuis des dizaines d’années, le lait sème la controverse d’où l’apparition sur le marché de plusieurs boissons végétales (soja, amande ou riz) pour le remplacer dans l’alimentation.

Il est de plus en plus suggéré d’éliminer le lait de vache parce qu’une protéine de lait qu’il contient : la caséine, pourrait irriter le système immunitaire.

Le lait augmenterait le risque de maladies telles que les otites et le diabète, sans compter qu’il génère du mucus et qu’il peut faire prendre du poids en raison, notamment, des matières grasses qu’il contient.

D’autre part, étant donné qu’une majorité d’adultes sur la planète est intolérante au lactose, le lait n’est pas recommandé.

Enfin, plusieurs affirment que boire du lait de vache n’est pas « naturel » puisqu’aucun animal ne boit le lait d’une autre espèce animale.

D’ailleurs, le Dr Jean Seignalet suggérait aussi d’éliminer tous les laits d’animaux (vache, chèvre, brebis) et leurs dérivés (beurre, fromage, crème, yaourt, crème glacée). Selon lui, les laits d’animaux sont très différents du lait maternel humain et leur structure moléculaire est inadaptée aux enzymes digestives de nombreuses personnes.

6. OPTEZ POUR UNE ALIMENTATION BIOLOGIQUE

Au cours des dernières années, on a constaté un intérêt marqué pour l’agriculture biologique, et ce, partout à travers le monde. En effet, de plus en plus de producteurs et de consommateurs se tournent vers le biologique dont les bienfaits sur la santé sont incontestables.

Parmi les bonnes raisons de devenir adepte de l’alimentation bio, il y a la diminution de l’empreinte écologique et aussi l’assurance du bien-être des animaux.

Évidemment, les consommateurs d’aliments biologiques sont moins exposés à des produits toxiques tels que les pesticides qui constituent un problème majeur de santé.

Il est important de mentionner que dans l’agriculture conventionnelle, les animaux reçoivent systématiquement des antibiotiques en prévention. Cette façon de faire entraîne nécessairement une résistance des bactéries aux antibiotiques. De plus, nous absorbons ces antibiotiques par l’entremise de la viande que nous consommons, menant à une très forte résistance, ce qui est un facteur très préoccupant.

7. METTEZ DE LA COULEUR DANS VOTRE ASSIETTE

En terminant, quoi de plus appétissant et invitant qu’une assiette de fruits ou de légumes aux couleurs variées! Rouge, orange, jaune vert, bleu, violet, il est facile de colorer notre assiette avec des aliments variés où chaque couleur apporte son lot de propriétés et de bienfaits pour la santé. En composant une assiette colorée, on s’assure d’une alimentation équilibrée et variée aux multiples richesses en nutriments.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

études ont démontré que les additifs alimentaires modifient la perméabilité intestinale et pourraient augmenter le risque de maladies autoimmunes.

POURQUOI LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN FAITIL L’UNANIMITÉ?

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Depuis plusieurs années, on ne cesse de vanter les mérites du régime méditerranéen, notamment en ce qui a trait à la santé cardiaque.

Une étude espagnole publiée dans la revue médicale New England Journal of Medicine a confirmé qu’une alimentation de type méditerranéen permettait de réduire de près de 30% le risque d’accident cardiovasculaire, c’est-à-dire l’infarctus du myocarde, l’AVC et la mort d’origine cardiaque.

De plus, le régime méditerranéen aiderait à réduire les risques de cancer, augmenterait l’espérance de vie et améliorerait l’état de santé en général.

QUELS ALIMENTS FAUT-IL CHOISIR?

Les bienfaits du régime méditerranéen sont surtout attribués à l’huile d’olive, aux nombreux végétaux, aux noix, aux poissons gras et fruits de mer, au vin rouge, à la faible place des produits ultra-transformés de même qu’à un mode vie particulier intégrant, par exemple, la pratique d’activités en plein air.

Dans le régime méditerranéen, il est recommandé de consommer des fruits et des légumes tous les repas, en bonne quantité, qu’ils soient crus ou cuits. Il est important de varier les couleurs et toujours choisir des végétaux de saison. Les céréales entières, les noix, les amandes, les légumineuses, les herbes et les épices sont aussi à la base de chaque repas.

L’huile d’olive est l’ingrédient-clé de ce régime et elle est sans contredit la meilleure alliée. On attribue souvent les vertus du régime méditerranéen à l’apport élevé en acides gras mono-insaturés provenant de l’huile d’olive et à l’apport faible en acides gras saturés. Pourquoi? Parce qu’un régime riche en acides gras mono-insaturés réduit les taux de cholestérol total et de mauvais cholestérol (LDL) et augmente celui du bon cholestérol (HDL).

On privilégie la viande blanche et on limite la rouge, on élimine les charcuteries, les sucreries, les sodas et jus de fruits, les plats préparés, les aliments ultra-transformés et les aliments à base de céréales raffinées (pain, pâtes, biscuits) et on maintient un apport calorique quotidien raisonnable entre 1800 et 2500 calories.

LA RICHESSE D’UNE FORTE CONSOMMATION DE FRUITS ET DE LÉGUMES

Une grande consommation de fruits et de légumes représente une excellente source d’antioxydants qui protègent contre les maladies liées au vieillissement. En effet, des études ont démontré que les gens qui suivent un régime méditerranéen ont 20% plus de chances de vivre plus longtemps. En fait, ces personnes gagneraient deux à trois années de vie de plus.

Par ailleurs, le fait de suivre le régime méditerranéen permettrait aussi de réduire de 35% le risque de diabète de type 2, de même que le risque de dépression. Dans ce cas, une grande consommation de fruits et de légumes riches en antioxydants et la consommation de poissons pourraient expliquer ces bons résultats.

D’autre part, ce régime propose une bonne variété d’aliments très nutritifs.

MAINTENIR LE POIDS ET PRÉSERVER LA MÉMOIRE

Ce régime propose une grande variété d’aliments très nutritifs. Fait intéressant, une étude menée par la faculté de médecine de Harvard a révélé que les personnes qui ont adopté ce type d’alimentation pendant 18 mois avaient perdu plus de poids que les personnes ayant suivi un régime amaigrissant dont la seule caractéristique était d’être faible en gras.

Par ailleurs, une autre étude, cette fois-ci du côté de l’Université de l’Alabama à Birmingham aux États-Unis et publiée dans la revue Neurology, a démontré que le régime méditerranéen pouvait aider à mieux préserver la mémoire et les facultés cognitives.

Les poissons et fruits de mer peuvent être consommés au moins deux fois par semaine, de même que les œufs de poules élevées en plein air. Les produits laitiers doivent être consommés modérément et plutôt sous forme de fromage frais et de yogourt. Enfin, un verre de vin rouge à chaque repas est permis pour sa richesse en polyphénols.

Le régime méditerranéen peut aider à mieux préserver la mémoire et les facultés cognitives.

Les gens qui suivent un régime méditerranéen ont 20% plus de chances de vivre plus longtemps.

D’OÙ VIENT LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN?

Le régime méditerranéen aussi appelé « régime crétois » est le reflet du mode vie des habitants du bassin méditerranéen, c’est-à-dire la Grèce, la Crète et l’Italie, soit des pays qui utilisent beaucoup d’huile d’olive dans leur alimentation.

Plusieurs études scientifiques ont confirmé l’impact de ce régime sur les maladies cardiovasculaires. D’ailleurs, le taux de mortalité cardiovasculaire des Crétois est plus bas que dans les autres pays. En effet, le régime méditerranéen allie à la fois « bonne santé » et « longévité ». Il repose sur une alimentation saine et équilibrée qui mérite qu’on s’y intéresse.

En fait, les vertus de ce régime pour la santé ont maintes fois été louées, à la suite des travaux d’Ancel Keys dans les années 50. Ce professeur de santé publique au Minnesota et son épouse avaient alors comparé le taux de mortalité cardiovasculaire et les habitudes alimentaires de sept pays occidentaux soit les États-Unis, la Finlande, les Pays-Bas, la Yougoslavie, l’Italie, le Japon et la Grèce, et ce, sur une période de 15 ans.

Résultats : le taux de mortalité des Crétois était extrêmement bas comparé à celui des Finlandais ou des Américains. En chiffres, 97,2% de décès par maladies cardiovasculaires chez les Finlandais, 77,3% chez les Américains, 63,6% en Hollande, 46,2% en Italie, 24,2% en Yougoslavie contre seulement 3,8% en Crète. Finalement, l’alimentation des Crétois les protège des maladies cardiovasculaires.

En conclusion, le régime méditerranéen combine à la fois l’équilibre, la modération et la variété des aliments avec une vie active, et ce, au quotidien.

Facile à suivre, ce n’est pas un régime restrictif, mais plutôt un mode de vie que l’on peut adopter. Il convient parfaitement à tous, peu importe l’âge.

En somme, que ce soit pour garder sa ligne, protéger son cœur, préserver son cerveau, vivre plus longtemps, en bonne santé et même diminuer son risque de cancer en raison de sa forte teneur en antioxydants, le régime méditerranéen est une alimentation que l’on pourrait surnommer de « quasi parfaite »!

ALIMENTATION SAINE ET PROTECTION DES INFECTIONS VIRALES

Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Une alimentation saine et équilibrée joue un rôle primordial dans le maintien d’une bonne santé, mais aussi pour combattre les infections virales.

Bien que le respect des mesures sanitaires telles que la distanciation sociale et le lavage des mains puissent nous protéger, à la base, un état nutritionnel optimal a un impact sur le bon fonctionnement du système immunitaire et par conséquent, représente un facteur important pour se protéger contre les infections.

En fait, en s’alimentant sainement, en profitant de nombreuses activités en plein air et en s’octroyant des moments de calme et de repos, on peut facilement maximiser notre immunité, augmenter notre vitalité et bâtir un bon bouclier contre les virus que nous pourrons croiser sur notre chemin.

Au contraire, si nous sommes mal alimentés, stressés, angoissés et fatigués, notre système immunitaire tombera à plat et une infection pourra s’immiscer dans notre organisme.

LE RÔLE BIEN ÉTABLI DE L’ALIMENTATION

Le rôle que joue une bonne alimentation dans le soutien du système immunitaire est bien établi. D’ailleurs, une multitude de données et d’études démontrent que les vitamines (A, B6, B9, B12, C, D et E), les oligo-éléments (zinc, fer, sélénium, magnésium et cuivre) et les acides gras oméga-3, l’EPA et DHA, sont des alliées de taille dans le maintien optimal de notre système immunitaire.

Les carences en ces nutriments sont souvent répandues et peuvent donc entraîner une diminution de la résistance aux infections, de même qu’un risque plus élevé d’inflammation chronique qui, elle, nuit à la réponse immunitaire. Malheureusement, la Santé publique ne parle que peu ou à peu près jamais de l’importance d’une alimentation saine pour lutter contre les infections virales.

Selon les différentes carences en nutriments, on peut observer plusieurs dysfonctionnements notamment une altération ou une diminution du nombre de cellules immunitaires et un dysfonctionnement des réactions immunitaires, tel qu’une réduction des réponses des anticorps.

Par exemple, un apport insuffisant en oméga-3 perturbera la réponse inflammatoire de l’organisme. En fait, les oméga-3 EPA et DHA aident à résorber l’inflammation lorsqu’elle n’est plus nécessaire.

Dans un autre exemple, il a été démontré qu’une carence en vitamine D augmente le risque d’infection respiratoire. De même, la supplémentation en vitamine C réduit la durée et la gravité du rhume.

Malheureusement, les carences en micronutriments se développent progressivement, et il peut se passer un bon laps de temps avant que les symptômes de déficit apparaissent et, par la suite, soient traités.

Les personnes âgées, les immunodéprimées, de même que les végétariens et les véganes sont les personnes les plus susceptibles d’être affectées par des carences nutritionnelles.

QUE DOIT-ON MANGER POUR SOUTENIR NOTRE SYSTÈME

IMMUNITAIRE?

Dans un premier temps, pour leur grande richesse en nutriments et notamment en polyphénols, les fruits et les légumes devraient être à la base d’une saine alimentation qui soutient le système immunitaire et la santé en général. En effet, les polyphénols sont des antioxydants bénéfiques pour la flore intestinale et qui procurent de nombreux bienfaits pour l’immunité et des effets anti-inflammatoires. Préférablement, on choisit des fruits et des légumes issus de culture biologique.

L’ail est reconnu pour son activité stimulante du système immunitaire. En consommant régulièrement de l’ail, on peut facilement prévenir les maladies respiratoires, la grippe et la congestion nasale. Apprécié depuis l’Antiquité, l’ail possède des vertus antivirales et antibactériennes puissantes.

De son côté, l’oignon, riche en soufre et en zinc, est reconnu pour ses atouts anti-infectieux. Il est excellent dans les cas de rhume, de grippe et d’infections à répétition. Par surcroît, il agit comme expectorant et il favorise les sécrétions.

La renommée des champignons shiitakés et reishis n’est plus à faire en matière d’immunité. Ils augmentent le nombre de globules blancs ainsi que leur activité, et ils contiennent naturellement des substances antibactériennes.

On ne cessera jamais assez de vanter les mérites du chou! Qu’il soit vert, rouge ou petits choux de Bruxelles, le chou a une capacité indéniable pour stimuler le système immunitaire. Il présente des vertus antivirales en plus de fournir une bonne protection contre le cancer.

La patate douce s’avère être un excellent choix pour remplacer la pomme de terre dans notre assiette. Grâce à sa richesse en bêta-carotène, elle renforce les tissus des intestins et des poumons si bien que les bactéries ne peuvent s’y réfugier.

En consommant régulièrement de l’ail, on peut facilement prévenir les maladies respiratoires, la grippe et la congestion nasale.

Parmi les fruits, le citron se situe nettement dans une classe à part grâce à sa richesse en flavonoïdes qui stimulent le système immunitaire et activent la production de globules blancs. Le citron assure une protection contre les radicaux libres qui peuvent rendre l’organisme plus vulnérable aux infections. De plus, il possède des propriétés expectorantes. Une bonne tasse d’eau chaude et de jus de citron à jeun tous les matins protégera votre système immunitaire tout en prenant soin de votre foie.

N’oubliez pas d’ajouter des petits fruits (bleuets, framboises, mûres) à vos desserts et collations, car ils sont très riches en antioxydants et agissent comme des antibiotiques naturels.

Tout en rehaussant le goût de vos plats, le thym et le curcuma vous aideront à protéger votre immunité. Le thym possède des propriétés antiseptiques. D’ailleurs, il désinfecte les muqueuses des poumons fragiles et sensibles aux attaques virales. De son côté, le curcuma possède, entre autres, des propriétés antibactériennes. L’un de ses composés, la curcumine, est un puissant antioxydant. On ne cessera jamais de vanter assez la valeur du curcuma sur la santé.

Enfin, une cuillerée à soupe de miel par jour est une bonne façon de renforcer ses défenses immunitaires. Le miel est un superaliment qui agit comme antibactérien et qui serait particulièrement efficace dans les cas de bronchite, angine et sinusite.

QUELS SONT LES ALIMENTS À ÉVITER?

Si l’on retrouve sur le marché plusieurs aliments qui peuvent optimiser notre immunité, d’autres sont à éviter tels que les aliments ultra-transformés qui sont reconnus pour contenir des calories vides et qui sont riches en glucides raffinés, en sel et en gras saturés.

Ces aliments provoquent des déséquilibres métaboliques que l’on remarque dans plusieurs maladies de civilisation telles que l’obésité, le diabète de type 2 et l’hypertension.

DOIT-ON PRENDRE DES SUPPLÉMENTS?

Si, malgré une alimentation saine et équilibrée, certaines carences perdurent, mieux vaut les combler avec des suppléments, notamment des multivitamines, des oméga-3 ou des suppléments de vitamine B12 pour les personnes qui excluent les produits d'origine animale de leur alimentation. Une supplémentation en vitamines C et D est également recommandée.

Soutenir son système immunitaire, c’est aussi prendre soin de son microbiote. Les aliments riches en prébiotiques sont tout à fait indiqués, par exemple : les fruits, les légumes, les légumineuses, les céréales complètes et les oléagineux.

Par ailleurs, les bonnes bactéries du microbiote représentent une barrière contre les agents pathogènes. En leur fournissant des prébiotiques, on participe à leur prolifération et à leur diversité, mais on peut aussi améliorer directement notre microbiote avec des aliments fermentés dits probiotiques tels que le fromage, le yogourt, les légumes lactofermentés, le kéfir et le kombucha.

D’autre part, la consommation de produits d’origine animale peut fournir à l’organisme un bon apport en fer, en cuivre et en vitamine A.

Le jaune d’œuf, par exemple, contribue largement au bon fonctionnement du système immunitaire notamment grâce à sa richesse en sélénium, un puissant antioxydant. Rappelonsnous que l’œuf est l’un des aliments les plus complets qui soient. En consommer régulièrement procure de nombreux bienfaits à la santé.

Pour ce qui est du thé vert, sa grande richesse en antioxydants et en plusieurs autres éléments nutritifs en fait un allié de taille pour protéger et renforcer l’immunité. Il contient notamment de la théanine qui immunise l’organisme contre le rhume et la grippe. Boire du thé vert permet aussi de mieux contrôler le stress qui peut affaiblir le système immunitaire.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Le chou présente des vertus antivirales en plus de fournir une bonne protection contre le cancer.

COMMENT CRÉER SES VINAIGRES AROMATISÉS MAISON

Par Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute et naturopathe, Hta, ND | nathalieenherbe.com

Changer de vinaigre, c'est changer la saveur de vos plats, vos salades vous paraîtront différentes comme lorsque vous changez d'huile! Dans cet article, vous apprendrez deux méthodes faciles et des plus simples pour les réaliser! À vous de jouer!

LE CHOIX DES ARÔMES

Il dépend bien entendu du goût de chacun : vous pouvez utiliser des épices et herbes aromatiques, des fruits, des légumes et aussi des fleurs. Quel que soit votre choix, vos ingrédients doivent être lavés soigneusement, bien égouttés, et essuyés.

HERBES ET AROMATES

Pour débuter dans la fabrication de vos propres vinaigres aromatisés maison, il est recommandé de rester dans la simplicité et de choisir un seul aromate, ou deux tout au plus, et de s’assurer de sélectionner ceux que vous aimez cuisiner et qui vous seront utiles dans vos recettes.

Parmi les plus populaires, vous pouvez choisir :

Î Baies : grains de poivre noir, baies roses (poivre rose), baies de genièvre;

Î Épices et aromates : badiane chinoise, bâton de cannelle, clou de girofle, coriandre, cumin, fenouil;

Î Fines herbes séchées : lavande, marjolaine, menthe, origan, romarin, sauge, thym;

Î Fleurs : basilic sacré, capucine, camomille allemande, géranium (pélargonium), pétales de rose;

Î Fruits et légumes : ail, bleuets, framboises, fraises, fleurs d’ail, piment fort;

Î Herbes fraîches : basilic, ciboulette, estragon, lavande, marjolaine, menthe, origan, romarin, sauge;

Î Zestes d’agrumes (écorces) : clémentine, citron, lime, orange, pamplemousse.

CHOIX DU VINAIGRE

Vous ne savez pas quelle base de vinaigre utiliser? Le vinaigre de vin blanc sera votre meilleur allié! C’est un choix passe-partout. Vous pouvez également choisir du vinaigre de vin rouge, du vinaigre balsamique blanc, du xérès, du vinaigre de cidre de pomme ou du vinaigre de riz. Pourvu que votre vinaigre fasse 5% d'acide acétique (idéalement, pas plus bas que 4,5% d’acide acétique). Évitez cependant le vinaigre blanc, qui est beaucoup moins agréable et moins fin au goût.

USTENSILES ET MATÉRIEL

Î Un linge propre de cuisine (pour assécher les ingrédients);

Î Une petite casserole de 1 L (4 tasses);

Î Un pot Mason de 500 ml (2 tasses) avec couvercle non métallique (par exemple, en plastique) pour la macération;

Î Un entonnoir;

Î Un contenant ou une bouteille en verre avec bouchon soit en caoutchouc, en liège ou en verre;

Î

Une herbe ou un autre ingrédient aromatique - environ 250 ml (1 tasse) pour les fines herbes;

Î Du vinaigre de vin blanc ou autre - 500 ml (2 tasses)

LES RECETTES

MÉTHODE À CHAUD

Avant de commencer, assurez-vous de bien nettoyer tout votre matériel.

1. Nettoyez, essorez puis séchez les herbes ou les ingrédients choisis, puis déposez-les dans un pot Mason.

2. Dans une casserole, faites chauffer le vinaigre sans le faire bouillir et versez-le directement sur vos aromates.

3. Laissez le mélange tempérer et couvrez le pot avec un couvercle non métallique (afin d’éviter que le vinaigre désagrège le métal) et laissez infuser votre vinaigre quelques jours, voire d’une à deux semaines, à l’abri de la lumière et de la chaleur ou au réfrigérateur.

4. Remuez votre pot tous les jours et n’hésitez pas à goûter le vinaigre de temps en temps afin de vérifier l’équilibre des saveurs. Au besoin, laissez-le infuser quelques jours de plus.

5. Lorsque l’infusion sera à votre goût, filtrez le vinaigre et versez-le dans une jolie bouteille ou dans un autre récipient en verre. Utilisez un entonnoir au besoin pour éviter des éclaboussures.

Se conserve au réfrigérateur quelques semaines.

MÉTHODE À FROID

Avant de commencer, assurez-vous de bien nettoyer tout votre matériel.

1. Nettoyez, essorez puis asséchez les herbes ou les ingrédients choisis, puis déposez-les dans un pot Masson de 500 ml.

Par exemple, voici la recette pour faire un vinaigre aromatisé aux herbes :

Î Une branche de basilic frais avec 6 ou 8 feuilles

Î Un brin d'origan d'environ 5 pouces (13 cm) de long

Î Vinaigre de vin blanc pour couvrir.

2. Placer les herbes dans un bocal de 500 ml, couvrir de vinaigre et sceller le bocal (avec un papier ciré ou un couvercle en plastique).

3. L'oublier pour 3 semaines à un mois au réfrigérateur, ou dans un endroit frais, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Filtrer dans un cornet à café et bien laisser égoutter et entreposer dans de jolies petites bouteilles à l'abri de la lumière.

Il est normal qu'un petit dépôt se précipite au fond avec le temps. Personnellement, cela ne me dérange pas, mais on peut filtrer de nouveau après décantation si désiré.

Se conserve au réfrigérateur quelques semaines.

IDÉES DE VINAIGRES À AROMATISER ET LEURS UTILISATIONS

Vinaigre aromatisé au basilic

Parfait pour les vinaigrettes à l'italienne, ou pour une salade de pâtes.

Vinaigre à l’estragon

Un classique de la cuisine française. On l’utilise entre autres dans la préparation de la fameuse sauce béarnaise.

Vinaigre aromatisé à l'estragon, à l’ail et aux zestes d’agrumes

Parfait pour mariner les poissons et les volailles, il peut aussi faire d'excellentes vinaigrettes.

Vinaigre à la lavande

À utiliser dans les salades et les crudités pour une saveur subtile.

Vinaigre à la menthe

À ajouter dans une vinaigrette ou à déguster avec un taboulé!

Vinaigre au romarin

Idéal pour déglacer en cuisine ou en rinçage pour les cheveux en cosmétique.

CONSEILS POUR LE SERVICE ET LA PRÉSENTATION

Si vous désirez offrir votre vinaigre aromatisé en cadeau, ajoutez une branche d’herbe fraîche que vous aurez pris soin de laver et de sécher préalablement. Pour bien fixer sa couleur, il suffit de tremper une petite branche, par exemple, du basilic bien frais pour 30 minutes dans une solution d'acide ascorbique. Cette solution se fait dans un litre d’eau froide avec deux comprimés de 500 mg de vitamine C sans saveur (acide ascorbique). Bien éponger pour sécher et l'introduire dans une jolie petite bouteille et verser le vinaigre filtré dessus.

Sources : cfaitmaison.com, conserves.blogspot.com, commenteconomiser.fr, femmeactuelle.fr, Mordu | radio-canada.ca

L’ASSIETTE NATUROPATHIQUE EN RECETTE

L’assiette naturopathique mise sur une abondance de légumes variés (idéalement la moitié de l’assiette) comme les légumes verts (laitue, roquette, kale, brocoli), les choux (verts, rouges, de Bruxelles, chou-fleur), le bok choy, le radis, le poivron, le concombre, la courgette et bien plus. On essaiera d’avoir des légumes de saison, de plusieurs couleurs et de différents types tout au long de l’année.

Par

Camille Poulin | naturopathe (ND) et fondatrice du site web Mon Régal Végétal alliant naturopathie, cuisine saine gourmande et bien-être | monregalvegetal.com

En naturopathie, l’approche individuelle et holistique de la santé est basée sur la notion même d’individualité biochimique, c’est-à-dire que nous sommes tous différents dans le fonctionnement de notre organisme. Nos fonctions enzymatiques, digestives, hormonales et biochimiques sont influencées par notre génétique, notre historique, notre hygiène de vie, notre environnement, nos émotions et de nombreux autres facteurs qui nous rendent uniques.

C’est pourquoi il est impossible de prôner une approche alimentaire identique (one-size-fits-all) pour tous et qu’il est très important de toujours adapter la diète aux besoins individuels. Par exemple, l’alimentation cétogène, qui a la côte en ce moment, pourrait très bien convenir à une personne et s’avérer catastrophique pour une autre qui possède de mauvaises capacités de digestion et d’absorption des gras. Il en va de même pour l’alimentation végane, paléo ou n’importe quelle autre, et c’est pourquoi l’alimentation « parfaite » ou idéale pour prévenir les troubles de santé et assurer la vitalité variera d’une personne à une autre.

Dans cette optique d’adapter l’assiette aux besoins nutritionnels de chaque individu, je présente souvent l’assiette naturopathique comme base polyvalente à ma clientèle. Plutôt que de dicter le type d’aliments à consommer, cette assiette modèle se base davantage sur les proportions de nutriments que l’on devrait retrouver dans un repas équilibré. L’avantage de cette approche est qu’elle peut ensuite être adaptée au mode alimentaire de la personne en variant les ingrédients utilisés. Jetons un œil au concept d’assiette naturopathique.

Les protéines de qualité représentent le quart de l’assiette et peuvent être ajustées au régime alimentaire de chacun : viande biologique de pâturage, poissons, œufs, tofu, tempeh, etc.

Les glucides occupent moins du quart de l’assiette. Ils incluent les céréales (pâtes, pain, riz, pseudo-céréales comme millet, quinoa ou sarrasin), les légumineuses (qui contiennent aussi un peu de protéines, mais surtout des glucides complexes) et les légumes glucidiques comme les légumes racines (patates et patates douces, topinambours, navets, panais, rabioles, betteraves, etc.) et les courges (citrouille, Butternut, Delicata, poivrée, etc.).

Les bons gras occupent en général un huitième de l’assiette avec l’ajout de bonnes huiles biologiques (vinaigrette avec huile d’olive, lin, chanvre, caméline), d’olives, de noix et graines biologiques, d’avocat. Les produits laitiers, pour ceux qui en consomment, seront surtout considérés comme des gras même s’ils contiennent un peu de protéines. Si on mange une viande ou un poisson gras, cela peut aussi être comptabilisé dans la partie des bons gras. Selon notre type d’alimentation et notre capacité de digestion des gras, il est aussi possible d’augmenter leur proportion dans l’assiette.

De toute façon, le but n’est pas de suivre à la lettre les proportions, mais seulement de s’en servir comme indicateur afin d’équilibrer notre assiette plutôt que de consommer le ¾ de celle-ci en glucides. Par exemple, au lieu de manger un spaghetti de pâtes blanches avec une simple sauce tomate, on pourrait utiliser des pâtes de légumineuses, ajouter plus de légumes dans la sauce ainsi qu’y intégrer de la viande hachée ou du tofu afin de rendre les proportions plus équilibrées.

C’est dans cette optique d’assiette naturopathique « modèle » que je vous ai concocté la recette qui suit : des cuisses de poulet accompagnées de légumes, lentilles germées, riz, courge rôtie et vinaigrette à la moutarde. Un véritable régal bien équilibré!

CUISSES DE POULET AU FOUR ET

ACCOMPAGNEMENTS

(POUR 2 PERSONNES) :

Pour les cuisses de poulet : Î 2 cuisses de poulet biologique Î 2 c. à table d’huile d’olive biologique de première pression à froid Î 2 c. à table de sauce soya biologique ou de substitut (comme la sauce « soya sans soya » à base de sève de coco fermentée) Î 1 c. à table de vinaigre de cidre de pomme biologique Î 1 c. à table de miel (j’aime beaucoup utiliser du miel de pousses de sapin pour une petite touche savoureuse) ou de sirop d’érable Î 1 gousse d’ail biologique écrasée Î 3 à 4 c. à table d’eau

Pour la courge rôtie : Î Une courge Delicata biologique Î Huile d’olive biologique Î Sel de mer Î Fines herbes séchées (mélange d’herbes de Provence ou d’herbes italiennes)

Î 1 tasse de riz biologique, au choix (riz brun, mélange de riz, etc.)

Î ½ tasse de légumineuses biologiques cuites (idéalement germées pour une meilleure digestion, comme ces lentilles brunes germées sur la photo) Î 1 brocoli biologique Î Quelques choux de Bruxelles biologiques Î 2 bok choys biologiques

Î 2 poignées de roquette biologique

Pour la vinaigrette :

Î 5 c. à table d’huile d’olive biologique

Î 2 c. à table de sauce soya biologique (ou substitut)

Î 2 c. à table de jus de citron biologique Î 1 c. à thé de moutarde de Dijon biologique Î ½ à 1 c. à table de miel

PRÉPARATION

Pour les cuisses de poulet :

1. Mettre les cuisses de poulet (décongelées, si elles étaient congelées) dans un plat rectangulaire en verre allant au four.

2. Réaliser la marinade et la verser sur les cuisses. (Il est aussi possible de mariner les cuisses quelques heures d’avance au réfrigérateur.)

3. Mettre au four à 350°F pour environ 20 minutes, puis retourner et cuire 10 à 20 minutes, jusqu’à cuisson adéquate.

Pour la courge :

1. Trancher la courge en rondelles. Ce qui est chouette avec la Delicata, c’est que la pelure se mange, ce qui simplifie la cuisine!

2. Mettre dans une tôle recouverte de papier parchemin.

3. Verser quelques filets d’huile d’olive sur les tranches de courge, puis saupoudrer de petites pincées de sel de mer et de fines herbes séchées (au goût).

4. Cuire à 350°F pour environ 30 minutes, en retournant à mi-cuisson.

Pour le reste :

1. Cuire le riz selon votre méthode habituelle (personnellement, je cuis mon riz comme des pâtes, dans un surplus d’eau, et je jette l’eau de cuisson, ce qui limite les quantités d’anti-nutriments et d’arsenic potentiellement présents dans le riz, même biologique).

2. Dans une poêle, versez un peu d’huile d’olive et faites griller le brocoli (découpé en fleurets), les choux de Bruxelles (tranchés en plusieurs rondelles) et les bok choys (tranchés en deux) jusqu’à la cuisson appréciée (al dente ou plus mous).

3. Mélanger tous les ingrédients de la vinaigrette dans un bol et fouetter pendant 1 à 2 minutes avec une fourchette. Vous pouvez aussi passer la vinaigrette au mélangeur pour un résultat plus homogène.

4. Composer deux assiettes (ou deux bols) avec, dans chacune : 1 cuisse de poulet cuite dans la marinade, quelques tranches de courge rôtie, du riz, ¼ tasse de légumineuses germées, 1 bok choy, du brocoli, des choux de Bruxelles et de la roquette (ou autres légumes de votre choix). Verser la vinaigrette sur l’ensemble de l’assiette et régalez-vous!

SALADE DE FRUITS À LA LIME ET À LA MENTHE

Par Caroline Brisset, rédactrice

Commencez le mois d’avril tout en fraîcheur avec une salade fruitée délicatement rehaussée de lime et de menthe. Pour un délicieux déjeuner rapide, n’hésitez pas à garnir cette salade de votre yogourt et de votre granola favori!

Le resvératrol, une molécule du monde végétal connu pour ses puissantes propriétés antioxydantes, est mis en valeur dans cette recette. Roi des antioxydants, le resvératrol aide notamment à protéger les cellules contre l’oxydation et l’inflammation en maintenant le bon développement de l’organisme.

Riche en resvératrol, le raisin rouge contient de nombreux antioxydants qui permettent de favoriser la protection des cellules et de limiter le vieillissement de la peau. Cette molécule est surtout concentrée sur la peau du raisin. Les fruits rouges sont également riches en antioxydants. Ils aident à stimuler le système immunitaire et à prévenir les maladies liées au vieillissement de l’organisme.

Santé!

INGRÉDIENTS

tasse de raisins rouges frais, coupés en 2

tasse de framboises fraîches, entières

tasse de fraises fraîches, coupées en 4

tasse de cerises fraîches, dénoyautées et coupées en 4

C’EST VRAIMENT FACILE DE MINCIR !

Les études cliniques ont montré que RealEasy MC avec PGXMD est un moyen entièrement sûr, naturel et très efficace de réduire l’appétit, de perdre du poids, mais surtout de ne pas reprendre le poids perdu !

Si vous cherchez à améliorer vos habitudes alimentaires et à augmenter votre énergie pour vivre une vie plus saine et plus heureuse – le programme REAL EASY est la réponse !

COMMENT GUÉRIR DE LA MALADIE QUE JE ME SUIS CRÉÉE

Par Luce Bertrand | coach spirituelle www.lucebertrand.com

D’entrée de jeu, certains diront peut-être : « Ben voyons donc! Personne ne pourrait vouloir se créer quelque chose de souffrant. » Eh bien, détrompez-vous. Plusieurs passent des commandes très précises en la matière. Par exemple, une cliente me dit : « Je voudrais bien me casser la jambe gauche ». Raison? Elle n’aime pas conduire l’hiver, elle est infirmière, donc si elle se casse une jambe, de préférence au début novembre, elle aura un congé de six mois. Par contre, elle ira à son cours de flûte qu’elle aime par-dessus tout et qui est près de chez elle, car elle pourra conduire de sa jambe droite.

Une autre, qui déteste son travail et à qui il reste deux ans avant de prendre sa retraite, répète régulièrement : « Si je pouvais me casser un bras ou une jambe » pour étirer le temps en congé de maladie. Mais son inconscient lui a suggéré ce qu’on appelle dans le jargon de psy « un acte manqué », et elle a fait une erreur monumentale dans son travail qui lui a valu un congédiement immédiat. Sauf qu’elle avait oublié d’effacer sa commande. Elle s’est donc cassé un bras et six mois plus tard une jambe, ce qui a nécessité ambulance, intervention chirurgicale et physiothérapie, sans assurance bien sûr.

Une autre, à qui sa mère disait souvent « Arrive-moi pas avec un bâtard », se crée à 21 ans un cancer de l’utérus qui demande une ablation totale de ses organes de la reproduction. Ce n’est que plus tard qu’elle a compris qu’elle avait voulu punir et culpabiliser sa mère qui au fond très maladroitement voulait la protéger.

Je demande aux clients qui m’arrivent avec un diagnostic de cancer ou autres : « Quels sont les gains que l’ego te vend d’avoir cette maladie? » De très sceptiques au début, ils passent, avec mon aide, à une introspection plus profonde où les gains deviennent évidents. En voici quelques-uns :

Î Pour être délivré de mon rôle de sauveuse et qu’on prenne soin de moi;

Î Pour que l’on comprenne que j’existe sans que j’aie à prendre ma place;

Î Pour que mon mari s’occupe de moi, j’allais le perdre;

Î Pour que d’autres que moi prennent la responsabilité de mes parents âgés sans que je me sente coupable;

Î Pour qu’on arrête de pousser sur moi sans que j’aie à m’affirmer, à prendre ma place;

Î Pour m’apprendre l’humilité, le non-jugement (surtout sur le physique) et arrêter de tout contrôler;

Î Pour apprécier la vie, car je maudissais tout;

Î Pour que mon mari soit obligé de s’occuper des enfants (elle est morte pour rien, il a vendu la maison, empoché les assurances, mis les adolescents au pensionnat et est parti sur la galère avec une autre). Elle m’avait dit textuellement : « Tant que je n’aurai pas dompté mon mari, je vais avoir (voire garder) mon cancer. » On ne place pas sa guérison dans le changement d’un autre!

Nul ne peut guérir véritablement à moins qu’il ne comprenne quels buts la maladie semble servir. Et la correction n’a sa place qu’au niveau où le changement est possible, soit au niveau de l’esprit/pensée. Le corps ne peut être malade qu’en réaction à une pensée fausse, c’est-à-dire une pensée qui provient de l’ego. Il est facile de le constater partout dans les exemples précédents : culpabilité-punition, jugement-critique-contrôle-haineorgueil, etc. Le hasard n’existe pas, et on peut bien refuser la responsabilisation qu’on a dans la création de nos maladies, il n’en demeure pas moins qu’elles proviennent d’une pensée d’attaque envers nous ou les autres. La médecine fait ce qu’elle peut, mais essentiellement, toute guérison est délivrance de la peur/ego. Le malaise n’est suscité que pour amener à notre conscience le besoin de correction. En général, quand on va bien on fait très peu d’introspection. La souffrance, par ailleurs, nous amène à cheminer.

Nul ne peut guérir véritablement à moins qu’il ne comprenne quels buts la maladie semble servir.

Parfois, la maladie va avoir ce pouvoir de persuasion qui va venir à bout des résistances de l’ego face au désir de l’âme d’évoluer. Pas de changements, pas d’évolution!

Le cancer du sein

D’autres exemples :

Î Un client a comme expression : « Ça me vire les sangs ». Or, les fluctuations de la Bourse, c’est ce qui l’inquiète le plus, mais il ne veut pas en lâcher. Il se crée une leucémie. Dans la semaine suivant le diagnostic, il remet la gestion de leurs placements à sa femme à qui il ne faisait pas confiance avant et travaille à changer un certain nombre de contrôles. Trois mois plus tard, il ne reste plus de traces de la leucémie.

Î Une cliente est coincée entre l’amour de sa fille pour laquelle elle se croit obligée de garder un couple qui ne la satisfait plus et l’amour d’un autre homme qu’elle se sent coupable d’aimer. Elle n’arrive pas à se choisir, parce qu’elle a toujours été un modèle et qu’elle a vécu pour les autres, elle meurt d’un cancer du cœur

Î Une cliente a développé un cancer de la gorge. Elle est « une enragée contenue » et se défoule davantage dans la boîte de Whippet faisant bonne figure devant les gens. Elle a laissé son pouvoir à tout le monde pensant de cette façon être aimée. La peur de mourir la sort de sa victimisation et elle apprend à mettre ses limites, à dire non, à nettoyer sa colère et à se dire au fur et à mesure, ce qui l’amène à avoir du respect et de l’amour pour cette nouvelle personne qu’elle arrive à guérir.

J’entends plusieurs personnes me dire à l’annonce d’une maladie : « Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter ça? » D’abord, Dieu n’a pas dans ses attributs la vengeance. Pourquoi en aurait-il besoin? Avez-vous remarqué que lorsqu’on est dans l’amour, on est aimable, tolérant, compatissant et généreux? Or, Dieu EST AMOUR par définition, comment pourrait-il avoir une pensée de peur qui l’amènerait à vouloir infliger à une de ses créations de la souffrance?

La culpabilité qu’on ressent nous amène toujours un réflexe plus ou moins conscient de se punir. C’est un des pièges favoris de l’ego. Savez-vous que de nombreuses femmes qui se sont créé un cancer du sein se sentaient coupables? De quoi? De déposer leur enfant à la garderie parce qu’elles travaillent, et pour celles qui ne travaillent pas et qui veulent cependant avoir quelques jours de pause, c’est souvent pire. Coupables d’être trop épuisées pour faire de la bouffe maison, et donc de s’en remettre à la restauration rapide qui leur fait poindre le spectre d’être éventuellement responsables de la malnutrition de leurs enfants. Coupables de perdre patience avec leurs ados qui revendiquent leur attention par la négative. Coupables d’avoir les 350 bonnes raisons (il leur reste 15 jours « ouvrables » par année) de ne pas faire l’amour parce qu’elles sont en perte d’énergie ou en panne de désir quasi permanentes.

Beaucoup de femmes, plus que d'hommes, se sentent très coupables de placer leurs parents en résidence. Elles représentent 70% des aidantes naturelles. Et plus que les hommes, les femmes divorcées portent la responsabilité, voire la culpabilité, d’avoir brisé la famille. Ce sont encore les femmes qui portent souvent l’odieux de demander de l’aide-ménagère à une « tribu » qui souvent les boycotte. Elles assurent 60% du travail domestique en plus, bien sûr, de leur travail professionnel. Si la femme travaille par choix, elle le paie parfois très cher, mais si elle y est obligée, elle est souvent malheureuse et tout aussi coupable.

Un cancer est donc souvent une punition qui semble méritée pour l’ego de ces femmes qui se culpabilisent, mais c’est aussi une porte de sortie qui permet d’arrêter la machine, d’être relevée de tâches épuisantes sans que l’orgueil en prenne un coup, d’arrêter la pression de la performance, de se faire reconnaître et apprécier, puis de se donner la permission de s’occuper de soi.

Grâce à leur cancer, plusieurs superwoman ont changé Elles ont dû apprendre à se laisser aider, à recevoir, à communiquer au fur et à mesure sans accumuler, à déléguer, à lâcher prise, à dire non face à des choses imposées, à se donner du temps, à investir dans un cheminement spirituel et à s’aimer pour ce qu’elles sont et non plus pour ce qu’elles font. Elles ont dû guérir certains ressentiments, se pardonner à elles-mêmes comme à d’autres, se libérer de leur colère et choisir la paix intérieure qui est le garant de la santé. Voilà ce que leur mal-a-dit!

Dates du prochain Cours en Miracles 5 au 8 mai 2022 (voir les autres dates sur mon site) Réservation: 819-714-0226 coursenmiracles@lucebertrand.com Pour plus de détails, allez sur mon site : www.lucebertrand.com.

La culpabilité qu’on ressent nous amène toujours un réflexe plus ou moins conscient de se punir.

VOTRE ESPACE DE VIE, VOTRE ESPACE SANTÉ

Par Louise-Maëna Paquette | Naturopathe, kinésiologue accréditée, massothérapeute agréée et experte Feng Shui www.lasynergie.com

Nous souhaitons tous trouver le meilleur moyen pour maintenir la santé, l’améliorer ou la retrouver. Saviezvous que votre lieu de vie est la première étape après le relationnel pour la soutenir?

Eh oui, notre demeure est bien plus qu’un abri, bien plus qu’un endroit où se rejoindre, c’est d’abord et avant tout une oasis qui nous permet de nous régénérer, d’épanouir et de soutenir l’expansion de notre potentiel vers la réussite peu importe son ampleur.

En particulier cette année, la population en général a besoin d'une ressource revitalisante!

Une clé pour ceux et celles qui aimeraient bien avoir cette information, il suffit de générer votre charte de BaZi : il y a plusieurs sites qui offrent le calculateur gratuitement. Une charte natale vous montre :

Î en haut : les éléments célestes (comment les gens vous voient)

Î en dessous : les branches terrestres (comment vous êtes vraiment)

Î dessous les branches terrestres en plus petit, se trouvent les branches cachées (ce que les autres ne voient pas de nous, même que parfois difficile à voir de nous-mêmes!)

Ayez à l’œil les branches terrestres. C’est cette information qui vous annonce entre autres si vous êtes alignés avec votre demeure. Bien sûr qu’il y a d’autres détails à prendre en compte, toutefois, cette information est très importante. Certaines personnes se sentent bien dans une demeure qui porte l’orientation de la façade dans les 15 degrés de leur branche terrestre. C’est tout simplement parce que la branche terrestre qui couvre l’orientation de l’arrière de leur demeure représente l’aide, le mentor que l’on appelle « la ressource » ou « l’homme noble ». À ce moment-là, ça ne pose aucun problème.

Normalement, lorsque vous générez une charte de BaZi, cette information se lit comme étant « l’homme noble ». Vous aurez déjà une première information à savoir si la demeure vous convient parfaitement ou pas.

Pour la santé, de façon générale, les « secteurs » à éviter sont les secteurs sud-ouest et le centre.

VOUS N’ÊTES PAS ALIGNÉS AVEC VOTRE DEMEURE : OH LÀ LÀ!

QUELQUES CONSEILS FACILES À APPLIQUER

VOUS-MÊMES

Dans un premier temps, il est favorable que vous soyez alignés avec votre demeure : qu’est-ce que ça veut dire? Tout d'abord, en Feng Shui, nous regarderons l’orientation de la façade : est-ce que cette orientation entre dans le 15 degrés d’une des branches terrestres de l’occupant? Si oui, il est fort à parier que cet occupant rencontrera des obstacles dans une des quatre activités majeures soit le social, le travail ou la carrière, de la difficulté à se comprendre, à s’autogérer ou encore à accomplir ce qu’il souhaite tant.

De même, cette personne pourra vivre une difficulté relationnelle avec divers membres de la famille, depuis les grands-parents jusqu’à ses propres enfants; selon naturellement la sphère qui entre en conflit.

Je vous dirais d’emblée de trouver un lieu qui vous conviendra. Maintenant, quand une famille habite la même demeure, bien évidemment, ce ne sont pas tous les membres de cette famille ou le couple qui a la chance de l’être.

Alors voici : selon votre nombre kua, qui est normalement défini sur une charte natale de BaZi, il y a des secteurs et des orientations qui vous sont plus favorables que d’autres, je vous en ai parlé dans des articles précédents où je vous ai donné les informations détaillées.

Il suffit alors d’utiliser les orientations favorables pour l’emplacement de la chambre et le placement du lit. Nous favoriserons la chambre qui compte parmi un des secteurs favorables du membre de la famille et nous utiliserons l’orientation de la longévité ou du docteur du ciel pour la tête de lit.

Pour favoriser la santé par l’alimentation, je vous recommande de vous asseoir à table, lors des repas, face à votre « orientation » du docteur du ciel selon votre nombre kua. Ceci vous permettra, de façon naturelle, sans forcer, d’opter pour les meilleurs aliments pour votre santé ainsi que d’adhérer à un meilleur comportement lors de vos repas, par exemple, manger plus lentement!

Si vous prenez des médicaments, vous favoriserez la prise dans le « secteur » qui représente votre docteur du ciel selon votre nombre kua.

Si votre chambre est malheureusement située au sud-ouest de votre résidence, trouvez le sud-ouest dans la chambre même et placez un accessoire en métal. Si la porte de votre chambre se situe au nord-est de cette pièce, il n’y a aucun danger.

Pour bénéficier des belles énergies de l'année 2022, mettezvous en activité dans le secteur de votre priorité dont voici l’information :

Î Le secteur sud-est porte l'énergie de la manifestation des souhaits, supportera le succès, les études et la recherche;

Î

Je vous rappelle qu’une orientation est la direction vers laquelle nous regardons alors qu’un secteur, c’est l’espace de plancher dans la demeure (par exemple, la cuisine, le salon, etc.)

Maintenant, bien que les énergies de la demeure restent fixes, chaque année des énergies plus rapides voyagent dans votre résidence; ce pourquoi certaines années, nous nous sentons mieux dans une pièce que l’année précédente et vice-versa.

QUALITÉ DE CHACUN DES SECTEURS EN 2022

Pour la santé, de façon générale, les « secteurs » à éviter sont les secteurs sud-ouest et le centre. Ces secteurs portent les plus grands risques de provoquer la maladie et les blessures à divers niveaux.

Le sud, pour favoriser l’amélioration de votre intuition, la longévité, la réputation;

Î Le nord-ouest pour l’aide, trouver un bon mentor;

Î Le nord, le succès, entretenir la reconnaissance;

Î Le nord-est est un secteur très intéressant pour favoriser la rentrée d’argent à court terme.

Souvenez-vous : pour bénéficier de ces énergies favorables et bienveillantes, passez à l’action dans un de ces secteurs selon votre priorité. Oui, certains diront d’y placer de l’eau ou du feu… toutefois, utiliser ces éléments ne nous donne pas toujours le résultat escompté; se mettre en action dans le secteur reste la façon qui offre le plus d’efficacité.

Quant à la santé relationnelle, si les disputes sont fréquentes dans votre quotidien, évitez le secteur est. Pire, si les élans de colère arrivent, le secteur ouest sera à éviter.

La chambre représente la régénérescence. Pour le repos, selon vos secteurs bienveillants, favorisez les secteurs nordouest, nord-est sauf pour les hypersensibles, sud, sud-est. Le nord pourrait être favorable si votre vie émotionnelle est en équilibre; 2022 est riche en élément eau et le secteur nord est régi par ce même élément en plus d’avoir un rythme souvent trop lent pour plusieurs.

Pour terminer, voici un exemple du placement d’un lit qui serait favorable.

Linda, dont le nombre kua est le 7, aurait avantage à placer sa chambre dans son secteur de la longévité, le nord-est avec la tête de lit à l’ouest, l’orientation qui lui apporte l’harmonie et la paix.

Lors de repas, Linda aurait avantage à s’asseoir face au sud-ouest; autant la « bouche de la cuisinière » devrait être dans cette direction – à tout le moins dans l’une de ses orientations favorables.

Linda ne prend aucun médicament prescrit par le médecin, toutefois, elle consulte une naturopathe qui la guide dans ses choix de supplémentation. Elle aura avantage à prendre ses suppléments dans le secteur sud-ouest pour une meilleure efficacité. Si elle prenait des médicaments prescrits par son médecin, c’est aussi à cet endroit qu’on lui recommanderait de le faire.

En souhaitant que ces quelques informations vous aident à maintenir et améliorer votre santé!

Références :

Joey Yap Mastery Academy—Feng Shui et Qi Men Feng Shui Blogue https://louisemaenapaquette.ca

Podcast francophone: Phœnix et Dragon sur Ausha https://podcast. ausha.co/phoenix-dragon-avec-louise-maena-paquette

Quant à la santé relationnelle, si les disputes sont fréquentes dans votre quotidien, évitez le secteur est.

COMMENT RÉDUIRE L’IMPACT NÉGATIF DES TOXINES ENVIRONNEMENTALES SUR

NOTRE SANTÉ

Par Cyril Meyre, naturopathe | www.cyrilmeyre.com

Î Toxines bioaccumulatives et intoxications

Î Facteurs environnementaux toxiques

Î Maladies et hypersensibilité environnementales

Î Inconforts digestifs

Comme vous le savez, la promotion négative sur notre industrie et les fameuses détox prennent toute la place dans les médias qui traitent de santé. Ce genre de désinformation négative sème la confusion chez certains consommateurs. Voici un peu de lumière!

Les xénobiotiques, des substances toxiques issues de la pollution qui pénètrent dans le corps, sont responsables de maladies dégénératives chroniques, de dysfonctionnements immunitaires, d’hypersensibilité environnementale, de troubles endocriniens… et comme nous dit si bien l’OMS, le quart des maladies et troubles de la santé prennent leurs origines dans la pollution.

L’inhalation de micro et nano particules issues de l’industrialisation et de la combustion des biomasses provoque un stress oxydatif suivi d’une réaction inflammatoire chronique, d’abord locale puis systémique. À terme, elle affecte le système lymphatique, qui fait partie du système immunitaire. Le système lymphatique permet la destruction et l’élimination de corps étrangers et de toxines.

L’absorption, la distribution et la force des toxines auront des effets différents d’une personne à l’autre selon sa sensibilité, c’est-à-dire son état de santé (maladie et troubles fonctionnels du foie, des reins, des intestins, etc.), la pharmacodynamie et la pharmacocinétique. Ces facteurs, de même que l’hygiène de vie, influencent le niveau de toxicité.

La sévérité et la réversibilité de la toxicité dépendent de la dose, de la concentration, de la durée de l’exposition et de la puissance toxinique. La plupart du temps, nous observons des cas d’intoxication insidieuse qui se produisent sur de longues périodes et engendrent des troubles fonctionnels divers, sans lien précis avec une cause directe d’intoxication contrairement aux phénomènes toxicologiques aigus connus.

Pour mener efficacement une détoxification de base, pensez à utiliser une combinaison essentielle de notre temps. La cure Detox Kit de Alterra cible les organes éliminatoires et Lympatox agit comme draineur lymphatique. Pour éliminer un certain niveau de toxicité, la combinaison des deux produits est optimale.

N’oubliez pas que même Hippocrate, dans la Grèce antique, parlait de toxicité alors que la pollution n’existait pas… Alors oui à la détox pour entretenir la santé avec des ingrédients clés qui soutiennent nos organes les plus sollicités.

Bonne santé!

LES BIENFAITS DE LA MARCHE RAPIDE

Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Avec le printemps qui s’installe, le beau temps sera tout indiqué pour sortir nos espadrilles et pratiquer la marche rapide, une activité d’endurance remplie de bienfaits pour la santé physique, mentale et même sociale.

De plus, il s’agit d’une activité peu coûteuse, accessible à tous et conseillée, peu importe l’âge.

Précisons que l’Organisation mondiale de la santé recommande aux adultes de pratiquer pendant 150 minutes par semaine une activité physique d’intensité modérée comme la marche rapide. D’ailleurs, on dit qu’elle pourrait permettre d’atteindre les mêmes objectifs santé que la marche à allure normale, mais en y consacrant moins de temps.

La marche rapide pourrait aussi apporter des bienfaits supplémentaires qui sont proches ou équivalents à ceux de la course à pied. « Les marcheurs rapides peuvent vivre jusqu’à 20 ans de plus que les sédentaires ou les marcheurs lents », explique le Professeur Tom Yates de l’Université de Leicester. Il a publié une étude en 2021 qui révèle des avantages inattendus de la marche rapide. « Les personnes qui pratiquent la marche rapide ont jusqu’à deux fois moins de risques de contracter une forme sévère de l’infection par la Covid que celles qui marchent lentement », ajoute-t-il.

POUR LA SANTÉ CARDIOVASCULAIRE

Marcher apporte de larges bienfaits au système cardiovasculaire, notamment par une baisse probable de la pression artérielle si on est hypertendu. Mais la marche rapide serait encore plus profitable, car elle aurait les mêmes effets que la course à pied sur les facteurs de risque traditionnels que sont : la pression artérielle, le cholestérol, les triglycérides, la glycémie et la résistance à l’insuline.

Selon Paul Williams, chercheur au Lawrence Berkeley National Laboratory à Berkeley en Californie, qui a mené une étude à ce sujet en 2013, « pour garder une bonne santé cardiovasculaire, on a le choix entre la course et la marche rapide. » En fait, l’une et l’autre auraient des effets similaires, soit :

Î Diabète : la course à pied réduirait le risque de 12,1% et la marche rapide de 12,3%;

Î Maladies cardiaques : la course à pied réduirait le risque de 4,5% et la marche de 9,3%;

« La marche rapide, précise le Pr Tom Yates, améliore votre forme cardiovasculaire, qui est un signe d’efficacité de votre cœur, et votre capacité à utiliser l’oxygène, qui est un indicateur de la forme physique. »

En 2018, son équipe a montré que les personnes d’âge moyen qui marchent lentement ont un risque de mourir de maladie cardiaque multiplié par 2 par rapport aux personnes qui marchent rapidement. Ce résultat était valable aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

La marche rapide pourrait avoir un impact sur notre espérance de vie.

POUR PERDRE DU POIDS

Saviez-vous que 20 à 30 minutes de marche rapide se traduisent par 90 à 110 calories en moins? La marche rapide est l’activité privilégiée par les personnes obèses pour perdre du poids, mais elle peut aussi être pratiquée par ceux qui cherchent simplement à affiner leur taille et se muscler.

L’analyse de 22 études en 2017 a montré que la pratique de la marche rapide entraîne une perte de poids significative chez les moins de 50 ans en situation d’obésité, avec diminution du tour de taille, de la masse grasse et du pourcentage de graisse corporelle. La masse maigre, c’est-àdire musculaire, augmente.

« Après 50 ans, les bénéfices restent réels, mais sont plus modestes », explique le Dr Leon Mabire de l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande et qui a mené l’étude. En fait, les bienfaits sur le poids et le tour de taille seront plus marqués si la personne suit un régime alimentaire pauvre en calories ou à index glycémique bas.

POUR DIMINUER LE STRESS

À l’instar de tous les exercices d’intensité modérée, la marche rapide peut soulager les symptômes associés à la dépression et à l’anxiété en libérant des endorphines. C’est ce qu’a révélé une étude menée chez des femmes ménopausées, mais selon les auteurs, toutes les catégories de la population pourraient bénéficier de ces bienfaits.

POUR VIVRE PLUS LONGTEMPS

La marche rapide pourrait aussi avoir un impact sur notre espérance de vie.

Une étude parue dans la revue Mayo Clinic Proceedings en mai 2019 nous apprend que les personnes qui avaient un rythme de marche plus rapide étaient aussi celles avec l’espérance de vie la plus longue, quel que soit leur indice de masse corporelle. À noter que plus de 474 000 personnes dont l’âge moyen était de 58,2 ans ont été suivies pendant près de dix ans au Royaume-Uni. Résultats : leur espérance de vie était comprise entre 86,7 ans et 87,8 ans pour les femmes, et entre 85,2 ans et 86,8 ans pour les hommes.

Ce sont les personnes maigres, avec un IMC inférieur à 20, et qui marchaient le plus lentement, qui présentaient la plus faible espérance de vie, c’est-à-dire : 64,8 ans pour les hommes et 72,4 ans pour les femmes, soit 15 ans de moins que les personnes qui marchaient rapidement.

Peu importe la corpulence, une marche rapide apparaît donc comme un signe de bonne forme physique et de longévité. « Nos résultats suggèrent que la forme physique est peutêtre un meilleur indicateur de l’espérance de vie que l’indice de masse corporelle (IMC), et qu’encourager les gens à marcher rapidement peut ajouter des années à leur vie », conclut Tom Yates dans un communiqué.

POUR UN CERVEAU PLUS PERFORMANT

Il existerait un lien entre la vitesse de marche et la santé cérébrale. C’est du moins ce qu’a révélé une étude néozélandaise parue en octobre 2019 dans JAMA Network Open et qui concernait des personnes âgées de 45 ans. D’après les résultats de cette étude, une marche lente à l’âge de 45 ans peut être le signe d’un vieillissement accéléré de l’organisme et du cerveau. En effet, les dernières IRM ont montré que ceux qui marchaient lentement avaient un volume cérébral plus petit, un cortex moins épais, moins de surface cérébrale et plus de petites lésions dans leur substance blanche. En somme, leurs cerveaux semblaient plus âgés et physiquement, leur visage paraissait même plus vieux!

De plus, les tests neurocognitifs que les participants avaient faits à l’âge de trois ans (QI, langage, tests moteurs, etc.) pouvaient prédire s’ils marcheraient plus lentement dans le futur. En fait, un déficit cognitif présent dès l’enfance serait lié à une marche lente plus tard.

Enfin, les poumons, les dents et le système immunitaire avaient tendance à être en moins bon état chez les personnes qui marchaient lentement comparativement à celles qui marchaient plus vite.

Cependant, il est important de préciser qu’il est possible que ces différences soient liées aux modes de vie des participants.

En terminant, ajoutons que la marche rapide serait favorable à une bonne santé cardiovasculaire. Toutefois, avant d’augmenter votre rythme de marche, consultez votre médecin, notamment si vous êtes plutôt sédentaire, si vous êtes âgés et si vous souffrez d’arthrose ou de maladies chroniques respiratoires ou cardiovasculaires.

Source : www.lanutrition.fr

Diabète : la course à pied réduirait le risque de 12,1% et la marche rapide de 12,3%.

D’HABITUDES » : UNE FAÇON DE TROUVER DU TEMPS

POUR SOI

Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Vous courez à droite et à gauche, et vous avez peine à trouver un peu de temps pour vous. Avez-vous essayé de pratiquer « l’empilement d’habitudes »? Il s’agit d’une technique toute simple qui vous rendra plus productive et qui vous fera gagner du temps instantanément. À regarder certaines personnes de notre entourage, on se demande parfois d’où elles prennent leur énergie pour en faire toujours plus. La manière dont elles gèrent leur temps fait bien des jaloux alors que d'autres ont de la difficulté à effectuer la totalité de leur liste de tâches à faire.

Si vous avez du mal à gagner du temps pour vousmême, vous devriez peut-être essayer « l’empilement des habitudes »!

DE QUOI S’AGIT-IL?

L’empilement des habitudes consiste en de petites actions qui prennent cinq minutes ou moins et qui pourront vous faire gagner du temps.

Cette technique a été développée par l’auteur S.J. Scott dans son livre : Habit stacking.

Il s’agit de créer une routine simple gérée par une liste de contrôle que vous répéterez tous les jours. Ainsi, même si vous êtes stressés, vous trouverez toujours le temps et l’énergie nécessaires pour effectuer ces actions de manière cohérente.

En fait, la stratégie consiste à lister les habitudes que vous avez déjà, par exemple : promener votre chien ou conduire votre voiture pour vous rendre au travail, des actions assez faciles et routinières, pour ensuite y associer de nouvelles méthodes d’autosoins.

COMMENT PROCÉDER?

Commencez par choisir une nouvelle petite habitude à intégrer à votre programme quotidien. Cela peut-être une technique de soin personnel qui vous procure un certain bien-être, comme la méditation ou le yoga, mais que vous n’avez pas nécessairement toujours le temps de faire. Le truc est de commencer aussi minimalement que possible. Par exemple, supposons que vous souhaitez bouger plus, mais qu’à vos yeux, cela représente un objectif très ambitieux, ajoutez tout simplement un exercice d’entraînement que vous aimeriez faire, à la fin d’une habitude que vous faites déjà chaque jour. Vous pourriez, par exemple, effectuer quelques pompes après avoir brossé vos dents.

Le jeu consiste tout simplement à attacher une nouvelle habitude à une autre qui est déjà bien ancrée dans votre programme quotidien. La connexion entre les deux fait toute la différence pour conserver de nouvelles habitudes dans votre routine journalière.

L’empilement des habitudes consiste en de petites actions qui prennent cinq minutes ou moins et qui pourront vous faire gagner du temps.

FAITES VOTRE LISTE D’HABITUDES

QUOTIDIENNES

Afin de bien rédiger la liste d’habitudes quotidiennes que vous faites déjà, révisez mentalement votre routine habituelle, par exemple, vous brosser les dents, vous préparer un café, choisir vos vêtements, etc.

En énumérant sur papier toutes vos habitudes quotidiennes, vous serez à même de constater la longue liste de possibilités qui s’offrent à vous et ensuite, à déterminer ce qui vous convient le mieux.

Voici d’ailleurs quelques combinaisons potentielles : méditer en préparant votre petit déjeuner, faire quelques positions de yoga immédiatement après avoir enlevé vos vêtements de travail ou écrire votre journal personnel juste avant d’aller dormir.

Vous pourriez aussi empiler les habitudes par catégories, par exemple, combiner deux habitudes en lien avec la santé et la bonne forme physique soit de boire un grand verre d’eau avant et après votre marche quotidienne.

PRENEZ LE TEMPS DE CONSTRUIRE VOS COMBINAISONS

Le fait de prendre le temps de construire lentement vos combinaisons d’habitudes peut être un gage de succès.

Au terme de l’exercice, votre cerveau va associer automatiquement une habitude à une autre.

N’essayez pas d’en faire trop à la fois et d’enchaîner plusieurs habitudes ensemble. Maîtrisez bien d’abord une combinaison d’habitudes avant d’en ajouter une autre à votre programme quotidien. Allez-y une à la fois.

Ne vous découragez pas si cela prend un certain temps à intégrer ces nouvelles habitudes. Il s’agit d’un changement de style de vie. Il ne s’agit pas de faire les deux habitudes en même temps, mais plutôt que l’une serve de signal pour que la suivante commence.

Qui peut profiter des bienfaits de Vitamines D3 et K2?

Quiconque a besoin d’un soutien pour la croissance et la densité osseuses

Toute personne qui recherche un soutien pour le système immunitaire

Les personnes qui n’ont pas une exposition au soleil suffisante

Les personnes qui ne consomment pas suffisamment d’aliments contenant de la vitamine D, par exemple : œufs de canard, sardines, maquereau, foie de bœuf

Les personnes qui suivent un régime végétarien

Les sportifs et les personnes physiquement actives

DES RECETTES NATURELLES POUR PRENDRE SOIN DE SA PEAU

Par Michel Turbide | professeur, auteur et conférencier en aromathérapie | sante-arome.com

Pour avoir une peau radieuse, cela commence par la nourriture que l'on mange, que l'on boit, et le mode de vie santé que l'on vit. Par la suite, on choisit les produits santé que l'on met sur son visage. Aujourd'hui, il y a une tendance au naturel, qui est d’éviter les produits chimiques qui sont très souvent associés aux crèmes et aux produits de soins corporels.

Le choix des huiles végétales et des huiles essentielles biologiques certifiées est un choix santé. Les huiles végétales n'apportent pas d'eau à la peau. Alors que la crème est un mélange d'huile végétale et d'eau. C'est pour cela qu'on vaporisera sur son visage des hydrolats biologiques adaptés à votre peau. Par la suite, on appliquera des huiles végétales, ce qui empêchera l'eau de la peau de s'évaporer. L'utilisation des huiles végétales est un moyen totalement naturel, parce que sans colorant, parfum chimique, conservateur chimique, etc. Certains des ingrédients contenus dans les huiles végétales régulent les différents systèmes cellulaires et les échanges membranaires. Elles favorisent une meilleure fonction métabolique et physiologique. Elles préservent le film hydrolipidique de la peau qui constitue une barrière défensive naturelle. Ajouter des huiles essentielles augmente le pouvoir des huiles végétales et leurs bienfaits, si elles sont bien choisies et dosées.

LES HYDROLATS OU EAUX FLORALES

Les hydrolats sont issus de la distillation de plantes odorantes biologiques. À la fin de la distillation, il y a d'une part, les hydrolats et d'autre part, ce qui flotte sur l'eau florale, ce sont les huiles essentielles. Les hydrolats ont environ un millième d'huile essentielle dans leurs eaux. Il y a une certaine action thérapeutique. Elles sont sans danger pour la peau. Elles peuvent être légèrement tonifiantes, astringentes, apaisantes, cicatrisantes, rafraîchissantes, mais surtout hydratantes pour la peau. Elles apportent à la peau, l’eau, l'élément dont elle a besoin.

QUELQUES HYDROLATS ET LEURS PROPRIÉTÉS

Géranium rosat

Tonique cutané, astringent, antirides, redonne l’éclat, est indiqué pour les peaux sèches et matures

Néroli

Tonique doux, régénérant. Redonne éclat. Peaux normales à sèches et matures.

Rose

Tonique, astringente, antirides, rafraîchit la peau. Peaux matures et tous types de peaux.

Romarin officinal verbénone

Purifie, nettoie la peau, particulièrement utile pour les peaux grasses. Assainit les peaux à problèmes, contribue à faire remonter les impuretés à la surface et à désobstruer les pores.

LES HUILES VÉGÉTALES

La majorité des huiles végétales sont composées, en proportions variables, de trois types d’acides gras. Plus l’huile végétale est constituée d’oméga-3 (rose musquée, argousier, etc.), plus elle sera fine et pénétrante. D’un autre côté, plus elle aura des gras saturés, moins elle sera absorbée profondément, mais elle sera protectrice de la peau. Si l’on a une peau sèche, on appréciera la combinaison d’oméga-9 et de gras saturés dont certaines huiles végétales sont constituées comme l’argan, l’avocat, le noyau d’abricot.

Argan Argania spinosa

Elle est riche en oméga-9 et gras saturés. Elle nourrit, neutralise les radicaux libres (antioxydant) responsables du vieillissement de la peau. Elle est assouplissante et adoucissante, elle aide à reconstruire le film lipidique de la peau.

Indiquée pour : peaux sèches et déshydratées. Peaux matures manquant de tonus. Peaux dévitalisées.

Argousier

Hippophaé rhamnoides

Elle a une teneur élevée en oméga-3. Elle est riche en antioxydants pour la peau, elle améliore la fonction de la barrière de la peau et la microcirculation, elle freine le vieillissement cutané.

Indiquée pour : peaux sèches, grasses. Peaux matures manquant de tonus. Peaux dévitalisées. Huiles de soins antiâge.

Bourrache

Borago officinalis

Elle a une teneur élevée en oméga-6 et particulièrement en gamalinolinique (20 %+ -). Elle améliore la fonction barrière de la peau, la microcirculation et freine le vieillissement cutané.

Indiquée pour : peaux sèches, dévitalisées, fatiguées, matures, ridées. Peaux irritées, fragiles, sensibles.

Jojoba

Simmondsia chinensis

Elle est riche en acide 11-eicosénoïque (esters de cire). Elle régule le pH de la peau et la production de sébum. Elle est utilisée pour les peaux sèches ou peaux grasses. Elle permet de réguler la sécrétion de sébum. Elle assouplit et protège la peau.

Indiquée pour : peaux grasses, peaux sèches, mixtes et peaux sensibles.

Elle est idéale comme démaquillant adoucissant et protecteur.

ROSE MUSQUÉE

Rosa rubiginosa

Elle a une teneur élevée en oméga-3. Elle raffermit, favorise la production de collagène et redonne une bonne élasticité à la peau. Le rétinol (vitamine A) dans cette huile permet de réparer, régénérer les peaux ridées et abîmées. C’est un antioxydant efficace.

Indiquée pour : prévention des vergetures, peaux matures, peaux ridées, taches de vieillesse, couperose, eczéma, psoriasis, coups de soleil.

MODE D’EMPLOI

Préparer les sérums : bien mélanger les ingrédients. Doser les huiles essentielles selon votre goût.

1. Vaporiser d'abord l'hydrolat adapté à votre peau.

2. Appliquer ce sérum sur le visage, en mettant d'abord quelques gouttes dans la paume des mains, réchauffer le mélange. Ensuite, mettre le mélange sur votre visage.

Peaux matures

Sérum dans une bouteille teintée de 30 ml. y mettre : Huiles végétales : Î 1 c. soupe d'huile D'ARGAN Î 2 c. thé d'huile de ROSE MUSQUÉE Î 1 c. thé d'huile de BOURRACHE Huiles essentielles : Î 3-6 gouttes de GÉRANIUM ROSAT BOURBON Î 8-15 gouttes de BOIS DE SANTAL Î 4-8 goutte de BOIS DE HÔ

Peaux grasses

Sérum dans une bouteille teintée de 30 ml. y mettre : Huiles végétales : Î 1 c. soupe d'huile de JOJOBA Î 2 ½ c. thé d'huile de ROSE MUSQUÉE Î 1/2 c. thé d'huile d'ARGOUSIER Huiles essentielles : Î 2-4 gouttes de ROMARIN OFFICINALE VERBÉNONE Î 6-12 gouttes de LAVANDE VRAIE Î 3-6 gouttes de LEMONGRASS

Peaux sèches

Sérum dans une bouteille teintée de 30 ml. y mettre: Huiles végétales : Î 1 c. soupe d'huile d'ARGAN Î 2 c. thé d'huile de JOJOBA Î 1 c. thé d'huile de ROSE MUSQUÉE Huiles essentielles : Î 3-6 gouttes de PALMAROSA Î 6-12 gouttes de LAVANDE VRAIE Î 4-8 gouttes de BOIS DE HÔ Peaux mixtes

Sérum dans une bouteille teintée de 30 ml. Y mettre : Huiles végétales : Î 2 c. thé d'huile d'ARGAN Î 2 c. thé d'huile de JOJOBA Î 2 c. thé d'huile de ROSE MUSQUÉE Huiles essentielles : Î 4-8 gouttes de LAVANDE ASPIC Î 4-8 gouttes de LAVANDE VRAIE Î 8-12 gouttes de BOIS DE SANTAL Î 2-3 gouttes de LEMONGRASS

LE YOGA : UN PILIER DE LA MÉDECINE COMPLÉMENTAIRE

Par Mélissa Viger | naturopathe agréée | ND. A.

Le yoga est beaucoup plus qu’une façon de bouger ou qu’une technique de gestion de stress, c’est un art de vivre. Cette discipline comporte plusieurs bienfaits confirmés par la science tant sur le plan mental, que physique ou émotionnel.

En agissant sur les trois dimensions de l’être humain (soit le corps, le cœur et l’esprit), le yoga permet l’équilibre et l’harmonie. Pas étonnant qu’on le considère maintenant comme un pilier de la médecine complémentaire.

L’approche complémentaire propose des techniques thérapeutiques diverses non médicamenteuses telles que le yoga, l’hypnose, la méditation, la nutrithérapie, l'acupuncture, la psychothérapie, etc.

LE YOGA, BIEN PLUS QUE DES ASANAS

Le yoga est bien plus que la simple pratique des asanas (postures). Bien que ce soit la partie du yoga qu’on connaisse le mieux, il y a toute une philosophie derrière cette pratique ancienne. Cela en fait une discipline complète et ayant de nombreux enseignements à nous apporter. D’ailleurs, plus nous en apprenons sur cette pratique, plus nous réalisons que ses avantages vont bien au-delà de la flexibilité, du tonus musculaire et de la détente.

L'étude du yoga comprend un ensemble de règles de conduite sociales et personnelles valorisant des principes tels que la non-violence, la vérité, l’honnêteté, le détachement des possessions, le contentement et bien plus encore. Le yoga se pratique donc sur et à l’extérieur de votre tapis.

QUAND L’ESPRIT GUÉRIT LE CORPS

L'inflammation chronique et le stress sont à la base de nombreuses maladies du 21e siècle. Le yoga s’avère un outil bénéfique pour prévenir l’apparition de certaines maladies en diminuant l’inflammation, en aidant à la gestion du stress et au sommeil ainsi qu’en modifiant la chimie du cerveau.

La pratique du yoga permet d’augmenter les niveaux de GABA, sérotonine et dopamine, qui sont tous des antidépresseurs naturels.

LE YOGA : UN ANTI-INFLAMMATOIRE NATUREL

Le yoga permet de diminuer l’inflammation de plusieurs façons. La première étant par l’expression du gène NFkB, dont le rôle est d’augmenter l’inflammation cellulaire. Eh oui… le yoga peut modifier l’expression des gènes.

On a remarqué chez les pratiquants réguliers de yoga la diminution de NF-kB entraînant ainsi une diminution de l’inflammation au niveau cellulaire.

Il a également été démontré que le yoga diminue certains marqueurs inflammatoires tels que la protéine C réactive et certaines cytokines pro-inflammatoires telles que IL-6, TNF-α et IL-1 β.

De plus, des recherches récentes ont montré que les pratiquants réguliers de yoga ont des taux plus élevés de leptine et d'adiponectine, deux produits chimiques naturels qui agissent pour diminuer l'inflammation dans le corps.

Le yoga, par ces différents mécanismes, permet donc de faire diminuer le niveau d’inflammation global du corps. Intéressant, non? À noter que d’autres techniques psychocorporelles peuvent également avoir un effet similaire, comme la méditation, le qi gong et les exercices de respiration.

Le yoga est beaucoup plus qu’une façon de bouger ou qu’une technique de gestion de stress, c’est un art de vivre.

L’ACTION DU YOGA SUR LE SYSTÈME NERVEUX, ENDOCRINIEN ET LA CHIMIE CERVEAU

En plus de son action calmante sur le système nerveux, le yoga agit sur la sécrétion de certaines hormones et la chimie du cerveau. En effet, la pratique peut augmenter certains neurotransmetteurs et hormones.

Tout d’abord, allons-y avec les neurotransmetteurs. La pratique du yoga permet d’augmenter les niveaux de GABA, sérotonine et dopamine, qui sont tous des antidépresseurs naturels. Rappelons que le GABA est le neurotransmetteur de la détente, la sérotonine celui du bien-être et la dopamine celui de la motivation et de la satisfaction.

Maintenant, en ce qui concerne les hormones, il a été démontré que le yoga augmenterait les niveaux de mélatonine, l’hormone qui aide à induire le sommeil, ainsi qu’à améliorer la qualité et la régulation du sommeil. De plus, une respiration lente et rythmée favorise la libération de prolactine et d’ocytocine, ce qui favorise les sentiments d'amitié, de calme et d'attachement aux autres.

QUAND LE YOGA S’INVITE DANS LES HÔPITAUX

Le yoga a le vent dans les voiles depuis quelques années en Occident. Il est maintenant pratiqué par environ un Canadien sur cinq. Les bienfaits de cette discipline sont maintenant reconnus par la science et appuyés par plusieurs études scientifiques à un point tel qu’au cours de la dernière décennie, le yoga a infiltré la médecine occidentale.

Eh oui, le yoga a maintenant franchi la porte des services d’oncologie de certains hôpitaux québécois et européens. Les pratiques proposées visent à accompagner les patients en traitement ou qui attendent une chirurgie.

Le yoga aide les patients à plusieurs niveaux, par exemple, à supporter les effets secondaires des traitements, à soulager la douleur, à redonner une certaine mobilité et à faire face à la maladie. Une pratique régulière permet également la sécrétion d’endorphines possédant des propriétés analgésiques, qui aident donc à calmer la douleur.

PETITE MISE EN GARDE

Le yoga ne substitue en aucun cas une thérapie médicamenteuse. Il est cependant utile dans les cas de douleur chronique ou la médecine moderne a parfois peu de solutions. Il permet également aux pratiquants de reprendre leur santé en main, de gagner en autonomie ainsi que de gérer le stress et les émotions.

Il est également important de mentionner que tous les types de yoga ne conviennent pas à tous les patients. Si vous avez des blessures ou des problèmes de santé, il est préférable de vous faire accompagner et d’en aviser votre enseignant.

Bonne pratique!

DES CONSEILS POUR DIMINUER LES EFFETS NÉGATIFS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR LA SANTÉ

Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Asthme, allergies, difficultés respiratoires et infections… ce sont tous des problèmes de santé en lien avec les changements climatiques.

En fait, nous sommes tous touchés d’une manière ou d’une autre par le réchauffement de la planète, et nous pouvons prendre certaines mesures pour mieux combattre ses effets négatifs sur notre santé.

DES CANICULES QUI SE MULTIPLIENT

Avec le réchauffement de la planète, un plus grand nombre annuel de canicules nous affecte déjà. La chaleur provoque de la déshydratation, des coups de chaleur, des problèmes cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

Conseil : buvez beaucoup d’eau, ne faites pas d’efforts physiques intenses en temps de canicule et privilégiez les lieux frais.

PLUS DE MOUSTIQUES, DE VIRUS ET DE PARASITES

Avec la hausse des températures et l’augmentation des pluies, les insectes porteurs de virus ou de parasites pourraient fort bien se diriger vers le nord. Conseil : pour éloigner les moustiques de votre environnement, évitez les parfums, portez des vêtements longs, amples et de couleur claire. Utilisez de l’huile essentielle de lavande. Les moustiques la détestent! Les oranges piquées avec des clous de girofle éloignent aussi les petites bestioles indésirables.

RAYONS UV ET RISQUE DE DÉVELOPPER DES MÉLANOMES

Avec la multiplication des journées ensoleillées, nous sommes nécessairement plus exposés à Galarneau! Le côté positif : cette plus grande exposition au soleil augmente la synthèse de la vitamine D, cependant, elle peut aussi favoriser l’apparition de mélanomes cutanés. Par surcroît, les rayons UV peuvent aussi occasionner des lésions et des troubles oculaires graves comme la cataracte.

Conseil : portez des lunettes de soleil qui cachent aussi les côtés du visage, arborez aussi la casquette et utilisez une crème solaire à indice élevé.

HUMIDITÉ ÉLEVÉE : INTOXICATIONS ALIMENTAIRES

Des températures plus élevées combinées à de fortes pluies et à de l’humidité, c’est la recette parfaite pour favoriser le développement de germes pathogènes susceptibles de contaminer les aliments. Par ailleurs, une augmentation de un à deux degrés de la température des eaux de surfaces côtières favoriserait la contamination des coquillages.

Conseil : assurez-vous de bien cuire vos aliments. En cas d’intoxication alimentaire, prenez des capsules de charbon activé. C’est le remède idéal pour détoxifier l’organisme et combattre les indigestions, les intoxications alimentaires et les gastro-entérites. Le charbon activé est un incontournable, en santé naturelle, à avoir sous la main.

RECRUDESCENCE DE POLLEN : ALLONGEMENT DES PÉRIODES D’ALLERGIES

Déjà, on constate que la période de floraison des végétaux est plus longue en raison de la hausse des températures et que le printemps se pointe le nez beaucoup plus tôt. Cette tendance risque de se poursuivre au cours des prochaines années.

De plus, avec l’humidité et la chaleur, les moisissures risquent de proliférer dans les maisons, augmentant le risque de pathologies respiratoires et de réactions allergiques.

Conseil : prenez des suppléments d’extrait de pépins de raisin et de quercétine qui sont efficaces pour combattre les allergies.

Les suppléments d’extrait de pépins de raisin et de quercétine sont efficaces pour combattre les allergies.

AUGMENTATION DE LA POLLUTION : PLUS DE PROBLÈMES RESPIRATOIRES

Les températures élevées et les rayons UV : combinaison parfaite pour faire augmenter la pollution, en favorisant la production d’ozone et la concentration dans l’air de particules fines. Ces dernières sont responsables d’une hausse des crises d’asthme et des maladies cardiovasculaires.

Conseil : en diminuant l’utilisation du pétrole, du gaz et du charbon, on favorise une meilleure qualité de l’air. Pour bien lutter contre la pollution de l’air, vous pouvez prendre des suppléments d’ail pour décongestionner les poumons, du gingembre pour diminuer l’inflammation, des antioxydants contre les radicaux libres et bien entendu, une recette de grand-mère qui a fait ses preuves : l’incomparable tasse d’eau chaude avec du miel.

AUGMENTATION DES TEMPÊTES ET DES INONDATIONS : PLUS DE STRESS

On prévoit que les tempêtes et les inondations seront de plus en plus violentes dans le futur. Bien entendu, ces événements inattendus sont source de stress. La perte ou les dommages au domicile et toutes les difficultés qui en découlent sont à l’origine de troubles anxieux et de stress post-traumatique.

Conseil : en cas de besoin, utilisez le remède de secours « Rescue » des essences de fleurs de Bach.

Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

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Pour respirer plus librement et jouer dehors sans souffrir

Qu’elles soient saisonnières ou chroniques, les allergies respiratoires et les rhinites allergiques empoisonnent la vie d’un nombre grandissant de personnes. Cette réaction excessive du système immunitaire provoque de l’inflammation dans les sinus, la congestion nasale, le larmoiement et une panoplie de symptômes.

On peut soulager certains symptômes en utilisant des plantes antihistaminiques, anti-inflammatoires, émollientes des voies respiratoires ou astringentes.