8 Une bonne hydratation pour prévenir l’insuffisance cardiaque
Vitamine D3, oméga-3 et activité physique : 3 alliés contre le cancer 9 Les enfants végétariens : en bonne santé sans la viande
De bons gras pour guérir d’un infarctus
Faire pousser des plantes sur la lune
La pollution a causé 9 millions de morts prématurées en 2019 PRÉSIDENTE Nathalie Gélinas
La thérapie infrarouge
La vésicule biliaire : quelle est son utilité?
Fabrication d’une presse à herbier
propriétés médicinales du bouleau et du tilleul
thé du Labrador : des feuilles très prisées par les Autochtones
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Québec, 2022
Bibliothèque nationale du Canada, 2022 ISSN 2561-7249 (imprimé) | ISSN 2561-7257 (en ligne)
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L’extrait de feuille d’olivier : un puissant allié pour le système immunitaire
octobre : la Journée mondiale de la colonne vertébrale
Le moment détente de Nature
28 La richesse incomparable des légumes-feuilles 30 Usages culinaires et médicinaux des feuilles de laurier 32 Les feuilles de moringa : une source exceptionnelle de nutriments 34 Le régime hypercalorique ou prendre du poids sainement 38 Le cassis : miraculeux pour soulager les rhumatismes 40 Recettes
• Courge farcie au porc et à l'ortie • Croustilles de kale faux-magées
42 Le mythe de l’amour 44 Légèreté de l’être, légèreté du corps 46 D’où viennent les cauchemars? 48 Les huiles essentielles et le septième chakra 50 La pleine conscience pour alléger votre esprit
VERT 52 Différencier le frêne blanc du frêne rouge 54 Identification des érables du Québec 56 Doit-on ramasser les feuilles mortes en automne?
Article coup de cœur
Ce mois-ci, on plonge dans les feuilles et la légèreté. On accueille ce début d’automne le cœur léger!
On débute avec une avalanche d'informations sur le thé du Labrador qui est, entre autres, reconnu pour son efficacité pour lutter contre les migraines. On vous livre aussi les secrets des feuilles d’olivier, excellentes pour le système immunitaire. Sans oublier le moringa, baptisé « arbre de vie » et « arbre-miracle », que certains comparent à des multivitamines!
Ensuite, on voit le bouleau et le tilleul sous un nouveau jour : vous aimerez l’un contre les douleurs rhumatismales et l’autre si vous avez le sommeil léger! Aussi, on apprend à identifier le frêne blanc, le frêne rouge et les érables du Québec. Puis, on fabrique une presse à herbier!
Également, vous comprendrez la richesse incomparable des légumes-feuilles, et vous ne resterez pas l’estomac léger avec une réconfortante courge farcie au porc et à l’ortie, et de craquantes croustilles de kale faux-magées. Souvent utilisées dans la cuisine, on lève le voile sur les feuilles de laurier, qui sont aussi des remèdes naturels pour soulager l'asthme, l’inflammation, l’arthrite et les rhumatismes.
De plus, on met de la légèreté dans notre esprit et dans notre corps en décortiquant le mythe de l’amour, le pourquoi des cauchemars ainsi qu’en pratiquant la pleine conscience. Afin de lâcher prise et alléger le poids de la vie qui parfois affecte notre état mental, on vous présente les huiles essentielles qui agissent sur le septième chakra.
Comme toujours, on mise sur la santé avec notre article sur la thérapie infrarouge, ses bienfaits et comment cela agit sur le corps. On répond à la question : « Vivre avec ou sans vésicule biliaire : quelles en sont les conséquences? », on vous invite à découvrir le régime hypercalorique si vous souhaitez prendre du poids sainement, et on célèbre la Journée mondiale de la colonne vertébrale, parce que « Chaque colonne compte ».
En octobre, on ne prend pas la santé à la légère!
Nathalie Gélinas Présidente
Les capsules Viazen Pharma sont exemptes des allergènes alimentaires majeurs. Elles sont sans blé, soja, maïs, levure, arachide, gluten, oeuf, produits laitiers, agents de conservation, substances artificielles, et sans OGM.
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En moyenne, un adulte perd entre 2 et 2,5 litres par jour à travers les urines, les selles, la sueur et la respiration, d’où l’importance de bien s’hydrater tout au long de journée afin de maintenir l’équilibre de l’organisme.
Mais il existe une autre bonne raison. En effet, selon une étude publiée dans l’European Heart Journal et réalisée par le National Heart, Lung and Blood Institute aux ÉtatsUnis, une hydratation suffisante tout au long de la journée préserve les fonctions cardiovasculaires et diminue le risque de développer une insuffisance cardiaque.
D’abord et avant tout, précisons que les personnes qui ne s’hydratent pas suffisamment présentent de fortes concentrations de sodium sérique dans leur organisme. Par conséquent, pour essayer de conserver le peu d’eau dont il dispose, leur corps active des processus qui favorisent le développement de l’insuffisance cardiaque.
Lors de cette étude, les scientifiques ont analysé les données de plus de 15 000 volontaires. Au début de l’étude, les participants étaient âgés de 44 à 66 ans et à la fin, ils avaient entre 70 et 90 ans. Ils ont été divisés en quatre groupes en fonction de leur concentration en sodium sérique. Par la suite, les scientifiques ont identifié ceux qui avaient développé une insuffisance cardiaque au cours de leur vie ou une hypertrophie ventriculaire gauche, 25 ans plus tard.
Résultats : les volontaires qui avaient une concentration de sodium sérique importante entre 40 et 50 ans souffraient davantage d’insuffisance cardiaque ou d’hypertrophie ventriculaire gauche sur le long terme, et ce, tout en tenant compte des autres facteurs susceptibles d’affecter le risque d’insuffisance cardiaque (âge, indice de masse corporelle, taux de cholestérol, tabagisme, etc.).
D’autres études seront menées afin de confirmer ces premiers résultats mais, d’ores et déjà, les chercheurs estiment que cette première découverte suggère qu’une bonne hydratation quotidienne peut aider à prévenir ou ralentir la progression des mécanismes pouvant entraîner une insuffisance cardiaque.
La combinaison de vitamine D, d’oméga-3 et de la pratique d’une activité physique serait un bon moyen pour prévenir l’apparition d’un cancer. En effet, selon une nouvelle étude, ce trio permettrait de réduire de 61% le risque de souffrir de cette maladie.
C’est ce que révèle une étude réalisée par une équipe de l’Hôpital universitaire de Zurich en Suisse et publiée dans la revue Frontiers in Aging et dans laquelle ont participé 2157 volontaires âgés en moyenne de 75 ans.
« Il s’agit du premier essai contrôlé randomisé à montrer que la combinaison quotidienne de vitamine D3, de compléments d’oméga-3 marins et d’un simple programme d’exercices à domicile peut être efficace dans la prévention du cancer invasif chez les adultes généralement en bonne santé et actifs âgés de 70 ans et plus », affirme l’auteur principale de l’étude : le Dr Heike Bischoff-Ferrari.
« Nos résultats, bien que basés sur de multiples comparaisons et nécessitant d’être reproduites, peuvent s’avérer bénéfiques pour réduire le fardeau du cancer », conclut-il.
Plusieurs croient qu’il faut nécessairement consommer de la viande pour être en bonne santé. À cet effet, des scientifiques de l’Université de Toronto se sont demandés si les enfants végétariens sont en aussi bonne santé que ceux qui consomment de la viande.
Pour ce faire, ils ont suivi 8907 enfants dont l’âge moyen au départ était de deux ans. Parmi ceux-ci, 248 suivaient un régime végétarien. Lors de cette étude, plusieurs paramètres biologiques tels que l’IMC, le rapport poids-âge, la quantité de lipides, de ferritine et de 25-hydroxyvitamine D dans le sang ont permis d’avoir un aperçu de l’état de santé global des enfants.
Les résultats de l’étude parue dans Pediatrics révèlent qu’il n’y a pas de différence significative dans les paramètres suivis entre les enfants végétariens et les omnivores. Les enfants végétariens grandissent aussi bien que ceux qui consomment de la viande. En revanche, ils sont exposés à un risque accru d’être en sous-poids. Cependant, cela ne signifie pas que tous les enfants végétariens seront en sous-poids nécessairement.
Notons toutefois que ces résultats doivent être appuyés par d’autres études indépendantes.
SOURCE - www.futura-sciences.com
Certains gras peuvent aider à réparer le cœur et les reins après un infarctus. En effet, une équipe de chercheurs de l’Université de Floride du Sud à Tampa a découvert de quelles manières certaines graisses peuvent abîmer ou au contraire réparer le cœur après qu’il ait été endommagé.
Ils ont montré qu’un apport alimentaire chronique et excessif en huile de carthame, une graisse de la famille des oméga-6, peut entraîner une inflammation résiduelle de la rate, des reins, du cœur et la biosynthèse de médiateurs pro-inflammatoires après un infarctus. Précisons que les huiles végétales riches en oméga-6 sont beaucoup utilisées dans les aliments ultra-transformés.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont soumis 100 souris à un régime de 12 semaines d’aliments transformés riches en oméga-6. Puis, 50 souris ont suivi un régime enrichi en DHA pendant les huit semaines suivantes avant de subir une intervention chirurgicale conduisant à un infarctus. Les souris nourries aux oméga-6 ont vu leur niveau d’inflammation augmenter, de pair avec des troubles rénaux.
En contrepartie, les souris nourries au DHA ont connu une augmentation de la survie à la suite des lésions cardiaques. Le DHA semble donc résoudre l’inflammation qui suit un infarctus, en synergie avec les enzymes de la rate.
Notons qu’il s’agit d’une étude expérimentale, mais ce mécanisme est soutenu par des données cliniques.
En pratique, après un infarctus, il semble prudent de privilégier une alimentation plus riche en acides gras oméga-3, fournis par les noix, les graines de lin, les huiles de colza, de lin et de cameline, les poissons gras, les crustacés et les œufs de poules nourries aux graines de lin.
SOURCE - lanutrition.fr
Pourra-t-on bientôt faire pousser un potager sur la Lune? L’objectif est encore bien loin de se réaliser, mais une première étape a été récemment franchie. En effet, pour la première fois, des scientifiques ont réussi à faire pousser des plantes dans du sol lunaire rapporté il y a des décennies par les astronautes du programme Apollo.
Ce succès alimente maintenant l’espoir qu’il soit un jour possible de cultiver des plantes directement sur la Lune. Cet objectif pourrait épargner aux futurs explorateurs de nombreux et coûteux chargements à bord de leurs fusées, pour des missions plus longues et plus lointaines.
Ces travaux ont été réalisés par des chercheurs de l’Université de Floride et publiés dans la revue Communications Biology. Pour leur expérience, les chercheurs ont utilisé 12 grammes seulement de sol lunaire, soit quelques cuillères à café, collecté à différents endroits sur la Lune lors des missions Apollo 11, 12 et 17.
La plante utilisée était l’arabidopsis thaliana, choisie pour sa facilité à pousser mais, surtout, pour avoir déjà été très étudiée. En effet, son code génétique, ainsi que la façon dont elle se comporte dans des environnements hostiles, jusque dans l’espace, sont connus.
Des graines ont simultanément été plantées dans du sol de notre Terre à nous et dans des échantillons imitant du sol lunaire et martien afin de servir de comparaison. Résultat : au bout de deux jours, les graines des échantillons lunaires ont germé.
Après 20 jours, les scientifiques les ont récoltées et ont étudié leur ADN. Ils ont alors constaté que les plantes lunaires avaient répondu de la même manière qu’à un environnement hostile, comme quand un sol présente trop de sel ou de métaux lourds.
À l’avenir, les scientifiques veulent chercher à comprendre par quels moyens cet environnement pourrait être rendu plus hospitalier.
La NASA se prépare à retourner sur la Lune dans le cadre du programme Artemis avec pour but d’y établir une présence humaine durable.
La pollution est responsable de la mort prématurée de 9 millions de personnes dans le monde en 2019. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue The Lancet. C’est un bilan qui ne s’améliore pas, principalement en raison de la mauvaise qualité de l’air et des polluants chimiques, notamment le plomb.
Quatre ans après un premier rapport, la situation n’a pas évolué puisqu’environ une mort prématurée sur 6 dans le monde est liée à la pollution, déplore la Commission sur la pollution et la santé du Lancet.
La pollution et les déchets créés par les humains et rejetés dans l’air, l’eau et le sol tuent rarement directement, mais sont à l’origine de graves maladies du cœur, de cancers, de problèmes respiratoires ou de diarrhées aiguës.
Si les décès prématurés liés aux types de pollutions associées à l’extrême pauvreté sont en repli, ceux liés à la pollution de l’air et à la pollution par produits chimiques augmentent.
En 2019, 6,7 millions des morts prématurées étaient attribuables à la pollution de l’air, 1,4 million à la pollution de l’eau et 900,000 au saturnisme (intoxication au plomb). « Le fait que la situation du plomb s’aggrave, principalement dans les pays plus pauvres, et s’accélère en termes de nombre de décès, est horrible », s’inquiète Monsieur Fuller. Une exposition à la substance toxique peut, par ailleurs, générer des retards dans le développement cognitif des enfants.
Si la mortalité liée à la pollution au sein du foyer (combustion de carburants ou à des problèmes d’eau ou d’hygiène) a reculé, particulièrement en Afrique, les formes « modernes » de pollution pèsent largement plus qu’il y a 20 ans. En 2000, les décès prématurés liés à la pollution de l’air ambiant s’élevaient à 2,9 millions, et 4,5 millions en 2019.
Les particules fines et l’ozone dans l’air, l’exposition au plomb et à des carcinogènes dans le cadre du travail, les pollutions chimiques dans l’environnement, gagnent du terrain, surtout en Asie.
« Si nous ne parvenons pas à nous développer d’une manière propre et écologique, alors ce que nous faisons est terriblement mauvais », conclut Monsieur Fuller.
Par Nicole Renaud | ND.A membre de l’ANAQ
Il y a plusieurs années, j’ai découvert le sauna à infrarouge. Chaque fois que j’avais l’impression de couver un rhume, j’allais immédiatement au sauna infrarouge et tous mes symptômes s’évaporaient comme par magie. Je savais à ce moment-là que cette sorte d’infrarouge permettait à mes cellules de se « nettoyer ». Cependant, je ne connaissais pas tous les bienfaits de cette thérapie ni comment cela fonctionnait dans mon corps.
En effectuant des recherches, j’ai mis la main sur un livre intitulé : The Ultimate Guide to Red Light Therapy que j’ai trouvé assez intéressant pour vous partager mes découvertes.
Le sauna infrarouge et l’appareil portatif à infrarouge imitent une partie du spectre électromagnétique du soleil et, par le fait même, affectent positivement la fonction de nos cellules. Le Dr Michael Hamblin, Ph.D. professeur agrégé à la Harvard Medical School, partage plusieurs expériences, dont une qui confirmera les bienfaits de l’infrarouge lors de l’apesanteur. Dans les années 1990, la NASA commença à l’utiliser. D’ailleurs, plusieurs expériences positives ont été répertoriées à partir de 1735 sur les bienfaits des rayons solaires, au début, puis de l’infrarouge par la suite. Des milliers d’études ont été conduites sur les animaux et sur les humains prouvant les bienfaits des rayons infrarouges.
Ce titre provient du livre Red Light Therapy (The Ultimate Guide) et nous fait comprendre pourquoi il est important de profiter des rayons du soleil et aussi pourquoi les rayons infrarouges peuvent aider à renforcer nos cellules, affectent les hormones et les neurotransmetteurs, équilibrent les humeurs, améliorent le sommeil et affectent positivement l’expression de nos gènes. L’être humain a besoin de lumière pour être en bonne santé
Dans les faits, la lumière infrarouge agit sur les mitochondries dans nos cellules en stimulant la production d’énergie (ATP). Malheureusement, l’homme moderne, après quelques générations, continue à vivre à l’intérieur sous la lumière artificielle et l’on remarque plus de problèmes de déficience et de toxicité sur la santé des gens dus à un manque d’exposition à la lumière du soleil; celle-ci ayant un impact positif pour le bien être comme, entre autres, la synthétisation de la vitamine D.
Sachez que plusieurs types de lumière ont un impact sur l’humain :
1. La lumière bleue agit sur le rythme circadien;
2. Les rayons UV permettent la synthétisation de la vitamine D;
3. L’infrarouge lointain (spectre du soleil) stimule les fonctions des cellules;
4. L’infrarouge a un impact direct sur les mitochondries, en augmentant leur nombre et leur grosseur tout en stimulant l’énergie.
Il y aurait un lien entre le manque de lumière solaire et plusieurs maladies : les maladies neurodégénératives, certains cancers, l’obésité, le diabète, le syndrome métabolique, les maladies cardiaques. Une étude en Suisse, suivant 30 000 femmes durant 20 ans, a permis de conclure à deux fois plus de décès chez les femmes qui ne s’exposaient que très peu au soleil. On en est venu à la conclusion que le corps humain a besoin de lumière infrarouge pour une santé optimale.
Tout comme le soleil, la lumière infrarouge corrige les déficiences (ex. en vitamine D) et aide à assimiler et garder les nutriments. Comme les différentes sortes de rayons (UV, bleu, vert, jaune) ne restent que sur la peau, au contraire, les rayons infrarouges pénètrent jusqu’à la cellule, le sang, les tissus et les nerfs, le cerveau et les os et même les yeux. L’infrarouge pénètre profondément dans l’organisme pour nous apporter des bienfaits.
Tout comme le soleil, la lumière infrarouge corrige les déficiences (ex. en vitamine D) et aide à assimiler et garder les nutriments.
Le système de lumière infrarouge, soit le sauna infrarouge ou la lampe infrarouge, fonctionne à travers divers mécanismes.
1. Dans les mitochondries de nos cellules, celles qui nous permettent de produire l’énergie, il y a un photorécepteur appelé cytochrome c oxydase qui aide la lumière à pénétrer dans les mitochondries tout en laissant entrer l’oxygène.
2. Les mitochondries permettent de communiquer jusqu’au noyau de nos cellules en affectant positivement notre ADN.
3. La lumière infrarouge permet le contrôle des ions comme le calcium, potassium, sodium dans nos cellules.
4. Il augmente une réponse de stimulation de nos défenses immunitaires.
Au niveau cellulaire, les mécanismes de l’infrarouge permettent de réduire l’inflammation, de protéger les cellules contre l’oxydation par les toxines, de régénérer plus rapidement la division cellulaire, de stimuler la migration des cellules et de produire plus de collagène, par exemple. De plus, ce qui est intéressant, c’est la croissance et la viabilité des bonnes cellules souches déjà présentes dans notre organisme, tout comme la thérapie des cellules souches. D’autres mécanismes ont été répertoriés et étudiés aux niveaux musculaire, du cerveau, des nerfs, des os, des tendons, des cheveux, de la peau, et même pour la perte de gras.
La plupart des gens ont un fonctionnement cellulaire déficient dû au stress du travail et de la famille, aux toxines, aux pesticides et aux métaux lourds, à la pollution de l’air; tout cela fait en sorte de réduire la production de l’énergie dans nos cellules.
Un autre mécanisme très intéressant est le fait que l’infrarouge peut transformer l’enzyme CoQ10 en ubiquinol, la forme la plus active, surtout en présence d’une alimentation riche en chlorophylle retrouvée dans notre alimentation.
1. La longueur d’ondes doit être entre 630-680nm et 800880nm;
2. La densité en puissance; se calcule selon le nombre de watts;
3. La grosseur de la lumière et la région de traitement désirée; il est préférable d’acheter une lumière infrarouge que vous n’avez pas besoin de tenir dans vos mains;
4. La garantie devrait être d’un an ou plus;
5. Quelle est la raison de votre achat?
Les bienfaits du sauna infrarouge ou de la lampe infrarouge sont :
Î Un effet anti-âge par excellence; Î Une réduction de l’inflammation; Î Une amélioration de la perte graisseuse;
Î Une amélioration de la performance physique et de la récupération musculaire;
Î Une augmentation de la testostérone; Î Une capacité accrue de réparer les plaies; Î Une stimulation de la neurogenèse dans le cerveau humain;
Î Une aide dans la prévention du déclin cognitif; Î Une diminution des anticorps thyroïdiens; Î Etc.
6. Assurez-vous que le produit donne des résultats thérapeutiques prouvés et qu’il permet de traiter une grande région d’un seul coup tout en pénétrant profondément tout comme le sauna à infrarouge le fait. N’hésitez pas à en faire l’usage. Plus vous utiliserez l’infrarouge dans votre vie et plus vous aurez des bénéfices. Cependant, il faut débuter lentement, la première séance devrait être de 15 minutes; et vous pouvez augmenter progressivement jusqu’à 30 minutes la séance. Attention toutefois si vous êtes très fatigué, souffrez de fatigue chronique, avez un cancer ou une santé fragile. Vous pouvez utiliser l’infrarouge, mais en courtes séances pour débuter, parfois une minute suffira. Si vous avez de bons effets, c’est que vous l’utilisez à bon escient. Si vous n’avez aucun effet positif, c’est que vous ne l’utilisez pas assez longtemps. Vous pouvez pratiquer la thérapie par infrarouge jusqu’à six fois par semaine. Si vous avez une blessure, le fait de l’utiliser souvent va contribuer à la guérison plus rapidement.
Il est suggéré de consulter votre médecin si vous avez des doutes à utiliser le sauna infrarouge ou l’appareil infrarouge. Pour plus d’informations, vous pouvez lire le livre : The Ultimate Guide to Red Light Therapy (2018) écrit par Ari Whitten, bachelier en science de l’université de San Diego en kinésiologie. Il a aussi obtenu son doctorat en psychologie clinique.
L’être humain a besoin de lumière pour être en bonne santé.
Au cours de leur vie, plusieurs personnes subiront l’ablation de la vésicule biliaire. Est-elle vraiment utile? Quel est son rôle dans le processus de la digestion? Vivre avec ou sans vésicule biliaire : quelles en sont les conséquences?
En fait, on doit parfois enlever la vésicule biliaire en raison de la formation de calculs. Ceux-ci finissent par ralentir l’écoulement de la bile qui, elle, stagne et forme une boue biliaire. Ces calculs biliaires peuvent parfois entraîner des problèmes plus graves tels qu’une cholécystite aiguë (inflammation de la vésicule biliaire).
Il semblerait que certains groupes ethniques, tels que les Indiens d’Amérique du Nord, seraient plus sensibles à l’apparition de calculs biliaires. Peu importe l’âge, l’obésité représente aussi un facteur de risque accru au développement de calculs biliaires. Par ailleurs, en général, les femmes sont plus exposées à la formation de ces petits cailloux.
La vésicule biliaire est une petite poche sur le côté droit de l’abdomen qui mesure entre 7 et 12 cm de long. Elle sert à stocker de la bile sécrétée par le foie qui facilite la digestion des aliments. La bile contient de l’eau, des sels biliaires, de la bilirubine, du cholestérol et des phospholipides.
Durant le repas, la vésicule biliaire se contracte et libère la bile. Celle-ci circule dans le canal cholédoque jusqu’à l’intestin où elle participe à la digestion, notamment celle des corps gras. Puis, la vésicule se décontracte et se remplit de bile à nouveau.
La lithiase biliaire est la formation de calculs à l’intérieur de la vésicule biliaire ou au sein des voies biliaires. Ces calculs qui ressemblent à des petits cailloux sont, en grande partie, composés de cholestérol cristallisé. La formation de calculs biliaires est due à un déséquilibre de la composition chimique de la bile.
Leur taille, leur forme et leur nombre peuvent varier selon les personnes. Un calcul biliaire peut être aussi petit qu’un grain de sable et aussi gros qu’une balle de golf!
Il est important de spécifier que l’intensité des douleurs ne dépend pas de la taille des calculs. En effet, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, des petits calculs peuvent provoquer d’intenses douleurs alors que de gros calculs ne causeront aucun mal. En fait, ils sont parfois trop gros pour sortir de la vésicule et bloquer les canaux.
Si les calculs obstruent les conduits qui servent à évacuer la bile et si la crise est passagère, on dit alors que la personne souffre d’une colique biliaire ou hépatique. Celle-ci peut durer en moyenne de 30 minutes à quatre heures. La personne ressent alors une douleur brutale, intense et permanente, comme une torsion, au milieu de l’abdomen ou dans la partie supérieure droite. Cette douleur peut irradier vers l’épaule et l'omoplate droites. La douleur peut parfois s'accompagner de nausées et de vomissements.
Les douleurs disparaissent lorsque le calcul se déloge, ce qui permet alors à la bile de couler normalement. Par contre, si la colique biliaire ou hépatique dure plus de six heures, on peut alors soupçonner une complication.
Fait à noter : les calculs biliaires se forment, en général, dans la vésicule biliaire et non dans le foie, étant donné que la bile y est plus concentrée.
Habituellement, les calculs biliaires n’entraînent pas de complications. Cependant, dans certains cas, des douleurs persistantes peuvent s’intensifier et mener à des problèmes plus graves tels que la cholécystite aiguë (inflammation de la vésicule biliaire), la cholangite aiguë (inflammation des canaux biliaires) ou la pancréatite aiguë (inflammation du pancréas).
Les symptômes à surveiller sont :
Î La fièvre;
Î La peau qui devient jaune;
Î Une douleur très intense sur le côté droit de l’abdomen qui persiste pendant plus de six heures;
Î Des vomissements.
À noter que les personnes qui souffrent de calculs biliaires peuvent à long terme être atteintes d’un cancer de la vésicule biliaire, ce qui est cependant assez rare.
En général, il n’y a pas de symptômes reliés à la lithiase biliaire. C’est habituellement lors d’une échographie que l’on découvre la présence de calculs biliaires dans la vésicule. Certaines personnes peuvent développer des complications, telles qu’une inflammation de la vésicule biliaire (cholécystite), entraînant une douleur persistante, une jaunisse et un état fébrile. La cholécystite peut s’accompagner d’une infection.
Les femmes, les personnes âgées et celles en surpoids sont davantage « à risque » de subir une cholécystite aiguë.
La vésicule biliaire est une petite poche sur le côté droit de l’abdomen qui mesure entre 7 et 12 cm de long.
La lithiase biliaire (ou calcul biliaire) est un phénomène assez commun qui touche de deux à trois fois plus de femmes que d’hommes, et le risque augmente avec l’âge.
L’obésité est l’un des principaux facteurs de risque de la lithiase biliaire. En effet, les personnes d’âge mûr qui présentent un surplus de poids ont deux fois plus de risque d’avoir des calculs biliaires, comparativement à celles qui présentent un poids santé.
Parmi les autres facteurs de risque, on retrouve :
Î L’inactivité physique;
Î Une alimentation trop riche en calories;
Î Une hypertriglycéridémie, c’est-à-dire une anomalie du bilan lipidique qui correspond à une accumulation de triglycérides, souvent associée au diabète;
Î Une perte de poids trop rapide;
Î Une alternance de gains et de pertes de poids;
Î Le jeûne;
Î L’hormonothérapie à la ménopause et la prise de contraceptifs oraux;
Î Certains médicaments;
Î Une prédisposition génétique;
Î La grossesse;
Î Une alimentation pauvre en fibres.
En adoptant certaines mesures, il est possible de prévenir le développement de calculs biliaires.
Dans un premier temps, comme dans tout, il est important d’avoir de saines habitudes de vie et d’éviter l’obésité.
Si un calcul est déjà formé, il faut le traiter seulement s’il pose problème. Une saine alimentation et la prévention de l’obésité diminuent le risque de voir apparaître de nouveaux calculs.
Si vous souhaitez perdre du poids, allez-y graduellement, en ne perdant qu’un maximum de deux livres par semaine. Faites de l’exercice physique régulièrement. En plus de réduire le risque de lithiase biliaire, cette saine pratique vous aidera à éviter le surplus de poids.
Consommez de bons gras, soit des gras polyinsaturés et mono-insaturés comme des noix et des graines. Attention aux apports élevés en gras trans qui favoriseraient l’apparition de calculs biliaires.
Mangez plus de fibres et limitez la consommation de sucres surtout ceux dont l’indice glycémique est élevé.
Il semblerait que l’alimentation végétarienne préviendrait l’apparition de calculs biliaires. En fait, le végétarisme fournit peu de gras saturés, de cholestérol et de protéines animales. En contrepartie, il procure un bon apport en fibres et en sucres
Habituellement, l’ablation de la vésicule biliaire est la façon de se débarrasser des calculs biliaires, bien que, parfois, s’ils n’excèdent pas une certaine taille, le médecin pourra proposer de les dissoudre à l’aide d’un traitement.
En pratiquant une échographie abdominale, il sera possible de détecter les calculs biliaires. De plus, des prises de sang et une analyse de la bilirubine pourront aider à évaluer la gravité de la lithiase biliaire.
Si les douleurs sont intenses, on pratiquera une cholécystectomie, c’est-à-dire l’ablation de la vésicule biliaire.
Par contre, lorsque les calculs sont découverts par hasard et qu’ils ne provoquent aucune douleur, il n’est pas recommandé de les enlever.
Précisons que la cholécystectomie est une opération chirurgicale courante faite sous anesthésie générale.
Généralement, l’ablation de la vésicule biliaire se fait par laparoscopie. Cette intervention chirurgicale nécessite seulement quatre petites incisions. Souvent, le patient retourne à la maison la journée même et guérit rapidement. Après l’opération, le foie continue à produire de la bile qui passe dans le canal cholédoque pour ensuite se rendre directement dans l’intestin grêle. Une seule ombre au tableau, étant donné que la bile est sécrétée plus souvent, cela peut provoquer des selles plus liquides. Mais cet inconvénient se résorbe habituellement avec le temps. On peut contrecarrer cet inconvénient en évitant les aliments gras et épicés et en consommant plus de fibres.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
L’obésité est l’un des principaux facteurs de risque de la lithiase biliaire.
Par Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute et naturopathe, Hta, ND | nathalieenherbe.com
Une presse à fleurs en bois est l’outil parfait pour permettre à vous et votre famille de réaliser le plus bel herbier, de beaux collages et de bricolages avec des éléments de la nature! Pour en réaliser un soi-même, voici les étapes à suivre pour encourager votre famille à bien observer ce qui les entoure et à apprécier ce qu’offre notre belle planète!
Pour fabriquer son propre herbier, il suffit de collecter une plante et de prendre des notes à son sujet. Le ou les spécimens recueillis sont ensuite pressés jusqu'à ce qu'ils soient bien secs entre des buvards qui absorbent l'humidité et montés sur une feuille d'herbier avec une étiquette appropriée.
Si vous ne trouvez pas d’herbier ou de presse à fleurs, vous pouvez facilement en faire une vous-même.
Î 2 carrés de bois ou de contreplaqué, d’au moins un centimètre d’épaisseur Î 4 vis papillon (ou 4 vis de treize centimètres et quatre écrous à oreilles) Î Une perceuse
Î Carton ondulé épais Î Papier absorbant
1. Découpez deux morceaux de contreplaqué de 25 x 30 cm (ou 30 x 30 cm).
2. Percez des trous assez gros pour des boulons aux quatre coins des deux morceaux de contreplaqué en vous assurant que les trous s’alignent parfaitement lorsque vous superposez les deux plaques.
3. Taillez des multitudes de deux carrés de carton ondulé épais, légèrement plus petits que la presse pour pouvoir manipuler les écrous.
4. Préparez également des feuilles de papier absorbant, comme du papier buvard (ou papier sulfurisé) ou du papier journal non imprimé.
5. Placez un carton sur le carré, puis une feuille de papier absorbant.
6. Passez des boulons (vis papillon / écrous à oreilles / écrous à ailettes forme américaine) dans les trous d’une des plaques. Lorsque vous serez prêt à presser les fleurs, vous poserez l’autre morceau de contreplaqué par-dessus et serrerez les deux plaques l’une contre l’autre à l’aide d’écrous à oreilles.
Lorsque vous êtes prêt à presser une plante ou des fleurs, enlevez la plaque supérieure et mettez là de côté avec les écrous.
Mettez un morceau de carton sur la plaque inférieure puis deux feuilles de papier pour presse à fleurs (papier buvard).
Le morceau de papier du dessous servira de buvard. Disposez les plantes, les feuilles ou les fleurs sur le papier. Pour les fleurs, posez-les à plat sur la feuille de papier supérieure en les espaçant bien pour qu’elles puissent sécher complètement. Arrangez les pétales d’une manière qui vous plaît. Vous pouvez les poser à plat ou bien en croiser certains pour créer un effet « ébouriffé ».
Pour les fleurs, elles se conserveront dans la position dans laquelle vous les mettez dans la presse. Pour presser les fleurs moins plates, coupez-les en deux dans le sens de la longueur ou bien pressez des pétales individuels. Ajoutez les autres couches de papier et de carton. Posez soigneusement une feuille de papier sur les plantes ou les fleurs que vous avez disposées. Sans déplacer les plantes, posez une deuxième feuille de papier buvard par-dessus. Posez le deuxième morceau de carton sur le tas.
Posez doucement la plaque supérieure de la presse sur le carton en passant les boulons dans les trous aux coins. Utilisez des écrous à oreilles pour serrer la presse. Rangez la presse dans un endroit sec dans votre maison. Changez les buvards à intervalles de quelques jours, pour une durée de 7 à 10 jours. Défaites la presse pour changer les buvards tous les deux ou trois jours. Même si vous ne le sentez pas, ces feuilles auront absorbé une partie de l’eau des plantes et des fleurs. En changeant ce papier, vous aiderez les plantes et les fleurs à ne pas brunir ou du moins à devenir moins brunes.
Au bout de quelques semaines, les fleurs seront complètement sèches et plates. Soulevez délicatement les couches de papier et retirez les fleurs avec vos doigts ou une pince à épiler.
Elles sont prêtes à utiliser pour en faire un herbier traditionnel ou un projet créatif.
Sources : CreaVea, Gerbeaud, Vert Imaginaire.
STRESS-FX soulage le stress en abaissant les taux de cortisol et favorise la relaxation en stimulant les taux d’acide gammaaminobutyrique (GABA), l’hormone de la détente.
STRESS-FX améliore la clarté mentale et la mémoire, et fait baisser le niveau d’anxiété tout en nous aidant à mieux affronter les facteurs de stress physique et mental au quotidien.
SLEEP-GREAT est une formule complète destinée à vous aider à trouver le sommeil rapidement, à dormir profondément et à vous réveiller en pleine forme.
Elle renforce le cycle hormonal naturel du sommeil afin de vous accompagner dans ses cinq phases, pour un sommeil véritablement réparateur.
Les feuilles du bouleau blanc, Betula papyrifera, sont ovales, doublement dentées. L’été, le feuillage est vert et d'aspect léger et l’automne, il est jaune. L’écorce du bouleau est mince, lisse, rouge foncé à presque noire chez les jeunes arbres, devenant brun rougeâtre et ensuite blanc crème brillant.
Les feuilles de bouleau, Betula alba ou Betula papyrifera, s'emploient en infusion et en décoction. L'infusion des feuilles de bouleau est indiquée en cure de 3 semaines pour soulager les douleurs rhumatismales. On peut préparer un litre d'infusion avec 4 c. à soupe de feuilles séchées et de boire cette préparation chaque jour, en cure de 3 semaines pour drainer la cellulite par rétention d'eau. Il est important, lorsqu’on fait une cure de feuilles de bouleau, de boire beaucoup, de l'eau ou des infusions, pour compenser l'effet diurétique des feuilles.
C’est l’extrait de bourgeons frais de bouleau, Betula alba ou Betula papyrifera, qui a un double positionnement. Il va avoir des propriétés drainantes sur le foie et va soutenir le système osseux. Il agit également sur les infections urinaires et les cystites comme antiseptique urinaire. Il se prend en cure de trois semaines, au dosage indiqué sur le produit, par exemple, deux fois par jour.
Pour une action stimulante sur la digestion, faire une décoction d'une cuillerée à thé d'écorce séchée par tasse d'eau, bouillie cinq minutes, prise à raison de trois tasses par jour avant les repas.
Boire ½ tasse (125 ml) de jus frais et pur, issue d'un procédé d'extraction dit « de l'arbre à la bouteille », sans transformation, ni conservateur par jour, le matin à jeun, à prendre pur ou mélangé à de l'eau, au printemps de préférence. Une bouteille de 2,5 litres permet de réaliser sa cure de 21 jours.
Le bouleau existe plus marginalement sous forme de poudre, généralement mise en gélule pour faciliter l'absorption. Pour une cure détox, on va utiliser les feuilles en gélule ou en ampoule buvable. Les effets se font moins rapidement qu’avec la sève dans l'objectif d'une cure détox.
Le macérat de bourgeons de Tilleul, Tilia tomentosa, sera très adapté aux situations de stress, de troubles du sommeil, et d'anxiété chronique.
Les tilleuls sont des arbres de la famille des Tiliacés, connus depuis des temps très anciens pour leurs propriétés calmantes. C'est un arbre fort, puissant, protecteur, qui apporte un soutien bienvenu aux nerveux et anxieux. L’aspect du tilleul d’Amérique, Tilia americana, est un grand arbre au port pyramidal, s'arrondissant avec l'âge et à couronne large.
Les feuilles du tilleul disposent d’une substance hypnotique qui favorise l’apparition du sommeil. Pour les personnes qui connaissent des difficultés pour s’endormir, consommer cette partie du tilleul les aide à tomber rapidement dans les bras de Morphée. Pour les périodes de stress, ces fleurs permettent de repousser les angoisses. Légèrement amer, le miel de tilleul calme aussi les personnes nerveuses.
L’extrait de bourgeons frais de bouleau, Betula alba ou Betula papyrifera, a des propriétés drainantes sur le foie et va soutenir le système osseux.
Pour lutter contre des problèmes de sommeil ou d’endormissement, vous pouvez préparer une infusion de tilleul :
Î Plongez dans 1 tasse (250 ml) d’eau bouillante, trois ou quatre bractées (feuilles qui accompagnent les fleurs) du tilleul.
Î Pendant 10 minutes, laissez infuser le mélange à couvert avant de filtrer.
Î Buvez une tasse le soir, une heure avant d’aller vous coucher.
Le macérat de bourgeons de Tilleul, Tilia tomentosa, sera très adapté aux situations de stress, de troubles du sommeil, et d'anxiété chronique. Nom latin : Tilia tomentosa. Partie utilisée : Bourgeons frais. La posologie suggérée sur la bouteille pour adultes et adolescents est de 5 à 15 gouttes par jour dans un verre d'eau, de préférence le soir, 15 minutes avant le repas, pendant 3 semaines. Commencer par 5 gouttes et augmenter au fur et à mesure.
Au retour du printemps, vous avez envie de nettoyer votre organisme de toutes les toxines accumulées pendant l’hiver? Une décoction d’aubier est la solution idéale.
Î Prenez environ quatre bâtons d’aubier de tilleul, Tilia platyphyllos, pour un litre d’eau froide;
Î Portez l’eau à ébullition et plongez les plants pendant deux minutes;
Î Couvrez et laissez infuser pendant une dizaine de minutes.
Pour cette préparation, il est recommandé de la boire entièrement tout au long de la journée et de la finir avant 18 heures.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Sources : Association forestière du Sud du Québec, Compagnie des sens, Femme actuelle.
Le thé du Labrador ou « lédon du Groenland » est une plante des régions froides d’Amérique du Nord. D’ailleurs, les Autochtones l'apprécient grandement pour ses nombreuses propriétés médicinales. Ils en buvaient pour se désaltérer et son goût parfumé a vite conquis les premiers colons de la Nouvelle-France.
C’est au Labrador et au Groenland que les premiers explorateurs ont découvert cette plante dont le nom botanique est : « Ledum groendlandicium », mais qui est communément appelée « thé du Labrador ». Ils l’appelaient aussi le « thé des coureurs des bois » ou le « thé des Esquimaux ».
Le Ledum groendlandiciaum fait partie de la famille des éricacées tout comme le bleuet, le rhododendron, l’azalée et la busserole. Il pousse dans les milieux humides et acides comme les tourbières et aussi parfois sur les rochers, dans les marais et dans les bois entourés de conifères. Il est donc prêt à affronter de dures conditions. Ses feuilles sont vertes sur le dessus et orangées en dessous. C’est une plante qui offre aussi généreusement ses baies.
On le retrouve partout au Canada, au Groenland et dans la partie nord des États-Unis.
D’ailleurs, le thé du Labrador dominait la liste des plantes les plus prisées par les guérisseurs autochtones pour leurs vertus thérapeutiques.
De plus, les Autochtones aimaient bien mâcher les feuilles de thé du Labrador et s’en servaient pour aromatiser les aliments. Ils les fumaient aussi dans le calumet de paix.
L’infusion de feuilles de thé du Labrador peut se boire chaude ou froide et possède plusieurs propriétés intéressantes à découvrir.
Par exemple, par voie externe, on l’a déjà utilisée pour lutter contre les poux, la gale, la teigne et d’autres maladies de la peau. Pour combattre la lèpre, on l’utilisait à la fois par voies externe et interne.
Chez les Autochtones, les femmes enceintes prenaient du thé du Labrador jusqu’à trois fois par jour à l’approche de l’accouchement afin de faciliter le travail. On réduisait aussi ses feuilles en poudre pour soulager les maux de tête. Son huile essentielle est aussi fort appréciée pour ses nombreuses vertus : anti-inflammatoire, antispasmodique, antibactérienne, décongestive et, semble-t-il, antitumorale. C’est une boisson qui agit contre le rhume ou la grippe et qui calme l’inflammation pulmonaire et les maux de gorge. Elle possède des vertus antiseptiques et antibiotiques. Par ailleurs, elle agirait comme draineur hépatique et régénérateur des cellules du foie. On l’utilisait pour traiter les intoxications hépatiques d’origine circulatoire, l’insuffisance hépatique, les séquelles d’hépatites virales et les entérites, entre autres. De plus, elle peut être fort utile dans les cas d’insomnie, de nervosité et de spasmes au niveau du plexus solaire.
Enfin, le thé du Labrador possède aussi des propriétés analgésiques et est reconnu pour son efficacité pour lutter contre les migraines. À cet effet, certains vont verser une infusion refroidie de feuilles broyées sur une compresse qu’ils appliqueront ensuite sur le front et sur la nuque.
Dans les années 30, durant la Grande Dépression, alors que le thé chinois se faisait rare, le thé du Labrador était fort apprécié, tout comme au 18e siècle, pendant la guerre de l’Indépendance américaine où sa consommation était fort populaire.
Presque toutes les nations autochtones du Canada, de l’Alaska et des États-Unis ont consommé cette plante sous forme de thé, mais on croit que son usage en tant que boisson désaltérante aurait été transmis par les colons blancs. En effet, les Premières Nations avaient plutôt tendance à boire des infusions de feuilles pour leurs vertus médicinales et non comme simple boisson.
En terminant, il est important de préciser qu’à cause de sa richesse en tanins, le thé du Labrador peut être difficile à digérer pour ceux et celles qui ont un estomac fragile. Il est donc préférable de ne pas en abuser et de se contenter d’une seule tasse par jour. De plus, le thé du Labrador peut provoquer des irritations gastro-intestinales, des spasmes et des troubles nerveux lorsqu’il est consommé à forte dose.
Par ailleurs, les femmes enceintes ne doivent pas boire de thé du Labrador
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Le thé du Labrador possède aussi des propriétés analgésiques et est reconnu pour son efficacité pour lutter contre les migraines.
Symbole de paix, de réconciliation, d’espérance, de victoire et de longévité, l’olivier procure aussi plusieurs bienfaits à la santé.
Cet arbre dont la symbolique est très forte puise ses origines dans la mythologie grecque, mais aussi dans des écrits tels que la Bible et le Coran.
Outre son huile si précieuse, les feuilles d’olivier sont reconnues, entre autres, pour abaisser la tension artérielle et le taux de cholestérol sanguin, mais aussi comme un puissant allié du système immunitaire, et ce, grâce à ses propriétés antivirales, antibactériennes, antifongiques et antiparasitaires.
D’ailleurs, sa capacité à lutter contre des infections tenaces a été prouvée à maintes reprises, notamment en ce qui a trait aux infections des voies respiratoires.
Les feuilles d’olivier que l’on utilise en phytothérapie proviennent de l’Olea europaea, issu de la famille des Oleaceae. L’olivier est un arbre fruitier que l’on cultive, en général, dans les régions méditerranéennes. L’olivier peut atteindre dix mètres de hauteur et il présente plusieurs rameaux à feuilles persistantes et coriaces ainsi que des fruits à noyau dont on extrait l’huile d’olive.
Symbole de longévité, l’olivier est un arbre qui peut vivre très longtemps. Son bois est robuste. C’est un arbre qui n’aime pas le froid ni les grandes sécheresses. Il produit des olives dont on extrait son huile si appréciée pour ses nombreuses vertus.
Les feuilles d’olivier sont composées de principes actifs tels que des antioxydants (flavonoïdes), des phénols, des tanins, des triterpènes, de l’oleuropéine et de l’acide oléanolique.
L’extrait de feuille d’olivier renforce le système immunitaire et aide à lutter contre les infections bactériennes et virales.
L’extrait de feuille d’olivier améliore particulièrement le système immunitaire grâce à ses puissants constituants qui neutralisent sans endommager les bactéries non pathogènes.
En fait, la feuille d’olivier contient un composé biologiquement actif, l’oleuropéine, qui possède de puissantes propriétés antibactériennes et antivirales. Ce composé stoppe la croissance de bactéries et de virus. Il stimule l’activité de cellules importantes du système immunitaire qui luttent contre l’infection.
Plusieurs patients qui souffraient d’infections virales et bactériennes chroniques et qui avaient déjà reçu de nombreux traitements d’antibiotiques sans succès ont réussi à combattre leur infection grâce à l’extrait de feuille d’olivier. L’extrait de feuille d’olivier renforce le système immunitaire et aide à lutter contre les infections bactériennes et virales.
D’ailleurs, certaines personnes n'hésitent pas à faire des cures d’extrait de feuilles d’olivier avant la saison hivernale, afin d’aider le corps à être mieux protégé et à prévenir les affections qui reviennent chaque hiver.
L’extrait de feuille d’olivier est de bon recours dans les cas d’herpès, d’infections de la vessie et d’infections fongiques, y compris le candida albicans.
L'extrait de feuille d'olivier est reconnu pour sa capacité à diminuer l’hypertension artérielle lorsqu’elle est légère.
L’extrait de feuilles d’olivier procure de nombreux autres bienfaits à la santé.
D’abord, il est reconnu pour sa capacité à diminuer l’hypertension artérielle lorsqu’elle est légère. Il atténue les troubles qui y sont associés tels que les vertiges, les bourdonnements d’oreilles et les maux de tête.
Grand protecteur du système cardiovasculaire, l’extrait de feuilles d’olivier favorise la circulation sanguine. Il prévient l’oxydation du mauvais cholestérol (LDL).
De plus, il permet d’améliorer la sensibilité à l’insuline et de réduire le risque de développer le syndrome métabolique. Il possède des propriétés hypoglycémiantes.
Grâce aux antioxydants qu’il contient, l’extrait de feuilles d’olivier aide à prévenir et à lutter contre les dommages causés par les radicaux libres dans l’organisme.
On lui attribue également des propriétés diurétiques fort utiles dans les cas de rétention d’eau.
Le plus souvent, l’extrait de feuilles d’olivier est consommé en capsules ou en tisanes.
Il n’existe aucune contre-indication, cependant, sachez que les effets hypotenseurs et hypoglycémiants des feuilles d’olivier peuvent s’ajouter à ceux d’autres plantes ou de médicaments ayant des propriétés similaires.
En somme, on peut dire qu’avec l’arrivée de l’hiver, l’extrait de feuilles d’olivier peut, sans contredit, occuper une place de choix dans notre pharmacie naturelle.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Cette année, le 16 octobre, la Journée mondiale de la colonne vertébrale célèbre ses 10 ans!
Saviez-vous qu’une personne sur deux dans le monde souffre de douleurs au dos au moins une fois par année et, dans la plupart des cas, encore plus fréquemment?
Par surcroît, on estime qu’un milliard de personnes dans le monde souffrent de douleurs rachidiennes. Ces douleurs affectent ces gens tout au long de leur vie et constituent la principale cause d’invalidité dans le monde.
Le 16 octobre de chaque année, la Journée mondiale de la colonne vertébrale met en lumière le fardeau des douleurs et des handicaps reliés à la colonne vertébrale dans le monde.
Avec la participation notamment de professionnels de la santé, d’experts en exercice et en réadaptation, la Journée mondiale de la colonne vertébrale est soulignée sur tous les continents de la planète. Le thème pour 2022 est : « Chaque colonne compte ».
Cette journée vise, notamment, à mettre l’accent sur les divers défis de vivre avec une lombalgie, peu importe les régions dans le monde, les cultures, les origines, et ce, tout au long de la vie.
En d’autres mots, c’est de mettre en lumière une condition de santé qui est encore plus répandue que les cancers, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques, le diabète et la maladie d’Alzheimer combinés.
Cette campagne de sensibilisation appelle à un plus grand engagement mondial de la part des gouvernements, des communautés et des organismes de santé publique afin de lutter contre la douleur et l’invalidité de la colonne vertébrale.
La Journée mondiale de la colonne vertébrale reconnaît aussi le manque d’accès à des soins et à une réadaptation de qualité de la colonne vertébrale dans les communautés mal desservies, ce qui entraîne un état chronique et une difformité permanente.
Pour de nombreuses populations, la douleur rachidienne et l’invalidité ne sont pas seulement un inconvénient mineur. Au contraire, cela peut aussi signifier ne plus être en mesure de travailler et de subvenir à ses besoins.
Le thème de cette année vise à mettre en évidence des moyens que tout le monde peut mettre en pratique pour aider leur colonne vertébrale, par exemple : demeurer mobile, éviter l’inactivité physique, maintenir une bonne posture, ne pas surcharger sa colonne vertébrale, avoir des conditions de travail saines et adopter de bonnes habitudes de vie telles que maintenir un poids santé et ne pas fumer.
En fait, le but est de promouvoir l’importance de la santé et du bien-être de la colonne vertébrale et d’encourager les gens à en prendre soin et à demeurer actifs.
Considéré comme étant le plus grand événement mondial de santé publique dédié à la promotion de la santé et du bien-être de la colonne vertébrale, plusieurs professionnels de la santé à travers le monde y participent.
De nombreuses populations dans le monde n’ont pas toujours accès aux ressources de soins de santé conventionnelles pour soigner leurs douleurs et leurs handicaps. Il est donc important d’aider les gens à gérer eux-mêmes leurs conditions.
Par ailleurs, même dans les pays à revenu élevé, les maux de dos affectent des millions de personnes ce qui impacte énormément les domaines industriels et économiques.
Source : www.worldspineday.org
Les légumes-feuilles sont des plantes dont on mange la feuille et/ou la tige. Ils ont l’avantage de se consommer de plusieurs façons, que ce soit crus, cuits, en salade, en légumes d’accompagnement ou intégrés dans des recettes.
Riche en eau et pauvre en calories, cette variété de légumes est particulièrement intéressante pour sa teneur en vitamines, en fibres et en antioxydants.
Parmi les plus connus, on retrouve : la laitue, les épinards, le cresson, l’endive, la chicorée, la roquette, le chou frisé, le chou chinois, le chou de Bruxelles et la bette à carde.
Les légumes-feuilles méritent une place de choix dans nos assiettes… et pour cause! Ils procurent de nombreux bienfaits à la santé.
En nutrition, on souligne souvent l’importance de prioriser les légumes verts, car ils sont riches en flavonoïdes, en caroténoïdes (lutéine) et en fibres. Par conséquent, ils protègent la rétine de l’œil. Par surcroît, il est primordial de manger en abondance des légumes à feuilles vertes. Pourquoi? Ils ont des vertus anticancer à ne pas négliger. Roquette, chou kale, cresson, laitue romaine, épinards, persil devraient donc avoir une place de choix dans notre assiette. N’oublions pas que les feuilles sont remplies d’antioxydants, de fibres et de chlorophylle : des composés anticancer.
Rappelons que la chlorophylle est le pigment végétal qui compose les plantes. On le surnomme le « sang vert » et sa formule est presque identique à celle de l’hémoglobine. Elle apporte de l’oxygène au sang et favorise une bonne circulation sanguine. De plus, la chlorophylle permet de réguler l’équilibre acido-basique en alcalinisant le sang.
Les feuilles vertes possèdent des vertus bénéfiques pour le corps en entier. Elles nous aident à conserver une bonne vision, rester jeunes, maintenir un taux de cholestérol bas, réduire les maladies cardiaques, protéger et diminuer le risque de développer un cancer. On dit même que le cancer colorectal n’a pas de chance de s’installer si l’alimentation est riche en feuilles vertes.
Par ailleurs, les femmes enceintes devraient augmenter leur consommation de légumes à feuilles vertes riches en folates afin d’aider au développement du fœtus.
Saviez-vous qu’une seule portion de légumes verts à feuilles par jour pourrait stimuler la force musculaire, et ce, grâce aux nitrates qu’ils contiennent et indépendamment des niveaux d’activité physique?
En effet, c’est ce que révèle une étude parue dans la revue The Journal of Nutrition en mai 2021.
Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires de 3 759 personnes âgées de plus de 25 ans qui ont été suivies pendant 12 ans.
Les participants à cette étude devaient passer un test pour mesurer leur force d’extension du genou afin de déterminer leur force musculaire.
Résultats : les personnes qui avaient des apports élevés en nitrates, provenant essentiellement de légumes verts à feuilles, avaient une force musculaire dans les jambes 11% plus élevée que celles qui avaient les apports en nitrates les plus faibles. Leur vitesse de marche était aussi plus rapide de 4%.
La consommation de légumes riches en nitrates permet donc de renforcer la fonction musculaire indépendamment de l’activité physique, tant chez les hommes que chez les femmes et de tous les âges.
Précisons qu’en vieillissant, il est important de conserver une bonne masse musculaire afin de réduire le risque de chutes et de fractures.
Les nitrates ont un effet bénéfique sur la paroi des vaisseaux sanguins et sur la santé cardiovasculaire. Les nitrates permettraient aussi d’améliorer le fonctionnement des mitochondries qui fournissent de l’énergie aux muscles.
Afin de conserver une bonne masse musculaire, on peut combiner une alimentation riche en légumes verts à feuilles (laitue, épinard, chou frisé, blette, etc.) à la pratique régulière d’une activité physique.
Plus vous ajouterez des légumes riches en chlorophylle à votre alimentation, plus vous aurez de l’énergie!
Par ailleurs, une autre bonne raison de consommer des légumes-feuilles : ils réduiraient le risque de diabète de type 2. C’est ce qu’affirme une étude publiée dans le British Medical Journal et réalisée par des chercheurs de l’Université Leicester au Royaume-Uni.
Pour ce faire, ils ont passé en revue six études incluant 220 000 personnes dans le but d’évaluer la relation entre la consommation de légumes et le risque de diabète.
Résultat : la consommation d’au moins une portion et demie de légumes verts à feuilles permet de diminuer le risque de diabète de type 2 de 14%.
Étant donné que les légumes à feuilles vertes peuvent contenir une grande quantité de pesticides même après les avoir bien nettoyées, il est préférable de les consommer biologiques. D’ailleurs, généralement, si on ne peut enlever la peau d’un fruit ou d’un légume, il est toujours préférable de les acheter de culture biologique. Même s’ils peuvent être plus chers, cela en vaut le coup pour notre santé! Sinon, on doit prendre le temps de les laver soigneusement. Lorsqu’on choisit des légumes-feuilles au marché, on mise surtout sur des légumes d’une extrême fraîcheur avec des feuilles croustillantes, colorées et sans traces de détérioration. En effet, en plus d’avoir meilleur goût, les légumes-feuilles bien frais sont très nutritifs. Évitez donc les légumes dont les feuilles sont brunes et flétries. Que ce soit dans les salades, les sandwiches ou les smoothies, les feuilles vertes s’incorporent très bien aux repas. Crues, légèrement cuites à la vapeur, avec de l’ail ou du jus de citron, etc., à vous de les apprêter selon vos goûts. Dans les smoothies, les feuilles vertes peuvent vous fournir une bonne dose d’énergie. Plus vous ajouterez des légumes riches en chlorophylle à votre alimentation, plus vous aurez de l’énergie!
Une autre bonne raison de consommer des légumes-feuilles : ils réduiraient le risque de diabète de type 2.
En général, avec leurs feuilles et tiges vertes et croquantes, les légumes-feuilles devaient être consommés crus ou légèrement cuits afin d’en préserver tous les nutriments.
Mais attention : ils peuvent aussi être une source d’intoxication alimentaire. On se rappellera de l’épisode de laitue romaine contaminée à l’E.coli qui avait fait les manchettes, il y a quelques années.
Saviez-vous que chaque année, plus de quatre millions de Canadiens sont victimes d’une intoxication alimentaire? Cependant, en veillant à bien les manipuler, les laver, les préparer et les entreposer adéquatement, vous pouvez profiter de toutes les richesses pour la santé des légumesfeuilles et contribuer à prévenir les intoxications alimentaires. Même si les légumes-feuilles ne contiennent pas à l’état naturel de bactéries susceptibles de provoquer la maladie, elles peuvent devenir contaminées étant donné qu’elles sont cultivées près du sol. Par exemple, des légumes-feuilles contaminés ont déjà été associés à des cas d’intoxications alimentaires à la salmonelle et à l’E.coli. Ils peuvent devenir contaminés par le sol, l’eau, les animaux et le fumier mal composté.
Les légumes-feuilles peuvent aussi être contaminés par des bactéries pendant et après la récolte lors de la manutention, de l’entreposage et du transport, au magasin d’alimentation, dans le réfrigérateur ou sur le comptoir et la planche à découper (par contamination croisée).
Vous pouvez conserver vos légumes-feuilles au réfrigérateur pendant une semaine. Puis, jetez-les lorsque les feuilles deviennent brunes et desséchées.
Lavez-vous les mains et adoptez les techniques de nettoyage adéquates afin d'éviter une contamination croisée et empêcher la propagation d’une intoxication alimentaire.
Jetez les feuilles extérieures et lavez vos légumes-feuilles doucement à l’eau courante. Rincez bien afin que toute la terre disparaisse.
Puis, savourez-les et profitez de toutes leurs richesses nutritives!
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Les feuilles de laurier sont un aromate qui fait le bonheur de tous les gastronomes et principalement les adeptes de la cuisine française. D’ailleurs, elles font partie des herbes provençales, tout comme le thym et le romarin.
Mais en plus de ses propriétés aromatiques qui parfument les plats, les feuilles de laurier possèdent aussi de nombreuses vertus pour notre santé et qui sont reconnues depuis l’Antiquité.
Le laurier (Laurus nobilis), une plante comestible de la famille des Lauracées, est aussi surnommé : « laurier noble », « laurier vrai », « laurier d’Apollon » ou « laurier-sauce ». Attention : ne pas confondre avec le « laurier rose » qui est toxique et sert plutôt de plante ornementale.
Le laurier se compose de tiges droites qui peuvent mesurer de deux à six mètres de hauteur. Cette plante possède des feuilles coriaces de couleur vert foncé, épaisses, à bord ondulé et qui sont très odorantes. Au printemps, le laurier arbore de petites fleurs jaunes et des baies noires. Cette plante est un symbole de victoire et de paix.
Les feuilles de laurier sont utilisées comme remèdes naturels pour soulager l'arthrite, les rhumatismes, l’asthme et l’inflammation.
Outre leur goût agréable qui rehausse de nombreux plats en sauce, les feuilles de laurier possèdent aussi plusieurs vertus du point de vue médicinal.
Cet aromate originaire du bassin de la Méditerranée agit comme antiseptique et antibactérien en plus d’être une excellente source d’antioxydants.
Bien que le laurier ne procure pas de nombreux nutriments à l’organisme, il faut tout de même préciser qu’il représente une bonne source de fibres alimentaires, de vitamine C, de bêta-carotène, de potassium, de magnésium et de phosphore.
Plusieurs vont également apprécier les feuilles de laurier en infusion pour ses vertus sédatives et qui rééquilibrent aussi le système nerveux en cas d’angoisse ou d’anxiété. Cette infusion est donc idéale pour un sommeil réparateur.
Par ailleurs, une étude réalisée il y a plusieurs années a démontré que la consommation de un à trois grammes de feuilles de laurier quotidiennement pendant une durée de 30 jours diminuait la glycémie, le cholestérol total, le cholestérol (mauvais) LDL et les triglycérides, tout en augmentant le cholestérol (bon) HDL. Il s’agit donc d’un aromate intéressant pour les personnes qui souffrent de diabète de type 2.
Par ailleurs, les feuilles de laurier sont utilisées comme remèdes naturels pour soulager l'arthrite, les rhumatismes, l’asthme et l’inflammation. Elles favorisent l’élimination des toxines.
De plus, le laurier noble est aussi reconnu pour ses propriétés digestives et diurétiques. Enfin, ses feuilles purifient les voies respiratoires en cas de rhume ou de grippe.
L’huile essentielle de laurier est aussi fort intéressante à découvrir grâce à ses propriétés antibactériennes, antiseptiques et antivirales. Entre autres, on l’utilise pour traiter les aphtes et les abcès dentaires. Elle présente aussi une activité antifongique contre le champignon microscopique Candida albicans, responsable de mycoses. Certains y ont aussi recours pour soulager les douleurs musculaires en raison de ses vertus antispasmodiques. Afin de profiter des propriétés apaisantes et relaxantes du laurier, on peut verser quelques gouttes de son huile essentielle dans le bain.
Pour bénéficier de ses vertus anti-inflammatoires, on peut appliquer quelques gouttes d’huile essentielle mélangées avec de l’huile d’arnica ou de millepertuis sur la zone douloureuse.
À noter que l’huile essentielle de laurier ne doit pas être utilisée directement sur la peau en raison du risque d’allergies. De plus, elle est interdite aux femmes enceintes et qui allaitent ainsi qu’aux enfants de moins de sept ans.
L’huile essentielle de laurier est aussi fort intéressante à découvrir grâce à ses propriétés antibactériennes, antiseptiques et antivirales.
Vous pouvez intégrer les feuilles de laurier dans la préparation de vos mets. Très parfumées, on peut les ajouter aux soupes, potages, sauces, plats mijotés, viande, volailles, poissons, légumes, légumineuses, etc. Certains vont parfumer l’eau de cuisson du riz ou des pâtes avec des feuilles de laurier.
À noter que les feuilles de laurier de couleur vert foncé et séchées se conservent dans un pot hermétique à l’abri de l’air et de la lumière.
Le laurier est très symbolique puisque, dans l’Antiquité gréco-romaine, il était un signe de victoire et de paix. Dédié à Apollon, il servait à confectionner des couronnes pour les empereurs. D’ailleurs, Jules César portait une couronne de laurier.
Saviez-vous que c’est grâce au laurier que l’on doit le mot « baccalauréat »? En effet, pour féliciter les étudiants qui finissaient leurs études en médecine, on leur remettait du laurier à baies : « bacca laurus ».
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
9 Excellent pour une nuit de sommeil réparatrice 9 Une aide au sommeil renfermant 6 plantes sans OGM 9 Aucun effet secondaire comme la somnolence, le lendemain 9 Délicieux goût de cerise et de menthe
Le moringa est un arbre des régions tropicales qui attire de plus en plus l’attention des « amoureux » des remèdes naturels et aussi des scientifiques, en raison de ses nombreuses propriétés nutritionnelles.
Baptisé « arbre de vie » et « arbre-miracle », on l’utilise depuis des siècles pour traiter des centaines de maladies dans la médecine traditionnelle indienne.
Depuis quelques années, le moringa est en train de se tailler une place de choix dans la culture occidentale. En fait, le moringa fait partie des superaliments au même titre que la spiruline, la chlorophylle, l’aloe vera, le kale et les baies d’açaï.
Avec une telle richesse nutritionnelle, il va sans dire que le moringa possède de nombreuses propriétés. En effet, il améliore les défenses immunitaires, augmente la concentration et l’énergie et soulage les douleurs articulaires, et ce, grâce à son pouvoir anti-inflammatoire. Nous savons que les antioxydants ont la capacité de réduire l’inflammation et de prévenir les dommages cellulaires. Dans le cas qui nous intéresse, des études ont démontré que les antioxydants présents dans le moringa pouvaient jouer un rôle important dans la réduction et le traitement des maladies associées à l’inflammation chronique. Par exemple, le moringa peut aider à diminuer les effets de l’asthme, des réactions allergiques, de l’arthrite et des colites.
Mentionnons qu’une étude publiée en 2018 dans la revue scientifique américaine The FASEB Journal reconnaît les qualités anti-inflammatoires fort prometteuses du moringa qui sont supérieures à celles du curcuma.
De plus, d’après l’étude Moringa Genus : A Review of Phytochemistry and Pharmacology, les feuilles de moringa pourraient aussi inhiber la prolifération de cellules cancéreuses.
Le moringa est un arbre qui croît rapidement dans des climats tropicaux et subtropicaux comme en Afrique subsaharienne, dans le sud-ouest de l’Asie, dans le sud de la Chine, en Inde et dans le sud de la Floride.
En médecine ayurvédique, on utilise l’entièreté de l’arbre, soit les racines, l’écorce, les fruits et les feuilles. Mais sur le plan nutritionnel, ce sont les feuilles qui sont les plus appréciées, car on les qualifie de « trésors nutritionnels ». Les feuilles de moringa sont très riches en minéraux (potassium, calcium, magnésium, fer et manganèse), en vitamines A, B, C et E, en acides aminés, en acides gras essentiels et en antioxydants. Tout comme la spiruline, le moringa est très nutritif et idéal pour combler des carences nutritionnelles.
D’ailleurs, une étude en laboratoire a permis de confirmer la richesse de ses feuilles séchées qui contiennent sept fois plus de vitamine A que les carottes, sept fois plus de vitamine C que les oranges, quatre fois plus de calcium que le lait, trois fois plus de potassium que les bananes et deux fois plus de protéines que le yogourt!
Très nutritives, certains comparent les feuilles de moringa à des multivitamines!
On peut consommer les feuilles de moringa comme un légume feuillu cru ou cuit ou en poudre dans des smoothies, des soupes, des salades ou des sauces.
Le moringa est reconnu pour sa résistance à la chaleur extrême, à l’humidité, à l’exposition intensive, au soleil et même aux sols pauvres sableux. En fait, le moringa a la capacité de tolérer de grandes sécheresses.
Pas étonnant que l’on surnomme le moringa : « arbremiracle », puisque sa culture est une véritable bénédiction dans des pays africains tels que le Niger où l’agriculture est presque impraticable et où la malnutrition est bien présente. D’ailleurs, les ONG qui travaillent à combattre la malnutrition dans le monde utilisent le moringa depuis de nombreuses années.
En Afrique, les populations locales consomment les feuilles de moringa dans des recettes traditionnelles telles que le couscous.
Saviez-vous que le moringa peut aussi aider à traiter l’eau pour la rendre potable?
Très nutritives, certains comparent les feuilles de moringa à des multivitamines!
Outre ses vertus nutritionnelles et alimentaires, le moringa possède aussi des propriétés cosmétiques.
Son huile hydratante et adoucissante rend la peau plus souple et moins sèche. Par surcroît, l’huile de moringa est absorbée rapidement et ne laisse pas de gras sur la peau.
Fait intéressant, des études ont démontré que l’application d’huile de moringa atténue les microrides.
Enfin, en ce qui a trait au soin des cheveux, l’huile de moringa aide à éliminer les pellicules et rend la chevelure plus soyeuse.
Saviez-vous que le moringa peut aussi aider à traiter l’eau pour la rendre potable?
En effet, une étude, réalisée par l’Université du Nord de la Colombie-Britannique et publiée en mars 2018, a démontré la capacité du moringa à assainir l’eau infectée par la bactérie E. coli. Plus précisément, on dit que la poudre des racines de moringa pourrait tuer jusqu’à 87% de la bactérie E. coli dans l’eau contaminée.
Pour une utilisation optimale, assurez-vous que le moringa soit toujours 100% naturel ou 100% pur poudre.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Quand on prononce le mot « régime », tout de suite, il nous vient en tête la « perte de poids ». Mais il y a une exception à la règle : le régime hypercalorique. En effet, le but de ce régime particulier n’est pas d’affiner la taille, mais plutôt de lui donner des formes plus généreuses!
Une alimentation hypercalorique est recommandée aux personnes trop maigres qui doivent prendre du poids pour améliorer leur état de santé.
Lorsqu’on parle d’amaigrissement, il est question d’une perte de poids importante, volontaire ou non, et pouvant mener à la maigreur. On peut déterminer la maigreur lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 18.5.
L’objectif du régime hypercalorique est d’augmenter l’apport calorique de 500 calories par jour pour atteindre une prise de poids d’environ 500 grammes par semaine. Le but n’est pas seulement de prendre du poids en masse graisseuse, mais aussi en masse musculaire.
Dans ce régime, tous les aliments sont permis, mais évidemment, il est préférable d’opter pour une alimentation saine et équilibrée. Soyons clairs : le but n’est pas de se gaver de sucreries, de croustilles et de friture!
Aussi étonnant que cela puisse paraître, prendre du poids demande parfois du temps, de la patience et de la persévérance!
Certaines personnes ont un métabolisme rapide, c’est-àdire qu’elles brûlent les calories consommées plus vite. Pour elles, il est donc difficile d’atteindre et de maintenir un poids santé stable.
Différentes raisons peuvent expliquer ce phénomène de métabolisme rapide. D’abord, la génétique peut être la cause. Par ailleurs, d’autres facteurs peuvent accélérer le métabolisme comme le stress, les variations de température, le tabagisme, la caféine et la densité musculaire. La maladie peut aussi mener à une plus grande consommation de calories par l’organisme qui est en mode : « défense ». Un combat contre le cancer, l’hyperthyroïdie ou de graves brûlures au corps sont des cas pouvant entraîner un amaigrissement important.
Voici maintenant quelques trucs pour vous aider à bien suivre le régime hypercalorique et en récolter tous les bienfaits et avantages.
D’abord, il est important d’intégrer à votre menu des aliments à densité énergétique élevée. Mais qu’est-ce qu’un aliment à densité énergétique élevée?
La densité énergétique d’un aliment se définit par la quantité de calories par gramme que l’on retrouve dans cet aliment. La teneur en eau, en fibres, en sucres et en matières grasses peut influencer la densité énergétique d’un aliment. Plus précisément, les sucres et les matières grasses augmentent la densité énergétique alors que l’eau et les fibres la diminuent.
Voici des exemples d’aliments à densité énergétique élevée : raisin, banane, mangue, cerise, avocat, olive, fruits secs, pomme de terre, patate douce, panais, légumineuses, pain, muffin, barres de céréales, fromage, yogourt, poissons gras, volaille, bœuf, agneau, porc, œufs, beurre d’arachide, beurre d’amande, huiles végétales, gâteaux et biscuits faits maison, etc.
À titre d’exemple, vous pouvez remplacer les légumes par des féculents ou un fruit par un gâteau.
Attention : malgré tout, il est important de conserver dans son alimentation des fruits et des légumes afin d’éviter tout déséquilibre.
D’autre part, une perte de poids peut aussi être due à une mauvaise absorption des nutriments provoquée par certaines pathologies telles que la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse ou la maladie coeliaque.Il est important d’intégrer à votre menu des aliments à densité énergétique élevée.
Deuxièmement, vous devez stimuler votre appétit Comment? Voici quelques astuces fort intéressantes qui sauront vous mettre l’eau à la bouche :
Î Dressez une belle table avec de la jolie vaisselle invitante;
Î Mettez de la couleur dans votre assiette;
Î Consommez des aliments qui procurent du plaisir;
Î Prenez votre repas en agréable compagnie avec des gens dont vous appréciez la présence;
Î Détendez-vous avant de manger;
Î Ajoutez un verre de vin à votre repas si votre santé le permet;
Î Faites une marche ou un exercice léger avant de vous mettre à table.
Troisièmement, vous devez augmenter l’apport en calories sans nécessairement augmenter le volume du repas, en ajoutant certains produits et ingrédients aux repas. Voici quelques trucs :
Î Ajoutez un corps gras à vos plats après la cuisson, par exemple, de l’huile végétale dans la salade;
Î Servir les viandes et poissons avec une sauce;
Î Ajoutez des olives, des noix, des légumineuses et des avocats à vos salades;
Î Ajoutez des fruits secs (dattes, pruneaux, abricots secs, raisins secs), des noix (et autres oléagineux) ou du miel dans vos desserts et vos céréales;
Î Intégrez de la crème aux plats et desserts;
Î Choisissez des desserts nutritifs tels qu’un gâteau aux bananes ou aux fruits, une crème glacée ou des biscuits faits de céréales.
Quatrièmement, il faut intégrer des collations caloriques et nutritives (dattes, noix, amandes, fromage céréales, gâteau, rôties et beurre d’arachides, yogourt et fruits secs, etc.) dans la matinée et en après-midi, afin d’atteindre un bon apport calorique.
Cinquièmement, il est suggéré de faire de l’activité physique modérée qui stimule l’appétit, même si elle fait brûler des graisses. Que ce soit la natation, la marche rapide ou le ski, la pratique régulière d’une activité physique modérée sollicite l’ensemble des muscles et permet de maintenir la densité des muscles et des os et aussi une bonne santé. Il est important de spécifier que sans la pratique régulière d’une activité physique, la prise de poids se fait seulement en graisses, ce qui nocif pour la santé.
Si vous avez un métabolisme rapide et souhaitez prendre du poids, certains aliments de même que de mauvaises habitudes alimentaires doivent être mis de côté.
D’abord, il faudra consommer moins d’aliments à faible densité énergétique qui occupent beaucoup de place dans l’estomac et qui apportent très peu de calories. Bien qu’ils s’agissent de bons aliments sains, il est préférable d’en consommer moins si on veut prendre du poids. C’est le cas, par exemple, des fruits et légumes frais que vous pouvez manger plutôt à la fin du repas.
De même, évitez les produits allégés qui sont pauvres en calories et qui contiennent moins de lipides et de sucres.
Attention : ne sautez pas sur les sucreries, la restauration rapide et les aliments transformés. Vous risquez de prendre du poids sous forme de graisses qui se logeront autour du ventre. Ces graisses peuvent être dangereuses pour la santé et augmenter les risques de souffrir d’hypertension, de cholestérol ou de maladies cardiovasculaires.
Par ailleurs, ne pratiquez pas d’activité physique intense. Si l’activité physique modérée est souhaitable, il en est tout autrement en ce qui a trait à l’activité physique intense qui, elle, risque de brûler beaucoup trop de calories. D’autre part, ne buvez pas pendant le repas : les liquides remplissent l’estomac. Cependant, il est tout de même important de toujours conserver une bonne hydratation et de boire au minimum 1,5 litre d’eau entre les repas.
Bien qu’il soit efficace dans les cas de maigreur, ce régime peut aussi apporter son lot d’inconvénients et de risques d’où l’importance de faire preuve de vigilance et de minutie dans le choix des aliments à consommer.
Par exemple, un menu hypercalorique peut provoquer un déséquilibre alimentaire. Si certains croient qu’il est facile de composer un menu à partir d’aliments riches en graisses (charcuteries, frites, croustilles, etc.) ou en sucres (gâteaux, pâtisseries, chocolat, friandises, etc.), un tel menu est totalement déséquilibré. En effet, les excès de gras saturés et de sucres sont néfastes pour la santé et susceptibles d’augmenter les taux de cholestérol et de triglycérides.
Par conséquent, un régime hypercalorique doit être composé majoritairement d’aliments sains tels que des féculents, de bonnes protéines, des œufs, des poissons gras, des légumineuses, des huiles riches en oméga-3, sans oublier les fruits et les légumes, et ce, malgré leur faible densité énergétique.
Par ailleurs, le régime hypercalorique peut occasionner certains problèmes digestifs (reflux gastrique, douleurs abdominales, brûlures d’estomac, ballonnements, etc.), étant donné que des aliments riches en gras peuvent être plus longs à digérer.
En conclusion, équilibrer des menus hypercaloriques demande de bonnes connaissances en nutrition, d’où l’importance de demander l’aide d’un professionnel en la matière.
Après quelque temps, il sera bon de procéder à une analyse sanguine afin de vérifier les taux de cholestérol, de triglycérides de sucres (glycémie) et de protéines, de même que la fonction rénale.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Il est suggéré de faire de l’activité physique modérée qui stimule l’appétit, même si elle fait brûler des graisses.
Dans toute la pharmacopée naturelle, il y a des plantes qui se démarquent de manière remarquable. C’est le cas du cassis, une plante extraordinaire dont toutes les parties offrent leurs richesses.
Que ce soient les baies, les feuilles ou les bourgeons, ce groseillier noir, riche en vitamines C et E, est un remède naturel sans pareil pour traiter les inflammations dues à l’arthrite et aux rhumatismes, mais aussi pour soigner les allergies.
Le fruit ou la baie de cassis se distingue par son taux tout à fait exceptionnel de vitamine C et son taux de vitamine E. Par conséquent, la baie de cassis possède une puissante activité antioxydante pour combattre les radicaux libres et pour s’opposer aux processus de dégénérescence cellulaires et aux phénomènes inflammatoires.
De plus, les anthocyanosides et les flavonoïdes du fruit présentent aussi une action anti-inflammatoire.
Ce qui est extraordinaire avec le cassis, c’est qu’il peut agir sur différents plans, et ce, peu importe l’endroit dans l’organisme où se manifeste l’inflammation. Par exemple, le cassis est recommandé dans les cas suivants : arthrite, arthrose, douleurs chroniques, eczéma, psoriasis, urticaire, allergies cutanées, rhinite allergique, rhinopharyngite, bronchite, sinusite et inflammation de la prostate.
Par ailleurs, les baies de cassis peuvent aussi être utilisées pour traiter l’insuffisance veineuse, la fragilité capillaire de même que pour améliorer la vision nocturne.
Le cassis peut être consommé sous forme d’infusion, de teinture mère, en capsules ou en gélules.
Pour les personnes qui souffrent de problèmes inflammatoires régulièrement, il est recommandé d’en prendre aux changements de saison, soit à l’automne et au printemps.
Saviez-vous qu’en Europe, on utilise la baie de cette plante pour fabriquer la délicieuse liqueur de cassis? Avec son goût qui éveille les papilles, la liqueur de baies de cassissier offre un parfait équilibre entre la saveur sucrée et acidulée de sa note fruitée. On en fait aussi du sirop et du jus. Sur le plan gastronomique, ce petit fruit juteux et délicieux peut être consommé sous forme de confiture ou de coulis.
De son côté, la feuille de cassis stimule l’élimination de l’urée et de l’acide urique de l’organisme, ce qui en fait un remède naturel très intéressant pour calmer la douleur, mais aussi dans les cas d’inflammation chronique, d’arthrite, d’arthrose, de goutte et pour prévenir les calculs rénaux.
En fait, la feuille de cassis diminuerait la concentration de molécules pro-inflammatoires dans le corps, tout en ayant l’avantage de ne pas nuire à la muqueuse gastrique comme le font les médicaments anti-inflammatoires.
La baie de cassis possède une puissante activité antioxydante pour combattre les radicaux libres et pour s’opposer aux processus de dégénérescence cellulaires et aux phénomènes inflammatoires.
Par voie externe, on peut aussi utiliser les feuilles de cassis pour soigner les piqûres d’insectes et sous forme de cataplasme, on peut s’en servir pour traiter les furoncles, les abcès et les plaies.
Attention : la feuille de cassis est déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants, aux personnes souffrant d’insuffisance rénale ou pour celles qui prennent des médicaments diurétiques.
Pour sa part, le bourgeon de cassis peut être utilisé dans les cas d’allergies. En effet, cette partie de la plante stimule les glandes surrénales et la production de cortisol, ce qui se traduit par un effet semblable à la cortisone. Il désengorge les oedèmes liés à une inflammation, une allergie ou une piqûre d'insecte.
Comme vous pouvez le constater, que ce soit, le fruit, la feuille ou le bourgeon, chacune des trois parties du cassis offre des vertus idéales pour soulager les problèmes inflammatoires.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments ou qui souffrent de maladies graves ou d’allergies devraient consulter un spécialiste en santé naturelle avant d’utiliser les plantes médicinales.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Par Camille Poulin | naturopathe (ND) et fondatrice du site web Mon Régal Végétal alliant naturopathie, cuisine saine gourmande et bien-être | monregalvegetal.com
Le début de l'automne, c'est la saison des couleurs, des feuilles et des courges. Pourquoi ne pas en profiter pour réaliser une recette saine et savoureuse combinant ces trois concepts pour bien célébrer cette belle saison d'abondance?
Les courges peuvent être consommées en cubes ou en tranches, grillées au four, dans des mijotés ou en purée, dans des soupes et plus encore. Leur texture procure une sensation veloutée en bouche et un goût sucré très agréable, lorsque marié avec des plats salés.
Les courges farcies sont une manière simple et offrant de multiples possibilités d'intégrer celles-ci à notre assiette. Leur chair tendre, orangée et légèrement sucrée est riche en antioxydants comme le bêta-carotène ainsi qu'en glucides complexes et en fibres, favorisant une énergie stable.
On peut les farcir avec une multitude d'aliments, que ce soit du porc, du boeuf, du poulet, du tofu, des lentilles (ou autres légumineuses) ainsi que des légumes variés. Cette recette vous propose une farce nutritive, protéinée et riche en fer à base de porc haché et de feuilles d'ortie.
L'ortie est une plante médicinale depuis longtemps reconnue pour ses propriétés toniques et nourrissantes. Riche en de multiples vitamines, minéraux et antioxydants, dont le fer végétal, la chlorophylle, le bêta-carotène, des acides aminés et bien plus, elle soutient l'organisme en période de stress, de fatigue ou de convalescence.
On peut la consommer régulièrement, peu importe l'âge ou le contexte de santé. Elle est une grande amie des enfants et des femmes enceintes ou post-accouchement. On peut la boire en infusion ou consommer directement ses feuilles (fraîches ou séchées) dans des potages, des soupes, des mijotés, des omelettes, des gâteaux salés et des farces. Elle a un goût de verdure doux et neutre.
Découvrez-la dans cette délicieuse recette automnale!
1. Couper la courge en deux dans le sens de la longueur, de manière à obtenir deux « bateaux » de courge. Gratter les pépins à l'aide d'une cuillère puis, à l'aide d'un couteau et d'une cuillère, creuser l'avant de la courge à la même profondeur que le trou de manière à obtenir un espace creux pour y insérer la farce.
2. Percer quelques trous dans la peau de la courge à l'aide de la pointe d'un couteau (pour en faciliter la cuisson), puis déposer les deux bateaux de courge dans une tôle. Enfourner à 350°F pour 30 à 45 minutes (selon la grosseur de la courge), jusqu'à ce qu'elle soit cuite, en la tournant à mi-cuisson.
3. Pendant la cuisson de la courge, réaliser la farce. Commencer par hacher en fins morceaux l'ail, l'oignon et les champignons ainsi que les morceaux ayant été retirés de la courge pour y faire le trou.
4. Dans une poêle, mettre le porc haché et les légumes hachés et laisser cuire à feu moyen doux en brassant occasionnellement durant 10 à 15 minutes, jusqu'à cuisson complète de la viande. Ajouter les feuilles d'ortie séchée, le sel et les herbes de Provence, puis mélanger.
5. Sortir les courges du four et y insérer la farce en la pilant légèrement pour qu’elle demeure en place, puis remettre au four pour 5 à 10 minutes.
6. Servir avec une salade ou des légumes
Bon régal et passez un bel automne!
Par Caroline Brisset, rédactrice
Les croustilles de kale sont une des collations salées les plus faciles et rapides à préparer. Croustillantes à souhait, elles sont savoureuses et hautement nutritives. Polyvalentes, ces croustilles se dégustent seules, comme accompagnement ou même en garniture sur une salade.
Riches en antioxydants, les croustilles de kale sont une façon amusante et délicieuse d’ajouter plus de verdure à votre alimentation quotidienne. Gorgé de nutriments essentiels, le kale fait partie de la catégorie des superaliments, tout en étant une source intéressante de calcium et de potassium. Le kale est également un excellent aliment pour stimuler le système immunitaire et le métabolisme.
La levure alimentaire ajoute une délicieuse touche fromagée à toute recette. Excellente source de protéine et de vitamine B12, la levure alimentaire contient tous les acides aminés essentiels.
Bon appétit!
Î 2 tasses de kale, lavé et séché Î 1 c. à soupe d’huile d’olive extra-vierge Î 1 c. à soupe de levure alimentaire Î Une pincée de sel
1. Préchauffer le four à 275°F (135°C).
2. Retirer les tiges des feuilles de kale. À la main, déchirer chaque feuille en morceau de même taille.
3. Dans un bol, ajouter les morceaux de kale et le reste des ingrédients. Puis, bien mélanger afin que chaque morceau soit bien enrobé.
4. Déposer le mélange sur une plaque de cuisson et cuire au four de 15 à 20 minutes.
5. Remuer le kale à mi-cuisson et surveiller attentivement sa cuisson, comme les croustilles de kale peuvent cuire plus rapidement d’un four à l’autre.
6. Au besoin, faire cuire le kale quelques minutes supplémentaires jusqu’à ce qu’il soit croustillant.
L’ego nous a vendu le « mythe » de l’amour qui consiste à ne faire qu'un, même en étant deux individus. Pour y arriver, il faut donc se fractionner. Dans la romance, on parle de sa douce moitié, mais il n’y a pas que deux demies qui font un : 1/8 et 7/8 font également un. Dans cette équation, l’une des deux parties sera complètement assujettie à l’autre à qui elle aura donné tout pouvoir. Dans mon livre Nous sommes tous des apprentis sages, je développe entre autres ce sujet, et j’utilise une image qui représente bien cet amalgame, soit une coupe à sundae dans laquelle les deux parties veulent fusionner.
Avant d’être en couple, on avait notre propre coupe remplie de tout notre potentiel : talents, habiletés, ressources, expériences. Et voilà que lorsqu’un autre petit corps se présente à nous, on est prêt à s’abandonner, à se laisser tomber et à renoncer à tout ce qu’on a bâti jusque-là pour fusionner avec ce nouvel être. Du coup, on n’est plus à même de reconnaître notre valeur et la seule qui nous intéressera dorénavant c’est celle que l’autre voudra bien nous donner
Bien sûr, dans les premiers temps on est rapidement élevé au rang de princesse ou de chevalier, mais comme tout est relatif, on réalise assez vite que la valeur qu'un autre être humain peut nous donner est directement proportionnelle à ses états d’âme, aux attentes qu’il met sur nous et auxquelles on ne peut jamais répondre complètement, aux aléas de sa vie et à la façon dont il ou elle les gère, et j’en passe.
L’ego nous vend que dans la fusion, il y a une garantie d’appartenance, souvent interprétée comme une garantie de sécurité. Et plusieurs signent un contrat de mariage comme un achat de propriété en vertu duquel l’autre est désormais sa possession. « Tu m’appartiens » est un thème qui a beaucoup été chanté. Il n’y a que la peur et un immense sentiment de vide qui peut susciter ce besoin de posséder quelqu’un d’autre, et ce genre de relation engendre la jalousie, le contrôle et bien souvent la violence parce que tout est basé sur la peur et non sur l’Amour.
Le véritable Amour n’exige aucun sacrifice de la sorte. Certains répondront que ce n’est pas un sacrifice, mais un plaisir de se vautrer dans les pinottes, le caramel et la crème glacée commune dans la même coupe à sundae. L’ego, qui veut toujours nous faire souffrir, peut y voir un avantage en effet, celui de nous inscrire comme dépendant affectif et de devenir celui qui chante : « Je ne suis rien sans toi. »
Bien sûr, on voit de plus en plus de coupes à sundae qui se brisent laissant se répandre et fondre toute la crème glacée et disparaître toutes les illusions. Bien des gens le vivent comme une fin du monde, et ils mettront souvent beaucoup de temps à rapatrier leur constitution. Mais sachez que, lorsque cela arrive, c’est toujours un cadeau du soi divin. Pourquoi? Pour nous rappeler que nous sommes des êtres entiers remplis de toutes les potentialités et que c’est à nous de les développer. L’assuétude n’est pas de l’amour, mais de la peur.
Est-ce que ça veut dire que l’idéal serait de rester seul? Pas du tout. Mais de vivre un couple dans chacun notre coupe. Nous voyons d’ailleurs de plus en plus de couples qui ne cohabitent pas. L’important, c’est d’équilibrer le féminin et le masculin en nous, de développer notre propre complétude, de s’aimer soi-même pour ensuite être plus apte à accompagner quelqu’un d’autre sur son chemin d’évolution. Devenir des compagnons et des compagnes qui marchent côte à côte, main dans la main, dans la même direction, mais sans se perdre soi-même
« On ne devrait aimer que lorsqu’on n’a plus besoin d’être aimé. »
L’assuétude n’est pas de l’amour, mais de la peur.
Dans la coupe à sundae commune, on existe que par le regard de l’autre et notre estime monte ou descend au gré du sien. Si c’est quelqu’un qui ne s’aime pas, on en subit les conséquences dans la discrimination, l’avilissement, les faux départs, la colère et autres. Dans ses périodes de high ou de besoin de se faire pardonner, on est amené au 7e ciel, mais jamais pour très longtemps.
Quand on vit un couple tout en ayant notre propre coupe, l’autre est simplement un plus dans notre vie, mais jamais un tout, une cerise sur notre sundae. Mais un sundae sans cerise est aussi bon. L’autre est là pour nous apporter un contact, une parole, un réconfort parfois pour nous permettre d’avancer peut-être plus facilement sur notre chemin d’évolution. Mais si on laisse quelqu’un être un tout pour soi, c’est que nous ne sommes rien pour nous-mêmes, et si on veut être 100% pour l’autre, il ne reste rien pour soi.
Examinez votre vie. Vivez-vous dans l’ombre de quelqu’un ou vice versa? À la pensée de perdre la personne avec laquelle vous partagez une coupe, est-ce que ça vous fait un effet de fin du monde? Si oui, c’est que vous vivez une dépendance affective qui ne se situe pas du côté de l’Amour, mais bien de la peur.
Quand on vit un couple tout en ayant notre propre coupe, l’autre est simplement un plus dans notre vie, mais jamais un tout, une cerise sur notre sundae.
En ce temps planétaire où tout nous amène vers une élévation de conscience, vers un état vibratoire plus élevé, il est temps de retrouver notre unicité, de réconcilier nos deux polarités yin et yang et de manifester notre complétude pour pouvoir vivre le couple d’une façon évolutive. Si ce n’est pas possible, il serait salutaire de quitter une relation addictive qui est très souvent toxique puis de travailler à guérir notre dépendance en s’occupant d’abord de répondre aux besoins de notre enfant intérieur au lieu de demander à l’autre de le faire et éventuellement choisir un partenaire qui a sa propre coupe
Cette personne ne sera donc pas dans le besoin de nous dominer ou de dépendre de nous, de vouloir nous posséder ou de se fondre jusqu’à se perdre. Ce sera forcément quelqu’un qui est capable de reconnaître sa propre valeur et donc la nôtre. Bien sûr, l’ego va résister fortement à ce que nous changions notre modèle d’assuétude, mais notre soi divin va toujours nous y encourager. Et si vous avez besoin d’être accompagné pour le faire, je suis à votre disposition!
Date du prochain Cours en Miracles 10 au 13 novembre 2022 (voir les autres dates sur mon site) Réservation: 450-689-1149 coursenmiracles@lucebertrand.com
Pour plus de détails, allez sur mon site : www.lucebertrand.com.
Par Louise-Maëna Paquette | Naturopathe, kinésiologue accréditée, massothérapeute agréée et experte Feng Shui www.lasynergie.com
Plusieurs situations peuvent nous alourdir, nous rendre plus lents et même entraîner la perte de motivation.
L’influence de l’énergie qui nous entoure y est pour quelque chose; l’impact sur notre état d’être est réel même si elle reste invisible. Certains ont cette capacité de sentir consciemment son effet et utilisent des ressources pour s’alléger alors que d’autres subissent et s’enlisent avec le temps, sans trop savoir pourquoi.
Dans le présent article, je vous propose une pratique simple, facile à exécuter et surtout efficace pour vous vitaliser et un autre pour vous alléger énergétiquement avec un effet sur le plan physique.
En effet, lorsque l’énergie sentie est lourde, tout devient plus lent, plus long, plus ardu. Les tâches simples en viennent à prendre un temps fou à compléter, la facilité à trouver des solutions disparaît soudainement; c’est le mur.
Il y a plusieurs façons de s’alléger, de se libérer de tensions, qu’elles soient de source connue ou inconnue. Le classique bain de sel ou aux huiles essentielles avec une musique douce, l’incontournable massage qui fait tant de bien, l’exercice qui améliore le mouvement et nous fait se sentir plus mobile. Votre coffre d’outils en contient sûrement d’autres!
Tout ce que l’on fait au sur le plan physique reste une ressource de plus basse fréquence. Oui, ce sont des rituels qui restent valables et importants à conserver; surtout avec les huiles essentielles qui ont tout de même la capacité de rehausser notre taux vibratoire, surtout celles provenant de conifères.
Lorsque nous sommes en compagnie de gens heureux et aimant la vie, tout s’allège même le corps alors que le contraire nous alourdit.
Lorsque l’on pense d'un point de vue de l'énergie, de fréquence et de vibration, nous pouvons prendre conscience que l’information se véhicule en nous et autour de nous. Selon nos habitudes de vie et notre environnement, ces informations apportent un sentiment de lourdeur ou de légèreté.
Lorsque nous sommes en compagnie de gens heureux et aimant la vie, tout s’allège même le corps alors que le contraire nous alourdit.
Les paroles ou communications négatives à répétition peuvent même vous causer des problèmes de santé : saviez-vous que l’audition conduit directement les vibrations sonores dans tous les organes internes du corps? Surprenant, n’est-ce pas?
Effectivement, l’oreille est un grand récepteur et conducteur de vibrations. Pour que l’on puisse entendre, la parole est un son qui arrive à notre oreille qui fait vibrer différentes parties de l’oreille interne pour que le signal se rende au cerveau et que celui-ci à son tour décode ce signal pour notre compréhension. Cette explication est simplifiée ici, afin d’éviter d’alourdir le texte.
Pour avoir une idée de ce que peut produire dans le corps un son reçu par l’oreille, je vous invite à bloquer l’ouverture de votre oreille avec votre index et de tambouriner avec votre majeur sur l’ongle de l’index qui tient l’ouverture de l’oreille bien fermée. Vous entendrez un bruit de tambour. 10 répétitions seulement suffiront à rehausser votre vitalité. Simple n’est-ce pas?
Cet effet est produit par la réception du bruit de tambour par la surrénale qui libère son hormone qui renforce l’organisme. Vous vous sentez alors vitalisé.
Pour ceux et celles qui n’ont pas l’habitude de sentir l’énergie et encore moins de la contacter, je vous propose un court exercice que vous connaissez peut-être : celui du ballon d’énergie.
Î Placez la paume de vos mains face à face à environ 15 à 20 cm de distance (6 à 8 pouces).
Î Portez attention aux paumes de vos mains.
Î Commencez à déplacer lentement vos mains comme si un ballon gonflait entre elles, puis ramenez-les.
Î Faites ce mouvement, jusqu’à ce que vous sentiez une légère résistance entre vos mains lorsque vous les rapprochez. Vous pouvez ainsi vous amuser à grossir le ballon ou à le réduire.
Vous constatez maintenant que vos mains produisent de l’énergie.
Lorsque l’énergie sentie est lourde, tout devient plus lent, plus long, plus ardu.
Cette énergie est un échantillon de ce qui se passe autour de vous. Eh oui, tout ce qui vit est entouré d’énergie. Nous appelons cette énergie « l’aura » ou « corps énergétique ».
Nos corps énergétiques se chargent de toutes les informations qui nous entourent. Cet embourbement vient à peser lourd parfois!
Maintenant que vous êtes convaincus que vos mains portent de l’énergie, je vous propose une méthode que j’ai canalisée pour favoriser l’allègement. Vous allez utiliser vos deux mains pour nettoyer votre champ énergétique.
Î Affichez un sourire à vos lèvres.
Î Amenez ce sourire dans votre bas ventre.
Î Placez vos mains, paumes vers l’extérieur.
Î En expirant, partez de votre corps vers la périphérie, comme si vous poussiez lentement et de façon gracieuse tout ce qui s’est collé à vous, même si vous ne le voyez pas! Vous pouvez même faire ces mouvements en marchant, ce qui favorisera la délicatesse du mouvement de vos bras.
Î Reprenez en déplaçant vos mains pour parcourir ainsi du niveau de la tête jusqu’aux pieds.
Î Pour terminer, lissez tout autour de vous à distance de vos bras, comme si vous lissiez une sphère qui vous entoure; sentez-vous bien au centre de celle-ci.
Prenez un moment pour respirer et sentir l’allègement. Vous pouvez faire cette pratique tous les soirs et tous les matins quand bon vous semble!
Bonne légèreté!
Références :
Dr Theresa Bullard, Bridging Science & Spirituality, (36) Dr. Theresa Bullard - YouTube.
Dr Stephen Chang, Système complet d’autoguérison, Les exercices taoïstes internes, Ed. Chariot d’Or, 2009, 211 pages.
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Femme : Jess Foami sur Pixabay
Bien qu’ils soient désagréables et qu’ils peuvent nous plonger brièvement dans la peur au réveil, faire des cauchemars est tout à fait normal. Le phénomène est même thérapeutique, car il permettrait de digérer des émotions négatives. En fait, ces mauvais rêves servent à réguler nos émotions.
Pour plusieurs, cependant, le réveil peut être éprouvant et s’accompagner d’un rythme cardiaque accéléré et d’une sensation d’angoisse, d’inconfort.
Contrairement à la majorité des rêves, les émotions peuvent devenir si intenses qu’elles provoquent notre réveil. La peur et la panique qui s’y rattachent nous ramènent alors à la réalité. C’est d’ailleurs en se réveillant que l’on parvient à sortir du cauchemar.
D’entrée de jeu, précisons que les cauchemars surviennent pendant la phase de sommeil paradoxal. Celle-ci suit la phase du sommeil lent et constitue le cinquième et dernier stade d’un cycle du sommeil. Par conséquent, les cauchemars surviennent généralement en fin de nuit. Précisons que le sommeil paradoxal se caractérise par des mouvements oculaires rapides et procure le contexte propice aux cauchemars. Il s’agit d’un stade de sommeil profond, mais toujours actif.
Durant le sommeil paradoxal, le système limbique, c’està-dire le centre cérébral d’émotion, s’allume et se met en activité. Au même moment, l’aire préfrontale, soit la zone du cerveau de la raison et de la logique, se calme. Les cauchemars proviennent de l’inconscient et sont souvent des rêves angoissants avec des thèmes récurrents tels qu’une course pour échapper à une poursuite ou une attaque, par exemple.
Au fil des nuits, le même cauchemar peut se répéter.
Malgré l’inconfort qu’ils procurent, on peut croire que les cauchemars sont un mal nécessaire. En effet, ils sont une façon de décompresser face à un trop-plein d’émotions à gérer. Par conséquent, ceux qui s’interdisent d’exprimer leur ressenti face aux événements stressants et angoissants qui se présentent dans leurs vies pourront voir leurs émotions se transformer en cauchemars durant la nuit.
Quand une personne fait des cauchemars une fois par semaine, on considère que le problème est léger. Mais lorsque cela se produit plus d’une fois par semaine, on parle d’une fragilité émotionnelle. Par surcroît, si les cauchemars se produisent tous les jours, on qualifie le problème comme étant pathologique.
Les cauchemars sont aussi un symptôme courant du trouble de stress post-traumatique. En fait, un stress ou un traumatisme (catastrophe naturelle, guerre, infidélité, viol, etc.) pourraient déclencher des cauchemars.
Outre le stress ou un traumatisme, les cauchemars peuvent aussi être causés par : un repas trop copieux avant l’heure du coucher, de la fièvre, un chagrin, certains médicaments ou sevrages, une consommation excessive d’alcool, des troubles du sommeil ou des troubles respiratoires, comme l’apnée du sommeil.
Ceux qui s’interdisent d’exprimer leur ressenti face aux événements stressants et angoissants qui se présentent dans leurs vies pourront voir leurs émotions se transformer en cauchemars durant la nuit.
On dit que les personnes créatives et les artistes seraient plus sujettes à faire des cauchemars, car leur inconscient s’exprime librement. Le cauchemar peut même devenir une partie de leur réalité et ils arrivent parfois à en tirer un bénéfice personnel. En d’autres mots, les artistes, qui sont particulièrement sujets aux cauchemars, s’en nourrissent comme une source d’inspiration.
Par ailleurs, les femmes feraient plus souvent des cauchemars que les hommes, et surtout pendant le cycle prémenstruel. Pourquoi? En premier lieu, les femmes sont plus touchées que les hommes par l’anxiété et la dépression. De plus, les femmes se souviennent plus souvent de leurs rêves que les hommes. Enfin, on dit que les hommes auraient davantage tendance à mentir concernant le contenu de leurs rêves. En d’autres mots, les hommes auraient plus de difficultés à avouer avoir ressenti de la peur ou s’être retrouvés en situation de faiblesse dans leurs rêves.
D’autre part, les personnes souffrant de dépression, d’anxiété, de troubles maniaco-dépressifs, de schizophrénie, de toxicomanie ou d’alcoolisme sont plus susceptibles de faire des cauchemars et surtout durant les périodes de sevrage. Étant donné que leur état psychique est instable, ils peuvent même faire des cauchemars « violents ».
Pour ce qui est des enfants, sachez qu’ils font beaucoup plus de cauchemars que les adultes. C’est tout à fait normal, car cela fait partie de leur développement durant l’enfance. Donc, si votre enfant se réveille en pleurs et vient vous retrouver terrorisé durant la nuit et vous raconte des histoires de monstres, de sorcières ou de créatures horribles, par exemple, il n’y a pas d’inquiétude à avoir.
En fait, entre l’âge de trois et six ans, près de la moitié des enfants vont faire des cauchemars occasionnellement.
Puis, en grandissant et au fil du temps, la fréquence et l’intensité des cauchemars diminue. Les cauchemars disparaissent peu à peu et deviennent quasi inexistants après la soixantaine.
Une bonne façon d’aider les enfants à trouver des nuits de sommeil calmes et paisibles est de placer dans leur chambre un attrape-rêves (« dream catcher ») ou les inviter à dormir en compagnie d’une peluche « chasseuse de cauchemars » qu’ils choisiront eux-mêmes pour se rassurer.
Si votre enfant a fait un cauchemar, rassurez-le et aidez-le à transformer son rêve en un événement drôle ou positif, par exemple : triompher du monstre ou de la sorcière. Donnezlui son toutou ou son jouet préféré et chantez-lui une chanson douce pour le calmer. Laissez sa porte de chambre entrouverte en lui rappelant que vous êtes tout près de lui. Il doit apprendre que sa chambre est un lieu sécuritaire. Puis, durant la journée, encouragez-le à exprimer ses peurs par le dessin.
Instaurez une routine apaisante avant le dodo. Par exemple, laissez votre enfant dormir avec son toutou ou son jouet préféré et avec une veilleuse, si nécessaire. Évitez de lui raconter des histoires de monstres avant d’aller au lit. Parlezlui plutôt de choses positives et joyeuses.
Certains font des rêves très intenses, par exemple : voir un train qui arrive sur eux ou des bêtes qui sautent dans leur lit. Par conséquent, après un cauchemar, le réveil peut être brutal et il peut être difficile de retrouver le sommeil. L’organisme doit retrouver son calme.
D’abord, il faut revenir à la réalité. Le fait d’allumer la lumière et de boire un verre d’eau permet de s’ancrer à nouveau dans la réalité. Ensuite, des techniques de relaxation peuvent aider à calmer le corps et l’esprit. Le but : que le corps retrouve un pouls régulier et que l’état émotionnel revienne à la normale, afin de pouvoir retrouver le sommeil.
Si les cauchemars sont récurrents, il peut être intéressant de les noter dans un carnet au moment du réveil. Dans un premier temps, cela permettra d’évacuer les émotions négatives qui sont présentes. Puis, le lendemain matin, en relisant les notes, vous pourrez essayer d’en faire une interprétation.
Afin de favoriser des nuits calmes et paisibles, il faut éviter l’exposition aux écrans, de même que la pratique d’une activité physique avant d’aller au lit. Par ailleurs, les soupers trop copieux et la consommation d’alcool sont à éliminer le soir, puisqu’ils peuvent provoquer des cauchemars.
Si vos cauchemars deviennent un véritable CAUCHEMAR… et qu’ils vous perturbent encore durant la journée, c’est que votre corps et votre esprit cherchent à vous envoyer un message. Dans ce cas, une consultation avec un psychothérapeute, par exemple, pourra vous aider à y donner une signification et par le fait même, à trouver une solution pour les éliminer.
Certains auront aussi recours à l’hypnose qui peut s’avérer efficace.
Vous pouvez aussi mettre en pratique certaines techniques. Par exemple, pendant le cauchemar, vous pouvez vous exercer à vous dire que vous êtes en train de rêver et qu’il s’agit tout simplement d’un cauchemar. Après quelques essais, la technique sera plus facile à appliquer. Puis, une fois que vous aurez reconnu un mauvais rêve, il s’arrêtera.
Aussi, vous pouvez modifier la fin de votre rêve pour le transformer en positif. Vous pourrez alors prendre le contrôle de vos rêves.
Puis, en faisant appel à votre imagination, vous pouvez visualiser un cauchemar durant la journée, en modifier certains éléments et créer une fin heureuse.
Enfin, tenez un journal de rêves sur votre table de chevet et notez-les à votre réveil. Écrivez les bons et mauvais rêves et en les relisant, de temps en temps, vous pourrez mieux comprendre d’où vient le problème et pourquoi.
Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.
Entre l’âge de trois et six ans, près de la moitié des enfants vont faire des cauchemars occasionnellement.
Par Michel Turbide | professeur, auteur et conférencier en aromathérapie | sante-arome.com
Comment lâcher prise, alléger le poids de la vie qui parfois affecte notre état mental? Je vous propose ici des huiles essentielles qui nous amènent dans un état de bien-être pour peu que l’on y prête attention. Les huiles que j’ai choisies sont associées au septième chakra.
Les huiles essentielles qui agissent sur le septième chakra nous calment et nous ouvrent à la spiritualité ou à un esprit conscient. Par exemple, à l’église, on fait brûler de l’encens ou oliban (boswellia carteri). L’Église pourrait choisir d’autres essences, mais elle a choisi l’encens, et elle fait brûler cette essence depuis longtemps pour répandre cet arôme sur les fidèles.
Cet effluve favorise un effet de sérénité, d’apaisement et nous rend disponibles à la prière. L’encens est associé au septième chakra. Une autre huile essentielle bien connue qu’on associe au septième chakra : la lavande vraie.
L'huile essentielle de nard de l'Himalaya calme et équilibre, harmonise. Elle unit les contraires. Elle enracine et relie l'ensemble des chakras entre eux.
Cette connaissance des chakras provient d'une tradition ancienne issue des Védas, il y a 4 000 ans. Elle a passé l’épreuve du temps. C’est un indice que cette vérité, cette connaissance qui existe encore aujourd’hui a une valeur. Combien y a-t-il de nouveautés qui émergent et qui résistent au temps?
Les chakras nous habitent et révèlent notre état de conscience. Son ensemble définit l’individu qui interagit avec le monde extérieur. Ils reflètent notre façon de voir le monde. Notre comportement découle de notre compréhension du monde et nous entraîne dans des habitudes de vie évolutives ou involutives. Nos chakras sont des indicateurs de notre santé physique, mentale et spirituelle. Il existe des huiles essentielles qui y sont associées, comme : cèdre d’Atlas, encens, lavande vraie, nard de l’Himalaya, rose de Damas.
Pour que les effets des huiles essentielles fassent le travail d’apporter un changement d’attitude, c'est avant tout la personne qui détient la clé pour ouvrir davantage ses chakras. Il lui faut un réel désir de transformation et de changement.
Cedrus atlantica
Aux temps bibliques, le cèdre symbolisait la force, la grandeur spirituelle, la dignité, l'aristocratie et le courage. Le temple de Salomon aurait été construit en bois de cèdre. Cette huile recentre l’esprit, permet de se connecter à l’énergie de la Terre à celle du ciel. Elle combat la dispersion psychologique ou spirituelle.
Boswellia carteri
Elle est perçue comme le lien d'union entre les humains et les puissances célestes. Dans les rituels hindous, elle représente la conscience omniprésente. Cette huile a été offerte par les rois mages à l'Enfant Jésus, le fils de Dieu, en témoignage de leur vénération pour lui. Elle dissout la rigidité mentale et permet de nous connecter au Divin.
L'huile essentielle de cèdre atlas combat la dispersion psychologique ou spirituelle.
Lavandula angustifolisa
Cette huile modère la colère, calme les appréhensions, diminue la crainte du changement. Elle équilibre le système neuro-végétatif. Elle chasse les pensées négatives, rend plus optimiste. Elle crée et suscite l’harmonie.
NARD DE L'HIMALAYA
Nardostachys jatamansi
Cette huile agit sur les premier, quatrième et septième chakras. Elle calme et équilibre, harmonise. Elle unit les contraires. Elle enracine et relie l'ensemble des chakras entre eux.
Pour rendre fort et inébranlable, même en cas de crise ou de déstabilisation :
Î 25 gouttes de cèdre de l’Atlas
Î 4 gouttes de nard de l’Himalaya
Pour créer une ambiance positive à une discussion importante, pour diminuer les tensions et la fatigue nerveuse, pour assouplir le mental, détendre et revitaliser :
Î 20 gouttes d'encens
Î 20 gouttes de lavande vraie
Pour procurer un sentiment de sécurité, pour ceux qui ne font pas confiance à la vie et ont peur de l'avenir :
Î 4 gouttes de nard de l'Himalaya
Î 15 gouttes de lavande vraie
Î 10 gouttes orange douce MODE D’EMPLOI
En diffusion : choisir un des mélanges proposés d’huiles essentielles et le diffuser dans une pièce de vie avec un diffuseur ou nébuliseur électrique.
En parfum : dans une bouteille à bille (roll-on) de 10 ml, y mettre un des mélanges proposés, remplir d’huile végétale de jojoba ou de l’alcool (à 70%).
En massage : dans une bouteille de 10 ml, y mettre les huiles essentielles proposées. Remplir d’huile végétale (au choix), masser la région du plexus solaire, du cœur, des avant-bras et derrière la nuque.
Dans le bain : dans un verre, diluer le mélange proposé d’huiles essentielles avec ½ cuillerée à thé d’huile végétale et ½ cuillerée à soupe de savon liquide. Puis mélanger et y ajouter un peu d’eau du bain. Enfin, mélanger et verser dans le bain.
Référence :
Michel Turbide. L’éveil des chakras par les huiles essentielles, Éditions SANTÉ-ARÔME, janvier 2014.
Depuis quelques années, on entend souvent parler de pleine conscience. La pleine conscience semble avoir plusieurs bienfaits, notamment d’alléger l’esprit et d’être pleinement présent à l’expérience du moment. La pratique de la pleine conscience nous amène à nous rendre compte qu’il est rare que nous soyons entièrement absorbés par une activité dans laquelle nous sommes engagés. Par exemple, en ce moment même, pensez-vous à autre chose ou êtes-vous simplement en train de faire la lecture de cet article? Il n’est effectivement pas rare, avec les listes de choses à faire et la fameuse charge mentale, que nous nous retrouvions à faire plusieurs choses en même temps. C’est pourquoi amener un peu plus de pleine conscience dans notre quotidien ne peut qu’être bénéfique et nous permettre de nous sentir plus légers.
La pleine conscience a vu le jour en 1979 et a été introduite par le médecin et chercheur américain Jon Kabat-Zinn qui cherchait à diminuer le stress et l’intensité de la douleur. Ayant obtenu de nombreux résultats positifs répertoriés dans plusieurs études, elle est aujourd’hui pratiquée et enseignée par des milliers de personnes dans le monde. La pleine conscience est avant tout un état psychologique de conscience et une qualité d’être. Elle est souvent définie comme une prise de conscience instantanée de son expérience sans jugement. Bien qu'elle puisse être favorisée par certaines pratiques ou activités, comme la méditation ou le yoga, elle n'est pas équivalente ou synonyme. En effet, la pleine conscience est une qualité de l'esprit qui peut être renforcée par la méditation, mais ce n'est pas de la méditation en soi. C'est une manière d'être et d'expérimenter la vie qui nous amène à être alertes, éveillés et présents à l’expérience du moment. La pleine conscience nécessite également une ouverture et une acceptation de l’expérience telle qu’elle est. Elle favorise la reconnaissance des émotions, des pensées, des perceptions ainsi que des sensations corporelles.
La pleine conscience dirige notre attention vers l’expérience présente.
La pleine conscience comporte de nombreux effets bénéfiques pour notre santé mentale et émotionnelle. En effet, elle permet de réduire le stress et l’anxiété, de gérer les symptômes de la dépression, de s’attaquer aux causes profondes de la dépendance et d’augmenter la satisfaction à l’égard de la vie. De plus, elle permet d’alléger notre mental puisque l’attention portée au moment présent permet de sortir du bavardage constant de nos pensées et de prendre davantage conscience de ce qui se passe réellement, en nous et autour de nous.
La pleine conscience permet également de diminuer la réponse au stress et d’augmenter la résilience face à celui-ci. En effet, la pratique de la pleine conscience réduit l’activité au niveau de l’amygdale. Or, l’amygdale est essentielle pour activer la réponse au stress. Le niveau de stress de fond est donc réduit.
D’un autre côté, de plus en plus de preuves scientifiques provenant de centaines d’universités suggèrent fortement que la pleine conscience construit doucement une force intérieure, de sorte que les facteurs de stress futurs ont moins d’impact sur notre bonheur et notre bien-être physique.
Autre point intéressant, la pleine conscience dirige notre attention vers l’expérience présente. Ce qui aide à mettre fin aux ruminations mentales ou aux pensées obsessionnelles ainsi qu’aux inquiétudes.
En résumé, la pleine conscience renforce notre capacité à :
Î Déplacer notre attention (c’est-à-dire, nous distraire de la rumination mentale);
Î Nous faire prendre conscience de nos comportements et de nos pensées;
Î S’engager avec nos pensées désagréables d’une manière sans jugement.
Pourquoi ne pas tourner les petits moments d’attente en moments de pleine conscience?
La méditation pleine conscience est un excellent moyen de cultiver la pleine conscience, mais ce n’est pas le seul moyen. Tel que mentionné, la pleine conscience est la qualité ou le trait d'être conscient de ce qui se passe dans le moment présent sans juger notre expérience ou d’avoir besoin de la changer. Ce qui est bien avec cette pratique, c’est qu’elle peut être appliquée à presque tous les domaines de la vie. On parlera alors de vie consciente. Voici quelques moyens d’incorporer la pleine conscience dans votre quotidien.
Marcher en portant attention aux sensations physiques et à ce qui se passe dans l’environnement autour de vous.
Manger de façon attentive sans distraction (travail, téléphone, télévision, etc.) en portant votre attention aux sensations différentes ainsi qu’aux pensées ou émotions qui surviennent pendant le repas.
Rester conscient face aux sensations ressenties pendant la douche, par exemple la sensation de l’eau sur votre peau.
Pourquoi ne pas tourner les petits moments d’attente en moments de pleine conscience? Par exemple, lorsque vous attendez dans une file d’attente, prenez un moment pour vous concentrer sur votre respiration : inspirez et expirez par le nez. Permettez-vous de ressentir la sensation d'enracinement de vos pieds se connectant au sol. Penser à votre environnement : les sons, les odeurs, etc.
À noter que ce ne sont que quelques exemples et que la pleine conscience peut être apportée dans presque tous vos petits gestes quotidiens. Bonne expérimentation!
Le frêne est un arbre à forte valeur symbolique qui représente l’apaisement, la force, la longévité, la renaissance et l’apaisement. Arbre du genre Fraxinus, le frêne appartient à la famille des oléacées et deux espèces vivent essentiellement dans les forêts tempérées du Québec. En voici leurs caractéristiques et comment les différencier.
Le frêne blanc ou frêne d'Amérique est un grand arbre au port élancé, ovoïde puis arrondi et ouvert avec l’âge. Son nom latin est Fraxinus americana et en anglais, il est appelé White Ash. Sa distribution se fait au sud du Québec, de l’Ontario et des Maritimes.
Sa tolérance à l’ombre se fait en bas âge et est intermédiaire par la suite. Sa croissance est lente en jeune âge, puis moyenne à rapide une fois bien enraciné. Son enracinement est profond et pousse bien dans un sol à humidité moyenne et bien drainé. Sa longévité est de 300 ans, mais typiquement, c’est plutôt 260 ans.
Le frêne d’Amérique a très peu de problèmes aux maladies, insolation et gélivures parfois, légère sensibilité au kermès et aux perceurs. Il est très tolérant aux sels de déglaçage et très sensible à l’agrile du frêne.
Son écorce est grisâtre, finement cannelée, à minces crêtes rigides entrecroisées en losanges réguliers.
La feuille pédonculée et glabre est composée de cinq à neuf folioles ovales. Sa feuillaison est tardive. L’été, les feuilles sont vert foncé au dessous grisâtre, et à l’automne, jaunes à violacées.
La fleur verdâtre pousse au printemps en grappes discrètes et sans intérêt ornemental. Les fruits sont des samares persistant une partie de l’hiver. La saison est l’automne et la fructification se fait abondante. Le rameau est robuste, luisant, violacé ou couvert d’une pellicule grisâtre et glabre.
La longévité du frêne blanc est de 300 ans, mais typiquement, c’est plutôt 260 ans.
Le bourgeon terminal est de 5 à 14 mm de longueur, plus large que long, quadrangulaire, obtus et brun rougeâtre. La paire supérieure de bourgeons latéraux, très rapprochée du bourgeon terminal, cache complètement l’écorce. Les cicatrices foliaires sont semi-circulaires et échancrées sur le dessus.
Î Manches d'outils;
Î Bâton de baseball, avirons, rames et autres articles de sport;
Î Placages décoratifs, ébénisterie, meubles, planchers, caisses d'emballage;
Î Écorce en médecine homéopathique.
Le frêne rouge ou frêne de Pennsylvanie est un grand arbre au port ovoïde et à la couronne ovale, et ses branches basses sont descendantes aux extrémités redressées. Son nom latin est Fraxinus pennsylvanica et son nom anglais est Red Ash Sa distribution se fait au sud du Québec, de l’Ontario, des Maritimes, du Manitoba et de la Saskatchewan.
Sa tolérance à l’ombre est intermédiaire à tolérant. Sa croissance est rapide et sa dimension est 10 m de large par 18 m de haut. L’enracinement est profond et cet arbre pousse bien dans un sol à humidité élevée à moyenne et à texture variée. Sa longévité est de 150 ans, mais typiquement, c’est plutôt 65 ans.
Le frêne rouge a très peu de problèmes aux maladies, légère sensibilité au kermès et aux perceurs tétranyques. Il est malheureusement très sensible à l’agrile du frêne.
Son écorce est brun grisâtre, souvent teintée de rouge sur les jeunes branches, se divisant en crêtes rigides, étroites, irrégulières, un peu soulevées et entrecroisées en forme de losange.
La feuille vert pâle l’été et jaune l’automne, est composée de cinq à neuf folioles lancéolées.
Pour les fleurs, elles forment des grappes et sa floraison se fait avant la feuillaison.
Les fleurs mâles et femelles sont portées sur des arbres différents et la saison se fait au printemps.
Les samares persistent en hiver et tombent au printemps. Le rameau est modérément robuste, brun grisâtre et duveteux, mais un peu moins en hiver.
Le bourgeon terminal, de trois à huit millimètres de longueur, est brun rougeâtre et velu. Sa paire supérieure de bourgeons latéraux est très rapprochée du bourgeon terminal.
Î Manches d'outils;
Î Bâton de baseball, avirons, rames et autres articles de sport;
Î Placages décoratifs, ébénisterie, meuble, planchers, caisses d'emballage;
Î Écorce en médecine homéopathique.
Î Les samares sont une source de nourriture pour le canard branchu, le roselin pourpré, le gros-bec des pins et l'écureuil roux;
Î Les arbres sénescents vont produire des cavités très prisées des canards branchus.
Sources : Agences de mise en valeur Associations forestières régionales, Arbres Canada.
Voici un petit guide non exhaustif pour reconnaître les érables du Québec, en comparant ses feuilles, fleurs, bourgeons, rameaux ou son écorce. Bonne découverte!
Acer spicatum
L'érable à épis, Acer spicatum, aussi appelé plaine bâtarde, est un petit arbre que l'on rencontre à l'état naturel au nordest de l'Amérique du Nord. Parmi les plus petits érables, il mesure généralement de trois à huit mètres de hauteur. Ses feuilles trilobées, cordées et grossièrement dentées font de huit à douze centimètres de longueur. Des grappes de petites fleurs jaunâtres s'ouvrent vers la fin du printemps, en mai ou juin au Québec. Les fruits sont des disamares rouges.
Acer negundo
Aussi appelé Manitoba Maple, le port de l’érable à Giguère, Acer negundo, est globulaire et étalé. Son tronc court parfois dédoublé. L’écorce est lisse, brun grisâtre pâle, devenant plus foncée avec l'âge et marquée de crêtes étroites et rigides. Les feuilles sont composées de trois à neuf folioles, au dessous pubescent, vertes l’été et jaunes à l’automne. Au printemps, les fleurs sont en petites grappes pendantes de couleur verdâtre et sans intérêt ornemental. Les fruits sont des samares persistant une partie de l'hiver et la fructification est abondante.
L’érable argenté est un grand arbre à croissance rapide.
Acer saccharum Marsh L’érable à sucre est assez simple à reconnaître si l'on regarde la cime de ses feuilles qui forme un rectangle quasi parfait. Les deux côtés sont légèrement orientés vers l'extérieur. Le bord des feuilles est lisse, et on peut compter trois lobes. Les disamares forment un « U » plus ou moins fermé, qui séparent les lobes latéraux du lobe central. Les rameaux de l'érable à sucre sont brun rougeâtre, non pubescents et brillants. L’écorce est lisse et grise, devenant gris foncé, et formant de longues crêtes verticales, rigides et irrégulières. Au printemps, les fleurs sont en corymbes de couleur jaune verdâtre. Les fruits sont des samares qui poussent au printemps et son mature à l’automne.
Acer saccharinum
L’érable argenté est un grand arbre à croissance rapide. Son port est arrondi et irrégulier. Son tronc est court et ses branches résistent mal au vent et au verglas. L’écorce est lisse, grise à l'état jeune, devenant brun rougeâtre foncé et divisée en longues écailles minces et étroites, fixées par le milieu et libres aux deux extrémités. Les feuilles ont cinq lobes profonds, de couleur vert clair l’été au dessous gris argenté et jaune à l’automne. Les fleurs sont en grappes retombantes, de couleur jaune verdâtre à rouge. Les fruits au printemps sont des disamares de couleur brun pâle.
Acer platanoides
Grand arbre à croissance moyenne, à port globulaire et régulier, à la couronne large, souvent mal structurée. Le tronc droit a de fortes charpentes étalées. L’écorce est gris très foncé à crêtes rigides. La feuille à cinq lobes à feuillaison hâtive, vert foncé l’été et jaune vif à l’automne, au feuillage dense, créant un ombrage important. Les fleurs sont des corymbes apparaissant avant la feuillaison de jaune verdâtre au printemps.
L'érable de Pennsylvanie peut mesurer jusqu'à 10 mètres de haut et vivre une centaine d'années.
Grand arbre à croissance moyenne, à port pyramidal devenant ovoïde ou arrondi, irrégulier. L’écorce est lisse, gris pâle à l'état jeune, devenant brun grisâtre foncé et divisée en crêtes recouvertes d'écailles fixées au milieu et libres aux deux extrémités. Les feuilles ont trois à cinq lobes, sont vertes l’été et rouge vif à orangées ou jaunes, très attrayantes à l’automne. Au printemps, les grappes rouges de fleurs apparaissent bien avant la feuillaison. Les fruits sont des samares rougeâtres au printemps.
L’érable de Pennsylvanie ou érable jaspé, Acer pensylvanicum, est l'unique « érable à peau de serpent » qui ne soit pas originaire d'Asie, mais du nord-est de l’Amérique du Nord (et principalement de Pennsylvanie). De croissance rapide, il pousse dans les bois humides de l'est du Canada où il est très apprécié des orignaux, d'où son nom anglais de moosewood. Il peut mesurer jusqu'à 10 mètres de haut et vivre une centaine d'années. Il est très rustique (jusqu'à -15 °C) et pousse aussi bien au soleil qu'en zone ombragée. Ses feuilles vertes à pétiole rouge virent au jaune clair en automne.
Sources : Agences de mise en valeur Associations forestières régionales, Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice, Wikipédia.
Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste
Les feuilles mortes… elles sont colorées, possèdent un doux parfum automnal et recouvrent nos sols et nos forêts juste avant le gel de l’hiver! Par surcroît, elles offrent tout un spectacle de couleurs qui font de l’automne une si magnifique saison!
Chaque mois d’octobre, le même débat refait surface, doit-on oui ou non ratisser les feuilles mortes? Les avis sont partagés.
Pour certains, ramasser les feuilles en octobre représente une tâche lourde à accomplir. Pour ceux et celles qui détestent le ramassage, sachez que ces feuilles mortes sont fort prisées par les papillons!
Pour faire d’une pierre deux coups, voici donc quelques trucs qui feront le bonheur des papillons, mais aussi des oiseaux et des petits animaux, tout en vous allégeant de cette tâche désagréable.
Une façon de joindre l’utile à l’agréable et de mettre le râteau de côté!
Étant donné que la vie des papillons débute dans les feuilles en tant que larves, il est important de ne pas les racler. Plusieurs espèces de papillons et de mites hivernent sous forme de chrysalides dans les feuilles mortes.
De plus, des petits animaux tels que des grenouilles, des musaraignes (petits mammifères insectivores de la taille d’une souris) et les salamandres se cachent et chassent aussi dans les feuilles mortes.
Par ailleurs, les feuilles mortes laissées au sol protègent les petits insectes qui servent à nourrir les oiseaux durant l’hiver. En fait, les feuilles créent un espace de vie pour plusieurs petites bestioles qui peuvent s’y réfugier pour hiverner et par la suite, lorsqu’arrivera le printemps, les oiseaux se régaleront de ces insectes. Ces feuilles mortes constituent une couche isolante qui les protège des grands froids de l’hiver et des changements de température.
D’ailleurs, Conservation de la nature Canada, un organisme privé à but non lucratif qui travaille à protéger nos milieux naturels abritant la faune et la flore au Canada, demande aux Canadiens de ne pas les ramasser. Une nouvelle qui fera sûrement plaisir à ceux et celles qui souhaitent mettre le râteau de côté! Vous donnerez ainsi un bon coup de pouce à la nature!
Pour les personnes qui craignent d’étouffer leur pelouse ou de boucher les gouttières, il suffit de déplacer les feuilles sous les buissons.
Conservation de la nature Canada rappelle aussi aux Canadiens que les fruits et les semences qui restent sur les fleurs et les arbustes procurent une source d’alimentation de grande importance pour plusieurs oiseaux chanteurs dont les chardonnets, les mésanges et les geais. Cette nourriture permet à ces adorables oiseaux de survivre en hiver.
Les feuilles mortes fournissent un bon paillis pour les arbustes et aident à prévenir le cycle gel et dégel des racines durant la saison hivernale.
Les feuilles mortes fournissent un bon paillis pour les arbustes et aident à prévenir le cycle gel et dégel des racines durant la saison hivernale. Vous pouvez utiliser une tondeuse à gazon pour réduire les feuilles en paillis. Vous améliorerez ainsi la vitalité de votre gazon en n’utilisant plus d’herbicides et de fertilisants pour les sols.
Certains vont entreposer les feuilles mortes dans un endroit sec durant l’hiver pour ensuite s’en servir comme paillis au printemps suivant.
D’autres vont les utiliser pour faire du compostage. Vous pouvez alors balancer le mélange de feuilles vertes et de feuilles brunes, les entreposer dans une poubelle et les ajouter au composteur de jardins pour l’hiver.
D’autres encore, plus créatifs, vont recueillir les feuilles mortes pour en faire de l’artisanat, comme la réalisation de décorations pour la table de Noël.
Lorsque les feuilles se décomposent, elles agissent comme un engrais pour le sol et fournissent une source naturelle de carbone pour la terre.
Selon plusieurs experts en jardinage, mieux vaut ne pas ratisser les feuilles mortes : une façon de faire qui remonte à plusieurs générations.
Dans un premier temps, on dénote de plus en plus les impacts environnementaux du ratissage. Ce sont des millions de tonnes de débris de jardin qui sont éliminés chaque année.
Par ailleurs, les feuilles mortes qui sont emballées dans des sacs de plastique ajoutent une pollution supplémentaire en matière environnementale. Les feuilles placées dans ces sacs peuvent prendre plusieurs années à se décomposer étant donné qu’elles ne sont pas à l’air libre et qu’elles sont en manque d’oxygène. Au contraire, elles dégagent des gaz à effet de serre.
Mais attention : certaines feuilles mortes sont porteuses de maladies et doivent nécessairement être enlevées.
Parmi les autres avantages, les feuilles mortes enrichissent le sol. En effet, en se décomposant, les feuilles se transforment en un paillis naturel qui, tout en enrichissant le sol, combat les mauvaises herbes. Tout est dans l’équilibre. Si un gros tas de feuilles peut étouffer la végétation, en contrepartie, une mince couche peut améliorer la santé des gazons et des jardins. En fait, lorsque les feuilles se décomposent, elles agissent comme un engrais pour le sol et fournissent une source naturelle de carbone pour la terre.
Toutefois, certains experts en horticulture affirment qu’en les laissant ainsi sur le terrain, elles coupent les rayons du soleil et provoquent des taches brunes sur le gazon. En d’autres mots, les feuilles mortes peuvent étouffer la pelouse durant l’hiver.
Il est donc suggéré plutôt de les broyer avec une tondeuse. En fait, il est recommandé d’étaler les feuilles sur la pelouse et de passer la tondeuse-déchiqueteuse. Une mince couche de feuilles déchiquetées se transformera en compost.
Avec un râteau, on fait descendre cette couche de feuilles déchiquetées entre les brins d’herbe et l’on s’assure que ceux-ci reçoivent de la lumière et puissent respirer.
En somme, les feuilles se décomposent sur votre terrain comme elles le feraient en forêt. Elles représentent un engrais et une source de nutriments pour votre gazon.
Toutefois, rappelez-vous qu’elles ne doivent pas former un tapis trop épais qui pourrait étouffer la pelouse et l’endommager. Une mince couche fournira de meilleurs résultats.
Sur ce, passez un bel automne!
Source : www.natureconservancy.ca, www.davidsuzuki.org
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