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NATHALIE BLANC

LES YEUX DANS

LES YEUX idées que je n’aurai pas forcément eues, pour des solaires pour la marque Blanc dédiée aux jeunes générations. En ce moment, nous travaillons avec un célèbre maroquinier, qui a été un arquebusier des rois et un armurier réputé des chasseurs, une fabuleuse Maison qui a 300 ans de luxe derrière elle. [Le nom sera révélé dans quelques semaines, NDLR]. J’adore leur univers, j’adore leurs produits, de cette rencontre a émergé l’idée de créer ensemble des lunettes qui cadrent avec leur incroyable patrimoine. Encore une fois, ce sont deux univers qu’on confronte et un défi pour nous tant en création qu’en fabrication pour être en accord avec leur haut niveau de qualité.

Vous êtes sur tous les fronts, depuis 2015, la Maison Nathalie Blanc a beaucoup grandi, quels sont les enjeux pour demain ?

Nous sommes encore une jeune entreprise en phase de croissance, le chiffre d’affaires a augmenté de 20% l’année dernière, l’export est passé de 23% à 33%, nous avons ouvert de nouveaux pays comme les États-Unis, l’Australie, les pays du Nord de l’Europe, la Corée… Donc, l’enjeu principal est de maîtriser cette croissance, mais nous avons un problème majeur que tous les créateurs comme moi rencontrent aujourd’hui : la fabrication française. Ces dernières années, le Made in France en lunettes est devenu attractif, de nouveaux donneurs d’ordre arrivent sur le marché dont des groupes de luxe, or la capacité industrielle française ne peut pas absorber les volumes en jeu, et des « petites » marques comme

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