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BANDE DE CINÉ

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LES RESTAURANTS

CHAMBÉRY

1097 Avenue des Landiers, CC Chamnord, 73000 Chambéry. +33 (0)4 79 36 78 38

ANNECY

11 Rue President Favre, 74000 Annecy. +33 (0)4 56 34 73 48

VAL THOIRY

1O41 Rue de la Gare, C.C Val Thoiry, 01710 Thoiry. +33 (0)4 50 48 54 89

L’AUBERGE DU LYONNAIS

NOUVEAU REPÈRE DES ANNÉCIENS !

Auberge du Lyonnais © L’

L’Auberge du Lyonnais, véritable institution située au cœur de la vieille ville d’Annecy a été reprise depuis le 1er août dernier, par un jeune couple qui a de belles ambitions pour ce lieu mythique.

Camille et Charles, avant d’atterrir à Annecy, ont fait leurs armes à l’Institut Vatel à Lyon, puis ont bourlingué dans le sud en passant de Monaco à Marseille et jusqu’en Corse, pour de grands groupes hôteliers sur des postes de direction. « Après ses nombreuses expériences professionnelles, il était temps pour nous de se lancer et d’acquérir notre propre hôtel-restaurantpour enfin poser nos valises ! » Leur objectif ; faire (re)vivre l’Auberge du Lyonnais

pour offrir un refuge urbain, contemporain et

chaleureux aux annéciens et aux hôtes de passage. « On veut que ce soit un lieu pour les Annéciens, quel que soit leur âge ». L’Auberge du Lyonnais est située dans un bâtiment classé au patrimoine historique, et a été, pendant la seconde guerre mondiale, un haut lieu de la Résistance. À l’époque, à l’abri des regards, les clients édifiaient leurs plans ou rédigeaient des tracts sur les coins de table. Le couple souhaite conserver l’âme du lieu emblématique.

Connaissance des produits, contact direct et privilégié avec les producteurs, sourires, cuisine de saison, découverte, transmission, excellence, sont les maîtres mots de l’Auberge du Lyonnais, qui ne sera pas un hôtel-restaurant classique.

« Nous souhaitons créer un lieu convivial, un restaurant où l’on se sent comme à la maison, où chaque soirée ne ressemble pas à la précédente. Un lieu où l’on sert une cuisine simple mais travaillée, généreuse et qui a du goût. Une cuisine qui sublime chaque produit. Une grande importance sera donnée à la découverte : des produits, des vins, des goûts, des producteurs, des vignerons, bref des sensations ! Il n’existera pas d’équivalent à Annecy ».

UN HÔTEL

Onze chambres et suites seront toutes rénovées les unes après les autres à partir de cette fin d’année « Nous allons nous inspirer d’un hôtel dont nous sommes tombés amoureux à New York. Tendance de couleurs et de matériaux bruts et naturels. On souhaite avoir un positionnement 4 étoiles, mais décontracté. Le luxe est dans chaque détail, dans toutes les petites attentions qui subliment l’expérience client.

UN RESTAURANT

La salle du restaurant a été dépoussiérée. Chics, sobres et élégants, des tons gris perle sur les murs en accord parfait avec les boiseries, un mobilier traditionnel et des murs végétaux, découvrez une atmosphère lumineuse. Les fenêtres traversantes du restaurant surplombant le Thiou et le quai de l’Évêché, comme un signe. Le signe que le visage de ce quai est en train de changer. À la carte, pour vous donner l’eau à la bouche, goutez un délicieux croque-monsieur au jambon truffé « c’était le premier plat qu’on voulait mettre à la carte de notre restaurant » raconte Camille, « le plat qu’on aimait faire le dimanche soir à nos amis ! » Savourez le houmous à la betterave, recette qu’ils ont découvert dans un restaurant à Ibiza, le Jambon Bellota et les huîtres Gillardeau, dont ils sont fans ! L’Aïoli, qui leur rappelle la Provence. Sans oublier la délicieuse Salade césar, leur « plat test »’ car peu de chefs proposent une vraie bonne recette. Pour finir, goûtez un café Lavazza qui préserve toute la biodiversité en Colombie, et s’engage auprès des producteurs locaux. Côté vin, ceux qui viennent de Provence sont les vins de leur famille, (qu’ils sont fiers d’inscrire à la carte de leur restaurant !) Pour les autres, une sélection précise de producteurs qu’ils affectionnent particulièrement. Une carte équilibrée pour les petits budgets mais aussi pour ceux qui souhaitent boire de belles bouteilles. Le restaurant sera entièrement rénové en janvier-février 2022 en collaboration avec le cabinet d’architecte Annécien Eskis. Nouveau chef, nouvelle carte « Ce sera un lieu unique à Annecy, vous n’êtes vraiment pas prêts ! » nous disent-ils en souriant.

UN BAR

Le futur bar sera un lieu de retrouvailles et un lieu hyper festif. Commandez un cocktail élaboré sous vos yeux en écoutant les playlists exclusives des DJ sets !

UNE TERRASSE

Que vous veniez pour un diner ou pour vous poser après une journée d’escapade annécienne, la terrasse avec ses jolis tonneaux sera incontestablement THE place to be. Installez-vous, commandez quelques huitres, un bon verre de vin blanc et profitez ! L’Auberge du Lyonnais souhaite devenir un lieu de vie et de rencontres, Plus qu’un hôtel ou qu’un restaurant, elle promet d’être une adresse incontournable du lifestyle annécien, à la fois beau et moderne mais aussi populaire et chaleureux: hôtel,restaurant, etc…

L’Auberge du Lyonnais, on aime, on adore !

L’Auberge du Lyonnais

9 Rue de la République, 74000 Annecy +33 (0)4 50 51 26 10

auberge-du-lyonnais.com

PANGOLIN

T-SHIRTS EN LIN BIO MADE IN FRANCE

Des T-shirts en lin bio, cultivés et fabriqués en France, conçus pour durer. On le sait, l’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde. Les distances parcourues pour confectionner un T-Shirt sont hallucinantes et plusieurs millions de tonnes de vêtements sont jetées chaque année. L’impact de cette industrie sur l’environnement est énorme.

La plupart des marques lancent plus de collections que nous ne pourrons jamais en porter. Super attractifs, les prix nous poussent à acheter toujours plus, au détriment de la qualité et des conditions de fabrication du produit. Ethique, écologique, durable et intemporel, PangoLin propose des T-shirts qui ne polluent pas et que vous pourrez garder des années. Cette année, mettez un PangoLin sous vos sapins ! Laurent Gallo et Julien Pollet Villard, en créant PangoLin, ont souhaité, par leur T-Shirts, faire prendre conscience que l’activité locale est essentielle pour un développement universel, sain et durable. Après avoir passé 13 ans chez Adidas, Laurent a voulu sortir du modèle de surconsommation. « Les impacts socio-économiques étant de plus en plus significatifs, j’ai eu envie de donner plus de sens à mon travail et à nos façons de consommer », explique-t-il.

UN T-SHIRT POUR UNE MODE RESPONSABLE

La fabrication d’un T-shirt en lin nécessite l’intervention de l’ensemble des acteurs de la filière linicole. De la graine au t-shirt, de nombreuses étapes de transformation sont nécessaires pour obtenir un produit de qualité, sain et local. En choisissant un T-shirt PangoLin, vous soutenez tous les savoir-faire locaux et participez à une juste répartition de la valeur ajoutée. Les t-shirts PangoLin parcourent moins de 4 000 km alors que les t-shirts en coton réalisent près 44 000 km…

POURQUOI CE NOM ?

« Tout comme un T-shirt, ce petit animal symbolise malgré lui, cette période actuelle de surconsommation démesurée. Mammifère le plus braconné de la planète pour ses écailles, sa viande et son commerce, sa disparition engendre des déséquilibres environnementaux importants. Le logo circulaire représente à la fois une vision revisitée de l’animal, l’émergence de l’économie circulaire mais surtout la fleur de lin à 5 pétales : réelle source de solutions pour un modèle de société plus sain et durable. Et dernière anecdote pour le nom : les quatre frères Gallo sont surnommés « les Galopins ». Soit l’anagramme de PangoLin ! »

POURQUOI CHOISIR UN T-SHIRT PANGOLIN EN LIN BIO?

Pour sa matière élégante, écologique et hyper confortable aussi bien pour vos activités quotidiennes que pour vos activités sportives. Hypoallergéniques, antibactériens et antifongiques, Ils ne se froissent pas plus qu’un coton car il est tricoté et non tissé. Il est solide et robuste. À la différence du coton, le lin est une

fibre creuse, elle est ainsi isolante et thermorégulatrice (elle vous apportera chaleur en hiver et fraicheur en été). Vous l’aurez compris, les T-shirts PangoLin sont vraiment conçus pour durer !

LA COUPE

Sobre d’apparence (pas de dessin, ni de gros logo) il y a une multitude de détails et des heures de travail effectuées par des styliste, modéliste passionnés pour obtenir un T-shirt confortable et de grande qualité. (220grs/m²)

LA COLLECTION

Les T-shirts en lin bio se déclinent en 3 modèles, un col V féminin, un col V masculin et un col rond mixte, disponibles en 6 couleurs (Bleu Marine, Blanc, Bordeaux, Kaki, Camel et Noir) du XS au XXL.

UNE MARQUE ENGAGÉE

• pour une économie locale prospère & solidaire • pour une gestion durable des matières premières • pour un modèle agricole résilient, source de santé et de bien-être • pour respecter les droits des travailleurs • PangoLin est labélisée GOTS.

LE LIN UNE FIBRE ZÉRO DÉCHET

• Les fibres longues pour les textiles • Les graines pour l’huile et l’alimentation • Les anas en litière animale et panneaux d’isolation • Les étoupes en matériaux composites. Chez PangoLin, chaque T-shirt est unique, tel un millésime, le lin est une plante qui met 100 jours à pousser. C’est le rythme des conditions météo et l’alternance de chaleur et d’humidité qui crée cet effet chiné dans la matière, c’est la signature d’une fibre travaillée dans le respect de la nature. Et si on remettait du bon sens dans l’univers de la mode ? C’est décidé, à Noël, on choisit un cadeau 100% bio et local !

PangoLin, on aime, on adore !

PangoLin - Intemporel et confortable, conçu pour durer

www.pango-lin.fr

© Archivio Giorgio Griffa / Adagp, Paris 2021

IL TEMPO È MEMORIA

GIORGIO GRIFFA, RETOUR AUX FONDAMENTAUX

La nouvelle exposition proposée par le Musée des Beaux-Arts de Chambéry nous invite à découvrir l’oeuvre de l’artiste turinois Giorgio Griffa. Considéré comme l’un des peintres italiens les plus radicaux de la néo-avant-garde italienne, il continue de fasciner son public. À travers l’exposition « Il tempo è memoria », nous découvrons pour la première fois, ou redécouvrons, un artiste mystérieux qui se dévoile sous nos yeux par le biais d’une rétrospective des plus complètes.

Le peintre italien né à Turin en 1936, continue toujours de fasciner. Pourtant, les expositions consacrées à son œuvre sur le territoire français ne sont que peu nombreuses, rendant l’accrochage du Musée des Beaux-Arts de Chambéry encore plus unique, à une époque où le peintre suscite une nouvelle vague d’intérêt. Durant toute sa vie, dès l’âge de ses 15 ans, quand Griffa prit pour la première fois un pinceau en main, le peintre questionna l’art. Si ses créations ont connu les influences des différents courants artistiques des époques qu’il a traversé, c’est une abstraction flagrante qui se distingue rapidement dans ses oeuvres. Proche de l’Arte povera et de mouvements artistiques désireux de retourner à l’art tel qu’il fut à l’origine, tendant à rejoindre un dépouillement et une radicalité abstraite des plus fortes, il retourne à la base de la création. Giorgio Griffa se distingue également par le choix de ses supports, qui eux aussi renvoient à un désir d’art originel, simple, et sans cadre. La plupart de ses oeuvres sont réalisées sur des feuilles de papier, ou alors des toiles libres, sans structure, marquant un désir profond d’un retour aux fondamentaux de l’art. À travers l’exposition proposée par le Musée des Beaux-Arts de Chambéry nous découvrons alors une rétrospective des plus complètes qui nous fait voyager dans le monde passé et présent d’un artiste qui semble voir l’art comme aucun autre. Sous nos yeux défilent des décennies de travail et d’œuvres, où le support libre et l’abstraction semblent être les principaux mots d’ordre. Un retour aux sources, à une simplicité, qui ne retire en rien à la complexité de l’artiste et de son œuvre. Pour accompagner les créations de Giorgio Griffa dans les salles d’exposition du musée, deux artistes ayant fait partie du groupe Supports/Surfaces se joignent à lui, Claude Viallat et Patrick Saytour. Leurs toiles viennent alors compléter l’univers de Griffa, et démontrent que ses amitiés furent elles aussi source d’inspiration. Il tempo è memoria nous entraine alors dans un univers où l’abstraction est reine, où la peinture n’est que touche, où les fondamentaux règnent en maîtres. En observant l’œuvre de Griffa nous ne pouvons que nous accorder avec ses propos, quand il déclarait, « Je ne représente rien, je peins ». Une expérience artistique à ne rater sous aucun prétexte.

Il tempo è memoria, on aime, on adore !

Il tempo è memoria, Giorgio Griffa

du 22 octobre 2021 au 13 mars 2022, Musée des Beaux-Arts de Chambéry

chambery.fr/88-les-musees.htm

MINIATURESQUE

INSTALLATION - PHOTOGRAPHIE

Contraction de miniature, nature et burlesque, ce titre synthétise la série de photographies de Slinkachu présentée dans cette exposition. Miniature, les installations urbaines de Slinkachu sont pour le moins discrètes : quelques centimètres. Cet artiste de rue anglais utilise des petites figurines destinées au modélisme ferroviaire qu’il peint et bricole. Il les met en scène dans l’espace urbain avec les objets et les détritus qu’il trouve. Une fois installées, les mini-scénettes sont laissées à la surprise des passants, permettant à chacun de s’inventer une histoire. La démarche artistique de Slinkachu est autant une installation de street art qu’un projet photographique. La photographie permet de garder la trace de ces mini-installations, de voir le petit en grand et de donner une nouvelle perception de notre quotidien. Nature, Slinkachu la décèle dans des endroits insoupçonnés. Autant d’espaces mis en scène, modifiant notre regard sur la nature cachée. Burlesque, le décalage entre chaque scène de vie microscopique idyllique et leur contexte urbain est saisissant. Cette distance est flagrante entre l’univers acidulé des photographies de micro-paysages et celles de la réalité prosaïque de notre quotidien. Prix : entrée gratuite

JUSQU’AU SAMEDI 27 NOVEMBRE VILLE-LA-GRAND MOULIN DE CARRA

Coup de Coeur

ALEBRIJES Y MOVIMIENTOS

PEINTURE - SCULPTURE

Imaginée par les artistes Chloé Lamy et Abraham Rodriguez, elle plongera les amoureux d’art et de culture dans un univers onirique aux influences hispanique. Ces deux jeunes artistes autodidactes allient leurs œuvres pour la première fois, et guident ainsi les visiteurs vers les profondeurs de l’imaginaire. Avec une scénographie immersive où les objets et les formes semblent flotter, la poésie règne en maître. Abraham récupère des matériaux délaissés ou jetés pour en faire des créatures animalières. Chloé se laisse guider par son subconscient : les formes colorées jaillissent. Du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Les ateliers (pour adulte) sont les : 10/10 de 9h30 à 12h30, le 26/10 et 02/11 de 14h à 17h. Prix : entrée libre, atelier : 20 €/personne

JUSQU’AU DIMANCHE 07 NOVEMBRE FILLIÈRE PHIL’ARTS

ANDRÉ ROBILLARD

ART BRUT

À 88 ans, sculpteur, dessinateur, musicien André Robillard est une figure incontournable de l’Art Brut et un de ses grands représentants historiques (dernier grand représentant). Adoubé par Jean Dubuffet, il est un insatiable récupérateur et un artiste prolixe. À travers plusieurs rendez-vous, il viendra parler de lui et de ses œuvres aux côtés de ses amis avec toute la malice et la joie communicative qu’on lui connaît. Un cycle de rendez-vous à ne pas manquer pour « tuer la misère et changer la vie » ! Une centaine d’œuvres sont présentées : ses fameux fusils, assemblage d’objets de récupération, des spoutniks, des dessins d’oiseaux, d’animaux et autres planètes, réalisés de 2007 jusqu’à aujourd’hui ainsi que des photos de Dominik Fusina, un film de Clovis Prévost et divers documents appartenant à l’artiste. Prix : gratuit

JUSQU’AU VENDREDI 12 NOVEMBRE CHAMBÉRY MALRAUX SCÈNE NATIONALE

POUR LA GALERIE MODE ET PORTRAIT

HISTOIRE

Longtemps réservé à l’élite, aujourd’hui à portée de téléphone mobile, le portrait est le lieu de la projection et de la fabrication de l’image de soi par excellence. Le vêtement, des somptueux drapés des portraits d’apparat à la variété du vestiaire contemporain, en constitue un élément clé : il est un moyen de distinction, entre conformisme et quête d’originalité. Et au-delà de tout ce qui caractérise une époque, les codes traversent les modes comme autant de signes d’un statut affirmé ou rêvé. En confrontant les peintures et les objets du MAH à la collection d’histoire de la mode de la Fondation Alexandre Vassiliev, du XVe siècle à la période contemporaine, cette exposition invite à s’élancer dans un tourbillon de matières et de couleurs, un grand défilé déployé dans les salles palatines du musée transformées en galerie des miroirs. Prix : gratuit

JUSQU’AU DIMANCHE 14 NOVEMBRE GENÈVE MAH

L’ART À L’HORIZON

EXPOSITION COLLECTIVE

Les gestes et les mots qui composent l’œuvre de Ben peuvent paraitre anodins mais ils poussent systématiquement à la réflexion. Une des premières œuvres de Ben Vautier est une peinture, une ligne datée de 1955. Il signera ensuite l’horizon sur la Promenade des Anglais en 1962 : la ligne d’horizon devient œuvre d’art et sa propriété. Le geste ayant été répété de nombreuses fois, de nombreux horizons sont devenus siens. Il s’agit d’un point de départ du cheminement de l’artiste et l’incursion dans les univers profonds de la vie quotidienne. Cette exposition regroupe des œuvres historiques de Ben, des inédites, mais aussi celles de dix artistes de sa collection particulière ou de la galerie Eva Vautier. Mercredi et vendredi de 16h à 19h, samedi de 10h à 13h (fermeture du 31/10 au 07/11). Plus d’infos : +33 (0)4 79 65 17 78 Prix : gratuit

JUSQU’AU SAMEDI 18 DÉCEMBRE LA MOTTE-SERVOLEX LA CONCIERGERIE

JACQUES MONORY

PEINTURE

L’univers de Jacques Monory évoque un monde d’images peintes en bleu, en rose ou en jaune. Jacques Monory est l’une des figures majeures de la Figuration Narrative, mouvement artistique apparu dans les années 1960 en France pour faire opposition à la peinture abstraite.Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, les tableaux de Jacques Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes. Les thèmes sont développés à travers des séries et les images qu’il utilise sont directement issues de la société contemporaine. L’exposition proposée à l’Abbaye - Espace d’Art Contemporain sous la direction artistique de la Fondation pour l’art contemporain Claudine et JeanMarc Salomon rassemble un choix de quinze œuvres provenant de grandes collections privées et publiques. Plus d’infos : fondation-salomon.com Prix : entrée libre et gratuite

JUSQU’AU DIMANCHE 19 DÉCEMBRE ANNECY-LE-VIEUX / L’ABBAYE ESPACE D’ART CONTEMPORAIN

DRÔLE DE CARTES POSTALES

HISTOIRE

Drôles de cartes postales : Annecy, les années 20-30 s’animent. Cette exposition ludique, interactive et instructive, conçue par les Archives municipales de la Ville d’Annecy, vous embarque dans le monde des cartes postales dites « à système » et dans la vie annécienne de l’entre-deuxguerres. Ces « drôles de cartes », hautes en couleur et bourrées d’humour, étaient généralement éditées pour les stations touristiques. Iconographie et presse de la période 1919-1939 permettent d’explorer ce temps, des « années folles » aux « années grises ». Au programme : Cette exposition, ouverte à tous, vous laisse libre d’explorer des vidéos-fictions, de manipuler les cartes géantes, de feuilleter l’album photos ou encore de vous photographier dans un décor de cartes à système ! Prix : gratuit

JUSQU’AU JEUDI 30 DÉCEMBRE ANNECY ARCHIVES MUNICIPALES

SAGES COMME DES IMAGES, 100 ANS D’ÉCOLES

HISTOIRE

C’est sous l’angle de la photographie que le patrimoine scolaire de la ville se dévoile. Etape incontournable de la vie, l’école réveille de nombreux souvenirs. Elle est le lieu des apprentissages et celui où l’on façonne les futurs citoyens d’un pays. Depuis la fin du 19ème siècle, l’histoire scolaire s’écrit au fil des évolutions de la société : fin de l’enseignement congréganiste en 1904, développement de l’enseignement professionnel, essor démographique… 1850-1950 : arrêt sur images. Une programmation variée complète l’exposition : visites, ateliers, conférences, retrouvez ces rendezvous sur le site internet du musée. Prix : de 2 à 4,50 €

JUSQU’AU VENDREDI 31 DÉCEMBRE RUMILLY MUSÉE DE RUMILLY

ALAIN LE FOLL, MAÎTRE DE L’IMAGINAIRE

DESSIN - ILLUSTRATION

Alain Le Foll est né en 1934 et décédé en 1981, à l’âge de 46 ans. Malgré la brièveté de sa carrière, il est considéré comme l’un des plus grands dessinateurs français des années 1960-1970. Ses dessins destinés à la publicité et à l’illustration, ont contribué à façonner l’univers visuel de cette période. Parallèlement à ces travaux de commande, Alain Le Foll a développé une œuvre personnelle, privilégiant le dessin et la lithographie. A l’occasion du 40ème anniversaire de sa disparition, l’exposition consacrée à Alain Le Foll au Palais Lumière d’Evian permettra de redécouvrir l’œuvre de cet artiste singulier. Prix : de 6 à 8 €, gratuit - 16 ans

CHRYSANTHÈMES, DRAGONS ET SAMOURAÏS

CÉRAMIQUE JAPONAISE

Cette exposition représente le quatrième volet du cycle « L’Ariana sort de ses réserves ». Avec près de 800 pièces, datant du milieu du 17e au début du 20e siècle, le Musée Ariana conserve l’une des plus importantes collections suisses de céramique japonaise. Le corpus se distingue par l’omniprésence et la foisonnante diversité des décors peints. Cette nouvelle exposition sur le thème du Japon en présente les plus remarquables pièces. Présenté pour la première fois dans son intégralité, cet ensemble permet de suivre l’évolution passionnante des techniques et des styles (bleu et blanc, Imari, Kakiemon, Nabeshima, Satsuma ou Kutani) au pays du Soleil-Levant. Prix : de 9 à 12 CHF

JEAN-MARC MEUNIER LA VILLE DEVANT SOI

PHOTOGRAPHIE

Par des séries de prises de vue, Jean-Marc Meunier dresse un portrait multiple des espaces urbains. La ville est au centre du travail de Jean-Marc Meunier. Cerner ce qui compose son caractère est l’idée qui guide le photographe. Par des séries de prises de vue, il en dresse un portrait multiple, principalement à travers Genève. Le style documentaire de sa démarche, sans effets ni discours, explore ce qu’il y a de moins spectaculaire dans le tissu urbain : des zones en friche ou en chantier, des espaces sans âme, des centres-villes convertis en zones piétonnes et commerciales interchangeables. Non sans ironie, ces non-lieux plantent le décor d’une uniformisation de l’expansion urbaine. Prix : gratuit

JUSQU’AU DIMANCHE 02 JANVIER ÉVIAN PALAIS LUMIÈRE JUSQU’AU DIMANCHE 09 JANVIER GENÈVE MUSÉE ARIANA JUSQU’AU DIMANCHE 09 JANVIER GENÈVE MAISON TAVEL

BIM 21

ART CONTEMPORAIN

L’événement s’organisera autour de « l’imaginaire artistique et culturel » de dis.art, une plateforme de streaming créée par DIS qui servira en outre de second lieu d’exposition. Sur invitation d’Andrea Bellini, cocommissaire de la Biennale, DIS présentera en avant-première son film No Homo. Les dix-huit autres artistes de l’exposition invités se fondent de la même manière sur la volonté de changer les consciences et la nécessité de démystifier les grands récits. Plutôt que de se construire autour d’un thème imposé par les commissaires, la Biennale de l’Image en Mouvement de Genève développe son identité de biennale en produisant des œuvres inédites et originales créées par un petit nombre d’artistes soigneusement sélectionnés. Prix : de 2 à 5 CHF

VERMEER

SPECTACLE IMMERSIF

Spectacle immersif 360° créé à partir des œuvres du célèbre peintre néerlandais Johannes Vermeer. Cette expérience inédite, baptisée Syllepse, sera proposée dans une grande citerne immersive équipée d’un système de projection visuel sur toutes ses parois, y compris au plafond, pour une immersion totale dans l’univers de l’artiste. La Jeune Fille à la Perle ou La Laitière, les œuvres les plus connues de Vermeer, apparaîtront à vos yeux comme jamais cela n’a été technologiquement possible auparavant. Les places pour le spectacle immersif sont à prendre en ligne, il n’y a pas de billetterie disponible sur place. Prix : de 12 à 17 CHF Gratuit pour les - 12 ans

LA TURBINE SCIENCES - PLACE CHORUS - CRAN-GEVRIER 74960 ANNECY - WWW.LATURBINE.FR

MISSION CORPS HUMAIN

SCIENCE

• Photos : Le Pavillon des sciences

Création

Une plongée immersive au cœur de l’incroyable humain et de ses mécanismes.

« Je tiens debout, j’ai sommeil, j’ai froid !… », des événements, a priori, simples et familiers… mais imaginez qu’au cœur de votre propre corps, vous deviez retrouver les organes impliqués dans leurs réalisations. Comment jugerez-vous la mission ? L’exposition propose de mettre à nu les différents organes du corps humain pour en découvrir les fonctions premières mais aussi pour se rendre compte de toutes les autres missions qu’ils remplissent. Une exposition à vivre comme un jeu de piste… dont vous seriez le héros ! Prix : de 3 à 5 € Gratuit pour les moins de 6 ans Forfait tribu : 14 €

JUSQU’AU DIMANCHE 30 JANVIER GENÈVE / LE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN JUSQU’AU DIMANCHE 27 FÉVRIER GENÈVE JARDIN DES NATIONS JUSQU’AU DIMANCHE 06 MARS CRAN-GEVRIER LA TURBINE SCIENCES

© Claudine Chautagnat

INJUSTICE ENVT. ALTERNATIVES AUTOCHTONES

EXPOSITION TEMPORAIRE

Le thème abordé est l’urgence climatique, l’un des enjeux majeurs de notre époque. Le parcours présente les perspectives et les savoirs et savoir-faire de peuples autochtones pour faire face aux dégradations de leurs territoires accélérées par les changements de climat. Partout dans le monde, près de 500 millions d’autochtones défendent leurs droits face à l’injustice environnementale qui menace leur économie, leur santé et leurs cultures. L’exposition « Injustice environnementale - Alternatives autochtones » donne la parole à ces femmes et ces hommes qui veulent faire valoir leurs droits collectifs à contrôler leurs territoires. L’exposition présente la façon dont ces communautés répondent à ces enjeux à travers une éthique du soin et une culture de la réparation. Prix : de 8 à 12 CHF

EXPOSITION COLLECTIVE

ART CONTEMPORAIN

La Galerie d’Art de l’Espace 55 présente sa dernière collection de l’année, avec cinq nouveaux artistes français. La peinture et la mosaïque sont représentées au sein de cette nouvelle exposition collective à l’univers éclectique. Les artistes peintres, Anita Rautureau, Fred Bernard et Hanae Biro proposent, à travers leurs œuvres, une représentation du monde qui les entoure, de ce qu’ils ressentent et de ce qu’ils voient. La mosaïque et l’art abstrait entrent en scène avec l’artiste Audrey Fortin et nous invitent à l’imaginaire. Claudine Chautagnat, artiste plasticienne, apporte à cette collection un nouveau regard grâce à ses créations murales. La galerie d’art contemporain de l’Espace 55 expose et renouvelle tous les deux mois sa collection d’œuvres picturales et contemporaines. Prix : gratuit

JUSQU’AU DIMANCHE 21 AOÛT GENÈVE MEG DU SAMEDI 06 NOVEMBRE AU VENDREDI 31 DÉCEMBRE POISY ESPACE 55

S’EMPARER DES LIEUX

ARCHITECTURE

S’emparer des lieux. Nouvelles architectures en Haute-Savoie. Cette exposition vous invite à découvrir la manière dont l’architecture contemporaine de Haute-Savoie est modelée par l’histoire, le site et les défis auxquels elle est confrontée. Territoire apprécié pour ses paysages et son cadre de vie depuis le XIXe siècle, le département a été aménagé pour accueillir un public friand de pittoresque et de nature sauvage. Aujourd’hui, l’ampleur de l’urbanisation et le changement climatique imposent de nouvelles contraintes. Comment l’architecture s’adapte-t-elle à ces mutations ? Observons l’architecture pour comprendre d’où elle vient et mieux habiter cet extraordinaire patrimoine. Prix : entrée libre

DU MERCREDI 10 NOVEMBRE AU SAMEDI 02 AVRIL ANNECY L’ÎLOT-S / CAUE 74

RÉSÉDA SOLEIL

ART CONTEMPORAIN

Exposition performative de Maria Landgraf. L’exposition se compose d’un côté d’une installation d’œuvres inédites qui abordent la manipulation et le geste au sein d’un processus de création de fabrication de papier et de teinture végétale. Il s’agit également d’une installation vivante qui évoluera le temps de l’exposition grâce aux moments performatifs que l’artiste actionne ponctuellement ou à l’intervention du visiteur, invité à exprimer quelques gestes. De l’autre côté, l’installation est complétée par des œuvres antérieures témoignant de l’évolution des pensées et de la démarche de Maria Landgraf. Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 14h à 17h. Plus d’infos : versantsdaime.fr +33 (0)4 79 55 21 57 lamaisondesarts@versantsdaime.fr Prix : gratuit

DU VENDREDI 19 NOVEMBRE AU VENDREDI 17 DÉCEMBRE AIME-LA-PLAGNE LA MAISON DES ARTS

MYRIAM MECHITA

ART CONTEMPORAIN

Née en 1974, vit et travaille entre Berlin et Paris. Artiste engagée, ses dessins et sculptures sont complémentaires dans son travail, tous deux sont des moyens de représenter le monde actuel. Ses œuvres peuvent prendre une forme énigmatique favorisant une lecture polysémique de sa démarche, oscillant entre tendresse, amour, violence et mélancolie. Vernissage vendredi 19 mars à 18h30 Horaires d’ouverture : Visite libre de 14h à 18h du mercredi au samedi. Visites commentées à 15h du mercredi au vendredi, à 14h30 et 16h30 le samedi. Plus d’infos : fondation-salomon.com Prix : participation 3 € Gratuit -18ans, étudiants -25 ans, Amis de la Fondation

DU SAMEDI 20 NOVEMBRE AU SAMEDI 19 MARS ANNECY / LA FABRIC FONDATION SALOMON

EXPOSITION DU 26.11 2021 AU 29.01 2022 ESPACE D’ART CONTEMPORAIN LE MIKADO ANNECY

Timiss

Philippe Astorg & Axel Bernolin Mabeye Deme - Tim Frager - Anri Sala

VERNISSAGE LE 26.11.21 À 18H30

www.lemikado.org

TIMISS

ART CONTEMPORAIN

Timiss (crépuscule en Wolof) nous immerge dans un univers nocturne et rêveur à travers les propositions d’artistes questionnant les cultures afro-caribéennes. Mabeye Deme offre une vision mystérieuse de Dakar la nuit. Tim Frager, réalise un travail intime sur la mémoire et son identité africaine, créole, et métropolitaine. Philippe Astorg interroge le rapport au féminin dans le contexte sénégalais, par une création sonore, réalisée avec Axel Bernolin, en écho aux répétitions déclamées dans l’œuvre d’Anri Sala, Làk-kat. Une traversée en opposition de teintes, de timbres, de noirs, de blancs, et de leurs transformations. Plus d’infos : lemikado.org Prix : gratuit

DU VENDREDI 26 NOVEMBRE AU SAMEDI 29 JANVIER ANNECY / ESPACE D’ART CONTEMPORAIN LE MIKADO

LA MAISON AU BORD DU LAC

UN RÊVE D’ARCHITECTURE CONTEMPORAINE

Sa silhouette surprend au prime abord. Sur les bords du Lac Léman, dans la ville de Thonon-les-Bains, une maison des plus modernes se fait remarquer en toute discrétion. La maison sur le lac, réalisée par l’architecte Pierre Minassian, est un véritable rêve d’architecture moderne. Rencontre avec celui qui a pensé cette demeure résolument surprenante, pour toutes les bonnes raisons.

C’est un bâtiment qui peut surprendre les connaisseurs de l’architecture traditionnelle locale. Quelle est l’histoire de la Maison au Bord du Lac ?

Cette villa est une commande qui est venue d’une famille ayant acheté un terrain au bord du lac Léman. Après avoir connu quelques déboires avec d’autres cabinets d’architectes, ils se sont tournés vers nous car ils appréciaient le caractère contemporain de nos constructions. En effet l’architecture peut surprendre, et elle a d’ailleurs scandalisé avant d’être acceptée. Mais les propriétaires souhaitaient réellement construire une demeure à l’architecture contemporaine, et au final nous avons réussi à réaliser leur souhait, tout en nous adaptant à ce cadre unique.

Le fait que la maison soit située sur les rives du lac Léman a-t-il beaucoup influé sur votre manière de concevoir le bâtiment ?

Oui tout à fait. Notre priorité était de nous adapter au terrain, et de mettre en valeur le paysage exceptionnel qui s’offrait. Quand je conçois un bâtiment, j’aime raconter une histoire, et ici ma volonté était de rendre le lac accessible, qu’on puisse le ressentir au premier regard, depuis la maison, mais également lorsque nous entrons dans le jardin. C’est pour cette raison que la villa a été construite toute en transparence. L’étage a lui été tourné à 90° par rapport au reste de la maison de manière à ne

pas boucher la vue. L’intérieur de la demeure a lui aussi été pensé selon le lac, nous voulions qu’il soit le plus accessible possible au regard. Le lac a également inspiré les moucharabieh de l’étage, qui permettent de laisser entrer la lumière dans les chambres tout en gardant une certaine intimité. Leur dessin rappelle les vagues du lac.

Qu’est-ce qui a guidé vos choix quant aux matériaux utilisés ?

J’aime beaucoup travailler le béton car il permet de tout faire, et il n’existe aucun autre matériaux aussi polyvalent dans la construction. Nous avons fait appel aux Meilleurs Ouvriers de France dans cette pratique pour réaliser la maison qui demandait quelques défis techniques. En effet, nous ne voulions pas que l’environnement soit pollué par trop d’éléments structurels. L’objectif était à l’inverse d’offrir un espace fluide, ouvert, qui encore une fois mettrait le lac en valeur mais répondrait également au mode de vie de la famille. Cela fut un défi structurel, car un seul poteau soutient la maison, mais le résultat est très épuré.

Le jardin qui entoure la demeure semble très épuré lui aussi, était-ce un choix délibéré de manière à mettre en avant uniquement l’architecture ?

J’ai l’habitude de prévoir la plantation de nombreux arbres quand je dessine une propriété, mais dans ce cas là les choses étaient différentes. Pour moi, le principal était d’intégrer la villa dans son paysage. Je ne voulais pas qu’elle choque quand on la voit depuis le lac, au contraire, je voulais l’intégrer dans l’espace. Respecter les lieux était capital, et je crois que nous avons réussi à trouver le parfait équilibre entre architecture contemporaine, et préservation du paysage.

Propos recueillis par Aurore De Granier

©Jean-Marc Meunier

LA VILLE COMME MUSE

QUAND LE QUOTIDIEN SE FAIT TIRER LE PORTRAIT

C’était un photographe passionné par les paysages urbains, et leurs constantes transformations. Jean-Marc Meunier disparaissait en février 2020, et laissait derrière lui des centaines de clichés de villes à travers le monde qu’il avait regardé se transformer. Parmi ses sujets, sa ville, Genève, mais aussi Londres, Cologne, ou alors des petits villages du Valais, que peu de personnes sauraient placer sur une carte. À travers une exposition hommage, la Maison Tavel retrace en photos le parcours de cet homme, amoureux des villes qui, par ses clichés à immortalisé la transformation du monde.

C’est une exposition qui a pour cadre la fameuse biennale genevoise No Photo, et qui se présente avant tout comme un hommage. Un hommage à un photographe qui se fait dans un lieu des plus propices, à la Maison Tavel, musée genevois d’histoire urbaine et de vie quotidienne. Durant sa carrière photographique, Jean-Marc Meunier s’est consacré à l’immortalisation de la ville en constante évolution à travers des séries de clichés qui se voulaient avant tout documents d’un lieu, d’une époque. Les curateurs de cette exposition, qui s’ouvre un an et demi après la disparition du photographe, qui fut aussi homme de Lettres pour le journal Le Temps, ont alors réuni 150 clichés. Conservées par les différentes institutions de la ville, à l’image du MAMCO, ou encore du Fond d’Art Contemporain de la Ville de Genève, ces photographies sont pour la première fois toutes réunies sous le même toit. Pour le photographe citadin, l’objectif n’était pas rivé sur les monuments les plus beaux, l’architecture imposante. Non, ce qu’il immortalisait étaient à l’inverse les détails, ce qui se trouvait entre ces bâtiments, et qui selon lui était le meilleur témoin d’une constante évolution. Le design est aux abonnés absents, le quotidien sur le devant de la scène. On retrouve alors dans ses séries des terrains vagues, des lieux de circulation, des espaces dédiés à l’habitation, et même des sapins de Noël abandonnés sur les trottoirs, la magie des fêtes de fin d’année déjà oubliée. C’est alors l’absence de spectaculaire qui attire le photographe, le terriblement banal. Mais cet aspect-ci de la ville est également celui qui représente le mieux ses évolutions, ses changements. Avant tout documentaires, ses clichés tendent également vers l’art, par des choix d’angles surprenants, parfois déroutants. La Maison Tavel expose alors plusieurs de ses séries, allant de Londres à Genève en passant par le canton de Vaud. On y découvre une ville vraie, dans laquelle il devient aisé de se projeter grâce aux choix de prise de vue, aux couleurs, à la distance qu’il décide de prendre. Bien plus que l’image d’une ville, c’est celle d’une époque, d’une génération, du temps qui passe en un mot. Une exposition qui se propose tel un voyage dans le temps, dans le Genève et le Londres du passé, les autoroutes de nos vacances en Suisse et les paysages des cantons romans qui se sont tous, tour à tour transformés. Un hommage aux allures de voyages.

Jean-Marc Meunier - du 25/09 au 09/01 - à la Maison Tavel à Genève

institutions.ville-geneve.ch

VINCENT ROUX

PORTRAIT AQUATIQUE

Apnéiste et photographe sont deux professions que l’on n’associerait pas au premier abord. Et pourtant, Vincent Roux combine ces deux domaines, ces deux passions, pour les mettre au service de photographies des plus surprenantes.

Sous l’eau, Vincent Roux immortalise ses modèles aboutissant à des images aussi aériennes qu’uniques en leur genre. Son aventure photographique subaquatique commençait en juin dernier, mais trouve ses sources des années en arrière. « J’ai toujours été attiré par l’eau. J’ai grandit au bord de la mer Méditerranée, mon père faisait de l’apnée et j’ai rapidement suivi. L’eau est mon élément, j’ai même intégré la marine nationale. Après cette carrière je suis venu m’installer dans la région d’Annecy, où l’eau est également omniprésente » raconte Vincent Roux. Une fois arrivé en Haute-Savoie, il suit une formation au club d’Eau Libre d’Annecy pour devenir entraîneur d’apnée en piscine et lac, et continue aujourd’hui de pratiquer ce sport très régulièrement. Cet amour de l’eau s’est peu à peu développé en lien étroit avec une autre de ses passions dont il a fait son métier. La photographie est une aventure qui commençait pour lui en 2019. Après avoir réalisé les photos pour les faire-parts de la naissance de son fils, un couple d’amis lui demande d’immortaliser leur mariage. C’est ainsi qu’il se décide à se lancer dans cette nouvelle profession, et a depuis photographié de nombreux couples lors du jour J. Et puis l’idée lui est venue d’allier ses deux passions, il se lance alors dans la photographie subaquatique. Parmi ses modèles les plus fréquents, des femmes enceintes, qui réalisent des photos de maternité des plus aériennes. « Pour elle c’est plus agréable qu’une séance en studio. Dans l’eau elles peuvent se laisser porter, se sentent plus légères, et peuvent prendre des poses extraordinaires.» explique Vincent Roux. Réaliser une séance photo sous l’eau avec ce professionnel de l’apnée et de l’objectif relève alors du jeu d’enfant pour le modèle, que la personne soit aguerrie à l’eau ou non. « Je pense qu’en tant qu’apnéiste j’ai une approche assez particulière de la photographie underwater. Mais pour réaliser ces clichés, inutile d’être capable de retenir sa respiration pendant de longues secondes, il faut simplement pouvoir oser mettre la tête sous l’eau. Ces séances photos sont réellement ouvertes à tous. J’essaye de mettre à profit mes compétences pour détendre au maximum les sujets de mes photographies qui doivent se sentir totalement à l’aise pour que les photos soient magiques».

Vincent Roux, on aime, on adore !

Vicent Roux- 793 route des Eparis 74540 Chapeiry, +33 (0)6 58 16 04 01 vincent.roux.photographe@gmail.com

vincent-roux-photographe.fr

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© Collections privées - courtesy Fondation Salomon

EXPOSITION JACQUES MONORY

LE BLEU ET LE NOIR

L’exposition proposée à l’Abbaye - Espace d’Art Contemporain rassemble un choix d’une quinzaine d’œuvres, sans être pour autant une rétrospective.

L’univers de Jacques Monory évoque un monde d’images peintes en bleu, en rose ou en jaune. Cet artiste majeur de la Figuration Narrative - mouvement en opposition à la peinture abstraite, est né en 1924 et meurt en 2008. Profondément préoccupé par la violence de la réalité quotidienne, les tableaux de Jacques Monory suggèrent des atmosphères lourdes et menaçantes. Les thèmes sont développés à travers des séries et les images qu’il utilise sont directement issues de la société contemporaine. À partir de photographies, qu’il prend lui-même ou sélectionne dans des revues ou des journaux, il peint de grandes toiles découpées en plusieurs parties comme des séquences cinématographiques. Sous la direction artistique de la Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon, L’Abbaye est un espace d’art contemporain de la Ville d’Annecy ouvert toute l’année.

Exposition Jacques Monory, on aime, on adore ! Informations pratiques :

Entrée libre et gratuite : du vendredi au dimanche de 14h à 19h. Visite commentée gratuite les samedis et dimanches à 15h. Merci de bien vouloir réserver en ligne : annecy.fr/655-expositions-abbaye-art-contemporain.htm L’Abbaye espace d’art contemporain : 15 bis, chemin de l’Abbaye, Annecy-le-vieux. 74940 ANNECY Renseignements : +33 (0)4 50 63 43 75

1. Nuit n°12 - 2000, détail, huile sur toile, 100 x 100cm 2.Spéciale n°17, La Montagne Le Parmelan, vue d’Alex - 2004, Huile sur toile. 192 x 320 cm 3. Noir n°9 - 1990, Huile sur toile, 160 x 150 cm

Jacques Monory - Exposition à L’Abbaye, Espace d’Art contemporain (Annecy-leVieux) jusqu’au 19 décembre 2021

annecy.fr

© Benoit Martanchar

PROJET PDF

CIRQUE - VOLTIGE

Un collectif de femmes singulières, des inspirations éclectiques qui donnent à voir un univers paradoxal, une direction commune, des trajectoires personnelles. Elles nous livrent leurs corps et leurs espoirs, tel un cri de liberté. L’expérience d’une entente spontanée et immédiatement complice, amène le groupe à explorer ses prouesses acrobatiques en même temps qu´elle lui donne l´impulsion de réfléchir sur les antinomies de la vie : les héritages culturels, les rivalités et les incompréhensions des genres, les intersections entre les sphères privées et publiques, leurs rapports aux confidences, à la solitude, à la solidarité, à la douleur et à la joie de l’enfantement, de la résistance, de l’amour et de l’abandon, du plaisir dans l’épuisement… Leur langage est fait de sensations, de peaux, de muscles qui se tordent, se tendent, de mains qui courent pour rattraper un élan de survie et d’exigences. La contradiction est leur force. Ces femmes donnent à voir un univers paradoxal, multiculturel, éclectique, aux esthétiques bigarrées, incarnées par la déclinaison de techniques acrobatiques et le mélange de styles théâtraux. Prix : Chambéry de 10 à 25 €, Vernier de 10 à 30 CHF, Albertville de 7 à 29 €

THOMAS WIESEL

ONE MAN SHOW

Après avoir vanné la Suisse romande et tout ce qu’elle compte de politiciens et personnalités, sa nouvelle cible, c’est lui. Il se livre, se raconte, se plaint, beaucoup, se moque, et surtout tient à vous rassurer : Ça va, promis. Depuis ses débuts en 2011, Thomas Wiesel fait exploser de rire, grincer des dents ou jubiler intérieurement. En bref, il ne laisse personne indifférent. Cynique ? Provocateur ? Sale gosse ? On lui pardonne, c’est comme ça qu’on l’aime ! Surtout que cette fois, son sujet d’étude (et de vannes), c’est lui-même. On se réjouit d’avance. Chroniqueur en Suisse et en France, star du stand-up, le brillant trentenaire lausannois revient avec son nouveau spectacle Ça va. Prix : de 10 à 30 CHF

MAR. 16 ET MER. 17 NOVEMBRE CHAMBÉRY / MALRAUX MARDI 23 NOVEMBRE VERNIER / SALLE DU LIGNON JEUDI 25 NOVEMBRE ALBERTVILLE / DÔME THÉÂTRE

Coup de Coeur

VENDREDI 12 NOVEMBRE ET SAMEDI 13 NOVEMBRE VERNIER SALLE DU LIGNON

© Robyn Orlin © Didier Pallages © Renato Mangolin

WE WEAR OUR WHEELS

CRÉATION - DANSE

LES FRÈRES COLLE

JONGLAGE - PERCUSSIONS

COMPASS

PERFORMANCE

Figure majeure de la scène artistique internationale, Robyn Orlin a longtemps été considérée comme l’enfant terrible de la danse sud-africaine. Cette création virevoltante est fondée sur un souvenir d’enfance en Afrique du Sud. La chorégraphe rend hommage aux conducteurs de taxisvélos, les rickshaws zoulous, véhicules décorés, tenues multicolores et coiffes grandioses à cornes de vache. Derrière cette façade se cachent des conditions de vie déplorables que dénonce Robyn Orlin. La chorégraphie révèle en filigrane des rapports de domination non résolus remontant à l’époque de l’apartheid. La souffrance, l’ironie, la beauté et la dignité traversent cette oeuvre forte, monument dédié à ces travailleurs noirs. Prix : de 15 à 24 € C’est comme dans un orchestre: tout le monde joue sa partition. Le plus important c’est l’harmonie de l’ensemble. Et c’est bien ce qui se passe avec Les Frères Colle. Clément déploie son talent de batteur. Stéphane défie l’apesanteur avec ses quilles. Et Cyril fait le trait d’union en jonglant au son de sa cornemuse. Dès leurs débuts en 2008, sous le nom de Musi’colle, la batterie et la jonglerie sont le fil rouge de leurs performances. Ils se font armes et expériences en fréquentant des festivals d’art de la rue. Sous le regard acéré de leur metteur en scène Éric Bouvron, les frères bordelais grandissent, se professionnalisent. Aujourd’hui, d’un bout à l’autre du monde, ils proposent des spectacles atypiques, à la croisée de la performance musicale, du cirque et de la clownerie. Prix : de 15 à 35 CHF Inspirées par L’Odyssée d’Homère, Simone Aughterlony, Petra Hrašcanec et Saša Božic abordent le thème de l’aliénation et nous confrontent à la dystopie d’être ensemble dans un paysage fascinant et sombre d’images marines et de figures mystiques. Ironiquement, le poème épique sur la mer et les aventures maritimes s’est mué en un récit sur la solitude qui peut être lu à la fois comme une histoire personnelle dans un univers infini et comme une parabole d’une nouvelle Europe. La répétition de voyages mystérieux et l’inévitabilité de naufrages désespérés : une preuve que nous sommes essentiellement seuls et toujours perçus comme des étrangers sur de nouvelles côtes. Prix : de 10 à 30 CHF

SAMEDI 13 NOVEMBRE À 19H30 ANNEMASSE CHÂTEAU ROUGE MERCREDI 17 NOVEMBRE ET JEUDI 18 NOVEMBRE ONEX / SALLE COMMUNALE SPECTACLES ONÉSIENS MERCREDI 17 NOVEMBRE ET JEUDI 18 NOVEMBRE GENÈVE THÉÂTRE SAINT-GERVAIS

© Marion Sciuto

VOLER DANS LES PLUMES

CIRQUE

© Tony Canton

GROENLAND MANHATTAN

BD CONCERT

OMBRES PORTÉES

CRÉATION - DANSE - CIRQUE

Dans un salon, une femme, un homme, un chien, 15 poules savantes… du jamais vu ! Voler dans les plumes, c’est un peu le cirque dans la basse-cour, un spectacle insolite, unique au monde qui raconte les aventures de cette drôle de tribu. Et ça déménage. Mais en douceur. On prend valises et cartons pour s’installer ailleurs. Diane, voltigeuse et dresseuse de poules accompagnée de Juan, comédien-écrivain issu de l’École nationale du Théâtre de Strasbourg nous invitent dans leur univers délicieusement rétro qui mélange du cirque, du clown et un (doux) dressage d’animaux dans ce spectacle déjanté et « pouleversant ». Un moment suspendu dans un ailleurs inattendu, à savourer en famille ! Prix : 7 € Extrême Nord du Groenland, 1897. Une fois de plus, l’Américain Robert Peary n’a pas réussi à planter son drapeau au pôle Nord malgré l’aide de ceux qu’on appelle encore les Esquimaux. Mais pour l’explorateur, pas question de rentrer les mains vides. L’idée lui vient alors de ramener des souvenirs vivants, de vrais « sauvages » polaires en chair et en os. L’un d’entre eux, Minik, n’est encore qu’un enfant quand il embarque à destination de New York. Un BD concert inspiré d’une histoire authentique où deux musiciens multi-instrumentistes nous font voyager des glaciales immensités arctiques aux vapeurs inquiétantes des rues bondées de Manhattan. L’originalité de leur univers musical plonge le spectateur au cœur d’une histoire bouleversante. Plus d’infos : lepolepaysalby.fr Prix : de 7,50 à 15 € Depuis une dizaine d’années, Raphaëlle Boitel développe un cirque très visuel, à la croisée des disciplines. Inspirée par le cinéma, elle mêle la danse, le cirque et le théâtre et révèle la beauté des êtres qui luttent pour continuer d’exister. Notre part d’ombre est la face cachée de notre personnalité. C’est aussi cette part de noir qui nous colle mais qu’on ne voit pas. Ombres portées nous entraîne autour d’une réflexion sur les destins qui basculent, la fragilité des équilibres. À travers des personnages qui tentent de discerner le vrai du faux, le bien du mal, la connaissance de la conviction, Raphaëlle Boitel nous invite à rejoindre la lumière. Porté par un univers en clairobscur, le récit, rythmé par la virtuosité des interprètes, invite à regarder au plus près les stigmates ou les morsures psychiques de ses protagonistes. Prix : de 8 à 20 €

VENDREDI 19 NOVEMBRE À 20H00 CRAN-GEVRIER / THÉÂTRE DES COLLINES / RENOIR VENDREDI 19 NOVEMBRE À 20H30 ALBY-SUR-CHÉRAN / LE PÔLE ESP. CULTUREL ET SPORTIF MERCREDI 24 NOVEMBRE ET JEUDI 25 NOVEMBRE ANNEMASSE CHÂTEAU ROUGE

VOus allez aimer

SAISON CULTURELLE

septembre 2021 - juin 2022

© Ian Grandjean

NUIT

JONGLAGE - DANSE

ROUKIATA OUEDRAOGO

ONE WOMAN SHOW - HUMOUR

Un ballet mystérieux de trois jongleurs s’accroche à quelques rayons de lumière, joue avec le visible et l’invisible, craque des allumettes. Dans un décor éclairé à la bougie, aux murs noirs et au plancher parqueté, des balles blanches rusent, s’échappent. Elles mettent en place un ballet graphique dans une ambiance feutrée qu’attise la musique classique. Une pièce mystérieuse et onirique, où les interprètes sont en prise avec une balle douée de volonté propre, capable de se mouvoir seule ou d’être asservie. Nuit est le fruit d’un désir du collectif Petit travers de voir le jonglage se frotter à la magie. Ce spectacle, créé avec la complicité du grand magicien Yann Frisch, révèle avec humour ce que le jonglage contemporain a de plus esthétique. Le spectacle Nuit marque la clôture du projet 1 Temps Danse . Prix : de 6 à 12 € Roukiata conte avec dérision et auto-dérision son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire en Afrique aux scènes parisiennes. Chacune de ses aventures est l’occasion d’une réflexion drôle et délicate sur les décalages culturels entre la France et l’Afrique. Je demande la route est une traversée initiatique dans un monde de brutes. C’est en surmontant des épreuves que la jeune fille devient une femme maîtresse de son destin. Roukiata fait, avec ce spectacle, un retour sur elle-même et souhaite offrir une belle histoire, grave et légère, à laquelle chacun peut s’identifier. Plus d’infos : artabesques.fr Prix : de 8 à 20 €

VENDREDI 26 NOVEMBRE À 19H00 CHAMONIX-MONT-BLANC GYMNASE JEANNE D’ARC SAMEDI 11 DÉCEMBRE À 20H30 VALSERHÔNE THÉÂTRE JEANNE D’ARC

NILS, LE MERVEILLEUX VOYAGE

MARIONNETTES

Nils est un petit garçon qui ne pense qu’à dormir, manger, jouer des mauvais tours et maltraiter les animaux. Un jour qu’il se trouve seul à la maison, il se moque d’un tomte (lutin des demeures suédoises) qui, pour le punir de sa méchanceté, le réduit à la taille d’une pomme ! Comment faire alors pour retenir Martin, le jars de la ferme, qui se met en tête de rejoindre un troupeau d’oies sauvages ? Tentant le tout pour le tout, Nils s’accroche à son cou… et s’envole pour un merveilleux voyage. Une adaptation du célèbre roman de Selma Lagerlöf par la Cie Pied de Biche, en collaboration avec Nick Barnes, grand maître britannique de la marionnette contemporaine. Tout public, dès 5 ans. Plus d’infos : theatreduloup.ch Prix : de 10 à 25 CHF, mercredis à prix libre

DU MERCREDI 15 DÉCEMBRE AU DIMANCHE 19 DÉCEMBRE GENÈVE THÉÂTRE DU LOUP

© Liswaya / Viola Berlanda / Paule Thomas / Arno Lam

UNE BELLE SAISON CULTURELLE

DANS LA VALLÉE DE CHAMONIX

Chamonix-Mont-Blanc c’est bien sûr la montagne et le sport. Mais la vallée et ses villages ont toujours été des lieux de culture et de rayonnement artistique et organisent de nombreux évènements culturels tout au long de l’année. Une offre culturelle diversifiée pour tous les publics.

Une programmation pluridisciplinaire et

éclectique, cirque, danse, musique ; théâtre (classique, contemporain), musique (jazz, classique, actuelles), danse et cultures urbaines, nouveau cirque et arts de la magie, propositions « hybrides » (danse /vidéo / sports extrêmes, marionnettes).

NOUVELLE SCÈNE CULTURELLE - EMC2

Cet hiver, découvrez un nouveau lieu magistral : « Espace Michel Croz - (EMC2) » La structure, en construction dans une des coupoles de la Place du Mont Blanc, sera inaugurée début décembre avec 21 dates, 21

spectacles (magie, cirque, théâtre, concert, musique, danse) 38 levés de rideau et de belles têtes d’affiches ! + WEEK-END D’OUVERTURE les 9 & 10 décembre

• Suzane - 9 décembre - 20h30 : Elle étouffe les évidences et chante ce que nous sommes. Suzane chante son époque, sans cynisme, ni raccourci. Introspection pudique, elle incarne, elle ne triche pas. Elle mêle avec un naturel déconcertant et une énergie fédératrice la musique et les mots, les maux et les corps. • Manu Katché - 10 décembre - 20h30 : Manu Katché doit sa réputation à un groove unique, très coloré, identifiable parmi tous. Sa notoriété a véritablement explosé en 1986 avec la participation à l’excellent album So de Peter Gabriel. Tout en restant fidèle à Peter Gabriel, Manu a également accompagné des pointures comme Sting ou Joe Satriani. • Ibrahim Maalouf - 19 février - 20h30 : Après plus de 30 ans de carrière internationale, le musicien récompensé aux Victoires de la musique, aux Césars, aux Lumières, lauréat des plus grands concours internationaux de musique classique et devenu en quelques années l’instrumentiste le plus populaire de la scène musicale française, revient sur son parcours hors du commun. Dans cette nouvelle salle, il n’y aura pas que des concerts, il y aura aussi de la danse avec le ballet Julien Lestel et du théâtre avec Les Fantômes de la rue Papillon qui met notamment en scène Michel Jonasz.

ET AUSSI…

• 4x4 Ephemeral Architectures - 19 décembre - 17h30 - EMC2 : La danse classique rencontre la jonglerie dans un magnifique spectacle, moderne, esthétique et apaisant de la célèbre compagnie londonienne de Sean Gandini. Avec 4 jongleurs et 4 danseuses, ce spectacle ouvre un territoire inexploré entre ballet et jonglerie. Une mise en miroir des corps, des objets et des notes d’une virtuosité extrême pour un spectacle d’une poésie rarement égalée.

2 TEMPS FORTS en novembre

• Vivaldi Piazzolla - 5 novembre - 20h30 - Centre des Congrès - Le Majestic : Sous la conduite de la célèbre violoniste Marianne Piketty qui interprétera les 4 Saisons de Vivaldi et celles de Piazzolla. Lorsque ces 2 génies de la musique baroque et du tango argentin se rencontrent, le dialogue est étonnant, la rencontre est lumineuse, les deux écritures s’étreignent, s’imbriquent, se fondent, finissent par former un seul corps. • Nuit - 26 novembre - 19h00 - Collectif Petit Travers - Gymnase Jeanne d’Arc : Dans un décor de vieux manoir éclairé à la bougie, les balles blanches des 3 jongleurs virtuoses jouent les intruses, rusent et s’échappent. Avec la complicité du magicien Yann Frisch, elles composent un ballet hypnotique et mystérieux où se conjuguent humour et poésie.

• Festival « les petits Asticots » du 23 au 29 octobre Pour les plus jeunes, le festival « Les Petits Asticots » proposera plusieurs spectacles (à 5 euros) dans différentes salles de la Vallée. Les enfants et les familles découvriront les dernières pépites du spectacle vivant jeune public, en itinérance dans 10 villes au pays du Mont-Blanc. Cette 20e édition fera la part belle à la musique, au cirque, au théâtre, à la marionnette avec des compagnies venues de tous horizons.

ABONNEZ-VOUS !

Pour l’achat de 4 spectacles et plus, bénéficiez de tarifs réduits sur l’ensemble des spectacles de la saison culturelle. Vous pourrez aussi ajouter des spectacles en cours d’année au tarif abonné. Plus d’infos sur : chamonix.fr

Chamonix-Mont-Blanc, on aime, on adore !

Chamonix-Mt-Blanc - 101 Place du Triangle de l’Amitié, 74400 ChamonixMont-Blanc +33 (0)4 50 53 00 24

chamonix.fr / ccvcmb.fr

© Emmanuelle Nemoz / Noémie Hébert / Gilles Bertrand

CHÂTEAU ROUGE

S’OFFRE UNE MAGNIFIQUE SALLE

Le 16 septembre dernier a eu lieu l’inauguration de la nouvelle grande salle de Château Rouge, scène conventionnée d’Annemasse. Après 3 années de travaux, le public a pu redécouvrir le lieu, grâce au pari audacieux de la Ville d’Annemasse.

« Avec cette salle on a souhaité améliorer l’accueil et le confort des spectateurs et des artistes », raconte Frédéric Tovany, directeur de Château Rouge. Conduit sous maîtrise d’ouvrage de la Ville, ce projet a été conçu par Z Architecture avec AER Architectes pour un coût global de 12,5 M€, projet faramineux de reconstruire entièrement cette grande salle de spectacle. Après 33 mois d’un lifting total, le résultat est bluffant. Pour son grand retour après Covid, la nouvelle saison de Château Rouge prend de la hauteur ! Celle nouvelle salle offre une très belle capacité d’accueil (entre 1 000 et 1 500 places), un grand plateau (530 m2) équipé des technologies les plus récentes, il y aura aussi un gradin fixe de 618 places, une tribune rétractable de 410 places qui permettra aussi une configuration de la salle optimisée pour les concerts. Hormis le Grand Théâtre de Genève, c’est la plus grande salle du bassin genevois.

Une salle de 30 mètres de long, 16 mètres de large et 17 mètres de hauteur, et un dispositif modulable capable d’accueillir les artistes les plus en vue. Cette salle a tout pour plaire ! « Enfin, Château Rouge peut accueillir tous les types de spectacles », se réjouit son directeur, « C’est une nouvelle page de l’histoire de Château Rouge qui s’ouvre. C’est aussi celle de la continuité que mes prédécesseurs ont écrite ». Château Rouge possède aussi une autre salle de concert de 240 places assises (ou 300 places debout), un café club de 120 places assises (et 250 places debout) et le petit théâtre, une salle dédiée aux créations de spectacles et aux répétitions (180 places assises).

Prochainement dans cette nouvelle grande salle, découvrez des spectacles de danse, musique, cirque et théâtre. Ne ratez pas :

• CONCERT / HOSHI - 9 novembre à 20h30 L’étoile montante de la chanson française nous embarque dans un voyage coloré entre ses souvenirs d’enfance, ses blessures, et ses premiers pas dans la vie d’artiste. Hoshi nous livre un album très personnel Sommeil Levant, et pousse sa voix rauque avec une intensité bouleversante. • CIRQUE / OMBRES PORTÉES 24 novembre à 20h30 & 25 novembre à 19h30 Depuis une dizaine d’années, Raphaëlle Boitel crée un cirque très visuel, à la croisée des disciplines. Inspirée du cinéma, elle mêle la danse, le cirque et le théâtre et révèle la beauté des êtres qui luttent pour exister. • DANSE / LE LAC DES CYGNES 8 février à 19h30 & 9 février à 20h30 Angelin Preljocaj s’est lancé un défi de taille avec la relecture du ballet emblématique de l’histoire de la danse classique : Le Lac des cygnes. Mêlant le chef-d’œuvre de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains, Angelin Preljocaj s’empare du mythe de la danseusecygne et de son double maléfique et transpose l’intrigue dans un univers contemporain. • CRÉATION / LE PASSÉ 11 mai à 20h30 & 12 mai à 19h30 En 10 ans, Julien Gosselin s’est imposé comme l’un des metteurs en scène les plus en vue de sa génération. De Michel Houellebecq à Don DeLillo, en passant par Roberto Bolaño, il a fait du roman contemporain son matériau de prédilection. Le Passéest une adaptation de plusieurs pièces et nouvelles de Léonid Andreev. Julien Gosselin travaille avec l’image, la musique, une troupe composée pour partie des acteurs qui l’accompagnent depuis toujours.

Château Rouge, on aime, on adore !

Château Rouge - 1 route de Bonneville, 74112 Annemasse +33 (0)4 50 43 24 24 accueil@chateau-rouge.net

chateau-rouge.net

© Fanchon Bilbille

RANDOM SOLITUDE

CRÉATION - SEUL EN SCÈNE - PERFORMANCE

Aveu ? Récit ? Performance ? Jacques Houssay, auteur et comédien annécien, fouille les méandres de la solitude, s’interroge sur ses fondements et ses effets… Il compose un solo percutant et sincère, qui fait la part belle à l’aléatoire. Une étonnante traversée en solitaire, qui trouvera en chacun son écho ! Aucun larmoiement dans ce soliloque mordant, écrit bien avant les confinements. Il est l’écho de cette humanité fragile qui se joue derrière les murs des appartements. Pensées, courts textes ; îles entre lesquelles Jacques Houssay navigue à vue, improvise, se laissant guider par l’instant présent, la découverte d’un objet ou l’intrusion d’un signe extérieur. Irruption du réel au cœur de cette introspection sensible, fragile. La vérité nue du plateau révèle la part d’ange et de monstre présente en chacun de nous, la vulnérabilité comme point commun. Chaque représentation propose un enchaînement des scènes différent et donc une trajectoire vers le dénouement distincte. Ici, tout est fait à vue, tout : lumières, sons, scénographie, jeu, texte. Acteur épinglé sur scène comme un papillon, mise à nu de l’écriture, de la boîte scénique et pourtant tout vibre de ce que seul le théâtre peut offrir. Prix : de 8 à 19 €

© Wonge Bergmann

THE FLUID FORCE OF LOVE

CRÉATION - DANSE

L’immense Jan Fabre, monstre sacré des arts visuels et de la scène, vient encore une fois bousculer les conventions et les genres ! Avec le public pour témoin et juge, dans un décor strict de salle de classe, il lance ses neuf interprètes débridés à la poursuite de l’essence même de l’amour, un enfant de bohème qui n’a jamais connu ni de lois ni de genre. Danser la liberté d’être simplement soi n’est-il pas suffisant ? Le désordre, engendré par l’amour et le désir, envahit et transgresse rapidement l’ordonnancement rassurant de la salle de classe, les uniformes scolaires se transforment avec une inventivité exceptionnelle, les corps se tendent dans une performance physique hors normes et spectaculaire. C’est beau comme un hymne à la liberté d’être soi ! Prix : du 8 au 26 €

MARDI 09 NOVEMBRE, MER. 10 NOV. ET VENDREDI 12 NOV. ANNECY BONLIEU SCÈNE NATIONALE

Coup de Coeur

DU MERCREDI 20 OCTOBRE AU SAMEDI 23 OCTOBRE ANNECY BONLIEU SCÈNE NATIONALE

© Ivan P. Matthieu

LES FLEURS DU MAL & SPLEEN DE PARIS

CRÉATION - DANSE

RIMBAUD EN FEU

SEUL EN SCÈNE - ADAPTATION

Dans cette création conçue par Alexandre Païta et Melissa Cascarino on trouvera une caverneuse et lumineuse correspondance entre les royaumes du poétique, du musical et du plastique, un antre où les corps chavirent et succombent à la puissance sensorielle de la poésie et sombrent dans une eau chatoyante. Avec sa vie intimement marquée par la catastrophe et un désespoir aigu, Baudelaire exprime dans Les Fleurs du Mal une nouvelle esthétique. Celle où l’art poétique, juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision lucide d’une réalité parfois triviale à la plus ineffable beauté toujours avec un parfum de souffre. Prix : de 20 à 30 CHF Jean-Pierre Darroussin, seul en scène, est Arthur Rimbaud. En 1924, Rimbaud (mort en 1891) est enfermé à l’hôpital psychiatrique de Charleville. Sur un coup de folie, et avant que les derniers feux de la modernité l’accablent lui et ses semblables, Arthur Rimbaud s’autorise une magistrale leçon de vie. Porté par un Jean-Pierre Darroussin passionné, la pièce est un hymne à la poésie du génie en feu. Prix : de 15 à 33 €

CRÉTINS DES ALPES

COMÉDIE

Présenté par la Comédie des Alpes, ce spectacle déjanté est une ode à la Savoie. Pendant une heure et demie, on s’amuse des clichés, des idées reçues mais aussi de nos manies, de nos habitudes et de toutes ces petites choses qui font de la vie des Savoyards une comédie populaire à ciel ouvert. Une série de sketchs à travers lesquels chacun peut se reconnaître de près ou de loin. Les 3 comédiens survoltés de cette comédie bien de chez nous incarnent tour à tour des montagnards, un moniteur de ski, des guides de haute montagne, un berger, un groupe de chasseurs, des policiers mais aussi des parisiens qui débarquent dans nos montagnes pour le meilleur et… pour le rire ! Prix : de 8 à 12 €

DU JEUDI 28 OCTOBRE AU DIMANCHE 31 OCTOBRE GENÈVE THÉÂTRE DES GROTTES JEUDI 04 NOVEMBRE ET VENDREDI 05 NOVEMBRE CHAMBÉRY MALRAUX SCÈNE NATIONALE VENDREDI 05 NOVEMBRE ET VENDREDI 03 DÉCEMBRE CHALLES-LES-EAUX ESPACE BELLEVARDE

© Cie Monsieur K

PIÈCE COURTE, VERSION LONGUE

CRÉATION - DANSE

LES FEMMES (TROP) SAVANTES ?

COMÉDIE

À l’heure où nous rédigeons ce texte, la compagnie nous dit de ne surtout rien dévoiler, que sinon le plaisir serait gâché. On sait juste, grâce au titre, que la pièce sera courte mais finalement plus longue. On les maudit de ne rien pouvoir dire, même si, d’après le synopsis, il serait question des coulisses d’un spectacle en train de se créer… Ah si, dernière chose de la plus grande importance : ils ont confié la mise en scène à Patrice Thibaud, maestro dans l’art subtil et délicat de la comédie. Bon alors, résumons : on connait leur style habile et jubilatoire mêlant danse et théâtre, on sait qu’ils n’ont pas leur pareil pour nous faire rire du vrai et du faux et qu’ils nous réservent de belles surprises, teintées d’humour et de poésie. Prix : de 7 à 16 € Brigitte Rosset et Christian Scheidt s’attaquent à l’un des monuments de Molière. Trop savantes ces femmes qui rivalisaient de pédanterie et de préciosité ? Si elles dissertaient grammaire, astronomie, botanique ou poésie, leurs descendantes parlent aujourd’hui questions de genre, mariage pour tous, drague et harcèlement. En alexandrins si tout se passe bien et avec humour et digressions dans la versification ! Faisons confiance à ce duo d’amuseurs publics qui, accompagné d’Olivier Gabus et mis en scène par Robert Sandoz, va faire valser les pédanteries d’hier et d’aujourd’hui. Prix : de 10 à 30 CHF

© Yannick Perrin

MATER, PATER ET LES AUTRES

SEULE-EN-SCÈNE

Mater, Pater et les Autres est un seule-en-scène à l’écriture poétique, intime et tranchante, rythmé par des musiciens tout autant acteurs dans leur silence. Ils sont cinq au plateau, entre jeux de relâche et tension diffuse. L’histoire pourrait être simple, celle d’une jeune fille, perdue entre son passé et son présent, qui vit la vente de sa maison d’enfance avec grande difficulté. Mais seule dans son esprit à trier et à collectionner les images, de nombreux autres personnages apparaissent afin que son enfance ne disparaisse pas avec les ruines de sa maison. Alma Rechtman a suivi la formation du Conservatoire à Rayonnement Régional d’Annecy avant d’intégrer en 2020, la première promotion de la formation CUB. Mater, Pater et les autres est le premier texte qu’elle écrit. Prix : de 7 à 21 €

MARDI 16 NOVEMBRE À 20H00 SALLANCHES SALLE LÉON CURRAL DU MARDI 16 NOVEMBRE AU DIMANCHE 12 DÉCEMBRE COLOGNY THÉÂTRE LE CRÈVE-CŒUR JEUDI 18 NOVEMBRE À 20H30 SEYNOD AUDITORIUM SEYNOD

MIRANDA, REINE DE QUOI ?

CRÉATION

« Miranda a bien de la chance », diraient certains… Née dans une famille de cirque, la petite fille vit sa vie d’enfant de la balle, entre roulottes et chapiteau, tandis que gravitent autour d’elle lanceuse de couteaux, dompteur, fil-de-fériste, costumière et autres êtres fascinants qui peuplent ce monde où chaque jour on s’efforce de rendre possible l’impossible ! Miranda a déjà plus d’une fois parcouru le pays, connaît tous les numéros par cœur et vit avec une certaine insouciance ce quotidien quelque peu extraordinaire. Mais quand, le jour de ses 7 ans, ses parents décident qu’il est temps qu’elle intègre le spectacle et trouve sa place en tant qu’artiste au sein de la troupe, les choses se compliquent. Tout public, dès 6 ans. Plus d’infos : theatreduloup.ch Prix : de 10 à 25 CHF, mercredis à prix libre

DU MERCREDI 24 NOVEMBRE AU DIMANCHE 12 DÉCEMBRE GENÈVE THÉÂTRE DU LOUP

THÉÂTRE

JEUDI 2 DÉCEMBRE 2021 - 20H00 CLARA HASKIL, PRÉLUDE ET FUGUE LAETITIA CASTA

© Mark Pillai TRANSPHERE SA 21 / ESPACE VÉLODROME PLAN-LES-OUATES

www.saisonculturelleplo.ch

CLARA HASKIL, PRÉLUDE ET FUGUE

SEULE-EN-SCÈNE

Son ami Charlie Chaplin a confié un jour qu’il n’avait rencontré que trois génies dans sa vie : Einstein, Churchill et Clara Haskil. Cette dernière a été l’une des plus grandes pianistes du XXe siècle. Fasciné par le lumineux mystère de Clara, Serge Kribus a longuement enquêté, écouté ses enregistrements… Dès sa première lecture de la pièce, Safy Nebbou a été frappé par ce destin cependant moins simple qu’il n’y paraît, par la capacité de cette femme à rester soi-même. À travers la voix réinventée par Serge Kribus, il a commencé à reconnaître un visage à sa ressemblance. Celui de Lætitia Casta, qu’il a dirigée dans « Scènes de la vie conjugale » de Bergman. Il lui a fait connaître le texte, et Lætitia Casta s’est laissée aussitôt captiver. Plus d’infos : saisonculturelleplo.ch Prix : 38 CHF

JEUDI 02 DÉCEMBRE À 20H00 PLAN-LES-OUATES ESPACE VÉLODROME

MOVING SHADOWS

THÉÂTRE D’OMBRE

À travers leur théâtre d’ombres, la compagnie allemande Die Mobilés raconte des histoires enchanteresses et vous entraine dans un véritable tourbillon d’images. Grâce à leur maîtrise parfaite du langage corporel, les artistes créent un jeu de formes éblouissant dans un enchainement de tableaux tous plus étonnants les uns que les autres. Après sa victoire dans l’émission « La France a un incroyable talent » et deux prix remportés au Festival « Juste pour rire » de Montréal, la compagnie Die Mobilés s’est imposée sur la scène internationale. Toujours plus créatif et plus stupéfiant, leur dernier programme ne laisse aucun répit au spectateur grâce à une combinaison parfaite de légèreté et de précision, de danse et d’acrobatie dans un tout mêlé de poésie et d’humour. Prix : de 10 à 20 €

VENDREDI 17 DÉCEMBRE À 20H30 THÔNES ESPACE CŒUR DES VALLÉES

L’ETHNOMUSICOLOGIE AU-DELÀ DE L’ACADÉMIE

SOCIOLOGIE - MUSIQUE - ART

Depuis que l’ethnomusicologie a évolué à partir de la musicologie comparative et a redéfini la portée, l’objectif et la méthode de la discipline, elle a été étroitement liée à des activités pratiques. Dans cette présentation, le Dr Lea Hagmann se concentre sur certains des projets ethnomusicologiques auxquels elle a participé au cours des trois dernières années. Ces projets vont bien au-delà des cours qu’elle donne à l’Université de Berne. Elle encourage fortement les étudiants à penser au-delà de l’université et à trouver des idées sur la manière dont l’ethnomusicologie peut aujourd’hui être intégrée avec succès dans la société au sens large, au-delà des frontières sociales et géographiques. Intervenante : Dr. Léa Hagmann, professeure d’Anthropologie culturelle de la musique et directrice des études en arts et musiques du monde, Université de Berne. La conférence se déroulera en anglais. Prix : gratuit

L’ÉVOLUTION DE LA GUITARE

HISTOIRE - MUSIQUE

Dans le cadre de Ma petite conférence musique

Animée par Guilhem Lacroux, compositeur en résidence au Conservatoire d’Annecy. Comment est née la guitare ? À quelle époque ? Qui l’a inventée ? Comment fonctionne-t-elle ? Tout commence par la vibration d’une corde entre deux points… puis l’apparition de la guiterne, puis de la guitare baroque, de la guitare romantique, de la guitare classique, puis la guitare en métal, puis la guitare électrique ! Un voyage inattendu et passionnant dans l’univers d’un des instruments les plus populaires au monde ! Prix : gratuit sur réservation

MERCREDI 27 OCTOBRE À 16H00 GENÈVE MEG

Coup de Coeur

SAMEDI 20 NOVEMBRE À 10H00 CRAN-GEVRIER / THÉÂTRE DES COLLINES / RENOIR

LE POUVOIR EST DANS VOTRE ASSIETTE

ÉCOLOGIE

Face à l’urgence climatique et au fil de ses enquêtes de terrain, Hugo Clément a décidé de devenir végétarien. Entre récits et projections, le temps d’une conférence inédite au théâtre du Léman, Hugo Clément développera les trois axes qui ont guidé sa décision : l’élevage et la pêche industriels sont un fléau pour la planète ; les animaux sont des êtres sensibles que nous traitons de manière ignoble ; nous n’avons pas besoin de viande et de poisson pour être en bonne santé. Une révolution écologique est en marche. Il ne tient qu’à nous d’y prendre part : le pouvoir est dans notre assiette ! La présence de Jonas Schneiter, journaliste engagé, animateur radio, producteur et auteur suisse, promet aussi un échange passionnant en deuxième partie de conférence. Prix : 39 CHF

JEUDI 02 DÉCEMBRE À 20H00 GENÈVE THÈÂTRE DU LÉMAN

FEMMES D’EXCEPTION EN SAVOIE

HISTOIRE

Auteur de romans historiques, Pierre Hoffmann raconte la vie extraordinaire de femmes qui ont laissé une empreinte très forte en Savoie : vingt femmes de notre région dont la vie est à peine croyable tant elle est époustouflante. Oubliées ou méconnues, leur parcours laisse sans voix : • Hortense de Beauharnais multipliera les actions caritatives • Jeanne Brousse, héroïne de la 2nd Guerre mondiale, sera déclarée Juste parmi les nations • Régine Cavagnoud, reine du ski alpin, aura une formidable carrière au destin brisé • Marie Paradis, sera la première femme à atteindre le sommet du Mont-Blanc • Et bien d’autres… Prix : entrée libre

MERCREDI 03 NOVEMBRE À 20H00 VILLE-LA-GRAND SALLE DE LA BERGERIE

LE CONCEPT DE «STATUT» EN GRAMMAIRE

SCIENCE

Le concept de «statut» en grammaire: pour comprendre le fonctionnement des langues, conférence présentée par Jean-Pierre Gabilan, maître de conférences au LLSETI, UFR Sciences et Montagne. Voici ou voilà ? À ou de ? Indicatif ou subjonctif ? An ou année ? … Si le natif sait produire instinctivement la bonne réponse, il est la plupart du temps démuni quand il s’agit d’expliquer pourquoi il en est ainsi. Le français, comme n’importe quelle autre langue parlée sur la planète, repose sur des grands principes de fonctionnement, principes universels. Parmi ces grands principes figure le concept de « statut » qui sera dévoilé en examinant de près des énoncés du quotidien, anodins en apparence, mais riches d’enseignement. Redécouvrons la langue française ! Plus d’infos : univ-smb.fr Prix : gratuit

JEU. 18 NOVEMBRE À 18H00 ANNECY / TURBINE SCIENCES MAR. 23 NOVEMBRE À 18H00 CHAMBÉRY / USMB

© DR

LES GENS DANS L’ENVELOPPE

ISABELLE MONNIN, AVEC ALEX BEAUPIN

Les Gens dans l’enveloppe est un objet complexe. Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de l’enquête de l’auteur et un CD d’Alex Beaupain : un pur écrin d’émotion et de mélancolie.

Isabelle Monnin est une journaliste et romancière française. Grand reporter au « Nouvel Observateur » de 1996 à 2014, elle s’éloigne ensuite du journalisme pour se consacrer à l’écriture de romans et devient éditrice chez Jean-Claude Lattès. Un jour en 2012, Isabelle Monnin apprend que l’on peut acheter facilement sur internet des photographies d’inconnus. Fascinée par cette idée, elle achète un lot de 250 clichés des années 60 aux années 2000, cédé pour quelques euros par un brocanteur sur un site de vente en ligne. Elle les reçoit dans une grande enveloppe molletonnée et découvre des visages qu’elle ne connaît pas mais qui lui sont vite familiers : une vieille dame portant constamment des verres fumés dont l’air revêche lui inspire le surnom de « Mamie Poulet », un homme dans la fleur de l’âge au regard triste, une femme d’âge mûr souvent prise dans l’exercice de la course à pied qu’elle semble pratiquer en compétition, un vieux monsieur qu’elle tarde à remarquer tant la pellicule semble l’avoir oublié. Et surtout : une petite fille, ici en maillot de bain, là sur un vélo, ailleurs avec un chien et dont les yeux dans le vague frappe l’auteur. Mais où est sa mère, grande absente des images ? L’idée ne lâche plus Isabelle Monnin : il faut qu’elle écrive leur vie. Une fiction d’abord. Puis ensuite une enquête pour ranimer les Gens figés sur la pellicule. Des scènes de la vie quotidienne dans un village de France, souvent mal cadrées et floues – Ces images font résonner trois voix dans la tête de l’auteur à commencer par celle de la petite fille qu’elle prénomme « Laurence », puis de sa mère, une « Michelle » qu’elle imagine prête à prendre la tangente, et enfin sa grand-mère, « Mamie Poulet » ou « Simone », guettée par la tentation de l’abandon à la mort. Poétique et métaphorique, la langue de cette première partie laisse ensuite place au journal de l’enquête. Au fil de l’enquête, on découverte avec émotion les vrais « gens », et l’ouvrage prend corps. Nos cœurs se soulèvent quand certaines intuitions se confirment - des prénoms, des motifs dont celui, récurrent, de l’abandon, des zones d’ombres imaginées, des caractères, des destins perdus. Et il y a aussi, la magnifique bande-son d’Alex Beaupain - qui retrouve son goût pour les chansons d’amour - et sublime le projet. Dans le disque qui accompagne le romain, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian interprètent des textes qui sont autant de rêveries des « Laurence », « Michelle » et « Simone », mais surtout, la « vraie » Laurence, ses enfants et parents qui ont accepté de reprendre d’une voix forte et fêlée à la fois, des standards qui les ont marqués. Un conseil chers lecteurs, n’écoutez pas le CD avant d’avoir lu le livre. Ce serait dommage et gâcher la triple émotion que constitue cet objet hybride travaillant à confronter 3 genres artistiques à travers la question de la mémoire (et de nos mémoires).

Les Gens dans l’enveloppe - Écrits par Isabelle Monnin / Chansons d’Alex Beaupain, paru aux éditions JC Lattès

editions-jclattes.fr

L e Grand Vide © Léa Murawiec / Éditions 2024

LE GRAND VIDE

LÉA MURAWIEC

Manel Naher, la célébrité, elle n’en a rien à faire. Pourtant elle va devoir s’y mettre car dans son monde, être oublié c’est mourir.

La voilà la belle surprise de la rentrée, celle qui secoue de partout et fait cogiter ! À vrai dire, je me suis rarement sentie aussi connectée à un ouvrage et à son contenu. Moi qui peste en permanence contre la pseudo célébrité et le racolage incessant auquel on assiste souvent malgré nous sur les réseaux, j’ai apprécié d’en lire ici une critique féroce et maligne. Si comme moi, être populaire ne vous fait pas rêver, laissez-vous guider par cette héroïne atypique dont la vie va soudainement basculer. Le mainstream et les people, très peu pour elle. Incroyable d’ailleurs, elle ne connaît même pas la starlette de la chanson qui porte le même nom qu’elle ! Manel vit dans son petit monde, avec son meilleur ami et ses bouquins. Et ça lui suffit. Au début du récit, Manel Naher l’anonyme se promène joyeusement avec ses bouquins sous le bras dans une ville où grouillent des noms. Elle sautille dans la rue, toute heureuse de ses trouvailles à la librairie. Autour d’elle, le décor est saturé de noms de gens, comme des enseignes lumineuses. On prend un malin plaisir à tous les déchiffrer malgré leur surnombre et leur bizarrerie, en reconnaissant un au passage de temps en temps. Malheureusement, dans le monde de Manel, la survie dépend de notre présence et donc de notre célébrité. Manel qui a deux potes seulement, risque gros. En urgence vitale, elle se voit prescrire une cure de renommée à base de séances en boîte de nuit 4 fois par semaine, de soirée cakes 5 fois par semaine, des réunions de famille autres déjeuners d’affaires pour ne pas disparaître définitivement. Le médecin est catégorique ; sans ça, elle ne survivra pas. Tout ceci contrarie fortement le projet de son ami Ali qui souhaite depuis toujours l’emmener dans « le grand vide », cet endroit mystérieux où ils entendent être en paix. Manel devra faire des choix : son rêve d’enfance ou la célébrité pour ne pas s’effacer de ce drôle de monde. Je ne vous raconte pas l’issue mais ce que je peux vous dire assurément c’est que j’ai trouvé cet album bluffant. Cette encre bleue aux reflets changeants, cette manière de proposer un genre de super deformed, le découpage si dynamique, l’aspect un peu ancien de l’illustration, les multiples typographies utilisées… J’y ai retrouvé tout ce que j’aime chez mes mangakas favoris. C’était comme si Tezuka, Kamimura, Tatsumi et Mizuki étaient venus me faire coucou tous d’un coup. Léa Murawiec, jeune illustratrice propose ici une performance digne d’une artiste qui a tout compris, tout assimilé et propose une oeuvre d’une grande originalité. Non seulement l’ouvrage est splendide mais le propos est percutant et résonne mille fois en moi. À l’heure où être célèbre n’a plus rien à voir avec le talent, ce Grand vide balaie d’un grand coup de pied salvateur une certaine manière d’exister en se montrant de partout.

Gaëlle Poirier

Le Grand vide - de Léa Murawiec, éditions 2024, 25€

bdfugue.com/annecy

L’OISEAU CANADÈCHE

ROMAN ILLUSTRÉ

De Jim Dodge Illustration Tom Haugomat Traduction Éditeur Tishina Après le succès de leurs deux premiers romans illustrés il y a quelques années, les éditions Tishina créent une nouvelle rencontre entre deux grands artistes autour du roman Fup (L’Oiseau Canadèche) de Jim Dodge, mis en scène, tout en peintures, par Tom Haugomat. Fup (L’Oiseau Canadèche) est une pépite brute, une fable tendre et farfelue autour d’un improbable trio : le jeune Titou à qui rien ne fait plus plaisir que de façonner les plus belles clôtures au milieu des grands espaces de l’Ouest américain, son vieux Pépé Jake qui distille un whisky sensé le rendre immortel, et le canard qu’ils adoptent et nomment Fup (Canadèche), oiseau boulimique et plein d’entrain. Une pépite brute que Tom Haugomat a minutieusement polie, page après page. Remarqué pour son style minimaliste et délicat, il réinterprète ici en images le texte intégral de Jim Dodgeil Dodge. Prix : 27 €

LA COMMODE AUX TIROIRS DE COULEURS

BANDE DESSINÉE

De Véronique Grisseaux Dessin Amélie Causse, Winoc et Emilien Varela De Casa Éditeur Bamboo Édition « Enfin, après tant d’années d’impatience domptée, je vais connaître le secret que renfermaient ces dix tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renfermemémoire. » À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours. D’après le brillant premier roman d’Olivia Ruiz, cet album porte une fresque flamboyante sur l’exil qui a déjà conquis des centaines de milliers de lecteurs. Prix : 17,90 €

PARUTION LE 06 OCTOBRE PARUTION LE 03 NOVEMBRE

POUR RIEN AU MONDE

ROMAN

De Ken Follett Éditeur Robert Laffont Une crise internationale va-t-elle déclencher une troisième guerre mondiale ? De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue. Non loin, une jeune veuve se bat contre des passeurs tout en voyageant illégalement pour rejoindre l’Europe. […] Aux États-Unis, la première femme présidente, tente de gouverner avec adresse et diplomatie entre attaques terroristes, commerce d’armes illégales et les bassesses de son opposant politique. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter une guerre inutile. Mais lorsque des actes d’agression se succèdent, les grandes puissances sont prises dans un réseau complexe d’alliances dont elles ne peuvent s’échapper. Une fois que les pièces du sinistre puzzle sont en place, pourront-elles empêcher l’inévitable ? Lorsque l’auteur de la saga Kingsbridge faisait des recherches pour La Chute des géants, il a appris avec surprise que personne n’avait voulu la Première Guerre mondiale. Et il s’est demandé : « Cela pourrait-il de nouveau arriver ? » Prix : 24,50 €

PARUTION LE 10 NOVEMBRE

NOËL AU CAFÉ DU BONHEUR

ROMAN

De Lucy Diamond Éditeur Charleston Après un été mouvementé à gèrer son café, Evie Flynn n’attend qu’une chose : passer son premier Noël en amoureux avec Ed, son petit ami. Mais rien ne se passe comme prévu quand l’ex-femme d’Ed le recontacte soudainement, puis quand des invités surprises font leur apparition. Prix : 17 €

PARUTION LE 19 OCTOBRE

DERNIER SOUFFLE

BANDE DESSINÉE

De Thierry Martin Éditeur Soleil Dernier Souffle propose de suivre la traque obsédante et silencieuse, menée par un homme porté par le souffle de la vengeance. Une traque immuable aux multiples rebondissements dont les plus terribles prédateurs ne seront peut-être pas ceux qu’on imagine… Prix : 24,95 €

PARUTION LE 20 OCTOBRE

LES BELLES PLANTES

ROMAN

De Alice Moine Éditeur Plon À trente-sept ans, Stella Morte est une céramiste de renom. Bien que mariée à un marchand d’art, elle souffre d’un manque profond, terreau de son inspiration. Car Stella pense constamment à sa jumelle monozygote, l’intranquille Louna dont elle est sans nouvelle depuis quinze ans. Prix : 18 €

PARUTION LE 21 OCTOBRE

LE CHAT DE NOTTING HILL

ROMAN

De Lhattie Haniel Éditeur Prisma Eds Une comédie romantique de Noël parfaite pour les amoureux des chats, pour ronronner au coin du feu ! Cette année, l’amour s’invite aux fêtes de Noël à Notting Hill, et Claire, aidée d’un compagnon aussi inattendu que félin, n’est pas au bout de ses surprises ! Prix : 16,95 €

PARUTION LE 04 NOVEMBRE

CONTE D’UN NIGOUN

ROMAN

De Elie Wiesel Éditeur Seuil Ce texte posthume résonne comme la dernière parole d’un sage. Un conte écrit sous la forme d’un poème, simple et court, comme une adresse à un enfant, où l’auteur reprend la trame d’une histoire connue. Prix : 15 €

PARUTION LE 04 NOVEMBRE

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE MAGIE POUR NOËL ?

ROMAN

De Carène Ponte Éditeur Fleuve Eds Victoria Delmas, 35 ans, dirige d’une main de fer son agence de publicité. Sa vie va baculer, un matin de décembre où elle va sombrer dans le coma. Elle va atterrir dans un… centre de réhabilitation de Noël. Cette mystérieuse organisation lui propose un drôle de marché… Prix : 17,90 €

PARUTION LE 04 NOVEMBRE

Simone Bodmer Turner ©

LE GRAND RETOUR DE LA CÉRAMIQUE

RETOUR À LA TERRE

Les confinements et contraintes à répétitions nous ont poussé à aborder la vie différemment. Un retour aux sources, une envie de nature et de naturelle, de fait maison, et en quelques sortes d’imperfection. Avec ce changement d’idéologie quasi général, notre environnement a changé, et notre intérieur aussi. Les créations sculpturales de Simone Bodmer Turner dans son studio. Après avoir passé presque trop de temps chez nous, l’envie de tout effacer pour reprendre à zéro s’est faite ressentir. Nos intérieurs ont évolué, et parmi les stars de cette dernière année, une vielle amie est revenue sur le devant de la scène : la céramique. Zoom sur ce médium aussi naturel que tendance qui fait son retour en force. La dernière création d’Anissa Kermiche, le vase Legs Eleven, entre art et décoration, © Anissa Kermiche.

LE NATUREL REVIENT A GALOP

Depuis quelques années les intérieurs s’épurent, les couleurs passant des tons vifs aux neutres les plus sobres. Pour le mobilier, même évolution. Terminé les pièces hurlantes de style, la place est laissée à des courbes douces, des pièces qui s’affirment avec discrétion. Idem

Anissa Kermiche ©

du côté des matériaux. Un retour au naturel est prôné, les sièges en bois et en osier ont la cote, tandis que les tissus s’invitent de plus en plus sur nos canapés. Tous ces changements dans nos intérieurs ont alors ramené sur le devant de la scène un matériau aussi ancestral que laissé de côté ces dernières années, la céramique. Cette technique s’affiche désormais dans tous les intérieurs les plus tendances, accentuant encore un peu plus le caractère naturel de la décoration actuelle. Si elle se décline dans tous les styles, colorée, vernie, brute, c’est encore une fois la nature qui remporte le combat. On préfère les tons naturels, la couleur de la terre s’affichant sans complexe. Les imperfections font aussi partie du lot. Car si les pièces produites en série savent séduire, c’est l’artisanat qui prévaut. En effet, ce qui va de paire avec la vraie céramique reste son caractère imparfait. Des courbes irrégulières, des lignes loin d’être droites, des petits défauts même, qui s’invitent et sont les bienvenus. La déco semble alors revenir au vrai, au pur, et ne plus s’éparpiller vers un désir de perfection irréelle. Dans un intérieur résolument tendance, la céramique est alors devenue la touche finale imparfaite à avoir à tout prix.

ENTRE ART ET DÉCO

Si la céramique se fait pratique grâce aux nombreuses pièces de vaisselle, elle sert aujourd’hui en premier lieu à décorer nos demeures. Se déclinant en vase, coupe, bougeoir, elle est avant tout sculpture. Dès le départ, les questions surgissent alors sur la véritable nature de cette pratique. Ses créateurs sont-ils artisans ou artistes ? Leurs pièces simples objets de décoration ou oeuvres d’art ? Le doute plane, et c’est aussi ceci qui fait de la céramique un objet d’actualité. Réalisées à la main, les pièces artisanales gardent la trace de leur créateur.

Aurore De Granier

WOKE CULTURE, NOUVELLE RÉVOLUTION CULTURELLE

QUAND LES REBELLES MODERNES BOUSCULENT LA SOCIÉTÉ

C’est un anglicisme de plus qui s’ajoute à notre vocabulaire, mais n’est pas toujours compris. Pour vous nous décryptons l’origine de cette expression de plus en plus répandue dans les médias, et les valeurs qu’elle porte.

L’ORIGINE D’UNE EXPRESSION

Le terme Woke Culture s’emploie de plus en plus sur le territoire français, souvent utilisé par des journalistes, mais également des politiciens, et des activistes. Son origine est pourtant américaine, le mot « woke » étant lui-même dérivé du verbe « to wake », signifiant « se réveiller ». Si nous traduisions le terme, il s’agirait en réalité d’une culture du réveil, d’une culture de la prise de conscience. Mais d’où vient son existence ? Tout a commencé dans la langue vernaculaire afro-américaine, un dialecte dérivé de l’anglais américain, qui se distingue notamment par une prononciation au fort accent du sud des Etats-Unis, et qui est donc employé par les noirs américains. En un mot, une langue historique qui trouve sa naissance dans une période d’oppression pour les noirs américains, et qui a perduré dans le temps. Le terme « woke » vise alors à être conscient des injustices qui ont été, ou sont subies, par des minorités, qu’elles soient raciales, sexuelles, religieuses, ou autres. Loin d’être récente, cette expression remonte aux années 1960 et fut même indirectement employée par Martin Luther King qui incitait chacun à « rester éveillé », même si des traces de l’emploi de ce terme pour désigner les inégalités -remonterait jusqu’au début du siècle. En un mot, la Woke culture n’est pas récente, mais s’est largement développée durant les dernières années, alors que les vagues de violence à l’encontre des noirs américains se sont intensifiées sur le sol des Etats-Unis.

En 2014 les manifestations se multiplient suite à la mort de Michael Brown, un jeune noir américain de 18 ans, et les militants anti-racistes incitent alors clairement à littéralement « rester éveillé ». Le terme woke revient alors sur le devant de la scène avec le mouvement Black Lives Matter, et la Woke Culture nait alors.

LA WOKE CULTURE, QU’EST-CE QUE C’EST EXACTEMENT ?

Dans cette mouvance, deux entités s’opposent. D’un côté, les personnes qui s’identifient comme « woke », c’està-dire éveillées face aux inégalités, mais également à l’oppression que subissent certains groupes, ne se limitant plus alors aux injustices subies par les noirs américains. La woke culture s’étend, et s’applique à tous les opprimés, de la femme aux émigrants étrangers, en passant par les personnes LGBTQ+. Ces « éveillés » s’opposent donc aux « endormis », qui eux refusent de voir ou d’admettre ces inégalités et iniquités de nos sociétés, qui selon les fervents défenseurs du « woke » sont destructrices pour certaines minorités. Mais loin de se limiter aux inégalités humaines, le mouvement englobe également aujourd’hui la thématique du changement climatique, tout en restant de fervents défenseurs des mouvements féministe #metoo et anti-raciste #BlackLivesMatter. En un mot, la « woke culture » est un mouvement militant qui défend les opprimés et se présente comme « éveillé » face aux injustices de notre monde actuel, mais également aux questions écologiques de notre temps. En soit, il s’agit d’une révolution culturelle qui invite chacun à regarder le présent d’un nouvel oeil, mais également à juger des erreurs du passé. Le militant woke, c’est le nouveau rebelle de notre époque, qui a déclenché une petite révolution pourtant des plus retentissantes. Une culture de l’éveil qui divise, mais réussi à l’un de ses objectifs : faire couler de l’encre.

UN MOUVEMENT QUI FAIT DÉBAT

Si de nombreuses personnes saluent cette révolution culturelle et sociale, on pense notamment à la gauche américaine qui a pour ainsi dire misé sur ce mouvement lors des dernières élections, les critiques et débats sont bel et bien existants. La cancel culture, autrement dit culture de l’annulation, est directement dérivée de cette mouvance, et partage. Car si la volonté d’ouvrir les yeux sur des inégalités et injustices bel est bien réels est en soi un acte nécessaire, cette idéologie crée selon certains sociologues et historiens, de nouvelles césures dans la société. Parmi les dérives de cette révolution qui se passe dans la rue, mais également la plupart du temps sur les réseaux sociaux, on remarque notamment le harcèlement que certains acteurs culturels ont pu subir pour des divergences d’opinion. La Woke culture se veut alors mouvement juste et bienveillant, qui envahit à son tour la France avec son idéologie égalitaire où la nuance n’a pas toujours sa place. Une révolution moderne qui malgré tout, peu à peu, semble changer la face du monde.

Aurore de Granier

© L’Intelligence du coeur - Anna Guégan - www.chevalieredelesperance.com

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