Programme Mai Cinéma Nestor Burma Montpellier

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du 4 mai au 7 juin 2011

CinĂŠma municipal de MontpellieR


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Les rendez-vous du cinéma Nestor Burma

Chaque mois, le directeur du cinéma Nestor Burma vous donne rendezvous pour une présentation du programme : bandes annonces, extraits des films à venir, discussions… > rendez-vous le mercredi 4 mai de 18h30 à 20h30 Mercredi 4 mai

18h30

Présentation du programme (entrée libre) Mardi 10 mai

12h15

Les midi du court, en collaboration avec le Ciné-Club Sanofy. Mardi 10 mai

20h30

Les soirées du court Notes sur la lumière Vendredi 13 mai

20h

Cycle Filmer la folie, Intervention après Black Swan Mardi 17 mai

Mercredi 25 mai

14h

Ciné-thé sur La Fille du puisatier

Mardi 31 mai

20h30

Avant-première Le Tambour (Director’s cut)

Vendredi 27 mai 18h30 & 20h45 Soirée Pina Bausch, Les Rêves dansants: sur les pas de Pina Bausch & Pina (3D) Samedi 28 mai A la tombée de la nuit séance gratuite en plein air au parc Dioscoride, de Mascarades de Lyes Salem.

Mardi 7 juin

20h30

Soirée de soutien Jafar Panahi Le Cercle

18h & 20h45

Soirée Bourlem Guerdjou Zaïna, cavalière de l’Atlas et Vivre au paradis

Cinéma Municipal Nestor Burma 2 rue Marcelin Albert Quartier Celleneuve 34080 Montpellier T. 04 67 61 09 62

L’équipe : Direction / Programmation

Serge Fendrikoff serge.fendrikoff@ville-montpellier.fr

Accueil / Projection

Benjamin Castelnau Belkacem Laouazi

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Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 5€

(Pour tous avant 17h. Tous les jours pour les moins de 25 ans, les seniors, les intermittents, chômeurs, bénéficiaires du rsa, les étudiants, les familles nombreuses.)

Supplément 3D : 1 € (Location lunettes 3D)

Carte abonnement 10 places : 45 €

(Non nominative, sans limitation de temps)

L’écran des enfants : 3€ (pour tous)

Séance scolaire : 2,70 €

par enfant (Gratuit pour les accompagnants à raison de 1 pour 10 enfants)

Dispositif scolaire : 2,50€ par enfant (école et cinéma)


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A

près Les Etats-Unis, La Comédie du livre accueille cette année du 27 au 29 mai l’Allemagne, l’occasion pour cette manifestation de renommée internatio nale de souligner toute l’importance et l’influence de la langue de Goethe et d’apporter un éclairage particulier sur leurs nouveaux talents. Le cinéma municipal Nestor Burma profite de cette opportunité pour témoigner de l’incroyable dynamisme et qualité que nous offre notre voisin d’Outre-Rhin dans la production cinématographique. Longtemps restreints à quelques auteurs plébiscités par les grands festivals internationaux (Fassbinder, Wenders…), l’Allemagne allie aujourd’hui pour certaines de ses productions reconnaissance critique et publique internationale. Good-bye Lenine !, La Chute ou La Vie des autres ont su toucher les spectateurs de tout pays. Dans les années 2000, un groupe de cinéaste a su prendre son destin en main pour créer ce qu’on appelle l’ « Ecole de Berlin », une nouvelle vague de productions ambitieuses tant par leur forme que par leur fond. On y reviendra cet automne en collaboration avec La Maison Heidelberg. En parallèle à La Comédie du livre, on vous propose quatre œuvres significatives de ce dynamisme : L’Etrangère, Le Tambour, Les Rêves dansants et Pina. Un premier film qui interroge les problématiques sociétales actuelles (l’immigration, l’identité, la place de la femme dans la communauté). Un auteur récompensé à Cannes, Volker Schlöndorff, se réinvente dans une version rallongée de 20 minutes de son chef d’œuvre - adapté de Gunther Grass, Prix Nobel de littérature. Un documentaire qui nous montre comment une chorégraphie - art à priori élitiste – vient toucher et bouleverser la vie d’un groupe d’adolescents, et par là même les spectateurs. Et enfin Wim Wenders qui, en rendant hommage à sa compatriote Pina Bausch prouve si besoin était que le relief sied aussi au cinéma d’art et essai. On est en présence d’une proposition cinématographique à la fois consciente des problématiques du monde qui l’entoure et en phase avec les révolutions technologiques actuelles. Depuis plus d’un siècle, le cinéma ne cesse de se réinventer - rappelons que les premiers essais de films en relief par René Butzil datent de 1900 ! Cet été nous découvrirons un documentaire tourné en 3D sur la grotte Chauvet en Ardèche, réalisé par Werner Herzog, un cinéaste allemand ! Décidemment… Serge Fendrikoff

Annie Hall p. 4 Bananas p.5 Black Swan p.9 Le Cercle p.23 Coup d’éclat p.16 Detective Dee p.16 L’Etrangère p.17 Les Fables de Starevitch p.8 Les Femmes du 6e étage p.7 La Fille du puisatier p.20 Hanna et ses sœurs p.5 Mascarades p.21 La Nostra Vita p.8 Pina (3D) p.10 Les Rêves dansants: sur les pas.... p. 15 Robert Mitchum est mort p.8 La Rose pourpre du Caire p.4 La Solitude des nombres premiers p.22 Le Tambour (Director’s Cut) p.19 Titeuf, le film (3D) p.22 Tomboy p.22 Tout ce que vous avez voulu savoir… p.5 Vent de folie à la ferme p.7 Vivre au paradis p.15 Zaïna, cavalière de l’Atlas p. 15

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

Cycle Woody Allen

du 4 mai au 3 juin

En attendant Midnight in Paris, son nouveau film qui sera programmé la semaine du 15 juin au cinéma Nestor Burma, on vous propose de (re) découvrir plusieurs de ses films.

La Rose pourpre du Caire

Purple Rose of Cairo USA – 1985 – 1h25 – vostf Avec Mia Farrow, Jeff Daniels >Du 4 au 10 mai

Cecilia mène une existence morne et tourmentée. Le cinéma est son seul refuge et sa seule évasion. Lors d’une projection, Tom Baxter, le héros d’un mélo la Rose pourpre du Caire sort de l’écran et l’enlève. « C’est du cinéma fait dans le bonheur et qui rend heureux. Une invention de tous les instants. Et une élégance dans la réalisation qui fait oublier la technique pour le plaisir... Woody Allen avec des moyens apparemment très simples, mais avec une virtuosité de chaque minute, donne une bien belle leçon de spectacle. Le cinéma est, par excellence, l’art de l’illusion et Woody Allen est passé maître en la matière. » Robert Chazal, France Soir

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Annie Hall

USA – 1977 – 1h35 – vostf Avec Woody Allen, Diane Keaton >Du 11 au 17 mai

Alvy Singer, comique professionnel, quarante ans, après deux mariages ratés (le premier avec une jeune activiste aussi paumée que lui ; le second avec une snob hypertendue qui s’adonnait aux cocktails littéraires et aux tranquillisants), rencontre Annie. « Woody Allen, c’est quelqu’un de bien, qui fait des films avec une pensée derrière et des sentiments au fond. Annie Hall, c’est donc un film bien - une femme aussi -, plein d’idées pour le cinéma et sur la vie, à partir de celle d’un juif new-yorkais, artiste et psychanalisé. C’est drôle, désespérément drôle, sérieux et vaguement surestimé, mais, s’il fallait emporter un film sur une île déserte, ce pourrait être celui-là, on ne s’ennuirait pas à réfléchir dessus. » Claire Devarieux, Le Monde


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Bananas

USA – 1971 – 1h25 – vostf

Avec Woody Allen, Louise Lasser >Du 18 au 24 mai

C’est en soutenant un pays sudaméricain soumis a la dictature militaire que Fielding Mellish rencontre une jeune militante. Seulement il n’est pas assez viril dans ses positions pour plaire a la belle. « Bananas est la véritable révélation d’un auteur comique complet, Woody Allen réalisant et interprétant le personnage principal. Fielding Mellish est une création farfelue digne des plus grands comiques, proche par certains côtés de Jerry Lewis, par d’autres de Groucho Marx. Le film tout entier, dont il faudrait raconter chaque gag, est un cocktail explosif contenant une bonne dose d’absurde et de délire... Un pur divertissement. » Gérard Lenne, Télérama

Hannah et ses sœurs Hannah and her sisters USA – 1986 – 1h45 – vostf

Avec Woody Allen, Mia Farrow, Michael Caine >Du 25 au 31 mai

Le destin de trois sœurs abîmées par la vie, autour desquelles s’entrecroisent dans un imbroglio sentimental les existences et les amours compliquées d’une douzaine de personnages. « Une pure merveille, un moment rare, trop court, durant lequel on s’esclaffe, on réfléchit, on rit, on pense... on vit. Un moment intense de plaisir durant lequel la «troupe» de Woody Allen nous transporte de joie en peine et de dialogue hilarant en propos grave... C’est du cinéma total. » Jean-Charles Lajouanie, L’Express

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais avoir osé le demander

Everything You Always Wanted to Know about Sex... but Were Afraid to Ask USA – 1972 – 1h25 - vostf Avec Woody Allen

>Du 1er au 7 juin

Sept sketches inspirés du très sérieux best-seller de vulgarisation du docteur Reuben: 1) Le fou du roi se coince la main dans la ceinture de chasteté de la reine; 2) Milos, patre grec, est amoureux d’une brebis; 3) Gina ne trouve le plaisir que dans une situation dangereuse;

4) Sam adore se déguiser en femme; 5) « Quel est mon vice » est une populaire émission de télévision; 6) Un sein gigantesque s’échappe d’un laboratoire; 7) Les émois d’un spermatozoïde en grandeur nature.

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L’écran des enfants Tarif unique de 3€ pour les enfants et accompagnants

> Du 4 au 8 mai

Vent de folie à la ferme à voir dès 4 ans

> Du 4 au 8 mai

Les Fables de Starevitch à voir dès 6 ans

> Du 25 au 31 mai

Les trois Brigands à voir dès 4 ans

Les Fables de Starevitch

Des projections en temps scolaires des films du programme ou d’autres à la demande peuvent être organisées.

Les trois brigands

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. . . . . . . . . . . . . . . . . programmation du 4 mai au 7 juin 2011. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les Femmes du 6e étage De Philippe Le Guay France – 2011 – 1h45

Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain >Du 4 au 17 mai

Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes

espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. « Le Guay se joue d’un certain idéal (l’amour qui dynamite les frontières de classes) avec une grande finesse. Sous la comédie utopique couve un mélodrame social évitant presque miraculeusement les écueils qui se présentent à lui. » Vincent Malausa, Les Cahiers du cinéma

L’écran des enfants Vent de folie à la ferme Un film de Abdollah Alimorad, Ahmad Arabani, Aviz Mirfakhraï Iran - 2011 - 45mn à voir dès 3 ans >du 27 avril au 3 mai

Un étrange vaisseau surgissant de nulle part, atterrit de toute urgence au milieu d’un champ de pastèques sous les yeux affolés d’un fermier et de son âne fidèle.

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La Nostra Vita

Robert Mitchum est mort

De Daniele Luchetti Italie – 2011 – 1h35 – vostf

De Olivier Babinet, Fred Kihn France – 2011 – 1h30

Avec Elio Germano, Raoul Bova

Avec Olivier Gourmet, Pablo Micomedes

Prix d’interprétation masculine Cannes 2010 >Du 4 au 10 mai

>Du 4 au 10 mai

Claudio, ouvrier dans le bâtiment, travaille sur un chantier dans la banlieue de Rome. Il est très amoureux de sa femme, enceinte de leur troisième enfant. Un drame inattendu va soudain bouleverser l’insouciance de cette vie simple et heureuse. « Les scènes sont là, drôles, parfois émouvantes et toutes éclairant de manière différente et complémentaire les tourments de cette petite classe moyenne qui redécouvre, étonnée, les vertus d’une solidarité qu’ils avaient crue évanouie. » Bruno Icher, Libération

Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star, et l’embarque sur les routes d’une Europe improbable, à la recherche d’un cinéaste mythique, direction le cercle polaire. « Leur famille, c’est celle de Benoît Delépine et Gustav Kervern (Mammuth), de Bouli Lanners (Eldorado)… Ce qui signifie : humour laconique, marginaux de l’amour et de la société du spectacle, rêves de paradis perdus, déglingue rock’n’roll et road-movies fantomatiques, avec une once de nostalgie hollywoodienne. » Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles

L’écran des enfants Les Fables de Starevitch

(d’après La Fontaine) De Ladislav Starevitch France – de 1922 à 1932 – 1h10 A voir dès 6 ans > du 4 au 10 mai D’après La Fontaine: programme constitué de cinq films réalisés par Ladislas Starewitch entre 1922 et 1932. Cinq fables où l’on retrouve la fantaisie, l’humour, l’espièglerie et la tendresse de ce pionnier du cinéma d’animation, ainsi que ses différentes influences: La Fontaine, le Moyen âge, les contes… « Tous ceux qui ont aimé le «Fantastic Mr Fox» de Wes Anderson devraient se pâmer de bonheur devant ce programme de cinq courts métrages du grand animateur d’origine russe Ladislas Starewitch. » Libération

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vendredi 13 mai 20h. . . . . . . .

Filmer la folie

En partenariat avec Croix Marine

Black Swan

De Darren Aronovsky USA – 2011 – 1h45 – vostf

Avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel

Prix d’interprétation féminine Oscar 2011 pour Natalie Portman >Du 4 au 17 mai Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily... « Ne pensez pas que ce film est casse-noisettes si vous exécrez le ballet. Vous vous en mordriez les doigts d’avoir raté ce film inclassable, brillant et noir (...) «Black Swan» est vraiment le sacre de Darren Aronofsky. » Eric Coubard, Brazil

La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, constituée officiellement en 1952, reconnue d’utilité publique, est un mouvement national en faveur des personnes souffrant de troubles psychiques.

Film précédé du court métrage

Final

de Irene Jouannet France – 1989 – 14m >semaine du 11 mai Nijinsky a glissé depuis 30 ans dans le monde obscur de la folie. Il a cessé de danser. Serge Lifar tente avec l’aide de Romola Nijinsky, qui ne s’est jamais résignée, de ressusciter le danseur.

Film suivi d’une discussion avec Jean Pierre Montalti, psychiatre, et Joseph Mornet, secrétaire national de la Fédération Croix Marine.

http://www.croixmarine.com

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................................................................................................... . Location Pina (3D) obligatoire De Wim Wenders des lunettes Allemagne – 2011 – 1h45 – vostf 3D: 1€ Avec Pina Bausch, Regina

Advento

>Du 11 au 31 mai

Vendredi 27 mai soirée Pina Bausch à l’écran

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PINA est un film pour Pina Bausch, de Wim Wenders. C’est un film dansé en 3D, porté par l ’ E n s e m b l e   d u   Ta n z t h e a t e r Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009. « Rencontre entre deux monstres sacrés de la culture allemande. Pina Bausch, décédée en 2009, était l’une des plus grandes chorégraphes du monde. Wim Wenders, lui, porta dans les années 70 les plus grands espoirs d’un cinéma moderne européen sous influence américaine, avant de glisser inexorablement vers une démonétisation artistique aussi impressionnante que mystérieuse. Cet hommage à l’art de Pina Bausch est peut-être la meilleure réalisation du cinéaste depuis Les Ailes du désir, en tout cas son film le plus sobre et le moins ampoulé, du moins à l’échelle Wenders. (…) Pina rend justice au travail d’une artiste majeure et à une discipline magnifique que l’on croit à tort réservée aux spécialistes. De ce point de vue, Pina est aussi une sorte d’anti-Black Swan. » Serge Kaganski, Les Inrockuptibles

Film précédé du court métrage

Noeuds Papillons de rigueur pour têtes carrées De Stephan Flint-Muller Allemagne – 2004 – 13mn26 >semaine du 25 mai

Ma vie à Berlin, avec toutes mes activités et une présentation de mes amis. Découvrez cette ville telle que je la vois.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mardi 10 mai 12h15. . . . . . .

Les Midi du court

En partenariat avec le Ciné-Club Sanofy

LES MIDI DU COURT est un nouveau rendez-vous à un horaire particulier pour permettre notamment aux personnes en activité dans le quartier de découvrir le cinéma, via la programmation de courts métrages qui seront suivis d’une discussion avec un intervenant ou des artistes. La séance (projection et discussion) n’excédera pas 1h15 et il sera exceptionnellement permis en respectant le confort de chacun de déjeuner dans la salle. La boulangerie d’à côté propose des formules à emporter. Tarif unique 3 €. L’accès à la séance sera gratuite sur présentation de la carte d’abonnement de 10 places.

Pour l’année 2011, cycle de films autour de la musique.

7h57 AM-PM

De Simon Lelouch France – 2009 – 11mn Avec Renaud Capuçon Le 25 mai 2009, Renaud Capuçon a tenu à participer à ce film en interprétant sur la ligne 6 du métro parisien “La mélodie” de Gluck sur un Guarmerius de 1737 surnommé “le vicomte de Panette”. Deux jours plus tard, sa prestation au théâtre des Champs Elysées affichait complet.

La Leçon de guitare de Martin Rit France – 2005 - 18mn Avec Sébastien Morin, Luc Moullet, Serge Riaboukine

Michel, la quarantaine, ne fait pas grand chose de sa vie. Lorsqu’il tombe sur la petite annonce «Jeune homme donne cours de guitare pour débutants», il décide de se lancer.

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . Calendrier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du mercredi 4 mai au mardi 10 mai mer 4

jeu 5

ven 6

sam 7

dim 8

lun 9

14h15

16h

Présentation du programme

18h30 entrée libre

Vent de folie à la ferme - 45mn

16h15 17h15

16h15 17h15

14h

18h30

20h

20h45

22h

Les Femmes du 6e étage 1h45

Black Swan - 1h45 - vostf Robert Mitchum est mort

18h

1h30

La Rose pourpre du Caire

20h30

Les Fables de Starevitch

14h15

1h25 - vostf 1h10

14h

16h

20h

14h

16h30

18h

18h

14h

16h

12h15 rencontre

Les Midi du court - 1h15 Les Soirées du court La Nostra Vita - 1h35 - vostf

mar 10

20h30 20h45

16h

18h

18h

20h30

14h

ven 13

sam 14

dim 15

lun 16

mar 17

20h30

14h

20h45

18h30

16h

16h

Les Femmes du 6e étage

14h

16h

14h

16h30

14h 20h45

13h45

Black Swan - 1h45 - vostf

16h

20h rencontre

18h

14h

18h15

18h15

18h

16h

21h

du mercredi 11 mai au mardi 17 mai mer 11 Pina (3D) - 1h45 - vostf 1h45

+ court métrage

Annie Hall - 1h35 - vostf

jeu 12

18h rencontre

Zaina, cavalière de l’Atlas 1h40

Vivre au paradis - 1h45

20h45

Les places peuvent être achetées directement à la caisse à partir du mercredi pour chaque semaine cinématographique.

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................................................................................................... du mercredi 18 mai au mardi 24 mai mer 18

jeu 19

ven 20

sam 21

dim 22

lun 23

mar 24

Pina (3D) - 1h45 - vostf

16h

14h30

Coup d’éclat - 1h35

14h

16h45

20h

14h

16h

14h 20h30

L’Etrangère - 1h55 - vostf

20h45

18h45

17h

16h

20h30

18h15

Detective Dee - 2h - vostf

18h15

21h

14h 21h45

18h15

18h

20h45

14h

lun 30

+ court métrage

16h

Bananas - 1h25 - vostf

du mercredi 25 mai au mardi 31 mai

La Fille du puisatier - 1h45 Pina (3D) - 1h45 - vostf + court métrage

mer 25

jeu 26

ven 27

sam 28

dim 29

14h ciné-thé

16h

16h15

20h30

14h15

18h

18h

18h15

20h45 14h15

18h

16h

16h30

16h30

18h

20h

Les Rêves dansants - 1h30

18h30

vostf

Les Trois brigands - 1h10

16h30

L’Etrangère - 1h55 - vostf

20h30

20h30

mar 31

20h avant - premiere

Le Tambour - 2h40 - vostf

du mercredi 1er juin au mardi 7juin mer 1er

jeu 2

ven 3

sam 4

dim 5

lun 6

mar 7

16h

14h

16h

La Fille du puisatier - 1h45

18h

Tomboy - 1h25

16h

16h

19h15

20h

18h30

14h

20h30

18h

15h 21h

22h

20h30

18h

14h

14h

17h30

14h

16h15

La Solitude des nombres premiers - 1h55 - vostf Titeuf, le film (3D) - 1h30 Tout ce que vous avez voulu… 1h25 - vostf

Le Cercle - 1h30 - vostf

20h30

18h 20h30

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mardi 10 mai à 20h30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les soirées du court

Notes sur la lumière tarif unique : 3€

Chet’s Romance

de Bertrand Fèvre 1988 - 9mn Avec Chet Baker, Alain Jean Marie, Ricardo Del Fra, Georges Brown Le film raconte l’histoire d’un faisceau de lumière qui tombe d’une note de musique. C’est aussi un hommage au musicien Chet Baker... C’est la musique d’une légende, le portrait d’une romance.

L’homme aux bras ballants

de Laurent Gorgiard Animation -1997 - 4 mn Par une nuit sans lune, dans une ville endormie, un personnage aux bras démesurés marche. Précédé par son ombre, il se rend dans une arène accomplir un rituel.

Nom de code : Sacha

de Thierry Jousse 2001 – 37 mn Avec Philippe Katerine, Margot Abascal, Anna Karina Philippe Katerine est chanteur (il interprète son propre rôle), Sacha est strip-teaseuse. Ils savent tous deux ce qu’est voir et être vu, se montrer et se cacher. Après avoir vu Sacha lors d’un strip-tease à Pigalle, Katerine la suit, tente de l’approcher puis de la séduire.

La leçon de guitare

de Martin Rit 2005 - 18mn Avec Sébastien Morin, Luc Moullet, Serge Riaboukine, Pauline Morand Michel, la quarantaine, ne fait pas grand chose de sa vie. Lorsqu’il tombe sur la petite annonce «Jeune homme donne cours de guitare pour débutants», il décide de se lancer.

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Joyeux anniversaire

de Darielle Tillon Animation - 1999 - 35 mm - 14 mn Avec Virginie Dessèvre, Antoine Stip Pascaline fête ses trente ans. Famille et amis sont réunis. Tout le monde boit, rigole, s’amuse... Sauf Pascaline qui semble remarquer une étrange poussière.


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18h et 20h45. . . . . . . .

Soirée Bourlem Guerdjou Zaïna, cavalière de l’Atlas De Bourlem Guerdjou France – 2005 – 1h40

Avec Aziza Nadir, Sami Bouajila, Simon Abkarian >Mardi 17 mai à 18h

Pour échapper au puissant Omar, Zaïna décide de suivre son père qui mène les pur-sang de sa tribu à la grande course de l’Agdal. Durant ce long et périlleux voyage au cœur des montagnes de l’Atlas, père et fille vont apprendre à se connaître, à s’aimer. « Des pur-sang, des poursuivants, une traversée du désert, cela donne un western en version arabe et intemporelle. Un mixte d’aventure et de mélodrame, simple et direct, qui repose beaucoup sur la beauté des paysages arides ou drapés de neige, et sur la force des acteurs. » Jacques Morice, Télérama La séance sera suivie d’une rencontre avec des spécialistes de la fantasia féminine au Maroc Le Festival Arabesques de Montpellier est le seul rendez-vous annuel de la découverte des arts du monde arabe. Festival pluridisciplinaire, il a pour but de faire apprécier la richesse et la diversité des arts arabes, alliant patrimoine artistique traditionnel et création contemporaine. 4 jours (du 18 au 22 mai) avec au programme : parade équestre et fantasia marocaine, concerts, théâtre, danses, tables rondes, projections, expositions.

Vivre au paradis

De Bourlem Guerjou France - 1999 - 1h45min

Avec Fadila Belkebla, Roschdy Zem, Sabrina Jellassi >Mardi 17 mai à 20h45

1961-1962, tandis que la guerre d’Algérie bat son plein, Lakhdar, émigré en France, ne supporte plus de vivre seul, sans sa famille, dans le bidonville de Nanterre. Il ne rêve que de les faire venir. Mais peut-être est-il resté trop longtemps loin d’eux. Sa femme, Nora, a des engagements militants et il ne s’en est pas aperçu. « Bourlem Guerdjou, né en France, a voulu rendre hommage à ces immigrés malheureux et malchanceux, rejetés par la France et oubliés par l’Algérie. Mais son film n’est en aucun cas militant. Rien qu’émouvant. » Pierre Murat, Télérama

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Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme De Tsui Hark Hong-Kong – 2011 – 2h – vostf

Avec Andy Lau, Tony Leung >Du 18 au 24 mai

En l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian, une série de morts mystérieuses menace son intronisation. L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère: Le juge Ti, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination… « Le film est d’une telle flamboyance stylistique qu’il vient confirmer que Tsui Hark, le comparse hongkongais de John Woo, est au sommet de sa forme. (...) Et Dee est à l’image de cet âge d’or, s’inscrivant non seulement dans une histoire et une iconographie d’une richesse inépuisable, mais aussi dans une modernité résolument optimiste. » Bruno Icher, Libération Film présenté avec le court métrage

Le petit Dragon

de Bruno Collet France – 2009 – 8mn >semaine du 18 mai Trente-cinq ans après la mort de Bruce Lee, son âme se réincarne dans le corps d’une petite poupée à son effigie. Avec assurance, le jouet en caoutchouc part à la découverte du monde hors d’échelle qui l’entoure.

Coup d’éclat

De José Alcala France – 2011 – 1h35

Avec Catherine Frot >Du 18 au 24 mai

A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons. Sa routine policière est perturbée par la mort d’Olga, une jeune prostituée. Un suicide apparemment. Mais Olga était traquée et avait un fils, Ilan. Animée par un sentiment de compassion qui la surprend elle-même, Fabienne part sur les traces de l’enfant disparu. « Polar sobre et bien mené, porté par l’interprétation tout en nuances de

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Catherine Frot, Coup d’éclat vient faire le point sur le cinéma social français et ses rapports avec l’actualité. » Frédéric de Vençay, Avoir-alire.com


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Coup de coeur L’étrangère

Die Fremde De Feo Aladag Allemagne – 2011 – 2h vostf

Avec Sibel Keklilli, Settar Tanriogen >Du 18 au 31 mai

Pour protéger son fils de son mari violent, Umay, une jeune femme turque d’origine allemande, quitte Istanbul et retourne vivre dans sa famille à Berlin. Mais les membres de sa famille, prisonniers des valeurs de leur communauté, ne l’accueillent pas comme elle l’espérait.Umay est obligée de fuir à nouveau pour épargner le déshonneur aux siens. « Le grand cinéma, qui touche, vous prend aux tripes, est celui qui ne juge pas. Il ne dit pas untel est noir, untel est blanc, il ne vous donne pas à aimer l’un plutôt que l’autre, il englobe tous ses personnages dans une même empathie, une même volonté de comprendre les raisons de chacun. Car chacun a ses raisons. C’est à cette condition qu’on accède à l’essence même de la tragédie. Non pas la tragédie du fait divers, mais la vraie tragédie grecque, dramaturgique, qui resserre son nœud coulant avec une redoutable efficacité. (…) La force poignante de L’étrangère, c’est de montrer, degré par degré, la rupture, puis les tentatives de réconciliation de cette paria avec chaque membre de sa famille. Le tableau est complet. Une mère aimante. Un père sévère mais juste. Un frère aîné en mal de virilité. Une sœur cadette elle-même embarquée dans une histoire sentimentale. Et un petit frère choyé. Chacun, face au problème Umay, va réagir, évoluer. Passionnant jeu d’échecs où la jeune femme, avec une violence accrue, va se retrouver ballottée, taclée, broyée avec son enfant. Tant la parole a peu de chances face à la loi. » François-Guillaume Lorrain, L’Express est obligée deau pour épargner le déshonneur aux siens.

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Les Rêves dansants : sur les pas de Pina Bausch

Tanzträume De Anne Linsel, Rainer Hoffman Allemagne – 2010 – 1h30 - vostf >Du 25 au 31 mai

Vendredi 27 mai soirée Pina Bausch à l’écran

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En 2008, Pina Bausch, quelques mois avant sa mort, décide de reprendre son fameux spectacle Kontakthof, non plus avec sa troupe, mais avec des adolescents de 14 à 18 ans qui ne sont jamais montés sur scène et n’ont jamais dansé. Ce documentaire est leur histoire... « En adoptant, comme ils l’ont fait, une position modeste, extrêmement attentive et respectueuse vis-à-vis de leurs personnages et du travail qu’ils étaient en train d’accomplir, Anne Linsel et Rainer Hoffmann signent un film à mi-chemin entre une comédie musicale et un teen-movie qui aurait intégré une dimension tragique. Une belle manière de célébrer la vitalité de la danse de Pina Bausch.» Isabelle Régnier, Le Monde


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Avant-première

Le Tambour (Director’s cut)

exceptionnelle

Die Blechtrommel De Volker Schlondorff Allemagne – 1979 – 2h40 – vostf

Avec David Bennent, Mario Adorf Palme d’or 1979 D’après Gunther Grass >Mardi 31 mai 20h

A la fin des années 1920, dans la région de Dantzig, Oskar, refusant le monde cruel et surfait des adultes, décide à l'âge de trois ans de ne plus grandir. « Le Tambour, loin de tomber dans l’académisme et le classicisme, est avant tout une œuvre profondément originale qui ne ressemble à rien d’autre qu’à elle-même. (…) Mais l’impact du métrage ne serait pas le même sans la découverte du gamin David Bennent: son corps à la limite de la difformité, son visage étonnamment mature et ses yeux globuleux ne permettent pas de lui donner un âge précis, ce qui le rend crédible à chaque étape du film. Son magnétisme - il dévore la caméra - irradie chaque plan et permet au spectateur d’être fasciné par ce destin fantastique et hors norme. Cette singularité fut payante puisque le film obtint en 1979 la Palme d’or, exaequo avec Apocalypse now de Francis Ford Coppola, ainsi que l’Oscar du meilleur film étranger en 1980. Récompenses amplement méritées pour ce qui reste à ce jour comme le chef-d’œuvre de Volker Schlöndorff ». Virgil Dumez, Avoir-alire.com

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L’écran des enfants

Les trois brigands

De Haya Freitag Allemagne – 2007 – 1h20 – VF D’après le conte de Tomi Ungerer à voir dès 3 ans >du 25 au 31mai

fille orpheline. Surpris, ils emmènent l’enfant dans leur repaire. Une adaptation très réussie d’un classique de la littérature enfantine. Le film gagne le pari de charmer petits et grands spectateurs.

Trois méchants brigands passent leur temps à détrousser les voyageurs en diligence et à détruire les attelages... Leurs forfaits commis, ils accumulent leurs butins dans une caverne retirée en haut de la montagne. Sans cœur et sans scrupule, rien ne les arrêtent jusqu’au jour où l’unique occupant de la diligence est Tiffany, une petite

La Fille du puisatier De Daniel Auteuil France – 2011 – 1h50

Avec Daniel Auteuil, Kad Merad, Sabine Azéma >Du 25 mai au 7 juin

En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n’y aura pas de troisième rendezvous : Jacques est envoyé au front. « La Fille du puisatier de Pagnol, tourné en 1940, intégrait à son récit l’actualité de la guerre (Rossellini reconnaîtra la dette du néoréalisme à son égard), mais aussi son idéologie, résolument pétainiste. Il en reste

bien sûr des traces dans La Fille… d’Auteuil (l’ouvrier de la terre a toujours raison contre le petit bourgeois), mais l’acteur-cinéaste tire le film insensiblement, avec inventivité, vers autre chose de moins manichéen : c’est la fin d’une époque, où les hommes gouvernaient absolument les femmes. Pascal (rôle qu’Auteuil reprend à Raimu) est droit et brave, mais ce phallocrate appartient déjà au passé. Le bel aviateur (Duvauchelle, extra) qui a engrossé sa fille est un bellâtre de province mais il va s’éveiller à l’altérité. Un bon film, plein d’idées de cinéma, servi par des comédiens (presque) tous excellents (bravo à la jeune Emilie Cazeneuve, dans le rôle d’Amanda), dirigés avec soin par un débutant rigoureux. » Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles

Ciné-thé

le mercredi 25 mai Rendez-vous à la Salade’rit, en face du cinéma, pour discuter du film autour d’un thé ou d’un café.

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Séance en plein air

Proposée par l’association Chamaré

Samedi 28 mai, à la tombée de la nuit au Parc Dioscoride à Celleneuve. L’association Chamaré favorise les échanges intergénérationnels dans le quartier Celleneuve en organisant des projections cinématographiques. chamare.celleneuve@free.fr http://chamarecelleneuve.free.fr

Mascarades

De Lyes Salem Algérie – 2008 – 1h30

Avec Lyes Salem, Sara Requique >samedi 28 mai

Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d’Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu’il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa sœur. Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens... « Le film peut aussi passer sans crier gare dans le registre de la pantomime et du burlesque. Lyes Salem, qui interprète le personnage de Mounir, fanfaron pathétique et bouffon, a les atouts requis : la souplesse d’un corps caoutchouc élancé comme une liane, et un visage élastique, aux yeux de biche et au sourire crâneur. Exagérant à dessein les tares d’une Algérie archaïque et attardée, le réalisateur dégomme joyeusement les masques de l’hypocrisie sociale, carnaval quotidien où le respect convenances prime sur le bonheur individuel. L’outrance est ici la forme et le fond, la manière et le sujet. » Mathilde Blottière, Télérama

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Tomboy

De Céline Sciamma France – 2011 – 1h25

Avec Zoé Heran, Malonn Levana >Du 1er au 7 juin

La Solitude des nombres premiers La Solitudine Dei Numeri Primi De Saverio Constanzo Italie – 2011 – 1h55 – vostf

Avec Alba Rohrwacher, Luca Marinelli, Isabelle Rossellini >Du 1er au 7 juin

Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. « Depuis combien de temps n’avait-on pas vu le cinéma français s’emparer d’un sujet aussi fort ? C’est une réalisatrice trentenaire, précise, délicate, déjà auteur de Naissance des pieuvres, qui orchestre ce récit palpitant, quelques jours d’été dans la vie d’un garçon manqué (un tomboy), dont les désirs deviennent presque réalité. (…) Admirablement interprété, tous âges confondus, le film impressionne par l’écart entre la simplicité de l’histoire et la complexité des questions soulevées.»

Location Titeuf, le film (3D) obligatoire De Zep des lunettes France – 2011 – 1h30 3D: 1€ A voir dès 6 ans >Du 1er au 7 juin Catastrophe ! Nadia fête son anniversaire et Titeuf n’est pas invité! Pourquoi ? Comment a-t-elle pu l’oublier alors qu’il soigne son attitude over-séductive à chaque fois qu’il la croise ? «Doté d’une intrigue simple, Titeuf, le film recèle pourtant des trésors d’humour surtout lorsqu’il s’agit de jouer sur les mots et on en redemande.» Valérie Levilain, Excessif

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1984, 1991, 1998, 2007. Autant d’années qui séparent la vie de Mattia et d’Alice. Deux enfances difficiles, bouleversées par un terrible événement qui marquera à jamais leur existence. Entre leurs amis, leur famille et leur travail, Mattia et Alice sont malgré eux rattrapés par leur passé. La conscience d’être différent des autres ne fait qu’augmenter les barrières qui les séparent du monde, les menant à un isolement inévitable, mais conscient.


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3e soirée de soutien au cinéaste iranien

Jafar Panahi Le lundi 20 décembre 2010, le cinéaste iranien Jafar Panahi et son collaborateur Mohamad Rassoulof ont été condamnés par le régime iranien à six ans de prison pour « participation à des rassemblements et pour propagande contre le régime », et à vingt années d’interdiction d’exercer leur métier de cinéaste. Naturellement, il faut signer la pétition demandant leur libération. À notre niveau, nous allons apporter notre soutien en continuant à montrer régulièrement ses films.

Le Cercle

The Dareye De Jafar Panahi Iran – 2000 – 1h30 – vostf

Avec Myriam Parvin Almani, Nargess Mamizadeh

Lion d’Or Venise 2000 Une femme vient tout juste d’accoucher d’une fillette. Comment imaginer qu’elle et son bébé sont déjà indésirables? Après avoir bénéficié d’une libération temporaire, trois prisonnières choisissent de s’enfuir. Le manque d’argent les poussera à un acte désespéré. «Panahi signe un film étonnamment dynamique, où l’on sent passer l’énergie du désespoir. Au moment où chacune des héroïnes sort du récit comme elle y est entrée, sans prévenir, sa situation reste plus précaire que jamais. Panahi ne triche pas, ne cède à aucun bricolage faussement optimiste : le pire est probablement à venir. C’est dans ces points de suspension délibérés que Le Cercle acquiert cette intensité rare qui lui a valu un lion d’or à Venise. Vers la fin surgit l’image d’une jeune mariée dans une voiture. On ne distingue pas son regard sous une voilette blanche. On l’imagine, demain, enveloppée dans le tchador, long voile noir qui signera sa malédiction : celle d’être une femme dans une société qui les nie. A cette femme-là, un cinéaste inspiré a su donner de beaux visages qu’on n’est pas près d’oublier.» Jean-Claude Loiseau, Télérama

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Rio Le Chat du Rabbin Midnight in Paris Tree of life Grease > mercredi 15 juin : Cocisola présente la soirée Viva Cuba > vendredi 17 juin : Chamaré présente le prix Nestor Burma des collégiens. > mardi 21 juin : Cycle Les Copines d’abord GREASE > jeudi 23 juin : Soirée REAL Images du corps (hip-hop...)

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Direction de la Communication Ville de Montpellier / ZAGRAF / Photos : DR / mai 2011

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