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La résilience de notre entreprise n’a jamais été autant mise à l’épreuve.

Cependant, pour être une entreprise durable, il faut être capable de traverser cette tempête et celles à venir. MSC Croisières a relevé le défi.

PIERFRANCESCO VAGO, PRÉSIDENT EXÉCUTIF

Introduction

4 Renforcer la résilience grâce au développement durable

6 Préparer l’avenir

8 2020 en quelques chiffres

10 Les valeurs de notre entreprise

11 Notre approche

12 Conduite et éthique professionnelles

14 Travailler en partenariat

Réponse à la pandémie de COVID-19

16 Une crise sans précédent

18 Réponse à la crise

22 Mettre en pause les opérations

30 Préparer le redémarrage

36 Redémarrer les opérations

Actions en faveur du développement durable

40 Planifier l’avenir

42 Agir pour la décarbonisation

48 Agir plus largement en faveur du développement durable

52 Santé et sécurité

54 Créer une chaîne d’approvisionnement solide

56 Nos collaborateurs

58 La Fondation MSC

60 Quelques chiffres

RENFORCER LA RÉSILIENCE GRÂCE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’année 2020 a été très difficile pour un grand nombre de personnes et d’entreprises du monde entier, et les secteurs du tourisme et des croisières ont été particulièrement touchés. La résilience de notre entreprise n’a jamais été autant mise à l’épreuve. Cependant, pour être une entreprise durable, il faut être capable de traverser cette tempête et celles à venir, et MSC Croisières a relevé le défi.

La menace que représente la COVID-19 ne nous quittera peut-être jamais complètement. La sécurité doit rester notre priorité absolue. Nous devons impérativement mettre toutes les mesures de protection en place et veiller à ce que chaque membre de l’équipe MSC Croisières se sente personnellement responsable et participe pleinement à la sécurité de nos collaborateurs, partenaires et voyageurs.

Développer la résilience, c’est préparer l’avenir de notre entreprise. Même si nous sommes confrontés aux immenses défis engendrés par la pandémie, nous ne perdons pour autant pas de vue nos engagements à devenir une entreprise éthique et durable.

La crise climatique et la dégradation de la biodiversité sont de plus en plus préoccupantes, et si le secteur des croisières ne représente qu’une petite partie du bilan carbone mondial, nous sommes néanmoins déterminés à jouer notre rôle dans la recherche de solutions. Nous continuons à œuvrer pour un avenir plus sobre en carbone et prenons des mesures ambitieuses pour réduire notre empreinte écologique. Nous avons poursuivi nos projets visant à soutenir la décarbonisation de la flotte. Nous avons optimisé notre consommation énergétique et nous continuons de coopérer avec nos partenaires des secteurs maritime et énergétique, afin d’explorer la mise en œuvre de nouvelles technologies et solutions de carburant à faible teneur en carbone. Malgré les défis financiers auxquels nous avons été confrontés cette année, nous restons fermement engagés pour devenir une entreprise « zéro émission ».

En tant qu’employeur, nous prenons également nos responsabilités au sérieux. En temps normal, le bien-être des employés est déjà une priorité. Mais en 2020, il était plus important que jamais. Après la propagation de la pandémie et l’arrêt des opérations de croisière, des équipes dévouées aux quatre coins du monde ont travaillé sans relâche pour

permettre à la majorité de nos collaborateurs de retrouver leurs familles, malgré les difficultés de déplacement et la fermeture des frontières.

Nous avons également fourni un soutien supplémentaire à ceux qui sont restés à bord et nous avons avons gardé un contact régulier avec tous nos collaborateurs.

Après cette année particulièrement éprouvante, j’ai été honoré d’être nommé Président Monde de la Cruise Lines International Association (CLIA) en janvier 2021. J’ai hâte de diriger notre industrie, ainsi que MSC Croisières, dans cette phase de redémarrage stimulante. Chez MSC Croisières, nous avons déjà largement partagé notre protocole de pointe axé sur la santé et la sécurité. D’autres acteurs de notre branche, ainsi que l’industrie du voyage s’apprêtent d’ailleurs à l’adopter.

Tandis que nous retrouvons notre pleine capacité de fonctionnement et que nous nous préparons à relever les nombreux enjeux qui nous attendent, je suis impatient de renforcer notre résilience grâce au développement durable. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons chercher à être une force majeure pour le bien du monde.

PIERFRANCESCO VAGO PRÉSIDENT EXÉCUTIF

Alors que nous sommes confrontés aux immenses défis engendrés par la pandémie, nous ne perdons pas de vue nos engagements à devenir une entreprise éthique et durable.

PRÉPARER L’AVENIR

MSC Croisières est une entreprise internationale, qui propose des itinéraires à travers le monde et dont les passagers et les membres d’équipage proviennent de nombreux pays. Nous n’avons pas vécu la pandémie de coronavirus d’un point de vue national : nous l’avons vécue en tant que communauté internationale.

Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’exploitation de lignes de croisière, nous avons toujours mis en place des procédures rigoureuses en matière de santé et de sécurité, destinées à prévenir et à gérer les foyers de maladies contagieuses. Nous n’avions jamais imaginé que nos compétences en matière de gestion de crise seraient éprouvées à une échelle aussi importante.

Nous

Je suis très fier de la façon dont nos équipages et nos équipes à terre ont fait face à cette pandémie sans précédent. En l’espace de quelques jours, des dizaines de milliers de voyageurs sont rentrés chez eux sains et saufs, et nous avons entrepris de rapatrier la grande majorité de nos 20 000 membres d’équipage, en ne laissant à bord que l’effectif minimal de sécurité.

La fermeture des frontières nationales et les périodes de confinement obligatoires ont confronté nos collaborateurs à des défis incroyables, et certains d’entre eux n’ont pas pu rentrer chez eux avant plusieurs mois. Nous les avons pris en charge et nous leur avons proposé un accompagnement psychologique. Ceux qui ont dû s’isoler à bord pour des raisons de santé ont bénéficié d’une aide spécifique pour lutter contre la solitude.

Si l’année 2020 a été, d’une certaine manière, une année d’attente, nous n’avons pas perdu de temps et nous avons mis à profit notre expérience de la crise pour concevoir un protocole à la pointe en matière de santé et de sécurité. Nous

avons travaillé avec un groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID » pour veiller à ce que ce protocole offre aux voyageurs une bulle sanitaire sûre, depuis leur embarquement jusqu’à leur retour chez eux.

Grâce à ce nouveau protocole, nous avons été la première compagnie de croisière à obtenir l’approbation des autorités nationales compétentes en Italie, en Grèce et à Malte pour la reprise des opérations en août 2020. Les nouvelles mesures prévoyaient un test universel pour tous les passagers et membres d’équipage, des tests réguliers à bord, ainsi que la mise en place de plans d’urgence robustes pour gérer tous les cas suspects avec les autorités sanitaires locales. Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec notre réseau de voyagistes pour développer des excursions, garantissant la sécurité de nos voyageurs et des communautés locales des villes où nos navires font escale, en créant une extension de notre bulle sanitaire à terre.

Nous adaptons en permanence notre protocole en fonction de l’évolution de la situation pandémique, et nous sommes en pourparlers avec les gouvernements de tous nos principaux marchés, qui apprécient notre approche solide et globale, ainsi que les données et l’expérience inestimables que nous avons obtenues grâce à notre redémarrage réussi en Méditerranée. Dès que les conditions le permettront et que notre flotte sera à nouveau opérationnelle, nous ferons à nouveau appel à notre réseau solidement établi de centaines de fournisseurs, qui nous ont soutenus pendant cette période difficile, et nous serons en mesure de proposer des milliers d’emplois sûrs et correctement rémunérés.

Le présent rapport explique comment nous avons affronté les difficultés causées par la pandémie de COVID-19 et comment nous avons adapté nos opérations. Nous sommes impatients d’accueillir à nouveau les voyageurs qui aspirent à des loisirs sans contraintes. Aucune autre formule de vacances n’offre des protocoles de santé et de sécurité aussi stricts.

GIANNI ONORATO DIRECTEUR GÉNÉRAL

sommes impatients d’accueillir à nouveau les voyageurs qui aspirent à des loisirs sans contraintes. Aucune autre formule de vacances n’offre des protocoles de santé et de sécurité aussi stricts.

EN QUELQUES CHIFFRES

3 061 946

Notre flotte

rapport à l’année précédente, et nous n’avons pu transporter qu’un quart des voyageurs. Les données sur la consommation de carburant reflètent les besoins en carburant pour les jours d’exploitation, ainsi que pendant l’immobilisation à chaud de la flotte.

Nouveau calendrier de livraison des navires

La pandémie de COVID-19 n’a pas seulement perturbé les opérations des navires en service, mais elle a également entraîné de graves répercussions sur la livraison des nouveaux navires. Les deux chantiers navals qui coopèrent actuellement avec nous sur de nouveaux projets de construction, en France et en Italie, ont été fermés pendant deux mois lors du premier confinement.

Pendant cette période, notre nouvelle équipe de construction est passée au télétravail, et a réussi à maintenir les contacts avec toutes les personnes impliquées, s’assurant ainsi que les travaux de conception et de développement pouvaient être poursuivis autant que possible pendant l’arrêt temporaire des activités.

La gestion efficace des ressources des prestataires de services n’a entraîné que peu ou pas de retard dans les calendriers de construction. Nous avons accepté de reporter légèrement la livraison du MSC Virtuosa au début de l’année 2021, et le calendrier de livraison des futurs navires ne devrait pas en subir les conséquences.

Croissance future

Le carnet de commandes existant a été confirmé jusqu’en 2025, avec l’intégration à bord de nouvelles technologies environnementales novatrices, dont trois navires alimentés en gaz naturel liquéfié (GNL). Le premier d’entre eux, le MSC World Europa, sera livré en 2022.

Tous nos navires sont équipés des technologies environnementales les plus récentes disponibles à date.

- MSC Grandiosa a reçu la distinction “RINA Biosafe” en 2020

- MSC Bellissima a obtenu une certification similaire de CLASS NK au Japon

- MSC Seashore sera équipé du système d’assainissement innovant « Safe Air »

Les commandes de trois navires alimentés en gaz naturel liquéfié (GNL) ont été confirmées. Le premier d’entre eux, MSC World Europa, sera livré en 2022.

La COVID-19 a présenté de nouveaux défis, mais n’a finalement pas eu d’impact sérieux sur la capacité de nos constructeurs de navires à respecter nos nouveaux calendriers.

TREVOR YOUNG, VICE-PRÉSIDENT, NOUVELLES CONSTRUCTIONS

LES VALEURS DE NOTRE ENTREPRISE

Les valeurs de notre entreprise sont les fondements de notre activité, elles soutiennent notre vision, façonnent notre culture et définissent notre orientation future.

Nos valeurs nous guident pour adopter des pratiques professionnelles durables, être une entreprise citoyenne responsable et protéger nos collaborateurs, nos voyageurs et les communautés locales des destinations où nous faisons escale.

Nous sommes une

Compagnie Familiale

La détermination de la famille fondatrice est source d’inspiration pour les employés MSC Croisières, qui s’impliquent avec confiance et persévérance.

Évoluant ensemble autour d’une culture entrepreneuriale fédératrice, nous agissons de façon proactive, audacieuse et responsable, afin de toujours mieux servir nos hôtes et notre Compagnie.

Nous sommes guidés par la

Passion

Chez MSC Croisières, chaque métier est exercé avec passion. Nous nous imposons un haut niveau d’excellence, et nous faisons preuve de persévérance pour surmonter les obstacles.

Animés par une passion commune, nous travaillons avec enthousiasme pour offrir une expérience unique à nos hôtes.

Nous sommes en

ConstanteÉvolution

La croissance rapide et durable de notre Compagnie repose sur nos traditions, notre expertise, notre professionnalisme et notre ambition.

En faveur d’une évolution constante, nous cherchons les solutions les plus innovantes, tout en privilégiant la sécurité et le respect de l’environnement.

Nous croyons en

l’Égalitédes Chances Prenons soin des Autres

Nous sommes persuadés que chaque individu apporte une valeur ajoutée unique.

Nous créons des liens authentiques, fondés sur des valeurs éthiques, dont le respect et l’esprit d’équipe.

La satisfaction et la fidélité de nos hôtes et de nos collaborateurs nous tiennent véritablement à cœur.

MSC Croisières a pour mission de contribuer à l’épanouissement personnel de ses collaborateurs.

Nous nous sommes engagés à partager notre savoir, à offrir des formations et à soutenir la croissance professionnelle de nos salariés.

Nous garantissons l’égalité des chances et le développement à long terme. Nous sommes en faveur de la diversité et respectons toutes les cultures.

NOTRE APPROCHE

Gouvernance

Les opérations de MSC Croisières sont entièrement supervisées par notre conseil d’administration, où sont représentés les intérêts des actionnaires et des principales parties prenantes du Groupe MSC. L’entreprise travaille avec d’autres sociétés du Groupe MSC pour optimiser les opportunités et s’assurer que les nouveaux navires répondent aux besoins futurs des voyageurs et du marché.

Stratégie

En 2019, nous avons réalisé une évaluation holistique de la matérialité, comprenant une analyse des secteurs de la croisière, de l’hôtellerie et du transport maritime, ainsi qu’un programme d’entretiens internes. Notre stratégie de développement durable est axée sur les questions les plus significatives pour notre entreprise et nos parties prenantes et sur lesquelles nous pouvons avoir le plus grand impact.

Cette évaluation, effectuée par des experts indépendants, met en évidence cinq points particulièrement cruciaux pour notre activité : la sécurité, la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre, la protection de la biodiversité, la gestion des déchets et les droits de l’homme.

Nous avons aligné notre approche de la durabilité sur des normes internationales reconnues, telles que la GRI et la SASB, et nous nous engageons pleinement à apporter une contribution tangible aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Gestion des risques

Le risque est inhérent au secteur de la croisière, qui opère des navires de grande taille à une échelle internationale. Nous avons amorcé le processus d’identification des risques ESG,

en mettant l’accent sur les risques transitoires et physiques liés au changement climatique. La longévité de nos actifs crée un risque unique : les navires que nous concevons aujourd’hui seront en service pendant au moins 30 ans et navigueront donc dans un environnement réglementaire différent de celui d’aujourd’hui. Nous devons anticiper, investir dans la recherche et le développement et nous préparer à moderniser nos navires existants au fur et à mesure que de nouvelles technologies se développent.

Indicateurs

La précision des données est essentielle pour mesurer notre impact et pour évaluer la portée des interventions. Nous collectons et publions des données relatives à nos impacts environnementaux majeurs : émissions atmosphériques, gaz à effet de serre, déchets et eau. Nous soutenons le niveau d’ambition de l’Organisation maritime internationale (OMI), qui vise une réduction de 40 % de l’intensité des émissions de carbone d’ici à 2030 et de 70 % d’ici à 2050, par rapport à la base de référence de l’année 2008. Nous sommes également favorables à une réduction de 50 % des émissions totales de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2008 d’ici à 2050, afin de les éliminer le plus rapidement possible au cours de ce siècle. Notre ambition à long terme est d’exploiter une flotte zéro émission.

Nous suivons et publions des données relatives à nos collaborateurs, notamment : le nombre d’employés, le nombre moyen d’heures de formation reçues et les taux de rétention. Nous enregistrons également le sexe de nos employés, et nous avons pour objectif de parvenir à une représentation paritaire sur nos navires.

Nous exerçons nos activités de manière responsable et cherchons à avoir des pratiques transparentes.

CONDUITE ET ÉTHIQUE PROFESSIONNELLES

Nous disposons d’un programme complet d’éthique et de conformité.

Tous les employés de MSC Croisières doivent respecter notre code de conduite professionnelle et se conformer aux règles qui le sous-tendent.

En 2020, tous nos collaborateurs ont dû suivre un module de formation en ligne

Conformité aux règlements

Nous respectons et appliquons toutes les réglementations locales, nationales et internationales en vigueur, y compris, mais sans nous y limiter :

· les règlements de l’Organisation maritime internationale (OMI) ;

· les règlements de l’Union européenne ;

· les réglementations et exigences de l’État du pavillon ;

· les inspections de contrôle par l’État du port ;

· les règlements de l’Organisation internationale du travail ;

· les obligations fiscales à l’égard des autorités fiscales nationales ;

· les nombreuses législations nationales en vigueur relatives à des activités telles que la confidentialité des données, la lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre l’évasion fiscale ;

· les règlements sur les sanctions internationales. Nos activités vont également souvent au-delà des exigences réglementaires. Par exemple, nos derniers navires sont certifiés conformes à plusieurs normes supplémentaires en matière d’environnement, de santé et de sécurité.

Droits de l’homme et emploi

Nous pensons que chaque personne apporte quelque chose d’unique à notre entreprise, et nous nous soucions réellement de la satisfaction et de la fidélité de nos collaborateurs, ainsi que de nos clients. MSC Croisières promeut et respecte la protection des droits de l’homme au niveau international. Nous condamnons avec fermeté le travail forcé et toute forme

d’exploitation ou d’esclavage, et nous respectons toutes les lois en vigueur.

Non-discrimination

La diversité des collaborateurs est l’un des atouts les plus précieux de MSC Croisières. La Compagnie s’engage fermement à soutenir l’égalité des chances en matière d’emploi et ne tolère aucune discrimination.

Liberté d’association

Tous les collaborateurs travaillant pour MSC Croisières ont le droit de constituer des syndicats, et d’y adhérer ou non, pour négocier collectivement en leur nom, dans le respect des lois et réglementations en vigueur.

Lutte contre le harcèlement

MSC Croisières ne tolère aucune forme de harcèlement ou de comportement abusif ni aucune mesure de représailles à l’encontre d’un collaborateur qui rapporte un fait de harcèlement. Le harcèlement et les comportements abusifs peuvent inclure :

· les actes ou menaces de violence (y compris par le geste, la parole ou le contact physique) sur une autre personne ;

· la dégradation volontaire des biens de MSC Croisières ou de ceux d’une autre personne ;

· tout autre comportement provoquant chez l’autre un sentiment d’insécurité sur le lieu de travail de MSC Croisières.

Lutte contre la corruption

Nous interdisons fermement tout acte de corruption, ainsi que les pratiques de corruption passive et active. De tels agissements peuvent être passibles d’emprisonnement et de lourdes amendes pour les personnes morales et physiques. Nous nous engageons à exercer loyalement nos activités et à respecter toutes les lois en vigueur en matière de lutte contre la corruption dans nos relations commerciales dans le monde entier.

Notre

SIMONE GARDELLA, DIRECTEUR DE L’AUDIT ET DU CONSEIL

Protection des données

Nous protégeons les données personnelles selon les normes les plus élevées, en intégrant la minimisation des données dans toutes les activités commerciales, afin de garantir que les données collectées répondent au strict nécessaire. Toutes les politiques, procédures et contrats liés à la vie privée sont rationalisés afin de garantir que l’ensemble des activités de traitement des données à terre et à bord de nos navires sont menées conformément aux exigences du règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne, cette norme la plus élevée étant appliquée à l’échelle mondiale.

Une plateforme de service client permet aux voyageurs d’exercer leurs droits en tant que personnes concernées, et va au-delà des pratiques standard actuelles. Elle permet de vérifier l’identité et guide les utilisateurs dans l’envoi d’une demande de données qui sera traitée rapidement. La plateforme est disponible dans les 14 langues utilisées sur les sites internet de MSC Croisières.

Tous nos collaborateurs qui travaillent dans nos bureaux à terre, ainsi que les membres d’équipage qui sont présents à bord de nos navires de croisière doivent obligatoirement suivre une formation sur la protection de la vie privée.

Alerte

En octobre 2020, nous avons lancé notre plateforme d’alerte « Speak-up ». Notre objectif est de permettre le signalement en toute sécurité d’une fraude, d’un abus, d’une corruption ou d’un danger à une personne qui pourra alors enquêter.

Gérée par un tiers, la plateforme permet aux utilisateurs de faire des rapports, anonymement s’ils le souhaitent, qui sont ensuite examinés par le responsable de la conformité de l’entreprise et le comité de conformité opérationnel. Les problèmes considérés comme majeurs sont rapportés au comité de conformité, auquel participent le PDG et le Président Exécutif.

Respect des sanctions

En 2020, nous avons élaboré une politique mondiale en matière de sanctions, afin de garantir le respect de toutes les lois et réglementations en vigueur en matière de sanctions commerciales dans les régions dans lesquelles nous opérons. Elle a été finalisée et mise en œuvre au début de l’année 2021. Tous les fournisseurs potentiels de biens et de services sont tenus de signer une déclaration pour confirmer qu’ils ne sont pas soumis à des restrictions dans le cadre des lois sur les sanctions. Nous avons développé une formation à ce sujet pour aider les collaborateurs dans les domaines concernés de l’entreprise, notamment les achats, les ressources humaines et les ventes.

nouvelle politique mondiale en matière de sanctions permet de garantir que nous respectons les lois sur les sanctions pour l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement.

TRAVAILLER EN PARTENARIAT

Nous reconnaissons la valeur de la collaboration avec nos partenaires pour améliorer notre approche de la sécurité et renforcer nos performances collectives en matière de durabilité.

Au cours de l’année 2020, nos relations avec de nombreuses entités et associations externes nous ont aidé à relever les défis immédiats de la pandémie. Le secteur des croisières s’est mobilisé pour communiquer avec les régulateurs et les autres parties prenantes, afin de gérer au mieux la situation et contribuer à l’élaboration de consignes et de normes industrielles et gouvernementales.

Créer notre nouveau protocole de santé et de sécurité

En réponse à la pandémie, un groupe de travail interne a travaillé sur un nouveau protocole de santé et de sécurité, analysant chaque aspect des opérations de croisière. Un groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID », composé de spécialistes scientifiques externes et de professionnels de la santé, a été créé pour nous assister et nous conseiller, mais aussi pour vérifier le protocole final.

Nous avons constamment collaboré avec les autorités de santé publique régionales, nationales et locales (directement et par l’intermédiaire de la CLIA) pour nous assurer que le nouveau protocole était adapté et accepté dans les régions dans lesquelles nous envisagions d’opérer.

Soutenir l’élaboration de nouvelles normes

Au cours de l’année 2020, nous avons aidé la CLIA à élaborer une politique et de nouvelles normes en cohérence avec les exigences obligatoires en matière de santé et de sécurité, et à trouver des solutions pour le personnel navigant. Nous avons également travaillé avec cette association et avec la Chambre de la marine marchande du Royaume-Uni afin de reprendre nos opérations de croisières en toute sécurité.

Par l’intermédiaire de l’Association des Armateurs Suisses, nous avons apporté notre soutien à la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), notamment sur la liberté de circulation et le bien-être des marins. Notre groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID » a guidé notre contribution sur divers

En réponse à la pandémie, un groupe de travail interne a travaillé sur un nouveau protocole de santé et de sécurité, analysant chaque aspect des opérations de croisière.

documents produits par des tiers afin de faciliter le redémarrage progressif des opérations des navires de croisière. Il s’agit notamment de : EU Healthy Gateways, l’Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Décarboniser le secteur des croisières

Nous continuons à créer des partenariats pour permettre la mise en place de nouvelles pistes technologiques dans le domaine des carburants et des technologies. L’accent est mis sur l’innovation, la recherche et le développement technologique, afin de contribuer à la réduction progressive des émissions et, à terme, à un futur zéro émission pour le secteur des croisières.

Notre adhésion et notre engagement auprès de nombreuses entités, dont la CLIA, l’ICS, le BIMCO et la Society for Gas as a Marine Fuel, nous a permis d’effectuer un travail technique important et permanent en faveur de la décarbonisation du secteur.

À la fin de l’année 2020, le Groupe MSC a rejoint le Conseil de l’hydrogène, une initiative mondiale comptant plus de 100 membres. Il réunit des entreprises de premier plan, qui partagent une vision commune et une ambition à long terme, pour que l’hydrogène soit un élément de la transition vers une énergie propre.

Nous sommes également membres du programme norvégien Green Shipping, dans le cadre duquel nous travaillons avec d’autres grandes compagnies de croisière et des parties prenantes locales pour élaborer et communiquer une feuille de route visant à réduire les émissions dans les eaux norvégiennes. Nos propositions et nos engagements ont été salués par les régulateurs locaux, qui nous ont demandé de contribuer à l’élaboration d’une solution favorisant la navigation tout en recherchant des solutions à faibles émissions.

En 2020, nous avons soumis avec succès une proposition à l’initiative Horizon 2020 de l’Union européenne, débloquant des fonds pour étudier plusieurs mesures synergiques de réduction des émissions sur les navires de croisière et les cargos. Il s’agit d’une collaboration entre le milieu universitaire et des fournisseurs de solutions techniques.

En 2020, nous avons soumis avec succès une proposition de financement à l’Union européenne pour étudier plusieurs mesures synergiques de réduction des émissions.

RÉPONSE À LA PANDÉMIE DE COVID-19

UNE CRISE SANS PRÉCÉDENT

Lorsque le virus de la COVID-19 a commencé à se répandre aux quatre coins du monde au début de l’année 2020, personne ne disposait de réelles informations sur le sujet. Pourtant, au cours de l’année, nous avons tous été touchés d’une manière ou d’une autre. Toutes les industries et entreprises ont été impactées. Pour le secteur des croisières, les répercussions ont été telles qu’elles ont entraîné l’arrêt complet des opérations à l’échelle internationale.

Notre priorité absolue était de ramener nos voyageurs sains et saufs le plus rapidement possible, mais également de rapatrier notre équipage. C’était là un défi de taille, car les déplacements internationaux étaient de plus en plus limités du fait de la fermeture des frontières, de l’augmentation des réglementations en matière de mobilité et du refus de certains gouvernements de rapatrier leurs propres citoyens.

Par la suite, nous avons dû organiser l’immobilisation de nos navires en toute sécurité, veiller à la santé et au bien-être de nos membres d’équipage essentiels à bord et nous préparer à une « nouvelle normalité » lors de la reprise de nos opérations.

RÉPONSE RAPPORT SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2020

RÉPONSE À LA CRISE

Dès que nous avons été informés de l’épidémie de coronavirus en Chine en janvier 2020, nous avons pris des mesures immédiates pour garantir la santé et le bien-être de nos voyageurs et répondre à la pandémie de COVID-19 de nos équipages sur l’ensemble de notre flotte.

À LA PANDÉMIE DE COVID-19

À la fin du mois de janvier, nous avons étendu les mesures de santé publique à toutes les opérations de croisière, en appliquant les exigences supplémentaires suivantes :

· les voyageurs de toutes nationalités ont dû remplir un questionnaire préalable à l’embarquement, afin de s’assurer que personne n’embarquait sur un navire après avoir effectué un déplacement en Chine continentale ou visité ce pays au cours des 30 derniers jours ;

· tous les voyageurs et membres d’équipage ont dû se soumettre à un contrôle de la température avant l’embarquement, sur toutes les croisières que nous avons effectuées dans le monde ;

· l’embarquement a été refusé à toute personne présentant des signes ou des symptômes de maladie, tels que fièvre, frissons, toux ou difficultés respiratoires ;

· nous avons effectué une désinfection approfondie de chaque navire de notre flotte ;

Ramener nos navires à quai

La pandémie s’étant propagée au-delà de la Chine, nous avons dû nous adapter en permanence aux restrictions imposées par les autorités portuaires et sanitaires locales, entraînant la modification de nos itinéraires et l’annulation de certaines croisières.

Le 13 mars, la CLIA a annoncé une décision applicable à l’ensemble du secteur, tous ses membres s’alignant sur l’arrêt des opérations de croisière. Cela s’est traduit par de nombreux défis pour un secteur qui est normalement opérationnel 365 jours par an. L’immobilisation de flottes entières était totalement inédite et constituait un défi logistique majeur. Il a également fallu trouver immédiatement des postes d’amarrage ou des mouillages appropriés pour les navires, et examiner les possibilités d’immobilisation à long terme, sans connaître l’ampleur de la crise.

Alors que les navires terminaient leur dernière croisière, le Centre de support maritime et les équipes de gestion de crise ont travaillé sans relâche avec les équipes opérationnelles du monde entier pour aider tous nos voyageurs à débarquer, dont certains avaient besoin d’une assistance pour organiser leur voyage de retour.

ÉTUDE DE CAS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ DE NOS VOYAGEURS

MSC Magnifica a été le dernier navire à être immobilisé alors qu’il effectuait une croisière de 117 jours autour du monde lorsque la pandémie a frappé. Sa dernière excursion à terre a eu lieu le 10 mars en NouvelleZélande. Le 14 mars, le commandant du navire a pris la difficile décision de ne pas autoriser le débarquement des passagers en Tasmanie.

Lorsqu’il a atteint l’Australie, la croisière Tour du Monde a pris fin. Les voyageurs ont eu deux possibilités : débarquer avec une autorisation de se rendre directement à l’aéroport le plus proche pour rentrer chez eux, ou rester à bord du navire pour regagner l’Europe.

La Tasmanie avait confirmé des cas de COVID-19 et, avec de nombreux passagers âgés à bord de notre navire, je n’étais pas prêt à transiger sur leur sécurité.

ROBERTO LEOTTA, COMMANDANT

Certains voyageurs ont décidé de débarquer à Melbourne, en Australie, le 19 mars, où ils ont pu bénéficier d’une assistance par voie terrestre, ferroviaire ou aérienne, selon leurs besoins.

Toutefois, grâce à la création d’une bulle sociale sur le navire, la plupart des voyageurs ont choisi de rester à bord. Pour eux comme pour l’équipage, la vie sur le navire s’est poursuivie normalement. Le navire a accosté à Marseille, en France, le 24 avril, sans aucun cas de COVID-19. Les 1 770 voyageurs ont été entièrement pris en charge et ont bénéficié d’un transport ou d’un séjour à l’hôtel, selon leurs besoins, afin de faciliter leur retour chez eux.

Nous avons travaillé sans relâche pour aider tous nos voyageurs à débarquer, dont certains avaient besoin d’une assistance pour organiser leur voyage de retour.

Identification d’un nouveau coronavirus - SRAS-CoV-2

Signalement de 82 cas de COVID-19 dans 18 pays en dehors de la Chine

L’OMS déclare que la COVID-19 est une pandémie

Plus d’un million de cas de COVID-19 confirmés à travers le monde

Arrêt du secteur mondial des croisières

Des vols ont été affrétés pour pallier les perturbations avec les vols commerciaux

Annulation de toutes les croisières MSC et début du débarquement de tous les passagers

JANVIER FÉVRIER

Des mesures de santé publique supplémentaires ont été mises en œuvre sur tous les navires par précaution

Annulation des croisières au départ de Shanghai et repositionnement de notre navire à Singapour

Les itinéraires n’ont eu de cesse d’être révisés et mis à jour pour faire face aux nouvelles mesures des autorités portuaires et pour limiter les risques

75 % des membres d’équipage ont été rapatriés

MSC Divina a navigué des Bahamas vers l’Europe, afin de permettre le rapatriement de plus de 1 000 membres d’équipage en Europe et en Afrique

MSC Armonia a navigué des Bahamas vers l’Amérique du Sud, afin de permettre le rapatriement de près de 300 membres d’équipage

Plus de 90 % des membres d’équipage ont été rapatriés

Formation du groupe de spécialistes « BLUE-RIBBON COVID »

MSC Grandiosa a repris ses activités, offrant des itinéraires d’une semaine en Italie

La deuxième vague du COVID-19 a obligé l’Europe à se reconfiner

Protocole de santé et de sécurité partagé avec les autorités

99,9 % des membres d’équipage ont été rapatriés

MSC Grandiosa a obtenu la distinction « BIOSAFE Ship » par la société de classification RINA

ClassNK au Japon a décerné au MSC Bellissima le certificat de conformité pour le protocole de santé et de sécurité

MSC Magnifica a repris ses activités en Italie, à Malte et en Grèce

Les traversées ont été temporairement suspendues en raison de l’application de restrictions de voyage strictes pendant les vacances

METTRE EN PAUSE LES OPÉRATIONS

L’immobilisation sans précédent de notre flotte a créé un certain nombre de difficultés pour lesquelles nos équipes n’ont pas ménagé leurs efforts afin de les résoudre.

Rapatrier nos équipages

Lorsque les opérations ont été interrompues à la mi-mars 2020, plus de 19 000 membres d’équipage étaient employés à bord. Un millier de membres d’équipage seulement étant nécessaires pour garantir la sécurité de l’ensemble de la flotte, nous devions rapatrier le reste des collaborateurs (plus de 100 nationalités) chez eux en toute sécurité.

Nos navires étaient alors positionnés aux quatre coins du

monde, en Europe, aux États-Unis, dans les Caraïbes, au Brésil, aux Émirats Arabes Unis et en Afrique du Sud. Les rapatriements ont nécessité une importante collaboration au sein de l’entreprise et une réaffectation interne des ressources a été nécessaire pour les mener à bien.

Les rapatriements des membres d’équipage ont commencé le 12 mars. Les horaires des vols étant de plus en plus perturbés partout dans le monde, une équipe dédiée a aidé les équipages bloqués dans les aéroports à trouver un nouveau vol ou une chambre d’hôtel. Du 14 mars au 9 avril, ce groupe de volontaires des ressources humaines, du développement des équipages, des voyages d’affaires et du bureau des équipages a travaillé 24 heures sur 24 pour apporter un soutien supplémentaire aux 943 membres d’équipage sur le chemin du retour.

Bien que le nombre de vols de transport de passagers internationaux ait diminué de 50 % en mars, plus de la moitié

de nos membres d’équipage ont pu rentrer chez eux par des vols commerciaux. Le nombre de vol a diminué de 70 % au début du mois de mai, et nous nous sommes largement appuyés sur des avions affrétés et des vols financés par les autorités pour ramener nos collaborateurs chez eux : nous avons ainsi rapatrié 42 % de nos équipages de cette manière. Nous avons également utilisé nos navires pour les acheminer : en mai, MSC Divina a quitté les Bahamas pour l’Europe, transportant plus de 1 000 membres d’équipage, qui ont ensuite pu poursuivre leur voyage plus facilement depuis l’Italie, par voie terrestre ou aérienne.

Dans certains cas, nous avons tenté de rapatrier nos collaborateurs dans des endroits où les restrictions aux frontières étaient très importantes. En coopérant avec les autorités locales, en multipliant les tests de dépistage de la COVID-19 et en travaillant avec de nombreuses organisations locales pour fournir des installations de quarantaine homologuées, nous avons réussi à rapatrier 62 % de nos

membres d’équipage à la fin du mois de mars, et 92 % à la fin du mois de juin.

Nos équipes en charge des affaires gouvernementales ont fourni des mises à jour régulières sur le statut des différents pays et ont été en contact régulier avec les autorités nationales et locales, les ambassades et les consulats. Des mises à jour quotidiennes (et souvent plus fréquentes) auprès de la direction générale ont permis d’approuver immédiatement les plans de voyage dès qu’ils étaient disponibles.

Plus de 100 membres d’équipage ont débarqué de nos navires, mais se sont retrouvés bloqués à cause d’annulations de vols. Ils n’ont pas pu continuer leur voyage ni remonter à bord en raison des restrictions imposées par les autorités sanitaires locales. Nous avons pris en charge tous les frais liés à leur hébergement à l’hôtel et leur avons offert un soutien psychologique et une assistance pour les ramener chez eux.

Rapatrier 18 000 membres d’équipage au moment même où les réseaux de transport internationaux et les frontières du monde entier se fermaient rapidement a été une tâche monumentale. À ce moment-là, nous avions plus de 100 nationalités différentes parmi notre personnel navigant. Nous avons travaillé avec les gouvernements et les autorités locales du monde entier pour que chacun d’entre eux puisse rentrer chez soi et retrouver sa famille en toute sécurité.

BUD DARR, VICE-PRÉSIDENT EXÉCUTIF, POLITIQUE MARITIME ET AFFAIRES GOUVERNEMENTALES, GROUPE MSC

FOCUS RETOUR À LA MAISON

Je travaillais sur MSC Musica au Brésil lorsque nos opérations ont été stoppées.

Je ne voulais pas quitter le navire, car c’était probablement l’endroit le plus sûr à ce moment-là, mais MSC Croisières a veillé à ce que je sache comment me protéger du virus et m’a procuré un équipement de protection pour mon voyage de retour. Pendant que je me trouvais à bord, la compagnie nous a tous tenus informés de ce qui se passait dans le monde. Une fois rentrée chez moi, j’ai continué à recevoir des e-mails d’encouragement, contenant des conseils sur la manière de rester en bonne santé et de me protéger.

J’espère que nous reprendrons bientôt le travail, même si cela m’a fait du bien de passer du temps avec mes proches pendant cette période difficile.

Sécurité des équipages

Les membres d’équipage qui sont restés à bord ont été logés dans des cabines de passagers dotés d’un balcon.

Nous avons mis en place un système de codification par couleur de nos navires, déterminant les procédures spécifiques pour les activités sociales et la livraison des repas.

Ainsi, un navire était classé en vert si aucun test de dépistage positif n’avait été enregistré pendant au moins 14 jours, indiquant que les bars, les salles de sport et la piscine pouvaient être ouverts.

Sur un navire classé orange ou rouge (c’est-à-dire avec un résultat de test positif dans les 15 derniers jours), toutes les activités sociales étaient interrompues et les membres d’équipage étaient mis en quarantaine dans leur cabine lorsqu’ils ne travaillaient pas.

Bien-être des équipages

Notre équipe chargée de la stratégie et du développement des équipages s’est occupée des collaborateurs présents à bord, en leur fournissant des informations sur les conditions de santé et de voyage. Elle est également restée en contact étroit avec nos agences locales de recrutement dans le monde entier, qui ont largement contribué aux efforts de rapatriement.

En collaboration avec l’équipe de communication interne, une nouvelle plateforme Web a été mise en place permettant à nos collaborateurs d’accéder facilement à un contenu motivant. Ils y ont trouvé des articles sur la santé et le bienêtre pour les soutenir pendant leur séjour à bord, ainsi que des jeux, des quiz et des histoires en ligne.

En plus du soutien apporté par l’équipe de support aux équipages, nous avons fait appel à des psychologues spécialisés dans les crises, les catastrophes et les traumatismes, afin de proposer un accompagnement spécifique, comprenant des séances de psychothérapie individuelles et des séances en petits groupes. Cette initiative a été complétée par des vidéos pédagogiques sur la manière de gérer le stress et l’anxiété.

ESTHER MBUGUA, SERVEUSE AU BAR, KENYA

FOURNIR UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

Nous avons créé l’équipe de support aux équipages et la ligne d’assistance téléphonique quasiment du jour au lendemain, afin de veiller à la prise en charge des membres d’équipage. Ils étaient isolés et leur famille leur manquait. Leur faire sentir qu’ils sont épaulés et pris en charge a vraiment fait toute la différence.

LAURA ROSASCO, MEMBRE DE L’ÉQUIPE DE SUPPORT AUX ÉQUIPAGES

De nombreux membres d’équipage ont dû s’isoler à bord des navires, et notre priorité était de leur offrir un environnement confortable. La solitude étant un symptôme courant chez les personnes isolées, nous savions que nous devions mettre des ressources à leur disposition pour leur apporter l’accompagnement dont ils avaient besoin. Nous avons d’abord créé une équipe de support dédiée aux équipages et mis en place un service d’assistance téléphonique. Géré par 30 employés d’Afrique du Sud, des États-Unis, du Brésil, d’Italie et de Suisse, il était disponible en six langues différentes.

Chaque navire a été pourvu du numéro de contact direct des membres de l’équipe de support, permettant aux personnes à bord d’appeler et d’envoyer des messages. Par ailleurs, chaque membre de l’équipe de support a reçu une formation spécifique sur la manière d’aider les personnes en situation d’isolement.

FOCUS FAIRE FACE À L’ISOLEMENT

Rishab Bumb est originaire de Jaipur, en Inde, et occupe le poste de serveur. Il a dû rester à bord du MSC Grandiosa pendant des mois en raison des restrictions internationales, qui l’ont empêché de rentrer chez lui. Pendant cette période, il a été testé positif à la COVID-19 et est resté en isolement pendant quatre semaines jusqu’à ce que son résultat revienne négatif.

Rishab a été le premier d’une longue série de membres d’équipage à bénéficier d’un service de soutien psychologique spécialisé avant de pouvoir enfin débarquer en juin.

Pendant ma période d’isolement, j’étais très angoissé.

J’étais vraiment inquiet, car je ne savais pas quand je pourrais revoir ma famille. La séance individuelle avec le psychologue a tout changé.

Il m’a expliqué comment me détendre et soulager mon anxiété permanente grâce à d’excellents outils. J’en ai ressenti les effets positifs immédiatement. Je serai éternellement reconnaissant à MSC Croisières pour tout le soutien que l’entreprise m’a apporté au cours des derniers mois.

Retours des équipages

Nous avons demandé à nos membres d’équipage de réagir de manière anonyme aux mesures que nous avons mises en place pour protéger leur bien-être en 2020 et de nous dire ce qu’ils pensaient de leur retour au travail.

plus de

15 000

ont répondu

85 % ont trouvé que leur société de recrutement locale était chaleureuse, réceptive, professionnelle ou solidaire

87 %

se sentent heureux et optimistes lorsqu’ils pensent à leur travail

Support à terre

97 % sont prêts à retravailler pour MSC Croisières

Dans le monde entier, la grande majorité de notre personnel à terre a commencé à télétravailler. Près de 70 % des employés mondiaux ont vu leur temps de travail réduit, et un membre d’équipage sur huit a été mis au chômage technique. Nos équipes des ressources humaines les ont aidés pendant cette période hors du commun. Nous avons créé un espace dédié sur notre intranet, afin de favoriser leur bien-être et de les tenir informés de la situation.

Avant la crise, nous travaillions déjà sur le déploiement d’une plateforme de communication, afin de préserver les liens au sein de l’entreprise. Avec le début de la pandémie et la nécessité pour nombre d’employés de travailler à domicile, nous avons simplifié l’utilisation de cet outil. Les équipes des ressources humaines ont rapidement collaboré avec notre équipe informatique afin de faciliter la transition pour les employés, qui ont bénéficié d’une formation en ligne. Plus de 700 employés basés à terre ont participé à ces sessions.

RISHAB BUMB, SERVEUR, MSC GRANDIOSA

Garantir la conformité des navires

Nous avons dû nous assurer que chaque navire restait conforme à l’ensemble des réglementations en vigueur en matière de sécurité et d’environnement pendant la période d’immobilisation, notamment en veillant à ce que chacun d’entre eux dispose d’un équipage minimum. N’ayant jamais connu une telle situation auparavant, nos équipes de sécurité et de gestion de crise ont revu les protocoles existants et élaboré de nouvelles procédures, afin de garantir la sécurité et contrôler que l’opérabilité de nos navires ne soit en aucun cas compromise.

Malgré les circonstances, l’équipage de chaque navire doit se soumettre à des exercices de sécurité réguliers et effectuer les opérations de maintenance requises. Il doit également mettre en œuvre les nouvelles procédures instaurées en raison de la crise sanitaire liée à la COVID avant la reprise des opérations.

Nous avons dû nous assurer que chaque navire restait conforme à l’ensemble des réglementations en vigueur en matière de sécurité et d’environnement pendant la période d’immobilisation, notamment en veillant à ce que chacun d’entre eux dispose d’un équipage minimum.

FOCUS CONSTITUER L’ÉQUIPAGE D’UN NAVIRE VIDE

Je suis resté à bord du MSC Poesia après le débarquement de tous les passagers au mois de mars.

En tant que premier officier mécanicien, j’étais chargé de veiller au bon fonctionnement de toutes les machines et de m’assurer que le navire pouvait naviguer en toute sécurité après l’arrêt des activités. Même si l’équipe était nettement plus réduite que d’habitude, chacun d’entre nous savait ce qu’il avait à faire, et nous avons travaillé de concert pour que tout se passe bien. C’était étrange d’être sur un navire vide, et les autres membres d’équipage nous manquaient, mais nous sommes restés occupés et avons gardé le moral en faisant du sport. De plus, grâce à l’accès gratuit à Internet, nous sommes restés en contact avec notre famille.

Gestion des déchets et des eaux usées

Dans le cadre des opérations normales, l’élimination des flux de déchets, notamment les eaux usées traitées, les eaux de cale, les déchets solides et les matières recyclables, est intégrée dans un plan environnemental préalable au voyage, en prenant en considération la disponibilité des installations de réception portuaires. Cela permet de garantir le respect total des réglementations internationales, nationales et locales tout au long de chaque itinéraire de croisière. Cela permet également de décharger en temps voulu les flux de déchets, afin de ne pas compromettre les capacités de stockage à bord.

Les navires devant rester immobilisés à chaud dans des endroits spécifiques, il était nécessaire de poursuivre les opérations pour les personnes restant à bord, en particulier la collecte et le stockage sécurisés de tous les déchets. Chaque navire a collaboré avec l’équipe de conformité environnementale à terre pour effectuer une escale environ tous les 40 jours, afin de décharger les déchets en toute sécurité.

De nombreux ports, restés ouverts pour certains services limités, ont instauré des mesures supplémentaires, comme la restriction de la manipulation des déchets, afin de contrôler la propagation potentielle de l’infection.

Pour les navires équipés de systèmes avancés de traitement des eaux usées (AWTS), qui sont capables de traiter les eaux usées afin de retrouver une qualité d’eau proche de celle du robinet, le déversement de l’eau traitée dans le port a été autorisé dans certains cas. La conformité de l’effluent a été étroitement surveillée et des produits chimiques de désinfection supplémentaires, tels que le chlore, ont été ajoutés selon des ratios homologués prédéterminés par mètre cube. L’effluent de l’AWTS a été périodiquement testé par un laboratoire certifié agréé.

VOLODYMYR KUKHAR, PREMIER OFFICIER MÉCANICIEN, MSC POESIA

Sécurité alimentaire et dons de nourriture

En tant que l’une des rares compagnies de croisière à avoir atteint la norme ISO 22000 en matière de sécurité alimentaire pour toutes les opérations de restauration et pour tous les navires de sa flotte, nous avons tenu à nous assurer que cette norme ne serait pas compromise durant cette crise.

Il a été convenu avec l’organisme de certification, Bureau Veritas, que la nouvelle certification pourrait être repoussée pour les navires immobilisés. Pour MSC Magnifica, qui a été remis en service plus tard dans l’année, cette nouvelle certification a été effectuée conformément aux procédures en vigueur.

Avec la suspension de nos opérations, nous comptions 97 conteneurs de nourriture et d’autres marchandises qui n’étaient plus nécessaires. Nous avons alors collaboré avec la Fondation MSC pour les distribuer à des organismes caritatifs locaux, afin d’aider les personnes dans le besoin en Italie, en France, en Espagne et au Portugal.

ÉTUDE DE CAS GÉRER LES OPÉRATIONS AUX BAHAMAS

Ocean Cay MSC Marine Reserve a accueilli ses premiers croisiéristes le 5 décembre 2019. Entre cette date et le mois de mars 2020, entre deux et trois navires y ont fait escale chaque semaine. Le 20 mars, les Bahamas ont été confinées, et l’industrie américaine des croisières s’est arrêtée.

Alors qu’un grand nombre d’employés sont rentrés chez eux, certains sont restés pour assurer la gestion de l’île, notamment la gestion des services essentiels liés à la sûreté, à la sécurité et à l’environnement. Ils devaient également répondre aux besoins des équipages indispensables des navires qui étaient ancrés au large d’Ocean Cay. À la fin du mois de mars, il ne restait plus que 52 employés opérationnels et 15 sous-traitants sur les 120 collaborateurs habituels d’Ocean Cay. En juillet, ce nombre est passé au-dessous de 50, chacun regagnant peu à peu son pays.

Pendant la période d’immobilisation, quatre de nos navires ont jeté l’ancre au large d’Ocean Cay. La gestion des eaux de cale, des boues et des déchets est devenue un problème opérationnel particulièrement critique pour ces navires. La réglementation des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et la fermeture des ports aux Bahamas ont créé des difficultés, les navires ayant atteint leur capacité de rétention maximale. Alors que les eaux usées traitées pouvaient être rejetées audelà de l’archipel des Bahamas conformément à toutes les réglementations en vigueur, il n’y avait pas d’options disponibles pour l’élimination des eaux de cale, des boues et des autres déchets solides. Grâce à notre équipe chargée des opérations portuaires, nous avons pu mettre en place des procédures de sécurité spécifiques et dédiées, et des autorisations ont finalement été accordées pour le déchargement dans des installations portuaires.

Nous avons distribué 97 conteneurs de nourriture et d’autres marchandises à des organismes caritatifs locaux, afin d’aider les personnes dans le besoin.

PRÉPARER LE REDÉMARRAGE

À mesure que la pandémie de COVID-19 a évolué, nous avons peu à peu récolté de nouvelles données et connaissances. Un groupe de travail interne intersectoriel a été constitué pour commencer à travailler sur un protocole de santé et de sécurité solide, nous permettant d’accueillir à nouveau des voyageurs.

Notre objectif était de créer un environnement sûr et protégé du virus, qui garantisse la santé de nos membres d’équipage et de nos passagers, sans pour autant négliger l’expérience client.

20 501

passagers depuis le redémarrage sous le nouveau protocole de santé et de sécurité

440

58 182 tests de dépistage de la COVID-19 réalisés sur les membres d’équipage et les passagers dans le cadre du nouveau protocole de santé et de sécurité

Nouveau protocole de santé et de sécurité

Historiquement, nos mesures existantes en matière de santé et de sécurité se sont révélées efficaces sur l’ensemble de la flotte, aucune épidémie importante de maladies transmissibles n’ayant été confirmée sur nos navires au cours des années précédentes. Avec l’épidémie de COVID-19, nous avons procédé à une révision complète et à un élargissement des mesures existantes pour favoriser le retour aux opérations.

Le protocole de santé et de sécurité a été conçu par des spécialistes internes des services médicaux, de la santé publique et de la désinfection, des opérations hôtelières, de la gestion des équipages, des systèmes d’ingénierie, des technologies de l’information et de la logistique. Nous avons été assistés dans cet effort par un cabinet d’experts tiers et par la consultation de notre groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID ».

personnes refusées à l’embarquement (soit en raison d’un test de dépistage positif au terminal, soit parce qu’elles se trouvaient dans la bulle sociale d’un cas positif, soit parce qu’elles ne disposaient pas des documents requis avant le voyage, soit parce qu’elles n’ont pas respecté les exigences relatives aux excursions à terre)

22 233

heures de formation au nouveau protocole sur MSC Grandiosa

ÉTUDE DE CAS

PROTOCOLE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DE MSC CROISIÈRES EN NEUF POINTS

LE

1

Tests de dépistage des voyageurs : tests de dépistage universels pour tous les voyageurs avant l’embarquement, incluant un test par écouvillonnage COVID-19, un questionnaire de santé et un contrôle de la température. Refus d’embarquement pour tout voyageur souffrant d’un problème de santé.

4

Systèmes de ventilation : les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation garantissent un circuit d’air frais intégral, sans recirculation interne. Dans les espaces médicaux ou d’isolement, l’air est sous pression négative, avec des systèmes de filtration empêchant tout mélange d’air.

7

Masques : le port du masque est obligatoire pour tous les voyageurs et les membres d’équipage dans tous les lieux publics.

2

Tests de dépistage des membres d’équipage : les membres d’équipage sont testés dans leur pays d’origine et à nouveau avant d’embarquer. Ils sont mis en quarantaine à bord et passent un troisième test avant de commencer à travailler. Ils sont ensuite testés deux fois par mois.

3

Des excursions à terre protégées : les excursions à terre sont sécurisées grâce à des excursions en « bulles » protégées, les prestataires d’excursions vérifiant qu’ils respectent les exigences des autorités sanitaires locales.

6

Réponse aux situations d’urgence : si un voyageur est testé positif avant son embarquement, lui et son groupe de voyage ne sont pas autorisés à monter à bord du navire. Un test de dépistage positif à bord déclenche immédiatement un isolement et, si nécessaire, le débarquement d’urgence.

8

Distanciation physique : la distanciation physique sur l’ensemble du navire est facilitée par une occupation maximale de 70 % à bord et par la réduction du nombre de voyageurs autorisés dans tous les espaces, notamment les restaurants, le cinéma, le spa et le centre de fitness.

Espace d’isolement à bord, suivi et traçage : des espaces d’isolement sont prévus pour les voyageurs ou les membres d’équipage qui tombent malades. Les bracelets « MSC for Me » sont utilisés pour assurer le suivi et la traçabilité des cas contacts.

9

Surveillance de la prévalence de la COVID-19 : mise à jour ou modification du protocole, si nécessaire.

Le nouveau protocole se compose de neuf points principaux et comporte un ensemble de règles et de procédures qui dépassent les lignes directrices fournies par les organismes réglementaires et techniques, notamment : le dépistage systématique des voyageurs et des membres d’équipage, le port obligatoire du masque dans tous les lieux publics, la distanciation physique, des excursions protégées et des procédures de gestion des cas confirmés.

Rassurer les autorités

Une fois le nouveau protocole finalisé, nous avons commencé à fournir aux autorités l’assurance que notre protocole était solide et efficace. La nature de nos activités implique de nombreux échanges, tant avec les autorités nationales qu’avec les divers organismes gouvernementaux et régionaux locaux dans tous les lieux où passent nos itinéraires. Une fois leur soutien obtenu, nous avons pu reprendre certaines opérations au mois d’août 2020.

Adopter des solutions numériques

Pour réduire le contact direct, des solutions numériques, telles que l’utilisation de QR codes à la place des menus et le paiement sans contact, ont été mises en place et améliorées. Des écrans numériques installés partout sur le navire et des informations détaillées diffusées sur des chaînes de télévision dédiées dans les cabines réduisent encore davantage les contacts directs avec les membres d’équipage.

Les passagers du MSC Grandiosa ont reçu le bracelet « MSC for me ». Cela leur permet d’effectuer des paiements dans tout le navire, d’ouvrir la porte de leur cabine et d’utiliser les écrans interactifs à bord, contribuant ainsi à réduire le nombre de fois où les voyageurs doivent toucher des surfaces.

Les bracelets prennent également en charge le suivi et la traçabilité en utilisant la technologie Bluetooth pour permettre le traçage des contacts sur la base de paramètres spécifiques approuvés par nos experts médicaux (et soumis à des normes de confidentialité et de sécurité strictes, conformément au RGPD). Nous avons été la première compagnie de croisière à utiliser la technologie portable à bord de cette manière, et elle a été utile pour surveiller et contenir efficacement la propagation potentielle du virus sur nos navires.

Le fait que nous étions la première compagnie de croisière à reprendre ses activités dès août 2020 est la preuve que notre protocole a été parfaitement accepté par les autorités.

Depuis lors, nous avons pu démontrer son efficacité.

LUCA MATOLA, DIRECTEUR DE PROJET, ÉLABORATION ET MISE EN ŒUVRE DU PROTOCOLE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ

Groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID »

Après avoir mis en place un groupe de travail intersectoriel composé d’experts internes pour développer le protocole de santé et de sécurité, nous avons également créé un groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID », composé de spécialistes internationaux qui soutiennent notre travail en cours dans ce domaine. Le groupe s’est réuni environ dix fois en 2020 pour formuler des recommandations sur le nouveau protocole et fournir des conseils permanents après sa mise en œuvre. Le

groupe a également contribué à tenir l’entreprise informée du développement de nouvelles technologies sur les mécanismes des tests de dépistage et les vaccinations. Ces réunions se sont poursuivies en 2021, afin de fournir un soutien et des conseils supplémentaires au-delà de notre propre expertise interne. Par ailleurs, nous avons pu nous appuyer sur une expertise régionale spécifique au sein du groupe pour soutenir les régions où un redémarrage opérationnel était prévu.

Dr Ian Norton

Médecin spécialiste des urgences, actuellement directeur général de Respond Global, anciennement responsable du programme Emergency Medical Team Initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

Professeur Christakis Hadjichristodoulou

Vice-président et professeur d’hygiène et d’épidémiologie à la Faculté de médecine, École des sciences de la santé, Université de Thessalie, Grèce

Professeur Stephan J. Harbarth

Épidémiologiste hospitalier, spécialiste des maladies infectieuses et responsable du programme de promotion du bon usage des antimicrobiens aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et à la Faculté de médecine

Dr Jesus Arroyo

Spécialiste en médecine interne, Hôpitaux universitaires de Genève, cabinet privé, Genève, consultant en affaires médicales, Trafigura Energy

Professeur Camillo Ricordi

Professeur d’ingénierie biomédicale, École de médecine de l’Université de Miami

Notre groupe d’experts « BLUE-RIBBON COVID » a soutenu le développement de notre protocole de santé et de sécurité et a fourni une expertise ciblée, selon les besoins.

ÉTUDE DE CAS

TESTS DE DÉPISTAGE POUR LES VOYAGEURS ET L’ÉQUIPAGE

Le succès de notre nouveau protocole repose sur la réalisation de tests de dépistage universels pour tous les voyageurs, membres d’équipage et visiteurs.

Lorsque les opérations de croisière ont repris pour la première fois en août 2020, tous les voyageurs devaient se soumettre à un test antigénique COVID-19 dans le terminal de croisière et ne pouvaient monter à bord du navire qu’après avoir obtenu un résultat négatif.

Plus tard, en réponse à l’augmentation des cas de COVID-19 dans de nombreux pays, une exigence supplémentaire a été imposée aux voyageurs en provenance de zones à haut risque. En effet, ils ont dû présenter la preuve d’un test PCR ou antigénique négatif avant leur arrivée au terminal de croisière. De plus, notre protocole exige que tous les voyageurs effectuent un test antigénique à mi-parcours de leur croisière afin de garantir leur sécurité.

Pour nos équipages, des protocoles de test et de dépistage encore plus rigoureux sont appliqués. Ils incluent un test PCR dans leur pays d’origine avant de rejoindre le navire. Chaque membre d’équipage est ensuite soumis à un nouveau test antigénique à son arrivée au terminal avant d’embarquer sur le navire. Tous les membres d’équipage sont alors tenus de s’isoler à bord pendant 14 jours et ne peuvent commencer à travailler sur le navire que lorsque leur nouveau test PCR est négatif. Ils sont ensuite testés chaque semaine, en utilisant une combinaison de tests antigéniques et PCR.

La régularité des tests de dépistage, tant pour nos équipages que pour nos passagers, nous ont permis de naviguer avec succès et en toute sécurité.

C’est le fondement de notre nouveau protocole de santé et de sécurité.

DR.PIERFRANCESCO LEPORE, VICE-PRÉSIDENT, SERVICES MÉDICAUX

Des équipements de protection individuelle, des tests et des mesures de restriction sont également en place pour tout visiteur ou technicien montant à bord des navires et pour toutes les personnes qui travaillent sur les navires immobilisés. Des tests sont effectués avant l’embarquement, et des mesures sont prises pour limiter les contacts avec les autres personnes présentes à bord en dehors des heures de travail.

Formation et préparation des équipages

Des programmes de formation à grande échelle ont été mis en place en vue du redémarrage des activités. Pendant la quarantaine obligatoire imposée aux membres d’équipage à leur retour sur le navire, nous avons utilisé plusieurs plateformes pour pouvoir les former. Ainsi, la formation sur le nouveau protocole de santé et de sécurité a été assurée via notre plateforme d’apprentissage en ligne, complétée par une diffusion télévisée dans les cabines et des visioconférences interactives.

Une fois la période d’isolement terminée, les membres d’équipage ont pu suivre une formation spécifique à leur poste, organisée par les chefs de service sous le contrôle strict du responsable de la conformité et du protocole de santé (HPCO). Cela a permis de s’assurer que les membres d’équipage connaissaient parfaitement les nouvelles pratiques et procédures et qu’ils pouvaient assumer leurs fonctions dans le respect du protocole de santé et de sécurité.

Dans des circonstances normales, de nombreux membres d’équipage profitent des excursions à terre pour débarquer du navire. Lors du redémarrage en 2020, les négociations avec les syndicats des équipages ont abouti à la suspension de ces excursions à terre afin de garantir leur protection. Les protocoles visant à assurer la sécurité des voyageurs

lors des excursions ont fait leurs preuves et l’objectif est d’étendre ces procédures pour permettre également aux équipages d’effectuer des sorties à terre en toute sécurité dans un futur proche.

Vérifications par des tiers

La société de classification RINA, un organisme de certification maritime indépendant et réputé, a vérifié que le protocole de santé et de sécurité de MSC Croisières était conforme aux directives conjointes de l’Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Les directives conjointes intègrent des normes sanitaires supplémentaires, notamment l’action conjointe HEALTHY GATEWAYS de l’Union européenne, qui soutient une action coordonnée pour améliorer la préparation aux points d’entrée.

La qualité du protocole de santé et de sécurité a encore une fois été démontrée lorsque MSC Grandiosa, premier navire à appliquer le protocole, a obtenu la certification RINA « BIOSAFE SHIP ». Cette distinction permet d’affirmer que le navire est équipé des systèmes, des composants et des procédures opérationnelles nécessaires à la réduction du risque d’infection.

ANNA GIACOBBE, RESPONSABLE DE LA FORMATION DES ÉQUIPAGES

Nous avons dispensé plus de 22 000 heures de formation à l’intention de l’équipage du MSC Grandiosa en vue du redémarrage et nous leur avons notamment proposé une formation spécifique sur le nouveau protocole de santé et de sécurité.

REDÉMARRER LES OPÉRATIONS

Pour assurer la sécurité de tous à bord de nos navires, l’expérience des voyageurs a été modifiée conformément à notre protocole de santé et de sécurité.

Pour veiller à la distanciation physique, nous avons revu les procédures des exercices de sécurité pour les passagers nouvellement embarqués. Tous doivent désormais regarder une vidéo de sécurité dans leur cabine et confirmer qu’ils l’ont bien visionné en saisissant un code sur le téléphone de leur cabine. Il est ensuite demandé aux voyageurs de se rendre à leur point de rassemblement sur différents créneaux horaires afin de maintenir la distanciation physique.

Services de santé améliorés

Le nouveau protocole exige une augmentation du personnel médical à bord, avec le recrutement d’au moins un responsable de la conformité et du protocole de santé (HPCO) sur chaque navire opérationnel et sur ceux qui sont immobilisés, en fonction du nombre de membres d’équipage présents à bord.

Le HPCO veille à la mise en œuvre complète et solide du protocole et coopère avec l’équipe médicale à bord, ainsi qu’avec tous les services du navire, pour assurer une formation appropriée des membres d’équipage. Le HPCO rapporte directement au commandant du navire et au PDG de MSC Croisières.

Si des cas suspects sont constatés, certaines cabines sont dédiées à l’isolement. Elles se trouvent dans une zone spécifique du navire avec des systèmes de climatisation isolés. Les autorités sanitaires du port le plus proche sont immédiatement contactées, conformément au protocole et aux lois en vigueur, et la décision est prise, avec les autorités sanitaires compétentes, de les débarquer ou non.

L’obligation pour tous les voyageurs de souscrire à une assurance COVID-19 garantit que quiconque présente des symptômes et est testé positif à la COVID-19 recevra le traitement dont il a besoin et bénéficiera d’une gestion et d’un transport privé vers son domicile ou vers son lieu d’isolement à terre.

En cette période sans précédent, la sécurité à bord ne doit en aucun cas être négligée. Notre protocole garantit que toutes les formations à la sécurité et tous les exercices de sécurité des navires peuvent être effectués tout en garantissant le respect des règles de distanciation physique.

ANDREA IMARISIO, RESPONSABLE DE LA CONFORMITÉ ET DU PROTOCOLE DE SANTÉ

Garantir les fournitures essentielles

Dès le début de la pandémie, de grandes quantités d’équipements de protection individuelle (EPI), de produits de nettoyage et de matériel de test ont été nécessaires. Compte tenu du nombre de membres d’équipage à bord, nous devions assurer un approvisionnement important et constant à tous nos navires immobilisés en Europe, en Afrique du Sud, au Brésil, aux États-Unis et dans les Caraïbes.

La pandémie et l’arrêt consécutif des opérations de croisière nous ont obligés à annuler ou à retarder des commandes sur l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement. Cela a eu des répercussions directes sur des centaines de fournisseurs essentiels qui procurent des articles indispensables à nos navires.

Cela a également eu des conséquences sur les prestataires de services et produits soutenant la croissance de l’entreprise, notamment la modernisation de nos navires existants et la livraison de nouveaux navires. Cette situation a nécessité des échanges parfois sensibles avec certains de nos fournisseurs sur lesquels, en temps normal, nous pouvons compter pour des livraisons fréquentes et rapides.

FOCUS ADAPTER NOTRE APPROCHE

« Lorsque le virus a fait irruption, nous avons réagi rapidement pour ralentir les opérations de notre chaîne d’approvisionnement.

« Cela impliquait de travailler avec nos fournisseurs pour ralentir, retarder ou stopper les commandes tout en veillant à ce que ces chaînes d’approvisionnement soient prêtes à redémarrer rapidement.

Une bonne communication était indispensable : il s’agissait de comprendre comment nos fournisseurs étaient également touchés par la crise, afin de déterminer ensemble la meilleure façon de collaborer. Cela impliquait de revoir les conditions commerciales et, le cas échéant, de mettre les commandes en attente au lieu de les annuler. »

JAMES MCINTYRE, DIRECTEUR DES ACHATS

« Le défi suivant a été de trouver des équipements de protection individuelle et des tests COVID-19 à une grande échelle. La demande dépassait largement l’offre, mais nous avons réagi rapidement et établi des relations avec une sélection de fournisseurs à l’international. Nous avons également commencé à examiner les innovations susceptibles de favoriser la reprise des opérations.

Lorsque le virus a fait irruption, nous avons réagi rapidement pour ralentir les opérations de notre chaîne d’approvisionnement.

Les excursions : la « nouvelle normalité »

Pour trouver un équilibre entre la sécurité de nos membres d’équipages, nos passagers, et les communautés locales et le maintien d’une expérience enrichissante nous avons dû repenser nos excursions à terre.

Notre nouveau protocole de santé et de sécurité comprend des exigences spécifiques liées à l’embarquement, au débarquement et aux excursions.

Avec des tests obligatoires avant l’embarquement, le protocole se doit également de garantir la sécurité de toutes les personnes concernées lors des excursions. Nous avons donc dû prendre des mesures afin de nous assurer que nos voyageurs ne soient pas en contact avec des personnes qui ne sont pas soumises aux mêmes normes qu’à bord du navire.

Tous nos prestataires locaux doivent suivre des procédures opérationnelles rigoureuses, avec des excursions qui respectent la « bulle sociale » instaurée à bord, et des groupes plus petits. Le matin de la visite, les guides touristiques, les chauffeurs de bus et tous les autres employés à terre susceptibles d’être en contact étroit avec les voyageurs doivent se soumettre à un test de COVID-19. Tous les guides et les voyageurs doivent porter un masque tout au long de l’excursion.

L’application efficace des mesures de sécurité a conduit, dans certains cas, à interdire l’accès au navire aux voyageurs qui ne respectaient pas strictement les dispositions imposées durant les excursions.

Notre reprise

en

Mer Méditerranée a prouvé que les croisières sont l’une des formules de vacances les plus sûres grâce à notre protocole unique et solide, qui garantit la

sécurité de nos voyageurs et ne compromet pas la sécurité des communautés locales des destinations que nous visitons.

GIANNI ONORATO, DIRECTEUR GÉNÉRAL

photo: Daniele di Maria ®

DÉBARQUER LES VOYAGEURS EN TOUTE SÉCURITÉ

« Lorsque nous avons commencé à accueillir à nouveau des voyageurs au mois d’août 2020, nous avons dû repenser notre gestion des excursions à terre. Nous devions rassurer nos passagers sur le fait qu’ils pouvaient quitter le navire en toute sécurité, puis veiller à ce qu’ils ne rapportent pas le virus avec eux à bord. Par ailleurs, nous devions également protéger les communautés des destinations que nous visitions et leur prouver que nous ne leur faisions courir aucun risque.

« Nous avons autorisé les personnes à débarquer uniquement si elles étaient inscrites à une excursion organisée par MSC et si nous savions que nos mesures de santé et de sécurité strictes étaient respectées. Les voyageurs ne peuvent plus débarquer seuls du navire, mais doivent maintenir la « bulle sociale » du navire : nous les escortons tout au long de leur excursion. Ceux qui ignoraient notre protocole et partaient seuls constataient à leur retour au terminal qu’ils n’étaient pas autorisés à remonter à bord.

Nous avons autorisé les personnes à débarquer uniquement si elles étaient inscrites à une excursion organisée par MSC et si nous savions que nos mesures de santé et de sécurité strictes étaient respectées.

MARIALUISA IACCARINO, RESPONSABLE DES EXCURSIONS À TERRE

«Nous avons travaillé d’arrache-pied pour nous assurer que chaque risque était maîtrisé : nous nous sommes coordonnés avec les ports pour éviter la surpopulation lors du débarquement des passagers, nous avons contrôlé la température de chaque passager à son départ du navire puis à son retour, nos guides touristiques portent des EPI et passe un examen de santé, nous avons réservé du temps dans les sites touristiques lorsque nous pouvions avoir de l’espace pour nous seuls, et tous nos véhicules de transfert sont correctement nettoyés et désinfectés avant chaque utilisation.

Malgré ces restrictions, nos excursions à terre sont restées très populaires. Nos voyageurs savent que nous appliquons des normes élevées en matière de santé et de sécurité à bord, et je pense qu’il était rassurant pour eux de voir que nous étions tout aussi rigoureux à terre. »

ACTION POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRÉPARER L’AVENIR

La pandémie a clairement rappelé la fragilité de la planète et la nécessité d’une action immédiate. Depuis l’immobilisation de la plupart de nos navires immobilisés de manière permanente en mars 2020, nos équipages ont travaillé en étroite collaboration avec les équipes à terre pour garantir la conformité environnementale de l’ensemble de notre flotte.

Nous avons également profité de cette occasion pour continuer à préparer l’avenir, en coopérant pour trouver des moyens de gérer les émissions de notre flotte, de réduire notre utilisation de plastique et notre production de déchets, mais également d’atténuer notre impact sur la vie marine et la biodiversité. Le tout sans jamais perdre de vue l’importance fondamentale de constituer une équipe de collaborateurs loyaux et engagés, désireux de faire carrière avec nous, tant à bord qu’à terre.

AGIR POUR LA DÉCARBONISATION

Les graves effets de la pollution atmosphérique et du changement climatique, tant sur le plan économique et social que sur celui de la santé et de la biodiversité, sont de plus en plus évidents. Nous sommes conscients de la nécessité de réduire considérablement nos émissions et de trouver des solutions énergétiques propres.

Efficacité énergétique

Malgré les défis de l’année 2020, nous n’avons eu de cesse de chercher des moyens d’améliorer l’efficacité de notre flotte existante. L’un des principaux objectifs de MSC Croisières est d’atteindre une amélioration de 40 % de l’intensité des émissions d’ici 2030, par rapport à l’année de référence 2008.

Nous utilisons un processus numérique d’analyse des données pour suivre la consommation d’énergie des navires. Une équipe intersectorielle veille à ce que des mesures d’efficacité soient mises en place. De plus, nous avons collaboré avec nos principaux partenaires, afin de réduire les émissions en optimisant les opérations et en réduisant l’empreinte énergétique de l’infrastructure des navires.

Les résultats immédiats et positifs de notre initiative d’optimisation énergétique Ecorizon ont encouragé la recherche d’améliorations supplémentaires à bord. Il s’agissait avant tout d’un effort de collaboration, les équipes du pont, des machines et de l’hébergement ayant toutes un rôle important à jouer.

ANTONIO IACCARINO, CHEF MÉCANICIEN, MSC GRANDIOSA

ÉTUDE DE CAS

OPTIMISER LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE SUR LE MSC GRANDIOSA

Au début de l’année 2020, les membres d’équipage de notre navire le plus récent, MSC Grandiosa, ont accompagné la mise en œuvre d’Ecorizon, un processus novateur d’optimisation énergétique des navires soutenu par un outil numérique. Il collecte de grandes quantités de données à l’aide de différents systèmes et de capteurs embarqués, permettant ainsi de générer un rapport d’état très précis sur le profil énergétique du navire. Les informations recueillies sont ensuite comparées à un jumeau numérique dynamique, afin de guider les opérateurs à bord dans l’amélioration des profils opérationnels et la gestion des traversées.

Mis en œuvre par le responsable de la gestion de l’efficacité énergétique et une équipe de spécialistes de l’énergie des Chantiers de l’Atlantique, ce processus a permis d’affiner et de réaliser de nombreux réglages à bord du MSC Grandiosa.

Cet ensemble de mesures a permis d’éliminer environ 15 tonnes de carburant par jour pendant les opérations de croisière entre août et décembre, soit une réduction de 47 tonnes de dioxyde de carbone par jour d’exploitation. Par rapport aux performances de MSC Grandiosa au début de l’année, cela équivaut à une réduction de 4 % de la demande énergétique.

FOCUS UTILISER LES DONNÉES POUR AMÉLIORER L’EFFICACITÉ

« L’amélioration des données a ouvert un monde de possibilités. Nos ingénieurs à bord sont désormais assistés par des systèmes d’automatisation intégrés, qui regroupent et exploitent d’énormes quantités de données acquises par des capteurs et des machines sur le terrain. L’amélioration des données a conduit à des progrès majeurs dans la gestion de nos navires et la réduction des émissions.

Grâce aux équipements de surveillance et aux capteurs embarqués, nous pouvons désormais établir un lien logique entre les éléments techniques et les facteurs opérationnels. Cela permet de procéder à des ajustements automatiques : un processus multifactoriel.

À cela s’ajoutent l’amélioration de la connectivité navireterre et la transmission de données à haut débit, qui nous ont permis d’alimenter notre système complexe d’analyse des données à terre avec des données du bord. Nos analystes peuvent ensuite examiner les informations, regrouper les connaissances et prendre des décisions opérationnelles, afin d’optimiser les activités à tous les niveaux.

Une amélioration d’année en année

À la fin de l’année 2019, nous avions atteint une réduction de 28 % de l’intensité des émissions (émissions de CO2 par ALB/ km) pour l’ensemble de notre flotte par rapport à l’année de référence 2008. L’arrêt des opérations au début de 2020 et l’immobilisation des navires rendent impossible une mesure réaliste et comparable de l’intensité de carbone d’une année sur l’autre.

Nous avons pu effectuer une certaine comparaison en utilisant les données de 2020 avant l’immobilisation de la flotte, en calculant une amélioration de 2,5 % de l’intensité des émissions sur l’ensemble de la flotte par rapport à la même période en 2019. De plus, nous avons obtenu une réduction de 4 % de la consommation quotidienne de carburant du MSC Grandiosa lors de la reprise des croisières en août, par rapport aux opérations menées avant la pandémie plus tôt dans l’année.

Nous avons calculé une amélioration de 2,5 % de l’intensité des émissions lorsque notre flotte était pleinement opérationnelle au début de l’année 2020, par rapport à la même période en 2019.

Une collaboration continue

ANDREA

En 2020, nous avons collaboré avec les Chantiers de l’Atlantique, le fournisseur de solutions énergétiques Wärtsilä et la société de classification Bureau Veritas pour étudier l’utilisation de nouveaux carburants, afin de favoriser la décarbonisation des navires de croisière. C’est ainsi qu’est née l’étude « AFTER », un projet de collaboration qui se poursuivra en 2021, permettant d’évaluer la faisabilité de nouvelles options de carburant, notamment le méthanol et l’ammoniac sur les grands navires de croisière.

L’amélioration des données a conduit à des progrès majeurs dans la gestion de nos navires et nous a également permis d’atteindre nos objectifs de réduction des émissions.

CROSETTI, RESPONSABLE DE LA GESTION DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Les carburants du futur

Les carburants à faible teneur en carbone sont essentiels pour atteindre les objectifs de réduction des émissions. Pour notre flotte existante, nous continuons à suivre la disponibilité des biocarburants ou des carburants synthétiques appropriés, et à soutenir les politiques gouvernementales pour permettre leur utilisation d’un point de vue commercial.

Notre premier navire au GNL sera opérationnel en 2022, ce qui permettra de réduire notre empreinte carbone et de diminuer considérablement nos émissions de SOx et de NOx par rapport à la propulsion conventionnelle. L’entrée en service de deux autres navires au GNL est confirmée pour 2023 et 2024. Nous utiliserons au moins un navire au GNL pour expérimenter les piles à combustible à oxyde solide, qui peuvent convertir le GNL en électricité et sont beaucoup plus efficaces que les moteurs classiques.

Bien que le GNL produise de plus faibles émissions par rapport à tous les combustibles utilisés commercialement pour les grands navires , il reste néanmoins un combustible fossile. Notre plan à long terme consiste à adopter un combustible à plus faible teneur en carbone. Le bioGNL ou le GNL synthétique pourrait remplacer le GNL d’origine fossile en tant que carburant de substitution, ce qui nous permettrait de l’introduire progressivement dès sa mise à disposition sur le marché et ce, sans grands aménagements sur les navires ni les infrastructures terrestres.

ÉTUDE DE CAS FAVORISER L’INNOVATION

Nous continuons à collaborer avec d’autres leaders du secteur pour rechercher et développer de nouvelles solutions qui contribueront à la décarbonisation du transport maritime.

Fin 2020, nous avons appris que le fonds Horizon 2020, le programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation, avait accordé un financement à un projet auquel nous participions. Baptisé le Consortium CHEK et dirigé par l’Université finlandaise de Vaasa, il s’attachera à combiner des technologies énergétiques et une conception de navire innovante, afin de promouvoir des opérations maritimes à faibles émissions de carbone.

Ce projet visera à démontrer les avantages de différentes technologies et solutions, notamment la propulsion à l’hydrogène, l’antifouling à ultrasons, la lubrification par air de la coque et les logiciels d’optimisation numérique pour optimiser l’efficacité de tous les aspects de l’exploitation des navires.

Les résultats sont attendus dans le courant 2023.

EMILIO LA SCALA, PRÉSIDENT ET PDG, DIRECTION GÉNÉRALE DE MSC CROISIÈRES

Notre premier navire au GNL sera opérationnel en 2022.

Nous continuons à collaborer avec d’autres leaders du secteur dans leur domaine pour rechercher et développer de nouvelles solutions qui contribueront à la décarbonisation du transport maritime.

L’obstacle des « rejets involontaires de méthane »

Les carburants gazeux tels que le GNL nous exposent au risque de fuite de méthane non brûlé, ou « rejet involontaire de méthane », dans les moteurs à combustion interne bicarburant. Cela peut avoir des répercussions sur les niveaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le fournisseur de solutions d’énergie Wärtsilä enregistre des progrès dans la réduction des émissions de méthane de ses nouveaux moteurs bicarburant GNL. Au cours des 25 dernières années, le risque de fuite de méthane non brûlé dans les moteurs bicarburant a été réduit de plus de 85 % et, au cours des trois prochaines années, d’autres avancées devraient permettre de le réduire davantage.

Bien que certaines études actuelles sur le sujet se fondent encore sur les données de moteurs plus anciens présentant des rejets involontaires de méthane plus élevés, la technologie des moteurs modernes (notamment les moteurs que MSC Croisières installera sur ses premiers navires au GNL) permet de réduire considérablement les rejets de méthane et, par conséquent, les émissions mondiales de gaz à effet de serre, par rapport aux carburants marins traditionnels.

En tenant compte des rejets involontaires de méthane, nos calculs indiquent que les moteurs du MSC World Europa ont le potentiel d’améliorer le profil d’émissions de gaz à effet de serre de ce navire jusqu’à 20 %.

STEFAN NYSJÖ, VICE-PRÉSIDENT, ALIMENTATION ÉLECTRIQUE, WÄRTSILÄ

FOCUS AMBITION ZÉRO ÉMISSION

« À l’heure actuelle, notre secteur est presque entièrement tributaire des combustibles fossiles. Pour atteindre l’objectif « zéro émission », nous devrons opter pour de nouveaux carburants et obtenir le soutien des gouvernements et des régulateurs, afin que notre industrie puisse aborder cette transition majeure.

En attendant, nous nous sommes engagés à améliorer l’efficacité énergétique de notre flotte existante, et nous réfléchissons à la meilleure façon de nous préparer pour l’avenir. Ainsi, nous étudions l’utilisation de carburants à faible teneur en carbone qui, s’ils sont disponibles à grande échelle, pourront remplacer les carburants existants sans nécessiter de modifications importantes des machines et des systèmes actuels.

Les navires que nous concevons aujourd’hui seront opérationnels pendant au moins 30 ans. Par conséquent, nous devons soigneusement étudier la question pour nous assurer que nous prenons les bonnes décisions en matière de technologies de propulsion au-delà de 2025. Cela nous permet de suivre la capacité technique et la viabilité commerciale des alternatives à faible teneur en carbone. Nous examinons actuellement toutes les opportunités potentielles pendant que nous développons notre feuille de route pour l’avenir. »

Neutralité carbone

En 2019, nous avons annoncé notre engagement à investir dans des compensations des émissions de carbone, afin de rendre nos opérations neutres en carbone à partir de 2020. Toutefois, à la suite de l’arrêt des opérations en 2020, nous avons choisi de mettre ce projet en suspens et de recentrer nos efforts sur l’investissement direct dans la recherche et le développement afin de réduire directement notre propre empreinte carbone.

Conscients de l’attention croissante que suscitent les carburants alternatifs plus propres pour l’industrie, nous nous efforçons de faciliter la commercialisation et le déploiement de ces nouveaux carburants. Nous pensons que cette approche permettra de diminuer réellement notre empreinte carbone et celle des autres armateurs, ainsi que de réduire significativement les polluants atmosphériques locaux.

Pour atteindre l’objectif

« zéro émission », nous devrons opter pour de nouveaux carburants.

COPPELL, DIRECTRICE DU DÉVELOPPEMENT

AGIR PLUS LARGEMENT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Au-delà de la décarbonisation, nous prenons des mesures pour protéger la vie marine, gérer les eaux usées et autres déchets, réduire notre consommation de plastique et rationaliser notre logistique, le tout dans le but de limiter notre impact environnemental dans son ensemble.

Améliorer notre gestion des eaux usées et des déchets

Pour mieux planifier le traitement des eaux usées et des déchets lors de nos croisières, nous avons commencé, fin 2019, à examiner et à ajuster nos activités de gestion des déchets sur la base de chaque voyage. Cette approche plus personnalisée garantit un contrôle complet des pratiques de gestion des déchets.

Avant le début de chaque croisière, notre responsable de la conformité environnementale du navire élabore un plan environnemental de voyage (PEV), en consultation avec les autres responsables du navire. Ce document exhaustif précise la manière dont chaque flux de déchets généré par le navire doit être traité, en tenant compte de toutes les réglementations en vigueur sur l’itinéraire de la croisière et de la disponibilité des installations portuaires appropriées. Le plan traite de la manipulation appropriée des déchets solides et liquides, des eaux de ballast, et il respecte les exigences spécifiques des zones de contrôle des émissions et les restrictions dans d’autres zones sensibles désignées.

Réduire notre impact sur la vie marine

Le bruit ambiant à basse fréquence créé par les navires est appelé le « bruit rayonné sous-marin » et peut avoir un impact sur la vie marine. La conception de la coque du MSC Grandiosa, notre navire le plus récent, ainsi que l’emplacement de ses équipements internes et la mise en place de tampons antibruit limitent les niveaux de bruit et de vibrations. Bureau Veritas a certifié que le navire répondait à sa notation URN (Underwater Radiated Noise, bruit sousmarin rayonné), qui permet également de réduire le bruit et les vibrations à l’intérieur même du navire, améliorant ainsi le confort des passagers et de l’équipage.

Ce plan est examiné et approuvé par le commandant. Toutes les modifications de l’itinéraire dues à des déviations, des changements de port ... donnent lieu à une révision du PEV. Les plans approuvés sont soumis au service de la conformité et des opérations environnementales à terre pour un examen final, ainsi que pour vérifier la conformité avec toutes les règles et réglementations en vigueur et les procédures opérationnelles standard de l’entreprise. Le PEV est facilement disponible comme guide de référence pour les officiers de la passerelle de commandement et de la salle des machines pendant le voyage.

Avant le début de chaque croisière, notre responsable de la conformité environnementale du navire élabore un plan environnemental de voyage.

DE CAS NOUVELLES PROCÉDURES DE GESTION DES DÉCHETS MÉDICAUX ET SANITAIRES

En 2020, nous avons mis en œuvre un nouveau protocole de gestion des déchets relatifs aux maladies infectieuses, afin de garantir la sécurité de la manipulation, du stockage et de l’élimination des quantités croissantes de déchets médicaux et d’équipements de protection individuelle générés à bord de nos navires.

Pour faire face à l’augmentation des volumes de déchets, certaines zones de stockage des marchandises générales à bord ont été réaménagées spécifiquement pour contenir les déchets médicaux.

Lors des opérations de redémarrage en Méditerranée, nous avons mis en place des procédures et négocié des accords spécifiques avec des entreprises locales pour la collecte et l’élimination des déchets médicaux générés par les tests de dépistage des membres d’équipage et des voyageurs dans les terminaux portuaires avant l’embarquement.

En 2020, nous avons mis en œuvre un nouveau « protocole de gestion des déchets relatifs aux maladies infectieuses ».

Réduire la dépendance à l’égard du plastique

Au mois de novembre 2020, MSC Croisières a signé la Charte sur le plastique à usage unique de la Chambre britannique de la marine marchande. Elle engage la Compagnie, ainsi que 28 autres signataires, à éliminer les plastiques à usage unique.

En 2019, nous avions déjà annoncé l’élimination de 97 millions d’articles en plastique à usage unique de nos activités sur les navires. En 2020, cependant, nous avons introduit un certain nombre d’articles à usage unique contenant du plastique, afin de garantir la sécurité des membres d’équipage et des voyageurs présents à bord pendant la pandémie. Cela incluait l’utilisation de quantités importantes d’équipements de protection individuelle, le service de paniers-repas aux membres d’équipage en quarantaine et les matériels résultant de nos tests de dépistage.

De plus, le redémarrage de nos opérations avec notre protocole de santé et de sécurité strict a nécessité la modification de certains services. Par exemple, nous avons dû fournir des

paniers-repas aux participants des excursions comprenant notamment des articles en plastique à usage unique.

Cependant, cela ne devrait pas avoir d’impact sur notre engagement à long terme, car nous envisageons par la suite de proposer des matériaux qui ne soient pas en plastique. Nous prévoyons également d’instaurer des procédures rigoureuses pour garantir que l’utilisation d’articles ou emballages en plastique à usage unique soit pleinement justifiée et qu’aucune autre solution viable n’est disponible.

Nous continuons à travailler avec notre chaîne d’approvisionnement pour trouver des alternatives sans plastique. Par exemple, les dispositifs de désinfection des mains resteront probablement à bord et l’emballage de plusieurs milliers de litres de liquide hydroalcoolique est important. La possibilité de se procurer une variante solide, à liquéfier à bord, permettrait de réduire considérablement les besoins d’emballage.

Des protocoles rigoureux sont appliqués pour garantir que tout article ou emballage en plastique à usage unique est pleinement justifié.

ÉTUDE DE CAS

PROMOUVOIR LA BIODIVERSITÉ À OCEAN CAY

Nous avons transformé Ocean Cay, qui était auparavant une site industriel abandonné, en une destination préservée, créant ainsi une île privée respectueuse de l’environnement pour nos passagers. Malgré les défis de l’année 2020, nous avons pu observer les bénéfices de notre développement respectueux : la biodiversité a augmenté aussi bien dans l’eau que sur terre et dans les airs.

tortues de mer, et leur nidification a été constatée sur plusieurs plages de l’île. Nous avons mis en place un plan de gestion des tortues de mer qui prévoit des mesures de protection, notamment pendant la saison de nidification.

Nous avons dû creuser un chenal pour permettre aux navires de croisière d’accoster sur l’île. Avant ces travaux, nous avons soigneusement transplanté le corail qui s’y trouvait, et nous sommes heureux d’annoncer qu’une grande partie de ce dernier a survécu. Nous surveillons ce corail et avons constaté une augmentation de sa productivité avec de nombreuses espèces recensées, notamment des grondeurs, des labres capitaines, des poissons-anges, des homards, des crabes, des crevettes et des murènes, ce qui constitue une indication positive de la bonne santé du récif. Par ailleurs, la présence d’oursins a été signalée, ce qui est un aspect important car ils consomment des algues qui pourraient autrement se développer au point d’étouffer les récifs coralliens.

Notre stratégie d’aménagement paysager prévoyait la réintroduction de la végétation indigène et l’élimination des espèces envahissantes. Cela s’est traduit en 2020, par une augmentation de la faune aviaire et le retour de nombreuses espèces d’oiseaux, notamment de couples reproducteurs, ainsi que par une hausse des populations migratrices. Les oiseaux aquatiques, notamment les hérons, les aigrettes et les huîtriers, sont désormais facilement observables. Des oiseaux de proie, notamment des balbuzards et des crécerelles, ont également été aperçus.

Le gouvernement des Bahamas s’est engagé à classer les eaux entourant Ocean Cay « zone de protection marine » (ZPM), impliquant des restrictions sur la pêche commerciale et des mesures supplémentaires pour protéger et améliorer la biodiversité.

Nos efforts pour éliminer d’importantes quantités de déchets métalliques des eaux entourant l’île ont permis d’améliorer considérablement l’écologie locale et la vie marine s’est diversifiée. Il est courant d’observer des

C’est un réel plaisir d’observer la prolifération de la faune et de la flore sur Ocean Cay. Nous avons créé un refuge pour la nature.

ORAZIO CACI, DIRECTEUR GÉNÉRAL, OCEAN CAY

SANTÉ ET SÉCURITÉ

Formation à la sécurité des membres d’équipage

En 2020, 1 191 cas de blessures ont été signalés à bord, 746 chez les passagers et 445 chez les membres d’équipage. Sur ce nombre, six ont nécessité une évacuation médicale. Cela représente moins d’un quart des blessures signalées en 2019, dû en grande partie à la durée d’immobilisation de nos navires.

Sécurité des passagers

Habituellement, avant le départ, tous les passagers doivent assister à un exercice de sécurité et se présenter à une heure précise, au point de rassemblement indiqué. Chaque passager est muni d’une Cruise Card ou d’un bracelet pour « s’enregistrer » à un point de rassemblement. Ainsi, nous savons toujours combien de personnes sont présentes en cas d’exercice de sécurité ou d’urgence.

Chaque navire compte à son bord des pompiers qui sont certifiés en vertu de la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (STCW) et sont responsables de la maintenance de l’équipement contre l’incendie conformément au recueil FSS (recueil international de règles applicables aux systèmes de protection contre l’incendie et SOLAS).

Nos pompiers doivent s’acquitter de tâches supplémentaires, notamment les patrouilles nocturnes et la maintenance de l’équipement de sauvetage, plus nombreux que sur d’autres compagnies de croisière.

Tout l’équipement de sauvetage est fourni conformément aux exigences des règles et réglementations internationales, y compris la Sécurité de la navigation et la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) et le Code des engins de sauvetage (LSA).

Nos procédures de sécurité sont conçues pour dépasser les exigences minimales du Code international de gestion de la sécurité (ISM) et d’autres réglementations de l’OMI. Nous encourageons une culture de la sécurité dans laquelle l’ensemble de notre équipage en assume la responsabilité directe.

Les formations en matière de sécurité sont assurées par un formateur en sécurité à bord, certifié selon les normes de formation de l’OMI. La politique de notre entreprise exige qu’un minimum de cinq heures de formation à la sécurité soit dispensé à chaque nouveau membre d’équipage qui embarque, après quoi il devra passer un examen. Une formation approfondie supplémentaire est prévue pour les personnes chargées de missions de sécurité spécifiques, telles que l’utilisation de dispositifs de lutte contre l’incendie ou la gestion des procédures d’urgence.

Notre unité de formation spécialisée met constamment à jour et perfectionne la formation des équipages, afin de tenir compte des leçons apprises et des nouvelles exigences de la CLIA ou de la STCW. Nous utilisons un système interactif pour gérer tous les certificats des équipages.

Services médicaux et santé publique

Nos centres médicaux de pointe fournissent une assistance à bord tant aux voyageurs qu’aux membres d’équipage, conformément aux politiques de la CLIA. Les médecins et les infirmières à bord et à terre sont des professionnels certifiés, disponibles 24 heures sur 24 pour permettre la prise en charge de nombreux maux directement à bord de nos navires.

Tous les navires de plus de 150 000 tonnes de jauge brute disposent d’un responsable de la conformité en matière de santé publique (PHCO) dûment formé, et d’une équipe de PHCO itinérants qui aident constamment les autres navires

La sécurité de nos voyageurs et de nos membres d’équipage, ainsi que la qualité des aliments que nous servons à bord sont notre priorité absolue.

à contrôler régulièrement la qualité de l’eau potable, les installations de loisirs aquatiques et les processus de sécurité alimentaire. Ils partagent leurs connaissances avec tous les membres d’équipage par le biais de formations.

Gestion de crise

En 2020, un nouveau poste a été créé pour accompagner le redémarrage des opérations : celui de responsable du protocole santé et de la conformité. Cette nouvelle personne a la responsabilité globale de la mise en œuvre du protocole de santé et de sécurité et rapporte directement au commandant du navire et au PDG. Ce poste sera probablement conservé dans un avenir proche.

Des équipes spécialisées dans la gestion des interventions en cas de crise traitent les problèmes techniques et ceux qui concernent les voyageurs. Le Centre de support maritime de Londres entre immédiatement en action en cas de crise à bord, qu’elle soit technique ou opérationnelle et travaille en coordination avec les équipes de gestion de crise des voyageurs de Genève et Naples lorsque des problèmes opérationnels affectent les voyageurs. Les événements sans précédent de l’année 2020 ont mis cette équipe à l’épreuve. Elle a prouvé sa capacité à gérer des situations difficiles et est en constante évolution. Elle a supervisé tous les mouvements des navires, a soutenu le déplacement et le rapatriement des équipages et a veillé à ce que tous les navires bénéficient d’un effectif minimal de sécurité.

Nous disposons également d’équipes soignantes à bord de chaque navire et à terre, qui apportent un soutien émotionnel et logistique à notre équipage, à nos voyageurs et à leur famille en cas d’événement traumatique ou inattendu.

En 2020, un nouveau poste a été créé pour accompagner le redémarrage des opérations : celui de responsable de la conformité et du protocole de santé.

En 2020, 1 191 cas de blessures ont été signalés à bord, soit moins d’un quart des blessures signalées en 2019, dû en grande partie à la durée d’immobilisation de nos navires.

CRÉER UNE CHAÎNE

D’APPROVISIONNEMENT SOLIDE

Nous sélectionnons des fournisseurs qui partagent nos normes éthiques élevées et notre volonté de veiller au bien-être de nos collaborateurs, de l’environnement et des communautés locales.

Alors que nos activités quotidiennes d’approvisionnement ont été fortement perturbées par la pandémie de 2020, notre programme de conformité des fournisseurs a continué à garantir l’intégration de clauses spécifiques sur la conduite éthique des affaires et la durabilité dans chaque contrat et accord.

Audit de nos fournisseurs

Nous identifions tous les éventuels risques liés aux normes de nos fournisseurs en effectuant le suivi et la surveillance de nos chaînes d’approvisionnement. Notre programme d’audit performant est en place depuis plusieurs années. S’il s’avère qu’un fournisseur a enfreint notre code de conduite, en fonction de la gravité de la non-conformité, nous pouvons décider de mettre fin à l’accord ou de ne plus collaborer avec lui. Nous cherchons ensuite à comprendre ce qui n’a pas fonctionné avant de déployer un plan de correction. Si nous ne constatons pas d’amélioration rapide, nous nous réservons le droit de révoquer le contrat.

Éthique et droits de l’homme

Nous nous engageons à exercer loyalement nos activités et à respecter toutes les lois en vigueur, et nous attendons la même chose de nos partenaires et fournisseurs. Notre politique relative à la lutte contre la corruption, aux sanctions et au travail forcé clarifie ce que nous attendons de nos fournisseurs en matière de lutte anticorruption, de conformité avec les sanctions et de législation sur le travail forcé. Tous les fournisseurs sont contractuellement tenus de la respecter. Dans le cas contraire, le contrat sera immédiatement résilié.

Réduire notre impact environnemental

Nous travaillons en partenariat avec nos fournisseurs pour améliorer les normes environnementales. Tous les collaborateurs impliqués dans les activités d’achat, d’approvisionnement et de passation de marchés doivent s’engager à sensibiliser nos fournisseurs à la réduction des impacts environnementaux liés à leur chaîne de production, à leurs opérations et à leurs produits finaux.

Promouvoir l’approvisionnement local

Notre programme « Préférence Locale » vise à localiser nos achats et assurer des revenus aux communautés locales. Si les avantages de l’achat local de produits alimentaires frais sont évidents, ils le sont tout autant pour les produits non alimentaires, afin de réduire les distances de transport et par conséquent les émissions de carbone.

Logistique optimisée

Chaque navire reçoit des dizaines de milliers de produits destinés à soutenir les opérations du navire au début de chaque itinéraire. Nous gérons une logistique complexe pour garantir que notre flotte mondiale reçoit les produits dont elle a besoin. Plusieurs mesures ont été prises pour améliorer l’optimisation et favoriser la réduction des émissions.

En 2020, nous avons lancé un projet visant à optimiser le chargement des camions et des conteneurs. Les tests de cette pratique sur le seul navire en service après le redémarrage ont montré une réduction de l’utilisation des camions d’environ 20 %.

De plus, nous avons lancé un projet visant à réduire le nombre de fournisseurs effectuant des livraisons directes aux navires, en augmentant la consolidation dans nos entrepôts. Nous nous efforçons également de rationaliser nos pratiques de consolidation en Europe, en affectant des entrepôts à

des catégories de produits spécifiques, ce qui simplifie les opérations et réduit le transport local entre ces installations de stockage.

Nous identifions tous les éventuels risques liés aux normes de nos fournisseurs en effectuant le suivi et la surveillance de nos chaînes d’approvisionnement.

NOS COLLABORATEURS

Ce rapport couvre une année particulière au cours de laquelle, pendant des mois, tous nos navires ont été immobilisés et la plupart de nos équipages sont rentrés chez eux. En conséquence, un grand nombre de nos programmes de formation et de perfectionnement ont été suspendus ou reportés. Les opérations de redémarrage ont nécessité une formation approfondie au nouveau protocole de santé et de sécurité, tandis que nos équipes techniques ont utilisé ce temps pour renforcer les compétences des équipages de la passerelle de commandement et de la salle de contrôle des machines.

Formation et développement

En 2020, notre formation a porté sur la préparation au redémarrage, avec des modules de formation approfondis pour refléter le nouveau protocole mis en place sur les navires. Une formation complémentaire est proposée à bord, et nous utilisons de plus en plus les modules d’apprentissage en ligne, accessibles à tous via les smartphones des membres d’équipage ou via les tablettes disponibles à bord de chaque navire afin de garantir un développement professionnel continu.

Les équipages de la passerelle et de la salle des machines doivent faire fonctionner des équipements techniques complexes. Ils suivent une formation technique complète et obtiennent une certification, conformément à toutes les règles et réglementations en vigueur et bien au-delà. Malgré les défis de l’année 2020, la formation intensive s’est poursuivie, tant pour les collaborateurs à terre que pour les équipages de la passerelle et de la salle des machines à bord.

Nous avons profité de la période d’immobilisation de nos officiers mécaniciens et de passerelle pour développer les aptitudes nécessaires, afin de garantir des niveaux élevés de sécurité et de compétence sur nos navires techniquement complexes, avec plus de 25 000 heures-personnes de formation à distance en 2020.

La gestion des ressources à la passerelle (GRP), qui vise à garantir et à renforcer la culture de la sécurité, s’est poursuivie par un apprentissage à distance pour les équipes à terre. Nous avons mis en place des programmes de GRP spécifiques couvrant les interventions d’urgence et créé une formation à la gestion des ressources dans la salle des machines pour les officiers mécaniciens. Les autres formations à distance étaient axées sur la gestion et l’utilisation des techniques et des logiciels. Au total, la formation à distance des officiers mécaniciens et de la passerelle a représenté 25 452 heures-personnes.

De plus, les inspecteurs des opérations de la flotte ont passé 58 jours au total à bord des navires. Chaque visite couvrait l’arrivée et le départ du navire, ainsi qu’un minimum de deux heures de formation par jour sur un sujet spécifique pour tout l’équipage de la passerelle. Du temps supplémentaire a été consacré à la formation des officiers disponibles sur les instruments et les procédures.

Pour contribuer au redémarrage, deux visites ont été effectuées par les formateurs en sécurité de la flotte, qui ont dispensé 140 heures de formation pour aider les membres d’équipage à se préparer aux situations d’urgence et les assister pendant la phase de redémarrage.

CAPTAIN PIERLUIGI BARRILE, VICE-PRÉSIDENT, OPÉRATIONS DE LA FLOTTE

Développer la force managériale

Notre modèle de compétences définit les connaissances et les comportements attendus chez nos managers. Chaque compétence est assortie d’un ensemble d’indicateurs comportementaux clés, permettant aux managers de contribuer avec succès à la vision et aux valeurs de MSC Croisières.

Notre programme de développement du leadership prépare les managers à terre à des postes de direction. Le programme se divise en trois niveaux et les managers suivent chaque année les modules ultérieurs. Nous prévoyons de redynamiser ce programme, suspendu en raison de la pandémie avec la reprise complète des opérations commerciales.

Le processus de promotion à bord d’un navire de la compagnie doit respecter strictement les paramètres définis dans nos plans de carrière, tels que la réalisation des objectifs de gestion des performances individuelles (IPM), un niveau linguistique suffisant et l’achèvement de la formation spécifique au service. Les comités de promotion pour tous les postes de management à bord, assurent la diversité au sein de la communauté de direction.

Diversité et inclusion

Forts de 124 nationalités différentes, nous disposons d’une main-d’œuvre résolument internationale qui représente toutes les croyances, couleurs et origines. Un grand nombre de nos collaborateurs sont LGBTQ+.

Actuellement, 53,7 % de nos collaborateurs à terre et 19 % des membres d’équipage à bord sont des femmes. Pour renforcer la parité sur l’ensemble des opérations, nous nous sommes engagés à atteindre l’égalité des sexes sur l’ensemble de notre flotte.

Bien-être des équipages

Nous gérons nos équipages en respectant complètement la Convention du travail maritime (CTM) de 2006 de l’Organisation internationale du travail en matière de répartition des heures de travail et des congés. Nous prenons toujours en charge les frais de rapatriement et l’organisation des congés à terre de tous nos équipages et, avant leur débarquement, nous nous efforçons de leur indiquer avec exactitude la date et le lieu de leur prochain contrat.

Notre programme MSC People, rend chaque mois hommage à des membres d’équipage exceptionnels, qui incarnent parfaitement nos valeurs. Il est essentiel d’être à l’écoute des besoins de nos membres d’équipage pour assurer leur bien-être. C’est pourquoi nous les contactons régulièrement, notamment par le biais de nos agences, ce qui nous permet de créer des informations complémentaires sur les sujets qui les préoccupent et de procéder à des changements pour mieux répondre à leurs besoins.

Mesures disciplinaires

Notre politique disciplinaire est conforme aux règlements de la CTM et satisfait ou dépasse les exigences des conventions collectives en vigueur. Elle fournit des conseils sur la procédure de mise en œuvre d’une action disciplinaire, tandis que les règles de conduite à bord des navires de MSC Croisières donnent des indications sur le niveau des mesures disciplinaires approprié.

LA FONDATION MSC

La Fondation MSC est une organisation indépendante à but non lucratif, créée par la famille Aponte, afin de mener, cibler et faire progresser les engagements du Groupe MSC en matière de conservation, de développement et d’aide humanitaire.

PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

SOUTIEN COMMUNAUTAIRE

SECOURS D’URGENCE

Aide d’urgence

Nous avons piloté 13 initiatives de secours d’urgence en 2020. Ces dernières incluent entre autres des mesures de prévention et d’atténuation de la COVID-19 dans certains des pays les plus touchés, notamment par le don et la distribution de tests antigéniques, de masques et de nourriture pour soutenir les efforts de santé nationaux. La MSC Foundation a également apporté une aide humanitaire aux victimes de l’explosion du port de Beyrouth et aux communautés frappées par une catastrophe naturelle en Amérique centrale.

La Fondation MSC a promptement agi depuis le début de la pandémie, afin de fournir une assistance rapide dans le monde entier pour lutter contre la COVID-19 et contribuer à atténuer son impact sur les populations défavorisées. Nos efforts ne cesseront pas tant que la pandémie restera une menace.

CAPT. GIANLUIGI APONTE, PRÉSIDENT DU COMITÉ EXÉCUTIF, FONDATION MSC

Aider les personnes dans

le besoin

Au-delà de la pandémie, la Fondation MSC a également poursuivi ses activités en faveur de l’amélioration de l’environnement.

Par exemple, elle a lancé la première campagne « Super Coral » aux États-Unis visant à sauver les récifs coralliens et à atténuer l’impact du changement climatique, et a produit des briques écologiques à partir de déchets plastiques recyclés pour construire 21 salles de classe en Côte d’Ivoire, tout en renforçant l’autonomie des femmes (dans le cadre d’un programme qui a remporté le prix Global Inspire de l’UNICEF).

En Europe, la fondation a contribué à sensibiliser les écoles italiennes à la protection de la mer, en collaboration avec l’organisation Marevivo. En Allemagne, elle a financé la plantation d’une espèce menacéesur le fleuve Elbe, en collaboration avec la Elbe Habitat Foundation.

La Fondation MSC a également continué à améliorer la vie des enfants et des personnes dans le besoin en soutenant certaines communautés. Elle a par exemple permis de proposer une aide médicale à plus de 4 000 bénéficiaires directs en Haïti avec la Fondation Andrea Bocelli et de favoriser les soins de plus de 3 000 enfants du Malawi atteints de malnutrition aiguë sévère.

ÉTUDE DE CAS

AIDER LES PLUS VULNÉRABLES

Alors que la pandémie se propageait, la Fondation MSC a soutenu des initiatives locales et nationales sur tous les continents, contribuant ainsi à atténuer l’impact de la COVID-19 sur les populations les plus défavorisées.

Ainsi, en raison de l’arrêt soudain des opérations en mars, 97 conteneurs de nourriture et d’autres marchandises généralement nécessaires à notre flotte ont été renvoyés dans notre entrepôt de Gênes. Nous avons travaillé avec des organisations caritatives locales, afin de garantir une distribution rapide des denrées alimentaires dont la durée de conservation était limitée aux personnes dans le besoin.

En Italie, par exemple, en coordination avec MSC Croisières, la fondation a fait don d’environ 40 tonnes de denrées périssables à des ONG, des hôpitaux et d’autres institutions. En France, MSC Croisières et la Fondation MSC ont envoyé six tonnes de nourriture à la Croix-Rouge de Marseille, à une banque alimentaire locale et au service des pompiers maritimes de la ville.

QUELQUES CHIFFRES

Contactez-nous à l’adresse sustainability@msccruises.com

Les émissions de gaz à effet de serre sont calculées sur la base des directives de l’OMI, des registres des fournisseurs et des normes internes, puis synthétisées et présentées pour ce rapport. Les facteurs d’émission utilisés dans ce rapport sont conformes au cinquième rapport d’évaluation (AR5) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) du Registre du climat des Nations unies.

La quantité totale de CO2 est calculée en multipliant la consommation annuelle de fioul lourd et le facteur de conversion du type de carburant, comme l’exige l’OMI (CPMM.1/Circ.684 - et CPMM.245(66))

Les calculs de SOx tiennent compte de la teneur en soufre du carburant consommé et des facteurs d’émission, en considérant l’utilisation du système de nettoyage des gaz d’échappement (EGCS) pour traiter les émissions au moyen de réactions chimiques de SOX.

Au regard des directives de l’OMI, notamment de l’annexe VI de la Convention MARPOL 73/78, du CPMM 74 et de l’étude des émissions de gaz à effet de serre provenant des navires, ainsi que de la norme ISO 8178, les facteurs d’émission utilisés pour le calcul statistique de la valeur des NOx sont de 78 kg par tonne de carburant consommé pour le HFO (fioul lourd)/LFO (fuel léger) et de 80 kg par tonne de carburant consommé pour le MGO (gasoil à usage maritime). La baisse des émissions de NOx par des systèmes de réduction catalytique sélective (RCS) à bord est prise en compte.

(2)

Aux fins du calcul des émissions par ALB/km, seul le carburant consommé pour les croisières commerciales au cours de l’année 2020 a été utilisé, excluant ainsi la consommation de carburant pendant la période d’immobilisation à chaud.

(3)

Sur la base du nombre d’employés le 31 décembre 2020

(4)

Sur la base du nombre de membres d’équipage le 29 février 2020

Je suis immensément fier de la manière dont l’équipe MSC Croisières a navigué à travers la crise mondiale liée à la COVID-19. L’année qui vient de s’écouler a été incroyablement difficile, mais nous avons affronté la tempête ensemble, et nous sommes tous impatients d’accueillir à nouveau des passagers à bord de nos navires. Notre protocole de santé et de sécurité de pointe nous permet d’offrir aux voyageurs l’une des formules de vacances les plus sûres au monde.

La menace des virus n’est pas notre seul défi : nous continuons à étudier les moyens de réduire davantage l’impact environnemental de nos activités et de préparer notre entreprise à un avenir plus sobre en carbone. Nous avons également une mission sociale, et nous sommes déterminés à promouvoir une représentation paritaire sur nos navires.

Enfin, nous avons la ferme intention d’être un acteur majeur au service du bien dans le monde.

PIERFRANCESCO VAGO, DIRECTEUR EXÉCUTIF