ART'O MAG #13 - Eté 2018

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ART’O Mag # 13 L’ A R T E L I E R

RÉDACTRICE EN CHEF Murielle VELAY-MICHEL ont collaboré à ce numéro :

Association Les ART’O chtones

OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI de 10 h à 19 h sur rendez-vous

5,

ALLÉE

GUILLAUME APOLLINAIRE - LES JACARANDAS - MONACO

BLOC B4 - 3ÈME ÉTAGE

CONTACT : 06 07 93 27 16

EMAIL : ARTOCHTONES@GMAIL.COM

www.artochtones-monaco.com

Daniel BOERI Marc D’ANGELO Florence DUET Yaniv EDERY Jean-Marie FONDACARO Joël TCHOBANIAN

ÉDITORIAL

3ÈM

E

N N A

R E V I

S

E R I A

VOYAGE EXPOSITIONS GALERIES LITTÉRATURE

PHOTOGRAPHIE Daniel BOERI Archives - ART’Ochtones

SCULPTURE AGENDA

MiraBelleArt&Design@

COUVERTURE GRAPHISME Mirabelle-Art&Design© IMPRESSION Graphic Service Monaco

ÉTÉ 2018

Le magazine des ART’Ochtones - Monaco


ART’O Mag

P. 5

L’ÉDITORIAL

de Mirabelle

P. 6 - 11

BALLADE THAÏLANDAISE

par Daniel Boeri

P. 12 - 15

LA ROUTE DES S CULPTURES

Exposition "Les 4 Eléments"

#13

Été 2018

P. 26 - 27

S’ÉPANOUIR EN PEIGNANT POUR SOI

par Mirabelle

P. 28 - 29

L A SCULPTURE, UNE THÉRAPIE ?

par Florence Duet

P. 30 - 31

L ES TEMPS NE SONT PLUS À LA LITTÉRATURE…

par Marc D’Angelo

Tourrettes-sur-Loup

P. 32 - 33

P. 16 - 17

A LA QUINCAILLERIE D ’A RT

Exposition de Sculptures

MATISSE ET PICASSO, "L A COMÉDIE DU MODÈLE"

MUSÉE M ATISSE

NICE

"Les Fruits Défendus" de Mirabelle

Nice

P. 34 - 35

FLASH BACK - SÉANCE DE DÉDICACES

P. 18 - 21

A LA GALERIE B OGENA

Roman "Gamètes" de Marc D’Angelo

L’ARTelier - Monaco

Exposition de peintures et de sculptures

Nathalie Deshairs & Jean-Marie Fondacaro

Saint-Paul-de-Vence

P. 36 - 37

FLASH BACK - 4 ÈME FORUM DES A RTISTES

AUDITORIUM RAINIER III

P. 22 - 25

MONTE-CARLO BAY

Exposition Yaniv Edery & Tchoba

Monaco

E N C O U V E RT U R E

Création numérique de Mirabelle

Mirabelle-Art&Design© 2

MONACO

P. 38 - 39

L’A GENDA DES ART’O


ART’O Mag

P. 5

L’ÉDITORIAL

de Mirabelle

P. 6 - 11

BALLADE THAÏLANDAISE

par Daniel Boeri

P. 12 - 15

LA ROUTE DES S CULPTURES

Exposition "Les 4 Eléments"

#13

Été 2018

P. 26 - 27

S’ÉPANOUIR EN PEIGNANT POUR SOI

par Mirabelle

P. 28 - 29

L A SCULPTURE, UNE THÉRAPIE ?

par Florence Duet

P. 30 - 31

L ES TEMPS NE SONT PLUS À LA LITTÉRATURE…

par Marc D’Angelo

Tourrettes-sur-Loup

P. 32 - 33

P. 16 - 17

A LA QUINCAILLERIE D ’A RT

Exposition de Sculptures

MATISSE ET PICASSO, "L A COMÉDIE DU MODÈLE"

MUSÉE M ATISSE

NICE

"Les Fruits Défendus" de Mirabelle

Nice

P. 34 - 35

FLASH BACK - SÉANCE DE DÉDICACES

P. 18 - 21

A LA GALERIE B OGENA

Roman "Gamètes" de Marc D’Angelo

L’ARTelier - Monaco

Exposition de peintures et de sculptures

Nathalie Deshairs & Jean-Marie Fondacaro

Saint-Paul-de-Vence

P. 36 - 37

FLASH BACK - 4 ÈME FORUM DES A RTISTES

AUDITORIUM RAINIER III

P. 22 - 25

MONTE-CARLO BAY

Exposition Yaniv Edery & Tchoba

Monaco

E N C O U V E RT U R E

Création numérique de Mirabelle

Mirabelle-Art&Design© 2

MONACO

P. 38 - 39

L’A GENDA DES ART’O


#éditorial

À l’occasion de son numéro d’a nniversaire, l’ART’O Mag dévoile sa nouvelle formu le : nouvelle maquette, no uve lles rub riq ues qu i cri sta llis ent les différent es évolutions que le Mag a mises en place depuis son origine, il y a maintenant trois ans

Nous partirons en ballade ave c Daniel Boeri, pour visiter une série d’expositions tout à fait étonnantes, en Thaïlande.

Ch ang em ent de dé cor s ; no us iro ns à la redécouverte d’artistes magnifiqu es sur les collines de Vence, Saint-Paul-de-Vence, Tou rettes-sur-Loup…

L’écriture est une fois encore partenaire de ce numéro. Marc D’Angelo a pris la plume pour se livrer de manière tout à fait émouvante.

Tchoba nous fait quand à lui déc ouvrir des oeuvres inédites qu’il a réalisées en coopér ation avec Yaniv Edery.

Mon amie ART’O Florence Duet et moi-même avons souhaité vous faire partager nos passions autrement et vous accueillir, chacune dans nos ateliers.

Ce numéro vous réserve bien d’a utres surprises qui, je l’espère, vous feront apprécier la vivacité de la création de notre région.

Je vous souhaite un bel été.

Murielle VELAY-MICHEL alias Mir aBelle

Peintre - Sculpteur

Rédactrice en chef - ART’O Mag

Présidente - Association Les AR T’Ochtones

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#éditorial

À l’occasion de son numéro d’a nniversaire, l’ART’O Mag dévoile sa nouvelle formu le : nouvelle maquette, no uve lles rub riq ues qu i cri sta llis ent les différent es évolutions que le Mag a mises en place depuis son origine, il y a maintenant trois ans

Nous partirons en ballade ave c Daniel Boeri, pour visiter une série d’expositions tout à fait étonnantes, en Thaïlande.

Ch ang em ent de dé cor s ; no us iro ns à la redécouverte d’artistes magnifiqu es sur les collines de Vence, Saint-Paul-de-Vence, Tou rettes-sur-Loup…

L’écriture est une fois encore partenaire de ce numéro. Marc D’Angelo a pris la plume pour se livrer de manière tout à fait émouvante.

Tchoba nous fait quand à lui déc ouvrir des oeuvres inédites qu’il a réalisées en coopér ation avec Yaniv Edery.

Mon amie ART’O Florence Duet et moi-même avons souhaité vous faire partager nos passions autrement et vous accueillir, chacune dans nos ateliers.

Ce numéro vous réserve bien d’a utres surprises qui, je l’espère, vous feront apprécier la vivacité de la création de notre région.

Je vous souhaite un bel été.

Murielle VELAY-MICHEL alias Mir aBelle

Peintre - Sculpteur

Rédactrice en chef - ART’O Mag

Présidente - Association Les AR T’Ochtones

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Ballade thaïlandaise (suite) p ar Daniel Boeri

L e hasard faisant assurément bien les choses, me voilà à nouveau en Asie et plus particulièrement en Thaïlande.

A Bangkok, la capitale thaïlandaise, le fameux Bangkok Art of Culture Center (BACC) propose entre autres deux expositions étonnantes à plus d’un titre.

Ce sera aussi l’occasion d’une escapade à 100 km environ, à Ayutthaya, ville d’eau qui illustre surtout la préservation d’un site patrimonial historique.

Mais revenons au BACC ! Un étage est consacré à 40 "images" digitalisées en HD des œuvres de Caravaggio.

Grace à leur présence fulgurante, en un seul lieu, plus besoin de courir les musées internationaux ; les toiles sont là, presque à portée de main.

La digitalisation parfaite est sans conteste une réussite. Elle met en lumière la force du Caravaggio, qui lui, n’y va pas par quatre chemins : point de politiquement correct, qui d’ailleurs n’existait pas alors.

La pudibonderie ne prend pas le pas sur l’œuvre et la morale n’est pas au rendez-vous. Les chérubins et les anges sont ce qu’ils sont, tout nus, sans faux-semblants.

Dans le même temps, une tête tranchée n’est pas un acte de contrition, et le sang coule partout.

J’ai dû vérifier que je n’étais pas éclaboussé !

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Ballade thaïlandaise (suite) p ar Daniel Boeri

L e hasard faisant assurément bien les choses, me voilà à nouveau en Asie et plus particulièrement en Thaïlande.

A Bangkok, la capitale thaïlandaise, le fameux Bangkok Art of Culture Center (BACC) propose entre autres deux expositions étonnantes à plus d’un titre.

Ce sera aussi l’occasion d’une escapade à 100 km environ, à Ayutthaya, ville d’eau qui illustre surtout la préservation d’un site patrimonial historique.

Mais revenons au BACC ! Un étage est consacré à 40 "images" digitalisées en HD des œuvres de Caravaggio.

Grace à leur présence fulgurante, en un seul lieu, plus besoin de courir les musées internationaux ; les toiles sont là, presque à portée de main.

La digitalisation parfaite est sans conteste une réussite. Elle met en lumière la force du Caravaggio, qui lui, n’y va pas par quatre chemins : point de politiquement correct, qui d’ailleurs n’existait pas alors.

La pudibonderie ne prend pas le pas sur l’œuvre et la morale n’est pas au rendez-vous. Les chérubins et les anges sont ce qu’ils sont, tout nus, sans faux-semblants.

Dans le même temps, une tête tranchée n’est pas un acte de contrition, et le sang coule partout.

J’ai dû vérifier que je n’étais pas éclaboussé !

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Je n’en n’avais pas fini avec ces découvertes dépourvues d’autocensure.

A l’étage au-dessus, l’exposition I am You de l’artiste international thaïlandais Vasan Sitthiket. On se croirait issus de mai 68. Il s’agit d’une revendication sociale d’un artiste engagé. Et lui aussi n’y va pas par quatre chemins, sa créativité ne se limite pas aux slogans des dazibao et

aux peintures très provocatrices, ; le corps lui-même sert de manifeste à une "libération sexuelle… pour stimuler l’économie" !

A vrai dire, il rencontre beaucoup de succès auprès des spectateurs qui participent eux aussi, avec un peu de gène, mais pas trop, à la manifestation !

Oui, "un chat est un chat", …. et "un zizi, un zizi"…

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Je n’en n’avais pas fini avec ces découvertes dépourvues d’autocensure.

A l’étage au-dessus, l’exposition I am You de l’artiste international thaïlandais Vasan Sitthiket. On se croirait issus de mai 68. Il s’agit d’une revendication sociale d’un artiste engagé. Et lui aussi n’y va pas par quatre chemins, sa créativité ne se limite pas aux slogans des dazibao et

aux peintures très provocatrices, ; le corps lui-même sert de manifeste à une "libération sexuelle… pour stimuler l’économie" !

A vrai dire, il rencontre beaucoup de succès auprès des spectateurs qui participent eux aussi, avec un peu de gène, mais pas trop, à la manifestation !

Oui, "un chat est un chat", …. et "un zizi, un zizi"…

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Il nous faut maintenant nous plonger dans le calme et imposant site de Atutthaya. Certes, les éléphants thaïlandais nous appellent mais je n’aime pas ces balades-là. C’est à travers l’architecture et l’art qu’il convient de se promener.

Une quinzaine de temples et pagodes sont à visiter ; je retiendrai notamment le Wat Mahathat, issu des fouilles archéologiques du gouvernement en 1956, à 10 m de profondeur, rénové. Quelques images datent de 1904. C’est calme, un espace où l’histoire est présente. Le temple fut restauré et même si parfois une tour ressemble à celle de Pise ; elle est là, majestueuse. Les arbres sont eux aussi de la partie, ils vivent.

Attention de ne pas perdre la tête au passage… 10

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Il nous faut maintenant nous plonger dans le calme et imposant site de Atutthaya. Certes, les éléphants thaïlandais nous appellent mais je n’aime pas ces balades-là. C’est à travers l’architecture et l’art qu’il convient de se promener.

Une quinzaine de temples et pagodes sont à visiter ; je retiendrai notamment le Wat Mahathat, issu des fouilles archéologiques du gouvernement en 1956, à 10 m de profondeur, rénové. Quelques images datent de 1904. C’est calme, un espace où l’histoire est présente. Le temple fut restauré et même si parfois une tour ressemble à celle de Pise ; elle est là, majestueuse. Les arbres sont eux aussi de la partie, ils vivent.

Attention de ne pas perdre la tête au passage… 10

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QUAND L’ART S’INVITE DANS UN LIEU PLEIN DE CHARME

EXPOSITION

LA ROUTE DES SCULPTURES Tourettes-sur-Loup

Irène et Peter Poethig ont posé leurs valises

il y a près de cinq années dans le charmant village de Tourette sur Loup.

Ces amoureux de la vie, des arts et du partage y ont rapidement créé une maison d’hôte accueillante nichée au coeur d’un immense jardin planté d’oliviers centenaires.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là ; Irène et Peter, amateurs d’art et collectionneurs avisés, décident, il y a maintenant quatre ans, d’ouvrir leurs jardins aux artistes sculpteurs de la région…

C’est ainsi que chaque printemps le public peut franchir les grilles de la propriété et déambuler à loisir au milieu de sculptures étonnantes, souvent monumentales…

La dernière édition de "ART Tourettes-surLoup", dont le vernissage s’est déroulé le samedi 26 mai, au son des excellents vibes de Scott Parker Allen et son groupe, présente dix-sept artistes de notre région, et non des moindres…

Coville, Dettervik, Di Giovanni, Fondacaro, Franta, George, Guibaud, Lavarenne, Logan, Maratray, Millet, Muertz, Picard, Poulin, Robinson, Roxy Sagasta et Setch ont tous répondu favorablement à l’invitation du couple.

La magie du lieu ouvrant sur la Méditerranée, la bienveillance de Irène et Peter Poeting offrent un écrin idéal aux oeuvres présentées.

Fondacaro

Millet

www.route-sculptures-en-alpes-maritimes.fr 12

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QUAND L’ART S’INVITE DANS UN LIEU PLEIN DE CHARME

EXPOSITION

LA ROUTE DES SCULPTURES Tourettes-sur-Loup

Irène et Peter Poethig ont posé leurs valises

il y a près de cinq années dans le charmant village de Tourette sur Loup.

Ces amoureux de la vie, des arts et du partage y ont rapidement créé une maison d’hôte accueillante nichée au coeur d’un immense jardin planté d’oliviers centenaires.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là ; Irène et Peter, amateurs d’art et collectionneurs avisés, décident, il y a maintenant quatre ans, d’ouvrir leurs jardins aux artistes sculpteurs de la région…

C’est ainsi que chaque printemps le public peut franchir les grilles de la propriété et déambuler à loisir au milieu de sculptures étonnantes, souvent monumentales…

La dernière édition de "ART Tourettes-surLoup", dont le vernissage s’est déroulé le samedi 26 mai, au son des excellents vibes de Scott Parker Allen et son groupe, présente dix-sept artistes de notre région, et non des moindres…

Coville, Dettervik, Di Giovanni, Fondacaro, Franta, George, Guibaud, Lavarenne, Logan, Maratray, Millet, Muertz, Picard, Poulin, Robinson, Roxy Sagasta et Setch ont tous répondu favorablement à l’invitation du couple.

La magie du lieu ouvrant sur la Méditerranée, la bienveillance de Irène et Peter Poeting offrent un écrin idéal aux oeuvres présentées.

Fondacaro

Millet

www.route-sculptures-en-alpes-maritimes.fr 12

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Lavarenne

George

Fondacaro

Franta

Maison d’Hôte Les 4 Eléments 765 route de la Madeleine

06140 Tourrettes-sur-Loup

Tel : 06.72.31.59.51

email : info@les4elements.eu

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Lavarenne

George

Fondacaro

Franta

Maison d’Hôte Les 4 Eléments 765 route de la Madeleine

06140 Tourrettes-sur-Loup

Tel : 06.72.31.59.51

email : info@les4elements.eu

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Mirabelle expose à la Quincaillerie d’Art à Nice

EXPOSITION

Voici une toute nouvelle adresse où vous pourrez (re)découvrir le travail de Mirabelle : la Quincaillerie d’Art, un espace d’expositions totalement atypique situé dans le quartier des musiciens à Nice.

L’artiste y présente, en exclusivité, des sculptures en bronze de la Série Fruits défendus.

La Quincaillerie d’Art 41, rue Verdi

06000

Nice

Ouvert de 13h à 19h, du lundi au samedi. 06 08 45 79 80 - 06 60 90 19 80

laquincailleriedart@gmail.com 16

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Mirabelle expose à la Quincaillerie d’Art à Nice

EXPOSITION

Voici une toute nouvelle adresse où vous pourrez (re)découvrir le travail de Mirabelle : la Quincaillerie d’Art, un espace d’expositions totalement atypique situé dans le quartier des musiciens à Nice.

L’artiste y présente, en exclusivité, des sculptures en bronze de la Série Fruits défendus.

La Quincaillerie d’Art 41, rue Verdi

06000

Nice

Ouvert de 13h à 19h, du lundi au samedi. 06 08 45 79 80 - 06 60 90 19 80

laquincailleriedart@gmail.com 16

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EXPOSITION

" l’écume d’un songe… "

Nathalie Deshairs - Jean-Marie Fondacaro C ’est

aux pieds de SaintPaul-de-Vence, un magnifique village depuis longtemps familier à la création et aux amateurs d’art, que se trouve la galerie Bogena.

Bogéna Galerie s ‘est installée à Saint Paul de Vence en 2000 sous la direction de Bogéna Gidrol, puis, en 2013, au sein d’une demeure ancienne, à deux pas de la Fondation Maeght.

Les artistes peintres et sculpteurs présentés jouissent d’un espace contemporain idyllique, rempli de lumière.

La galerie ouvre également ses portes à d’autres disciplines artistique telles que la musique, la littérature,… créant un lieu d’échange et de partage autour d’un même fil conducteur : l’Art.

L’artiste peintre mentonnaise Nathalie Deshairs et le sculpteur niçois Jean-Marie Fondacaro investissent les lieux pour une conversation silencieuse où chaque oeuvre trouve, en écho, son partenaire.

Une ballade artistique à ne manquer sous aucun prétexte…

Fondacaro 18

Deshairs 19


EXPOSITION

" l’écume d’un songe… "

Nathalie Deshairs - Jean-Marie Fondacaro C ’est

aux pieds de SaintPaul-de-Vence, un magnifique village depuis longtemps familier à la création et aux amateurs d’art, que se trouve la galerie Bogena.

Bogéna Galerie s ‘est installée à Saint Paul de Vence en 2000 sous la direction de Bogéna Gidrol, puis, en 2013, au sein d’une demeure ancienne, à deux pas de la Fondation Maeght.

Les artistes peintres et sculpteurs présentés jouissent d’un espace contemporain idyllique, rempli de lumière.

La galerie ouvre également ses portes à d’autres disciplines artistique telles que la musique, la littérature,… créant un lieu d’échange et de partage autour d’un même fil conducteur : l’Art.

L’artiste peintre mentonnaise Nathalie Deshairs et le sculpteur niçois Jean-Marie Fondacaro investissent les lieux pour une conversation silencieuse où chaque oeuvre trouve, en écho, son partenaire.

Une ballade artistique à ne manquer sous aucun prétexte…

Fondacaro 18

Deshairs 19


Deshairs

Fondacaro

7 7 7 rou te d e la C olle
 0 6 57 0 S ai nt Paul d e Vence
 +33 (0)4 93 32 53 60

+33 (0)6 26 06 61 53

bogena@bogena-galerie.com

www.bogena-galerie.com 20

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Deshairs

Fondacaro

7 7 7 rou te d e la C olle
 0 6 57 0 S ai nt Paul d e Vence
 +33 (0)4 93 32 53 60

+33 (0)6 26 06 61 53

bogena@bogena-galerie.com

www.bogena-galerie.com 20

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YANIV EDERY & TCHOBA AU MONTE-CARLO BAY

C’est grâce à un ami commun, Tom Art, que Tchoba et Yaniv se sont rencontrés. Yaniv Edery cherchait un artiste qui pratique l’art numérique, un créateur passionné et ouvert à de nouvelles expériences graphiques afin de répondre à une exigence technique et esthétique. Tchoba est tombé sous le charme des réalisations de Yaniv : qualité remarquable des productions, ouverture d’esprit et surtout cette obstination à sortir l’art numérique de

son carcan classique : les tirages sur toile en laboratoire.

Cette collaboration est un

Yaniv Edery est un autodidacte passionné de graphisme et d’art contemporain, inspiré par la mode, les stars de cinéma et les légendes de la musique. Très marqué par le pop art, la bande dessinée américaine et les nouvelles technologies il développe une technique novatrice basée sur la projection de résine à l’aiguille sur plaques d’aluminium rehaussée avec de l’acrylique, parfois avec des paillettes et des cristaux. La grande originalité de ses oeuvres réside dans le rendu en relief des créations numérique.

challenge pour moi, je n’avais

Le s "ex plo s ion s " de peintures, les taches qui sortent du coeur et qui restent en relief comme une cicatrice,

Yaniv

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EXPOSITION

jamais songé à utiliser des couleurs si vives,

cela m’a

permis de mettre de l’insouciance, du décalage et de la légèreté dans mon art : cette fraîcheur a dynamisé mes créations. - Tchoba. Tchoba, est un adepte des techniques mixtes, mêlant tirages numériques, collages, enduits, peintures et encres dans un univers étrange, parfois gothique et sombre peuplés de personnages imaginaires.

c’est ça ma vie ! - Yaniv Edery

Féru d’histoire de l’art, il collabore à de nombreux projets avec la principauté de M o n a c o e t n o t a m m e n t l ’ O ff i c e d e s Timbres.

Yaniv collabore avec de nombreux artistes internationaux : créateurs de mode, tel que Phillip Plein, photographes, peintres, galeristes avec lesquels il réalise des visuels de grands formats.

Les oeuvres nées du travail de ces deux artistes sont visibles au Monte Carlo Bay : Hall d’entrée, Bar Lounge le Blue Gin, et dans la suite Rafael Nadal ; un u n i v e r s s u r p re n a n t e n t re d é c a l a g e , hommages, humour, cris d’amour et dérision…

Tchoba

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YANIV EDERY & TCHOBA AU MONTE-CARLO BAY

C’est grâce à un ami commun, Tom Art, que Tchoba et Yaniv se sont rencontrés. Yaniv Edery cherchait un artiste qui pratique l’art numérique, un créateur passionné et ouvert à de nouvelles expériences graphiques afin de répondre à une exigence technique et esthétique. Tchoba est tombé sous le charme des réalisations de Yaniv : qualité remarquable des productions, ouverture d’esprit et surtout cette obstination à sortir l’art numérique de

son carcan classique : les tirages sur toile en laboratoire.

Cette collaboration est un

Yaniv Edery est un autodidacte passionné de graphisme et d’art contemporain, inspiré par la mode, les stars de cinéma et les légendes de la musique. Très marqué par le pop art, la bande dessinée américaine et les nouvelles technologies il développe une technique novatrice basée sur la projection de résine à l’aiguille sur plaques d’aluminium rehaussée avec de l’acrylique, parfois avec des paillettes et des cristaux. La grande originalité de ses oeuvres réside dans le rendu en relief des créations numérique.

challenge pour moi, je n’avais

Le s "ex plo s ion s " de peintures, les taches qui sortent du coeur et qui restent en relief comme une cicatrice,

Yaniv

EXPOSITION

jamais songé à utiliser des couleurs si vives,

cela m’a

permis de mettre de l’insouciance, du décalage et de la légèreté dans mon art : cette fraîcheur a dynamisé mes créations. - Tchoba. Tchoba, est un adepte des techniques mixtes, mêlant tirages numériques, collages, enduits, peintures et encres dans un univers étrange, parfois gothique et sombre peuplés de personnages imaginaires.

c’est ça ma vie ! - Yaniv Edery

Féru d’histoire de l’art, il collabore à de nombreux projets avec la principauté de M o n a c o e t n o t a m m e n t l ’ O ff i c e d e s Timbres.

Yaniv collabore avec de nombreux artistes internationaux : créateurs de mode, tel que Phillip Plein, photographes, peintres, galeristes avec lesquels il réalise des visuels de grands formats.

Les oeuvres nées du travail de ces deux artistes sont visibles au Monte Carlo Bay : Hall d’entrée, Bar Lounge le Blue Gin, et dans la suite Rafael Nadal ; un u n i v e r s s u r p re n a n t e n t re d é c a l a g e , hommages, humour, cris d’amour et dérision…

Tchoba

www.instagram.com/ederyyaniv 22

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Créations originales et uniques complétant la décoration de la suite Rafael Nadal inaugurée au Monte-Carlo Bay en mai 2018.

www.instagram.com/ederyyaniv 24

Dessins originaux : Tchoba

Projection de résine et d’encre sur aluminium : Yaniv Edery

www.tchoba.com 25


Créations originales et uniques complétant la décoration de la suite Rafael Nadal inaugurée au Monte-Carlo Bay en mai 2018.

www.instagram.com/ederyyaniv 24

Dessins originaux : Tchoba

Projection de résine et d’encre sur aluminium : Yaniv Edery

www.tchoba.com 25


S’épanouir en peignant pour soi p ar Mirabelle

Mes ateliers,

Créativité, estime de soi, chacun tire bénéfice de quelques heures de calme, de concentration, consacrées à la création.

J’ai dû naitre avec un crayon dans ma menotte et - bien que je me sois orientée vers la communication et les relations publiques durant seize ans - j’ai toujours dessiné, jusqu’à la naissance de ma fille, il y a dix-huit ans. Durant ces moments de sérénité je me dirigeais, sans y prendre garde, vers une passion qui ne me quittera plus.

J’ai ouvert il y a cinq ans mon atelier de Monaco à ceux qui souhaitaient s’initier à la peinture. Les cours se déroulent par petits groupes, tous âges confondus, c’est important et stimulant pour chacun.

Les participants se retrouvent autour d’une grande table commune où tout le matériel est mis à disposition (papier d’art, toile, pinceaux, tabliers, …).

Chaque intervenant choisit son sujet, la taille de son support, s’il préfère peindre à plat ou sur un chevalet, assis ou debout, afin d'être à l’aise dans ses mouvements.

En septembre prochain, un nouvel espace me permettra d’organiser des stages en pleine nature, dans l’arrière pays.

Encourager l’acte de peindre De par mon expérience, au sein de mon atelier, mais aussi dans les écoles maternelles et au Centre Hospitalier Princesse Grâce de Monaco, j’ai pu constater, notamment auprès de personnes atteintes de pathologies lourdes telles que la maladie d’Alzheimer, de réels progrès en matière de communication et une nette avancée de l’estime de soi.

Mon rôle : encourager "l’acte de peindre", mettre à l’aise chacun, accompagner sans imposer, susciter "le jeu", le "lâcher prise", l’expérimentation des matières tout en assurant la bonne tenue du pinceau, en dispensant des recommandations techniques de base, dans le respect du matériel.

Et puis, laisser la magie opérer…

c’est du plaisir tout simple, en couleurs.

Atelier découverte - Adultes

Organisé en collaboration avec le

Club des Résidents Etrangers de Monaco CREM

Artiste-peintre et sculpteur, autodidacte assumée, j’adore partager ma passion. Je n’ai pas la prétention de donner des cours académiques mais plutôt de transmettre mon expérience d’artiste ainsi que tout ce qu’une activité manuelle peut apporter comme bienêtre. Car, il faut bien le dire, la peinture a été pour moi une seconde naissance…

Chaque individu est tout naturellement un créateur Mes ateliers permettent d’aborder la peinture en accompagnant une démarche personnelle qui ne nécessite aucun don ni aucune qualification. Chaque individu, pour peu qu'il en manifeste le désir et la curiosité, est naturellement un créateur.

Atelier d’initiation - Peinture acrylique

Centre Hospitalier Princesse Grâce - Monaco 26

Nous sommes loin des contraintes qui ponctuent notamment l'apprentissages des enfants. J’aime qu’on "dépasse" et qu’on "déborde" si on le souhaite. On utilise le pinceau mais on peut se "salir les mains", on choisi son sujet et de nombreuses personnes n’hésitent pas à venir à l’atelier avec une idée souvent étonnante de ce qu’ils aimeraient faire, comme un rêve d’artiste, déjà…

A tout âge, puisque l’atelier est ouvert à tous, on prend plaisir à faire ce que l’on fait, à tracer, à choisir les couleurs, à faire les mélanges sur un palette,…

La démarche n’est pas de "produire" une oeuvre, ni de s'inspirer d'un quelconque modèle, ni de "de prononcer de jugement qualitatif". Il s'agit de laisser passer ses émotions via l'acte de peindre.

Les anxieux se détendent ; les timides osent s’exprimer ; d’autres, qui ne tiennent d’habitude pas en place, centrent spontanément leur attention.

Du plaisir tout simple, en couleurs…

www.mirabelleart.com 27


S’épanouir en peignant pour soi p ar Mirabelle

Mes ateliers,

Créativité, estime de soi, chacun tire bénéfice de quelques heures de calme, de concentration, consacrées à la création.

J’ai dû naitre avec un crayon dans ma menotte et - bien que je me sois orientée vers la communication et les relations publiques durant seize ans - j’ai toujours dessiné, jusqu’à la naissance de ma fille, il y a dix-huit ans. Durant ces moments de sérénité je me dirigeais, sans y prendre garde, vers une passion qui ne me quittera plus.

J’ai ouvert il y a cinq ans mon atelier de Monaco à ceux qui souhaitaient s’initier à la peinture. Les cours se déroulent par petits groupes, tous âges confondus, c’est important et stimulant pour chacun.

Les participants se retrouvent autour d’une grande table commune où tout le matériel est mis à disposition (papier d’art, toile, pinceaux, tabliers, …).

Chaque intervenant choisit son sujet, la taille de son support, s’il préfère peindre à plat ou sur un chevalet, assis ou debout, afin d'être à l’aise dans ses mouvements.

En septembre prochain, un nouvel espace me permettra d’organiser des stages en pleine nature, dans l’arrière pays.

Encourager l’acte de peindre De par mon expérience, au sein de mon atelier, mais aussi dans les écoles maternelles et au Centre Hospitalier Princesse Grâce de Monaco, j’ai pu constater, notamment auprès de personnes atteintes de pathologies lourdes telles que la maladie d’Alzheimer, de réels progrès en matière de communication et une nette avancée de l’estime de soi.

Mon rôle : encourager "l’acte de peindre", mettre à l’aise chacun, accompagner sans imposer, susciter "le jeu", le "lâcher prise", l’expérimentation des matières tout en assurant la bonne tenue du pinceau, en dispensant des recommandations techniques de base, dans le respect du matériel.

Et puis, laisser la magie opérer…

c’est du plaisir tout simple, en couleurs.

Atelier découverte - Adultes

Organisé en collaboration avec le

Club des Résidents Etrangers de Monaco CREM

Artiste-peintre et sculpteur, autodidacte assumée, j’adore partager ma passion. Je n’ai pas la prétention de donner des cours académiques mais plutôt de transmettre mon expérience d’artiste ainsi que tout ce qu’une activité manuelle peut apporter comme bienêtre. Car, il faut bien le dire, la peinture a été pour moi une seconde naissance…

Chaque individu est tout naturellement un créateur Mes ateliers permettent d’aborder la peinture en accompagnant une démarche personnelle qui ne nécessite aucun don ni aucune qualification. Chaque individu, pour peu qu'il en manifeste le désir et la curiosité, est naturellement un créateur.

Atelier d’initiation - Peinture acrylique

Centre Hospitalier Princesse Grâce - Monaco 26

Nous sommes loin des contraintes qui ponctuent notamment l'apprentissages des enfants. J’aime qu’on "dépasse" et qu’on "déborde" si on le souhaite. On utilise le pinceau mais on peut se "salir les mains", on choisi son sujet et de nombreuses personnes n’hésitent pas à venir à l’atelier avec une idée souvent étonnante de ce qu’ils aimeraient faire, comme un rêve d’artiste, déjà…

A tout âge, puisque l’atelier est ouvert à tous, on prend plaisir à faire ce que l’on fait, à tracer, à choisir les couleurs, à faire les mélanges sur un palette,…

La démarche n’est pas de "produire" une oeuvre, ni de s'inspirer d'un quelconque modèle, ni de "de prononcer de jugement qualitatif". Il s'agit de laisser passer ses émotions via l'acte de peindre.

Les anxieux se détendent ; les timides osent s’exprimer ; d’autres, qui ne tiennent d’habitude pas en place, centrent spontanément leur attention.

Du plaisir tout simple, en couleurs…

www.mirabelleart.com 27


La sculpture sur pierre, une thérapie ? p ar Florence Duet

Je suis devenue sculpteur sur pierre après avoir découvert le dessin, la peinture acrylique et le pastel…

Diététicienne de formation, j’ai d’abord travaillé en milieu hospitalier, puis rapidement dans le secteur de la restauration collective. Une de mes premières missions a été la mise en place de régimes spécifiques pour les enfants atteints d’allergies alimentaires et/ou de pathologies chroniques. Dans la même société pendant quinze ans, mes domaines d’activités se sont diversifiés, et j’ai évolué au gré de mes attributions, en m’éloignant petit à petit du soin.

pratique personnelle, combien l’art pouvait contribuer au "mieux être".

Puis, à force de travail dans le domaine artistique, je me suis découverte une certaine créativité.

Créer, c’est être curieux, s’ouvrir à ses émotions et ne nécessite pas de don, ni de talent particulier, ni même d’intelligence spécifique, et chacun peut y avoir accès.

La créativité sur tout support (modelage, peinture, écriture, danse, sculpture...) permet de s’évader, de se retrouver, de se découvrir autrement et reprendre confiance en soi.

L’art contribue au mieux être Suite à un incident de vie et à une rupture professionnelle, une pause "forcée" m’a permis de découvrir, par la

Atelier - Adultes

Sculpture sur pierre 28

www.florenceduet.com

L’an dernier j’ai entrepris une formation en art-thérapie ce qui m’a permis de m’ouvrir à d’autres c o n n a i s s a n c e s , v i v re d e f a b u l e u s e s expériences et revenir de façon différente à cette notion de "soin de l’autre" qui m’est chère.

Mes cours sont ouverts à tous et la grande majorité de mes élèves sont débutants.

Je vous accueille, au sein de m o n a t e l i e r, u n u n i v e r s c a l m e e t immaculé, avec une vue imprenable sur la Méditerranée, en journée ou en demi journée, en cours collectifs ou individuels.

Créer, c’est être curieux, s’ouvrir à ses émotions et ne nécessite pas de don ni de talent particulier.

Atelier - Adultes

Sculpture sur pierre

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La sculpture sur pierre, une thérapie ? p ar Florence Duet

Je suis devenue sculpteur sur pierre après avoir découvert le dessin, la peinture acrylique et le pastel…

Diététicienne de formation, j’ai d’abord travaillé en milieu hospitalier, puis rapidement dans le secteur de la restauration collective. Une de mes premières missions a été la mise en place de régimes spécifiques pour les enfants atteints d’allergies alimentaires et/ou de pathologies chroniques. Dans la même société pendant quinze ans, mes domaines d’activités se sont diversifiés, et j’ai évolué au gré de mes attributions, en m’éloignant petit à petit du soin.

pratique personnelle, combien l’art pouvait contribuer au "mieux être".

Puis, à force de travail dans le domaine artistique, je me suis découverte une certaine créativité.

Créer, c’est être curieux, s’ouvrir à ses émotions et ne nécessite pas de don, ni de talent particulier, ni même d’intelligence spécifique, et chacun peut y avoir accès.

La créativité sur tout support (modelage, peinture, écriture, danse, sculpture...) permet de s’évader, de se retrouver, de se découvrir autrement et reprendre confiance en soi.

L’art contribue au mieux être Suite à un incident de vie et à une rupture professionnelle, une pause "forcée" m’a permis de découvrir, par la

Atelier - Adultes

Sculpture sur pierre 28

www.florenceduet.com

L’an dernier j’ai entrepris une formation en art-thérapie ce qui m’a permis de m’ouvrir à d’autres c o n n a i s s a n c e s , v i v re d e f a b u l e u s e s expériences et revenir de façon différente à cette notion de "soin de l’autre" qui m’est chère.

Mes cours sont ouverts à tous et la grande majorité de mes élèves sont débutants.

Je vous accueille, au sein de m o n a t e l i e r, u n u n i v e r s c a l m e e t immaculé, avec une vue imprenable sur la Méditerranée, en journée ou en demi journée, en cours collectifs ou individuels.

Créer, c’est être curieux, s’ouvrir à ses émotions et ne nécessite pas de don ni de talent particulier.

Atelier - Adultes

Sculpture sur pierre

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Les temps ne sont plus à la littérature… p ar Marc D’Angelo

Les temps ne sont plus à la littérature. La radio et la télévision d'abord, internet et le téléphone portable ensuite, ont supplanté le livre. Pour le dire en termes plus pessimistes, la littérature est à l'agonie ; elle n'existe probablement déjà plus, en tant que vecteur-clé de culture, en tant que référence spirituelle.

On peut croire, avec Régis Debray (sur France Culture, en mai dernier) que "les textes, et le culte du mot juste et l'attention portée au style, à la vibration des mots, ça restera toujours", mais on doit aussi, sans doute, déplorer avec lui que "ça restera pour une secte, qui devra faire chambre à part, c'est-à-dire qui n'aura plus d'influence sur le peuple et encore moins sur les dirigeants".

Je n'ai pas eu tout de suite, naturellement, "le culte du mot juste", et il s'est passé longtemps avant que je conçoive la question du style en termes de "vibration", parmi d'autres paramètres et critères. Mais j'appartenais à une génération qui se passionnait encore pour des lectures. Avec Denis Kakaviatos, sur les bancs du lycée, je partageais des engouements pour le polar et la science-fiction ; il me vantait, avec une jubilation truculente et sans cesse renouvelée, les mérites du Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown ou des romans de Chandler, de Chase, de Hammett ; il s'était enflammé pour la Trilogie divine de Philip K. Dick. Je croyais que le livre pouvait être un outil religieux ; je tenais dans mes mains chaque ouvrage comme un instrument de salut que Dieu Lui-même m'aurait remis pour que je Le connaisse et que je me rapproche de Lui. J'étais un cas particulier, certes, puisque j'obéissais à une double vocation mystique et littéraire. Mais tout de même, pour une partie non négligeable de la société de la fin des années 70 et du début des années 80, l'écrivain était encore un modèle d'homme, une figure du héros. L'année de notre bac, il ne s'était passé que onze ans depuis qu'André Malraux, compagnon, ministre et confident du Général de Gaulle, avait écrit Les chênes qu'on abat. La littérature n'avait

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pas tout à fait cessé d'exercer une influence sur le peuple et sur le pouvoir.

On est en passe d'avoir tout détruit de ce mythe et de cette santé ; oui, car la littérature vivante fait un office de salubrité publique, et la littérature mise au ban d'une société témoigne de la gangrène qui la ronge. Les éditeurs publient n'importe quoi – des objets, des produits qui ne sont pas de la littérature. Sont apparus des éditeurs opportunistes qui se nourrissent d'abominables prétentions à la publication (les éditions Vérone, par exemple, et une autre maison que je ne nommerai pas car je répugne à associer le patronyme illustre dont elle se pare à la lubricité de son activité commerciale). Des pseudo-poètes et des écrivains auto-proclamés se publient euxmêmes ou se diffusent sur les réseaux sociaux. La vraie littérature – ou ce qu'il en reste – est ensevelie sous ce fatras.

Je regarde les gens dans les transports en commun. Ce qu’ils lisent, ce sont des textos, et ils "écrivent" (si l’on peut dire) pour en envoyer. Quelques-uns lisent des livres : les moins nombreux, et de loin. Souvent, des jeunes filles. Et que lisent-ils ? ou que lisent-elles ? Je ne vois pas dans leurs mains – ou très rarement – un chef d'œuvre. On ne recherche pas le chef d'œuvre. Quelqu'un a dit : "La mission de l'écrivain, c'est d'écrire un chef d'œuvre." La mission du lecteur, ce devrait être de traquer le chef d'œuvre. Si tu n'as pas un chef d'œuvre en vue, tu n'es qu'un automate qui occupe son temps. Nous vivons une civilisation de l'entertainment, et ce n'est pas une civilisation de l'initiation ; ou bien peut-être traversons-nous une crise de civilisation dont l'initiation est absente. Dans ce qui serait une civilisation de l'initiation, la recherche du chef d'œuvre s'imposerait comme une évidence. Mais il faut bien le dire : les chefs d'œuvre sont rares.

Toute ma vie s'est passée à la poursuite d'un ouvrage transcendant. J'ignore, bien entendu, dans quelle mesure je me suis rapproché du livre idéal (sans doute cette distance ne se mesure-t-elle pas).

Je veux bien croire Stéphane Ghesquière lorsqu'il me parle, à propos de Gamètes, d'un "prodige", et c'est ce même livre que Marie-Pierre Thiéry brandissait, il y a plus de vingt ans déjà, en s'écriant, précisément : "C'est un chef d'œuvre !" Y croyait-elle vraiment elle-même ? Ce n'était pas un chef d'œuvre pour moi, et ce n’était probablement pas un chef d’oeuvre du tout. Entre-temps, j'y ai mis plus de vingt ans de vie et toute l'énergie de ma recherche. J'oscille toujours entre la foi et l'indifférence, entre la volonté de servir le Verbe et le découragement.

Mon rêve de produire, à travers l'art, quelque chose d'utile, s'est en partie éteint et avec lui mon espoir d'apporter à quelqu'un – à qui ? – ce que j'ai moi-même reçu de certains auteurs et de certains textes. Qui s'intéresse, désormais, à la littérature – je veux dire au sacré dans l’écrit – comme je m'y intéressais, quand je lisais les Lettres à un jeune poète, à vingt ans, et une douzaine d'années plus tard, quand je vivais (pour la deuxième fois), avec des larmes, l'épilogue triomphant du Seigneur des Anneaux, et quand je découvrais Milosz, à Fontenay-aux-Roses, au milieu des années quatre-vingt-dix ? Dois-je écrire pour un autre moi-même, comme Milosz a écrit à mon intention ?

Hélas, qui connaît Milosz aujourd'hui ? Lui qui disait - et avec quel accent de vérité qui résonne jusqu'à nous : "Un vrai poète n'est jamais de son temps." Et encore : "J'ai semé le grain d'or et n'ai point moissonné". Totalement inconnu du grand public et même de beaucoup d'authentiques amateurs des lettres, il a son aréopage de laudateurs zélés, minoritaires et obstinés. Mais voici que lorsque j'envoie quelque chose à l'association des Amis de Milosz, on ne daigne pas me répondre un seul mot… A Fontainebleau, où ils se réunissent annuellement pour des agapes dont je n'ose imaginer l'indigence et le dévoiement, le pauvre poète doit se retourner dans sa tombe !!!

Je sais que ces mots sont ceux d'un homme fatigué. Fatigué par quoi ? Non pas par la vie, car la vie elle-même ne fatigue pas (au contraire, et par définition), mais par l'œuvre sans salaire et par les erreurs, les imperfections, par les infirmités de son cœur, les faiblesses, les difficultés et les inquiétudes, par de trop lourdes épreuves et par l'insécurité incessante. Il semble que pour apporter à autrui cette "impression de sécurité" dont parle Élie Faure (dans une des séquences les plus inspirées et puissantes de son Histoire de l'art), il soit n é c e s s a i re d e p o u s s e r s o i - m ê m e l'expérience de l'insécurité dans ses extrêmes retranchements, et que, par une sorte de phénomène de "vases communicants", la vie et l’oeuvre doivent être dans un rapport inversement proportionnel de centrage et d'assurance. Et ne suis-je pas aussi fatigué par les erreurs, les imperfections, les infirmités, les faiblesses, les peines et les crimes sempiternels d'autrui ; comme l'a dit quelqu'un, fort judicieusement, l'univers est entièrement composé d'"autres", à une seule exception près, et leurs fautes et leurs souffrances sont donc en plus grand nombre que les miennes, mais elles comptent pour une moindre part dans ma fatigue, puisque je n'en suis pas responsable.

C'est le privilège de la jeunesse déjà lointaine de croire à certaines choses, sans tenir compte du fait – ou en l'ignorant – qu'elles sont impossibles ou vaines. Mais je sais que je continuerai, malgré tout, à écrire jusqu'à mon dernier souffle, parce que je ne peux pas faire autrement. A vrai dire, je trouverais inadmissible d'être emporté sans avoir fini mon travail. Et puis, peut-être quelques âmes bénies trouveront-elles l’écho de la lumière et le pouvoir de l'amour dans les humbles mots que je me suis échiné à assembler, comme aujourd'hui l'ont fait déjà quelques êtres exceptionnels, dont la conscience et le cœur peuplent ma solitude et la réchauffent comme des soleils.

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Les temps ne sont plus à la littérature… p ar Marc D’Angelo

Les temps ne sont plus à la littérature. La radio et la télévision d'abord, internet et le téléphone portable ensuite, ont supplanté le livre. Pour le dire en termes plus pessimistes, la littérature est à l'agonie ; elle n'existe probablement déjà plus, en tant que vecteur-clé de culture, en tant que référence spirituelle.

On peut croire, avec Régis Debray (sur France Culture, en mai dernier) que "les textes, et le culte du mot juste et l'attention portée au style, à la vibration des mots, ça restera toujours", mais on doit aussi, sans doute, déplorer avec lui que "ça restera pour une secte, qui devra faire chambre à part, c'est-à-dire qui n'aura plus d'influence sur le peuple et encore moins sur les dirigeants".

Je n'ai pas eu tout de suite, naturellement, "le culte du mot juste", et il s'est passé longtemps avant que je conçoive la question du style en termes de "vibration", parmi d'autres paramètres et critères. Mais j'appartenais à une génération qui se passionnait encore pour des lectures. Avec Denis Kakaviatos, sur les bancs du lycée, je partageais des engouements pour le polar et la science-fiction ; il me vantait, avec une jubilation truculente et sans cesse renouvelée, les mérites du Fantômes et farfafouilles de Fredric Brown ou des romans de Chandler, de Chase, de Hammett ; il s'était enflammé pour la Trilogie divine de Philip K. Dick. Je croyais que le livre pouvait être un outil religieux ; je tenais dans mes mains chaque ouvrage comme un instrument de salut que Dieu Lui-même m'aurait remis pour que je Le connaisse et que je me rapproche de Lui. J'étais un cas particulier, certes, puisque j'obéissais à une double vocation mystique et littéraire. Mais tout de même, pour une partie non négligeable de la société de la fin des années 70 et du début des années 80, l'écrivain était encore un modèle d'homme, une figure du héros. L'année de notre bac, il ne s'était passé que onze ans depuis qu'André Malraux, compagnon, ministre et confident du Général de Gaulle, avait écrit Les chênes qu'on abat. La littérature n'avait

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pas tout à fait cessé d'exercer une influence sur le peuple et sur le pouvoir.

On est en passe d'avoir tout détruit de ce mythe et de cette santé ; oui, car la littérature vivante fait un office de salubrité publique, et la littérature mise au ban d'une société témoigne de la gangrène qui la ronge. Les éditeurs publient n'importe quoi – des objets, des produits qui ne sont pas de la littérature. Sont apparus des éditeurs opportunistes qui se nourrissent d'abominables prétentions à la publication (les éditions Vérone, par exemple, et une autre maison que je ne nommerai pas car je répugne à associer le patronyme illustre dont elle se pare à la lubricité de son activité commerciale). Des pseudo-poètes et des écrivains auto-proclamés se publient euxmêmes ou se diffusent sur les réseaux sociaux. La vraie littérature – ou ce qu'il en reste – est ensevelie sous ce fatras.

Je regarde les gens dans les transports en commun. Ce qu’ils lisent, ce sont des textos, et ils "écrivent" (si l’on peut dire) pour en envoyer. Quelques-uns lisent des livres : les moins nombreux, et de loin. Souvent, des jeunes filles. Et que lisent-ils ? ou que lisent-elles ? Je ne vois pas dans leurs mains – ou très rarement – un chef d'œuvre. On ne recherche pas le chef d'œuvre. Quelqu'un a dit : "La mission de l'écrivain, c'est d'écrire un chef d'œuvre." La mission du lecteur, ce devrait être de traquer le chef d'œuvre. Si tu n'as pas un chef d'œuvre en vue, tu n'es qu'un automate qui occupe son temps. Nous vivons une civilisation de l'entertainment, et ce n'est pas une civilisation de l'initiation ; ou bien peut-être traversons-nous une crise de civilisation dont l'initiation est absente. Dans ce qui serait une civilisation de l'initiation, la recherche du chef d'œuvre s'imposerait comme une évidence. Mais il faut bien le dire : les chefs d'œuvre sont rares.

Toute ma vie s'est passée à la poursuite d'un ouvrage transcendant. J'ignore, bien entendu, dans quelle mesure je me suis rapproché du livre idéal (sans doute cette distance ne se mesure-t-elle pas).

Je veux bien croire Stéphane Ghesquière lorsqu'il me parle, à propos de Gamètes, d'un "prodige", et c'est ce même livre que Marie-Pierre Thiéry brandissait, il y a plus de vingt ans déjà, en s'écriant, précisément : "C'est un chef d'œuvre !" Y croyait-elle vraiment elle-même ? Ce n'était pas un chef d'œuvre pour moi, et ce n’était probablement pas un chef d’oeuvre du tout. Entre-temps, j'y ai mis plus de vingt ans de vie et toute l'énergie de ma recherche. J'oscille toujours entre la foi et l'indifférence, entre la volonté de servir le Verbe et le découragement.

Mon rêve de produire, à travers l'art, quelque chose d'utile, s'est en partie éteint et avec lui mon espoir d'apporter à quelqu'un – à qui ? – ce que j'ai moi-même reçu de certains auteurs et de certains textes. Qui s'intéresse, désormais, à la littérature – je veux dire au sacré dans l’écrit – comme je m'y intéressais, quand je lisais les Lettres à un jeune poète, à vingt ans, et une douzaine d'années plus tard, quand je vivais (pour la deuxième fois), avec des larmes, l'épilogue triomphant du Seigneur des Anneaux, et quand je découvrais Milosz, à Fontenay-aux-Roses, au milieu des années quatre-vingt-dix ? Dois-je écrire pour un autre moi-même, comme Milosz a écrit à mon intention ?

Hélas, qui connaît Milosz aujourd'hui ? Lui qui disait - et avec quel accent de vérité qui résonne jusqu'à nous : "Un vrai poète n'est jamais de son temps." Et encore : "J'ai semé le grain d'or et n'ai point moissonné". Totalement inconnu du grand public et même de beaucoup d'authentiques amateurs des lettres, il a son aréopage de laudateurs zélés, minoritaires et obstinés. Mais voici que lorsque j'envoie quelque chose à l'association des Amis de Milosz, on ne daigne pas me répondre un seul mot… A Fontainebleau, où ils se réunissent annuellement pour des agapes dont je n'ose imaginer l'indigence et le dévoiement, le pauvre poète doit se retourner dans sa tombe !!!

Je sais que ces mots sont ceux d'un homme fatigué. Fatigué par quoi ? Non pas par la vie, car la vie elle-même ne fatigue pas (au contraire, et par définition), mais par l'œuvre sans salaire et par les erreurs, les imperfections, par les infirmités de son cœur, les faiblesses, les difficultés et les inquiétudes, par de trop lourdes épreuves et par l'insécurité incessante. Il semble que pour apporter à autrui cette "impression de sécurité" dont parle Élie Faure (dans une des séquences les plus inspirées et puissantes de son Histoire de l'art), il soit n é c e s s a i re d e p o u s s e r s o i - m ê m e l'expérience de l'insécurité dans ses extrêmes retranchements, et que, par une sorte de phénomène de "vases communicants", la vie et l’oeuvre doivent être dans un rapport inversement proportionnel de centrage et d'assurance. Et ne suis-je pas aussi fatigué par les erreurs, les imperfections, les infirmités, les faiblesses, les peines et les crimes sempiternels d'autrui ; comme l'a dit quelqu'un, fort judicieusement, l'univers est entièrement composé d'"autres", à une seule exception près, et leurs fautes et leurs souffrances sont donc en plus grand nombre que les miennes, mais elles comptent pour une moindre part dans ma fatigue, puisque je n'en suis pas responsable.

C'est le privilège de la jeunesse déjà lointaine de croire à certaines choses, sans tenir compte du fait – ou en l'ignorant – qu'elles sont impossibles ou vaines. Mais je sais que je continuerai, malgré tout, à écrire jusqu'à mon dernier souffle, parce que je ne peux pas faire autrement. A vrai dire, je trouverais inadmissible d'être emporté sans avoir fini mon travail. Et puis, peut-être quelques âmes bénies trouveront-elles l’écho de la lumière et le pouvoir de l'amour dans les humbles mots que je me suis échiné à assembler, comme aujourd'hui l'ont fait déjà quelques êtres exceptionnels, dont la conscience et le cœur peuplent ma solitude et la réchauffent comme des soleils.

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Matisse et Picasso, "La comédie du modèle"

Matisse et Picasso, "la comédie du modèle, est une exposition du programme Picasso-Méditerranée, une manifestation culturelle internationale à l’initiative du Musée national Picasso-Paris.

EXPOSITION

partir des années 1940, trouvant tous deux dans cet espace méditerranéen la source de leur création. C’est à partir de la "comédie du modèle", comme la désigne Aragon dans Henri Matisse, roman, que le Musée Matisse se propose de mettre à jour ce qui fut sans doute l’une des plus fructueuses émulations artistiques du XXe siècle. Entre dialogue et rivalité, la relation entre Matisse et Picasso fut l’objet d’un échange permanent. Subtils et fascinants jeux de miroir qui ne peuvent compter sans la relation du peintre à son modèle qui fut l’un des principaux moteurs de la réflexion menée par les deux artistes autour des questions de la représentation du corps et de l’acte créateur.

Le parcours ponctué de quatre sections thématiques présente, autour de la collection du m u s é e , p e i n t u re s , s c u l p t u re s e t œ u v re s graphiques, soit près de cent-trente œuvres.

Henri MATISSE
 Odalisque au coffret rouge

1927

L’exposition du Musée Matisse de Nice s’inscrit dans cette initiative dont l’ambition est de resserrer les liens entre toutes les rives de la Méditerranée. A cette occasion, il bénéficie du prêt exceptionnel de plus de trente œuvres du Musée national Picasso de Paris, ainsi que de cent-vingt prêts prestigieux d’œuvres de Matisse et de Picasso provenant d’institutions publiques, nationales et internationales, et de collections privées.

Une section photographique met aussi en parallèle les images des deux artistes dans leurs ateliers respectifs afin de montrer les différences et/ou similitudes d’ambiance. Ce parcours est complété par une présentation de documents – correspondances, catalogues d’exposition, revues et films – permettant d’illustrer l’histoire de leur relation.

Ces deux "monstres sacrés" du XXe siècle n’ont pas été présentés ensemble depuis 2002 à l’occasion de l’exposition Matisse-Picasso présentée à Londres, New York et Paris.

Le Musée Matisse a souhaité revenir sur cet extraordinaire dialogue d’artiste à artiste. C’est à Nice et dans ses environs, à Vallauris et à Vence, que les deux hommes se côtoient régulièrement à

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Pablo PICASSO

Femme au tambourin, L’Odalisque

1925

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Matisse et Picasso, "La comédie du modèle"

Matisse et Picasso, "la comédie du modèle, est une exposition du programme Picasso-Méditerranée, une manifestation culturelle internationale à l’initiative du Musée national Picasso-Paris.

EXPOSITION

partir des années 1940, trouvant tous deux dans cet espace méditerranéen la source de leur création. C’est à partir de la "comédie du modèle", comme la désigne Aragon dans Henri Matisse, roman, que le Musée Matisse se propose de mettre à jour ce qui fut sans doute l’une des plus fructueuses émulations artistiques du XXe siècle. Entre dialogue et rivalité, la relation entre Matisse et Picasso fut l’objet d’un échange permanent. Subtils et fascinants jeux de miroir qui ne peuvent compter sans la relation du peintre à son modèle qui fut l’un des principaux moteurs de la réflexion menée par les deux artistes autour des questions de la représentation du corps et de l’acte créateur.

Le parcours ponctué de quatre sections thématiques présente, autour de la collection du m u s é e , p e i n t u re s , s c u l p t u re s e t œ u v re s graphiques, soit près de cent-trente œuvres.

Henri MATISSE
 Odalisque au coffret rouge

1927

L’exposition du Musée Matisse de Nice s’inscrit dans cette initiative dont l’ambition est de resserrer les liens entre toutes les rives de la Méditerranée. A cette occasion, il bénéficie du prêt exceptionnel de plus de trente œuvres du Musée national Picasso de Paris, ainsi que de cent-vingt prêts prestigieux d’œuvres de Matisse et de Picasso provenant d’institutions publiques, nationales et internationales, et de collections privées.

Une section photographique met aussi en parallèle les images des deux artistes dans leurs ateliers respectifs afin de montrer les différences et/ou similitudes d’ambiance. Ce parcours est complété par une présentation de documents – correspondances, catalogues d’exposition, revues et films – permettant d’illustrer l’histoire de leur relation.

Ces deux "monstres sacrés" du XXe siècle n’ont pas été présentés ensemble depuis 2002 à l’occasion de l’exposition Matisse-Picasso présentée à Londres, New York et Paris.

Le Musée Matisse a souhaité revenir sur cet extraordinaire dialogue d’artiste à artiste. C’est à Nice et dans ses environs, à Vallauris et à Vence, que les deux hommes se côtoient régulièrement à

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Pablo PICASSO

Femme au tambourin, L’Odalisque

1925

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FLASHBACK

Séance de Dédicaces - Marc D’Angelo

Romans Gamètes et Jamais Atteinte

L’ARTelier accueillait, le 26 a v r i l d e r n i e r, l a s é a n c e d e dédicaces de Gamètes et Jamais atteinte, les deux derniers ouvrages de Marc D'Angelo en présence de l'auteur, cela va s'en dire, et de Mirabelle, qui a élaboré les couvertures des deux ouvrages.

Pour l'occasion, aux c i m a i s e s d e L ' A R Te l i e r, les ART’Ochtones présentaient également leurs toutes dernières créations.

E-boutique : www.lulu.com 34

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FLASHBACK

Séance de Dédicaces - Marc D’Angelo

Romans Gamètes et Jamais Atteinte

L’ARTelier accueillait, le 26 a v r i l d e r n i e r, l a s é a n c e d e dédicaces de Gamètes et Jamais atteinte, les deux derniers ouvrages de Marc D'Angelo en présence de l'auteur, cela va s'en dire, et de Mirabelle, qui a élaboré les couvertures des deux ouvrages.

Pour l'occasion, aux c i m a i s e s d e L ' A R Te l i e r, les ART’Ochtones présentaient également leurs toutes dernières créations.

E-boutique : www.lulu.com 34

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FLASHBACK

4ème Forum des Artistes - Monaco 8 - 17 juin 2018

Auditorium Rainier III

La Direction des Affaires Culturelles de Monaco organisait, du 8 au 17 juin 2018, à l’Auditorium Rainier III, la quatrième édition du Forum des Artistes de Monaco, l’exposition des artistes plasticiens de la Principauté.

Cette manifestation, qui s’inscrit dans la volonté du Gouvernement Princier de favoriser l’intégration des artistes de la Principauté dans la politique culturelle, a pour but de mettre en avant la vitalité de la création locale dans le domaine des arts plastiques.

Comme chaque année, Tchoba et Mirabelle participaient à cette manifestation, l’un et l’autre avec de nouvelles créations.

A l’occasion de cette édition 2018, le "Prix du public" a distingué un artiste italien, Ludovic Cesari, pour une photographie argentique intitulée Dive I.

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FLASHBACK

4ème Forum des Artistes - Monaco 8 - 17 juin 2018

Auditorium Rainier III

La Direction des Affaires Culturelles de Monaco organisait, du 8 au 17 juin 2018, à l’Auditorium Rainier III, la quatrième édition du Forum des Artistes de Monaco, l’exposition des artistes plasticiens de la Principauté.

Cette manifestation, qui s’inscrit dans la volonté du Gouvernement Princier de favoriser l’intégration des artistes de la Principauté dans la politique culturelle, a pour but de mettre en avant la vitalité de la création locale dans le domaine des arts plastiques.

Comme chaque année, Tchoba et Mirabelle participaient à cette manifestation, l’un et l’autre avec de nouvelles créations.

A l’occasion de cette édition 2018, le "Prix du public" a distingué un artiste italien, Ludovic Cesari, pour une photographie argentique intitulée Dive I.

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Florence DUET Sculpteur Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

Exposition Artistes du Monde - Cannes

21-24 septembre 2018

MIRABELLE - Murielle VELAY-MICHEL Peintre - Sculpteur Galerie - La Quincaillerie d’Art - Nice

Showroom - L’ARTelier - Monaco

Showroom - MOV’IN - - Monaco

5ème Anniversaire des ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

4ème Forum des Artistes de Monaco - Auditorium Rainier III

8 - 17 juin 2018

Exposition Artistes du Monde - Cannes

21-24 septembre 2018

www.florenceduet.com

MARILOU - Marie-Lys MICHEL Dessinateur Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

www.mirabelleart.com

TOM - Thierry DE MASSIA Peintre - Sculpteur - Compositeur - Ecrivain Showroom - L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

www.facebook.com/Marilou

www.jamendo.com-thierry-de-massia

Charles FRANCH-GUERRA

TCHOBA - Joël TCHOBANIAN

Photographe Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

Concepteur visuel Showroom - L’ARTelier - Monaco

Exposition - Blue Gin - Hôtel Monte-Carlo Bay - Monaco

Exposition - Le Sensais - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

4ème Forum des Artistes de Monaco - Auditorium Rainier III

8 - 17 juin 2018

www.tchoba.com 33


Florence DUET Sculpteur Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

Exposition Artistes du Monde - Cannes

21-24 septembre 2018

MIRABELLE - Murielle VELAY-MICHEL Peintre - Sculpteur Galerie - La Quincaillerie d’Art - Nice

Showroom - L’ARTelier - Monaco

Showroom - MOV’IN - - Monaco

5ème Anniversaire des ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

4ème Forum des Artistes de Monaco - Auditorium Rainier III

8 - 17 juin 2018

Exposition Artistes du Monde - Cannes

21-24 septembre 2018

www.florenceduet.com

MARILOU - Marie-Lys MICHEL Dessinateur Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

www.mirabelleart.com

TOM - Thierry DE MASSIA Peintre - Sculpteur - Compositeur - Ecrivain Showroom - L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

www.facebook.com/Marilou

www.jamendo.com-thierry-de-massia

Charles FRANCH-GUERRA

TCHOBA - Joël TCHOBANIAN

Photographe Showroom, L’ARTelier - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

Concepteur visuel Showroom - L’ARTelier - Monaco

Exposition - Blue Gin - Hôtel Monte-Carlo Bay - Monaco

Exposition - Le Sensais - Monaco

5ème Anniversaire de l’Association Les ART’Ochtones

Exposition : décembre 2017 - été 2018

4ème Forum des Artistes de Monaco - Auditorium Rainier III

8 - 17 juin 2018

www.tchoba.com 33


Où trouver votre Mag ? POINTS DE DISTRIBUTION L’ARTelier - 5 Allée Guillaume Apollinaire - Monaco

Galerie l’Entrepôt - 22, rue de Millo - Monaco

Forum Grimaldi - 10, Avenue Princesse Grâce - Monaco

La Quincaillerie d’Art - 41, Rue Verdi, Nice

INFORMATIONS PRATIQUES CONTACT : MURIELLE VELAY-MICHEL

mirabelleart@hotmail.fr

(+ 33) 06 07 93 27 16

BULLETIN D’ABONNEMENT L’ART’O Mag est exclusivement réalisé par des créateurs et des journalistes bénévoles. Vous souhaitez les soutenir et nous aider à faire connaitre les artistes de notre région ? Renvoyez ce bulletin accompagné de votre règlement, par chèque, à : Association Les ART’Ochtones, 5 allée Guillaume Apollinaire, Les Jacarandas, MC 98000 Monaco

Qui sommes-nous ?

"Les ART'ochtones" est une association d'artistes de Monaco et des communes limitrophes née de la passion des arts visuels.

L'association regroupe des artistes créateurs, élabore des événements artistiques et des expositions. Elle sensibilise et apporte une médiation par les arts visuels.

Sa structure associe les artistes membres et membres d'honneur, les artistes collaborateurs, les médias, galeries, curateurs, collectionneurs, éditeurs, critiques d’arts, établissements scolaires et de soin, mécènes et le public non adhérent.

LE BUREAU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Présidente :

Murielle Velay-Michel alias MIRABELLE, peintre - sculpteur

Contact : 06 07 93 27 16

Secrétaire Général :

Joël Tchobanian alias TCHOBA, créateur visuel

Contact : 06 40 62 45 86

MEMBRES ACTIFS

OUI , je m’abonne à ART’O Mag. Pour 1 an (4 numéros) 19,50 € (frais d’expédition inclus) NOM-PRENOM………………………………………………… ADRESSE………………………………………………………. …………………………………………………………………… CODE POSTAL……………………….VILLE………………… E-MAIL………………………………………………………….. T ELEPHONE… ……… ……… … ……… … ……… … … … … …

Florence Duet, sculpteur

Thierry de Massia alias TOM, peintre, sculpteur, compositeur, musicien, concepteur visuel

Marie-Lys Michel alias MARILOU, dessinatrice

Charles Franch-Guerra, photographe

MEMBRES D’HONNEUR & ARTISTES COLLABORATEURS

Daniel Boéri, Conseiller national, membre d’honneur

Mateo Mor nar, sculpteur, membre d’honneur

Lothar Guderian, plasticien, membre d’honneur

Marc D’Angelo, écrivain, poète, essayiste, membre d’honneur

Jean-Marie Fondacaro, sculpteur, membre d’honneur

Blaise Devissi, peintre - sculpteur

Christian Longinotti, peintre, dessinateur

Florence Dabezies-Fraisse, écrivain

Isabelle De Toytot, céramiste


Où trouver votre Mag ? POINTS DE DISTRIBUTION L’ARTelier - 5 Allée Guillaume Apollinaire - Monaco

Galerie l’Entrepôt - 22, rue de Millo - Monaco

Forum Grimaldi - 10, Avenue Princesse Grâce - Monaco

La Quincaillerie d’Art - 41, Rue Verdi, Nice

INFORMATIONS PRATIQUES CONTACT : MURIELLE VELAY-MICHEL

mirabelleart@hotmail.fr

(+ 33) 06 07 93 27 16

BULLETIN D’ABONNEMENT L’ART’O Mag est exclusivement réalisé par des créateurs et des journalistes bénévoles. Vous souhaitez les soutenir et nous aider à faire connaitre les artistes de notre région ? Renvoyez ce bulletin accompagné de votre règlement, par chèque, à : Association Les ART’Ochtones, 5 allée Guillaume Apollinaire, Les Jacarandas, MC 98000 Monaco

Qui sommes-nous ?

"Les ART'ochtones" est une association d'artistes de Monaco et des communes limitrophes née de la passion des arts visuels.

L'association regroupe des artistes créateurs, élabore des événements artistiques et des expositions. Elle sensibilise et apporte une médiation par les arts visuels.

Sa structure associe les artistes membres et membres d'honneur, les artistes collaborateurs, les médias, galeries, curateurs, collectionneurs, éditeurs, critiques d’arts, établissements scolaires et de soin, mécènes et le public non adhérent.

LE BUREAU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Présidente :

Murielle Velay-Michel alias MIRABELLE, peintre - sculpteur

Contact : 06 07 93 27 16

Secrétaire Général :

Joël Tchobanian alias TCHOBA, créateur visuel

Contact : 06 40 62 45 86

MEMBRES ACTIFS

OUI , je m’abonne à ART’O Mag. Pour 1 an (4 numéros) 19,50 € (frais d’expédition inclus) NOM-PRENOM………………………………………………… ADRESSE………………………………………………………. …………………………………………………………………… CODE POSTAL……………………….VILLE………………… E-MAIL………………………………………………………….. T ELEPHONE… ……… ……… … ……… … ……… … … … … …

Florence Duet, sculpteur

Thierry de Massia alias TOM, peintre, sculpteur, compositeur, musicien, concepteur visuel

Marie-Lys Michel alias MARILOU, dessinatrice

Charles Franch-Guerra, photographe

MEMBRES D’HONNEUR & ARTISTES COLLABORATEURS

Daniel Boéri, Conseiller national, membre d’honneur

Mateo Mor nar, sculpteur, membre d’honneur

Lothar Guderian, plasticien, membre d’honneur

Marc D’Angelo, écrivain, poète, essayiste, membre d’honneur

Jean-Marie Fondacaro, sculpteur, membre d’honneur

Blaise Devissi, peintre - sculpteur

Christian Longinotti, peintre, dessinateur

Florence Dabezies-Fraisse, écrivain

Isabelle De Toytot, céramiste


ART’O Mag # 13 L’ A R T E L I E R

RÉDACTRICE EN CHEF Murielle VELAY-MICHEL ont collaboré à ce numéro :

Association Les ART’O chtones

OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI de 10 h à 19 h sur rendez-vous

5,

ALLÉE

GUILLAUME APOLLINAIRE - LES JACARANDAS - MONACO

BLOC B4 - 3ÈME ÉTAGE

CONTACT : 06 07 93 27 16

EMAIL : ARTOCHTONES@GMAIL.COM

www.artochtones-monaco.com

Daniel BOERI Marc D’ANGELO Florence DUET Yaniv EDERY Jean-Marie FONDACARO Joël TCHOBANIAN

ÉDITORIAL

3ÈM

E

N N A

R E V I

S

E R I A

VOYAGE EXPOSITIONS GALERIES LITTÉRATURE

PHOTOGRAPHIE Daniel BOERI Archives - ART’Ochtones

SCULPTURE AGENDA

MiraBelleArt&Design@

COUVERTURE GRAPHISME Mirabelle-Art&Design© IMPRESSION Graphic Service Monaco

ÉTÉ 2018

Le magazine des ART’Ochtones - Monaco


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