Magazine. Actualité. Economie. Développement international
Bimestriel
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Mars 2010
N° 1
Aménagement urbain
Gilbert TSIMI EVOUNA et les espaces verts... La vraie histoire du bois Sainte Anastasie regretter le choix “d’unL’onidéalne saurait surtout quand celui- ci prend la forme d’une ville propre, coquette, intelligente...
”
p. 21
Shelly PEREZ Présidente du club Tourisme Bambinos P. 33
Zoom sur le jardin du Luxembourg de Paris P. 28
France : Sénat, Interview de M. Jean-Marie Houlbert P. 27
Président du CNOSC Dixiade 2010 à Ngaoundéré P. 32
HORIZON 2020 J’arrive !
Tous au Cameroun, l’Afrique en miniature avec Shelly Perez 2
Sommaire
7 Haïti
Un pays d’une très grande vulnérabilité.
L’Edito Laissez-vous transporter !
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Actualité politique
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Haiti en quête de reponses un pays d’une très grande vunerabilité reconstruire Haiti une affaire de tous... peut être le déclic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
16 Allo docteur Max !
Profil haut les chantiers de YANG Philemon
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Les microfinances les CEPI BANK
Les ONG au cameroun DEUSTCHE - KAMERUN HILFE
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Rafale santé Allo docteur MAX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Yaoundé
une ville en pleine mutation
Développement urbain une ville en pleine mutation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TSIMI EVOUNA et les espaces verts . . . . . . . . . . . Interview Arnaud P NDZANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La vraie histoire du bois ste Anastasie . . . . . Interview de J. M HOULBERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Jardin de LUXEMBOURG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Interview de Mme CARMINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Rafalette Champions polution !
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Sport On parle encore de l’Egypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Dixiades 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Culture Bambinos Cameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Les enfants et le monde artistique . . . . . . . . . . . 34 Bois Sainte Anastasie Yaoundé
Jardin du Luxembourg Paris
possibilitĂŠ de parrainage scolaire
Par Chinesvilde Jeanne OTI
La Rafale Média Le magazine bimensuel d’information générale d’actualité économique, développement international Récépissé n°ooo621/RDDJ/06/BASC Directeur de publication : ChinesVilde Jeanne OTI Directeurs de la rédaction : Didier OTI - Mathieu Dominique NDOUGUESSA Rédacteur en chef : Gilbert NDEBI Rédacteurs : Patrice Djomo, Vincent Etoundi Oscar Yebga Conseillers à la rédaction : Laurent Prat Conception/réalisation : 3L - www.3L.fr Infographie : Moushine Berada, Juliette Kendo Photographie : Abdouraman HAHA Partenariat : Mailwatcher Impression : PATON Distribution : MESSA PRESS Tirage : 10 000 ex. Contact Cameroun Siège : Yaoundé Efoulan descente Lac BP 13889 - Tél : +237 99 86 41 70 Contact Paris : 21, rue Jules Ferry 92100 Boulogne-Bill. +33 6 15 23 14 12 E-mail : rafalemedia@hotmail. fr
L’édito
Laissez-vous transporter ! Edward Wills Scripps, fondateur du groupe de presse Scripps a dit un jour que « le rôle de la presse en Amérique est de réconforter ceux qui sont affligés et d’affliger ceux qui jouissent du confort ». Mais en fait, peut-on réconforter ou affliger les gens qu’on laisse dans l’ignorance ?
La Rafale Media, votre jeune journal que vous tenez en main voudrait plus que jamais être fidèle à ses engagements et se démarquer dans le contexte sociétal qui est le notre entant que journal responsable. Notre objectif est d’apporter une contribution éducative à l’édification d’une culture à la citoyenneté. Notre souci majeur est d’informer le grand public sur les questions qui touchent l’environnement et le social. Aussi, avons-nous bâti notre confiance en ceux qui respectent la vie et œuvrent inlassablement pour le développement et la paix. Vous comprendrez donc pourquoi dans ce premier numéro, nous avons accordé une place de choix à l’aménagement urbain de la cité capitale Yaoundé. Gilbert TSIMI EVOUNA le Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine veut rompre avec les anciens clichés des villes sales des pays sous developpés. “Au sage on parle en proverbe et non en prose, mais le langage de la nature est plus complexe”. Sous d’autres cieux comme en Guadeloupe ou en Martinique, les populations ont perpétué la tradition du jardinage. C’est ce qu’on appelle là bas “ les jardins créoles”. Nous avons le droit d’espérer qu’un jour chacun dans son pays se reveille en un Eden merveilleux. Et cela ne sera possible que si chaque habitant de la terre s’y attèle dès à présent.
Laissez-vous donc transporter !
LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
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A CTUALITÉ POLITIQUE
Haïti en quête de réponses Par nos correspondants à St Domingue et Port-au-Prince BEBI QEREN, Vincent de Paul ETOUNDI et François de la SOIREE
Haïti était déjà à genoux avant le violent séisme qui l’a foudroyé le 12 janvier 2010 à 16h53 minutes, laissant derrière lui, plus de 300 000 morts et 300 000 blessés, un véritable désastre au niveau planétaire. « Peut être ces morts auraient pu être évités » mais comment ? En attendant la conférence internationale sur la reconstruction d’Haïti prévue en mars prochain, il y a lieu de s’interroger présentement sur la plus difficile des questions qui hante encore notre esprit : Pourquoi ? Une population totalement en détresse
Un pays d’une très grande vulnérabilité
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arlant en scientifiques habitués à prendre le poul de la terre, Pascal Bernard et Jean Pierre Vilotte, chercheurs au laboratoire de sismologie de l’institut de physique du globe de Paris (IPGP) s’accordent sur un fait : « le séisme d’Haïti n’est pas exceptionnel si la secousse a été aussi dévastatrice et meurtrière, c’est parce qu’elle a frappé un pays d’une très grande
vulnérabilité dans ses constructions, ses infrastructures et ses moyens de secours » Au cours des vingt dernières années, une dizaine d’évènements de force égale ou supérieure se sont produits dans le monde, (un tremblement de terre d’une magnitude 7, 0 à 7, 3 à l’échelle de Richter). Toutefois, la gestion des catastrophes nécessitant un équipement adéquat, l’Etat haïtien a accusé LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
d’emblée un déficit, contrairement au Japon et aux USA qui, bien que vivant sous la menace d’un séisme majeur, développent des systèmes d’alertes précoces. Entre le déclenchement d’un séisme et le choc des ondes destructrices, peuvent s’écouler quelques dizaines de secondes voire quelques minutes, ce bref répit pourrait être mis à profit pour arrêter les trains, couper l’électricité afin de parer aux courts circuits et aux incendies, localiser les quartiers menacés et peut être aussi sauver des vies. Selon les premiers bilans, le séisme haïtien pour tous ces manquements, s’est avéré désastreux.
Sur le plan humain Plus de 200 000 haïtiens ont perdu la vie comme l’a annocé le Premier Ministre Jean Max BELLERIVE à l’AFP, révisant à la hausse
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A CTUALITÉ POLITIQUE
Catastrophe
Un nouveau séisme dans les prochaines années n’est pas à exclure un précédent bilan de 170 000 morts. Il a également parlé de 300 000 blessés dont 4000 amputés. L’ONU a également payé un lourd tribut où 40 de ses employés ont été tués et 330 portés disparus, peut être ensevelis sous les décombres du quartier général de l’organisation. Entre temps au Cameroun, et selon un point de presse du Ministre de la communication, ISSA TCHIROMA Bakary, sur les dix fonctionnaires camerounais détachés auprès des Nations Unies en Haïti, une dame est portée disparue, la nommée Roseline NGUEKEU. L’autre camerounais dont l’identité n’a pas été révélée a été gravement blessé, avec les deux jambes broyées. Il a été évacué dans un hôpital à Saint Domingue où il est sous soins intensifs.
Sur le plan matériel et infrastructurel Quelque 60% du PIB haïtien a été détruit en 35s. A l’évidence, le séisme du 12 janvier qui
a dévasté de nombreuses villes haïtiennes, marque également un arrêt brutal à l’enseignement où 75% des écoles seraient détruites; l’Université d’Etat est tombée en grande partie en ruine. L’Ecole Normale Supérieure qui formait les enseignants n’est plus qu’un tas de gravats ainsi que de nombreuses facultés.
Mieux comprendre les séismes En fait si séisme, raz de marée et éruption volcaniques se produisent, c’est parce que la planète Terre contrairement à d’autres planètes est vivante et a beaucoup d’énergies. La terre est constituée de plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres. Ainsit, distingue t-on trois types de limites qui constituent des zones de faiblesses de l’écorce terrestre -les zones de création de la matière- les zones de destruction des plaques et les zones de mouvement horizontal des plaques. Ces
“Ces bâtiments peu adaptés, n’ont pu résister aux secousses” 8
LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
“On peut mesurer ici l’ampleur du drame” deux derniers constituent les zones de prédilection des séismes. Le 12 janvier 2010, un seul petit morceau de faille a cédé et dans un an ou dans quelques dizaines d’années se produira un autre séisme de magnitude égale ou supérieur, encore plus proche de Port-au Prince préviennent les experts. Ce qui, le temps de la reconstruction venu, exigera de prendre en compte ce risque. Mais Haïti en a-t-elle les moyens ?
A CTUALITÉ POLITIQUE Dynamique
Une volonté internationnale
RECONSTRUIRE HAÏTI UNE AFFAIRE DE TOUS ET POUR TOUT... Au-delà des élans de solidarité observés ici et là qui riment parfois avec l’exhibitionnisme, quelqu’un l’a dit avant « le développement des pays pauvres viendra de partout sauf des pays riches car eux-mêmes le savent.
Nations Unies BAN KI MOON a demandé à l’ex Président des USA BILL Clinton de « jouer un rôle directeur » dans la coordination de l’aide internationale étroitement avec l’administratrice du Programme de l’ONU pour le développement, Helen CLARK et Edmond MULET, le Chef par intérim de la Jean Max BELLERIVE mission de l’ONU. Clinton l’homme aux idées novatrices est sensé mobiliser et coordonner l’aide provenant du secteur ans une interview accordée à privé, des gouvernements et des ONG dans l’AFP, le Premier Ministre Jean Max les domaines de la reconstruction et de la BELLERIVE s’est montré rassurant fourniture d’abris avant la saison des ouraquant à la capacité du gouvernement gans. « Nous sommes convenus que l’une haïtien à maîtriser les évènements et des plus urgente nécessité actuellement en contrôler la situation.
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Haïti est la fourniture d’abris » expliquait BAN KI MOON. Bien plus, un appel de fonds d’urgence a été lancé pour financer l’effort humanitaire pour le reste de l’année. Cet appel dont le montant n’est pas connu, viendra compléter celui de 575 millions de dollars d’aide d’urgence lancé le mois dernier par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, pour une période de six mois. C’est dans ce contexte que des milliers de tonnes de vivres ont été partagés ainsi que des médicaments sans oublier la construction des camps de logement pour les sinistrés. Cet élan de cœur continue et se vérifie dans les discours des hommes d’Etat, cas de la Présidente libérienne ELEN Johnson qui déclare qu’elle est prête à accueillir les haïtiens sinistrés dans son
Pourtant, de l’avis des centaines de manifestants qui défilent près de Port-au-Prince, nous sommes loin de la sérénité. Anthony CHAN, Directeur adjoint de l’agence gouvernementale américaine d’aide au développement (USAID) a estimé qu’il était naturel que les haïtiens se sentent ainsi après un séisme de cette magnitude et a promis l’embauche de 20 000 personnes d’ici un mois pour distribuer de l’aide. Déjà, près de 500 000 haïtiens ont fuit Portau-Prince. Devant les Ambassades étrangères, ils sont encore nombreux à attendre sans savoir si leur demande de visa pourra être examinée. Vraisemblablement, les sinistrés vivent toujours dans les conditions extrêmement précaires, malgré le déploiement de l’équipe Onusienne. Le Secrétaire Général des LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
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A CTUALITE POLITIQUE
Pour le futur, solidarité oblige ACTION
pays. Bien avant elle, le Président sénégalais Me Abdoulaye WADE avait déjà emboîté le pas dans ce sens. Des dons sont attribués par tous les pays, des aides multiformes et où le Cameroun s’est montré particulièrement généreux.
Veiller sur les populations vulnérables La reconstruction des familles et la récupération des enfants orphelins constituent une grande préoccupation pour les autorités haïtiennes qui veulent éviter le trafic d’enfants. L’histoire des dix ressortissants
américains soupçonnés d’avoir enlevé une trentaine de petits haïtiens montre à souhait qu’il faut rester vigilant à l’égard des couches vulnérables qui constituent les enfants et les femmes. La Secrétaire d’Etat américaine Hilary CLINTON a qualifié cette affaire de malencontreuse et souligne que l’administration OBAMA avait fait en sorte que seuls puissent voyager vers les USA, les enfants dont l’éligibilité à l’adoption avait été parfaitement établie par les autorités haïtiennes. Par ailleurs, la Ministre chargée des femmes Marjorie MICHEL a fait observer que les Comités de quartiers avaient fait état d’une
Tous au chevet du malade augmentation du nombre de viols dans les camps ces derniers jours, sans fournir d’indications chiffrées estimant que les victimes refusent de se faire connaître car elles considèrent cela comme une atteinte à la pudeur.
PEUT ETRE LE DECLIC
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ourquoi avoir attendu si longtemps avant de se mettre définitivement au chevet du malade ? Pour certains des survivants, la catastrophe du 12 janvier pourrait non seulement servir de déclic pour le développement du plus vieil Etat noir indépendant, mais aussi permettre aux haïtiens de repartir dans le bon sens. Reconstruire Haïti, voilà un objectif noble que s’est fixé la communauté internationale. A ce sujet, une première rencontre des Pays Amis de Haïti a déjà eu lieu à Montréal au Canada, question de préparer le terrain. Un autre rendez-vous a été pris, ce sera en mars prochain au siège des Nations Unies à New York. D’ici là les haïtiens ont l’obligation d’établir eux-mêmes un bon diag-
nostic de la maladie dont ils souffrent afin de trouver le médicament adéquat. Il s’agit ni plus ni moins de revoir les fondamentaux du développement du pays entre autres, le renforcement de la gouvernance démocratique d’Haïti dont les institutions politiques étaient jugées défaillantes avant le 12 janvier, bâtir une véritable sécurité sociale tout en revoyant le système économique, judiciaire, de la sécurité et de l’Etat de droit. En somme, « il faut faire différemment pour sauver le pays qui s’écroule ». Pour certain, déplacer la capitale haitienne serait une solution envisageable. Ce faisant, les autres Etats pauvres de la planète pourraient en tirer des leçons par rapport à ce drame.
P ROFIL HAUT
Les chantiers
de Yang Yundji Philémon Depuis le 30 juin 2009, il est nommé Premier Ministre, Chef de Gouvernement par le le Président Paul BIYA. Dès lors, il s’attèle au travail, exécutant fidèlement les instructions du Chef de l’Etat. Aucun chantier n’est oublié. que mène le Premier Ministre contre la corruption. Tout porte à croire que ce magistrat de carrière va réussir sa mission, les activités du Gouvernement ayant pris de l’ampleur depuis sa nomination à ce poste. Cependant, en raison d’un système ancré, ces efforts méritants sont contrariés par la corruption et la malveillance de quelques uns. Le Premier Ministre a dit que l’inertie tant
Y
ANG YUNDJI Philémon, 62 ans, originaire du Nord-Ouest, est membre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC- parti au pouvoir). Il a été procureur de la République à Buéa, Vice Ministre de l’Administration Territoriale, ancien Ministre de l’Elevage et des Industries Animales, ancien Ministre des Mines et de l’Energie, ancien Haut Commissaire du Cameroun au CANADA, ancien Secrétaire Général Adjoint de la Présidence République et depuis le 30 Juin dernier, Premier Ministre Chef du Gouvernement. A l’évidence, le Premier Ministre est un homme sobre, dynamique. Il est au four et au moulin, mettant sur pied les instructions du Président de la République Paul BIYA. Jusqu’à présent, bien que restant concentré sur ses objectifs, il bénéficie encore de la période de confiance que lui accordent les camerounais, la communauté internationale et bien entendu, le Président de la République Paul BIYA.
“
l’inertie n’est pas une fatalité
”
décriée par le Président de la République n’est pas une fatalité, à cet effet, il a instruit les Chefs de Départements Ministériels de reprendre en main leurs personnels par la restauration de la morale et de l’éthique au sein de leurs administrations respectives, et la célérité dans le traitement des dossiers. Des valeurs cardinales du service public :
L’assiduité, la ponctualité, le respect des procédures. Il a également prescrit le départ effectif dans les formes normales des personnels admis à la retraite, un compte rendu devant lui être transmis sous quinzaine. Le Chef du Gouvernement a fini son propos, en recommandant plus de discipline dans la gestion des affaires de l’Etat, en particulier les missions à l’étranger, il a aussi demandé de limiter au strict minimum indispensable le nombre de voyages pour tous les maillons de la chaîne.
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La lutte contre la corruption La lutte contre la corruption étant son cheval de bataille, il s’attèle autour de ce centre d’intérêt vital pour le Cameroun, mettant sur pied des stratégies pour combattre ce fléau. C’est une lutte acharnée Immeuble de la Primature.
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P ROFIL HAUT UNE NECESSITE
LE RENFORCEMENT DES CAPACITES CREATION D’EMPLOIS oncernant la lutte contre le chômage, le Ministre Chargé de l’Emploi a indiqué que les instruments stratégiques y afferentes sont déjà disponibles et connaissent même un début d’exécution. Au regard du programme d’investissement prioritaires de promotion de l’emploi, du programme d’amélioration de l’offre de formation profession pour l’emploi (PAMOFPE); du plan d’action nationale pour l’emploi des jeunes ainsi que la stratégie de formation professionnelle; l’objectif d’amélioration des performances du Projet Intégré d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (PIASSI) a été atteint grâce à la création de quelques 9960 emplois directs et indirects au courant de l’année 2008, en enregistrant une augmentation de 60% par rapport à l’année 2007. En ce qui concerne la réforme des Sections Artisanales et Rurales (SAR-SAM), Monsieur PEREVET Zacharie, Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a annoncé qu’elle aboutira en 2010 à leur transformation en Centre de Formation aux métiers (CFM) avec une diversification de l’offre de formation par la préparation aux métiers porteurs au sein des filières agro-pastorales, tourisme, bois et bâtiment. En prenant acte de ce compte rendu, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a demandé au Ministre Chargé de l’Emploi de finaliser l’élaboration des référentiels des filières agro-pastorales dans les sections artisanales et rurales (SAR-SM), définir l’extension du maillage du Fonds National pour l’Emploi dans les régions du Nord et du Nord-Ouest et de parfaire le système de recouvrement des prêts octroyés par le PIASSI pour aborder le Fonds de roulement.
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Le Premier Ministre YANG Philemon très préocupé par les grands projets du développement
Le Ministre Délégué à la présidence de la République Chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat a donné son compte rendu de l’exécution de la directive tendant aux renforcements des capacités opérationnelles des Inspections générales ministérielles. Il a dit que des efforts ont été faits en matière de formation aux Technologies de vérification, et de déplorer l’insuffisance des ressources humaines matérielles et financières allouées à la fonction contrôle interne dans les ministères. Le Premier Ministre a donné les grands axes de la politique gouvernementale, en indiquant que l’accent doit être mis sur l’accroissement des capacités énergétiques, par l’utilisation des ressources thermiques et gazières, en attendant l’aboutissement des projets hydroélectriques en cours, le développement quantitatif des productions agro-pastorales, ainsi que le démarrage de l’exploitation des produits miniers et l’accélération des projets infrastructurels. Parallèlement à la mise en route de ces
actions urgentes, le Chef du Gouvernement a demandé la poursuite des autres chantiers de la politique gouvernementale : L’éducation, la santé, l’habitat, l’accès à l’eau potable, avec pour objectif, le passage du statut de pays pauvre très endetté à celui de pays émergent, en valorisant pleinement ses potentiels pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Le Chef du Gouvernement a instruit aux Ministres de reprendre les valeurs qui font la force des gouvernements performants, spécialement la solidarité, la responsabilité, le sens élevé de l’intérêt général, la bonne gouvernance ainsi que la communication permanente avec le public dans le cadre d’une communication gouvernementale précédant et accompagnants les actions engagées ou réalisées. En somme, pour un travail programmé et suivi, le Premier Ministre a prescrit une feuille de route à chaque Département Ministériel. Par Mathieu Dominique NDOUGUESSA
L ES ETABLISSEMENTS DE MICRO-FINANCES Dynamiques et fiers d'appuyer le développement économique du pays pour l'émergence du secteur privé PUBLI-REPORTAGE LES CEPI BANK
L
e Partenaire solide qui apporte toujours des solutions flexibles; telle est la devise des CEPI (Caisses d'Epargne pour l'Investissement). Cette société anonyme créée par des Camerounais en Mars 2004 s'illustre au fil des années par des actions très appréciées auprès des entreprises, et des particuliers du paysage économique répartis dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Dynamiques et fiers d'appuyer le développement économique du pays pour l'émergence du secteur privé dans le domaine des affaires, les CEPI peuvent compter en permanence sur un actionnariat populaire ainsi que la coopération active du secteur privé. A l'instar d'un athlète avide de performances, les CEPI ont pris le départ sur les starting-blocks avec un capital de 500 000 000 Fcfa. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à plus de 1 000 000 000 F Cfa grâce à une logique de visibilité et de viabilité institutionnelle qui permettent à cette jeune
société de diversifier ses activités, stimuler la collecte de l'épargne et dynamiser le secteur informel en vue de favoriser l'assainissement de leurs excédents de caisse. Dans ce processus délicat d'épargne et d'investissement, les CEPI travaillent en étroite collaboration avec les opérateurs économiques et les promoteurs de l'auto-emploi, pour la lutte contre la misère et la pauvreté des populations. Jeune loup aux dents très longues, les CEPI ambitionnent de bâtir à court, moyen et à long terme, une saine expansion basée sur la maîtrise de ses produits, la sécurisation renforcée des dépôts de la clientèle et la mise en place d'une politique nouvelle d'octroi des crédits. Ceci constitue un véritable défi pour la direction générale qui poursuit simultanément la modernisation de l'outil de production d'où l'acquisition d'un parc informatique à la pointe de la technologie. Sur le plan commercial et des stratégies de développement, les CEPI offrent les produits et services classiques de banque parmi LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
lesquels : l'ouverture des comptes en tout genre; l'octroi des crédits aux particuliers; aux Pme, Pmi, GIC… et au monde rural. En outre, les CEPI mettent à la disposition des citoyens les services de Messagerie financière, de change manuel, de transfert des fonds, de mutualisation, de location des coffres-forts ainsi que du conseil et montage des projets. Il faut bien évidemment signaler que les ressources humaines constituent le bras séculier des CEPI avec un personnel qualifié et compétent composé des cadres de banques et de jeunes diplômés motivés dynamiques et intelligents pour qui le succès individuel et collectif est un vrai challenge. Fort de cet atout majeur, les CEPI pourraient à l'horizon 2020 occuper une place de leader parmi les acteurs de développement (banques) et justifier ainsi de façon pérenne et historique ses 7 vertus qui sont : la qualité du service, le respect de la clientèle, la discrétion, la proximité, l'innovation, l'assistance et bien sûr l'efficacité. Marie Bernard
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L ES ONG AU CAMEROUN DEUSTCHE - KAMERUN HILFE Il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir. Les membres de Deustche - Kamerun Hilfe sous la conduite de son président Yombi à Yakam ont su prendre à leur compte (et de la plus belle manière), cette maxime le 27 octobre 2009 à Lobo.
Remise solennelle des ordinateurs ŒUVRE POUR LE DÉVELOPPEMENT ET SÈME LA JOIE DANS LES CŒURS À LOBO. n effet, cette Ong dirigée par l'ancien Lion Indomptable Yombi a fait tomber la manne du ciel pour les femmes et jeunes filles de la localité de Lobo située dans le département de la Lékié au cœur de la forêt équatoriale. Un don constitué de 10 ordinateurs, 10 machines à coudre, 1 imprimante et du matériel accessoire pour la couture, la broderie etc. Il n'en faillait pas plus pour déclencher la liesse des sujets de Sa Majesté Mana Jean Marie (Tchanga Manga VI) présent sur les lieux de la cérémonie. Visiblement fier de cette action citoyenne, Sa Majesté n'a pas manqué de remercier avec emphase le bienfaiteur du jour avant d'appeler les populations censées utiliser ce matériel à en faire bon usage. Il a également couvert de bénédiction, l'association Deustche - Kamerun Hilfe et son promoteur tout en les invitant à réitérer de telles actions dans l'avenir. Le maire de Lobo quant à lui s'est dit ému par ce geste d'un fils du terroir qui a pensé à apporter un plus à la formation de ses sœurs. C'est la 1ère fois que nous célébrons un tel évènement à Lobo a-t-il confié à l'assistante, pour évoquer le caractère exceptionnel de la cérémonie. Un des speechs les plus attendus était bien sûr celui de M. Yombi à Yakan, président et fondateur de Deustche-Kamerun Hilfe. Cette Ong n'a pas l'air d'être très connue et pourtant, elle fonctionne bel et bien en Allemagne avec une représentation active dans le triangle national légalement reconnue par le gouvernement camerounais. Le Président Yombi a d'emblée remercié toutes les autorités et les populations de Lobo pour l'accueil ô combien chaleureux réservé à toute son équipe et à lui-même. Avant toute chose, je vous demanderai de remercier Sa Majesté Mana Jean Marie qui a personnellement fait la demande à notre Ong pour l'équipement de ce centre de formation flam-
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bant neuf construit par le ministère de la promotion de la femme et de la famille. C'est en ces termes que le président Yombi dévoile la génèse de cette action citoyenne qui ouvre un nouvel horizon radieux à la jeunesse de Lobo. D'autres actions vont certainement suivre en l'occurrence le don de matériel d'appui et des médicaments aux hôpitaux de cette localité. Mais toutefois, l'orateur précise que la gestion de ces outils doit être rationnelle et qu'un rapport adressé à Deustche - Kamerun Hilfe est exigé à la fin de chaque année. A la fin de son allocution, une salve d'applaudissement nourrie l'accompagne jusqu'à à son siège, discours très apprécié par toutes les autorités administratives, traditionnelles et religieuses de Lobo, tous présents sur le lieux de la cérémonie. Il importe de signaler que les élites ont répondu présent avec enthousiasme et satisfaction à cette manifestation. La preuve : la joie des uns et des autres avec surtout le geste très ovationné de la princesse Stella Engama qui a offert 30 000 Fcfa (trente mille francs) en espèce sonnante et trébuchante aux associations des femmes pour le rafraichissement. A la fin de la cérémonie, une photo de famille autour du sous-préfet, de S. M. le chef supérieur et du maire de Lobo en présence des pensionnaires du centre de formation ainsi que des membres de l'ONG Deustche Kamerun Hilfe a clôturé la cérémonie. Rendez-vous a été pris très prochainement dans la perspective d'autres actions encore plus efficaces pour le développement. Patrice Djomo
LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
TAKE ME TO THE HILTON
UNIQUE 5 ETOILES DE LUXE Centre Ville 255 chambres 6 suites présidentielles Etage Executive Etage Non-Fumeurs 3 Restaurants - 3 Bars Service d’étage 24h/24
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R AFALE SANTÉ
Allo docteur Max ! Que puis-je faire pour me proteger contre les microbes ?
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'organisation mondiale de la santé a élaboré quelques lignes directrices. Elle a d'abord indiqué les mesures à prendre pour réduire le risque des maladies et la propagation des infections. Elle a ensuite expliqué comment faire un meilleur usage des antimicrobiens. En toute logique la meilleure protection contre les maladies et leur propagation est de faire tout son possible de rester en bonne santé.
Comment ne pas tomber malade ? 1) Trois choses sont essentielles : un régime alimentaire équilibré, de l'exercice et du sport en quantité suffisante
2) Veillez a votre hygiène corporelle. Le moyen le plus efficace de ne pas tomber malade est de ne pas transmettre une infection et de se laver les mains avec du savon 3) Veillez à la salubrité de la nourriture que vous et votre famille consommez. Assurez vous surtout que vos mains et que l'endroit où vous préparez les repas sont propres. Assurez vous aussi que l’eau avec laquelle vous lavez les mains et nettoyez les aliments est propre. Etant donné que les microbes prolifèrent dans la nourriture, cuisez bien la viande, conservez et réfrigérez les aliments correctement 4) Restez le moins possible dehors la nuit tombée ou tôt le matin au moment où les insectes sont plus actifs. utilisez des moustiquaires 5) des vaccins peuvent aider votre système immunitaire à combattre certains microbes répandus dans votre région
Mode d’emploi pour antimicrobiens 1) avant d’acheter un antibiotique ou antimicrobien, consultez un professionnel de la santé. Les offres promotionnelles grand public profitent souvent plus au vendeur qu'a l'acheteur
2) n'insistez pas auprès de votre médecin pour qu’il vous prescrive un antibiotique. Si vous le faites ? il accèdera a votre demande simplement par peur de perdre client. Le rhume par exemple est provoqué pas un virus, il ne se soigne donc pas par antibiotique. Si vous prenez un antibiotique alors que vous avez un virus, vous risquez de détruire des bactéries utiles et de faire proliférer des bactéries résistantes 3) N’insistez pas pour avoir le dernier médicament en date il ne vous conviendra forcement pas et vous coûtera peut être beaucoup plus cher qu’il ne faut 4) renseignez vous sur tout médicament auprès d’une source fiable : A quoi sert-il ? Quels peuvent être ses effets secondaires ? Quels sont les risques d’interaction avec d’autres médicaments et les autres facteurs susceptibles de rendre ce médicament nocif ? 5) si un traitement antibiotique est vraiment approprié dans votre cas, il est généralement conseillé de le suivre jusqu'au bout même si vous vous sentez mieux entre temps. Les dernières doses permettront d'enrayer complètement l’infection.
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Yaoundé Une ville en pleine mutation Par Rémy ONANA
Depuis pratiquement trois ans, le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé entreprend un véritable défi d’enbellissement de la cité aux “Sept colines”. amménagement des espaces verts carrefours relookés... Voyage au coeur d’une ville fleurie.
A
Yaoundé désormais les automobilistes réfléchissent deux fois avant de garer. Le capharnaüm d’hier à cédé la place à un centre urbain à la circulation plus fluide, les espaces d’arrêt de ramassage des passagers pour les taximen, les autobus et de garage pour les autres usagers sont clairement matérialisés sur les chaussées. Sinon le sabotage vous guette avec de très lourdes amandes. Les grands carrefours de Yaoundé, rond point Nlonkak, poste centrale, carrefour Vogt, place an 2000, trois statuts hippodrome, etc. sont devenus des espaces récréatifs touris-
tiques et donnent en grandeur nature un zeste de fierté à la cité capitale. Le bois Sainte Anastasie grand lieu d’évasion et des rencontres intimes apparaît comme un fleuron des réalisation du Délégué Tsimi Evouna. La place Charles Atangana elle, ne désemplie pas, amoureux, pique-niqueurs, promeneurs isolés en quête d’un endroit calme et paisible prennent d’assaut cet espace ombragé, les routes sur lesquelles aucun véhicule n’a circulé depuis 20 ans ont été rouvertes. Yaoundé respire du neuf, du frais et du beau. Et ça ce n’est qu’un constat à mi-parcours.
Yaoundé, Capilale politique du Cameroun
En chantier... petit à petit ville coquette Vivement la livraison
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D EVELOPPEMENT URBAIN
Yaoundé : une ville en pleine mutation Rues et avenues rénovés, trottoirs pavés, carrefours relookés, espaces verts foisonnants, places publiques réaménagées… la cité capitale subit depuis quelques temps une véritable métamorphose.
L
a description paradisiaque qui fût faite de YAOUNDE dans un ouvrage alors dans les programmes de nos cours moyens, il y a trois décennies. Et puis vint un autre YAOUNDE, celui-là hideux, aux rues endommagées envahies de poubelles, à l’éclairage public inexistant une véritable plaie au cœur même de notre politique d’urbanisation. Situation délétère imputable peut-être à une crise économique qui n’a épargné aucun secteur social, peut-être aussi à une carence d’une politique clairement définie à même de projeter YAOUNDE dans une vision futuriste. Peut-être s’est-il agi par ailleurs d’un problème d’homme, les structures ne valant dit-on que ce valent les hommes qui les dirigent. Une chose est sûre, Yaoundé a sérieusement fané, et sa fierté de capitale fut sérieusement entamée au point ou elle hérita du sobriquet très peu flatteur de ville poubelle. L’amorce d’un changement est perceptible avec l’arrivée à la tête de la communauté urbaine de Nicolas AMOUGOU NOMA fauché très tôt par la mort. Un frémissement qui va prendre de l’allure, transformant YAOUNDE en vaste chantier depuis l’arrivée aux commandes de Gilbert TSIMI EVOUNA.
Ministère des Postes et Télécommunication
L’ère TSIMI EVOUNA L’actuel délégué du gouvernement semble arriver aux affaires avec consigne spéciale de la haute hiérarchique républicaine. Des
sources très introduites disent que le chef de l’Etat en personne lui aurait instruit d’aménager Yaoundé à l’instar de certaines grandes capitales d’Afrique de l’Ouest. A-til par la suite bénéficié des circonstances particulières notamment des dotations budgétaires conséquentes; ou alors la conjoncture économique lui a-t-il été favorable au point de réaliser en quelques années seulement ce que bien de ses illus-
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tres prédécesseurs n’ont pas pu pendant plusieurs décennies ? La réponse à ces interrogations se trouve surement dans l’équation personnelle de l’homme. Celui-là que la rue appelle respectueusement Jack BAUER n’a pas en effet tardé d’imprimer ses marques. Lui qui, juste –là officiait comme délégué du gouvernement adjoint depuis 14 ans. A-t-il observé alors qu’il était dans l’ombre des failles liées aux politiques managériales de ses prédécesseurs ? probablement, puisque ses choix stratégiques vont s’avérer efficaces, innovateurs Yaoundé va opérer dès lors une véritable mue, et donner du répondant à ceux qui estiment que l’inertie qui a gangréné la plupart de nos administrateurs était un cancer incurable. Et la capitale politique du Cameroun se revêtit de nouveaux atours, au prix de bien des batailles, dont la plus farouche est celle du remodelage des comportements.
D EVELOPPEMENT URBAIN
Gilbert Tsimi Evouna et les espaces verts
Les espaces verts pourquoi en faire ? Imaginez une ville sans espaces verts, une ville minérale ! La vie serait tout aussi froide et insipide. Yaoundé a échappé à cette éventualité et le boom des espaces verts observé ces derniers temps est signe d’une renaissance. Comment peut-on échapper au stress inhérent à la vie urbaine ? à la pression liée aux exigences professionnelles, au triangle vicieux qu’on peut traduire ici par taxi boulot-Dodo ? La ville vaste étendue aux populations hétéroclites et aux usages particuliers offre déjà en elle même un cadre de dépaysement, tellement la nature y est malmenée, pour laisser la place aux infrastructures. La nécessité de recréer les sanctuaires où les amoureux de la nature peuvent se recueillir et se ressourcer apparaît alors comme une évidence logique. Le cas de Yaoundé, à lui illustre tout seul à merveille cette pluralité de rôles attribués à l’existence des espaces verts.
Yaoundé devient la ville la plus photogénique du Cameroun, ceci grâce à ses grands carrefours aménagés et à ses sous-bois qui font mourir de jalousie et surtout d’envie de faire pareil, les autres communautés de notre République. Tous les Week-ends, ces véritables petits jardins d’éden sont envahis par les Yaoundéens, Jeunes et moins jeunes des familles entières parfois pour les photos souvenirs. Un secteur photographique luimême en plein essor, avantage collatéral de ces espaces verts. Les bois de la cité capitale accueillent des citadins en quête de méditation et d’introspection, ce qui est d’un grand apport au plan humain. On quitte généralement ces endroits là, revitalisé prêt à mieux affronter les défis de la grande ville.
Au plan de la salubrité publique, les espaces marécageux et autres nomen’s land jadis envahis par la mauvaise herbe et servant parfois de gîte pour les fumeurs de cannabis et autres délinquants primaires, ont été transformés en jardins fleuris en lieux saints où il fait bon d’y séjourner.
Gilbert Tsimi Evouna, le très efficace délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé
Encourager les choix stratégiques au premier magistrat de YAOUNDE Gilbert TSIMI EVOUNA devient ici un devoir. Lui qui a compris que sans espaces verts bien entretenus, PARIS ne serait certainement pas la ville la plus visitée du monde. L’intérêt s’en dégage donc de facto, prouvant qu’il est possible de souvent joindre l’utile à l’agréable. Bien plus, au plan écologique et didactique, la petite industrie florale en pleine expansion à YAOUNDE participe à la vulgarisation des espèces que nos jeunes apprenants étudient qu’à travers les photos de leur manuel de sciences naturelles. Les espaces verts constituent des espaces de vie. Une vie végétale qui elle-même participe à l’épanouissement total des habitants d’une cité à leur bien être et à leur bien vivre. Par Jeanne OTI
Hôtel de ville de Yaoundé
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D EVELOPPEMENT URBAIN
NOUVEAUTÉS
Interview d’Arnaud Philippe Ndzana • Directeur des services techniques de la CUY •
TSIMI EVOUNA, jusqu’ou veut-il- aller ? Depuis quelques années, la CUY entreprend un véritable défi d’embellissement de la ville
Monsieur le Directeur, la structure qui vous emploie est engagée depuis quelques temps dans d’importants travaux de constructions, de réaménagements et d’innovations. Quel est le rôle d’une direction comme la votre dans ce processus ? Je vous remercie pour l’intérêt que vous accordez à la communauté urbaine de Yaoundé. Le rôle de la direction des services techniques est d’essayer de suivre tous les aspects techniques qui sont liés aux instructions du délégué. Il s’agit en fait de suivre la traduction dans les faits des instructions du délégué du Gouvernement. Pouvez-vous récapituler les grands chantiers que vous avez jusqu’ici menés tout en nous donnant leurs intérêts au plan esthétique et au plan usuel ?
Les grands chantiers ont porté surtout sur les actions d’embellissement comme la création d’espaces verts et le fleurissement de jardins. Il y a eu aussi l’aménagement des trottoirs pour améliorer le confort des piétons en plein centre ville, notamment à l’avenue Kennedy, la montée âne rouge, l’avenue Conrad.
Des actions d’assainissement ont été menées. Surtout pour essayer de dégager des zones inadaptées ou des constructions qui avait été faite dans des zones impropres à l’habitat. C’est ainsi qu’on a procédé au déguerpissement dans la vallée du CEPER, sur le mont Mbankolo. Récemment la rénovation des quartiers a été engagée dans des zones insalubres et inadaptées comme les quartiers Ntaba et Briqueterie. A coté de ces actions qui portaient sur des quartiers, il y a eu une grande opération d’assainissement dans le centre ville de Yaoundé pour lui donner son lustre d’antan. Ceci en dégageant toutes les occupations anarchiques qu’il y avait sur les trottoirs et sur les abords des chaussées La construction d’une ville étant une continuité, qu’est ce qui fait croire que les innovations d’aujourd’hui ne seront pas obsolètes d’ici très peu de temps ? Vous disiez tantôt que la construction d’une ville est une œuvre en perpétuelle évolution et les technologies évoluent. Et tout ce qui est fait l’est pour que ce soit définitif. Le Délégué, chaque fois qu’il parle, exige qu’on fasse
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Rafale media
D EVELOPPEMENT URBAIN
Rond point Nlonkak
Yaoundé Ville fleurie les choses de manière définitive et non pas faire du provisoire qui peut pousser à revenir sur ce que l’on a déjà fait. Quels sont les principaux problèmes que vous rencontrez avec les populations de Yaoundé ? Les problèmes qu’on a avec les populations sont des problèmes de discipline et de sensibilisation. La ville a des règles d’urbanisme qu’il faut respecter et que parfois les populations ne maîtrisent pas. Les autorités municipales devraient s’employer à le leur enseigner. C’est parfois lorsque ces règles ne sont pas respectées que les populations peuvent vivre certains désagréments. Sinon à notre niveau, la sensibilisation est permanente bien qu’elle ne soit pas toujours suivie de résultat probant. Toute fois il s’agit d’une œuvre qui doit se poursuivre. Comment se passe la collaboration avec le Ministère de la ville quand on sait que ce département ministériel et la communauté ont souvent eu des conflits d’intérêts ? La division du travail n’est pas étanche. Plusieurs directions des départements ministériels interviennent dans la gestion urbaine. Le Ministère du développement urbain et de l’habitat est aussi compétent en matière de gestion urbaine pour le compte de l’Etat central et joue son rôle dans la mesure où en terme de décentralisation il coordonne ce qui se fait au niveau central. Mais il y a une coordination permanente qui fait que le Délégué et le Ministre s’entendent toujours pour savoir ce que chacun fait. Dans
plusieurs choses faite à la communauté, les financements apportés par l’Etat sont inscrits dans le budget du MINDUH. Dans certain cas le MINDUH transfère les crédits à la communauté Urbaine pour les mettre en œuvre. En votre qualité de technicien en chef, avez vous un dernier mot au moment où nous allons clôturer cet entretien ? Mon dernier mot est qu’on est dans une ville où il y a encore beaucoup à faire au plan technique. Plusieurs projets peuvent se mettre en œuvre et on devrait évoluer en fonction des moyens disponibles. Nous sommes donc à l’affût des crédits et des moyens de financement pour continuer à mettre en œuvre les projets retenus par Monsieur le Délégué du Gouvernement. par Ngota Biby et Djomo Patrick.
Faites-nous part de vos suggestions à l’adresse : E-mail : rafalemedia@hotmail. fr ou à la boîte postale : 13889 Yaoundé Cameroun
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La vraie histoire du Bois Sainte Anastasie Par Eunice DESCHAMPS
D EVELOPPEMENT URBAIN Il était une fois, Balade au Bois Sainte Anastasie
UNE FORET TROPICALE EN MINIATURE Faut- il inscrire à tout prix le bois Sainte Anastasie parmi les jardins qu’il faut voir dans sa vie ou à connaitre absolument ? Pour ceux qui aiment voyager, ils auront du mal à se situer entre un patio luxuriant, un jardin "réveil de sens", voire un jardin écologique ! Une chose est vraie, le bois Sainte Anastasie conserve bien ses couleurs tropicales.
I
l est 8 heures du matin. À l’Est sur l’horizon, le soleil ressemble à un immense et splendide joyau pourpre. Ses rayons qui annoncent l’aube d’un jour radieux, pénètre les vitres de notre petite voiture de service, une Toyota grise" petit pays", en les teintant d’un doré magnifique. Nous avons décidé de faire une promenade originale ce samedi dans le bois Sainte Anastasie. Nous franchissons paisiblement le portail de l’entrée principale du bois pour trouver une place encore libre. Abdouraman, notre photographe maison, armé de tout son arsenal, descend le premier assurément, il ne voudrait pas rater une seule occasion pour immortaliser ce cadre célèbre qui recèle autant de merveilles fleuries qui vous invitent à une histoire qui se construit et s’enrichit perpétuellement. -Prof ! ne te laisse pas trop distraire, lui lance le chauffeur…. je sais qu’il’y’a du beau monde cela signifie aussi affaires. -Ne t’inquiète pas mon grand, ce qui compte c’est le résultat En un jeux de va et vient, on arpente ce jardin depuis 4 h. Au début, par hasard, mais plus par passion aujourd’hui. Plus près de nous, un allemand nous aborde dans un français approximatif
-Je suis chercheur, et ce jardin produit une telle exubérance de fleurs, d’herbes, d’arbres et d’arbustes entremêlés qu’il peut être aussi dense qu’un sous bois de forêt tropicale. -Je rencheris en disant…. Vous avez tout à fait raison ! Comme la végétation envahit chaque espace libre, on pourrait d’abord croire qu’il règne une ravissante pagaille. - En réalité reprend notre compagnon de fortune... le jardin est bien arrangé et partagé en quartier par des allées étroites, couvertes de pavés… j’aime surtout ses
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petites haies de « duranta » qui permettent même aux jeunes maries d’atteindre sans difficultéleurs objectifs …. Quelle est sa superficie ?.... Nul ne vous le dira avec précision pour le moment…. Même JACK BAUER…. Eclats de rire partagés. -Attend ! Attend ! Voilà Sita qui arrive elle va sûrement nous en dire d'avantage. Bonjour Sita, comment Le délégué du gouvernement à t-il fait tout ceci ? - Il ne s'est pas passé un jour sans qu'il ne fasse le tour complet du bois, il circulait même sur les espaces marécageux il passait au chantier au moins 4 fois par jours. Je me souviens un Dimanche après avoir fait la messe de 11 heures a la Cathédrale, en longeant par la place Warda, je vois la voiture banalisée sous le bois. Comme un loup accompagne de sa femelle, vêtu de blanc je reconnais le pas leste du Baron Haussman. J'ai donc le plaisir de me joindre a eux pour une bouffée d'air frais. Quel battant !Dis-je intérieurement. Et, dès le lendemain matin, notre homme accélère les orientations, il donne de nouvelles consignes. Il faisait toujours vibrer le chantier à son rythme. Car, tout était dans sa tête. il lui fallait tout transmettre et au plus vite, surtout on sent en lui la détermination de faire, la volonté d'agir avec obligation de résultat. Tout ceci a pris du temps, beaucoup de temps. Semaines après semaines, mois après mois, c'était le même scénario; pendant trois années durant. Un vrai pro ! Fatigués mais très satisfaits intérieurement, après échange d’adresses avec nos compagnons du jour, nous prenions trois heures après le chemin du retour et peut être pour un autre rendez-vous.
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Il était une fois, Balade au Bois Sainte-Anastasie Made in « Oyom Abang » C’est sa propre création : en ce moment personne ne peut le suivre réellement, on ne voyait pas où est ce qu'il veut en venir. Ce sont ses multiples visites qui nous font comprendre que c'est enfin à son goût. C’est alors pour lui le moment de féliciter ses équipes. La construction des boukarous a suivi le même schéma, le branchement d'eau ainsi que l'installation de lumière qu’il a importée lui même. Je n’oublie pas la jolie clôture qui vient courôner le disign de toute cette architecture paysagère. Un vrai homme du terrain !
Oui ! C’est un bijou !
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es plantes poussent, les choses prennent forme, les ponceaux, comme les appelle notre existentialiste, sont en place, le marécage est drainé le fleurissement ajoute son décor, bref : tout est sous contrôle et toute la ville en parle. Les yaoundéens et ses visiteurs commencent à partager cette joie jusqu'au jour où ! ! ! Charlie m'appelle "la mère vient vite le chef de l'Etat est ici au parc avec toute sa famille. " Le confort visuel est un début du bonheur. Akiéé ! ONGOLA EWONDO vient de faire son histoire ! Thank you mister président… Qu’importe, nous l’aimons et l’acceptons tel, avec ses grands boukarous aux toits, verts,
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nous prenons aussi du plaisir jour après jour, au milieu des crotons chatoyants, de rosiers rouge, orange et blanc, de bougainvilliers longeant les ponceaux sur les étangs et la rivière Okozoa, « d’allamandas » jaunes et or, d’hibiscus ou viennent flirter les colibris, le tout dominé par de jeunes eucalyptus.
Vous y trouverez votre compte ! On soupçonne depuis longtemps que le contact avec la nature réduit le stress, génère des sentiments positifs, et apaise la souffrance. C’est ce que confirme une étude recente. "Pendant leur période de rétablissement post opératoire, explique le quotidien en ligne Sciences Daily, les patients en présence de végétaux soufraient moins, prenaient beaucoup moins d’antidouleur; avaient un meilleur
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rythme cardiaque et une meilleur tension artérielle 93 % d’entre eux ont affirmé que les plantes constituaient l’aspect le plus positif de leur environnement. Sans doute n’estce pas là, une piste à explorer pour combattre la morbidité dans notre cité capitale ? On pourrait imaginer facilement dans un premier temps et même pour les jours à venir, un partenariat entre le bois Sainte Anastasie, représentant tous les horticulteurs de la ville, et tous les centres hospitaliers en l’occurrence : l"hôpital central, l’hôpital général, l’hôpital gynéco -obstétrique et pédiatrique, le CHU; l’hôpital de la caisse... qui, pour l’amélioration rapide de l’état de santé de leurs patients, commanderaient des bouquets de fleurs naturels le matin, aux fins d’orner chaque chambre des internés, qu’estce que ça ferait très beau et utile !
DU BON CAFE CAMEROUNAIS Le département du Mungo nous avait déjà habitué à nous produire du bon café ARABICA et ROBUSTA. Mais on peut prendre du plaisir à savourer un café toujours fraîchement moulu au restaurant du Bois Ste Anastasie. . Le café est lune des boissons les plus appréciées par les touristes. . Les puristes choisissent « Expresso » sous sa forme classique appelée couramment "petit noir " c'està-dire qu’il n’y ajoute rien, sauf éventuellement un peu de sucre. D’autres en revanche y ajoutent du lait chaud pour réaliser l’une de ses nombreuses déclinaisons tel que « le cappuccino ». Aujourd’hui, les boissons à base d’Expresso représentent 90% de vente en tout genre. Il n’y a pas de doute; une conversation détendue autour d’une bonne tasse de café et de thé selon votre goût est un plaisir simple de la vie, surtout en pleine saison de pluies à Yaoundé. Une boisson savoureuse rapproche les gens, c’est peut être là aussi, son côte le plus savoureux. par NZIMA BRICE
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Interview de Monsieur Jean Marie Houlbert Directeur du service de l’architecture batiment et jardin du sénat à Paris
Mr. Houlbert vous êtes directeur du service de l’architecture du sénat à Paris, Vu l’envergure de votre poste quelles sont les responsabilités dont vous avez la charge ? Par définition notre service s’occupe à donner l’essentiel pour les sénateurs : l’eau, la lumière, la télé, la climatisation, le réseau informatique etc. Quels sont vos rapports avec la tutelle ? Notre juridiction va jusqu’aux grilles du jardin et jusqu’aux versants extérieurs des grilles du jardin. Le sénat est dans ses droits en ce qui concerne l’enceinte du jardin. Parlant d’architecture, dites nous comment ca se passe avec le jardin de Luxembourg, vous arrive-t-il de faire la conception pour le jardin et dans quoi ? Les jardins sont le service annexe. Nous avons une division qui s’en occupe. Cependant nous avons un regard à ce que le jardinage soit bien fait donc à la hauteur des attentes de tout le monde qui y va : des touristes, des tournages de films, des familles. En regardant l’harmonie paysagée on dirait que tout est fait d’une même main et d’un même esprit vous arrive-t-il de travailler avec le secteur privé et comment cela se passe-t-il ? C’est rare. Nos œuvres d’art sont parfois
commandées aux privés. La plupart sont des œuvres anciennes du xixème siècle; nous avons aussi des dons de status.
Pour ce qui est des expositions photos, le sénat ne met pas d’argent. L’exposant s’organise avec des sponsors. Cette politique culturelle a été arrêtée. C’est ce qui est le cas de l’opéra en plein air.
Dans l’ensemble qui décide des changements et des aménagements qui s’opèrent dans vos services ? Tous les travaux sont autorisés par les questeurs. Lorsque le nouveau président à été élu une nouvelle politique s’est mise en place. Nous avons modernisé les programmes de salle de réunion à la demande du président après un accord avec le bureau.
Comment ça se passe avec la mairie du 6eme arrondissement Les questeurs du sénat donnent les autorisations des travaux aux personnes qui demandent à faire des travaux, comme un permis de bâtir dans, le jardin pour leur compte et pour leur exploitation sous réserve de l’environnement. Les études qui sont soumis à notre appréciation restent entièrement à la charge de l’exploitant privé en question. C’est l’autonomie de l’assemblée parlementaire.
Qui finance ? Pour ce qui est des moyens financiers, le sénat a une dotation qui est financée dans le cadre de la loi des finances. S’il n’y a pas assez, on fait appel à une dotation spéciale. Mais c’est à éviter. Mr. Houlbert parlez-nous de vos rapports avec votre hiérarchie les sénateurs; est ce qu’ils leurs arrivent de vous commander des modèles de travaux précis ? Ce n’est pas le rôle des sénateurs. Dans son histoire le jardin est un héritage des chartreux avec un verger et notamment les pommiers. Le jardin a une collection d’orchidées qui est de renommé international. Nous le faisons vivre en entretenant le patrimoine du jardin du luxembourg. Quels sont vos rapports avec le public parisien, vos réalisations sont elles les biens venus ? Le public parisien est courtois. Nous mettons en place une politique culturelle. Nos portes sont ouvertes au public qui veut manifester des évènements à caractère culturel; nous demandons une participation en rapport avec des aménagements faits et au prorata de la durée. LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
par Eunice DESCHAMPS
Le Jardin du Luxembourg Superficie totale 23 ha Périmètre intérieur 2 km Nombre d’arbres : Arbres d’allignement 2800 Arbres d’ombrage 600 Nombres d’arbustes 35000 Des bassins 2800 m2 Des pelouses 54000 m2 Massifs d’arbustes 17700 m2 Massifs floraux 6000 m2 Jardin fruitier 2100 m2
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NOTRE REPORTAGE PHOTOS : Le jardin du Luxembourg en quelques vues... Un Paradis A Ciel Ouvert Le futur tel qu'on rêve !
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ébridez votre créativité et profitez d'une source d'inspiration inépuisable que vous offre voilà bientôt 4 siècles (1611-2010) le JARDIN Du LUXEMBOURG à travers son patrimoine botanique et architectural uniques ! Ceux qui se sont laissés transporter par ce cadre, savent assurément comment rester en première ligne pour tirer le meilleur parti d'un environnement intelligent. C'est ce qui explique une idée comparative entre le"LUCO"et le Bois sainte Anastasie de Yaounde. La reine MARIE DE MEDECIS l'avait voulu vaste tranquille et salubre, les héritiers l'ont accommodé aux exigences du futur, une autre manière de travailler. Situé dans le sixième arrondissement de Paris, le JARDIN DELUXEMBOURG est un jardin privé ouvert au public. Il reste un site au service des citoyens dont les installations servent de support à diverses activités : jeux, curiosités.... Par Verseau Verane
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Le Jardin du Luxembourg de Paris INTERVIEW DE MADAME CARMINE Ingénieur responsable DU JARDIN Du LUXEMBOURG DE PARIS
Pouvez vous nous dire qui décide des aménagements à faire à travers le jardin, du choix des fleurs et des couleurs ?
Madame Carmine vous êtes ingénieur en charge du jardin du Luxembourg, quel est exactement votre rôle sur le plan technique ? Mon rôle n’est pas uniquement technique : j’élabore et valide les choix techniques pris pour tout ce qui concerne la vie du jardin, les serres de production et de collections végétales qui y sont attachées, mais je gère également une équipe de 80 personnes. Pouvez vous récapituler le nombre de personnes que vous avez sous votre responsabilité et quelles sont leurs différentes fonctions ? Le personnel qui assure l’entretien du Jardin du Luxembourg, la production de plantes, la gestion des collections végétales et la décoration florales du Palais et des réceptions est composé de 77 jardiniers et aides-jardiniers, d’un mécanicien, de deux assistants techniques et de deux ingénieurs, dont moi-même.
Je décide, en collaboration avec mon adjointe et le chef jardinier des aménagements à faire (replantation d’arbres et d’arbustes par exemple). Les massifs de fleurs, dont je donne les grandes orientations, sont conçus par un des assistants techniques qui me soumet pour validation ses projets. Recevez vous régulièrement les de la part des sénateurs pour les innovations ? Les sénateurs en tant que tels ne sont pas partie prenante dans les décisions qui sont prises concernant la vie et le devenir du jardin. Ces décisions sont du ressort des Questeurs, trois sénateurs élus pour trois par leurs pairs pour gérer l’ensemble de l’administration du Sénat, administration dont dépend également le Jardin du Luxembourg
Au niveau du jardin rencontrez vous des difficultés avec des visiteurs, quelles sont leurs principales préoccupations ? Nous avons la chance d’avoir un public particulièrement respectueux du jardin dans lequel il se promène et qui est très attentif au travail réalisé par les jardiniers. Nous avons également la chance d’être aidés très efficacement par les surveillants du jardin qui savent avec beaucoup de doigté gérer le public lorsque cela est nécessaire. Dans le souci d’améliorer les services de parcs et jardins à travers le monde, comment imaginez-vous une ville fleurie ? Le fleurissement n’est pas une fin en soi. Il doit être vu comme un des éléments permettant au citoyen de mieux vivre dans un environnement urbain où tout ce qui est entrepris doit mis en oeuvre dans le respect de l’environnement et du développement durable (gestion de l’eau et des déchets verts, choix de matériaux écologiques, réduction des nuisances dues au bruit, etc.). Par Daniel Louboutin
Parfois on a tendance à croire que le jardin est une affaire de femme qu’en dites vous ? Absolument pas, un jardin est certes un lieu où la personnalité de celui qui le crée ou l’entretient s’exprime mais où la technique prime tout autant. Que la sensibilité soit masculine ou féminine, nous avons besoin de la technique pour assurer la pérennité du jardin. LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
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La chronique de Gilbert Ndebi
"Champions" Pollution ! “Il est vraiment temps que les entreprises réfléchissent à la façon dont elles se débarrassent de leurs produits. A mon avis, elles devraient envisager leurs activités sous trois aspects : La production, l’utilisation et l’élimination”.
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a destruction de l'environnement est un problème d’une telle ampleur qu'il faudrait la coopération de tous les acteurs nationaux et internationaux pour le résoudre. Et il est vraiment temps que les entreprises réfléchissent à la façon dont elles se débarrassent de leurs produits. A mon avis, elles devraient envisager leurs activités sous trois aspects : la production, l’utilisation et l’élimination. Regardons autour de nous ! Nous sommes capables de fabriquer des produits, et de nous servir, mais malheureusement nous ne les jetons pas correctement. Parfois nous ne savons simplement pas comment le faire en toute sécurité. La découverte au début du mois d'octobre 2009 d'un dépotoir dans une cacaoyère de Nkometou, une localité du département de
la Lekié vient davantage enrichir mes inquiétudes Au haut du podium, l’hopital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso, d'ou sont partis les déchets, entendez par là les ordures ordinaires, mais aussi et surtout les éléments biomédicaux (parties du corps humain, poches de sang, objets tranchants et piquants), et les Etablissements MANGA BESSALA ET FILS, prestataires de services pour la collecte, le pesage, le tri et l'enlèvement des dits déchets. Un tour dans les formations hospitalières de la cite capitale montre clairement que très peu possède un incinérateur tandis que les autres se remettent à la nature pour se débrouiller toute seule. Il y a un autre sujet qui fâche ! Et je ne suis pas le seul à me plaindre contre la pollution sonore ! Et cette fois, notre sacré champion c'est le PMUC, qui gagne
Usine de Bonabéri
Usine de Figuil
B. P : 1323 Douala Tél : 33 39 11 19/33 39 89 43 Fax : 33 39 04 89
B. P : 116 Garoua Tél : 22 27 56 00/22 27 50 53 Fax : 22 27 56 59
chaque week-end le pari des décibels. Non... non... non. Nous ne sommes pas opposés à votre toute puissance médiatique à la télévision, à la radio et, même à la presse écrite, Mais seulement nous ne sommes pas d’accord avec le grand bruit qui accompagne vos caravanes : ça déranges, ça perturbe, et ça gène... la tranquillité des citoyens. Peut être, ne saviez vous pas que cette pollution est inquiétante, car elle entraîne la surdité, le stress, l’hyper tension, l'insomnie et une perte de productivité. Nos pauvres enfants qui fréquentent des établissements scolaires situés dans les milieux bruyants éprouvent parfois des difficultés dans l'apprentissage de la lecture. Il reste maintenant à me convaincre si ces décibels sont une thérapie pour les malades mentaux !
Votre Partenaire Solide
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On parle encore de l’Egypte L’Egypte, triple tenante du titre est entrée définitivement dans l’histoire du football africain à l’issue de la CAN 2010 en Angola
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a vingt-septième édition de la Coupe d’Afrique des Nations s’est achevée dimanche 31 janvier dernier en Angola. L’Egypte s’est sacrée champion d’Afrique pour la septième fois et signe ainsi sa troisième victoire consécutive dans cette compétition en battant le Ghana par 1 but à zéro. Avec cette 3ème victoire d’affilée, l’Egypte a fait un exploit qui jusque là n’avait été atteint par aucune autre sélection du continent. Elle conservera ainsi définitivement le trophée mis en jeu.
La joie après le but libérateur de GEDO de cette édition de la CAN 2010 avec à son actif 5 buts marqués en 6 matches.
Rétrospective sur l’organisationde cette CAN
Tout compte fait, l’Egypte a su marquer sa supériorité. En 6 matches, elle a marqué 16 buts et n’a pas connu de défaite tout au long de la compétition. Les statistiques sont claires, la sélection Egyptienne était la meilleure de ce championnat. L’attaquant égyptien Mohamed Nagy Gedo, qui ne disputait en Angola que sa première compétition internationale avec les pharaons a été sacré meilleur buteur
L’on pourrait dire que l’organisation de la 27ème édition de la CAN 2010 a connu de nombreux couacs dans la mesure où elle a commencé de la pire des manières avec le mitraillage du bus du Togo qui a causé la mort de 2 togolais. Force est de constater que l’opinion internationale se demandait déjà si le continent africain serait prêt pour recevoir la coupe du monde en juin prochain. Sur le terrain, les pelouses n’étaient pas tout à fait prêtes. Il suffisait d’un tir violent pour que celles-ci s’arrachent. L’arbitrage quant à lui a été des plus calamiteux. De nombreux erreurs d’arbitrage ont été légion dans cette CAN, avec notamment des buts refusés ou accordés injustement. Nous avons espoir que l’Afrique du Sud saura s’inspirer des
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erreurs commises en Angola durant cette CAN pour peaufiner l’organisation de la Coupe du Monde.
La prestation des Mondialistes Les mondialistes sur lesquels tous les pronostics étaient ciblés sont passés à côté de cette CAN. Le Cameroun et la d’Ivoire sont restés en quart de finale, l’Algérie et le Nigeria ont atteints les demi finale. Le Nigeria a bénéficié de la troisième place et le Ghana quant à lui a obtenu la médaille d’argent en améliorant sa classification de 2008. par Madeleine ATEBA
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Dixiades 2010 En Décembre prochain, Ngaoundéré. 10 REGIONS 1 NATION Dans la première moitié du mois de Décembre 2010 se dérouleront les deuxièmes jeux nationaux à Ngaoundéré. Occasion de revenir sur les objectifs de ceux-ci.
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e Comité Nationale Olympique et Sportif du Cameroun, en collaboration avec les fédérations sportives, s’est battu au rasoir pour guider les premiers pas de son nouveau né l’année dernière. Le Colonel KALKABA MALBOUM n’a pas lésiné sur les moyens pour ce faire. En effet, la Jeunesse Sportive Camerounaise a déjà intégré dans son calendrier la compétition dénommée « DIXIADES », une sorte de jeux olympiques nationaux dont la première édition s’est déroulée en Décembre 2008 à Yaoundé. Avec un succès certain. Malgré les petites courses enregistrées. Les Dixiades en 2008 c’était dix (10) jours de compétition regroupant les dix (10) régions du Cameroun. Les athlètes, cent quatre vingt (180) par région, compétissent dans dix (10) disciplines sportives. Ce sont l’athlétisme, le basket-ball, la boxe, la gymnastique, le football, le handball, le judo, la lutte, le tennis de table et le volleyball. Pour la prochaine édition à Ngaoundéré deux (02) disciplines vont être augmentés à la liste à savoir le cyclisme et l’haltérophilie. En outre, le football féminin viendra compléter le tableau à la grande satisfaction des passionnés du sport féminine, donc douze (12) disciplines au total. Le nombre d’athlètes passera de 1800 à 1920 avec 120 officiels, hormis les membres et encadreurs du Comité Nationale Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC). Le compte à rebours quand à lui a été lancé par le CNOSC le 12 Décembre 2009 à
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Ngaoundéré. A Yaoundé, 1800 (mille huit cent) athlètes y ont pris activement part en Décembre dernier. Quels sont les objectifs poursuivis par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun dans cette entreprise ? En fait le CNOSC à la tête duquel se trouve le Colonel KALKABA voudrait favoriser l’émulation au sein de la jeunesse sportive camerounaise. Ensuite, il se propose de détecter, par l’organisation des Dixiades, des jeunes talents pour le sport d’élite. Enfin, faire bénéficier aux talents émergents d’un suivi et d’un encadrement leur permettant de mieux développer leur qualité si les jeux de Yaoundé en 2008 ont été placé sous le signe de « l’émulation des jeunes et de la détection des talents », ceux de Ngaoundéré en 2001 seront sous le signe de « L’Excellence », après deux (02) ans de travail acharné. Les Dixiades ne constituent pas seulement un évènement sportif. Les jeux nationaux sont aussi une parade d’expression culturelle calquée sur le riche patrimoine que compte le Cameroun en la matière. Vivement les prochaines Dixiades, du 12 au 19 décembre 2010.
Colonel KALKABA MALBOUM Président du CNSOC
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C ULTURE
"BAMBINOS CAMEROUN" La belle aventure se poursuit en maitrisant leur pays dans ses aspects artistique, culturel et touristique. L’objectif est de voir d’ici 2020 des fils et des filles du Cameroun devenir des véritables opérateurs culturel et touristique, oeuvrant pour la promotion du Cameroun. Le public venu nombreux pour la circonstance, composé pour la plus part d'enseignants et parents, a été tenu en haleine. De l’avis du PDG du centre culturel IBRAHIMA'S AFRICOLOR Mr IbrahimDavid MOYOPO, compte tenu des moyens limités, la sélection a été faite uniquement dans les écoles de Yaoundé. A l’avenir, elle se fera dans les différentes régions du pays ceci avec le concours des autorités publiques impliquées dans le projet et même de certaines entreprises citoyennes. Assurément, le palais polyvalent des sports qui abritera la 3ème édition nous réserve plein d’innovations.
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’est en 2009 qu’a eu lieu la finale des élections des miss et master "bambinos Cameroun" cérémonie organisée par le centre culturel IBRAHIMA S AFRICOLOR et placée sous le haut patronage du ministère du tourisme. Au départ près d’une centaine d’élèves âgés de 4 à 12 ans des écoles primaires et maternelles et même des centres sociaux tel que ESSEDA ont pris part à cette compétition ceci sous la base des critères de l’excellence et de l’attrait physique. Au finish, Fadimatou NASSINA représentant le nord Cameroun et NGUI Tassaré, pour le compte de la région de l’Est ont été primés. Animés par les enfants eux mêmes, plusieurs autres activités culturelles ont accompagné cet évènement, en l’occurrence les spectacles de danse, de théâtre, de défilé de mode, sans oublier l'intervention de tonton “djoundjou” un as de l’humour. Petits originaires des différentes régions du Cameroun, à l'instar du Parlement des enfants qui réunit chaque année 182 députes juniors pour une socialisation politique, " bambinos Cameroun" se veut surtout culturel et artistique. Raisonnablement, ce nouveau concept mérite d’être compris car au jour d’aujourd’hui, le Cameroun a besoin des enfants qui portent en eux l'esprit de l'excellence, de l'éthique et du fair-play tout
sidente Shelly PEREZ Pré
Par AMSTRONG DJOU
s
du club “Bambino
Opération 300 000 jeunes pour 2020 LA RAFALE MEDIA N°1 • MARS 2010
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C ULTURE
LES ENFANTS ET... le monde artistique
SCÈNE
Le P DG du centre culturel et touristique Mrs IBRAHIMA DAVID MOYOPO, reste optimiste quant à l’issue de son projet. RAFALE : Qu'est qui peut justifier la création d’un club touriste bambinos ? PDG : Ayant constaté que les enfants du Cameroun pour la plus part, étaient déconnectés de leur culture d'origine, mais aussi avaient une connaissance approximative de leur pays, (236 langues parmi lesquelles une centaine standardisation) nous avons estimé qu’il fallait attaquer le mal a la racine et agir conséquemment. RAFALE : Quel est le contenu de vos activités ? PDG : Il est question de déceler les aptitudes chez les tout- petits et de les accompagner à devenir des artistes et des stars de demain. Notre travail est basé sur des modules de formation bien adaptés avec des supports tels que la musique traditionnelle, le théâtre, la danse, les travaux sur l'argile, les peaux, les écorces et les lianes. Le mannequina trouve ici une place de choix en plus de ce qu’il comporte comme exigences RAFALE : Et ou en êtes vous avec votre partenariat avec l’école internationale" SERGE ET LES ANGES" ? PDG : Effectivement cette institution qui est située au quarter Efoulan s'est intéressée très vite à se projet. Je me réjouis aujourd'hui de savoir que la présidente du club bambinos du CAMEROUN en FRANCE sort de cette structure Elle s'appelle SHELLY PEREZ, une petite fille assez vaillante et pleine d'initiatives malgré son petit age. Elle joue le rôle d'ambassadeur des enfants du CAMEROUN en France, avec mission de faire du CAMEROUN une destination touristique pour les tout- petits pendant les vacances d’où le concept :
« TOUS AU CAMEROUN L’AFRIQUE EN MINIATURE » Par ALAIN ZOGO
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Centre Mère et Enfant Mother and Child Centre Rue Henri DUNAN Tél. : (237) 22 22 50 84 Fax (237)22 23 18 67
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