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TIAGO RODRIGUES

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LA PAMPARINA

LA PAMPARINA

Metteur en scène et dramaturge portugais, Tiago Rodrigues est une figure essentielle de la scène théâtrale européenne. Nouveau directeur du prestigieux Festival d’Avignon, et premier artiste étranger à occuper ce poste, il a dévoilé, pour sa première édition en juillet à la tête de ce monument du théâtre mondial, une programmation classieuse placée sous le signe d’une nouvelle ère, novatrice, féministe et exigeante. Artiste repère de La Comédie de Clermont, avec qui il tisse des liens étroits, il continuera d'y présenter régulièrement son œuvre. Pour Zap il se prête au jeu de l'autoportrait.

Je me décris comme… le petit-fils de ma grand-mère.

Ma rencontre avec la scène a changé… mon rapport au monde, aux autres et à moi-même.

Quand je ne joue pas, je… regarde les autres jouer.

Mon principal défaut est… l’impatience, selon moi, mais d’autres auront un autre avis plus objectif.

Mon toc… le théâtre.

Ma principale addiction… le théâtre. La dernière fois que j’ai pleuré… c’est trop intime pour dévoiler.

La dernière fois que j’ai ri… c’était hier, en lisant le roman Extinction de Thomas Bernhard.

La dernière fois que j’ai été séduit… c’était en regardant un spectacle de Boris Charmatz et en lisant un livre de Camila Sosa Villada.

Le meilleur livre que j’ai jamais lu… impossible de répondre, entre Antigone de Sophocle et les Sonnets de Shakespeare, en passant par Berenice de Racine, impossible, un monde entier.

Le meilleur film ou la meilleure série que j’ai jamais vu… Une femme sous l’influence, de John Cassavetes, entre tant d’autres.

Le meilleur album que j’ai jamais écouté… Ten, de Pearl Jam et tous les albums de Nina Simone.

La chose la plus précieuse que je possède… la chose matérielle c’est une maison, la chose immatérielle, c’est l’amour de mon aimée.

Le verre est à moitié vide ou à moitié plein… il est plus que moitié plein. Mon plus grand regret… ne pas avoir pris le temps pour dire un adieu.

J’aimerais que l’on se rappelle de moi comme… « il était pas mal et plutôt solidaire ».

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