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A mes chers amis pèlerins Cesar Egido, Salvatore Gatto, Sahar Saliba, Luigi Maione, Marie Terese Abi Warde, A Abdou, Ambre et Ahmed Et tous ceux qui m’ont permis d’aimer.
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« Avant notre venue, rien ne manquait au monde. Après notre départ, rien ne lui manquera. » Omar Khayyâm
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L’auteur Nadir Kateb est un écrivain et poète algérien, licencié en traduction et interprétariat, il remplit la fonction de professeur d’espagnol et assure aussi le poste de rédacteur en chef de plusieurs magazines d’actualité, il est aussi le traducteur officiel au sein d’une agence de tourisme. Pour lui l’écriture est un besoin vital et voie à travers laquelle il transporte les embruns de ses mots. Dans un style disert et d’une plume aiguisée et raffinée, Nadir Kateb relate l’amour avec une fidélité profonde et retrace la vie telle qu’il la conçoive sans, pour autant, écorcher la vérité. Féru de la culture hispanique et de la littérature française, il est parallèlement l’auteur de plusieurs pièces théâtrales en français : « La vie comme ici », « L’homme sans chaussures » ; ou encore en espagnol : « El padicimiento de Ana Clara », « La vida no es sueño ». Nadir Kateb publie depuis un an et demi chez l’édition Edilivre des recueils de poésie, des nouvelles… Parmi ses publications : « Le chant des
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larmes » une anthologie de 20 poètes chez Lire & Méditer ED, « Âmes en péril » chez Edilivre. L’auteur participe dans divers magazine littéraires français et espagnols comme La lettrine culture magazine « Paris » qui formait partie de son comité de lecture aussi, Revista de escritores independientes, Tertulia de escritores « Barcelone ».
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La Voie Lactée… Depuis son immense règne, Dieu à créé l’univers, la bête et l’homme, cette dernière créature si compliquée et si orgueilleuse qui n’a pas hésité une seconde à se montrer ingrate et aller esbroufer ses semblables avec des œuvres du diable, défiant ainsi le divin qui l’a faite d’argile et de terre, descendant ainsi plus bas que la bête. L’homme alors créa les chemins, malgré sa grande ignorance, des chemins qui montent, d’autres qui descendent et des chemins qui mènent nulle part, complètement à rien, et dans leur course inutile avec le temps, les hommes se sont perdus dans des labyrinthes créés par leurs propres mains, et dans des immenses carapaces se sont enfermés sans le savoir, et depuis, et inlassablement, ils évoquent des prières chaque jour s’adressant aux différents dieux en qui ils croient, mais les dieux savent aussi se montrer orgueilleux et faire la sourde oreille car c’est eux qui ont créé les sentiments, les défauts, les qualités, le bien et le mal. En arrivant à cette idée, Sara vint vers moi, en me tendant une barre chocolatée, elle me demanda si j’avançais bien dans mon récit, j’étais embêté qu’elle 2
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