CONTACTS MARIANNICK BABE Responsable de la communication et du marketing mariannick.babe@francetv.fr
NIDOISH NAISSELINE, UNE PAROLE QUI NE MEURT PAS
STÉPHANIE MOULIN Chargée de communication stephanie.moulin@francetv.fr CRÉDIT PHOTO © SaNoSi Productions
ANC. FONDS PHOTOGRAPHIQUES DU JOURNAL QUOTIDIEN «LA FRANCE
DIFFUSION Itinéraires : le mardi 21 juillet à 20h00 Rediffusion : le 31 juillet à 23h20
Nidoish Naisseline, une parole qui ne meurt pas » est le seul et unique film réalisé de son vivant sur le grand chef de Maré. Ce film intimiste ne verse ni dans le sentimentalisme ni dans le spectaculaire, mais nous livre la vie d’un grand chef coutumier Kanak de l’île de Maré. Avec lui, on découvre l’identité kanak, ses codes et
© ANC. FONDS PHOTOGRAPHIQUES
«
ses coutumes. Nunë Luepack revisite à travers plusieurs témoignages la lutte kanak entreprise par Nidoish Naisseline lors de la création des « foulards rouges » en 1969 pour « réveiller les consciences. » Nidoish Naisseline y partage sa vision de son statut clanique sur l’évolution contemporaine de la société kanak en évoquant son parcours professionnel et politique depuis la période de mai 68 à Paris, jusqu’à aujourd’hui.
NUNË LUEPACK Originaire de Lifou, Nunë Luepack a grandi du côté de Bourail où il a été scolarisé jusqu’en troisième. Il a passé la plupart de ses vacances scolaires sur l’île de Lifou. En 2000, il déménage avec sa famille pour la « capitale », Nouméa. En 2005, il participe à la création d’une association pour le développement des cultures d’Océanie. Le fait d’avoir été membre du comité organisateur du festival « Sons et Gestes d’Océanie » conforte sa passion pour le cinéma dans le but de défendre son pays. En 2007, il s’inscrit à la faculté de Rennes en DAEU littéraire (Diplôme d’Admission aux Études Universitaires), avant d’intégrer le Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF), dont il est diplômé. Entre 2010 et 2012, il écrit et réalise son premier film «Imulal, une terre, des racines et des rêves», produit par SaNoSi Productions, diffusé sur les 1ères. Ce film connaîtra une belle carrière en festival, avec en particulier le prix © PROD
Pacifique NC 1ère lors du festival Anûû-rû âboro.
INTERVIEW NUNË LUEPACK
"Chaque film est une redécouverte de soi-même. Tu es toujours le premier spectateur de ton propre film". Pourquoi commencer le film avec la symbolique
Est-ce que ça aurait été différent si ça avait été un autre réalisateur ? N.L: Je ne sais pas, il est parti avec ce secret. Nous avons, tous les deux, nos liens claniques de la J’ai appris sa mort sur NC 1ère ! Tout
chefferie, nous avons nos chemins coutumiers. Ce chemin initiatique avec la hache c’est mon point de
entre eux…
ce qu’il m’a dit, je l’ai pris comme une
vue d’auteur. Peut-être que s’il m’a accepté, c’est
m’ont redonné confiance dans le
C’est là que l’on ressent le côté sacré
parole sacrée, je suis repartie avec en
que ce chemin avait son importance.
choix de mon métier. Confiance aussi
que Nidoish Naisseline inspire aux gens
métropole pour les besoins du film, et
dans la Parole. Parole de chef. Parole
de Guahma.
quand cette parole est revenue sur le
de la hache ? Nunë Luepack : C’est un chemin initiatique. Pour
Qu’avez-vous appris du personnage ?
de la coutume. Parole d’un peuple.
aller à la rencontre de Nidoish Naisseline et entrer
N.L : Tout. J’ai toujours entendu parlé de Nidoïsh
D’où le titre du film « une parole qui
Comme il le dit le film, il a été souvent
c’est comme si il avait su qu’il pouvait
dans l’univers Kanak, j’invite le spectateur à suivre
Naisseline, je me suis beaucoup documenté par
ne meurt pas ».
seul ?
partir…
ce chemin à travers un objet sacré. Il m’est inspiré
rapport aux Foulards Rouges, mais je n’étais pas
C’est finalement la continuité de
Oui c’est quelqu’un de très seul. Il a
des pétroglyphes retrouvés sur la Grande-Terre.
préparé à un tel homme.
mon premier film (ndlr : Imulal)
toujours été tout seul.
Quel est votre prochain projet ?
où je donnais la parole aux jeunes
C’est une solitude liée au coté sacré que
N.L : Je remercie déjà Walle sKotra de
les gens de Guahma lui portent…
m’avoir laissé ma chance sur ce projet,
Cette hache nous sert de guide. Elle appartient à
Pays, le grand chef est parti. Pour moi,
la chefferie de Guahma et représente le sacré dans
Pourquoi ? Est-il considéré comme un dieu dans
calédoniens exilés. Sur ce 2e film, je
l’échange symbolique de la puissance de l’homme.
les îles ?
rentre plus sur mes terres, dans le
Tous les grands chefs sont sacrés. Ce chemin
N.L : Il a une notoriété importante et même au-
monde kanak. Avant c’était un sujet
Comment ne pas faire une nécrologie,
Gaillard et Laurence Morignat ainsi que
initiatique, ce chemin coutumier nous permet
delà de Maré. Son père Henri n’avait que des
universel, là je commence à inciser,
quand on sait que le personnage va
Jean-Marie Gigon mon producteur.
d’entrer dans le sacré. Dans ce lien que tu tisses
filles. L’histoire raconte que les gens de Guahma,
rentrer dans le détail. L’universel se
partir ?
Mon
avec l’autre.
les familles, les clans, les paroisses ont prié pour
décline à partir du monde kanak.
N.L : Ce qui a été incroyable, c’est le
m’installer à Lifou parce que j’ai monté
changement physique de Nidoish au fur
ma boite de production « ZILIWA
que le grand chef ait un fils pour avoir un héritier.
je remercie également Patrick Durand-
prochain
projet,
c’est
de
Comment un jeune réalisateur Kanak aborde
Quand Nidoïsh Naisseline est né, c’était presque un
Nidoïsh Naisseline avait-il vu votre
et à mesure de nos entretiens. A la fin
FILMS ». Je prépare un court métrage
t-il la réalisation d’un film avec un chef comme
miracle. C’est comme la venue d’un messie et son
premier film, Imulal ?
du tournage, il n’avait plus sa canne. Les
que j’avais commencé à écrire à l’école
Nidoish Naisseline ? Pensiez-vous avoir le recul
aura commence là.
N.L : Oui, au Fifo Hors les murs en
premières images que l’ont voit de lui
et je développe également un projet
2013. C’était d’ailleurs notre première
dans le film, correspondent à la fin du
avec Luc Enoka Camoui, un écrivain
nécessaire ? N.L : Dans ma note d’intention, j’avais déjà repéré
Il a pourtant été critiqué pendant les événements ?
rencontre.
nous
tournage. Il a rajeuni. Je l’ai senti revivre
de Pouébo qui a fait un livre pour
cette difficulté de trouver ma juste place pour
N.L: Oui, il n’avait d’ailleurs pas eu l’occasion de
sommes assis pour manger, nous
tout au long de nos interviews. Quand
les enfants sur le Kaneka « Duba, le
faire ce film. Essayer d’avoir le regard extérieur
s’exprimer dans les médias. Je crois qu’il était
avions fait notre geste en arrivant.
j’ai dû rentrer en France (ndrl : 5 mois)
chasseur de sons ». Encore un parcours
d’un réalisateur et en même temps, réagir comme
content de faire ce film avec moi et de pouvoir
C’était ma première rencontre avec le
pour la post-production du film, j’ai eu
initiatique ...
un Kanak, dans la société kanak. Dans le district
s’exprimer…
personnage. L’instant magique que j’ai
le sentiment de rompre ce lien que nous
Lorsque
nous
pu partager avec lui, c’était justement
avions tissé à travers nos échanges
Toujours
connais pas mais qui me concerne, de part ma
Que représente ce film dans votre parcours
lors d’un repas à la chefferie lors du
intimes. Il est mort quelques jours après
parcours initiatique ….
place dans mon clan. La confiance que le grand
professionnel ?
tournage du film. Il était en bout de
mon retour en Nouvelle-Calédonie. La
N.L : Oui, mais chaque film est une
chef m’a accordée en acceptant ce projet n’est pas
N.L: J’ai réalisé que la force de ce film tient à la
table et moi assis sur sa droite alors
dernière fois que je l’ai vu, c’était lors de
redécouverte de soi-même.
sans conséquence également sur ma manière de
position que j’ai pu trouver en tant que réalisateur
que les autres petits chefs du clan
la coutume du FETRA, la coutume de
Tu es toujours le premier spectateur
filmer. Il faut sans cesse trouver un équilibre.
mais également en tant qu’enfant
Kanak. Les
mangeaient à deux mètres de lui et
deuil que mon clan lui a emmené pour
de ton propre film.
échanges avec le grand chef m’ont renforcé. Ils
parlaient à voix basse pour parler
lui dire aurevoir...
de Guahma, je pénètre dans un milieu que je ne
dans
la
recherche
du
PRÉSENTATION DES PERSONNAGES
NIDOISH NAISSELINE © PROD
écrit dans une lettre depuis le Camp Est à ses parents et ses amis
NIDOISH NAISSELINE
"J’ai appris ma condamnation sans surprise, sans dépaysement. Il y a de cela 4 ans, j’ai pris mon stylo dans la ferme intention pour la première fois, de dénoncer les injustices sont victimes les calédoniens, je savais, j’étais certain que je connaîtrais la prison. Ce qui différencie l’homme de l’animal, c’est d’une part le choix, et d’autre part le fait que l’homme contrairement aux autres êtres vivants, possède la parole. J’ai choisi de parler et d’écrire sur la condition des canaques, j’ai choisi ce chemin en accord avec ma conscience, librement, sans que personne ne m’y ait poussé."
Grand Chef Coutumier
© PROD
"Qu’est-ce la liberté ? C’est les élections, faire ce que l’on veut, sans entrave ? Ou La liberté c’est faire des liens. Voilà une idée de ce que l’on vit à la chefferie"
WAGADA KECIEHNI
PRÉSENTATION DES PERSONNAGES
clan de la mer "L’essentiel pour la vie du Kanak, c’est la chefferie, sinon, c’est le désordre"
TOPU WADRA clan de la terre "Le sucré de l’igname donne l’esprit de l’homme tel qui l’est "
ELIE POIGOUNE Président de la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen de Nouvelle-Calédonie
"La première fois que j’ai rencontré Nidoish Naisseline, c’était au Lycée Lapérouse en 1961. Nous étions peut-être 4 élèves Kanak dans une classe d’une trentaine d’élèves (…) Nous étions la première génération à pouvoir y accéder "
GADA CAWIDRONE
PRÉSENTATION DES PERSONNAGES
clan Thuma (le grenier)
FOTE TROLUE
Premier juge Kanak "C’est la première fois que je découvrais en arrivant à Nouméa que j’étais un noir. En cours je ne m’identifiais pas à une couleur. Comment se fait-il qu’à Lifou je suis un homme, alors qu’en arrivant à Nouméa, je devenais une couleur ?"
JEAN-PAUL CAILLARD membre fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen en Nouvelle-Calédonie "Quand ils se sont assis à table pour manger, il y avait le tract dans l’assiette" En racontant l’épisode du premier tract des foulards rouges écrit en langue vernaculaire distribué lors du mariage de Paul Sihaze, le grand chef du Wetr, à Hnatalo.
DEWE GORODÉ Ecrivaine et Ministre la Culture, Citoyenneté et Condition Féminine "Quand je suis arrivée à cette réunion avec mon cousin, j’ai regardé autour de moi, il n’y avait que des hommes. Et sous la lumière, juste sous l’ampoule de la salle, il y avait Nidoish Naisseline, assis, éclairé par cette lumière, il portait un pull rouge, un bandeau rouge, il avait les cheveux longs. En le voyant comme ça, je me suis dit c’est Che Guevara !"
"Il est toujours au dessus de nous, c’est notre grand chef. Quoiqu’on fasse, il ne se met jamais en colère, il ne frappe jamais (…) Ici à Maré, les gens vivent de et par la coutume"
INTERVIEW WALLES KOTRA
"Laisser une emprunte, un
un peu l’élite de la société française. Des gens très
témoignage. Il avait besoin de laisser une trace et ce projet de documentaire est arrivé au bon moment."
Avec cette éducation, il abordera une triple
riches culturellement et très engagés dans la cité. carrière. Coutumière d’abord comme grand chef du district de Guahma et ce district là, c’est un pouvoir fort. Politique ensuite avec « les Foulards Rouges », la création du Palika et du LKS et une très longue expérience d’élu. Enfin, Nidoish
Nidoish Naisseline puisque nous avions
Nasseline aura également été un intellectuel
entrepris depuis deux, trois ans une
Pourquoi avoir choisi Nunë Luepack pour
calédonien. Sa réflexion sur son pays est à la fois
série de conversations sur son itinéraire.
réaliser un film sur Nidoish Naisseline ?
forte et originale.
Walles Kotra : C’est lors du Fifo Hors les
regard d’empathie pour être proche
certaines réunions sont interdits aux
Cet élément a du sans doute joué mais
des gens et en même temps, garder
journalistes et pourtant, l’actualité des
je crois aussi qu’au fond, il voulait
Murs à Maré il y a deux ans, que nous l’avons
Comment on choisit le réalisateur qui va tourner
une distance pour permettre à tous
débats est couverte sans problème.
s’exprimer. Laisser une emprunte, un
décidé. Nous discutions avec nos collègues des
le dernier film de la vie de Nidoish Naisseline ?
de comprendre ce qui se passe à
Il faut donc que dans notre pays, on
témoignage. Il avait besoin de laisser
télévisions du Pacifique de la nécessité de faire
W.K : Au départ, en 2013, nous ne savions pas que
l’intérieur. Cette distance du regard
apprenne à prendre en compte ces
une trace et ce projet de documentaire
connaître nos histoires et nos hommes. Nidoish
ce serait le dernier film, même si le grand chef était
a été la principale difficulté pour
aspects sans dramatiser.
est arrivé au bon moment.
Naisseline était présent. Il avait participé aux
souvent fatigué. La chaîne a surtout choisi de faire
Nunë mais c’est en même temps,
La manière dont Nunë aborde
échanges et finalement, nous nous sommes dits
confiance à un jeune réalisateur du pays. Nunë
la principale richesse de son récit.
Naisseline est presque aussi
Allez-vous
pourquoi ne pas commencer par lui. C’est quoi
Luepak était avec nous à Maré pour présenter au
Il fallait jouer là dessus. La chaîne a
importante que le sujet lui-même.
«Conversations avec Nidoish Naisseline » ?
un chef ? Comment il exerce une telle fonction
« FIFO hors les murs de Wakuarori » son premier
fait ce pari là. Et même si à certains
Il a choisi de le faire avec respect,
W.K : Effectivement. L’approche est
en 2015 ? Ce sont souvent les éthnologues qui
documentaire « Imulal » (ndrl : Prix du meilleur pitch
moments, nous aurions souhaité qu’il
sensibilité et retenue. Il y a peu de
différente
ont parlé de ces sujets là et c’est bien de le
au 9e Fifo - 2012). Avec Patrick-Duand Gaillard et
soit moins effacé, c’est un véritable
mots. Le réalisateur a choisi une
que c’est uniquement sa Parole. Je
raconter nous-mêmes. Et puis l’itinéraire de ce
Bénédicte Gambey, nous lui avons donc confié ce
pari pour l’avenir.
approche intimiste. C’est au public de
l’accompagne, l’aiguille, le questionne
chef là est assez exceptionnel !
challenge. Comment un jeune réalisateur originaire
sortir
du
un
livre
de
documentaire
ces
parce
mais ce sont ses mots. On parle de tout
Comment garder une objectivité
manière à lui de gérer le fait d’être à la
et de rien. Sa jeunesse, son éducation,
Exceptionnel ? Dans quels sens ?
intéressant mais également risqué.
lorsqu’on se raconte ?
fois kanak et réalisateur.
ses inspirations, son itinéraire… C’est
W.K : Il a d’abord bénéficié d’une formation
Il fallait qu’il trouve sa place en tant que réalisateur
W.K : C’est une question qui est au
et d’une éducation particulièrement riche. Il a
mais également en tant que kanak…
cœur de nos métiers. Comment on
Est-ce que Nidoish Naisseline aurait
l’échange et c’est une personnalité
d’abord grandi dans un Maré authentique, pas
C’est le problème de tous les réalisateurs mais
parle de la proximité, c’est-à-dire de
accepté n’importe quel réalisateur ?
très originale qui se découvre. Il avait
encore touché par l’exode rural et il a pu être
également des journalistes du Pays. Il faut trouver
nous, avec du recul ? Encore une fois,
W.K : Je pense que Nidoish Naisseline
par exemple une passion pour la
irrigué par cette structure traditionnelle vivace.
la juste mesure du regard. Il faut avoir à la fois un
il faut trouver le ton juste, la juste
a toujours été un homme ouvert.
littérature et les philosophes juifs.
Lorsqu’il arrive à Nouméa ensuite, vu la stature
distance, le juste regard. Est-ce qu’il
Le plus compliqué a été de lui faire
Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il
de son père Henri Naisseline, ils voyaient passer à
faut observer la révérence que l’on doit
accepter
voulait
la maison tous ceux qui dirigeaient la Calédonie
à un grand chef ou garder la posture
autobiographique.
même
petit peuple a maintenu sa richesse,
de l’époque : coutumiers, sportifs ou politiques. Il
d’un journaliste qui raconte ce qui se
s’il nous a interrogés sur le projet,
son dieu et son identité malgré les
voyait défiler les Chatenay, Lenormand, Griscelli
passe ? Par exemple, dans la chefferie
il avait confiance. Et il voulait aussi
guerres, les humiliations et même
et bien sûr, les autres chefs Kanak. Et puis,
de Guahma, il y a des endroits qui
faire confiance à un jeune réalisateur
les tentatives d’extermination. C’est
lorsqu’il se rend en métropole pour ses études,
ne sont pas accessibles au public.
calédonien et kanak.
aussi cela Naisseline. Il parle aussi des
il est accueilli par la communauté protestante de France. A cette époque là, dans les années 60, la communauté protestante de France, c’est
© NATHALIE GUYON
juger mais il faut retenir que c’est sa
de Lifou allait aborder ce sujet délicat ? Le pari était
sur le ton de la confidence et de
l’idée
d’un
documentaire
Ensuite,
Comment filmer ces endroits tout en
comprendre
comment
ce
poètes de la Renaissance, des paroles
respectant la coutume ? Ce n’est pas
Est-ce que l’appui de NC 1ère à jouer ?
de ses vieux de Maré et bien sûr de son
un problème nouveau. A l’Assemblée
W.K : Je dois dire que j’avais une
itinéraire. Ce livre sera complémentaire
Nationale, certains endroits comme
relation
du documentaire de Nunë Luepak.
un
peu
particulière
avec
Format de tournage : HD Couleur Durée : 52’ Genre : Documentaire Réalisateur : Nunë LUEPACK Auteur : Nunë LUEPACK Production : SaNoSi Productions Jean-Marie GIGON Personnages : Nidoish NAISSELINE Wagada KECIEHNI Topu WADRA Gada CAWIDRONE Déwé GORODÉ Jean-Paul CAILLARD Fote TROLUE Elie POIGOUNE Equipe technique : Image : Olivier GRESSE Son : Maxime BRILLOU, Henry WAHEA Montage : Barbara BOSSUET Etalonnage : Eric Salleron Mixage : Amélie Canini