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Besoins et lacunes en matière de connaissances des collectivités autochtones

• formation à la sécurité culturelle propre aux collectivités où les services sont offerts afin que les fournisseurs en soins de santé puissent établir des relations de confiance avec leurs clients et surmonter leur propre stigmatisation de la consommation de substances (Alcock, 2019); • sensibilisation culturelle pour lutter contre le racisme et les obstacles systémiques aux soins et favoriser une communication respectueuse entre les patients et les fournisseurs de soins de santé (Bourassa et al., 2015;

Cammer, 2006); • information afin que les personnes se sentent les bienvenues et bien traitées quand l’hospitalisation ou l’admission en soins de longue durée devient nécessaire (PHAC, 2019), y compris pratiques exemplaires et prometteuses pour intégrer les normes et traditions culturelles aux soins de longue durée des personnes atteintes de démence (Alcock, 2019;

Browne et al., 2017).

Besoins et lacunes en matière de connaissances des collectivités autochtones

Les collectivités autochtones peuvent se sentir mal préparées et mal équipées pour prendre soin des personnes atteintes de démence (Hulko et al., 2010; Sutherland, 2007, tels que cités dans Jacklin & Walker, 2020). La recherche a souligné l’importance des programmes et des ressources d’information communautaires sur la démence pour sa prévention et sa prise en charge dans les collectivités autochtones (Johnston et al., 2019). Les programmes et les ressources de ce type peuvent aider à réduire la stigmatisation et le stress associés à la démence parce qu’elles permettent aux membres de la collectivité de savoir à quoi s’attendre et, lorsque les symptômes empirent, de ne plus mettre l’accent sur la prise en charge de la démence mais plutôt sur la réduction du risque de démence par la promotion de la santé (Alcock, 2019). Ces programmes et ressources devraient être élaborés en s’appuyant sur la conception de la démence de chaque collectivité et suggérer comment modifier les facteurs de risque et les soins aux membres de la collectivité atteints de démence, en tenant compte de leurs cultures, de leurs valeurs, de leurs forces, de leurs atouts et de leurs priorités uniques (Goldberg et al., 2018; Johnston et al., 2019). Les besoins précis des collectivités autochtones en matière de connaissances, cernés dans la littérature, sont axés à la fois sur les aspects de la prévention et de la prise en charge de la démence, à savoir : • meilleure sensibilisation de tous les groupes d’âge à la maladie pour réduire la stigmatisation qui lui est associée, améliorer l’accès aux soins, retarder la progression de la maladie, améliorer les résultats pour la santé et optimiser la qualité de vie. Les différents types de démence, les symptômes de la démence, ses causes et la progression de la maladie sont les thèmes à traiter dans cette information (Alcock, 2019; Cammer, 2006;

Pace, 2012; PHAC, 2019;

Stevenson et al., 2015); • information du public sur les stratégies de réduction du risque de démence, notamment sur l’influence des choix de style de vie sur le risque, sur la création d’environnements favorables à la vie saine (PHAC, 2019) et sur l’utilisation des enseignements traditionnels et de la spiritualité pour promouvoir la santé holistique (Pace, 2013); • ressources à l’appui de la prestation de soins communautaires (Jacklin &

Chiovitte, 2020); • stratégies visant à assurer l’engagement actif des personnes atteintes de démence afin de maintenir leur dignité et leur autonomie (PHAC, 2019); • ressources adaptées aux jeunes pour combler le fossé des connaissances entre les générations plus âgées et plus jeunes (Stevenson et al., 2015);

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