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LA COLLECTE D’INFORMATION

Le concept de savoirs autochtones se prête mal à la généralisation. Diversifié et propre au contexte, il est formé d’unités de base dont la production et la transmission sont « participatives, communautaires, expérientielles et [...] locales » (Smylie et al., 2004, p. 141; voir aussi Battiste & Henderson, 2000; Kovak, 2009; Kuptana, 2005; Little Bear, 2000; Wilson, 2008)* . Inscrits dans les récits, les savoirs naissent dans la narration, d’où sont extraites des leçons de sagesse issues de l’expérience, et sont transmis aux nouvelles générations par les gardiens des connaissances. Les concepts de cercle, de cycle et de toile figurent abondamment dans les savoirs autochtones, et ces connaissances sont considérées avec respect comme une ressource communautaire. Ces savoirs découlent de l’expérience et du dialogue, de la réflexion et de la collaboration.

Dans cette optique, et afin de s’assurer que la vision autochtone en santé publique et le rapport important qui s’y rattache représentent véritablement à la fois les Premières Nations, les Inuits et les Métis, ce document a été élaboré collectivement par les trois organisations autochtones nationales (l’Assemblée des Premières Nations, le Ralliement national des Métis et l’Inuit Tapiriit Kanatami), ainsi que par des experts en santé publique de renom représentant les Premières Nations, les Inuits et les Métis de diverses régions au pays. Ces experts et ces organisations spécialisées se sont appuyés non seulement sur la recherche et les données, mais aussi sur les systèmes de savoirs touchant la santé publique dans lesquels les Autochtones puisent depuis des temps immémoriaux et qu’ils se sont transmis de génération en génération.

* Toutes les références bibliographiques citées dans ce rapport sont en anglais seulement.

© Credit: iStockPhoto.com, ID 1272631793

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