LA CHRISTRINITÉ
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LA CHRISTRINITÉ -Traité de Christologie- «La controverse sur l’unité de Dieu en la Personne unique de Christ» par Jean leDuc - Ce livre est une réponse à celui de David K. Bernard, J.D. «The Oneness of God»
Pour but de clarification, la Christrinité s'oppose au Trinitairianisme dont l'enseignement dit qu'il existe trois Personnes en Dieu. La Christrinité déclare plutôt qu'il existe trois Caractères en une seule Personne qui est Dieu, à savoir: le Seigneur Jésus-Christ. Toutes les citations de la Bible dans ce document proviennent soit de la Bible Ostervald (B.O.), de la Bible Martin (B.M.), ou de la Bible de l’Épée (B.É.) et seront ainsi indiquées dans les passages principaux.
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TABLE DES MATIÈRES PRÉFACE DE L'AUTEUR Chapitre 1 – LE MONOTHÉISME CHRÉTIEN Définition du Monothéisme; Christothéisme et Christrianisme; le Modalisme et le Sabellianisme : le Modalisme Abstrait ou Palaio-Modalisme des Unicitairiens, l’Endogènisme Substantif ou Monarchisme Réfractif des Christriniens; l’Ancien Testament proclame qu’il n’y a qu’un seul Dieu; le Nouveau testament proclame qu’il n’y a qu’un seul Dieu; Conclusion. Chapitre 2 – LA NATURE DE DIEU Dieu est un Esprit; Dieu est invisible; Dieu a-t-il un corps ? Dieu est Omniscient (il connaît tout); Dieu est Omnipotent (il est Tout-Puissant); Dieu est Éternel; Dieu est Immuable (il ne peut changer); Dieu a une Individualité, une Personnalité, une Rationalité; Dieu est Amour; les attributs moraux de Dieu; les Théophanies; l’Ange de l’Éternel; Melchisédec; Le quatrième Homme dans le feu; Voyons-nous des Théophanies dans le Nouveau Testament ?; L’Existence des anges; Conclusion Chapitre 3 – LES NOMS ET LES TITRES DE DIEU La signification d’un Nom; Noms et Titres de Dieu dans l’Ancien Testament; Le Nom de Élohim; Le Nom de YaHWeH; Noms composés de Jéhovah; La Révélation Progressive du Nom; Le Nom de Jésus Chapitre 4 - JÉSUS EST DIEU L’Ancien Testament atteste que Jésus est Dieu; le Nouveau Testament affirme que Jésus est Dieu; Dieu fut manifesté dans la chair comme Jésus; la Parole; Jésus était Dieu depuis sa naissance dans la chair et même avant; le Mystère de la piété (divinité?); Jésus est le Père; Jésus est Jéhovah; les Juifs comprirent très bien que Jésus affirmait être Dieu; Jésus est Celui qui est sur le Trône; la Révélation de Jésus-Christ; Jésus a toutes les attributs et les prérogatives de Dieu; Conclusion «Dix autres chapitres à suivre» PRÉFACE DE L’AUTEUR * Pour différencier les partisans du mouvement «Oneness» Pentecôtistes et Branhamistes de ceux du mouvement «Unitarien», il m’a fallu inventer le terme «Unicitairien» pour désigner les premiers. Cela aussi pour ne pas confondre dans ce texte le terme «Christrinien» avec ceux-ci, puisque celui-ci détient une
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différente signification qui transcende leurs exégèses. Ce livre est le résultat d’une série d’étude théologique sur le sujet de la doctrine de la Trinité au niveau des Saintes-Écritures et de l’Histoire de l’Église. Il existe de nos jours un besoin réel pour une étude compréhensive des explications sur les vérités fondamentales de la Bible que nous maintenons précieusement, et ce document fut désigné pour remplir ce manque évident de discernement sur un des sujets les plus importants et controversés dans le christianisme moderne. Le présent volume cherche à rassembler en un tout la discussion sur la Divinité. Il affirme l’unité de Dieu en la personne unique de Jésus-Christ, ainsi que sa Divinité et sa Royauté absolue. Son contenu se rapporte à un de mes livres précédents: «La Subversion de la Trinité Ontologique» que j’ai écrit il y a déjà environ une vingtaine d’années. Le but de ce livre n’est pas d’enseigner des dogmes traditionnels ni des doctrines conventionnelles issues des dénominations, mais d’enseigner la Parole de Dieu. Sa position sur la «Christrinité», malgré quelques similarités historiques avec certains mouvements, ne se rapporte à aucune religion, ni détient-elle des liens avec l’enseignement des «Unicitariens» modalistes ou des «Unitariens» monothéistes. C’est l’espérance de l’auteur que chaque personne puisse étudier le sujet avec diligence et avec prières ferventes, comparant ce qui est présenté avec le Texte Sacré de la Parole de Dieu sous la direction de l’Esprit. Plusieurs références scripturaires sont données dans le texte pour aider le lecteur dans ses recherches. En même temps, l’auteur reconnaît que nous devons tous demander au Seigneur d’ouvrir notre cœur et notre esprit à la lumière de Sa Parole pour que nous puissions obtenir une compréhension juste et précise de la révélation qu’il nous accorde dans la connaissance de Sa Personne. «La lettre tue, mais l’Esprit vivifie» (II Corinthiens 3:6). L’Esprit de Dieu nous enseignera et nous dirigera dans toute la vérité sur ce sujet (Jean 14:26; 16:13; 1 Jean 2 : 27). Conséquemment, notre Dieu, selon sa volonté souveraine et selon son bon plaisir, nous accordera la révélation sur l’identité réelle du Seigneur Jésus-Christ (Matthieu 11:27). L’Unité de Dieu dans la conscience éternelle d’une triple existence de la Personne Unique de Jésus-Christ, ce que nous nommons «la Christrinité», est basée sur plusieurs années d’études et de recherches dans les Écritures, la Théologie Systématique, l’Histoire de l’Église, et sur l’expérience personnelle de l’auteur. Je suis reconnaissant envers plusieurs durant cette période de ma vie, particulièrement envers ma femme Irène qui me témoigna d’une grande patience et qui contribua à ce sujet par plusieurs discussions que nous avons entretenues. Aussi je dois nommer mon frère en Christ, Jean-Pierre Pothier qui m’a encouragé et supporté dans les pires des épreuves que j’ai traversées. Le but de ce livre est de contribuer à l’établissement des vérités de la Parole de Dieu dans notre génération, d’affirmer le monothéisme chrétien sous la désignation plus explicite d’un terme nouveau, celui de «Christothéisme», terme qui représente l’essence même de la «Christrinité». En faisant ainsi, mon désir est d’élever Christ au-dessus de toutes choses, car je crois fermement que le Seigneur Jésus est Dieu manifesté dans la chair, et qu’en Lui réside toute la plénitude de la Divinité (1 Timothée 3 : 16; Colossiens 2:9-10). Jean leDuc Chapitre 1. LE MONOTHÉISME CHRÉTIEN
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"Écoute, Israël: L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel" (Deutéronome 6:4; B.M.). "Dieu est son seul {médiateur}" (Galates 3:20; B.É.). Il y a un seul Dieu, un seul vrai Éternel. Cette doctrine est centrale au message de la Bible. L’Ancien et le Nouveau Testament l’enseigne clairement et d’une manière emphatique. Malgré la simplicité de ce message et le fait que la Bible le présente clairement, plusieurs de ceux qui croient en l’existence de Dieu ne l’ont pas compris. Même au sein du Christianisme plusieurs personnes, incluant les Théologiens, n’ont pas saisi la simplicité de ce message essentiel. Notre but est d’adresser ce problème, d’affirmer et expliquer la doctrine biblique de l’Unité de Dieu, de montrer sans ambivalence que le Seigneur Jésus-Christ est le seul vrai Dieu qui est révélé dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, et que son existence est substantielle et éternelle. Définition du Monothéisme La croyance en un seul vrai Dieu porte la désignation de monothéisme, terme qui vient de deux mots grecs: monos, signifiant seul, unique, un; et theos, signifiant Dieu, le Tout-Puissant. Tous ceux qui n’acceptent pas le monothéisme peuvent être classifiés des désignations suivantes: un athée, celui qui renie l’existence de Dieu; un agnostique, celui qui affirme que Dieu est inconnu et ne peut l’être; un panthéiste, celui qui identifie Dieu à la nature ou aux puissances de l’univers; ou un polythéiste, celui qui croit dans l’existence de plusieurs dieux. Le Dithéisme, la croyance en deux dieux, est une forme de polythéisme, ainsi est le trithéisme, la croyance en trois dieux. D’entre toutes les religions du monde, trois seulement sont considéré comme étant monothéistique: le Judaïsme, l’Islam, et le Christianisme traditionnel. Il faut réaliser que cette considération est générale seulement, car le monothéisme moderne de ces religions ne peut être estimé comme étant authentique du fait que ces religions ne reconnaissent point le Seigneur Jésus-Christ comme étant le seul vrai Dieu, la seule et unique Personne dans la Divinité. D’entre les rangs de ceux qui se nomment chrétiens, il existe toutefois différentes positions en ce qui concerne la nature de la Divinité. Une de ces positions qui est en provenance de l’Orthodoxie Nicéenne et qui a pour nom le Trinitairianisme, affirme qu’il y a trois personnes distinctes dans la Divinité – Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint-Esprit – mais toutefois un seul Dieu. D’entre les Trinitairiens, on peut remarquer deux tendances extrêmes. D’une manière, certains Trinitairiens mettrent l’emphase sur l’unité de Dieu sans avoir une compréhension juste du sujet, sans s’informer en quoi consiste l’implication d’affirmer l’existence de trois personnes en Dieu. Tandis que d’autres Trinitairiens mettrent l’emphase sur la tripartie de la Trinité au point qu’ils croient dans trois êtres conscients, ce qui fait que leur position est essentiellement trithéiste du fait qu’ils ont divisé le Dieu indivisible en trois personnes qui deviennent trois dieux. Non seulement cette forme d’idolâtrie fait de Jésus un dieu de deuxième classe, mais elle affirme aussi qu’il est né deux fois «engendré du Père» et «né de la vierge Marie», et pousse son audace jusqu’à dire qu’il est absolument nécessaire de croire en une telle Trinité pour être sauvé. En plus du trinitairianisme, il existe la doctrine du Binitairianisme, enseignement qui ne reconnaît pas le Saint-Esprit comme étant une personne, et dont la croyance affirme qu’il n’y a que deux personnes en Dieu. Les Monothéistes et Christothéistes ont démontré clairement que le Trinitairianisme et le Binitairianisme affaiblissent le monothéisme enseigné dans les Saintes-Écritures. Ils insistent que la Divinité ne peut être divisée en personnes distinctes et que Dieu est absolument UN.
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Christothéisme et Christrianisme Le Christrianisme spécifie surtout que Dieu est une seule Personne qui possède la conscience éternelle d’une triple existencedans une seule essence. C'est à dire que Christ est conscientéternellement d'être Père, Fils et Saint-Esprit en même temps. Nous voyons ainsi une triple existence qui existe par soi-même en une seule personne, et non pas trois existences séparées individuellement qui existeraient par eux-mêmes. La Christrinité explique ce fait en faisant une comparaison avec un homme qui est chef de famille. Dans cette optique, il est facile de comprendre qu’un homme est le père de son fils, le fils de son père, et le conseiller de sa famille. Tout en étant une seule personne, cet homme est conscient d’une triple existence. Sa vie est caractérisée par les trois rôles de son existence unique de père, de fils, et de conseiller. Aussi, il faut remarquer que les trois distinctions, rôles, dignités, ou caractéristiques d’une telle existence sont permanent dans la vie de la personne, c’est à dire que cet homme ne cesse d’être père quand il est fils, ne cesse d’être fils quand il est père, et ne cesse d’être père et fils quand il est conseiller, ni ne cesse d’être conseiller quand il est père et fils. Ce qui est intéressant à remarquer est que le mot «rôle» correspond au Latin «Persona» d’où nous avons le mot «personne» qui devrait être plus proprement «personnalité». L’équivalent Grec du mot «Persona» est «Charaktèr» d’où nous avons le mot «caractère». Il est évident que l’homme dont nous parlons n’est pas trois personnes distinctes, mais qu’il incarne trois différents caractères ou qualificatifs dans l’essence (du Grec : upostaseos) de son existence. Ainsi est-il dit du Seigneur Jésus : «et qui étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte (charaktèr) de sa personne (upostaseos)… (Hébreux 1 : 3). Dans ce contexte, il est clair que la Divinité ne peut être divisée en trois personnes distinctes, chacune ayant sa propre conscience d’existence. Dieu est absolument UN, un seul Dieu, une seule Personne, un seul Seigneur (Éphésiens 4 : 4-7). Nous touchons ici une nouvelle forme d’expression du monothéisme qui porte une désignation plus précise, à savoir celle de «Christothéisme». Comme nous allons voir dans le corps de notre étude, ce nouveau terme, qui correspond plus à la vérité des Saintes-Écritures, n’a que certaines similarités théologiques et historiques avec le premier du fait qu’il affirme l’unité de Dieu, mais de là il surpasse de loin son exégèse. Étant ancré dans la transcendance de Christ qui est l’essence même de la Parole de Dieu, le Christothéisme enseigne trois qualificatifs d’existences qui sont éternels en une seule Personne. Les croyants du strict monothéisme se retrouvent dans deux catégories. La première affirme qu’il y a un seul Dieu, mais d’une manière ou d’une autre, par leur attestation, ils dénient la pleine divinité du Seigneur Jésus-Christ. Cette position fut représentée dans l’histoire de l’Église primitive par le «Subordinationisme» de certaines personnes comme Paul de Samosate, et par les Ariens, dirigés par Arius d’Alexandrie. Ces groupes reléguèrent le Seigneur Jésus à la position d’un dieu créé, un dieu subordonné, un petit dieu, ou un demi-dieu. Ils niaient la divinité de Jésus et la personnalité du Saint-Esprit. Le Modalisme et le Sabellianisme La deuxième catégorie, qui représente une forme de monothéistes qui se veut plus dans le sens des Saintes-Écritures, affirme la foi en un seul Dieu, tout en mettant l’emphase que la plénitude de la Divinité est manifesté en Jésus-Christ. Ils croient que le Père, le Fils, et le Saint-Esprit sont des manifestations, des modes par lesquels le seul Dieu se dévoila aux hommes. Les anciens historiens de l’Église utilisèrent les termes Modalisme Patripassien et Modalisme Monarchique pour décrire cette position qui fut maintenue par Noët, Praxéas, et Sabellius. Ce dernier maintenait une variante regrettable du Modalisme qui annula la Divinité du Fils. Il substitua au Modalisme imprécis de Noët et Praxéas un Modalisme Abstrait et
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progressif de modes intérimaires ou de rôles transitoires. Son concept d’un Modalisme Progressif, nommé le Sabellianisme, contribua à discréditer tout le Modalisme en entier et dressa la voie pour la subversion de l’Orthodoxie Nicéenne de la Trinité Ontologique qui fit du Seigneur Jésus un dieu de seconde classe. Ainsi dit le Dr. H.R. MacKingtosh: "Les points de vues extrêmes de Sabellius ne doivent pas être imposés à tous les Modalistes". Toutefois, quoique le Modalisme a certains aspects bibliques qui méritent d’être considérés, il est loin de représenter avec précision la vérité sur la révélation de la triple existence de Dieu. Le Modalisme Abstrait ou Palaio-Modalisme des Unicitairiens La Modalisme refit surface dans nos temps modernes. Au vingtième siècle, ceux qui disent croire dans l’unité indivisible de Dieu et dans la pleine Divinité du Seigneur Jésus-Christ, utilisent le terme «Unicitaire» (de l’anglais Oneness) pour décrire leur croyance. Ils utilisent aussi les expressions «Un Seul Dieu» et «Nom de Jésus» comme des adjectifs pour se désigner aux yeux du monde. Mais ceux qui les opposent utilisent plus que souvent des qualificatifs dérogatoires et trompeurs comme «Jésus Seul» et «Nouvelle Source». (L’appellation «Jésus Seul» semble trompeur car pour les Trinitairiens il implique un rejet du Père et du SaintEsprit. Néanmoins, les Unicitairiens ne dénient point le Père et l’Esprit, mais plutôt les voient comme les différents rôles du seul Dieu qui est l’Esprit de Jésus.) Cette forme de Modalisme est extrinsèque, c’est à dire que les trois modes ou rôles sont extérieurs à l’essence de Dieu. L’Unicitairianisme moderne est ce qu’on peut nommer du «Palaio-Modalisme» (Palaio : mot grec qui signifie – ancien, antique, archaïque, désuet), c’est à dire qu’il maintient encore une ancienne forme de Modalisme fortement teintée du Sabellianisme. Un regard diligent sur leur position nous indique qu’ils affirment eux aussi un Modalisme Progressif abstrait. Cela se voit dans le fait que leur exégèse présente un développement provisoire qui rend compte des rôles, modes ou manifestations de Dieu d’une manière qui annule explicitement les trois modes d’existence divine qu’ils proclament, qui pour eux ce sont des manifestations temporaires. Malgré leur affirmation que le Seigneur Jésus est pleinement Dieu, ils renient sa Divinité en attestant que le rôle du Fils est temporaire et non éternel, selon eux le rôle de Fils a eu un début et une fin. Il devient ainsi évident que les Unicitairiens ont emprunté la voie dangereuse du Sabellianisme. L’élément le plus marquant dans leur position est qu’elle ne présente aucune considération pour une Trinité endogène substantive dont les qualificatifs de l’existence de Dieu sont intrinsèques et transcendants. Aussi, quoique cette position dise que Dieu a une personnalité, elle ne trouve aucune place pour le mot «Personne» dans son affirmation que le Père, le Fils, et le SaintEsprit sont Un seul Dieu qui selon eux est «l’Esprit de Jésus». En fait, cette position affirme clairement qu’il n’y a aucune personne en Dieu. Que Dieu ne soit pas une Personne mais seulement un Esprit néglige d’accréditer pleinement la présence du Seigneur Jésus au ciel dans son corps glorifié comme le Nouvel Homme et Dieu Tout-Puissant. Il est évident que Dieu est Esprit, mais nous savons qu’Il possède tous les traits et caractéristiques d’une personnalité et dans cette optique nous ne pouvons négliger le fait que Dieu est aussi Une Personne. Ceci devient encore plus évident lorsque nous considérons que Dieu créa l’homme à son image et que l’homme est une personne. Grosso Modo, cette doctrine démontre un manque considérable de compréhension sur la révélation de la Personne de Christ et sur l’essence de Dieu et doit être condamnée comme une doctrine dangereuse et anti-chrétienne. L’Endogènisme Substantif ou Monarchisme Réfractif des Christriniens Le Christothéisme de la doctrine de la Christrinité présente une triple existence intrinsèque dans l’essence de Dieu qui se nomme l’Endogènisme. Cette doctrine a quelques affinités avec le Modalisme, mais les similarités ne sont que superficielles. Quoique les deux positions affirment l’unité de Dieu et la Divinité
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du Seigneur Jésus-Christ, le Modalisme est purement extrinsèque et temporel, tandis que l’Endogènisme est purement intrinsèque et éternel. L’Endogènisme n’a aucun rapport ni affiliation avec le Modalisme, les deux sont entièrement opposé dans leur concept de la Divinité. Contrairement au Palaio-Modalisme des Unicitairiens, les Christriniens affirment d’une manière claire et précise que le Seigneur Jésus est le Père, le Fils, et le Saint-Esprit éternellement. Cette position déclare qu’il y a qu’une seule Personne en Dieu, à savoir le Seigneur Jésus-Christ, qui se révèle à nous à travers les pages de l’Écriture dans les trois dignités ou qualificatifs réfractifs de son existence. Loin du concept progressif du Sabellianisme qui déclare que Dieu se révéla comme Père, puis cessa d’être Père quand il se révéla comme Fils, et cessa d’être Fils quand il se révéla comme SaintEsprit, le Christrianisme débute avec le Seigneur Jésus et affirme que Jésus est conscient éternellement d’être Père, Fils, et Saint-Esprit. C’est à dire que notre Dieu, le Seigneur Jésus, ne cesse d’être Père quand il se révèle comme Fils, et ne cesse d’être Fils quand il se révèle comme Saint-Esprit, et ne cesse d'être SaintEsprit quand il se révèle commePère et Fils. Cette position présente une Trinité endogène dont les qualificatifs, dignités ou désignations d’existences sont intrinsèques et interactionnelles éternellement en Christ. C’est à dire que la conscience de Dieu maintient éternellement une triple diversité d’orientation réfractive des qualifications de son essence qui passe continuellement d’une fonction à l’autre. Elle est réflexive dans le sens qu’elle se prend elle-même pour l’objet de son existence, faisant que ses désignations sont en relation continuelle avec elle-même dans l’essence unique de la seule Personne en Dieu, à savoir Jésus-Christ. Cette position se nomme aussi le Monarchisme Réfractif du fait qu’elle affirme que le Seigneur Jésus-Christ est le seul Monarque absolu dont la Monarchie est une triple dignité interne et interactionnelle dans l’essence de son existence. Cette Monarchie maintient éternellement la dignité de Père, la dignité de Fils, et la dignité de Saint-Esprit, dans une seule conscience éternelle dont le nom est JE SUIS (YaHWeH), Celui qui est l’Autosuffisant et l’Exalté. Comme seul Monarque, Il est la Tête du Corps du Conseil de Dieu qui rassemble tous les éléments de son ensemble et dont le nom est Élohim. YaHWeH est la Téte et Élohim est le Corps de son existence. Un seul Dieu, une seule Personne, un seul Corps dont le nom est JÉSUS-CHRIST en qui nous sommes et par qui nous sommes. En sommaire, le Christianisme produisit cinq positions différentes sur la Divinité : (1) le Trinitairianisme subversif de l’Orthodoxie Nicéenne (Catholiques, Protestants), (2) le Binitairianisme dont Origène et Arius d’Alexandrie en furent les propagateurs (Témoins de Jéhovah, Disciples de Christ, Église de Dieu Universelle), (3) le Monothéisme strict qui ne reconnaît point la Divinité de Christ (Judaïsme, Islam, Unitairien), (4) le Modalisme Abstrait des Unicitairien qui rejète l’existence éternelle du rôle du Fils, annulant ainsi non seulement la Divinité du Fils, mais aussi inconsciemment (?) celle du Père et du Saint-Esprit (Pentecôtistes Unitaires et Branhamistes), (5) l’Endogènisme Substantif ou Monarchisme Réfractif du Christrianisme qui affirme la Divinité du Seigneur Jésus-Christ dans sa conscience éternelle d’une triple existence endogène qualificative (Calvinisme Marginal). Ayant donné une courte évaluation des croyances sur la Divinité, regardons maintenant ce que la Parole de Dieu, la Bible, nous dit sur ce sujet. L’Ancien Testament enseigne qu’il y a qu’un seul Dieu L’expression classique de la doctrine d’un seul Dieu se trouve en Deutéronome 6:4. "Écoute, Israël, L’Éternel notre Dieu, est le seul Éternel" (B.M.) Ce verset de l’Écriture est devenu l’affirmation de la foi la plus distinctive et la plus importante pour les Juifs. Ils nomment cette citation biblique «le Shêma», d’après les premiers mots dans la phrase en Hébreu, et le cite souvent en notre langue comme : «Écoute, O Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est Un". Selon
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la tradition, un Juif dévoué, cherche toujours à faire cette confession juste avant sa mort. Dans Deutéronome 6:5, Dieu fait suivre ce message par un commandement qui demande une foi et un amour total pour lui-même comme le seul Dieu unique: "Tu aimeras donc l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces." Il nous importe de remarquer l’importance que Dieu attache à ces deux versets. Il commande que ces versets soient placé dans nos cœurs (v.6), enseigné à nos enfants (v.7), lié sur nos mains et notre front (v.8), et écrit sur les poteaux et sur les portes de notre maison (v.9). Plusieurs autres passages de l’Ancien Testament affirment fortement le strict monothéisme. Les dix Commandements débutent avec "Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face" (Exode 20:3; Deutéronome 5:7). Dieu souligne ce commandement en déclarant qu’il est un Dieu jaloux (Exode 20:5). Dans Deutéronome 32:39, Dieu dit qu’il n’y a aucun autre dieu avec lui. Il n’y a point de tel que toi, et il n’y a point d’autre Dieu que toi (2 Samuel 7:22; I Chroniques 17:20). Tu es Dieu, toi seul (Psalm 86:10). Le même sujet est fortement souligné dans Ésaie. "Il n’y a point eu de Dieu formé avant moi, il n’y en aura point après moi. C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi" (Ésaie 43:10-11; B.O.). "Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi" (Ésaie 44:6). "Y a-t-il un autre Dieu que moi? Il n’y a point d’autre rocher; je n’en connais point" (Ésaie 44:8). "Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel: C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moimême étendis la terre" (Ésaie 44:24). "Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre" (Ésaie 45:6). "Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre" (Ésaie 45:21-22). "Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi" (Ésaie 46:9). "Je ne donnerai pas ma gloire à un autre" (Ésaie 48:11; voir aussi Ésaie 42:8). "Éternel des armées, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins! Toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre; c’est toi qui a fait les cieux et la terre" (Ésaie 37:16). Il n’y a aucun doute que l’Ancien Testament nous indique que Dieu est UN. La remarque la plus commune des Trinitairiens à propos de la doctrine de l’Ancien Testament sur le fait que Dieu est UN, est que Dieu voulait simplement mettre l’emphase sur son unité face aux divinités païennes, mais qu’il existait toujours comme une pluralité de Personnes. Or, si cette conjecture est vraie, pourquoi Dieu ne l’a-t-il jamais indiqué clairement? Pourquoi est ce que les Juifs n’y virent point une théologie de Personnes mais plutôt insistèrent sur le monothéisme absolu? Le Texte Sacré ne porte à aucune autre conclusion. Il exclut emphatiquement la pluralité de Personnes dans la Divinité en utilisant une terminologie puissante de mots clairs et précis qui transmettent le message du monothéisme : «aucun, aucun autre, aucun comme moi, aucun à part de moi, aucun avec moi, seul, par moimême, un». Dieu ne peut nous rendre le sujet plus clair qu’il n’existe aucune pluralité de Personnes dans la Divinité. Bref, l’Ancien Testament affirme sans équivoque que Dieu est absolument UN en nombre, non pas deux, ni trois
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Personnes. Le Nouveau Testament enseigne qu’il existe un seul Dieu Dans son enseignement, le Seigneur Jésus souligna vigoureusement le passage de Deutéronome 6:4, le nommant le premier de tous les Commandements (Marc 12:29-30). Or, le Nouveau Testament présuppose l’enseignement de l’Ancien de Un seul Dieu et reprend ce message essentiel à plusieurs reprises. "Car il y a un seul Dieu, qui justifiera…" (Romains 3:30; B.O.). "il n’y a qu’un seul Dieu." (I Corinthiens 8:4). "Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père… et (c’est à dire) un seul Seigneur, Jésus-Christ…" (I Corinthiens 8:6). "mais Dieu est un seul" (Galates 3:20). "Un seul Dieu et Père de tous…" (Éphésiens 4:6). "Car il y a un seul Dieu…" (I Timothée 2:5). "…il y a un seul Dieu…" (Jacques 2:19). Encore une fois nous voyons que la Bible appelle Dieu celui qui est «Saint» (I Jean 2:20). Aussi il n’y a qu’un seul trône au ciel et un seul y est assis (Apocalypse 4:2). Dans les chapitres qui vont suives, nous explorerons plus en profondeur le Monothéisme ou Christothéisme du Nouveau Testament, mais les versets que nous avons déjà cités plus haut sont suffisant pour établir que cet enseignement s’y trouve ancré solidement. Conclusion Comme nous avons vu, la Bible en entier enseigne le monothéisme ou plus précisément le Christothéisme. Le peuple de Dieu fut toujours identifié par le message d’un seul Dieu. Dieu choisit Abraham à cause de son désir de délaisser les dieux de sa nation et de son père pour adorer le seul vrai Dieu (Genèse 12:1-8). Dieu châtia Israël chaque fois qu’il tomba dans l’adoration d’autres dieux. Le polythéisme fut une des raisons principales pour laquelle Dieu l’envoya en captivité (Actes 7:43). Ce fut en Israël et dans une religion monothéiste purgée du polythéisme que le Sauveur vint en ce monde. Ils furent complètement monothéistes mais ne purent en saisir la profondeur car la vérité de son essence se trouve en Christ seul. Aujourd’hui Dieu demande encore une adoration monothéiste basée sur Christ seul qui se nomme le Christothéisme. En tant que chrétien nous sommes les héritiers d’Abraham par la foi, et cette position exaltée demande que nous ayons la même foi Christothéiste dans le Dieu d’Abraham (Romans 4:13-17). Comme chrétien dans le monde, nous ne devons jamais cesser de déclarer le même message qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu, à savoir le Seigneur Jésus-Christ. Chapitre 2. LA NATURE DE DIEU "Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité" (Jean 4:24; B.O.). Pour continuer notre étude du Christothéisme de l’unité de Dieu, il est essentiel que nous apprenions davantage sur la nature même de Dieu. Évidemment notre petite intelligence ne peut découvrir ni comprendre tout de Dieu, mais la Bible nous décrit plusieurs caractéristique et attributs importants que Dieu possède. Dans ce chapitre nous discuterons de quelques-uns de ces attributs qui font parti essentielle de la nature de Dieu. Nous allons regarder aussi quelques-unes des manières par
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lesquelles Dieu révéla sa nature à l’humanité, particulièrement ses manifestations visibles. Dieu est Un Esprit Le Seigneur Jésus a proclamé cette vérité dans Jean 4:24. Elle est révélée du commencement de la Bible à la fin, de Genèse 1:2 ("…et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux") à l’Apocalypse 22:17 ("L’Esprit et l’Épouse dissent: Viens"). Hébreux 12:9 appelle Dieu «le Père des esprits». Un esprit c’est quoi? Le Dictionnaire Quillet nous dit : "lat. spiritus, souffle – Substance incorporelle et consciente d’elle-même. – Se dit de Dieu, des anges, de l’âme humaine, etc.» Le Dictionnaire Larousse mentionne : «Principe immatériel vital, substance incorporelle; âme (par opp. à corps». Le mot Hébreu traduit par esprit est «ruwach», et il peut signifier le vent, le respire, la vie, ou l’intellect. Le même mot en Grec est «pneuma», et ses significations sont variées, un courant d’air, le vent, le respire, l’âme, principe vital, ange, démon, ou Dieu. Toutes ces définitions mettent l’emphase sur le fait qu’un esprit n’a ni chair ni os (Luc 24:39). Pareillement, Jésus indique que l’Esprit de Dieu n’a ni chair ni sang (Matthieu 16:17). Conséquemment, lorsque la Bible nous dit que Dieu est un Esprit, elle signifie qu’il ne peut être vu ou touché physiquement par un être humain. Comme Esprit il est un être surnaturel intelligent qui n’a pas de corps physique comme nous avons. Mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas de corps car nous savons que Christ est entré au ciel avec un corps glorifié, le corps du Nouvel Homme, c’est à dire un corps qui n’est pas limité par la matière ou substance de l’univers, un corps spirituel qui opère selon un différent système de loi que nous ne connaissons point et duquel tous les élus seront vêtus. Dieu est Invisible Puisque Dieu est un Esprit, Il est invisible à moins qu’Il choisisse de se manifester à l’homme dans une forme visible. Dieu dit à Moïse, "Tu ne pourras pas voir ma face; car l’homme ne peut me voir, et vivre" (Exode 33:20; B.O.). "Personne n’a jamais vu Dieu" (Jean 1:18; I Jean 4:12). Non seulement aucun homme n’a jamais vu Dieu, mais personne ne peut le voir (I Timothée 6:16). A plusieurs reprises la Bible décrit Dieu comme étant invisible (Colossiens 1:15; I Timothée 1:17, Hébreux 11:27). Quoique l’homme puisse voir Dieu lorsqu’il apparaît sous différentes formes, il en advient qu’aucun homme ne peut voir directement l’Esprit invisible de Dieu. Le seul homme qui a vu Dieu est celui qui vient de Dieu, à savoir le Seigneur Jésus-Christ qui est l’enveloppe visible du Dieu invisible : «Personne n'a jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe visible du Père invisible, est celui qui l'a manifesté dans la chair» (Jean 1 : 18; Col. 1: 15; 1 Tim. 3 : 16; Hébr. 1 : 3; B.É.). Dieu est Omniprésent (Présent partout) Étant un Esprit, Dieu peut être présent partout en même-temps. Il est le seul Esprit à être vraiment omniprésent, car tous les autres esprits, tells que les anges, sont limités à l’existence qui leur fut octroyée. (Ésaie 6 : 1-3; Ézéchiel 1 : 12; 2 Thessaloniciens 1 : 7; Jude 6; Apocalypse 5 : 11). Quoique Dieu soit omniprésent, nous ne pouvons pas l’identifier avec les forces de l’âme, la nature ou les puissances de l’univers, ce qui serait du panthéisme et de l’animisme, car Dieu possède l’individualité, la personnalité, et l’intelligence. Salomon reconnaissait l’omniprésence de Dieu dans sa prière lors de la dédicace du Temple, disant, "…Voici, les cieux, même les cieux, ne peuvent te contenir; combien moins cette maison que j’ai bâtie" (I Rois 8:27; voir 2 Chroniques 2:6; 6:18). Dieu même déclare son omniprésence en disant, "Le ciel est mon trône, et la
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terre mon marchepied" (Ésaie 66:1; voir aussi Actes 7:49). Paul prêcha que le Seigneur n’est "pas loin de chacun de nous: Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être…" (Actes 17:27-28). La plus belle description de l’omniprésence de Dieu se trouve dans les Psaumes 139:7-13: "Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailles de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, Là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront; la nuit devient lumière autour de moi; Les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour; les ténèbres sont comme la lumière. Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’a façonné dans le sein de ma mère." Pourquoi la Bible décrit-elle Dieu comme étant au ciel si Il est omniprésent? Voici quelques réponses. (1) Le ciel n’est pas une localité mais un état d’être. Il représente l’immensité et la majesté de Dieu et nous enseigne que Dieu est transcendant. En d’autres mots, Dieu est hors la portée de la compréhension humaine et n’est pas limité à cette terre. (2) Le ciel se réfère au centre du raisonnement et de l’activité de Dieu, sa base d’opérations si vous le voulez. (3) Le ciel se réfère à la présence immédiate de Dieu, la plénitude de sa gloire et de sa puissance qu’aucun homme mortel ne peut voir et vivre (Exode 33:20). (4) Aussi, le ciel se réfère à la manifestation visible de Dieu parmi les anges et les saints. En aucune manière le Seigneur notre Dieu n’est omniprésent, il n’est limité à aucune place ni à la densité d’un corps matériel. Similairement, lorsque la Bible dit que Dieu vint sur la terre ou apparu à un homme, cela n’annule pas son omniprésence. Simplement cela veut dire que Dieu modifia le point de concentration de son activité pour répondre à certains besoins face à un individuel ou à une situation. Lorsque Dieu vient sur la terre, le ciel n’est pas vide, car là où Dieu est, le ciel est, puisque le ciel est la présence de Dieu même. Il agit dans les sphères spirituelles et terrestres, même en plusieurs locations en même temps. Il est très important pour nous de reconnaître la magnitude de l’omniprésence de Dieu et de ne pas le limité par notre expérience humaine. Dieu a-t-il un Corps? Nous avons déjà répondu en partie à cette question. Puisque Dieu est un Esprit invisible et qu’il est omniprésent, il n’est aucunement limité à un corps comme nous l’entendons. Il n’a pas assumé plusieurs formes et manifestations dans l’Ancien Testament pour que l’homme puisse le voir et saisir sa présence. (Voir la section sur les théophanies plus loin dans ce chapitre.) La Bible n’a aucun registre d’une manifestation permanente de Dieu avant la naissance miraculeuse du Seigneur Jésus-Christ. Évidemment, en Christ, Dieu a eu un corps humain qu’il a glorifié et qui est immortel, et même éternel. Or, le corps glorifié du Seigneur Jésus-Christ est le Corps de Dieu, car Christ est Dieu manifesté dans la chair (Jean 1 : 14; 1 Timothée 3 : 16). C’est un Corps immortel du fait de sa nature humaine parfaite et sans péché. Toutefois, comme corps humain, il fut né dans le temps lorsqu’il fut formé dans le sein de la vierge Marie. Mais c’est aussi un corps éternel, du fait qu’il fut glorifié et que le Seigneur traversa avec ce corps le voile du temps pour habiter l’éternité, car dans l’éternité le temps n’existe pas, il n’y a ni commencement ni fin. Pour mieux comprendre ce paradoxe entre le temps et l’éternité, il est important pour nous de saisir le fait que Dieu est Tout-Puissant et que son nom est l’Éternel, ses desseins furent déjà arrivés au moment même qu’il les pensa en existence. Aux yeux de Dieu tout est déjà terminé, tout fut accompli dans l’éternité. Pour nous, nous commençons qu’en saisir le sens car nous habitons dans le temps et nous sommes que de simples
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créatures dont le raisonnement est teinté par le péché. Le Seigneur notre Dieu nous accorde sa révélation selon son bon plaisir et au moment où il choisit de le faire. En d’autres mots, le fait que Dieu pensa de se manifesté dans la chair comme Fils ne signifie pas que le corps du Fils a un commencement limité au temps, car ce que Dieu pense, il le pense éternellement. Dans ce contexte de l’éternité, Dieu a déterminé d’avance l’existence éternelle de certaines choses et l’existence temporelle de d’autres. Aussi, c’est dans ce décret éternel que nous retrouvons l’élection des élus et la réprobation des réprouvés. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet mystérieux et intrigant. Cela voudrait-il dire que les références corporelles par rapport à Dieu comme les yeux, les mains, les doigts, les bras, les pieds, le cœur, doivent être compris littéralement? Aucunement. Ce sont plutôt des termes figuratifs, des anthropomorphismes (désignation qui attribue des termes humains à des significations spirituelles pour qu’elles soit comprises par notre intelligence limitée). Comme exemple, le cœur de Dieu signifie son intellect et ses émotions, et non un organe qui pompe le sang dans les veines d’un corps (Genèse 6:6; 8:21). Lorsque Dieu dit que le ciel est son trône et que la terre est son marchepied, il décrit son omniprésence et non des pieds qui se tiennent littéralement sur notre globe terrestre (Ésaie 66:1). Lorsque Dieu dit que sa main droite a étendu les cieux, il décrit la majesté de sa puissance souveraine et non une main gigantesque qui s’étend à travers notre atmosphère (Ésaie 48:13). "Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux" ne signifie pas que Dieu a des yeux physique partout, mais indique son omniprésence et son omniscience (Proverbes 15:3). Lorsque Jésus chassa les démons par le doigt de Dieu, il ne fit pas descendre du ciel un doigt énorme, mais cela signifie qu’il exerça la puissance de Dieu dont il fut le détenteur absolu (Luc 11:20). En fait, une interprétation littérale des visions et descriptions physiques de Dieu nous porterait à croire que Dieu a des ailes (Psaumes 91:4). Bref, comme Esprit ou Être Spirituel, Dieu n’a pas de corps physique comme nous, à moins qu’il choisisse de se manifester dans une forme corporelle comme il le fit en Jésus. Dieu s’est révélé pleinement en Jésus (Colossiens 2 : 9). Il est complètement impossible de séparer Dieu du Seigneur Jésus car il est l’enveloppe visible du Dieu invisible. Hors de Christ il n’y a point de Dieu, ni aucune autre Personne en Dieu, car il est la gloire unique du Père manifesté comme Fils (Jean 1 : 14; Philippiens 2 : 11; 1 Jean 5 : 20, 21; B.É.). Dieu est Omniscient (Il connaît tout) Les Psaumes 139:1-6 nous enseignent clairement que Dieu connaît toutes choses, incluant nos gestes, nos pensées, nos voies, et nos paroles. Job confessa, "Je sais que tu peux tout, et qu’on ne te saurait empêcher de faire ce que tu penses" (Job 42:2). Dieu a une complète connaissance de tout, même du futur (Actes 2:23). Comme l’omniprésence, l’omniscience est un attribut qui appartient à Dieu seul. Il est le seul qui soit sage" (I Timothée 1:17). La Bible n’identifie aucune autre créature qui connaisse toutes les pensées de l’homme, incluant le futur et toutes autres choses. Dieu est Omnipotent (Tout-Puissant) Dieu se nomme lui-même le Tout-Puissant à maintes reprises dans la Bible (Genèse 17:1; 35:11, etc.). Il possède toute la puissance qui puisse exister, et personne ne peut exercer aucun pouvoir sans sa permission (Romains 13:1). Seulement Dieu est omnipotent, car un seul peut détenir tout le pouvoir, Il est le Monarque absolu. Aussi, 1 Timothée 6:15 décrit notre Dieu, le Seigneur JésusChrist, comme "…le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs." Et même, tous proclament dans le ciel "…Alléluia ! car il règne le
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Seigneur Dieu, le Tout-Puissant" (Apocalypse 19:6). Dieu décrit merveilleusement son omnipotence en Job, chapitres 38 à 41. Les seules limitations que Dieu puisse avoir, sont celles qu’il s’est imposé à luimême, ou qui sont les résultats de sa nature morale. Puisqu’il est Saint et sans péché, il demeure à l’intérieur de ses propres limitations morales. Ainsi, il est impossible à Dieu de mentir ou de contredire sa propre Parole (Tite 1:2; Hébreux 6:18). Puisque Dieu est Tout-Puissant, il est évident qu’il est le Souverain absolu et que rien n’échappe à sa puissance. Admettre le contraire serait renier son existence, ce qui serait la pire des folies. Or, la Souveraineté de Dieu est l’élément le plus important dans la vie du chrétien, car Dieu est Souverain sur son salut comme sur sa sanctification. Ce qui est impératif à savoir, et que plusieurs négligent, est que la Souveraineté de Dieu annule par sa désignation même le libre-arbitre de l’homme. Il ne peut exister deux souverains, l’homme et Dieu, ce qui veut dire que le libre-choix n’existe point. Dieu accorde la liberté à l’homme à l’intérieur des lois et des principes qu’il a déterminés d’avance lui-même de toute éternité, et personne ne peut y échapper. En fait, le terme «Souverain» est une désignation puissante qui exige la soumission. Dans un Royaume il y a un seul Roi qui règne en Monarque absolu, et tous ceux qui habitent ce royaume doivent lui être soumis entièrement. Nous sommes que de simples créatures et il est notre Créateur ToutPuissant. Rien n’arrive sans sa volonté. Il nourrit les oiseaux de ciel (Matt. 6 : 26) et aucun d’eux ne tombe en terre sans sa volonté (Matt. 10 : 29). Il a même compté les cheveux de notre tête (Matt. 10 : 30; Luc 12 : 7) et nous affirme qu’il s’occupe de nous (Matt. 6 : 31-33). Jésus dit même : «Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste? (Luc 12 : 26). Malgré cela, un grand nombre de ceux qui se disent chrétiens persistent à dire que Dieu a créé l’homme libre, qu’il ne s’impose jamais sur notre liberté, et que nous avons le choix de croire pour être sauvé. Une telle attitude n’est que de l’arrogance et de la rébellion. Elle va à l’encontre de ce que nous avons vu, à savoir que Dieu accorda la liberté à l’homme uniquement à l’intérieure des lois vertueuses et des principes bienséants qu’il a déterminés. Cela dit, il importe de remarquer que l’homme perdu cette liberté bénéfique lors de sa rébellion à la chute lorsqu’il déclara son indépendance de Dieu. Depuis, sa capacité de choisir est esclave de la chair et du péché (Romains 7 : 18-23). Notre capacité de choisir est issue de notre volonté d’indépendance de vouloir affermir notre propre existence, d’être le maître de notre destin. Mais Jésus a dit : «…vous ne pouvez pas même les plus petites choses». On ne cesse d’affirmer aujourd’hui que le salut est une décision personnelle, mais la Parole de Dieu nous dit : «J’aurai compassion de celui de qui j’aurai compassion, et je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde. Ce n’est donc point de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde… Il a donc compassion de celui qu’il veut et il endurcit celui qu’il veut… qui est celui qui peut résister à sa volonté? (Romains 9 : 15-19). En plus la Parole de Dieu affirme que ceux qui sont fait enfants de Dieu, «…ne sont point nés de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme; mais ils sont nés de Dieu» (Jean 1 : 12, 13). Devant de telles évidences, il est impossible de dire que l’homme a le libre choix de croire ou non. En fait, la foi même est un don gratuit (Éphésiens 2 : 8) qui est donné à ceux à qui la vie éternelle est réservée (Actes 13 : 48) selon le bon plaisir et le conseil de la volonté souveraine de Dieu (Éphésiens 1 : 4-11). Bref, même dans notre désobéissance et notre rébellion nous ne pouvons échapper à la Souveraineté de Dieu, car il est le Tout-Puissant et il a prévu et déterminé toutes les voies possibles. Personne ne peut aller en dehors des limites que Dieu a prédéterminées pour chacun de nous. Une dernière note sur ce sujet. Qui dit Souveraineté de Dieu, dit aussi Royauté de
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Christ car les deux sont une seule et même chose, et nous avons qu’Un Seul Dieu qui est Seul Seigneur sur toutes choses. Dans ce contexte, il est important de remarquer que l’Évangile du Royaume de Dieu signifie aussi l’Évangile de la Souveraineté de Dieu, car le mot «royaume» implique par nécessité la royauté, c’est à dire «la Souveraineté». Cela nous indique que le salut est une soumission à cette vérité, du fait que le seul Dieu souverain s’est manifesté dans la chair, qu’il est mort volontairement sur la croix pour nos péchés, et qu’il est ressuscité corporellement selon sa propre puissance pour notre justification : «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui n'est pas soumis au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3 : 36; B.É.). Et même ceux sur qui la colère de Dieu demeure furent désignés ainsi de toute éternité (Romains 9 : 22, 23; Proverbes 16 : 4; Jude 4). Rien n’échappe à la souveraineté de notre Dieu Tout-Puissant. Il est le Maître de la vie, mais aussi de la mort (Apocalypse 1 : 18). «Car notre Dieu est aussi un feu dévorant» (Hébreux 12 : 29); «Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu» (Apocalypse 20 : 15). Dieu est Éternel Aucun enseignement n’est plus clair dans les Saintes-Écritures, du fait que Dieu est Éternel, Immortel, et Infini (Deutéronome 33:27; Ésaie 9:6; I Timothée 1:17). Il est le Premier et le Dernier (Ésaie 44:6; Apocalypse 1: 8). Il n’a jamais eu aucun commencement et n’aura jamais aucune fin. Toutes les autres créatures, incluant l’homme, ont un commencement et une fin en ce monde. Mais aussi tous sont immortels dans le fait que la continuité de leur existence est assurée par Dieu, soit à leur condamnation ou à leur salut, selon que Dieu a tout prédestiné. Quoique les élus sont donné la vie éternelle et qu’il font partie du Conseil Divin de toute éternité avec les anges, ils ne peuvent être considéré comme éternel dans le sens qu’ils ont un début en Dieu et que leur existence dépend de la grâce de notre Dieu Souverain et seul Éternel (Jean 10 : 28; 11 : 25, 26). Mais, ils sont donné d’être un avec Lui dans l’éternité (Jean 17 : 21-24) et de ce fait, faisant partie de son Corps, ils sont au commencement comme à la fin, car le temps n’existe pas dans l’éternité, mais Dieu seul connaît le passé et le futur, et seul il a créé toutes choses et a déterminé la voie de tout ce qui existe. Dieu est le Seul Éternel. Dieu est Immuable (Il ne peut changer) Le caractère et les attributs de Dieu ne changent jamais: "…je suis l’Éternel, je ne change pas" (Malachie 3:6). Il est vrai que quelques fois Dieu s’est repenti d’agir d’une telle façon avec l’homme, mais cela fut toujours dans le contexte de sa Souveraineté après avoir rigoureusement entraîné l’homme à changé ses voies tortueuses, selon qu’il avait prévu dans son décret éternel. La nature de Dieu est constante, seulement le cours de ses actions change pour répondre aux changements de l’homme, comme il l’a prédéterminé. Comme exemple, citons la repentance de Ninive pour laquelle Dieu changea ses plans de détruire cette ville (Jonas 3:10). Un des éléments important à remarquer ici est la définition de la repentance. A première vue, la repentance peut sembler conditionnelle, mais la réalité est toute autre car c’est Dieu lui-même qui donne la repentance (2 Corinthiens 7: 10; 2 Timothée 2: 25). Aussi, la Bible parle quelques fois que Dieu s’est repenti, mais toujours dans le sens qu’il est attristé plutôt que dans le sens de changer sa décision face à une circonstance donnée (Genèse 6:6). L’éternité implique par nécessité la stabilité. Le fait que Dieu ne puisse changer est la base de la confiance qui nous est donné d’avoir en Lui. Le Seigneur est fidèle en toutes choses, car il ne peut se renier Lui-même (2 Timothée 2 : 13).
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Dieu a une Individualité, une Personnalité, et une Rationalité Dieu est un Être intelligent avec sa propre volonté (Romains 9:19) et sa propre capacité de raisonner (Ésaie 1:18). Il possède une pensée intelligente qui nous est insondable (Romains 11:33-34). Aussi, que Dieu a des émotions, nous est indiqué par le fait qu’il créa l’homme à son image (Genèse 1:27). Il est important de ne pas mélanger l’amour avec les émotions de Dieu. L’amour ou «agapeo» est l’essence même de Dieu (1 Jean 4 : 8, 16), non une émotion, mais un principe de renoncement éternel dans lequel il se retrouve Lui-même dans la triple existence de sa conscience éternelle. L’amour de Dieu est un renoncement, le sacrifice éternel qui est l’essence même de la vie. Le renoncement à soi fut en effet l’enseignement principal du Seigneur Jésus : «Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même…» (Matthieu 16 : 24); «Car quiconque s’élèvera, sera abaissé; et quiconque s’abaissera, sera élevé» (Matthieu 23 : 12). La Bible nous dit que Dieu a plusieurs émotions : l’affection, la réjouissance, la pitié ou la compassion, la haine du péché et du pécheur, le zèle pour la justice ou la droiture (Psaumes 18:19; 103:13; Proverbes 6:16; Exode 20:5). Il est lent à la colère, mais il peut en être provoqué (Psaumes 103:8; Deutéronome 4:25). Dieu peut être attristé (Genèse 6:6) et béni (Psaumes 103:1). Évidemment, ses émotions transcendent les nôtres, et nous pouvons les expliquer seulement par des termes qui décrivent les émotions humaines. Dieu est Amour La signification centrale de l'Amour de Dieu (l’AGAPÉ) se trouve dans ces paroles de Jésus: "Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son seul Fils engendré, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean.3:16). Le Saint Esprit nous indique par ces paroles que l'Amour est un don non mérité (1 Jean. 4: 9, 10). Il n'y a aucun doute que l'Amour de Dieu est complètement centré sur le sacrifice de Jésus. Ceci établie une relation importante du mot "Amour" avec celui de "sacrifice"; les deux signifierait une seule et même chose, et seraient même interchangeable: aimer c'est se sacrifier, et vice versa; car le don c'est le sacrifice et le sacrifice c'est le don. Ceci est confirmer par ces paroles de Jésus: "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean. 15: 13). Or, d'entre les synonymes de "DON", nous obtenons des mots clés qui enrichissent notre compréhension du mot "AMOUR": gratification, oblation, offrande, offrir, faveur, grâce. Dans ceux de "SACRIFICE", nous retrouvons: offrande, don, renoncement, don de soi. Nous sommes loin ici de l'Amour qui est désigné comme une affection, un amitié, un attachement, un attrait, une estime, une passion ou une tendresse; ceux-ci sont représenté par le mot PHILEO et non par AGAPAO. Ainsi nous pouvons dire avec l'Écriture que "Dieu est amour", mais non point que "l'amour est Dieu"; nous gardant de déifier les caractéristiques comme font les païens. L'étymologie de AGAPAO est incertaine, nous dit Gerhard Kittel (Theological Dictionary of thé New Testament): "Plus que souvent le mot signifie "satisfaire ou satisfaction", comme satisfaire quelque chose ou quelqu'un. Selon l'attitude externe de l'expression il signifie "honorer, recevoir, saluer"; mais il est relié d'avantage à l'attitude interne de "chercher après quelque chose, désirer quelqu'un ou quelque chose", chercher à être satisfait. Il donne la signification de "préférer, d'estimer une personne plus qu'une autre; impliquant ainsi l'Élection et la
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Rétribution d'après la Souveraineté de Dieu selon la doctrine de la Prédestination. La nature spécifique de AGAPAO devient apparente à ce point. C'est un Amour qui fait une distinction, sélectionnant et gardant précieusement son objet; un acte libre et décisif déterminé par son sujet. C'est un amour actif et inconditionnel qui se donne pour satisfaire au besoin d'un autre dans son abaissement pour l'élever dans la gloire éternelle". Or les synonymes de "satisfaire" rejoignent pleinement la signification profonde du sacrifice de Jésus: "apaiser, contenter, exaucer, accomplir, payer, acquitter de, exécuter, faire droit, compenser, réparer"; tous reliés aux différentes nuances du mot "DON" comme un sacrifice ou un renoncement: "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge jour de cette croix, et qu'il me suive" (Luc 9: 23). Ce fut en effet le péché d'Adam et Ève qui refusèrent de renoncer de choisir ce qui fut bien ou mal pour eux, plutôt que de laisser ce choix à Dieu qui les avait créé et qui éprouvait leur amour pour Lui. C'est pour cela que Christ est venu, afin de réparer la faille d'Adam, en nous enseignant et vivant le renoncement pour que nous soyons sauvé; car la chute, c'est tout simplement "le fait que chacun suit sa propre voie" (Es. 53: 6) réclamant son indépendance de Dieu. Or celui qui renonce à lui même pour Jésus, entrera dans la gloire éternelle; mais celui qui renonce à Jésus, entrera dans le feu de la perdition éternelle. Dire que l'Amour est un sacrifice, nous indique qu'il est le "Don de soi", le renoncement volontaire et consciencieux de nos désirs, de nos pensées, de nos imaginations, de nos raisonnements, de nos actions et de nos projets; l'abandon total dans l'assurance d'une confiance certaine en Jésus. L'Amour, en tant que principe de renoncement, est le pivot éternel de l'existence même, l'axe absolu autour duquel tourne toute l'Écriture, de la Genèse à l'Apocalypse. C'est le seul moyen de venir à Jésus pour être sauvé et recevoir la vie éternelle (Luc 9:23); et le seul qui nous enseigne à renoncer aux choses de ce monde dans notre marche de chaque jour: "Car la Grâce de Dieu, salutaire à tous les hommes, a été manifestée: nous enseignant qu'en renonçant l'impiété et aux passions mondaines, nous vivions dans ce présent siècle, sobrement, justement et religieusement; en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre Grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ; qui s'est donné soi-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de nous purifier, pour lui être un peuple qui lui appartienne en propre, et qui soit zélé pour les bonnes oeuvres" (Tite 2 11-14). Nous arrivons présentement à l'essence même de l'Amour sacrificiel, l'Agapé. L'apôtre Jean nous dit que "Dieu est amour" (l Jean. 4: 16). Selon S. Samouélian (La Préexistence de Jésus-Christ), "cette définition de l'apôtre ne veut pas seulement dire que Dieu aime la race humaine, mais qu'il est amour dans son essence même. Rien en Lui est contraire à l'amour, il ne peut être qu'amour. Dieu est amour de toute éternité. S'il cessait d'être amour, il cesserait d'être Dieu. Dieu étant amour indépendamment de toute créature, son amour ne commence pas avec ce qu'il a créé, puisqu'il crée par amour (c'est à dire qu'il renonce à Lui-même pour que tout ait son existence, et se retrouve Lui-même dans son renoncement) Sa vie intime ne se trouvant pas transformée à la suite de son oeuvre de création, puisque cette vie préside à son oeuvre". Ceci indique que Dieu se sacrifie de toute éternité, qu'il est un éternel renoncement; c'est à dire que Dieu se donne éternellement à Lui-même à l'intérieur de Lui-même pour revenir à Lui-même. Dieu est donc l'éternel "don de soi"; l'Agapé par excellence. Il est le "JE SUIS, l'Éternel, l'Auto-Suffisant". Si
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l'homme créé à l'image de Dieu est appelé à renoncer à soi même; Dieu a plus forte raison renonce à Soi-même dans un sens encore plus profond, sublime et constant. Il ne peut demander à l'homme ce qu'il ne demande pas de Lui-même. Le renoncement à soi-même est donc l'abaissement de l'être par lequel il est élevé dans l'essence de l'existence éternelle. Nous trouvons donc ici la signification profonde de ces paroles de Jésus: "Mais que celui qui est le plus grand entre vous, soit votre serviteur. Car quiconque s'élèvera, sera abaissé; et quiconque s'abaissera, sera élevé" (Mat.23:11,12). Les Attributs de la Moralité de Dieu Le Seigneur notre Dieu possède plusieurs attributs qui découlent de son amour. Voici un tableau, quoique imparfait et incomplet, des attributs de sa moralité divine. Tableau 1: Les attributs de la moralité divine 1 L’amour I Jean 4:8 2 La lumière I Jean 1:5 3 La sainteté I Pierre 1:16 4 La miséricorde Psaumes 103:8 5 La gentillesse Psaumes 18:35 6 L’intégrité Psaumes 129:4 7 La bonté Romains 2:4 8 La perfection Matthieu 5:48 9 La justice Ésaie 45:21 10 La fidélité I Corinthiens 10:13 11 La vérité Jean 17:17 12 La grâce Psaumes 103:8 Ces attributs de la moralité divine ne sont jamais contradictoires, mais oeuvrent ensemble dans une harmonie parfaite. Comme exemple, la sainteté de Dieu demande une séparation instantanée entre Dieu et l’homme à cause du péché. Alors, l’intégrité de Dieu, ainsi que sa justice, demande la mort comme peine pour le péché, mais sa miséricorde désire le pardon du pécheur. Dieu satisfait sa justice et sa miséricorde envers ses élus par la mort de Christ sur le Calvaire, manifestant ainsi le plan du salut qu’il avait établi avant même la fondation du monde. Nous récoltons les bénéfices de la miséricorde de Dieu, lorsqu’il nous est donné de recevoir l’œuvre rédemptrice du rachat particulier de Christ, qui est appliquée dans notre vie par le moyen du don de la foi (Éphésiens 2 : 8; Philippiens 1 : 29). Lorsque nous nous soumettons et recevons par le don de la foi le plan du salut, Dieu nous attribue la justice de Christ par les mérites de son sang versé pour nous sur la croix (Romains 3:21-5:21; 1 Pierre 1 : 18-21). Ainsi Dieu nous justifie et nous pardonne tous nos péchés, passé, présent, et futur (I Jean 1:9); et nous restore en pleine communion avec Lui sans violer Sa Sainteté, car Christ est mort comme notre substitut et a porté sur Lui la peine du châtiment éternel qui nous était réservé, nous libérant ainsi de la colère du jugement à venir. Qu’il soit spécifié de nouveau que cette délivrance divine s’applique uniquement à ceux que Dieu a choisis au salut avant la fondation du monde (Jean 15 : 16a; Romains 8 : 28, 29;
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9 : 22, 23; Éphésiens 1 : 4, 5, 11). Quoique Christ soit le sacrifice pour les péchés du monde entier, seulement les élus d’avant la fondation du monde en reçoivent l’efficacité pour être sauvé. Par la règle de la propitiation établie par Christ, les réprouvés sont destinés à rejeter la valeur du sacrifice soit par leur incrédulité, soit par leur fausses doctrines et leur faux évangile : «C'est lui qui est la propitiation pour nos péchés; et non seulement en ce qui nous concerne, mais en ce qui concerne aussi pour régler le monde» (1 Jean 2 : 2; B.É.). Or, il est clair selon les Écritures que le salut est particulier et non universel. Christ est venu sauver seulement son peuple, c’est à dire ceux qu’il a choisis dans le Conseil de Dieu avant la fondation du monde. La mort de Christ, innocent et sans péchés, ainsi que l’attribution de sa droiture envers ses élus, a satisfait pleinement la justice et la sainteté de Dieu. Ceux qui ont été destiné à rejeter le rachat particulier et non répétitif de Christ, sont laissé de côté pour faire face au jugement de Dieu. Cette condamnation des réprouvés provient du fait que Dieu a déterminé de manifester sa justice envers les enfants de colère qu’il a créé dans ce but spécifique (Proverbes 16 : 4; Romains 9 : 22, 23). Mais aussi du fait que sa sainteté demande sa séparation d’avec les hommes pécheurs, et que sa justice demande la mort éternelle pour ceux-ci. Ainsi la justice et la miséricorde sont des aspects complémentaires de la nature de Dieu, tout comme le sont sa sainteté et son amour. Lorsque nous recevons l’amour et la miséricorde de Dieu, sa justice et sa sainteté sont satisfait en nous à cause de Christ. Qu’il soit noté qu’il est impossible à un élu de rejeter l’amour et la miséricorde de Dieu, ni de perdre son salut, car ces choses ne dépendent point de nous mais de Dieu, et notre Dieu est immuable et entièrement digne de confiance pour achever l’œuvre qu’il a débuté en nous (Philippiens 1 : 6). Évidemment le tableau plus haut ne peut décrire toutes les qualités de Dieu. Dieu est transcendant et aucun être humain ne peut le comprendre pleinement. "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées" (Ésaie 55:8-9). "O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ?" (Romains 11:33-34; B.O.). Les Théophanies Une des manières par laquelle Dieu se révèle à l’homme dans l’Ancien Testament est par ce qui se nomme des théophanies. Une théophanie est une manifestation visible de Dieu dont l’aspect est temporaire, soit dans une vision ou sous une forme corporelle. Comme nous avons vu, Dieu est invisible à l’homme Pour se faire connaître visiblement, il se manifeste dans une forme physique et souvent corporelle. Quoique l’homme ne puisse voir l’Esprit de Dieu, il peut voir sa représentation. Plus bas nous verrons certaines façons que Dieu employa pour se manifester aux hommes dans l’Ancien Testament. Dieu apparut à Abram, nommé par après Abraham, dans une vision comme une voix audible, une fournaise fumante, une flamme de feu, et sous la forme d’un homme (Genèse 15:1; 15:17; 18:1-33). Dans ce dernier cas, Dieu et deux anges, sous la forme de trois hommes, apparurent à Abram et mangèrent avec lui la nourriture qu’il leur fit préparer (18: 1-8). Les deux anges partirent pour la ville de Sodome tandis que Dieu demeura avec Abram pour discuter avec lui (Genèse 18:22; 19:1). Une analyse soignée du contexte de cette histoire factuelle, révèle la possibilité que le mot «ange» dans le texte devrait être prit dans le sens de sa signification réelle de «messager», s’appliquant ainsi uniquement à des hommes
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qui sont serviteurs de l’Éternel. Ainsi, il est possible de voir dans cette visite que les deux anges auraient été Noé et son fils Sem, tandis que le Seigneur notre Dieu serait le seul sous une forme corporelle qui serait Melchisédec (Voir la section dans ce chapitre sur Melchisédec). Quoiqu’il en soit, nous avons ici l’évidence d’une théophanie par laquelle Dieu se révéla à l’homme. Le Seigneur notre Dieu apparut à Jacob dans un songe, puis comme un homme (Genèse 28:12-16; 32:24-32). Jacob lutta avec cet homme, l’a vaincu, et déclara: "J’ai vu Dieu face à face et mon âme a été délivrée." Le Texte Sacré nous décrit aussi cette apparition de Dieu à Jacob comme étant un ange (Osée 12: 4, 5), plus précisément «l’Ange de l’Éternel». Dieu apparut à Moïse dans une nuée de gloire et dans un feu dévorant sur le mont Sinaï, il lui parla face à face dans le Tabernacle, et lui révéla partiellement sa gloire (non sa face), permettant à Moïse de le voir seulement par-derrière (Exode 24:12-18; 33:9-11; 33:18-23). Les références à la face de Dieu sont en toute probabilité que des métaphores de la présence de Dieu, et peuvent s’appliquer à différents types de manifestations. Dieu se manifesta «à la vue de tout le people» d’Israël par des tonnerres, des éclairs, une nuée, une voix, un son de trompette, la fumée, le feu, et un tremblement de terre (Exode 19:11-19; Deutéronome 5:4-5, 22-27). Il montra aussi sa gloire et envoya le feu de sa présence à la vue de tout Israël (Lévitique 9:23-24; 10:1-2). Job vit Dieu dans un tourbillon (une tempête) (Job 38:1; 42:5). Plusieurs autres prophètes virent Dieu dans des visions, ce qui est un des caractéristiques principaux d’un prophète (Ésaie 6; Ézéchiel 1:26-28; 8:1-4; Daniel 7:2, 9; Amos 9:1). A Ézéchiel il apparut sous la forme d’un homme enveloppé de feu. A Daniel il apparut dans ses visions de la nuit comme l’Ancien des Jours. Plusieurs autres passages des Écritures nous disent que Dieu apparut à certaines personnes sans décrire la manière qu’il le fit. Isaac, Samuel, Aaron, Miriam, Balaam, en sont des exemples. L’Ange de l’Éternel Quelques-unes des apparitions de l’Ange de l’Éternel semblent être des théophanies. L’Ange de l’Éternel apparut à Agar, lui parla comme s’il était Dieu, et fut même appelé Dieu par elle (Genèse 16:7-13). La Bible nous dit que l’Ange de l’Éternel apparut à Moïse dans une flamme de feu au milieu d’un buisson, puis dit que Dieu parla avec Moïse à cette occasion (Exode 3; Actes 7:30-38). Le livre de l’Exode 14:19 nous dit que l’Ange de Dieu allait devant le camp d’Israël dans une colonne de nuée. L’Ange de l’Éternel apparut à Israël dans Juges 2:1-5 et parla comme Dieu. Plus loin, Juges 6:11-24 décrit l’apparition de l’Ange de l’Éternel à Gédéon comme étant Dieu même. Encore, l’Ange de l’Éternel apparut à Manoah et à sa femme, les parents de Samson, et s’identifie comme Celui qui est Admirable (voir aussi Ésaie 9: 5), ceux-ci dirent qu’ils avaient vu Dieu (v.22) (Juges 13:2-23). Quoique certains passages soient ambigus, l’Ange de l’Éternel est presque toujours identifié à Dieu même. Ce qui est intéressant à remarquer, est que Malachie parle du Seigneur comme l’ange de l’Alliance (Malachie 3 : 1). Il n’y a aucun doute que ce passage est prophétique et que l’Ange de l’Alliance est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Ce n’est pas la première fois que le Seigneur Jésus est désigné sous les traits d’un ange. Plusieurs pensent en effet que l’ange Michaël est simplement une autre désignation pour le Seigneur Jésus (Daniel 12 : 1; 1 Thessaloniciens 4 : 16; Apocalypse 12 : 7). Une telle
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interprétation peut-être justifiée aussi par le fait que l’étymologie du nom «Michaël» signifie «la présence de Dieu», et que celle du mot «archange» signifie simplement «Chef des anges», désignations qui sont attribuées uniquement au Seigneur Jésus-Christ. Il ne faut jamais oublier que Dieu est libre de faire connaître sa présence comme il lui semble bon, car à Lui seul appartient la sagesse, la puissance, et la gloire. Melchisédec L’apparition de Melchisédec dans les pages de l’Écriture est généralement conçue comme étant une théophanie, une manifestation du Seigneur Jésus-Christ (Genèse 14:18; Hébreux 7: 1-3). Malgré que certains pensent autrement et disent que ce fut un homme, un sacrificateur de Dieu, dont la généalogie ne fut pas enregistrée dans les pages du Texte Sacré, nous ne pouvons demeurer fidèles au texte de l’Écriture qu’en affirmant que Melchisédec fut une manifestation de Dieu sur la terre. Comme nous avons vu plus haut, Melchisédec fut une manifestation corporelle du Seigneur notre Dieu du temps d’Abraham. Les indications qu’il n’avait ni père, ni mère, nous montrent clairement que Dieu vint sur la terre en cette période en prenant une forme humaine physiquement et intellectuellement mature. Mais la Bible nous indique-t-elle à quel moment précis Dieu décida de venir sur la terre en ce temps? Des recherches minutieuses ont montré que l’histoire de la Tour de Babel et celle d’Abraham se produisit dans une même période, étant différenciée seulement de quelques années. Cela se voit aussi dans des anciens écrits, comme le livre de Yashar ou Livre du Juste, où nous voyons que Taré, le père d’Abram, fut un général dans l’armée de Nimrod; et qu’Abram fut élevé et instruit dans la maison de Noé et de son fils Sem. Si tel fut le cas, et le gros des évidences semble l’indiquer, nous obtenons ainsi l’indice que Dieu vint sur la terre en prenant une forme humaine connue comme Melchisédec, lors de la construction de la tour de Babel : «Alors l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour que les fils des hommes bâtissaient» (Genèse 11 : 5). Quoiqu’il en soit, il est hors de tout doute que Melchisédec fut un type, une préfiguration du Seigneur Jésus-Christ comme notre Souverain Sacrificateur. Le Quatrième Homme dans le Feu Une des théophanies les plus connues est celle du quatrième homme qui apparut dans le feu lorsque Shadrac, Méshac, et Abed-Négo furent jeté dans la fournaise ardente (Daniel 3:24-25). Le roi Nébuchadnetsar dit, "Voici, je vois quatre homes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de mal; et l’aspect du quatrième est semblable au Fils de Dieu" (Daniel 3:25; B.É.). Le fait que l’article «le» avant le mot Fils ne se trouve point dans la langue aramaïque originale, a porté plusieurs à la confusion, au point qu’ils refusent de reconnaître dans le quatrième homme le Fils de Dieu et y voient plutôt «un fils des dieux» ou «un fils de Dieu». Ces traductions s’opposent à la Divinité et à l’existence éternelle du Fils de Dieu. Ceci se voit dans la majorité des versions et traductions de la Bible. La Bible Segond traduit «un fils des dieux», même que la N.E.G. porte une note de bas de page qui donne la traduction «un fils de Dieu». La Bible Darby traduit «un fils de Dieu» et donne une note qui indique la possibilité de traduire «un fils des dieux». La T.O.B. traduit «un fils des dieux» et donne une note qui dit: «expressions sémitique pour désigner un être céleste ou un ange». La Jérusalem omet le verset 25 et ajoute une prière apocryphe (versets 24 à 90) qui identifie le quatrième homme comme «l’ange du Seigneur». Elle affirme dans une note suivre la traduction de la Septante de Théodotion (un hérétique Ébionite qui déniait la divinité de Christ). Toutefois, nous retrouvons le verset 25 au verset 92 qui traduit «fils des dieux». La Bible de Maredsous suit la même traduction que la Jérusalem. Nous penserions trouver mieux dans les Bible francophones qui sont issues des Réformateurs, mais hélas elles aussi portent une traduction de ce verset qui
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s’oppose à la Divinité et à l’existence éternelle du Fils de Dieu. La Bible Martin, 1855, traduit «un fils de Dieu». La Bible Ostervald, 1996, traduit «un fils des dieux». La seule Bible française qui porte la traduction «le Fils de Dieu» est la Bible de l’Épée. Au niveau de la langue anglaise, la seule Bible qui porte la même traduction «le Fils de Dieu» (The Son of God) est la King-James Autorisée. Notons que sur le sujet de la Septante qu’il n’existe aucune preuve conclusive de son existence avant l’an 200 de notre ère. De fortes évidences nous indiquent que cette Bible mythique trouve son origine dans la cinquième colonne de l’Hexapla d’Origène d’Alexandrie, d’où proviennent les Codex Vaticanus et Sinaïticus sur lesquels sont basées les Bibles modernes dénaturées. On voudrait nous faire croire que la traduction «un fils des dieux» ou «un fils de Dieu» est justifiée par le fait qu’il fut impossible à Nébucadnetsar de reconnaître «le Fils de Dieu» puisque Jésus ne fut pas encore incarné dans la chair comme le Fils de Dieu, ce qui se produisit que plusieurs siècles après. Ils affirment que tout ce que le roi Nébucadnetsar vit fut simplement un ange que Dieu envoya pour protéger ses témoins. Cette position est maintenue fortement par le Sabellianisme moderne des Unicitairiens. Il est aussi étrange de voir que le Christianisme dit Orthodoxe ou Nicéen (Catholique et Protestants), qui s’oppose au Sabellianisme, suivre la même position et renier l’existence éternelle du Fils de Dieu en acceptant une telle traduction. Aussi, que le mot Dieu soit traduit au pluriel comme dieux provient du fait que l’original utilise le mot «Élohim» dans ce texte, et que plusieurs affirment que ce nom est un pluriel. Nous verrons dans le prochain chapitre la signification de ce nom divin. Se trouve-t-il des Théophanies dans le Nouveau Testament? Il n’existe aucune théophanie de Dieu en forme humaine dans le Nouveau Testament, mais nous y voyons plusieurs manifestations de Dieu dans des rêves et des visions, ainsi que dans des visitations angéliques. On ne peut considérer le Seigneur Jésus-Christ comme une théophanie car il ne fut point Dieu qui apparut sous une forme humaine, mais il fut Dieu manifesté dans la chair, enveloppé d’un corps humain à sa naissance. Les apparitions de l’ange du Seigneur dans Matthieu 1: 20, 2: 13, 28: 2; Luc 1 : 11, 19, 26 et dans Actes 8: 26 sont les émanations de la puissance de Dieu sous les traits distinctifs d’un messager céleste. Ceci se voit plus clairement lorsque nous considérons que le nom de ce messager, qui est Gabriel, signifie littéralement «puissance de Dieu». Il est clair dans ces passages que l’ange n’est pas le Seigneur Jésus-Christ lui-même, mais une émanation d’un des multiples caractéristiques de son Esprit. Ceci est en accord avec l’Ancien Testament qui nous montre à certains endroits que l’ange de l’Éternel n’est pas toujours le Seigneur lui-même (2 Samuel 24 : 16, 17; 1 Chroniques 21 : 15-30; Zacharie 1 : 12, 13). Dans l’histoire de la résurrection du Seigneur Jésus, un fait remarquable semble avoir été négligé. Le verset de Matthieu 28 : 2 mentionne que ce fut l’ange du Seigneur qui roula la pierre à l’entrée du sépulcre. Ce même récit est repris dans Luc et dans Jean, mais avec plus de détails. Après que la pierre fut enlevé et que les femmes y vinrent et que les disciples pénétrèrent à l’intérieur du sépulcre, nous voyons deux autres anges ou messagers apparaîtrent (Luc 24 : 1-4; Jean 20 : 12. Ces deux même messagers se retrouvent aussi au jour de l’Ascension du Seigneur Jésus (Actes 1: 10). Un rapprochement de ces versets avec Matthieu 17 : 2, 3 nous indique la forte possibilité que ces deux messagers furent Moïse et Élie qui s’entretenaient avec Jésus à propos de sa mort (Luc 9 : 29-31). Nous pouvons y voir clairement qu’ils furent accordés de jouer un rôle spécifique dans la mort et la résurrection du Seigneur Jésus. Cela aussi est en accord avec le fait que le mot «ange» s’applique souvent à des êtres humains. La vérification du mot «ange» et du mot «messager» dans une bonne Concordance comme celle de Strong vous
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confirmera ce fait. Sans considérer les rêves et les songes, il existe toutefois trois évènements qui sont considéré des théophanies dans le Nouveau Testament : 1) la manifestation du Saint-Esprit sous la forme d’une colombe au baptême de Jésus, 2) la descente du Saint-Esprit sur les disciples le jour de la Pentecôte, 3) l’apparition du Seigneur Jésus à l’apôtre Paul sur le chemin de Damas. Nous reviendrons sur ces trois théophanies dans le Chapitre 8. Il suffit de savoir pour le moment que le Seigneur Jésus fut l’apogée de toutes les théophanies dans le fait qu’il fut la révélation du Père dans la chair. Jamais une telle révélation ne fut accordée aux hommes avant ce temps. L’Existence des Anges Tous ceux qui reconnaissent l'autorité de la Parole de Dieu, ne peuvent douter de l'existence des anges qui est confirmé à maintes reprises à travers les pages de la Bible. Toutes les religions reconnaissent l'existence d'un monde spirituel peuplé d'êtres incorporels ou éthérés qui exercent une influence sur notre monde matériel. L'Humanisme athée est la seule religion qui refuse de croire ceci; étant supporté dans ceci par la théologie libérale. Toutefois, si la Bible admet l'existence des anges, elle est loin d'être claire et précise en ce qui concerne leur origine. Ceci est dû à la difficulté de déterminer dans le Texte Sacré, si le contexte dans lequel ils sont mentionnés, s'applique à des esprits célestes, à des êtres humains, ou aux éléments de la nature; car tous sont considéré comme étant des "messagers" de Dieu qui exécutent sa volonté (Heb.1:13,14; Psm.104:4; 148:1-8). Tous les Théologiens du Christianisme Conventionnel, nous disent que les anges sont des esprits qui ont été créé par Dieu; des êtres rationnels qui, selon certains occuperaient l'immensité de l'Univers ou un monde parallèle spirituel où résiderait le trône de Dieu. Le seul passage dans toute la Bible qui semble indiquer la création des anges, peut nous donner tout un autre aperçu que celui qui est généralement conçu: "Louez des cieux l'Éternel; louez-le dans les hauts lieux. Tous ses anges, louez-le; toutes ses armées, louez-le. Louez-le, vous soleil et lune; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux; et vous eaux qui êtes sur les cieux. Que ces choses louent le nom de l'Éternel; car il a commandé, et elles ont été créées. Et il les a établies à perpétuité et à toujours; il a mis une ordonnance qui ne passera point. Louez de la terre l'Éternel; louez-le baleines, et tous les abîmes; feu et grêle, neige et vapeur; vents de tourbillon, qui exécutez sa Parole" (Psm.148:1-8). Il est évident que si nous prenons le mot "anges" dans ce passage pour des esprits célestes, nous ne pouvons arriver à aucune autre conclusion qu'ils sont des êtres créés (v.5). Mais il faut être attentif à ce que nous lisons et à notre manière de procéder pour comprendre le texte. Les deux premiers versets, loin de faire partie de la description progressive qui suit; sont plutôt un en-tête qui introduit la matière à être exposée. Le mot "anges" qui en Hébreu est "Malâk" et signifie "messager, envoyer, et expédier"; nous indique dans le texte qui suit, que tout ce qui existe fut créé pour servir de "messager" qui exécute la Parole de Dieu. En effet, l'apôtre Paul lui-même nous dit que la Création existe pour rendre témoignage de la puissance de Dieu et sa divinité (Rom.1:20). Le texte ne nous indique aucunement que les "anges", en tant qu'esprits célestes de la cour de Dieu, font partie de la création. En effet, il n'existe aucun passage dans la Bible qui dit que Dieu créa des esprits pour le servir; quoique l'Écriture mentionne leur existence. Si les anges ne sont pas des êtres créés, d'où viennent-ils et que sont-ils? Nous
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pouvons trouver la réponse seulement dans la définition étymologique des noms des deux seuls anges que la Parole de Dieu a consentie à nous révéler, à savoir l'ange Gabriel et l'ange Michael. Or Gabriel signifie "la force de Dieu" et Michael "la présence de Dieu" ce qui nous indique la possibilité que les anges sont la manifestation personnelle de Dieu dans une de ses caractéristiques phénoménales qui transmet son message et sa puissance dans une circonstance donnée. Ainsi Gabriel transmet la force de Dieu et Michael sa présence requise dans une situation particulière. Tous les caractéristiques qualificatives de l'Esprit de Dieu seraient donc des anges; et puisque Dieu est infini, les anges sont donc innombrable. En suivant cette pensée, nous trouverions ainsi l'ange Dabâriel, messager de la Parole de Dieu; l'ange Owriel, messager de la Lumière de Dieu; l'ange Chokmaniel, messager de la sagesse de Dieu; l'ange Ahabiel, messager de l'amour de Dieu; l'ange Chananiel, messager de la Grâce de Dieu; l'ange Mélékiel, messager de la Royauté de Dieu; l'ange Aphiel, messager de la colère de Dieu; ainsi de suite, à l'infini. On voit aussi dans le Conseil de Dieu les différentes formes d'expressions de son Esprit qui exercent la fonction de messagers ou anges. Ceci nous laisse supposer que chaque ange a sa propre identité et sa propre existence, sans toutefois être indépendant de l'unité de l'essence divine dans laquelle il puise sa puissance. L'essence de Dieu est entièrement contenue en chaque ange, tout comme chaque ange est contenu dans l'essence divine, étant partie intégrale de la nature de Dieu comme des effets de la cause primaire. Par ceci nous voyons que les anges ne sont pas des êtres créés, mais des émanations phénoménales des différentes caractéristiques de Dieu qui est le centre de toute existence. Ainsi nous pouvons dire avec l'Écriture que "Dieu est amour", mais non point que "l'amour est Dieu"; nous gardant de déifier les caractéristiques comme font les païens. Or, suivant ce concept, lorsque Dieu se manifeste dans son amour il deviendrait l'ange Ahabiel, mais l'ange Ahabiel n'est point Dieu mais seulement qu'un reflet d'une des différentes caractéristiques de Dieu. Il en est ainsi pour tous les anges. Cette conception nous fait réaliser l'impossibilité qu'un ange se rebelle contre Dieu, puisque cela voudrait dire que Dieu se rebelle contre Lui-même. Ce qui veut dire, que la chute des anges, enseigné par le Christianisme Conventionnel, n'est qu'une doctrine fictive formulée par des versets tirés hors de contexte. Rien n'évoque plus la curiosité de ceux qui étudient la Genèse que les références aux "fils de Dieu" et aux "géants": "Et il arriva, lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées; Que les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient plaisantes; et ils en prirent pour femmes de toutes celles qu'ils choisirent. Et le Seigneur dit: Mon Esprit ne demeurera pas toujours avec l'homme, puisqu'il n'est que chair: toutefois ses jours continueront pour cent vingt ans. Il y avait des géants sur la terre en ces jours là; et aussi après cela, quand les fils de Dieu vinrent auprès des filles des hommes, et ils engendrèrent des enfants, ces mêmes devinrent des hommes puissants qui furent anciennement des hommes de renom" (Gen.6: 1-4). La Bible de l’Épée traduit le verset 4 ainsi : «Les disgraciés (Nephilim) étaient sur la terre, en ce temps-là, et aussi dans la suite, et les fils de Dieu venaient vers les générations d'Adam, et elles leur engendrèrent la déchéance: ces mêmes devinrent des décadents (Énosh) puissants qui, dès les temps anciens, furent de la lignée de Seth.» L'idée générale de la théologie conventionnelle fait de ces "fils de Dieu" des anges qui envahirent la terre pour avoir des relations sexuelles avec les femmes des
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hommes, dont le résultat fut la naissance d'une race de géants. Il semblerait que cette position est aussi insensée que celle de l'Exothéologie qui fait de ces "fils de Dieu" des extraterrestres. Sûrement l'expression même de "fils de Dieu" indique clairement qu'il ne s'agit pas ici d'anges et encore moins d'extraterrestres. Si Moise, qui écrivit la Genèse, aurait signifié que ces "fils de Dieu" étaient des anges, il aurait utilisé le terme "Malak" qui signifie "Messager" et qui est généralement traduit "ange". Mais ce n'est pas le cas ici. Moise utilise l'expression "Ben Ha Elohim" qui se traduit «fils d'Elohim», fils de Dieu, ou fils puissants». A moins que Moise, qui était inspiré par l'Esprit de Dieu, ne savait pas de quoi il parlait, ce que nous doutons fortement, il n'existe aucune raison valable de tordre le texte pour faire des "fils de Dieu" ou "Ben Ha Elohim" des anges ou "Malak" hypothétiques. Les records inspirés de la Genèse et de Job nous indiquent clairement qui furent "les fils de Dieu". Choses certaines, ils ne furent pas des esprits célestes, des messagers de la cours de Dieu, qui prirent une forme corporelle pour s'allier "aux filles des hommes", tout simplement parce que elles leurs auraient détourné la tête par leur beauté physique. Ceci est inconcevable, car Dieu est la beauté et le désir suprême qui comble tous ceux en sa présence; au point qu'il est impossible de s'en détacher, ni même d'avoir une telle pensée. La beauté et le désir d'une femme, qui n'est qu'une créature de Dieu, ne peuvent que pâlir et se dissoudre devant Dieu. De tels désirs seraient même inexistants chez les anges célestes qui sont constamment dans la présence de Dieu comme des émanations phénoménales de sa gloire. Même le péché est inconcevable en ce qui les concerne; car devant Dieu, tout est d'une pureté et d'une sainteté inexprimable. La seule conclusion que nous puissions arriver est que les "fils de Dieu" furent des être humains de la descendance de Seth (Gen. 4 :25, 26), nom qui signifie «renommée» et dans lequel nous voyons «des hommes ou gens de renom» (Gen. 6 :4). Une comparaison entre Gen.1:28 et Gen.6:1, nous indique clairement que les "fils de Dieu" faisaient partie de la descendance d'Adam qui se multiplia sur la terre. Ceci n'a rien d'étonnant, puisque Adam lui-même est appelé un "fils de Dieu" dans Luc 3:38, et qu'il ne fut pas un ange céleste mais un homme terrestre. Conclusion Dans l’Ancien Testament, Dieu choisit de révéler aux homes certains aspects de sa nature à travers plusieurs théophanies. Dans la période du Nouveau Testament, la révélation de Dieu par des théophanies trouva son point culminant en le Seigneur Jésus-Christ. Ceci nous mène à la plus grande vérité jamais connue, à savoir que le Seigneur Jésus est le Dieu unique de l’Ancien Testament : «En vérité, en vérité, je vous dit : Avant qu’Abraham fût, JE SUIS» (Jean 8 : 58; B.É.). Chapitre 3. LES NOMS ET TITRES DE DIEU "Et il n’y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui a été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés." (Actes 4:12). Quoique l’homme ne puisse pleinement comprendre Dieu, le Seigneur employa différentes manières de se révéler à l’humanité. Une de ces manières est l’utilisation de différents noms ou titres par lesquels il s’identifie. La Signification d’un Nom L’utilisation de noms dans la Bible, particulièrement dans la période de l’Ancien Testament, avait beaucoup plus de signification en ce temps que dans le nôtre. Les gens utilisaient souvent des noms dans le but de montrer les caractéristiques, l’histoire, ou la nature d’un individuel, et Dieu fit de même aussi. Nous voyons que Dieu changea le nom d’Abram à celui de Abraham; Il fit de même aussi avec
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Jacob, changeant son nom à Israël. Même dans le Nouveau Testament, nous voyons le Seigneur Jésus changer le nom de Simon à celui de Pierre. Pour nous indiquer l’importance des noms de Dieu, un Dictionnaire de la Bible mentionne: « Connaître le nom de Dieu c’est connaître la manifestation de ses attributs et de saisir le caractère que le nom dévoile… Le nom de Dieu porte la révélation de son Être… Le nom signifie la présence active d’une personne dans la plénitude du caractère qu’il révèle…. Pour les anciens, un nom fit partie d’une personne, il fut l’extension de la personnalité d’un individuel.» La connaissance de l’étymologie devient donc indispensable à tous étudiants sérieux de la Bible. Dieu utilisa des noms comme moyen de donné une révélation progressive de Luimême aux hommes. Par exemple, dans Exode 6:3 Dieu dit, "Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, comme le Dieu Tout-Puissant; mais sous mon nom, l’Éternel, je n’ai point été connu d’eux." Il est important de remarquer ici que le nom «l’Éternel», utilisé dans plusieurs Bible françaises, est le même que celui de «Jéhovah» qui en Hébreu est «YaHWeH». Les versets 4 à 8 du même chapitre nous indiquent clairement que pour Israël le nom Jéhovah fut associé intrinsèquement à la Rédemption et au Salut. Nous savons que Abraham utilisa le nom de Jéhovah (Genèse 22:14); toutefois, Dieu ne lui fit point connaître la pleine signification de son nom dans l’aspect de la Rédemption. Ainsi, dans Exode 6:3 Dieu promit de se révéler à son people d’une nouvelle manière. C’est à dire, qu’il associa son nom à une nouvelle compréhension de son caractère et de sa présence. En plus d’utiliser des noms pour manifester son caractère, Dieu utilisa des noms aussi pour manifester sa présence. A la dédicace du Temple, Salomon reconnaissait que Dieu fut omniprésent et qu’aucun temple ne pouvait le contenir (I Rois 8:27). Puisque Dieu remplit tout l’univers, Salomon demanda comment le Temple, une construction de main d’homme, pourrait contenir Dieu. Il répondit alors à sa propre question en rappelant à Dieu sa promesse: "Mon nom sera là" (I Rois 8:29). Quoique l’omniprésence de Dieu ne puisse être limitée au Temple, la plénitude de son caractère pouvait y demeurer par la représentation de son nom. Salomon continua à prier "…afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom…" (1 Rois 8:43). Encore une autre fois nous voyons que le nom de Dieu est lié avec une révélation de son caractère. Dieu Lui-même utilise le concept de son nom pour représenter la révélation de sa nature et de sa puissance. Il dit à Pharaon, "Mais certainement je t’ai fait subsister pour ceci, afin de faire voir en toi ma puissance, et afin que mon nom soit célébré par toute la terre" (Exode 9:16; B.M.). Le nom de Dieu représente son autorité aussi bien que son pouvoir, Il investi son nom dans l’ange qui dirigea les Israélites (Exode 23:21). Nous trouvons ici une théophanie de Dieu puisque le verset exprime l’idée que l’ange agit avec toute l’autorité de Dieu Lui-même. Le nom de Dieu représente les idées suivantes: (1) La présence de Dieu, (2) la révélation de son caractère, (3) Sa puissance, et (4) Son autorité. Voici quelques autres points qui démontrent l’importance que Dieu attache à son nom: 1. Dieu demande la crainte (la révérence, le respect) pour son nom (Deutéronome 28:58-59). Il commande à l’homme de ne pas prendre son nom en vain (Exode 20:7). 2. Dieu avertit son people de ne pas oublier son nom (Psaumes 44:20-21; Jérémie 23:25-27). 3. Dieu promet une bénédiction à ceux qui connaissent son nom (Psaumes 91:14-
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16). Il y a même une bénédiction pour ceux qui pensent à son nom (Malachie 3:16). Avec la signification du nom en notre esprit, examinons quelques noms utilisés par Dieu dans l’Ancien Testament. Les Noms et Titres de Dieu dans l’Ancien Testament Plus bas ce trouve un tableau des mots primaires utilisés pour designer Dieu dans l’Ancien Testament. Tableau 2: Les Noms de Dieu dans l’Ancien Testament Français Hébreu Exemple 1 Dieu Élohim Genèse 1:1 2 Dieu El Genèse 14:18 3 Dieu Éloah Néhémie 9:17 4 Dieu Élah (Aramaïque) Daniel 2:18 5 Éternel (Jéhovah) YHWH (Yahweh) Genèse 15:2 6 Éternel (Jéhovah) YHWH or YH Genèse 2:4 7 Éternel (Jéhovah) YHWH Exode 6:3 8 Dieu (Jah) YH (Yah) Psaumes 68:4 9 Seigneur Adon Josué 3:11 10 Seigneur Adonai Genèse 15:2 11 JE SUIS CELUI QUI SUIS Eheyeh asher Eheyeh Exode 3:14 12 JE SUIS Eheyeh Exode 3:14 13 Dieu Très-Haut El-Elyon Genèse 14:18 14 Dieu de vision El-Roï Genèse 16:13 15 Dieu Tout-Puissant El-Shaddai Genèse 17:1 16 Dieu d’éternité El-Olam Genèse 21:33 El signifie force, fort, puissant, tout-puissant, ou, par extension, déité. Éloah est en toute probabilité un dérivé de el et se réfère toujours à la déité. Élah est la forme Aramaïque (Chaldéenne) de Éloah. Élohim est la forme plurielle de Éloah, et dans l’Ancien Testament ce mot est utilisé souvent pour désigner Dieu. Ici, le pluriel Hébreu est une forme intensive qui désigne la grandeur, la majesté, et les multiples attributs de Dieu. Que le terme Élohim désigne précisément une pluralité dans l’unité divine est reconnue par tous les théologiens réputés: «le terme Élohim est un intensif qui sert à indiquer une plénitude ou totalité de puissances» (Louis Berkof, Systematic Theology). La Bible utilise aussi le mot Élohim pour designer un faux dieu (Juges 8:33), un être surnaturel (1 Samuel 28:13), des hommes qui sont dirigeants ou juges (Psaumes 82). Dans la majorité de ces cas, le mot est traduit soit au singulier comme «dieu» ou au pluriel comme «dieux». Nous avons aussi le mot «Adon» qui signifie dirigeant, maître, ou seigneur, soit humain, angélique, ou divin. Le terme «Adonai» est la forme emphatique de «Adon», et se réfère particulièrement au Seigneur (Dieu). Le Nom d’ÉLOHIM Il est évident que la signification qui est donnée à la pluralité du mot Élohim devient la base soit du Monothéisme, du Christothéisme, ou du Trinitairianisme.
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L’embûche ici est que plusieurs y voient une pluralité extrinsèque. C’est à dire, une pluralité d’êtres ou de personnes qui coexistent extérieurement et individuellement l’une à côté de l’autre, chacun ayant sa propre identité, ce qui est du Polythéisme (plusieurs dieux). Si tel serait le cas, il faudrait toujours traduire le mot Élohim au pluriel comme «dieux». Il faut se garder d’une telle interprétation, car la Bible ne donne aucune telle signification au mot Élohim, surtout quand il est utilisé en rapport avec le seul Dieu. Pour clarifier le sujet, reprenons le verset clé de ce livre en substituant le mot Éternel et le mot Dieu par leur désignation dans le Hébreu : «Écoute, Israël, Jéhovah, notre Élohim, est le seul Jéhovah» (Deutéronome 6 : 4). La singularité du mot Élohim est soulignée fortement dans ce verset. Il n’est pas dit «nos Élohims», mais «notre Élohim». Cela annule tous concepts extrinsèques qui furent proposés sur Dieu. La même singularité se retrouve à maintes reprises dans l’Ancien Testament. En fait, nous voyons la même chose dans le premier verset de la Bible : «Au commencement, Élohim créa les cieux et la terre» (Genèse 1 : 1). Il n’est pas dit dans ce verset «les Élohims créèrent», mais «Élohim créa». S’il est vrai que parfois le mot Élohim porte une désignation extrinsèque dans la Bible, c’est toujours en rapport avec l’homme, comme nous voyons dans Psaumes 82 ou le mot est utilisé pour désigner l’assemblée d’Israël. En d’autres mots, dans de tels contextes, la Bible nous donne une désignation extérieure pour révéler un principe intérieur, elle utilise une image matérielle pour expliquer une vérité spirituelle. Or il est vrai que le mot ELOHIM, dans l'ancien hébreux, porte des sonorités qui évoquent dans l'âme un sens pluriel; mais de là à dire qu'il signifie une Trinité de personnes distinctes qui forment un seul Dieu est tomber dans des spéculations remplies de toutes sortes de sophismes. Il n'existe aucune Trinité de la sorte dans la Parole de Dieu, le concept de trois personnes en Dieu n’est mentionné nul part dans son texte. En vérité, comme l’affirme haut et fort toutes les religions monothéistes, il n’y a qu’un seul Dieu indivisible, mais il nous faut réaliser aussi que le mot Élohim nous présente un Dieu multiplex. C'est à dire que non seulement il représente la grandeur, la majesté, et les attributs de Dieu, mais il nous montre aussi le principe intrinsèque du Conseil de Dieu, du fait que Dieu est assisté par toute une armée d'êtres spirituels dont certains sont des émanations individuelles des caractéristiques de l'Esprit ou messagers (anges) de sa gloire qui exécutent la volonté divine, chacun selon leur désignation et leurs attributs. Nous pourrions nous satisfaire d'une telle explication, mais il y a plus au mot Élohim que l'on puisse s'imaginer, surtout quand nous le considérons dans le sens de Conseil ou de famille. Ce mot, en parallèle avec certains passages du Nouveau Testament, contient une profondeur inouïe qui risque de déranger la théologie conventionnelle, comme nous allons voir dans ce qui suit. Les noms donnés à Dieu dans la Bible disent ce que Dieu est. Ils le disent sans doute mieux que tous les commentaires qui peuvent être faits sur sa personne. Élohim est certainement l'une des plus anciennes appellations du Dieu de la Révélation. Celle-ci se trouve dans les récits bibliques de la création et de l'époque patriarcale. La Bible seule connaît ce terme. Qu'il ait une origine sémitique, c'est certain: dans les langues cananéenne et chaldéenne, Dieu se disait El; et les descendants d'Abraham devaient se servir de ce nom commun pour désigner leur divinité. Mais en Israël, il prend un caractère tout nouveau. De nom commun, il devient nom propre, le nom du Dieu incomparable. C'est ainsi qu'il s'accompagne toujours d'une épithète qui souligne un aspect, une vertu du même Dieu: ElSchaddai (Dieu Tout-Puissant, Gn. 17.1), El-Elion (Dieu Très Haut, Gn. 14.18), El-Olam (Dieu de l'Éternité, Gn. 21.33), El-Ganna (Dieu Jaloux, Ex. 20.5), El-Hai
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(Dieu vivant, Jos. 3.10). D'autre part on utilise de préférence la forme pl.: Élohim. Certains critiques ont soutenu que Élohim étant un pl. nous avions-là la preuve du polythéisme des anciens hébr. (J. Soury, Baudissin). La preuve, au contraire, que cette assertion est fausse, nous l'avons dans les épithètes et dans les verbes qui accompagnent le mot Élohim dans la Bible, et qui sont toujours au singulier comme nous avons vu dans Genèse 1 : 1 et dans Deutéronome 6 : 4. En réalité la forme pl. du Dieu de la Bible évoque le respect voué à Dieu. Il est un pluriel d'excellence, le nom synthétique qui réunit toutes les perfections divines. Mais en même temps, il indique la présence interne de plusieurs êtres réunis qui forment le Conseil de la divinité (cf. également le pl. dans Gn. 1.26; 3.22: "l'homme est devenu comme l'un de nous..."). Il ne faut pas voir ici, comme plusieurs le voient faussement, un entretien entre le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, car le Conseil de Dieu se rapporte directement à la conscience unique et substantielle de la triple existence du Seigneur Jésus-Christ qui est la seule Personne en Dieu et dont le nom est YAHWEH. D'ailleurs d'après l'imposant traité d'hébreu de FABRE D'OLIVET "La langue hébraïque restituée", le terme "Élohim" signifie très exactement "Lui-eux-qui-sont", signification qui entre dans le contexte d'une doctrine qui se nomme "la Préexistence des élus". On comprend alors dans ce dernier cas, qu'il s'agit là d'une race céleste d'individus, sans doute complètement identiques entre eux comme de vrais jumeaux, ou comme des reproductions d'un Être Suprême, et appliquant le célèbre adage :"Un pour Tous, et Tous pour Un". Ils peuvent alors agir l'un à la place de l'autre, ont tous les mêmes pouvoirs, quoique différentes fonctions, et sont donc reconnaissables à distance. Ainsi, avec cette pluralité d’êtres spirituels, nous approchons sur le seuil d'une nouvelle révélation, une révélation si fantastique qu'elle éblouira l'esprit des élus. Mais que disons-nous? Que le mot Élohim indique la présence de plusieurs êtres réunis dans la divinité, une race céleste d'individus qui sont tous identiques et réunis en un seul Corps et dirigé par une seule Tête, un seul Chef. Nous voilà donc entrer dans une étonnante révélation. Nous verrons dans les versets suivant que le mot Élohim est un terme qui désigne spécifiquement le Corps de Christ, la Cité Céleste, l'Église qui est l'Appel à Renaître, l’assemblée des premiers-nés. Les citations qui suivent proviennent de la Bible de l'Épée: "Afin que le Dieu de nous tous, notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance; Qu'il éclaire les yeux de votre entendement; afin que vous connaissiez quelle est l'espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints; Et quelle est, envers nous qui croyons, l'infinie grandeur de sa puissance, conformément à l'efficacité du pouvoir de sa force,... Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a donné pour chef suprême de l'Église, Qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous." Eph. 1: 17-19, 22, 23. "Ainsi, vous n'êtes plus ni des inconnus, ni des étrangers, mais concitoyens des Saints, et de la famille de Dieu; Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, En qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint au Seigneur. En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être l'habitation de Dieu par l'Esprit." Eph. 2: 19-22 "Et ce qui paraissait était si terrible, que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant. Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d'anges, De l'assemblée et de l'Appel à Renaître des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d'un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce de meilleures choses que
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celui d'Abel." Heb. 12: 22-24. Ces passages nous indiquent clairement la relation du mot Élohim avec celle du Corps de Christ. La pluralité qui nous est indiqué dans les deux est identique. L'apôtre Paul en avait reçu la révélation et c'est avec prudence qu'il nous la transmet: "Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; (si ce fut dans le corps, je ne sais; si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait) Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas possible à l'homme de rapporter." 2 Cor. 12: 1-4 "C'est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils; Si en effet vous avez appris quelle est la libéralité de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous; C'est par révélation qu'Il m'a fait connaître ce mystère, comme je viens de l'écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l'intelligence que j'ai du mystère de Christ, Mystère qui n'a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l'Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes;..." Eph. 3: 1-5 "Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas une même fonction; Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres," Rom. 12: 4, 5 "Car, comme le corps est un, quoiqu'il ait plusieurs membres; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un corps, il en est de même de Christ. Car le corps n'est pas formé d'un seul membre, mais de plusieurs." 1 Cor. 12: 12, 14 Que pouvons nous dire devant le témoignage d'une telle révélation lorsque le Seigneur Jésus lui-même la confirme davantage: "Jésus dit ces choses; puis levant les yeux au ciel, il dit: Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie; Selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, en Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t'ai glorifié sur la terre; j'ai achevé l'ouvrage que tu m'avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût. Je prie pour eux; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux... Or, je ne prie pas seulement pour eux; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole; Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi; afin qu'ils soient aussi un en nous; pour que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé. Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde." Jean 17: 1-5, 9, 10, 20-24.
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Comme il fut mentionné dans le chapitre précédent, quoique les élus sont donné la vie éternelle et qu’il font partie du Conseil Divin de toute éternité avec les anges, ils ne peuvent être considéré comme éternel dans le sens qu’ils ont un début en Dieu et par Dieu, et que leur existence dépend de la grâce de notre Dieu Souverain et seul Éternel (Jean 10 : 28; 11 : 25, 26). Toutefois, ils peuvent être considérés comme éternel du fait qu’ils sont donné d’être un avec Lui dans l’éternité (Jean 17 : 21-24) et de ce fait, faisant partie de son Corps, ils sont au commencement comme à la fin, car le temps n’existe pas dans l’éternité. La préexistence des élus repose sur cette base et du fait que chaque élu existait dans la pensée de Dieu avant la fondation du monde, et ce que Dieu pense, il le pense éternellement. L’existence des élus provient de Sa pensée éternelle; Il pense et nous existions en Lui, par Lui, et pour Lui. La forme de notre existence éternelle dans la pensée de Dieu, est une existence substantive, réelle, et consciente dont le but est la création du Nouvel Homme à l’image de Christ, une race éternelle d’êtres sublimes à la gloire de Dieu. Quoique les élus sont des créatures humaines créées dans le temps et la matière (Genèse 1 : 26, 27), Dieu avait déterminé leur existence éternelle avant même la fondation du monde (Éphésiens 1 : 4); ce qui signifie que la Prédestination implique par nécessité la Préexistence, «Car ceux qu'il avait préconçus, il les avait aussi premièrement prédestinés au salut pour être conformes à l'image de son Fils…» (Romains 8 : 28, 29; B.É.). La majorité des traductions de la Bible disent, «Car ceux qu’il a préconnu…». Dans le grec, le mot «préconnu» est «proginôsko», et dans ce verset il n’implique pas «connaître une chose d’avance», quoique Dieu connaisse toute chose, mais un choix déterminé basé sur un fait préalablement établit. Dans ce contexte, la préconnaissance implique par nécessité la préexistence. Cette vérité est retrouvée aussi dans Romains 11 : 2 où le même mot grec «proginôsko» est utilisé, «Dieu n’a point rejeté son peuple, lequel il a auparavant connu…» Il est évident dans ce dernier verset que «préconnaître» implique par nécessité la «préexistence». Le verset nous dit clairement que Dieu connaissait son peuple qui existait d’avance, en d’autres mots, la préconception vient avant la prédestination. Ainsi, que Dieu a prédestiné ses élus au salut avant la fondation du monde, implique que les élus existèrent déjà en Lui dans l’éternité. Ce même principe s’applique à l’éternité du Fils de Dieu avec cette distinction, du fait que le Fils est Lui-même le Créateur. Ce qui nous indique que le Seigneur Jésus existe éternellement comme Fils, même avant son incarnation dans la chair. Nous voulons dire par cela que la nature humaine du Fils a toujours existé, même avant que le Seigneur prenne un corps de chair parmi nous. Cela se voit aussi dans le fait que Christ fut prédestiné avant la fondation du monde (1 Pierre 1 : 19, 20), et que la prédestination implique la préexistence (Hébreux 13 : 8). L’existence éternelle du Fils de Dieu est pleinement confirmée dans les Saintes-Écritures. Il est donc faux de dire comme les Unicitairiens que le ministère de Dieu comme Fils a eu un début et une fin, car Dieu existe éternellement comme Père, comme Fils, et comme Saint-Esprit. Non trois personnes, mais trois dispositions vitales d’une seule essence en une seule Personne qui est le Seigneur Jésus-Christ. Bref, Yahweh est la Tête et Élohim est le Corps. Dieu n’est pas une tête sans corps, ni un corps sans tête. Si la Tête est éternelle, le Corps est éternel. Ce n’est pas le Corps qui commande à la Tête, mais la Tête donne ses directives aux membres du Corps pour qu’ils agissent selon Sa volonté Souveraine. Il n’y a aucun libre-choix ici. La main ne peut dire à la Tête qu’elle agira selon qu’elle le désire ou le choisisse, même si c’est pour la gloire de Dieu. Elle agit simplement parce qu’elle fait partie du Corps et que tout le Corps est soumis sans réserves aux directives de la Tête. De même les pieds ne peuvent dire à la Tête qu’ils vont marcher dans la voie qui leur semble la meilleure. Il en est ainsi pour tout le Corps des élus qui est le Conseil divin. L’unité de Dieu est maintenue dans le Corps. Un
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seul Dieu, un seul Corps, une seule Personne en qui nous sommes et par qui nous sommes. Le Nom de YAHWEH Yahweh (Jéhovah) est le nom de la rédemption de Dieu dans l’Ancien Testament, le nom par lequel Dieu est reconnu comme le Sauveur de son peuple (Exode 6:38), et le nom unique par lequel le seul vrai Dieu se distingue de tous les autres dieux ou idoles (Ésaie 42:8). Ce nom divin signifie «l’Autosuffisant», «Celui qui existe par soi-même», ou «Celui qui est éternel». Ce concept apparaît aussi dans la phrase "JE SUIS CELUI QUI SUIS" et "JE SUIS," utilisé par Dieu Lui-même dans Exode 3 : 14. Dans le Hébreu, Yahweh est la troisième personne du verbe «Être», et signifie «IL EST». Mais lorsqu’il est utilisé par Dieu, le verbe est à la première personne ou «JE SUIS». En d’autres mots, Yahweh et "JE SUIS" sont les différentes formes d’un même verbe. Ces deux formes portent la notion d’une existence active et créatrice plutôt que celle d’une existence passive et latente. Cela nous démontre qu’il se produit perpétuellement en Dieu une activité dynamique, et non statique, qui manifeste une stabilité constante dans l’essence de Son existence, et qui fait que Dieu est immuable tout en étant dans un mouvement continuel et éternel. Plusieurs traducteurs des Écritures substituent le nom YaHWeH pour celui de SEIGNEUR. En faisant ainsi, ils suivent simplement une ancienne tradition juive de substituer YaHWeH par ADONAI lorsque les scribes copièrent ou lisèrent les Écritures. Cette coutume provient du fait que les Juifs se gardèrent d’utiliser le nom de Dieu en vain, de peur de briser le troisième Commandements (Exode 20:7). Le nom de Dieu est tellement Saint et tellement Sacré qu’ils ne se considéraient pas digne de l’utiliser. Cette coutume fut même observée du temps de Jésus et des apôtres. Elle est remarquable dans le fait que le Nouveau Testament utilise le mot grec «kurios», qui signifie SEIGNEUR, lorsqu’il cite des passages de l’Ancien Testament qui contiennent le nom de Dieu YaHWeH (Matthieu 3:3; 4:7, etc.). Les implications de ceci sont énormes, particulièrement lorsque nous considérons que Jésus se dit Lui-même être SEIGNEUR et que les Épîtres affirment que nous devons le confesser ainsi pour être sauvé. Regardons quelques passages en substituant le mot SEIGNEUR pour celui de JÉHOVAH et nous en serons éblouis. «Vous m’appelez Maître et JÉHOVAH, et vous dites bien : car je le suis» (Jean 13 : 13). «…si tu confesses de ta bouche que Jésus est le JÉHOVAH, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé» (Romains 10 : 9). «…personne ne peut dire que Jésus est le JÉHOVAH, si ce n’est par le SaintEsprit» (1 Corinthiens 12 : 3). «Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le JÉHOVAH, à (et) la gloire de Dieu le Père» (Philippiens 2 : 11). Puisque les anciens Hébreux n’utilisèrent point de voyelles dans leur grammaire, et que les Juifs cessèrent de prononcer le nom sacré de Dieu, personne ne connaît la prononciation originale de YaHWeH et ils perdirent le nom de Dieu. Mais le Nouveau Testament nous le révèle d’une manière merveilleuse par l’utilisation du mot SEIGNEUR, et nous montre clairement que le nom de Dieu est JÉSUS, nom qui signifie «JÉHOVAH LE SAUVEUR». Dans le nom de JÉSUS est contenu toute la majesté, la puissance, et la gloire de Dieu. «C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux,
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et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou» (Philippiens 2 : 9, 10). Les Noms Composés de Jéhovah En surplus de toutes les désignations pour Dieu mentionnées plus haut, l’Ancien Testament utilise un nombre additionnel de noms composés de Jéhovah pour décrire Dieu. Ils sont énumérés dans le Tableau plus bas. Les numéros 1, 3, et 5 apparaissent comme tel dans la Bible Ostervald, édition 1996; le reste apparaissent dans le Hébreu mais furent traduit en français. En plus, le Tableau indique le nom de Jéhovah-sabaoth qui est traduit deux fois dans le Nouveau Testament comme «le Seigneur des armées» (Romains 9:29; Jaques 5:4). Tableau 3: Les Noms Composés de Jéhovah 1 2 3 4 5 6
Nom Jéhovah-jiré Jéhovah-rapha
Verset Genèse 22:14 Exode 15:26
Signification L’Éternel y pourvoira L’Éternel qui guérit L’Éternel mon étendard (i.e., ma Jéhovah-nissi Exode 17:15 victoire) Jéhovah-m'kaddesh Exode 31:13 L’Éternel qui sanctifie Jéhovah-shalom Juges 6:24 L’Éternel notre paix Jéhovah-sabaoth 1 Samuel 1:3 L’Éternel des armées (i.e., le puissant) Jéhovah-elyon Psaumes 7:18 L’Éternel le Très-Haut Jéhovah-raah Psaumes 23:1 L’Éternel est mon berger Jéhovah-hoséenu Psaumes 95:6 L’Éternel qui nous a faits Jéhovah-tsidkenu Jérémie 23:6 L’Éternel notre justice Jéhovah-shammah Ézéchiel 48:35 L’Éternel est ici (présent)
7 8 9 10 11 La Révélation Progressive du Nom Dans l’Ancien Testament, nous trouvons que Dieu se révèle progressivement selon que les besoins se présentent, et qu’il utilise des noms pour exprimer cette révélation de Lui-même. Quand Abraham avait besoin d’un agneau pour sacrifice, Dieu se révéla à lui comme Jéhovah-jiré, l’Éternel y pourvoira. Quand Israël avait besoin de délivrance, Dieu révéla que son nom Jéhovah n’était pas encore connu sous cet aspect de délivrance et de salut. (Exode 6:3-8). Lorsqu’ils avaient besoin de protection contre les maladies, Dieu se révéla à eux sous le nom de Jéhovahrapha, l’Éternel qui guérit. Lorsqu’ils avaient besoin de victoire sur leurs ennemis, Dieu se révéla à eux sous le nom de Jéhovah-nissi, l’Éternel notre bannière, i.e., notre victoire. Ainsi, les noms et le titres de Dieu décrivent tous des aspects importants de sa nature divine. Toutefois, aucun de ces noms ne nous donne une complète révélation de la nature de Dieu. Plusieurs dans l’Ancien Testament réalisèrent ceci et exprimèrent leur désir de connaître le nom de Dieu. Lorsque Jacob lutta avec un homme à Péniel (une manifestation de Dieu), il lui dit : "Apprends-moi ton nom, je te prie." Dieu ne lui révéla pas son nom mais il le bénit là (Genèse 32:29). Manoah, le père de Samson, demanda à l’ange de l’Éternel son nom et reçu cette réplique: "Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom? Il est Merveilleux (Admirable, secret selon la K.J.V.) (Juges 13:18). Le prophète Agur demanda, "Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?" (Proverbes 30:4). Il regardait dans le futur, cherchant à voir par quel nom Dieu se révèlerait comme Fils. Zacharie prophétisa
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qu’un temps viendra lorsque le Seigneur serait Roi sur toute la terre, et "en ce jourlà il n’y aura qu’un seul Éternel, et son nom ne sera qu’un" (Zacharie 14:9; B.M.). Le Nom de Jésus Lorsque la plénitude des temps arriva, Dieu rencontra pleinement les aspirations de son peuple et se révéla dans toute sa puissance et sa gloire dans le nom de Jésus. Dans le grec, le nom Jésus est l’équivalent des noms hébreux Josué «Jéhoshua» (Exode 17 : 9; Nombres 13:17), ou Jéshua (Esdras 2:2). Les deux versets de Actes 7:45 et de Hébreux 4:8 établissent un rapprochement avec la signification de Josué et de Jésus. Jésus signifie Jéhovah Sauveur, Jéhovah notre salut, et Jéhovah est la rédemption. C’est pour cela que l’ange dit : "Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus : car il sauvera son peuple de leur péchés" (Matthieu 1:21). L’identification du nom de Jésus avec le salut est particulièrement évidente, car le nom hébreu de Josué signifie pratiquement la même chose dans cette langue, surtout à cause du fait que les Hébreux n’utilisèrent point de voyelles. En fait, la Concordance de Strong traduit Josué comme «Yeshuwa», ce qui est le terme pour le salut en hébreu. Quoique plusieurs aient porté les noms de Jéhoshua, Joshua, ou Jésus, le Seigneur Jésus-Christ est le seul qui porte pleinement la signification du nom. Il est le seul qui est actuellement la description du nom même. Le nom de Jésus est la somme totale de tous les noms de Dieu dans l’Ancien Testament. C’est le nom le plus élevé, le plus exalté, le plus sublime qui ne fut jamais révélé aux hommes de la terre. Le nom de Jésus est le nom de Dieu qu’il promit de révélé quand il dit, "C’est pourquoi mon people connaîtra mon nom; c’est pourquoi il saura, en ce jour, que c’est moi qui dis : Me voici !" (Ésaie 52:6). C’est le nom unique de Zacharie 14:9 qui surpasse tout et qui inclut tous les autres noms de Dieu dans l’essence de sa signification. L’Église du Nouveau Testament est identifiée par le nom de Jésus du fait qu’elle porte tous les caractéristiques de son nom. En fait, le Seigneur Jésus a même dit que ses disciples seraient haïs de tous à cause de son nom (Matthieu 10:22). L’Église primitive fut persécutée pour le nom de Jésus (Actes 5:28; 9:21; 15:26), et ils considérèrent que ce fut un privilège de souffrir pour son nom (Actes 5:41). L’apôtre Pierre affirma que ce fut au nom de «Jésus-Christ de Nazareth» qu’un homme infirme fut guéri (Actes 4:10). Il expliqua aussi la suprématie et la nécessité de ce nom divin pour recevoir le salut: "Et il n’y a point de salut en aucun autre: car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre nom qui soit donné aux homes par lequel il nous faille être sauvé" (Actes 4:12; B.M.). L’apôtre Paul écrivit, "C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou" (Philippiens 2:9-10). A cause de la position exaltée de ce nom divin, nous sommes exhortés à nous appuyer sur le nom de Jésus dans tous ce que nous faisons ou disons: "Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en oeuvres, faites tout au nom de Jésus…" (Colossiens 3:17). Les disciples parlèrent et enseignèrent dans le nom de Jésus (Actes 4:17-18; 5:28). Ils baptisèrent en son nom par effusion, selon la loi et les prophètes, comme signe de la présence de Christ en Israël (Nombres 4 : 3; 8 : 5-7; Ézéchiel 36 : 25; Jean 1 : 31; 3 : 25, 26; 4 : 1, 2) Sans entrer dans une diatribe du sujet sur le baptême d’eau, il suffit d’indiquer avec la Parole de Dieu deux versets qui montrent sans ambiguïté que ce furent toujours les ennemis de Dieu qui furent immerger sous les eaux (1Corinthiens 10 : 1, 2; 1 Pierre 3 : 5, 6). Comme nous voyons dans les références citées plus haut, le mode du baptême fut par aspersion ou effusion, et jamais par immersion. Dire que Jésus aurait été baptisé par
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immersion ferait de lui un pécheur qui aurait brisé la Loi, et conséquemment un faux Messie. Dans cette période provisoire où la Loi et la Grâce coexistèrent, entre la mort et la résurrection du Seigneur Jésus et la destruction de Jérusalem en l’an 70, les apôtres et les disciples chassèrent des démons, parlèrent les langues des peuples étrangers, reçurent une puissance et une protection surnaturelle, et prièrent pour les malades – tout dans le nom de Jésus (Marc 16:17-18; Jaques 5:14). A cette période, l’enfance de l’Église (1 Corinthiens 13 : 11) fut marquée par toutes sortes de signes et de miracles, dans le but de témoigner aux Juifs incrédules que Dieu agissait dès lors en dehors de leurs frontières, rejoignant ainsi les Gentils avec l’Évangile au nom de Jésus (Actes 4:30; 1 Corinthiens 1 : 22; 13 : 8; 14 : 21, 22). Qu’il soit spécifié que les dons miraculeux de l’Esprit furent le sceau officiel du ministère des apôtres, et furent désigné uniquement pour cette période. Pour nous, nous faisons connaître nos requêtes à Dieu au nom de Jésus (Jean 14:13-14; 16:23); et nous nous réunissons dans le nom de Jésus (Matthieu 18:20). Cela ne signifie pas que le nom de Jésus soit un genre de formule magique. Il ne faut pas oublier le troisième Commandement qui nous averti de ne pas prendre le nom de Dieu en vain (Exode 20 : 7). La foi en son nom est nécessaire pour le salut (Actes 16 : 31; Romains 10: 9), et la foi est un don de Dieu (Éphésiens 2: 8) qui est donné uniquement à ceux qui sont destinés à la vie éternelle (Actes 13 : 48). Notre confiance doit reposer entièrement en Celui qui est représenté par ce nom. Le nom de Jésus est unique car, contrairement aux autres noms, il représente la présence de Celui qui l’appartient. Il contient tout de Dieu, sa majesté, sa puissance, et sa gloire. Lorsque par la foi qui nous est donnée nous mentionnons le nom de Jésus, le Seigneur Lui-même est présent et agit dans les cœurs pour répondre aux besoins. Gardons-nous de penser que nous pouvons accomplir des signes et des miracles par son nom. Nous sommes appelés plutôt à la conversion des âmes, à l’enseignement, et au partage selon les directives de l’Esprit. La puissance et l’autorité du nom appartiennent au Seigneur seul, et parfois il la manifeste en qui il veut pour répondre aux besoins d’une circonstance donnée, puis la retire de crainte que le croyant s’en glorifie. La gloire appartient à Christ seul et il agit selon son bon plaisir en toutes choses pour la gloire de son nom. Ceux qui cherchent des signes ou des dons miraculeux tombent dans l’égarement de la fraude (iniquité) spirituelle et recevront une juste condamnation (Matthieu 7 : 21-23; 2 Thessaloniciens 1 : 7-10; 2 : 9-12). Ainsi, par le nom de Jésus, Dieu se révéla pleinement. Au point que nous voyons, connaissons, honorons, croyons, et recevons le Seigneur Jésus; au même point nous voyons, connaissons, honorons, croyons, et recevons Dieu le Père (Jean 5:23; 8:19; 12:44-45; 13:20; 14:7-9). Si nous renions le Seigneur Jésus, nous renions aussi le Père (1 Jean 2:23), mais si nous utilisons le nom de Jésus, nous glorifions le Père (Colossiens 3:17), car le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ne sont qu’un en Christ (1 Jean 5 : 7), c’est Lui qui est le seul vrai Dieu (1 Jean 5 : 20). La Bible prédisait que le Messie déclarerait le nom du Seigneur (Psaumes 22:23; Hébreux 2:12). Jésus affirma qu’il avait manifesté et déclaré le nom du Père (Jean 17:6, 26). En fait, il hérita Son nom du Père (Hébreux 1:4). Il est important de remarquer que le Seigneur Jésus manifesta et déclara le nom du Père en révélant la signification du nom par les œuvres qu’il faisait, car les œuvres furent celles de Jéhovah (Jean 5 : 43; 14:10-11). Tout comme Dieu dans l’Ancien Testament révéla progressivement plus de sa nature en répondant aux besoins de son people, ainsi Jésus dans le Nouveau Testament révéla la nature et le nom de Dieu par des miracles, des guérisons, en chassant des démons, et en pardonnant les péchés. Jésus déclara le nom du Père par ses œuvres, car par elles il donna la preuve qu’il fut Lui-même le Père, le Jéhovah de l’Ancien Testament (Jean 5: 18, 19, 23; 8: 24, 27, 58; 12 : 45; 14 : 8, 9; Voir aussi Ésaie 35:4-6 avec Luc 7:19-22). En
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démontrant la puissance de Dieu en accord avec les prophéties, le Seigneur donna la preuve hors de tout doute que le nom «JÉSUS» est le Nom du Père. Cette vérité merveilleuse se retrouve aussi dans le passage populaire de Matthieu 28 : 19, où nous voyons que l’expression «le nom» est au singulier et non au pluriel. Par cette déclaration, le Seigneur nous indique clairement que le Père, le Fils, et le SaintEsprit, ont UN SEUL NOM, et que ce Nom divin est le nom de Celui qui parle dans ce passage, à savoir JÉSUS. Aussi, à certains Juifs corrompus, enveloppés du manteau de l'orgueil racial, qui se vantaient de descendre d’Abraham et qui cherchaient à excuser leurs péchés en se servant mal à propos du nom du grand patriarche, notre Seigneur proclama ainsi sa propre prééminence: «En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, JE SUIS.» Nous voyons par cette remarque que le Seigneur Jésus s'identifie au Père dont le nom pour tous les temps est JE SUIS (Exode 3 : 14, 15). Qu'il nous suffise pour les besoins présents de considérer que cette Ecriture est une affirmation claire et nette de l'antériorité et de la suprématie du Seigneur par rapport à Abraham. Mais comme la naissance d’Abraham avait précédé celle du Christ de plus de dixneuf siècles, cette antériorité devait se rapporter à un état d'existence précédant celui de la mortalité. Dans l’Évangile de Jean, nous voyons dans le grec original que le Seigneur Jésus utilise l’expression «JE SUIS» à plusieurs reprises. En voici quelques exemples tirés de la Bible de l’Épée : 4 : 26 Jésus lui dit: JE SUIS celui-ci, moi qui te parle. 6 : 20 Mais il leur dit: JE SUIS, n'ayez point de peur. 6 : 35 Et Jésus leur répondit: JE SUIS le pain de vie… 6 : 41 Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu'il disait: JE SUIS le pain abaissé du Très-Haut. 8 : JE SUIS la lumière du monde… 8 : 24 C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS l'Éternel, vous mourrez dans vos péchés. 8 : 28 Et Jésus leur dit: Lorsque vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez que JE SUIS… 10 : 7 Jésus donc leur dit encore: En vérité, en vérité je vous dis, que JE SUIS la porte des brebis. 10 : 11 JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis. 11 : 25 Jésus lui dit: JE SUIS la résurrection et la vie… 13 : 13 Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai; car JE SUIS. 13 : 19 Je vous le dis dès à présent, avant que la chose arrive; afin que, quand elle sera arrivée, vous croyez que JE SUIS. 14 : 6 Jésus lui dit: JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie… 15 : 1 ¶ JE SUIS le vrai cep… 18 : 6 Et dès qu'il leur eut dit: JE SUIS, ils reculèrent et tombèrent par terre. 18 : 37 Alors Pilate lui dit: Tu es donc Roi? Jésus répondit: Tu le dis; JE SUIS Roi… Demanderions-nous pourquoi le nom de JÉSUS est la pleine révélation de Dieu? Tout simplement à cause que Jésus est Lui-même Jéhovah, le Père éternel manifesté dans la chair, et qu’en Lui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité. Chapitre 4. JÉSUS EST DIEU "Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence
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pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils JésusChrist. C'est lui JÉSUS qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ ! Amen" (1 Jean 5: 20, 21; B.É.). Le fait que Jésus soit Dieu est établit fermement dans les Saintes-Écritures comme une preuve que Dieu est UN. La Bible nous enseigne que Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme. Dans ce chapitre, nous discuterons du premier sujet, et nous traiterons du deuxième dans le chapitre suivant. Dans les sections qui suivent, nous présenterons et discuterons sur les preuves scripturaires que Jésus est Dieu, les énumérant pour la convenance des lecteurs. L’Ancien Testament Témoigne que Jésus est Dieu 1. Ésaie 9:5 est une des preuves la plus puissante que Jésus est Dieu: "Car l’Enfant nous est né, le Fils nous a été donné; et l’empire a été pose sur son épaule; et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix." Les termes «Enfant» et «Fils» se rapportent à l’incarnation ou manifestation du «Dieu fort et puissant» et au «Père d’éternité». 2. Ésaie prophétisa que le Messie serait né d’une vierge et appelé Emmanuel, c’est à dire, Dieu avec nous (Ésaie 7:14 Matthieu 1:22-23). 3. Ésaie décrit le Messie comme «un rejeton (une branche) du tronc d’Isaï (le père de David)», signifiant «la postérité de David» (Ésaie 11:1, 10; Apocalypse 22:16). Selon la chair, Jésus fut un descendant de Isaï et de David, mais selon Son Esprit il fut leur Créateur et la source de la vie, «desquels sont les pères, et desquels selon la chair est descendu Christ, qui est Dieu sur toutes choses, béni éternellement. Amen» (Romains 9: 5; B.M.). Jésus utilisa ce concept de sa descendance pour confondre les Pharisiens lorsqu’il cita le Psaume 110:1 et leur demanda, en essence, "Comment David peut-il appeler le Messie Seigneur, lorsque le Messie devait être le fils (descendant) de David?" (Matthieu 22:41-46). 4. Ésaie 35:4-6 indique clairement que Jésus est Dieu: "Voici votre Dieu… Il viendra lui-même et vous délivrera." Ce passage continu en disant lorsque Dieu viendra que les yeux des aveugles seront ouvert, les oreilles des sourds débouchées, les boiteux sauteront, et que la langue du muet chantera. Jésus appliqua ces passages de l’Écriture à Lui-même (Luc 7:22) et, évidemment son ministère produisit toutes ces choses, prouvant ainsi qu’il fut le Père manifesté dans la chair comme Fils, l’enveloppe visible du Dieu invisible (Jean 1 : 18; Colossiens 1 : 15; B.É.). 5. Ésaie 40:3 déclare qu’une personne spécifique fut désignée pour crier dans le désert et pour «préparez le chemin de l’Éternel (Jéhovah)», et «dresser les sentiers à notre Dieu». Nous savons, sans l’ombre d’aucun doute, que Jean Baptiste fut celui qui accomplit cette prophétie lorsqu’il prépara le chemin pour Jésus (Matthieu 3:3). Il est important de remarquer de nouveau ici que dans l’Ancien Testament, Ésaie 40 : 3 utilise l’expression «l’Éternel» (Jéhovah), expression qui est substituée dans le passage de Matthieu 3 : 3 du Nouveau Testament par «Seigneur». Ainsi nous voyons par cette preuve incontestable que Jésus est SEIGNEUR (Jéhovah) et notre Dieu. 6. Michée 5:2 donne aussi la preuve que le Messie est Dieu Lui-même, "Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira Celui qui doit être Dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels." Ainsi, comme nous avons vu, l’Ancien Testament proclame clairement que le Messie et Sauveur qui devait venir serait Dieu Lui-même.
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Le Nouveau Testament Proclame que Jésus est Dieu 1. Selon Actes 20:28, l’Église fut acquise par le sang de Dieu, à savoir par le sang du Seigneur Jésus. Que Dieu ait versé son sang nous indique que les deux natures en Christ, sa nature humaine comme sa nature divine, sont éternelles, car Dieu seul est l’Éternel. Ce verset aussi indique clairement la participation actives des deux natures du Seigneur Jésus dans son sacrifice sur la croix. 3. Paul décrit le Seigneur Jésus comme «notre grand Dieu et Sauveur JésusChrist» (Tite 2 : 13; B.O.). La Bible de l’Épée porte, «de notre grand Dieu et Sauveur, JÉSUS-CHRIST». Les lectures dans ces deux Bibles suivent le grec original, «le grand Dieu et Sauveur de nous tous Jésus-Christ». Malheureusement, certaines Bibles dénaturées comme la Bible Segond traduisent «du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ», traduction tendancieuse qui porte à faire une distinction entre Dieu et le Seigneur Jésus dans le but d’établir la notion d’une pluralité de personnes en Dieu. 4. Pierre décrit le Seigneur Jésus comme, «notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ» (2 Pierre 1 : 1; B.O.). La Bible Martin porte, «notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ», et la Bible de l’Épée porte, «de notre grand Dieu et Sauveur, JÉSUS-CHRIST». Ces lectures s’accordent avec le grec qui dit, «le Dieu de nous tous et Sauveur de nous tous, Jésus-Christ». Mais nous voyons que la Bible Segond maintient sa traduction tendancieuse, «de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ», car l’article «du», qui ne se trouve pas dans l’original ici, est un article partitif qui établit une division entre deux sujets, deux locations, ou deux personnes. 5. Il est écrit que nos corps sont des temples de Dieu (I Corinthians 3:16-17), et pourtant Éphésiens 3 : 17 nous dit que Christ habite dans nos cœurs par la foi. Le rapport entre ces deux versets atteste fortement de la Divinité de Christ. La même association est faite dans Romains 8 : 9 entre l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ. 6. Le livre de Colossiens met l’emphase d’une manière rigoureuse sur la Divinité de Christ en ces mots, "Car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement" (Colossiens 2:9; voir aussi 1:19). Selon ces versets de l’Écriture, Jésus n’est pas qu’une partie de Dieu, mais tout de Dieu réside en Lui, car il est Lui-même le Dieu Tout-Puissant. S’il y avait trois personnes dans la Divinité, cela voudrait dire selon Colossiens 2 : 9 qu’elles résideraient tous dans une forme corporelle en Jésus, trois corps habitant un seul corps, ce qui est un non-sens car il n’y a pas un corps pour le Père, un corps pour le Fils, et un corps pour le SaintEsprit. Il n’y a qu’une seule Tête et un seul corps ( 1 Corinthiens 12 : 13). Nous avons toute plénitude en lui (Colossiens 2:10; B.O.). Quoique nous avons besoin de Dieu, nous le trouvons en Jésus-Christ seul. Ainsi, nous voyons que le Nouveau Testament témoigne de la pleine Divinité du Seigneur Jésus-Christ, le seul vrai Dieu. Dieu Manifesté dans la Chair comme Jésus L’affirmation que Jésus est Dieu implique nécessairement que Dieu prit un corps de chair semblable à celui que nous avons (Romains 8 : 3). C’est en effet ce que la Bible confirme. 1. "…Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire" (1 Timothée 3:16; B.O.; voir aussi le verset 15 pour la confirmation que Dieu le sujet de verset 16. AVIS : Plusieurs Bibles frelatées, suivant des manuscrits pollués, ont enlevé le mot «Dieu» dans ce verset et l’ont remplacé par le pronom «il» dans le but de diluer la Divinité de Christ. 2. "Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair " (Jean 1:1, 14). La Bible de l’Épée traduit, «Au commencement était la Parole, la Parole était la présence unique de Dieu, car la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair». Que la Parole (Dieu) ai été
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faite chair, signifie littéralement que Dieu dressa un tabernacle ou une tente de chair parmi nous. La Bible affirme clairement que Dieu s’enroba ou s’enveloppa de chair en Jésus-Christ. Ces deux versets (1 et 14) donne la preuve irréfutable que Jésus est Dieu – qu’il est Dieu manifesté, révélé, ou dévoilé dans un corps de chair duquel il s’est enveloppé pour être vu des hommes. Dieu est un Esprit, un Être Spirituel, sans chair ni sang, qui est invisible aux homes. Comme nous avons déjà vu, cela ne signifie pas que Dieu n’a pas de corps, mais que l’intensité et la majesté de sa gloire fait que ce corps glorifié est invisible à l’homme. Pour qu’il soit visible à l’homme et pour qu’il verse son sang innocent pour nos péchés, il fallait qu’il s’enrobe d’un corps de chair. Le Seigneur Jésus n’est pas un autre Dieu, il est le Dieu de l’Ancien Testament enrobé d’un corps de chair. Il est Jéhovah, le Père éternel, qui vint dans la chair comme Fils dans le but d’établir un lien entre Dieu et l’homme qui avait été brisé par le péché. Plusieurs versets dans l’Écriture déclarent que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu de l’Ancien Testament enrobé de chair dans le but de se révéler aux hommes et de les réconcilier à Lui. 3. "Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur attribuant point leurs péchés; et il a mis en nous la Parole de la réconciliation" (2 Corinthiens 5:19). 4. "Personne n'a jamais vu Dieu; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe visible du Père invisible, est celui qui l'a manifesté dans la chair " (Jean 1:18 ; + Col. 1: 15; 1 Tim. 3 : 16; B.É.). 5. "Dieu ayant anciennement parlé à nos pères par les prophètes, à plusieurs fois et en plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a fait les siècles ; et qui étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne…" (Hébreux 1:1-3). 6. Jésus est «l’image de Dieu invisible» (Colossiens 1:15; 2 Corinthiens 4:4). 7. Comme Abraham prophétisa, sans comprendre toute l’implication de ses propres mots, "Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste" (Genèse 22:8) ; Dieu a pourvu un corps pour Lui-même : "Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps" (Hébreux 10:5). 8. Jésus est le constructeur de sa propre maison comme Dieu est le constructeur de toutes choses (Hébreux 3:3-6). 9. Il est venu parmi sa propre création, parmi son propre people, mais ils ne l’ont pas reconnu ni reçu (Jean 1:10-11). La Parole Le premier chapitre de l’Évangile de Jean enseigne d’une manière merveilleuse le concept de Dieu manifesté dans la chair. Au commencement était la Parole (Grec, Logos). La Parole n’était pas une de plusieurs personnes ni un dieu séparé, pas plus que la parole d’un homme serait une personne distincte de lui. Plus précisément, la Parole est l’expression de la pensée de Dieu qui accomplit sa volonté souveraine. Au commencement la Parole était avec Dieu et était Dieu Lui-même (Jean 1:1). Ce verset nous témoigne aussi de l’unité de Dieu d’une manière merveilleuse. Nous y trouvons dans le grec l’article «un» qui ne fut traduit dans presque aucune Bible. Ceci fut à l’avantage des hérétiques comme les Témoins de Jéhovah qui ne reconnaissent point la Divinité de Christ et qui traduire dans ce verset «la Parole était dieu». Ils écrivirent le mot Dieu avec un «d» minuscule pour indiquer que selon eux Jésus n’est que «un dieu» ou un petit dieu qui n’est pas le Tout-Puissant. Toutefois, comme nous allons voir, il est possible de traduire l’article dans ce verset d’une manière qui nous indique tout à fait le contraire, comme nous voyons dans la Bible de l’Épée qui a ajouté l’article en italique : «Au commencement était la Parole, la Parole était la présence unique de Dieu, car la Parole était Dieu». Puisque ce verset est relié directement avec l’incarnation du Seigneur Jésus «Et la Parole a été faite chair» (Jean 1 : 14), nous voyons ici la préexistence de l’Agneau de Dieu avant même la fondation du monde (Jean 1 : 29, 30 ; 1 Pierre 1 : 19-20 ;
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Apocalypse 13 : 8). Aussi, qu’il y eut un début à l’existence charnelle du Seigneur Jésus, ne signifie pas qu’il eut un début à sa nature humaine comme prétend le Sabellianisme moderne des Unicitairiens. C’est un fait incontestable qu’en Christ il y a deux natures, humaine et Divine. Il est aussi évident que la nature Divine est éternelle, qu’elle n’a aucun commencement ni aucune fin. Toutefois, la même chose peut se dire de la nature humaine en Christ, car il est possible de dissocier la nature humaine de son existence charnelle. Cela ce voit dans le fait que, de par sa propre signification, le mot «nature» veut dire, selon le Dictionnaire Larousse : «Ensemble des caractères fondamentaux qui définissent les êtres». Le Dictionnaire Quillet donne une de ses définitions comme: «Propriétés que possède un être, pendant toute la durée de son existence». Or, les propriétés essentielles qui constituent l’être humain, sa nature humaine proprement dit, proviennent toutes d’une seule et même source, à savoir «l’esprit de vie que Dieu souffla dans les narines de l’homme pour qu’il devienne une âme vivante» (Genèse 2 : 7). Les propriétés ou caractéristiques de la nature humaine sont les traits de son esprit, et cet esprit vient de Dieu qui les possède tous. Dieu créa l’homme à son image (Genèse 1 : 26, 27). La nature humaine prédate donc son existence charnelle. Toutefois, il existe une grande distinction entre la nature humaine d’un homme normal et celle du Seigneur Jésus-Christ, du fait que la nature de l’homme est une nature de péché et que celle de Christ est sans péché. Aussi du fait que l’homme est une créature faible et que le Seigneur Jésus est le Créateur, le Dieu Tout-Puissant. Jésus seul avait une nature humaine parfaite car il fut Dieu manifesté dans la chair. Ainsi, avec le verset de Jean 1: 1, nous voyons que l’incarnation du Fils existait déjà substantiellement dans l’Esprit de Dieu avant même la fondation du monde. Non pas que l’existence du Fils eut un début ou qu’il existait simplement comme un plan conçu dans la pensée de Dieu qui devait être réalisé par après, mais que le Seigneur Jésus manifesta dans la chair la distinction éternelle de sa nature de Fils. La nature interne de Dieu se révèle dans les trois dispositions endogènes d’une seule individualité comme une triple réfraction de la gloire d’une seule essence. Dieu est éternellement Père, Fils, et Saint-Esprit en une seule Personne, et ces trois fonctions ou dignités sont essentiels à son existence. Chacune de ces dignités est marquée de ses propres caractéristiques quoiqu’ils soient intrinsèques et interactionnels à la triple désignation Divine du Seigneur Jésus. Celle de Père est généralement reliée à la Volonté de Dieu, et cette Volonté est la Vie. Celle de Fils est reliée à la Parole de Dieu, et cette Parole est la Vérité. Celle de Saint-Esprit est reliée à la Pensée de Dieu, et cette Pensée est la Lumière. Dieu se révèle à nous ainsi dans les trois fonctions de Son existence à travers les pages de l’Écriture. De même, l’incarnation du Fils implique par nécessité l’incarnation du Père et du Saint-Esprit, car les trois sont UN : «Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont indivisibles en Jésus. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à un seul Christ» (1 Jean 5 : 7, 8; B.É.). Nous reviendrons dans un autre chapitre sur le sujet du verset 1 Jean 5 : 7 qui est fortement contesté par les réprouvés. Dans le grec, la Parole ou «Logos» signifie simplement l’expression ou proclamation de la présence unique de Dieu. Dieu se prononce Lui-même et se retrouve Lui-même dans ce qu’il proclame de Lui-même. Ainsi s’accomplit le cercle de son existence éternelle comme Celui qui est autosuffisant sous le nom de JE SUIS. Dans la plénitude des temps, au moment prédéterminé de toute éternité, le Seigneur Jésus exécuta sa proclamation dans la chair et se révéla comme Fils de Dieu sous la forme d’un homme parfait. Il est important de spécifier que la langue grecque permet la transposition des mots dans une phrase et que l’expression «Fils
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de Dieu» peut se traduire aussi «Dieu comme Fils», confirmant ainsi que le Père se manifesta ouvertement dans son aspect de Fils, et que le Fils dévoila dans son individualité son aspect de Père (Jean 1 : 18). L’individualité unique du Fils est la révélation de ce qui constitue la personnalité unique de Dieu comme une seule Personne, et non de deux ou de trois personnes. Il en est ainsi, car autrement il faudrait dire que le verset qui déclare que Dieu fut manifesté dans la chair signifierait que trois personnes distinctes se sont manifestées dans la chair individuellement. La folie du Trinitairianisme est ainsi exposée comme une des pires hérésies. Notons aussi que la préposition «avec» dans la phrase «la Parole était avec Dieu» (Jean 1: 1) ne désigne pas nécessairement toujours dans le grec la même chose que dans le français, «un rapport de relation, d’accompagnement, d’accord, ou d’association». Cette préposition est souvent utilisée dans notre langue pour indiquer une distinction ou une séparation entre deux sujets ou deux personnes qui sont associés. Mais ici dans le grec, la préposition «avec» qui est «Pròs», signifie d’entre toute une gamme de nuances, selon le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche (1860), «la présence» ou «l’identité». Ainsi la Bible de l’Épée traduit correctement : « Au commencement était la Parole, la Parole était la présence unique de Dieu, car la Parole était Dieu». Il faut se garder d’utiliser la préposition «avec» pour faire une distinction entre Dieu et la Parole dans le but de faire une allusion conjecturale qu’il existerait plusieurs personnes en Dieu. Le texte ne porte ni ne demande une telle interprétation injustifiée qui en porte des millions à l’idolâtrie d’un Trithéisme ontologique. Jésus est Dieu du début même de sa naissance et même avant Dieu fut manifesté dans la chair en Jésus-Christ, mais plusieurs se demandent à quel point précis de sa vie Dieu vint faire sa demeure dans le Fils? Or, la Bible déclare sans équivoque que la plénitude de Dieu fut en Jésus dès le début de sa vie humaine. 1. Matthieu 1:23 dit, "Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie: DIEU AVEC NOUS. Or, Jésus fut «Dieu avec nous» même à sa naissance. Ceci devrait faire sérieusement penser ceux qui approuvent l’avortement (Exode 21 : 22-24 ; Psaumes 139 : 13-16 ; Luc 1 : 41). Le meurtre d’enfants encore dans le sein de leurs mères est une des pires abominations dans notre société dite civilisée. 2. Les anges l’adorèrent à sa naissance (Hébreux 1:6), Siméon reconnu l’enfant comme le Christ (Luc 2:26), la prophétesse Anne vit dans l’enfant le Sauveur d’Israël (Luc 2:38), et les mages adorèrent l’enfant (Matthieu 2:11). 3. Michée 5:2 attribua la Divinité au Messie dès sa naissance à Bethléhem et même avant, et non pas après sa vie à Nazareth ou à son baptême dans le Jourdain. 4. Luc 1:35 explique pourquoi Jésus est Dieu dès le début de sa vie humaine. L’ange Gabriel dit à Marie, "Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu." Jésus fut né miraculeusement d’une vierge, sa conception fut effectuée par le Saint-Esprit. A cause de ceci, il est le Fils de Dieu dans la chair. En d’autres mots, Jésus est le Fils de Dieu à cause qu’il fut conçu de Dieu et non d’un homme. En Marie, Dieu s’engendra Lui-même dans son aspect éternel de Fils, ce qui veut dire que Dieu est littéralement le Père du Seigneur Jésus tout en étant le Fils Lui-même, "Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son seul Fils engendré…" (Jean 3:16; B.É.). Le Père est son propre Fils, et le Fils est son propre Père car les deux sont UN. Jésus fut engendré de Dieu dans le sein de la vierge Marie comme la forme visible du Dieu invisible. Aussi, Ésaie 7:14 établit le rapport de la conception de la vierge avec la
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reconnaissance que le Fils promis serait Dieu avec nous. Ce qui veut dire qu’au moment de la conception, Dieu plaça sa nature Divine dans le germe de la femme. Arthur Custance, dans son livre «The Seed of the Woman», explique merveilleusement que le germe de la femme fut préservé intact du péché (Genèse 3 : 15), et que la corruption se propage depuis la chute par le germe de l’homme et non celui de la femme. Non pas que la femme ne soit pas coupable du péché, car c’est elle qui fut séduite en premier et qui est la cause de la transgression (Genèse 3 : 1-6 ; 1 Timothée 3 : 13-15), mais c’est l’homme qui est le chef de la femme (Éphésiens 5 : 23) et qui est responsable de porter le fardeau de la séduction qu’il a accepté d’elle (Genèse 3 : 17), ce qui engendra la corruption dans toute sa descendance. Selon l’Écriture, la descendance de la race humaine est toujours attribuée à l’homme et non à la femme (voir 1 et 2 Chroniques ainsi que Matthieu 1 : 1-17; Luc 3 : 23-38). Quand l’homme fertilise la femme, le poison du péché dans son germe fait que les enfants conçus naissent dans le péché. Mais quand Dieu fertilisa la vierge par son Saint-Esprit la conception fut pure et sans péché, car il n’y a aucune corruption en Dieu. Seulement Dieu peut engendrer la perfection, et cela il l’avait promis dès le début dans Genèse 3 : 15. A sa conception, le Seigneur Jésus détenait sa nature Divine de son Père, et de sa mère il possédait sa nature humaine parfaite qui provenait de Dieu et qui fut gardé intact en la femme depuis la chute, car la nature humaine est issue de Dieu et pré-date la création même de l’homme. Ainsi, du côté de sa mère, le Seigneur Jésus fut de la lignée de David (Romains 1: 3), et selon l’Esprit «Fils unique du Dieu vivant» (Matthieu 16 : 16). Jésus était parfaitement Homme et parfaitement Dieu. Contrairement à ce qu’affirment plusieurs, particulièrement les Unicitairiens, Jésus n’a pas reçu sa nature Divine au moment même de sa conception, car il était Dieu avant même de prendre un corps de chair parmi nous. De même, il n’a pas reçu sa nature humaine au moment même de sa conception, car comme nous avons vu plus haut, la nature humaine vient de Dieu même qui l’insuffla dans l’homme (Genèse 2 : 7) et qu’il créa à son image (Genèse 1 : 26, 27). Ni ne devint-il Divin par une action ou une décision ultérieure, ou encore par une démarche exemplaire ou quelques mérites qu’il ait acquis. Sa naissance miraculeuse fut le point central qui confirma sa Divinité et son Humanité comme Fils de Dieu et Fils de l’Homme. Sa conception fut la révélation dans la chair de Son aspect endogène et substantif de Fils éternel. Certains croient que le Seigneur Jésus reçu la plénitude de la Divinité à un certain point de son ministère, comme à son baptême. Mais, à la lumière de sa naissance miraculeuse mentionnée dans Luc 1:35, cela est impossible. Jésus possédait sa nature Divine et sa nature humaine dès et avant même sa conception. Aussi, il faut spécifier que la descente du Saint-Esprit sur le Seigneur Jésus lors de son baptême, ne fut pas un Baptême de l’Esprit comme plusieurs voudraient le croire, car Jésus possédait déjà toute la plénitude de la Divinité en Lui-même (Colossiens 2 : 9). Plutôt, comme nous allons voir dans le Chapitre 8, la descente du Saint-Esprit sous la forme d’une colombe lors de son baptême fut la confirmation Divine du début de son ministère comme notre Souverain Sacrificateur. Cette manifestation surnaturelle de Dieu servit aussi de signe de sa Divinité à Jean Baptiste (Jean 1:3234). Le Mystère de la Piété (Divinité) Le fait que Dieu devint chair, est une des choses des plus merveilleuses et en même temps des plus incompréhensibles de Dieu, "Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair…" (I Timothée 3:16). Jésus n’est comme aucun autre homme qui a existé et qui n’existera jamais. Il possède deux natures ; il est pleinement Dieu et pleinement homme. La plus grande difficulté dans l’esprit des gens concernant la Divinité provient précisément de ce grand mystère. Ils ne peuvent comprendre les deux natures en
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Christ, ni ne peuvent-ils encore moins saisir correctement et séparer la fonction de ces deux rôles. Le fait que Dieu prit une forme humaine comme un enfant surpasse leur entendement. Ne pouvant saisir ce mystère avec la logique de leur raisonnement, il le range au niveau de fables, de mythes, ou comme le résidu de l’illusion d’une utopie chimérique. Il est vrai que nous ne pouvons comprendre pleinement la conception miraculeuse de l’union de Dieu et de l’homme, mais comme toutes choses dans la Bible c’est par la foi qui nous est donné que nous le recevons. En fait, ceux qui ne croient pas que Jésus est venu dans la chair ont l’esprit de l’antichrist (2 Jean 7), c’est à dire, non pas que Jésus est venu dans la chair comme la deuxième personnes d’une trinité spéculative et fautive, mais qu’il est Dieu Lui-même, le Père éternel qui s’est enrobé d’un corps de chair et qui s’est révélé au monde comme Fils. Mais ceux qui ont reçu cette doctrine que Jésus est Jéhovah Lui-même, le grand JE SUIS, le seul Dieu qui a manifesté dans la chair son aspect éternel de Fils, ceux-là ont le Père et le Fils (2 Jean 9), car le Père et le Fils sont une seule et même Personne révélée en Jésus-Christ (Jean 10:30; 14:6-11). Et, comme il est écrit dans la Bible de l’Épée : «Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations de Christ ! Amen» (1 Jean 5 : 21). Jésus Lui-même nous avise tous : «C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS l'Éternel, vous mourrez dans vos péchés» (Jean 8 : 24). Le mystère de Dieu dans la chair fut la plus grande pierre d’achoppement des Juifs, et le demeure toujours. Ils ne purent jamais comprendre comment Jésus, qui était un homme, était aussi Dieu (Jean 10:33). A cause qu’il se réclamait être Dieu, ils le rejetèrent et cherchèrent à le tuer (Jean 5:18; 10:33). Il faut comprendre aussi que pour les Juifs, la désignation «Fils de Dieu» signifie plus proprement «Dieu comme Fils», et qu’en se disant Fils de Dieu (Jean 10 : 36) le Seigneur Jésus se disait être Dieu Lui-même. Ceci fut en effet le sujet de sa condamnation quand il fut accusé par le souverain sacrificateur du peuple Juif : «Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils de l'Exalté? Et Jésus dit: JE SUIS; et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel» (Marc 14 : 61, 62; B.É.). Même aujourd’hui, les Juifs ne reconnaissent pas Jésus pour la même raison. Un rabbi Juif Orthodoxe disait qu’il ne pouvait reconnaître Jésus comme Dieu, puisque pour lui, Dieu est un Esprit omniprésent et invisible qui ne peut jamais être vu par l’homme, ni ne peut être visible dans la chair. Son raisonnement fallacieux nous rappelle les Juifs du temps de Jésus. Tout comme ce rabbi, ils cherchèrent à limiter Dieu par leurs idées préconçues sur la manière que Dieu devrait agir. Ils démontrent ainsi un manque sérieux de connaissance sur les Écritures de l’Ancien Testament qui proclament la Divinité du Messie (Jean 5 : 39, 40, 46 ; 2 Corinthiens 3 : 13-16). Quoiqu’il soit humainement difficile de comprendre comment le Dieu infini et éternel puisse habiter un corps de chair, il en advient que l’Écriture l’affirme fortement sans l’ombre d’aucun doute. Il n’a jamais existé de mystère de trois personnes en Dieu, sauf entre les deux oreilles des réprouvés qui s’obstinent à diviser le Dieu indivisible. La Bible affirme clairement qu’il n’y a qu’un seul Dieu et une seule Personne en Dieu, et que cette Personne est le Seigneur Jésus qui s’est manifesté dans la chair comme Fils; et cela est simple à comprendre par le commun de tous les chrétiens. Seulement les érudits, les académiciens, les philosophes, les savants, les pasteurs et les théologiens, trouvent cette vérité pénible et même répugnante. N’est-il pas étrange qu’il en soit ainsi et de voir que c’est généralement des gens instruits dans les Écritures qui rejètent cette vérité? La réponse à ce dilemme se trouve dans les paroles de Jésus: «Je te célèbre, ô mon Père, Seigneur du ciel et de la terre ! de ce
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que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants» (Matthieu 11 : 25) ; «Toutes choses m’ont été accordées par mon Père; mais personne ne connaît le Fils que le Père ; et personne ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils l’aura voulu révéler» (Matthieu 11 : 27 ; B.M.). Comme nous voyons, la vérité de ce mystère est révélée uniquement à ceux qui sont simple de foi, et cela selon la volonté et le bon plaisir de notre Dieu Souverain. Le mystère de Jésus-Christ fut gardé secret depuis le début du monde, mais fut révélé dans la l’ère du Nouveau-Testament (Romains 16:25-26; Colossiens 1:25-27). Dans le Nouveau Testament, un mystère est simplement un plan de Dieu qui ne fut pas compris dans l’Ancien Testament, mais qui fut révélé aux disciples par l’Esprit, "C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ. Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des homes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes" (Éphésiens 3:3-5). Cette révélation qui, dans les versets mentionnés, implique l’union des élus d’entre les Juifs et les Gentils en un seul corps, est une représentation du même mystère qui implique l’union de la nature Divine et humaine en une seule Personne (voir aussi 1 Corinthiens 2 : 6-16). La Bible nous indique clairement que nous pouvons connaître le mystère de Dieu le Père qui est Christ Lui-même : «Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d'une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, c’est à dire de Christ» (Colossiens 2 : 2 ; B.É.). En fait, l’apôtre Paul explique ce mystère en disant qu’en Jésus-Christ «se trouve tous les trésors de la sagesse et de la science… car toute la plénitude de la Divinité habite en lui corporellement» (Colossiens 2:3, 9). Le mystère de Dieu nous est révélé par l’Esprit de Dieu (I Corinthiens 2:7-10), et cette révélation nous vient par la Parole de Dieu qui brille dans nos cœurs pour «nous manifester la connaissance de la gloire de Dieu qui se trouve en Jésus-Christ» (2 Corinthiens 4 : 6). La lumière de Christ qui est l’image de Dieu brille en nous pour nous accorder cette révélation. Ainsi, il n’existe aucun mystère biblique sur la Divinité pour les élus, mais seulement pour les incrédules et les réprouvés ; et il n’existe sûrement aucun mystère à propos du nombre de personnes dans la Divinité, car il n’y a qu’une seule Personne en Dieu et tous nous sommes en Lui pour former un seul corps dont Il est la Tête. Le seul mystère est Christ Lui-même et il nous est révélé par la Parole et par l’Esprit selon son bon plaisir. Le mystère de Dieu et le mystère de Christ se converge dans l’incarnation où Dieu manifesta sa dignité éternelle de Fils. Simplement, cette révélation implique que le Dieu d’Israël vint sur la terre dans un corps de chair pour racheter ses élus d’entre les Juifs et les Gentils, et former un seul corps avec eux. Ce mystère nous a été révélé et la Parole de Dieu déclare que nous en recevons la connaissance, même aujourd’hui dans notre temps de rébellion qui précède le grand jour de l’apparition finale du Seigneur JésusChrist. Jésus est le Père Puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu, et que Dieu est le Père (Malachie 2:10), il en advient que conséquemment si Jésus est Dieu qu’il est aussi le Père Lui-même. Il serait même impossible d’arriver à une autre conclusion sans tordre le sens des Écritures. Pour ceux qui pensent autrement et qui croient que de quelques manières Jésus peut être Dieu sans être le Père, nous donnerons ici des preuves bibliques supplémentaires que Jésus est le Père Lui-même. Ceci servira en même temps comme évidences de surplus que Jésus est Dieu. Actuellement, seulement deux versets de la Bible sont suffisent pour prouver ce point ; mais ici nous en utiliserons seize pour établir cette vérité davantage.
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1. Ésaie 9:5 appelle le Fils «le Père d’éternité». (Père éternel). Ce verset indique clairement que le Fils prophétisé n’est nul autre que le Seigneur Jésus et que le Fils est le Père. Puisqu’il y a qu’un seul Père (Malachie 2 : 10 ; Éphésiens 4 : 6), il en advient inévitablement que Jésus est Dieu le Père manifesté dans la chair. 2. Colossiens 2:9 proclame que toute la plenitude de Dieu habite en Jésus. Or, il est indéniable que la Divinité inclut le caractéristique de Père ; donc le Père habite pleinement dans le Fils qui est son enveloppe visible. 3. En plus de ces deux versets, le Seigneur Jésus enseigna clairement qu’il était le Père. Dans une discussion avec les Pharisiens à propos du Père, ceux-ci lui demandèrent, "Où est ton Père? Jésus leur répondit, Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père" (Jean 8:19). Quelques versets après, nous voyons cette étonnante affirmation que le Seigneur Jésus fait aux Pharisiens, "…si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés" (Jean 8:24). Trois versets après nous voyons qu’il est écrit : «Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père» (Jean 8 : 27). Compte rendu des méchantes traductions qui ont dans le verset 24 «..que c’est moi», nous faisons remarquer que l’adjectif «ce» ne se trouve pas dans l’original grec de ce passage. Cela est indiqué d’ailleurs dans la Bible Ostervald où nous voyons que l’adjectif «ce» fut mis en italique pour nous montrer qu’il fut ajouté par le traducteur qui voulut demeurer intègre dans sa présentation. Ainsi, il n’y a aucun doute que dans le verset 24, nous voyons le Seigneur Jésus s’identifie aux Juifs sous le nom du Père Tout-Puissant qui s’était révélé à Abraham et à Moïse comme JE SUIS (Exode 3 : 14). C’est pour cette raison que les Juifs voulurent le tuer en lui jetant des pierres (verset 59), car ils savaient très bien que Jésus s’identifiait à leur Dieu (verset 54). En d’autres mots, et que cela serve d’avertissement à plusieurs, Jésus disait aux Pharisiens et aux Juifs qui s’y trouvaient qu’il était Lui-même le Père, le Grand JE SUIS, et que s’ils ne le croyaient pas qu’ils périraient dans leurs péchés. Combien de personnes depuis ce temps jusqu’à aujourd’hui ne croient pas que Jésus est le Père, le nombre en est incalculable, Dieu seul le sait. La question capitale qui surgit est celle-ci : «Une personne peut-elle être sauvé si elle refuse obstinément de croire que Jésus est le Père ?» Jésus en donne la réponse à ceux qui ont des yeux pour voir. 4. Dans un autre endroit Jésus dit, "Moi et le Père, nous sommes un" (Jean 10:30). Plusieurs cherchent à dire que Jésus était un avec le Père comme un homme est un avec sa femme ou comme deux hommes seraient un dans une entente. D’autres s’obstinent sur le pronom «nous» pour indiquer que Jésus fait une distinction entre le Père et Lui-même, et concluent qu’il y a ici deux personnes. Mais le pronom «nous» ne se trouve pas dans le grec original du passage ; leurs suppositions s’écroulent ainsi comme une maison de sable. Ces interprétations sont des tentatives d’affaiblir l’affirmation puissante que Jésus fit sur son identité. Toutefois, plusieurs autres passages affirment que non seulement Jésus fut Fils dans son humanité, mais qu’il fut aussi le Père dans sa Divinité. 5. Comme exemple, Jésus déclare dans Jean 12:45, "Et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé." En d’autres mots, lorsqu’une personne voit la Divinité de Jésus, elle voit le Père. Ceci est confirmé dans le verset précédent : «Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé» (Jean 12 : 44). Ces paroles indiquent clairement que le Fils et le Père sont une seule et même Personne, autrement Jésus ne dirait pas que «celui qui le voit, voit le Père». Celui qui est la Vérité à parlé. 6. Dans Jean 14:7 Jésus dit à ses disciples, "Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu." En entendant cette affirmation, Philippe lui demanda, "Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit" (Jean 14:8). En d’autres mots, il demanda à Jésus de lui montrer le Père et il serait satisfait d’une telle révélation. La réponse de Jésus fut éblouissante, "Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montres-nous le
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Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?" (Jean 14:9,10). Cette affirmation du Seigneur Jésus va beaucoup plus loin que de décrire une relation d’entente entre deux personnes; elle doit être conçue uniquement comme étant la déclaration officielle du Seigneur Jésus qu’il est Lui-même le Père manifesté dans la chair. Aucune autre interprétation ne peut être justifiée. Comme plusieurs personnes aujourd’hui, Philippe ne comprenait pas que le Père est un Esprit invisible, et que la seule manière qu’une personne puisse le voir est dans la Personne unique du Seigneur Jésus-Christ. Si le Père était une personne individuelle ou distincte à part du Fils, Jésus n’aurait pu dire ces paroles qui troublent encore les esprits obturés par la religion. 7. Jésus dit dans sa prière, "… ô Père, tu es en moi, et moi en toi" (Jean 17:21). 8. Jésus déclare qu’il est le Père de tous les vainqueurs, ils seront appelé ses «fils» (Apocalypse 21:6-7). 9. Dans Jean 14:18, Jésus dit, "Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous." Or, dans le grec, selon la Concordance de Strong, le mot «orphelins» signifie «être sans parents».. Dans le contexte de ce verset, Jésus déclare à ses disciples «Je ne vous laisserai point sans père», c’est à dire qu’il ne les laissera point sans le Père, car il reviendra à eux ; ce qu’il fit le jour de la Pentecôte dans son aspect de Conseiller ou Consolateur. Non seulement ce verset identifie Jésus au Père, mais aussi au Saint-Esprit ; et nous savons que le Père est un Esprit et qu’Il est Saint. Plus bas il se trouve des preuves additionnelles que Jésus est le Père éternel ou Jéhovah, celui dont le nom est JE SUIS, le Tout-Puissant. 10. Jésus prophétisa qu’il ressusciterait son propre corps dans trois jours (Jean 2:19-21), mais Pierre déclara que «Dieu l’a ressuscité» (Actes 2 :24) ; nous indiquant que Jésus et Dieu le Père sont une seule et même Personne. 11. Jésus dit qu’il enverrai le Consolateur ou Saint-Esprit (Jean 16:7), mais il dit aussi que le Père enverrai le Consolateur (Jean 14:26). Or, nous savons que Jésus ne fut pas confus et qu’il ne fit aucune erreur dans ce qu’il dit, ce qui nous indique que le Fils et le Père sont la même personne. Que le Père envoya l’Esprit au nom de Jésus (Jean 14 :26), signifie simplement que Dieu vient comme Consolateur sous l’autorité de son nom JÉHOVAH SAUVEUR pour délivrer ses élus et habiter en eux. 12. Seul le Père peut attirer ses élus à Lui (Jean 6:44), toutefois Jésus dit qu’il attirerait tous à Lui (Jean 12:32). Comprenons aussi que le mot «hommes» ne se trouve pas dans le grec de ce dernier verset, et que le mot «tous» implique seulement les élus et non «tous les hommes». 13. Jésus dit qu’il ressuscitera les fidèles au dernier jour (Jean 6:40), mais la Bible dit aussi que le Père est celui qui fait revivre les morts (Romains 4:17; I Corinthiens 6:14). 14. Jésus promet de répondre aux prières des croyants (Jean 14:14), mais il dit aussi que le Père répond aux prières des croyants (Jean 16:23). La comparaison entre Jésus et le Père ne nous laissent aucun doute que les deux sont la même Personne. 15. Christ est celui qui nous sanctifie en nous «lavant avec l’eau de la Parole» (Éphésiens 5:26 ; B.O., B.É.), et la Bible nous dit aussi que c’est le Père qui nous sanctifie (Jude 1). 16. Dans 1 Jean 3:1, 5, nous voyons que le Père nous a aimé et qu’il se manifesta pour enlever nos péchés, mais nous savons que ce fut Christ qui se manifesta pour enlever nos péchés (Jean 1:29). Nous pouvons facilement comprendre toutes ces choses lorsque nous réalisons que le Seigneur Jésus possède deux natures. Il est en même temps Esprit et chair, Dieu et homme, Père et Fils. De son côté humain il est Fils de l’Homme ; de son côté Divin il est Fils de Dieu, le Père qui habite dans un corps de chair. Il a un corps naturel et un corps spirituel (1 Corinthiens 15 :44,45) ; il vit dans le temps et dans l’éternité en même temps. Il porte le nom de Jésus et celui de JÉHOVAH. Il est
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unique et incomparable. Il est le Nouvel Homme, le premier-né d’une nouvelle race céleste et éternelle. Jésus est Jéhovah Les versets de l’Écriture qui dévoilent que Jésus est le Père sont supporté en plus par ceux qui donnent des preuves irréfutables que le Seigneur Jésus est le seul Dieu. Nous vous présentons plus bas douze versets supplémentaires qui décrivent clairement que Jésus est Jéhovah – le seul Dieu de l’Ancien Testament. 1. Le verset d’Ésaïe 40:3 prophétisa qu’une voix crierait dans le désert, "Préparez… le chemin de l’Éternel (Jéhovah)"; Matthieu 3:3 confirme que cette prophétie fut accomplie par Jean Baptiste. Évidemment nous savons que le Baptiste prépara la voie du Seigneur Jésus-Christ. Puisque le nom Jéhovah fut le nom sacré du seul Dieu, la Bible ne l’applique à aucun autre que le Saint d’Israël, et ici il est appliqué à Jésus. Le rapprochement de ces deux versets nous indique, sans l’ombre d’aucun doute, que le nom «Jéhovah» dans le Hébreu et celui de «Seigneur» dans le grec sont identique. Aussi, l’application de cette prophétie au Seigneur Jésus nous confirme davantage que Jésus est lui-même le Jéhovah (l’Éternel) de l’Ancien Testament. 2. La prophétie de Malachie 3:1 nous dit, "Voici, je vais envoyer mon messager, et il préparera la voie devant moi, et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez…." Cette prophétie fut accomplie merveilleusement par le Seigneur Jésus (Jean 2:13-21). 3. Jérémie 23:5-6 mentionne «un Germe» (une Branche) qui viendrait de David – une référence claire et précise qui s’applique au Messie – et nomme son nom comme étant «l’Éternel (Jéhovah) notre justice." (Voir aussi Jérémie 33:15-16.) En d’autres mots, le Seigneur Jésus est Lui-même «Jéhovah notre justice», le Dieu unique de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance. 4. Ésaie déclare, parlant de Jéhovah, "… son bras l’a délivré (sauvé)" (Ésaie 59:16), et "… son bras dominera" (Ésaie 40:10). Or, les versets d’Ésaie 53:1-2 décrivent le Messie comme étant la révélation du «bras de l’Éternel», c’est à dire que Jésus n’est pas un autre Dieu, mais une extension visible de Jéhovah dans la chair, «l’empreinte de sa personne» (Hébreux 1 :2) pour amener le salut à ses élus. 5. Ésaie prophétisa que «la gloire de l’Éternel (Jéhovah) se manifestera» et qu’elle serait révélée à toute chair (Ésaie 40:5). Puisque Jéhovah (l’Éternel) a déclaré qu’il ne donne sa gloire à aucun autre (Ésaie 42:8; 48:11), nous savons qu’il accomplit cette prophétie en se révélant Lui-même en la Personne unique de Christ qui est la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2 :10,11). Le fait que le Fils soit la gloire du Père ne signifie pas qu’il est une personne distincte du Père, mais qu’il est la révélation du Père dans la chair, l’enveloppe visible du Dieu invisible. En fait, le Nouveau Testament nous indique clairement que la manifestation du Seigneur Jésus dans la chair comme Fils est la révélation de la gloire du Père (Jean 1:14; 17:5). Il est Lui-même «le Seigneur de gloire» qui fut crucifié par les puissances de ce monde de ténèbres (I Corinthiens 2:8). Lorsque le Seigneur Jésus se manifestera pour la dernière fois, il apparaîtra soudainement dans la totalité de sa gloire comme Père (Matthieu 16:27; Mark 8:38 ; Actes 1 :11 ; 2 Thessaloniciens 1 :7-10). Puisque le Seigneur Jésus possède la gloire du Père qui ne la donne à aucun autre, il en advient que Jésus est Jéhovah (l’Éternel) Lui-même. 6. L’Éternel (Jéhovah) notre Dieu dit, "C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; c’est pourquoi il saura, en ce jour, que c’est moi qui dis: Me voici" (Ésaie 52:6). Or nous savons que Jésus est Celui qui déclara le Père et manifesta son nom (Matthieu 28 :19 ; Jean 1:18; 17:6; 17:26 ; Philippiens 2 :9-11). En déclarant le nom de Jéhovah (Psaumes 22:22; Hébreux 2:12), Jésus déclare qu’il est Lui-même Jéhovah (Jean 8 :24, 58). Puisque l’Éternel dit que «mon peuple connaîtra mon nom», il est évident que ceux qui ne le connaisse pas, qui ne reconnaissent point que Jésus est le Père, ne font pas parti de son peuple (Jean 8 :42, 43, 47). Paul
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souligne ce fait en disant «…tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël» (Romains 9 :6), mais quiconque des élus, Juifs comme non-Juifs, confessera de sa bouche que Jésus est Jéhovah et invoquera son nom, sera sauvé (Romains 10 :9-13). Or, cette révélation n’est pas accordée à tous, mais le Seigneur Jésus la donne à qui il veut, c’est à dire à ceux qu’il a élu pour la recevoir (Matthieu 11 :27). La Parole de Dieu affirme clairement qu’il est impossible d’être sauvé sans confesser ouvertement que Jésus est le Père, le Jéhovah de gloire, et que cette révélation est particulière. Plusieurs seront offensé par une telle affirmation, mais aucun ne peut s’opposer à cette vérité biblique essentielle sans tordre le sens des Écritures, prouvant ainsi qu’il ferait parti des réprouvés désignés à la perdition éternelle. Or, il est évident que tous ceux qui reconnaissent la pleine Divinité de Christ ne s’opposent pas tous à cette vérité, quoiqu’ils manquent d’en saisir la profondeur. Mais celui qui attaque cette vérité, qui s’obstine à la repousser et à la contredire, qui la refuse et la rejette catégoriquement, a reçu le sceau de son égarement (2 Thessaloniciens 2 :11, 12) et en subira les conséquences éternellement (Jean 8 :24). 7. Le prophète Ésaie, après avoir confirmé que Jéhovah est le seul Dieu et le seul Sauveur (Ésaie 45 :21, 22), procède à déclarer les paroles de l’Éternel (Jéhovah) qui dit, "…tout genou fléchira devant moi, et toute langue jurera par moi" (Ésaie 45:23). Or Paul cite ce même verset de l’Écriture pour montrer que «tous comparaîtrons devant le tribunal de Christ» (Romains 14:10-11). Paul écrivit aussi, "qu’au nom de Jésus» tous fléchirons le genou" (Philippiens 2:10). Jéhovah est le seul Sauveur et Jésus est le seul Sauveur. Encore une fois nous voyons que la Parole de Dieu confirme que Jésus et Jéhovah sont la seule et même Personne. 8. Zacharie aussi offre des preuves irréfutables que Jésus est Jéhovah. Après avoir écrit «Ainsi a dit l’Éternel (Jéhovah) mon Dieu» (Zacharie 11:4), il mentionne plus loin dans le même chapitre «…Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent» (verset 12). Le verset indique clairement que c’est Jéhovah qui parle et que le salaire mentionné se rapporte directement à Lui-même. De même, dans Zacharie 12:10, Jéhovah (l’Éternel) déclare «…ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé…» Or il n’y a aucun doute que le Seigneur Jésus fut Celui qui fut vendu pour trente pièces d’argent et percé lors de sa crucifixion (Matthieu 26:1416; Jean 19:34). En plus, Paul déclare que c’est Dieu qui a versé son propre sang sur la croix (Actes 20 :28), nous indiquant encore une fois que Jésus est Jéhovah Lui-même, le Père d’éternité (Ésaie 9 :5). 9. Lorsque Paul, le Juif éduqué, le Pharisien des pharisiens, le persécuteur fanatique du Christianisme, fut frappé par une lumière aveuglante de Dieu sur le chemin de Damas, il demanda, "Qui es-tu Seigneur?" Comme juif, et surtout comme un pharisien instruit dans la Loi de l’Ancienne Alliance, il savait très bien qu’il existe qu’un seul Dieu et Seigneur, et sa question fut plus précisément "Qui es-tu, Jéhovah?" Le Seigneur lui répondit, "JE SUIS Jésus…" (Acts 9:5). Paul n’était pas ignorant de cette déclaration de la part du Seigneur, il reconnut instantanément le nom de Dieu et qu’il était dans la présence de Jéhovah même. C’est la raison pour laquelle il fut «tout tremblant et tout effrayé» (Actes 9 :6), car il réalisa qu’il s’opposait à Jéhovah même en persécutant les chrétiens. Il reçu ainsi la révélation éblouissante que Jésus est Jéhovah, le Père éternel, et devint aveugle pour trois jours (Actes 9 :8-18). Le miracle de cette révélation fit de lui le plus grand des apôtres, et c’est avec raison qu’il écrivit plus tard «…que le Dieu de notre Seigneur (Jéhovah) Jésus-Christ, le Père de gloire, vous accorde l’esprit de sagesse et de révélation, dans ce qui regarde sa connaissance» (Éphésiens 1 :17) ; …et «comment par la révélation le mystère m’a été manifesté… d’où vous pouvez voir, en le lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ» (Éphésiens 3 :3, 4). 10. Quoique Moïse fut accordé la grâce d’être en la présence de Jéhovah qui accompagnait le peuple Hébreu lors de l’Exode, Hébreux 11:26 nous dit «qu’il estimait l’opprobre de Christ comme étant plus grand que toutes les richesses de
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l’Égypte.» Ainsi nous voyons que le Dieu de Moïse ne fut nul autre que le Seigneur Jésus-Christ Lui-même. En fait, Paul affirme que la Pierre spirituelle qui suivait les Juifs lors de l’Exode «était Christ» Lui-même (1 Corinthiens 10 :4). A la lumière de ces faits, qui peut dire autrement ? Or le voile de ce mystère est enlevé quand les cœurs se convertissent à cette vérité irréfutable (2 Corinthiens 3 :13-18), saisissant par la foi la révélation que le Seigneur Jésus est le Jéhovah de gloire de l’Ancien Testament qui prit chair parmi nous. Ainsi, le Père et le Fils sont une seule Personne, un seul Dieu. 11. Le passage de Psaumes 68:18, 19 décrit une scène dans laquelle Jéhovah «es monté en haut et as amené des captifs», or nous savons que c’est Christ qui est «monté en haut et qu’il a amené une multitude de captif». En fait, Éphésiens 4:710 applique clairement cette prophétie au Seigneur Jésus-Christ, nous indiquant encore une autre fois par le rapport entre ces versets que Jéhovah et Christ sont la même Personne. 12. Dans le passage de l’Apocalypse 22:6, nous voyons, "..le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange…" à Jean, mais dans le verset 16 nous voyons, "Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange…", nous montrant que le Dieu des saints prophètes ou Jéhovah est le même que Jésus. Il existe plusieurs autres passages des Écritures qui identifient le Seigneur Jésus à Jéhovah. Le Tableau plus bas présente une liste de versets qui, par rapprochement, décrivent Jéhovah et Jésus de la même manière, amenant la preuve irréfutable que Jésus est le Jéhovah de gloire de l’Ancien Testament. Tableau 4: Jésus est Jéhovah (I)
Jéhovah
1 2
Tout-Puissant JE SUIS
3
Rocher
Genèse 17:1 Tout-Puissant Exode 3:14-16 JE SUIS Psaumes 18:2, Rocher 3; 28:1
Apocalypse 1:8 Jean 8:24, 58 I Corinthiens 10:4
4
Libérateur (Sauveur)
Psaumes 18:2
Luc 1:69
Jésus
Sauveur
Psaumes 23:1; Souverain Pasteur Hébreux 13:20; Berger (Pasteur) Ésaie 40:10-11 (Berger) I Pierre 5:4 Psaumes 24:76 Roi de gloire Roi de gloire I Corinthiens 2:8 10 Jean 1:4-9; Jean Psaumes 27:1; Lumière 7 Lumière 8:12; Apocalypse Ésaie 60:19 21:23 Psaumes 27:1; Salut 8 Délivrance Actes 4:10-12 (Salut) Ésaie 12:2 des Psaumes 136:3 Seigneur des Apocalypse 19:16 9 Seigneur seigneurs seigneurs 10 Saint Ésaie 12:6 Saints Actes 2:27 Testateur (de 11 Législateur Ésaie 33:22 l’Ancienne Hébreux 9:14-17 Alliance) 12 Juge Ésaie 33:22 Juge Actes 10:42 5
13
Alpha et Omega, le, Le Premier et le Ésaie 41:4; 44:6; Commencement et Revelation
1:8;
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Dernier 14 Seul Sauveur Répand l’eau 15 l’Esprit 16 Roi d’Israël Créateur toutes choses 18 Seul Juste 17
19 Rédempteur
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48:12 la Fin 22:13 Ésaie 43:11; Sauveur Tite 2:13; 3:6 45:21; 60:16 de Donne de l’eau Jean 4:10-14; Ésaie 44:3; 55:1 vive 7:38-39 Roi d’Israël, Roi Jean 1:49; Ésaie 44:6 des rois Apocalypse 19:16 de Ésaie 44:24; Créateur de toutes Jean 1:3; 45:8; 48:13 choses Colossiens 1:16 Ésaie 45:21 Le Juste Actes 7:52 Isaiah 54:5; Galates 3:13; Nous a rachetés 60:16 Apocalypse 5:9
Tableau 5: Jésus est Jéhovah (II) Nom 1 2
Jehovah-jireh (pourvoir)
Jésus est notre: Bible Pourvoyeur (Il pourvoit le Hébreux 10:10-12 sacrifice) Guérisseur Luc 4: 18, 19; 6: 19
Jehovah-rapha (guérir) Jehovah-nissi (bannière, 3 victoire) Victoire I Corinthiens 15:57 Jehovah-m'kaddesh 4 (sanctificateur) Sanctificateur Éphésiens 5:26 5 Jehovah-shalom (paix) Paix Jean 14:27 Jehovah-sabaoth (Seigneur des Seigneur des 6 armées) Jacques 5:4-7 armées 7 Jehovah-elyon (Très-Haut) Très-Haut Luc 1:32, 76, 78 8 Jehovah-raah (Berger) Berger Jean 10:11 9 Jehovah-hoseenu (Créateur) Créateur Jean 1:3 10 Jehovah-tsidkenu Justice I Corinthiens 1:30 11 Jehovah-shammah (présent) Toujours présent Matthieu 28:20 La liste plus haute est loin d’être complète, mais les versets mentionnés sont plus que suffisant pour montrer que Jésus est Jéhovah. Il n’y a qu’un seul Jéhovah (Deutéronome 6:4), ce qui signifie que Jésus est le Dieu de l’Ancien Testament comme Celui du Nouveau Testament. Les Juifs comprirent très bien que Jésus affirmait être Dieu Comme plusieurs, les Juifs ne purent comprendre comment Dieu pouvait venir dans la chair. Un tel concept était complètement étrange à leurs pensées et offensait leurs raisonnements. Ainsi ils ne purent accepter ce que Jésus leur disait quand il leur déclara ouvertement qu’il fut le Père (Jean 8:19-27). Ils étaient conscient de l’affirmation du Seigneur Jésus mais ne purent saisir son langage, car ils refusèrent d’entendre ses paroles qui pour eux furent blasphématoires. En plusieurs occasions ils comprirent de leurs oreilles les réclamations du Seigneur Jésus qu’il était Dieu. Quand Jésus guérit un homme le jour du sabbat en donnant la gloire à son Père, ils cherchèrent à le tuer, non seulement à cause qu’ils considéraient que Jésus avait brisé le sabbat, mais à cause qu’il dit que Dieu fut son Père, «se faisant égal à Dieu» (Jean 5:17-18). Contrairement à ceux qui disent
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que Jésus n’a jamais dit être Dieu, cet incident donne par lui-même la preuve du contraire. Les Juifs comprirent que Jésus était l’égal de Dieu, non pas comme une deuxième personnes en Dieu, ce qui aurait été une contradiction à leur Monothéisme, mais comme Dieu Lui-même. Lors d’une autre occasion, Jésus leur disait qu’Abraham se réjoui de voir Son jour. Lorsque les Juifs demandèrent comment cela fut-il possible, Jésus leur dit, "Avant qu’Abraham fut, JE SUIS." Les Juifs reconnurent immédiatement que Jésus se réclama d’être JE SUIS, le nom par lequel Jéhovah s’identifia Lui-même dans Exode 3:14. Alors ils prirent des pierres pour lui lancer, voulant le tuer pour son blasphème (Jean 8:56-59). Lorsque Jésus dit, "Moi et le Père sommes un," les juifs voulurent le lapider pour blasphème à cause que étant qu’un homme, il se faisait Dieu le Père (Jean 10:3033). Ils voulurent le saisir pour le tuer lorsqu’il dit encore que le Père fut en lui, se réclamant de nouveau par cela qu’il fut le Père (Jean 10:38-39). Lorsque Jésus pardonna les péchés du paralytique, les juifs pensèrent qu’il avait blasphémé car ils savaient que seulement Dieu pouvait pardonner les péchés (Ésaie 43:25). Jésus, connaissant leurs pensées, guérit l’homme, montrant ainsi sa puissance Divine tout en prouvant sa Divinité (Luc 5:20-26). Les juifs avaient raison en croyant qu’il y a un seul Dieu, et que Lui seul (Jéhovah le Père) peut pardonner les péchés. Ils avaient tord seulement à cause qu’ils refusèrent de croire la réclamation de Jésus qui s’attribuait à Lui-même l’autorité et la Divinité du Père, montrant que le Père et le Fils sont la même Personne. Il est étonnant de voir aujourd’hui que plusieurs personnes, non seulement rejettent la réclamation du Seigneur Jésus sur sa propre identité, mais manquent aussi de réaliser ses affirmations. Même les adversaires juifs du Seigneur Jésus réalisèrent pleinement que Jésus affirmait être Dieu, le Père, Jéhovah, mais la grande majorité des gens qui se dissent chrétien de nos jours ne peuvent voir ce que l’Écriture déclare si clairement. Jésus est Celui qui est assis sur le Trône Il y a un trône dans le ciel, et Un y est assis. Jean décrit ceci dans Apocalypse 4:2: "Et aussitôt je fus ravi en esprit; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône." Sans aucun doute, celui qui y est assis est Dieu, car nous voyons les vingt-quatre Anciens l’adresser ainsi "Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, ET QUI SERA" (Apocalypse 4:8). Lorsque nous comparons ceci au passage de Apocalypse 1:4-18, nous découvrons une similarité remarquable dans la description de Jésus et de celui qui est assis sur le trône, "Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, ET QUI ÉTAIT, ET QUI SERA, le ToutPuissant" (Apocalypse 1:8). Les versets 5-7 décrivent clairement que Jésus est celui qui parle dans le verset 8. En plus, il est evident que le Seigneur Jésus est le sujet de la révélation dans les versets 1:11-18, "… c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort." À partir du début, le premier chapitre de l’Apocalypse nous dévoile que Jésus est le Seigneur (Jéhovah), le Tout-Puissant. Et puisque les mêmes termes décrivent Celui qui est assis sur le trône, il devient evident que le Seigneur Jésus-Christ est Lui-même le Dieu Tout-Puissant qui y est assis. Ainsi, il est clair pour ceux qui ont des yeux pour voir qu’Une seule Personne est assisise sur le trône, et non trois. Cette conclusion est supportée davantage par les preuves suivantes. Apocalypse 4:11 nous dit que Celui qui est sur le trône est le Créateur de toutes choses, et nous savons que le Seigneur Jésus est Lui-même le Créateur (Jean 1:3; Colossiens 1:16). En plus, Celui sur le trône est digne de recevoir l’honneur, la gloire, et la
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puissance (Apocalypse 4:11); et nous lisons dans Apocalypse 5:12 que l’Agneau (Jésus) qui a été immolé, est Celui qui «est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange». Apocalypse 20:1112 nous dit que Celui qui est sur le trône est le Juge, et nous savons que le Seigneur Jésus est le Juge de tous (Jean 5:22, 27; Romains 2:16; 14:10-11). Nous ne pouvons conclure autrement que Celui qui est assis sur le trône est le Seigneur Jésus-Christ. Apocalypse 22:3-4 nous parle du trône de Dieu et de l’Agneau. Ces versets nous mentionnent une seule face et un seul nom. Conséquemment, Dieu et l’Agneau sont une seule et même Personne ayant une seule face et un seul nom, étant assis sur un seul trône. Or, la seule Personne qui est Dieu et qui est l’Agneau est le Seigneur Jésus-Christ. Bref, le livre de l’Apocalypse nous dit que nous verrons Jésus seul sur le trône quand nous serons au ciel, car Il est le seul qui est Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Jésus est la seule manifestation visible de Dieu que nous verrons au ciel, et nous le verrons éternellement comme Père, comme Fils, et comme Saint-Esprit. La Révélation de Jésus Christ Le livre de l’Apocalypse, ou plus précisément «Livre de la Révélation de JésusChrist», contient plusieurs affirmations puissantes concernant la Divinité du Seigneur Jésus-Christ. Le but de Dieu d’avoir Jean écrire ce livre fut de révéler ou de dévoiler Jésus-Christ, et non de nous montrer seulement les choses futures. En fait, tous les écrits de Jean mettent l’emphase sur la Divinité de Christ et sur sa double nature. Jean écrivit son Évangile afin que nous croyons que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu (Jean 20:31). Recevoir Jésus comme Fils de Dieu signifie le recevoir comme Dieu, car le titre de Fils de Dieu signifie simplement «Dieu manifesté dans la chair». Tous les écrits de Jean élèvent la Divinité de JésusChrist, et le livre de l’Apocalypse (Révélation) n’en est pas l’exception. Apocalypse 1:1 nous dit que ce livre est la revelation de Jésus-Christ. Dans le grec, le mot revelation est «apokalupsis», duquel nous avons le mot «apocalypse», mot qui signifie littérallement «dévoiler» ou «découvrir». Il n’y a aucun doute que ce livre contient plusieurs prophéties sur les choses à venir étalées en sept sections d’un Parallelisme Progressif Historique, mais le but principal de ces prophéties est de révéler Christ, de montrer qui Il est véritablement. L’étudiant sérieux de la Bible cherchera à comprendre les prédictions qui se trouvent dans ce livre; mais, ce qui est plus important, il cherchera à en comprendre la raison. Son but devrait être de chercher à comprendre la révélation de Jésus-Christ dans les évènement futures qui y sont mentionnés. Le livre de l’Apocalypse nous présente Jésus dans son humanité autant que dans sa Divinité. Il est l’Agneau immolé pour nos péchés, mais Il est aussi le Dieu Tout-Puissant assis sur le trône. Plus bas se trouve une liste des différentes manières que le livre de l’Apocalypse nous présente le Seigneur Jésus-Christ. Tableau 6: Jésus dans le livre de l’Apocalypse 1 2 3 4
Titre Commentaire Le Fidèle Témoin Prophète et apôtre Premier-né d’entre les morts Prince des rois L’Alpha et l’Oméga
Versets 1:5 1:5 1:5 1:8, 11; 21:6; 22:13
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Le Commencement et la Fin 1:8; 21:6; Celui qui EST, QUI ÉTAIT, 1:8; 4:8 ET QUI SERA Le Tout-Puissant 1:8; 4:8 Même signification Fils de l’homme que l’Ancien des 1:13 Jours dans Daniel 7:9 Le Premier et le Dernier 1:17; 22:13 Celui qui a été mort et qui est vivant aux siècles des 1:18 siècles Celui qui possède les sept 3:1; 5:6 esprits de Dieu Celui qui est assis sur le 4:2 trône Dieu 4:8; 21:7 Créateur 4:11 Lion de la tribu de Juda Humanité 5:5 Le Rejeton de David Le Créateur de David 5:5; 22:16 Sacrifice pour le 5:6 L’Agneau péché Celui qui nous a rachetés, 5:9 notre Rédempteur Le Fidèle 19:11 Le Véritable 19:11 La Parole de Dieu 19:13 Roi des rois 19:16 Seigneur des seigneurs 19:16 Postérité de David Humanité 22:16 L’Étoile brillante du matin 22:16
19 20 21 22 23 24 25 Chacun de ces titres et de ces roles est en soi une révélation merveilleuse du Seigneur Jésus. Ensembles, ils présentent un portrait de Celui qui vint dans la chair, qui est mort, et qui ressuscita; mais aussi de Celui qui est le Dieu Éternel et Tout-Puissant. Le dernier chapitre de l’Apocalypse décrit notre Dieu au singulier comme étant l’Agneau (Apocalypse 22:3-4), identifiant le Dieu des saints prophètes comme le Seigneur Jésus (Apocalypse 22:6, 16). Ces références nous disent que le Seigneur Jésus est le Dieu Éternel, et qu’Il sera vêtu de son corps humain glorifié pour l’éternité. La gloire de Dieu sera la lumière de la Nouvelle Jérusalem qui brillera à travers le corps glorifié du Seigneur Jésus (Apocalypse 21:23). Ces derniers chapitres du livre de l’Apocalypse décrivent comment Dieu se révèlera (dévoilera) Lui-même éternellement dans toute sa gloire à tous ses élus. Ils nous disent que le Seigneur Jésus est Lui-même le Dieu Éternel qui révèlera sa pleine Divinité éternellement à ceux qu’Il a choisis d’avance avant la fondation du monde. Ainsi, le livre de l’Apocalypse montre qu’il est sans aucun doute la révélation même de Jésus-Christ.
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LA CHRISTRINITÉ
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«Dix autres chapitres à suivre»
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