HISTORIQUE DU TEXTE REÇU GREC par Jean leDuc «La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l'angle? Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.» - Luc 20 :17,18 (Bible de l’Épée)
Texte Reçu d'Érasme de Rotterdam
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HISTORIQUE DU TEXTE REÇU CHAPITRE 1………………………………………………………………………. PG.5 LE DILEMME DES DEUX SOURCES CHAPITRE 2………………………………………………………………………. PG.8 L’ORIGINE DU TEXTE REÇU CHAPITRE 3……………………………………………………………………... PG.12 LE TEXTE REÇU ET LA PROVIDENCE DE DIEU CHAPITRE 4……………………………………………………………………... PG.18 1) LES AJOUTS DANS LE TEXTE REÇU B) LECTURES DE LA VULGATE DANS LE TEXTE REÇU 2) L’INSERTION DES TROIS TÉMOINS CÉLESTES 3) LES DIFFÉRENTES ÉDITIONS DU TEXTE REÇU CHAPITRE 5……………………………………………………………………... PG.30 CORRUPTIONS DOCTRINALES DU TEXTE NÉOLOGIQUE 1- LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST 2- LA DOCTRINE DE L’EXPIATION 3- LES VERSIONS MODERNES AFFAIBLISSENT LA DOCTRINE DU JEÛNE CHAPITRE 6……………………………………………………………………... PG.36 UN NOUVEL ENNEMI: LE NÉO-BYZANTISME LES DIFFÉRENCES ENTRE LE TEXTE REÇU ET LE TEXTE BYZANTIN LA CRITIQUE TEXTUELLE A - T - ELLE RAISON ? LA PRÉSERVATION PROVIDENTIELLE ÉRASME DE ROTTERDAM L'HÉRÉSIE DU NÉO-BYZANTISME
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TEXTE REÇU ET TEXTE D'ALEXANDRIE CHAPITRE 7……………………………………………………………………... PG.65 LES MASSORÈTES CHAPITRE 8……………………………………………………………………... PG.68 MANUSCRITS CHAPITRE 9……………………………………………………………………... PG.73 VERSIONS ANCIENNES CHAPITRE 10……………………………………………………………………. PG.78 TEXTUS RECEPTUS ET LE TEXTE MAJORITAIRE CHAPITRE 11……………………………………………………………………. PG.83 LES TEXTES MINORITAIRES CHAPITRE 12……………………………………………………………………. PG.86 JOHN WILLIAM BURGON CHAPITRE 13……………………………………………………………………. PG.89 CODEX SINAÏTICUS (ALEPH) CHAPITRE 14……………………………………………………………………. PG.91 CODEX VATICANUS (B) CHAPITRE 15……………………………………………………………………. PG.95 PLUS VIEUX ET MEILLEUR
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CHAPITRE 1 LE DILEMME DES DEUX SOURCES Deux sources de textes grecs existent desquelles nous avons le Nouveau Testament en langue française. La première source est le Texte Reçu d’Érasme de Rotterdam (1516, 1519, 1522, 1527, 1535), et la deuxième est le Texte Critique de W estcott et Hort (1881, 1904, 1965). Le Texte Reçu est connu aussi comme le Texte Majoritaire, le Texte Traditionnel, le Texte Authentique, le Texte Pur, le Texte des Réformateurs, le Texte Protestant. Le Texte Critique est connu aussi comme Le Texte Minoritaire, le Texte Alexandrin, le Texte Néologique, le Texte Pollué, le Texte Catholique. Le Texte Reçu est nommé le Texte Majoritaire, car sa compilation représente la lecture contenue dans la vaste majorité des manuscrits grecs du Nouveau Testament qui sont présentement au-dessus de six mille. Cette majorité se nomme la famille des manuscrits Byzantins. Dernièrement une nouvelle source fut compilée de cette même famille qui se nomme le Texte Byzantin. A cause que cette nouvelle source est utilisée par les érudits pour s’opposer au Texte Reçu, nous n’utiliserons point cette désignation pour décrire le Texte Reçu dans ce document. Il faut préciser que le Texte Reçu n’est pas le Texte Majoritaire, Byzantin ou Traditionnel, mais que son contenu s’accorde avec la majorité des manuscrits, fragments, parchemins, citations des Pères, et Lexiques. Le Texte Byzantin est une nouvelle entreprise pour tenter de discréditer le Texte Reçu. En ce qui concerne le Texte Critique, celui-ci se nomme le Texte Minoritaire car sa compilation représente la minorité de tous les manuscrits grecs en existence. Provenant de la famille des manuscrits Alexandrins, ce texte se base particulièrement sur le Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus, deux des manuscrits les plus corrompus et défectueux. Le Nouveau Testament dans toutes nos Bibles françaises provient de ces deux sources. Du Texte Reçu nous avons la Bible d’Olivetan, la Bible de l’Épée, la Bible de Genève, la Bible Martin, et la Bible Ostervald. Toutes ces Bibles virent le jour entre 1535 et
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1724, et furent ré-éditées et révisées plusieurs fois par après. Du Texte Critique nous avons la Bible de Jérusalem, la Bible Crampon, la Bible des Moines de Maredsous, la Bible Liénart, la Bible TOB, la Bible Synodale, la Bible Darby, la Bible Segond, la Bible N.E.G. ou Nouvelle Édition de Genève, la Bible à la Colombe, la Bible du Semeur, la Bible Bayard, la Bible en Français Courant, la Bible Traduction du Monde Nouveau, etc. Lorsqu’il est écrit dans la Préface d’une Bible « Traduit selon les Originaux », ceux-ci sont pour le Nouveau Testament soit le Texte Reçu ou le Texte Critique. Ils ne sont pas les originaux écrits de la main des apôtres ou des premiers disciples. Ceux-ci qu’on nomme les Autographes n’existent plus, nous en avons seulement que des copies. Le Texte Original du Nouveau Testament se retrouve donc dans les copies que nous avons dans la totalité des manuscrits grecs. A ceux -ci viennent s’ajouter les manuscrits en latin dont le nombre est au-dessus de huitmille, en plus d’une multitude de manuscrits syriaques et autres en existence. Pour la somme totale de son contenu, le Texte Reçu est complètement intégral, il n’y manque aucune partie, aucun mot, aucun versets, ni aucun paragraphes. Mais pour le Texte Critique, celui-ci est incomplet, il y manque plusieurs parties, plusieurs mots, plusieurs versets et plusieurs paragraphes. En ce qui concerne l’Inspiration, le Texte Reçu est entièrement inspiré dans toutes ses parties, mais en ce qui concerne le Texte Critique, celui-ci est inspiré dans la mesure que ses lectures s’accordent parfaitement avec le Texte Reçu, et dans la mesure de ses déviations il n’est aucunement inspiré. Pour ce qui est de la Préservation du texte, le Texte Reçu est préservé providentiellement de Dieu de génération en génération. Mais le Texte Critique est préservé par l’érudition et la science de l’homme dont les savants déterminent qu’elle est la Parole de Dieu pour nous. Il importe aussi de remarquer que les érudits de la Critique Textuelle, et la grande majorité des docteurs, théologiens, exégètes et pasteurs, ne croient aucunement en l’inspiration du Texte Reçu ni de leur propre Texte Critique. Pour eux,
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seulement les Autographes furent inspirés et libres d’erreurs, et vu que ceux-ci n’existent plus, il en advient que la validité de leur foi est basée sur une Bible fantôme qui n’est plus « utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, et pour instruire selon la justice » (2 Tim. 3 :16). Ils n’est donc pas surprenant qu’ils affirment que les copies des originaux, leurs traductions et versions, ne sont pas inspirés ni libres d’erreurs. Cette déviation malheureuse de la foi est causée par le fait qu’ils attribuent l’inspiration aux auteurs et non au texte, contrairement à ce que dit la Parole de Dieu : « Toute l’Écriture est divinement inspiré », et non « Tous les auteurs sont divinement inspirés ». L’inspiration se rapporte aux lettres (2 Tim. 3 : 15,16), et non à ceux qui les ont rédigés sous la direction de l’Esprit (2 Pi. 1 : 20,21). L’Écriture est la Parole vivante de l’Esprit de Christ qui habite dans les lettres de sa révélation unique, et pour cela nous pouvons dire que « Toute l’Écriture respire de Dieu ». De cette association organique engendrée par l’omniprésence de Christ, l’Écriture est déclarée être la Parole de Dieu. C’est la raison pour laquelle nous affirmons que le Texte Reçu est entièrement inspiré dans son contenu, ses copies, ses traductions et versions, et nous n’avons point honte de dire que nous avons encore aujourd’hui la Parole de Dieu entre nos mains dont le texte entier respire de sa Sainte Présence. Il est évident que nous ne pouvons avoir deux autorités pour notre foi, si l’une est vrai l’autre est fausse. Nous faisons donc face à deux différents christianismes, un qui proclame la Souveraineté de Dieu et l’autre la souveraineté de l’homme. Conséquemment, nous avons aussi deux différentes églises, deux différents évangiles, et deux différents Dieux.
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CHAPITRE 2 L’ORIGINE DU TEXTE REÇU Le Texte Reçu ou Textus Receptus (T.R.) est le nom donné au premier texte grec du Nouveau Testament imprimé en 1516. Le nom provient de l’œuvre des frères Bonaventure et Abraham Elzivir qui mentionnèrent dans leur édition de 1633 : « Textum ergo habes, nunc ab omnibus receptum » « Voici maintenant le texte reçu de tous ». Sous la main gracieuse de Celui qui dirige et voit toutes choses du commencement à la fin, Désidérius Erasmus nommé Érasme de Rotterdam, le plus grand érudit de sa génération, plia le genoux et soumit sa grande puissance intellectuelle et toutes ses études laborieuses à la préparation d’une édition du Nouveau Testament Grec. Cette œuvre grandiose, une première dans l’histoire de la race humaine, fut imprimée à Basle en 1516, un an avant la Réforme Protestante. Elle fut accompagnée d’une traduction latine en parallèle dans laquelle Érasme avait corrigé les erreurs de la Vulgate Latine, la Bible officielle du Catholicisme. Ce fut un travail audacieux pour cette période de l’histoire. Il eut une grande consternation dans plusieurs régions contre cette innovation dangereuse. Son Nouveau Testament fut attaqué violemment, surtout des autorités religieuses qui s’écriaient : « Pourquoi est-ce que le langage des grecs schismatiques interférerait-il avec le Latin sacré et traditionnel ? Comment osé faire des améliorations à la traduction Vulgate ? ». Il y avait un collège à Cambridge, très fier de son caractère théologique, qui refusait d’admettre à l’intérieur de ses portes la moindre copie de ce Nouveau Testament. Mais l’éditeur put se réfugier sous le nom du pape Léo qui avait accepté que ce volume lui soit dédié. Il ne faut pas oublier que le Catholicisme Romain dominait fortement en cette période, et que la Réforme Protestante fut engendrée qu’une année après lorsque Martin Luther traduisit en Allemand le Nouveau Testament d’Érasme. Questionner la fidélité de la Vulgate Latine fut un crime magistral aux
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yeux de l’Église Catholique Romaine. Mais la Vulgate fut détrônée et ne pouvait plus demeurer l’autorité absolue et exclusive, le Grec lui était grandement supérieur, non seulement à cause de son antiquité mais aussi à cause de son Texte Original. A ce temps, Érasme était à la tête de plusieurs érudits et hommes de lettres. Il jouissait de l’estime du pape, de plusieurs prélats, et des chefs les plus importants de l’Europe. Réfugié derrière un tel bouclier, il était en complète sécurité, et il en était pleinement conscient, il alla ainsi d’avant avec son œuvre grandiose. Érasme avait reçu plusieurs offres alléchantes de pensions et de promotions, mais son amour pour ses labeurs intellectuels le porta à préférer une pauvreté modeste qui lui donnait une parfaite liberté. En 1516, il habita à Basle, où ses œuvres littéraires furent imprimées par Froben, et il travaillait diligemment dans la correction des épreuves éditoriales de toutes ses œuvres classiques. Mais l’œuvre particulière à laquelle le Seigneur l’avait appelé et équipé pour accomplir, fut son Nouveau Testament Grec. Ainsi il fit pour le Nouveau Testament ce que Reuchlin avait fait pour l’Ancien. Désormais les érudits et les théologiens purent lire la Parole de Dieu dans la langue originale qu’elle fut écrite, et successivement ils purent reconnaître la pureté des doctrines de la Réforme. Reuchlin et Érasme donnèrent la Bible authentique aux érudits, et Luther la donna au peuple.
Érasme de Rotterdam
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Au seizième siècle, Érasme était le géant intellectuel de l’époque. Il travaillait incessamment, visitant des librairies, cherchant dans chaque recoin et dans chaque cachette ce qui était profitable à son travail. Il collectionnait et comparait constamment plusieurs œuvres, écrivant et publiant sans cesse livres après livres. L’Europe fut bouleversée d’un bord à l’autre par ses livres dans lesquels il exposait l’ignorance des moines, les superstitions de la prêtrise, et la bigoterie et l’enfantillage de la religion de ce jour. Il classifia les manuscrits grecs et lu les écrits des Pères à profusion. Mais c’est la coutume de nos jours de ceux qui s’opposent et détestent la pureté des enseignements du Texte Reçu, de se moquer et de discréditer Érasme et son Nouveau Testament Grec. Aucune perversion n’est trop grande pour mépriser son œuvre qui se fit sous la providence de Dieu. Pourtant l’Europe fut à ses pieds. A maintes reprises le roi d’Angleterre lui offrit la position de son choix dans son royaume, et cela à son propre prix. L’empereur de l’Allemagne fit de même. Le pape même voulu en faire un cardinal. Mais il refusa toutes ces choses, ne voulant pas compromettre sa conscience. En fait, s’il l’avait désiré, il aurait pu devenir pape. La France et l’Espagne cherchèrent à en faire un citoyen de leur domaine, et la Hollande l’acclama comme son résident le plus distingué. Lorsque son Texte Reçu du Nouveau Testament Grec fut imprimé pour la première fois, tous purent reconnaître la grande valeur de cette œuvre qui, pour au-dessus de quatre-cent ans, détenait la position dominante dans les traductions de la Bible. Il fut traduit en Allemand, en Anglais, en Français, en Espagnol, en Italien, en Portugais, bref, en presque toutes les langues de l’Europe. Les critiques, dont aucun n’est chrétien réel, tentèrent obstinément de discréditer les manuscrits grecs qu’il utilisa, mais les ennemis d’Érasme et du Texte Reçu eurent de grandes difficultés à maintenir leurs attaques contre la pure Parole de Dieu. Dire que le Texte Reçu est la pure Parole de Dieu complètement inspirée et gardée sous sa providence divine et souveraine, irrite leur esprit au plus haut point. Une telle affirmation n’est point acceptable, elle est une insulte à leur intelligence.
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Refusant avec véhémence d’acquiescer à la lumière que Dieu répandait sur les peuples enténébrés, ils préférèrent reconstruire la Parole de Dieu à leur façon et à leur gré pour ne point perdre face et que l’accréditation de leur érudition soit disgraciée et dénigrée. Ainsi vit le jour le Texte Critique ou Texte Néologique dans le but précis de détrôné le Texte Reçu, de le faire chuter de sa position de grâce. Ce fut comme si Christ avait été crucifié une autre fois par l’arrogance et la folie des hommes. Mais puisque le Texte Reçu est la pure Parole de Dieu, il convenait qu’il en soit ainsi afin qu’il ressuscite d’entre les lettres mortes du Texte Minoritaire de l’érudition chimérique de ses ennemis. De nos jours, plus que jamais, le Texte Reçu resurgit de nouveau parmi les peuples francophones comme «une lumière qui brille dans les ténèbres», portant le sceau de Dieu qu’aucun homme ne peut défaire. La résurgence et popularité de la Bible Martin, de la Bible de Genève, de la Bible Ostervald, et de la Bible de l’Épée, en est l’évidence indéniable. Le Texte Reçu est celui qui est reçu de tous les élus; le Texte Critique est celui qui est accepté de tous les réprouvés. La différence entre les deux est que «recevoir» est un verbe passif qui implique la démission et la soumission à la Souveraineté de Dieu; tandis que «accepter» est un verbe actif qui implique la révolte et l’agitation de la souveraineté de l’homme. Mais comme l’apôtre Paul déclare à tous ceux que Dieu a choisis d’entre ce monde de rébellion : «C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâce à Dieu de ce que, recevant de nous la Parole de Dieu que nous prêchons, vous l’avez reçu, non comme une parole des hommes, mais ainsi qu’elle l’est véritablement, la Parole de Dieu, laquelle aussi agit avec efficacité en vous qui croyez» (1 Thess. 2 :13). Or, nous adorons et croyons au seul Dieu, qui est Souverain sur toutes choses, particulièrement sur sa Parole; et en un seul Roi qui est l’autorité suprême sur toutes choses, à savoir Jésus-Christ qui, par sa Sainte Présence, demeure en nos cœurs et en sa Parole Vivante qui est le Texte Reçu.
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CHAPITRE 3 LE TEXTE REÇU ET LA PROVIDENCE DE DIEU Érasme examina des centaines de manuscrits, mais en utilisa seulement quelques-uns, car dans toute la masse des manuscrits grecs, ceux qu’il sélectionna pour compiler son Nouveau Testament Grec, représentèrent, avec quelques variations, le texte général ou Texte Traditionnel (Texte Majoritaire) qui se trouve dans l’ensemble de tous les manuscrits. Quoique ceux-ci ne sont pas tous identiques, les variations qui s’y trouvent sont mineures et superficielles dans le genre de texte unique qu’ils représentent. En comparant soigneusement les évidences et en sélectionnant avec sagesse son matériel sous la providence de Dieu qui le guidait, Érasme confirma la direction divine qui mit à la lumière le Texte Authentique de la Parole de Dieu. Il est vrai qu’il n’avait pas accès à tous les manuscrits que nous avons de nos jours. Des centaines de nouveaux manuscrits furent découverts depuis la compilation du Texte Reçu, qu’Érasme et aucun Réformateur n’ont jamais vus. Considérant aussi que la science moderne de l’informatique contribue grandement à l’étude et à la comparaison de tout ce matériel, il est étrange de voir que toutes nos nouvelles découvertes supportent en grande majorité les lectures du Texte Traditionnel sélectionnées par Érasme, quatre-cent quatre-vingt neufs ans après sa première parution. En plus, considérant toute la complexité et les énormes difficultés de tout ce travail qui est impossible à un seul homme, qui ne peut voir l’intervention de Dieu dans tout ceci, afin que nous puissions avoir sa Parole intégrale qu’il nous a préservée et destinée. Mais il est vrai que même avec toute la science que nous possédons de nos jours, que nous ne pouvons encore rendre la vue à un aveugle. Ainsi il va toujours avoir des obstinés qui s’opposent à la providence souveraine de Dieu, croyant qu’ils sont maître de leur propre destin lorsqu’ils ne sont même pas en contrôle de leur propre souffle qui donne la vie à leur corps. Ce vieux dicton s’avère de plus en plus vrai dans ce domaine : «On peut amener une mule à l’eau, mais on ne peut la faire boire». Les mules sacrées de la Critique Textuelle
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persistent dans leurs égarements et induisent en erreur des milliers de gens, mais ils finiront par se noyer dans l’eau pure qu’ils refusent de boire, car «la pierre maîtresse que Dieu a posé, et qu’ils ont rejeté, est celle qui les écrasera» (Matt. 21 :42; Marc 12 :10,11 : Luc 20 :17,18). Érasme traduisit le Grec en une version latine en 1505-1506, et il produisit par après cinq différentes éditions de son Nouveau Testament Grec en lesquelles il y avait un nombre d’améliorations et de corrections. Son édition de 1516 fut dédiée au pape Léo X; celle de 1519 fut une révision du Grec et du Latin; celle de 1522 est notable par son ajout de 1 Jean 5 :7; celle de 1527 était en trois colonnes, le Grec, la Vulgate, et une traduction en Latin produite par Érasme; et dans la dernière de 1535, il avait enlevé la Vulgate. Lorsqu’il vint habiter à Basle en juillet 1515, pour débuter son travail sur sa première édition du Texte Reçu, Érasme découvrit cinq manuscrits grecs du Nouveau Testament parés pour son utilisation. Ils sont désignés par les numéros suivant : « 1 », un manuscrit du 11ie siècle qui contenait les Évangiles, les Actes et les Épîtres; « 2 », un manuscrit du 15ie siècle qui contenait les Évangiles; « 2ap », un manuscrit du 12ie-14ie siècle qui contenait les Actes et les Épîtres; « 4ap », un manuscrit du 15ie siècle qui contenait les Actes et les Épîtres; et « 1r », un manuscrit du 12ie siècle qui contenait l’Apocalypse.
Texte d'Érasme de Rotterdam
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Le fait que le Texte Reçu fut basé seulement sur quelques manuscrits tardifs découverts par Érasme à Basle, est la chose qui lui est la plus reprochée. Selon la critique du naturalisme, ceci n’était qu’une malheureuse coïncidence. Mais ceux qui détiennent une telle attitude indiquent par cela qu’ils n’ont aucune foi dans la providence de Dieu, et qu’ils ne croient aucunement à sa Souveraineté ni en sa Toute-Puissance. Lorsque nous regardons cette circonstance dans une juste perspective, nous ne pouvons que voir le plan divin derrière tous les évènements qui se sont déroulés, et qui engendrèrent la Réforme et les doctrines de la grâce de la T.U.L.I.P.E. divine. Le texte publié par Érasme n’était pas le sien, mais fut tiré virtuellement sans modifications des manuscrits que Dieu avait placés providentiellement à sa disposition. Érasme n’était pas maître de la situation, tout ce qui se produisit arriva comme Dieu l’avait déterminé pour la gloire de son nom. Par coïncidence ou plutôt par Dieucidence, ces manuscrits furent du type traditionnel de la famille Byzantine, et ce fut cette Dieucidence qui déclencha la Réforme et nous donna la Bible en notre langue. Les chrétiens francophones modernes n’ont aucune idée, pour la grande part, de l’importance capitale de ceci. En fait, il est triste de voir que la majorité ne connaissent rien de l’origine de leur Bible qui est la source de leur foi, ni rien ou très peu de la Réforme qui a fait pénétrer la lumière de la vérité dans les cœurs troublés. Sans le Texte Reçu et sans la Réforme nous serions encore sous la domination tyrannique du Catholicisme, nous n’aurions pas la Bible entre nos mains, et nous ne connaîtrions rien de nos droits et libertés dont nous jouissons présentement dans nos nations modernes, car celles-ci n’auraient jamais vu jour. Il est grand temps que nous cessions de négliger notre patrimoine spirituel, et que nous le défendions à tous prix contre le Texte Critique, ses traductions et versions qui sont qu’une approximation de la Parole de Dieu, conçue dans le but spécifique pour diluer la foi et pervertir la vérité.
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Dieu œuvre providentiellement à travers des êtres humains pécheurs et faillibles, et ainsi sa direction providentielle a ses côtés divin et humain. Ces éléments humains furent très évidents dans la première édition du Texte Reçu en 1516. Pour une chose, le travail fut tellement hâtif que le texte fut défiguré par un grand nombre d’erreurs typographiques. Ces fautes d’imprimerie furent toutefois corrigées par Érasme lui-même dans ses éditions successives, et par plusieurs autres éditeurs qui suivirent et qui avaient à cœur cette œuvre majestueuse. Elles ne sont donc pas un facteur qui doit être pris en considération pour donner une juste estimation de la valeur magistrale du Texte Reçu. La chose pour laquelle Érasme fut critiqué sévèrement était sa manière d’agir avec le dernier chapitre de l’Apocalypse. Son manuscrit, « 1r », avait été mutilé vers la fin du texte et les versets 16 à 21 du chapitre 22 furent perdus. En plus, son texte dans d’autres endroits fut difficile à distinguer des commentaires d’André de Césarée dans lesquels il fut inséré. Érasme rectifia cette déficience de son manuscrit en retraduisant la Vulgate Latine en Grec. Dans sa quatrième édition de son Nouveau Testament Grec en 1527, il corrigea beaucoup de cette traduction qu’il avait fait à partir du Latin, en faisant une comparaison avec la Bible Multilingue (Complutensian Polyglot) que le cardinal Ximènes d’Espagne fit paraître en 1522. Mais par inadvertance, il en oublia une certaine partie qui fut, en toute probabilité, corrigée plus tard par soit Estienne ou Théodore de Bèze, qui firent plusieurs éditions du Texte Reçu sur la base de quelques manuscrits supplémentaires qu’ils purent se procurer selon la providence de Dieu. Évidemment les érudits de la Critique Textuelle naturaliste et leurs adeptes ne manquèrent point d’attaquer Érasme et le Texte Reçu pour cette indiscrétion qu’ils déclarèrent inacceptable. Mais ils se refusent eux-mêmes de mentionner que leur propre Texte Critique ou Néologique est basé sur un Codex défectueux, le Codex Vaticanus, d’où nous voyons dans son Nouveau Testament qu’il y manque «Matt. 16 :2,3; Marc 16 :9-20 où se trouve une espace libre qui indique
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que ces versets furent retranchés; Rom. 16 :24; les Épîtres de 1 et 2 Timothée au complet, ainsi que celle de Tite; Héb. 9 :15 à 13 :25; et tout le livre de l’Apocalypse. Ils tentèrent de rectifier ces défectuosités avec le Codex Sinaïticus qui contient un texte corrompu et qui donne l’évidence d’altérations de la main de dix différents scribes. Non mieux que le premier, nous voyons dans le Nouveau Testament de celui-ci qu’il y manque «Matt. 16 :2,3; Marc 16 :9-20 où lui aussi contient une espace libre montrant que ces versets s’y trouvèrent mais furent enlevés; Jean 5 :4; 8 :1-11; Actes 8 :37; Rom. 16 :9-20; 1 Jean 5 :7; et une douzaine d’autres versets. Il s’ensuit que pour compléter leur Texte Critique, qu’ils durent emprunter des lectures au Texte Reçu, ce qui servit à dissimuler leur intentions de falsifier la Parole de Dieu. Les évidences de ceci se voient surtout dans la Bible Darby qui a pour base ce Codex découvert dans les ordures du monastère Sainte Catherine, situé aux pieds du mont Sinaï, où les moines s’en servirent pour allumer leur feu. Les notes de bas de page de cette Bible indiquent clairement qu’elle suivait le Texte Reçu avant cette découverte, mais qu’elle retrancha un grand nombre de ses lectures pour accommoder ce Codex pollué et défectueux qu’elle prétend supérieur à celui que Dieu nous a préservé par sa providence divine dans la grande majorité des anciens manuscrits. Aussi nous voyons dans la Bible Segond, dont le Nouveau Testament est basé sur le Codex Vaticanus, que celle-ci n’avait pas le choix d’emprunter les lectures du Texte Reçu pour combler ses lacunes. Elle indique cela par des mots et des passages comme Marc 16 :9-20 et Jean 8 :1-11 qu’elle place entre [crochets] pour montrer qu’ils ne font point partie de son texte original basé sur les plus anciennes duperies. Les lecteurs non conscients de cela sont dupés instantanément croyant que la Segond est une Bible fidèle. En fait, la Segond contient au moins 177 altérations qui falsifient le sens de l’original, et il existe environs 300 divergences entre elle et le Texte Reçu dont certaines sont plus sérieuses que d’autres. Le Nouveau Testament du Vingtième Siècle, édition anglaise, traduction officielle et directe du Texte Critique des apostasiés W estcott
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et Hort, la pire profanation et mutilation de la Parole de Dieu en existence, est plus honnête dans sa présentation du texte que la Bible Darby, la Bible Segond, et toutes les versions modernes de la Bible. Au moins nous ne retrouvons pas dans ce Nouveau Testament des passages comme Jean 8 :1-11 et plusieurs autres, car ils furent complètement enlevés. Ceux qui se concentrent sur ces facteurs humains dans la compilation et révision du Texte Reçu d’Érasme de Rotterdam, la rectification de son manuscrit et son indiscrétion dans la correction partielle de sa traduction, négligent encore une fois la providence de Dieu, du Dieu Tout-Puissant en qui ils prétendent croire. Dieu avait établit un temps limite pour la parution du Texte Reçu, car un an après la Réforme fut déclenchée dans la ville de Wittenberg par Martin Luther. Il fut extrêmement
important
que
le
Nouveau
Testament
Grec
soit
publié
premièrement dans une forteresse future du Protestantisme, plutôt qu’en Espagne qui fut la terre de l’Inquisition Papale.
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CHAPITRE 4 LES AJOUTS DANS LE TEXTE REÇU Le Dieu qui nous amena d’une manière sécuritaire le Nouveau Testament à travers la période des manuscrits médiévaux et anciens, n’hésita en aucune façon lorsque vint le temps de transférer le texte de sa Parole sur la page imprimée moderne. Comme il fut dit antérieurement, le Texte Reçu et le Texte Byzantin ou Traditionnel, sont virtuellement identique. Toutefois ils diffèrent en quelques endroits. Le fait que le Texte Byzantin contienne certaines lectures qui ne se trouvent point dans le Texte Reçu, en a poussé quelques-uns à mettre l’emphase sur le Texte Traditionnel comme représentant plus précisément le Texte Original que le Texte Reçu. Il importe donc de spécifier de nouveau que le Texte Reçu n’est pas le Texte Byzantin, mais qu’il représente la majorité des lectures contenues dans le Texte Traditionnel. Il faut souligner le fait indéniable et capital que le Texte Reçu est celui qui fut choisi de Dieu pour déclencher la Réforme, et non le Texte Byzantin. Cela dit, il est évident que le Texte Reçu contient lui aussi des lectures qui ne se trouvent point dans la masse des manuscrits de la famille Byzantine. - LECTURES DE LA VULGATE DANS LE TEXTE REÇU Ce n’est pas un secret qu’Érasme, influencé par l’usage du Latin dans l’Église qu’il grandit depuis sa jeunesse, suivit parfois le texte de la Vulgate Latine plutôt que le Texte Grec Traditionnel qu’il avait devant lui. Mais, est-ce que les lectures du Latin qu’Érasme introduisit dans le Grec sont nécessairement fausses? Aucun croyant sérieux qui étudie la Bible ne ferait une telle affirmation, car le sujet est irréaliste et complètement ridicule. Il est entièrement impossible que la providence divine, qui nous préserva le texte du Nouveau Testament durant la longue période des manuscrits, flanche à la dernière minute lorsque le texte fut introduit sur les presses de l’imprimerie. Puisque le Texte Reçu est le texte du Nouveau Testament qui nous fut préservé par la divine providence, il en advient
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que les lectures spécifiques de la Vulgate Latine qui y furent introduits, furent les lectures authentiques de l’Autographe Original qui furent préservés dans les manuscrits latins, utilisés particulièrement par l’Église Italique (Ac. 10 :1; Héb. 13 :24) d’où vient précisément l’Église Vaudoise. Il est très bien reconnu que les Autographes Originaux furent traduits en vieux latin des manuscrits en provenance d’Antioche vers l’an 160 dans une version qui se nomme la Vestus Itala, et que Jérôme tenta de modifier cette version dans sa Vulgate Latine pour la rendre conforme aux textes pollués d’Alexandrie compilé par Origène dans son Hexapla où il rédigea la Septante Grec. La tentative de Jérôme ne fut pas entièrement couronnée de succès, et depuis il demeure dans la Vulgate Latine des lectures originales qui ne furent point altérées ni retranchées. Il n’y a aucun doute qu’Érasme fut guidé par la providence de Dieu dans sa sélection des lectures contenues dans la Vulgate Latine pour qu’elles soient incorporées dans le Texte Reçu. Ainsi Dieu corrigea le peu d’irrégularité d’importance qui demeurait encore dans la majorité des manuscrits du Texte Traditionnel. Ce fut vraiment la providence spéciale de Dieu que le Texte Grec du Nouveau Testament fut premièrement imprimé non dans l’Est, mais en Europe de l’Ouest, où l’influence et l’usage du Latin furent considérables. Ainsi la parution du Texte Reçu ne fut point un accident ou une coïncidence, ni un recul, mais un pas d’avant dans la préservation providentielle du Texte Original du Nouveau Testament. Les suivantes sont les lectures les plus reconnues de la Vulgate Latine qui furent placées dans le Texte Reçu sous la direction de la providence de Dieu, et ainsi elles doivent être retenues car elles portent le sceau de Dieu. Comme vous remarquerez, plusieurs de ces lectures se trouvent aussi dans les versions de la Bible dont le Nouveau Testament provient du Texte Critique. Elles sont généralement placées entre [crochets] dans le texte de ces versions:
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Matt. 10 :8 - «ressuscitez les morts».
Matt. 27 :35 - «afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplit : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort».
Jean 3 :25 - «Or, il y eut une dispute entre les disciples de Jean et les Juifs, touchant la purification».
Ac. 8 :37 - «Et Philippe lui dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela t’est permis. Et il dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu».
Ac. 9 :5 - «il te serait dur de regimber contre les aiguillons».
Ac. 9 :6 - «Alors, tout tremblant et effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit :».
Ac. 20 :28 - «l’Église de Dieu».
1 Jean 5 :7 - «Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un». - L’INSERTION DES TROIS TÉMOINS CÉLESTES
Le passage de 1 Jean 5 :7 qui constitue l’ajout des trois témoins célestes, est la lecture la plus célèbre de la Vulgate Latine insérée dans le Texte Reçu. Cette insertion particulière, qui engendra une grande controverse, doit être reçue par la foi comme étant authentique et légitime. Comme il fut mentionné précédemment, la compilation du Texte Reçu contient un aspect divin et un aspect humain, tout comme la Réforme Protestante ou n’importe quelle œuvre de la providence de Dieu. Lorsque nous considérons l’insertion des trois témoins célestes, nous voyons ces deux aspects à l’œuvre. Dans l’aspect divin, Dieu dirigea Érasme sous sa divine providence à sélectionner cette lecture de la Vulgate Latine et à l’insérer dans le Texte Reçu. Dans l’aspect humain, nous voyons qu’Érasme n’ajouta pas les trois témoins célestes dans la première édition de son Nouveau Testament Grec de 1516, sous la base que cette lecture se trouvait uniquement dans la Vulgate Latine et non dans aucun manuscrits grecs connus de ce temps. Mais pour réconforter les cris d’indignations qui s’élevèrent, il déclara qu’il était
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pour ajouter ce passage si on pouvait lui présenter un seul manuscrit Grec qui la contenait. Lorsqu’un tel manuscrit fut découvert peu après, il inséra ce passage controversé dans sa troisième édition de 1522, et ainsi cette lecture trouva une place permanente dans le Texte Reçu. Le manuscrit utilisé pour renverser sa position semble être le numéro «61», un manuscrit du 15ie ou 16ie siècle qui se trouve maintenant au «Trinity College» dans la ville de Dublin en Irlande. Plusieurs critiques croient que ce manuscrit fut écrit à Oxford vers 1520 dans le but spécifique de renverser la décision d’Érasme, ce qu’Érasme lui-même suggéra dans ses notes. Mais la lecture des trois témoins célestes ne se trouve point uniquement dans ce manuscrit suspect de ce temps, il se trouve aussi dans le Codex Ravianus, dans la marge du manuscrit «88», et dans celui du manuscrit «629». Même si l’évidence de ces trois manuscrits n’est pas regardé comme suffisante par les critiques sceptiques, six autres manuscrits furent découverts qui contiennent le passage des trois témoins célestes, le «61», le «88mg», le «429mg», le «629», le «636mg», et le «918». En plus, il fut confirmé par après que ce passage se retrouve aussi dans le «634mg», dans «omega 110, 221, et 2318», dans les lectionnaires «-60» et «173», ainsi que dans les écrits de quatre Père de l’Église : Tertullien, Cyprien, Augustin, et Jérôme. Ceci est amplement d’évidences pour démontrer que le passage des trois témoins célestes est authentique. Plusieurs passages furent reconnus comme authentiques sur la base de moins de preuves que ceci. Plus les recherches se poursuivent dans l’étude des anciens manuscrits, plus il se trouve d’évidences que ce passage controversé des trois témoins célestes dans 1 Jean 5 :7 provient des Autographes. Ainsi, quoique fut la cause de son insertion dans le Texte Reçu, en dernière analyse nous pouvons être complètement assurés que ce ne fut pas une duperie conçue dans le but de tromper les enfants de Dieu, mais que ce passage fut ajouté sous la direction infaillible de la providence de Dieu et qu’il doit être retenu et reçu comme faisant partie du Texte Original des Autograpĥes. La providence et les évidences témoignent de son authenticité.
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Au niveau des manuscrits en Latin, l’évidence pour l’existence primitive du passage des trois témoins célestes se trouve dans une multitude de versions latines, et dans les écrits des Pères de l’Église Latine. Il fut confirmé par Scrivener en l’an 1883, que ce passage fut cité par Cyprien en l’an 250. Aussi, incontestablement, ce passage se retrouve dans les écrits de deux évêques espagnols du 4ie siècle, Priscillien et Idacius Clarus, qui eurent la tête tranchée par l’empereur Maximus. Au 5ie siècle, ce passage fut cité par plusieurs écrivains orthodoxes de l’Afrique qui montèrent une défensive pour la doctrine de la Trinité. Vers la même période, il fut cité par Cassiodorus en Italie. Ce passage se trouve aussi dans le manuscrit «r», un manuscrit en vieux latin du 5ie siècle, et dans le Speculum, un traité qui contient le texte en vieux latin. Toutefois il ne fut pas inclus dans l’édition originale de la Vulgate Latine de Jérôme, mais fut ajouté dans son texte vers l’an 800 à partir des manuscrits en vieux latin qui datent avant la Vulgate. Il se trouva par après dans la grande masse des manuscrits de la Vulgate Latine. Donc, sur la base des évidences externes, nous voyons que ce passage disparu d’une manière mystérieuse du texte des manuscrits en Grec pour être préservé dans le Latin. Les érudits réprouvés de la Critique Textuelle Néologique qui refusent l’authenticité de ce passage, déclarent qu’il est l’interpolation d’une interprétation trinitaire de 1 Jean 5 :8. Mais leur point de vue est invalide par le fait que la formule populaire de la Trinité est «le Père, le Fils, et le Saint-Esprit», et non «le Père, la Parole, et le Saint-Esprit» comme l’atteste 1 Jean 5 :7 qui, par son unité des trois témoins célestes contredit la division de Dieu en trois personnes. Ceci est un fait remarquable qu’il ne faille point oublier, car pourquoi un tel passage serait-il inclus dans les manuscrits en Latin de l’Église Latine s’il n’était pas authentique, car il défait sa théologie trinitaire ontologique et sûrement il aurait été enlevé des manuscrits de la Vulgate Latine à cause de cela. Nous réalisons ainsi pourquoi Érasme hésita un instant avant d’ajouter ce passage qui contredit la foi trinitaire dans laquelle il fut éduqué depuis sa jeunesse, et pourquoi ce passage engendra une si grande
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controverse non seulement au niveau du Catholicisme qui le retrancha de ses versions modernes, mais aussi du Protestantisme qui fait de même. En fait, de nos jours, presque tout le Protestantisme s’est prostitué au Catholicisme par le truchement de l’œcuménisme qui supporte fortement le Texte Critique, et dont le pire ennemi est le Texte Reçu qu’ils ont en aversion. La raison principale pour laquelle 1 Jean 5 :7 se trouve dans peu de manuscrits en Grec, quoiqu’il s’en découvre de plus en plus, se rapporte à l’hérésie du Sabellianisme entre les années 200-270. Sabellius avait repris le Modalisme Patricien de Noët et Praexas en y ajoutant le Saint-Esprit. Le Modalisme enseignait que le Père et le Fils étaient identique, une seule Personne, mais selon Sabellius ces modes d’existences étaient consécutifs et intérimaires. Selon ce concept, Dieu existait en tant que Père, mais lorsqu’il devint Fils, il cessa d’être Père; de même le Fils, lorsqu’il devint le Saint-Esprit, cessa d’être Fils. Ceci avait pour effet d’annuler l’existence éternelle du Fils de Dieu et de renier sa divinité. Cette attaque dangereuse à la divinité éternelle du Seigneur JésusChrist dans son caractéristique éternel de Fils, fit que le passage des trois témoins célestes de 1 Jean 5 :7, de par son unité des caractéristiques personnels de Dieu, ne fut plus favorisé par les chrétiens orthodoxes qui divisaient Dieu en trois personnes distinctes. Ainsi on remplaça une hérésie par une autre. Puisque l’Orthodoxie avait la suprématie dans l’Église Grecque de l’empire Byzantin, le passage de 1 Jean 5 :7 fut considéré comme un ajout hérétique du Sabellianisme et supprimé des manuscrits grecs alors existants. Il en advient que ces manuscrits mutilés furent recopiés graduellement pour former la masse des manuscrits Byzantins, mais que la lecture authentique fut préservée dans la lignée des manuscrits latins. Cette succession latine débuta avec la Vestus Itala à la Vulgate Latine, jusqu’à la version latine utilisée par Érasme. Même que nous retrouvons 1 Jean 5 :7 dans la version Knox de la Vulgate Latine de 1963, qui contient une note de bas de page disant : «Ce verset
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ne se trouve point dans aucun bon manuscrit Grec, mais les manuscrits latins ont probablement préservé le bon texte». Mais comme nous avons vu, il est hors de toutes probabilités que les manuscrits latins ont préservé le texte authentique. Plusieurs attribuent le manque de ce passage à une omission malheureuse due à l’indiscrétion des copistes, mais une crise théologique semble plutôt à l’origine de son exclusion, car seulement un conflit majeur comme celui engendré par le Sabellianisme, aurait pu être la cause que des scribes orthodoxes sans scrupules l’auraient retranché pour protéger leur doctrine de la Trinité Ontologique. C’est la raison pour laquelle ce passage fut préservé dans les textes latins de l’Afrique du Nord et de l’Espagne, où l’influence du Sabellianisme se faisait moins ressentir. Quoique la vaste majorité des manuscrits grecs représentent fidèlement le Texte Original inspiré, le texte des manuscrits latins préserva sous la providence de Dieu plusieurs lectures des Originaux dont le passage de 1 Jean 5 :7 en fait partie. Il est donc hors de tout doute que ce passage est authentique et entièrement inspiré de Dieu qui l’a protégé et gardé pour nous sous sa divine providence. -LES DIFFÉRENTES ÉDITIONS DU TEXTE REÇU Le lecteur attentif s’apercevra qu’il existe des différences mineures entre le Nouveau Testament de la Bible Martin et celui de la Bible Ostervald dont les deux sont basé sur le Texte Reçu. Nous ne parlons point ici des différences de traductions qui sont nécessaires pour éclaircir le texte du à la flexibilité de la langue. Celles-ci sont légitimes, car un mot dans l’original porte généralement plusieurs significations comme il est ainsi dans notre langue. Par exemple, le mot «hypocrisie» peut être traduit dans différents contextes par des termes connexes comme «Affectation, déloyauté, dissimulation, duplicité, fausseté, fourberie, tromperie», chacun d’eux représentant fidèlement le terme original. La traduction n’affecte aucunement l’inspiration, elle donne simplement aux termes originaux des expressions plus précises en utilisant des mots variés qui se basent tous sur
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le sens original dans ses différentes applications. Puisqu’un mot peut avoir différentes significations, une traduction est inspirée dans la mesure que ces mots représentent la vérité dans un contexte donné. Ainsi un traducteur peut traduire un mot d’une telle façon dans une Bible et un autre traducteur peut traduire le même mot d’une différente façon dans une autre Bible. Les deux sont la traduction d’un même mot original et peuvent ainsi représenter différents aspects d’une même vérité et donner différentes profondeurs au sens original. Les deux sont inspiré dans la mesure de leur exactitude au sens réel et original. Qu’une personne soit d’accord ou non avec les termes utilisés par un traducteur n’enlève rien à leur inspiration, car ce n’est point le rédacteur qui est inspiré mais les lettres (2 Tim. 3 :15,16). L’Esprit de Christ habite dans les lettres qui forment des mots, dans des mots qui forment des concepts, et dans des concepts qui forment des doctrines. La Bible est le Temple de Dieu, un temple construit de mots en lequel habite l’Esprit de sa Sainte-Présence. Ceux qui refusent de reconnaître l’inspiration d’une traduction ou qui disent qu’aucune traduction est parfaite, n’ont aucune notion de l’inspiration ni de la perfection ou manquent d’en comprendre la profondeur de la signification. Selon eux rien n’est parfait en ce monde et ainsi la Bible même serait imparfaite, et de cela Christ lui-même serait imparfait. Ils négligent que Dieu n’est pas limité par les défauts du langage humain ni par les faiblesses d’un traducteur, et que sa Parole demeure inspirée ou vivante dans les différentes expressions utilisées pour l’exprimer. Le mot «perfection» n’implique pas nécessairement un état d’être d’une pureté et sainteté sublime et inaccessible en ce monde, car il porte la notion aussi de «ce qui est complet ou intégral», comme dit le Dictionnaire Larousse : «de ce qui représente toutes les caractéristiques propres à sa catégorie, à son espèce». Il ne faut pas oublier que dans la traduction il existe toujours deux facteurs, divin et humain, et qu’un traducteur est dirigé dans la sélection des termes appropriés selon son arrière plan théologique et social, selon le contexte historique, et selon la flexibilité du langage. Ces choses n’enlèvent rien à l’inspiration et à la
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perfection des Saintes-Écritures, plutôt elles affirment que la Parole de Dieu est vivante et qu’elle s’adapte au langage humain afin d’être comprise des hommes dans leurs contextes culturels. Là où l’inspiration est affectée est dans les divergences qui se trouvent entre le Texte Reçu et le Texte Néologique.
Texte d'Estienne
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Une des différences la plus remarquable entre ces deux versions de la Bible se trouve dans Actes 16 :7 où nous voyons que la Martin porte la lecture «l’Esprit de Jésus» et l’Ostervald porte «Esprit» seul. Ces différences sont occasionnées par le fait qu’il existe vingt-huit différentes éditions du Texte Reçu publiées par cinq différents hommes, et aussi par le fait que les éditions finales et officielles de Scrivener de 1894-1902, n’existaient point lors de la parution de ces deux versions de la Bible des Réformateurs francophones. Comme nous avons vu précédemment, Érasme publia cinq différentes éditions du Texte Reçu : 1516, 1519, 1522, 1527, et 1535. Le grand éditeur et imprimeur, Robert Estienne, connu sous le nom latin de Stéphanus, fut le premier à introduire la division du Nouveau Testament en versets. Il publia quatre différentes éditions du Texte Reçu Grec. Les deux premières apparurent en 1546 et 1549. La troisième, publiée en 1550, fut la première édition du Nouveau Testament Grec qui contenait une liste des lectures variées. Estienne utilisa 15 manuscrits supplémentaires dans cette édition dont un fut le Codex de Bezae. Une nouvelle édition fut publiée aussi en 1551, mais ce fut celle de 1550 qui fut fréquemment réimprimée et qui devint l’édition générale du Texte Reçu jusqu’à l’apparition de celles de Scrivener. Cette édition de 1550 fut connue comme l’Édition Royale. Par après, Théodore de Bèze, collaborateur du grand Réformateur francophone, Jean Calvin, publia dix éditions du Texte Reçu Grec, la dernière apparaissant après sa mort. Les éditions «en folio» apparurent en «1565, 1582, 1588, et 1598. Les éditions en «octavio» parurent en «1565, 1567, 1580, 1590, et 1604». Bèze fut donné des Vaudois de très anciens manuscrits qu’il utilisa dans ses éditions du Texte Reçu, et confondit le monde avec le Texte Authentique des apôtres. Les frères Bonaventure et Abraham Elzévir produisirent sept éditions du Texte Reçu Grec. Ce fut de leur deuxième édition que nous avons le nom de «Texte Reçu», désignation qui fut adoptée pour décrire toutes les différentes éditions du Nouveau Testament Grec basé sur le Texte Traditionnel de la famille des manuscrits Byzantins, compilés sous la providence de Dieu par Érasme de
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Rotterdam. Finalement, F.H.A. Scrivener, collaborateur du célèbre champion du Texte Traditionnel, J.W. Burgon, deux des plus grands défenseurs qui combattirent directement contre les fausses théories des critiques textuels qui formulèrent le pseudo Nouveau Testament du Texte Néologique, publia deux éditions du Texte Reçu Grec à l’université de Cambridge, une en 1894 et l’autre en 1902. Le texte de la dernière édition de Scrivener est le dernier dans la longue chaîne des éditions du Texte Reçu Grec. Il met le sceau officiel au Texte Authentique du Nouveau Testament Grec, et devient ainsi la base de toutes les traductions futures du Texte Reçu Grec. Dans toutes les différentes versions de la Bible françaises, la nouvelle Bible de l’Épée, reprise de celle de Jean Calvin de 1540, est la seule présentement à suivre le texte de Scrivener, quoique sa traduction diffère grandement de toutes les versions de la Bible des Réformateurs en plusieurs endroits.
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La Bible de l’Épée, Version leDuc, est la première Bible dans toute l’histoire des traductions à traduire les mots translittérés, c’est-à-dire, les mots Hébreu et Grec qui furent adoptés en notre langue sans être traduit, ex : «Chérubin, baptiser, baptême, Église, Satan, Diable, démons, ange, etc.» Elle est aussi la première à porter une traduction étymologique contextuelle dans les premiers chapitres de la Genèse, et son texte entier est aligné sur la célèbre Bible anglaise, la KingJames. Un des éléments remarquables de cette Bible est qu'elle enlève dans son Nouveau Testament beaucoup de préposition, conjonction et articles qui ne se trouvent point dans le Texte Original mais qui furent souvent ajouté par les traducteurs dans des buts grammaticaux et doctrinaux. Cela évidemment donne différents sens à plusieurs passages et précise davantage l'enseignement qui s'y trouve. Pour cette franchise et loyauté elle s'est fait un grand nombre d'ennemis qui n'apprécient aucunement qu'elle soit à l'encontre des principes de l'orthodoxie dans lesquels ils sont depuis si longtemps habitués. Elle porte aussi un grand nombre de synonymes qui éclaircissent davantage la compréhension du texte, ainsi que des agencements grammaticaux et contextuels en italique qui n’infèrent point leur présence dans les Originaux. Bref, elle est une traduction excellente, honnête et précise, un courant d’air frais par rapport aux traductions stéréotypées ou traditionnelles. Récemment elle fut publiée en format livre de trois volumes, et l’éditeur, qui y a travaillé au-dessus d’une trentaine d’années, en fait un cadeau à son peuple en laissant les volumes aux prix coûtant. Quoiqu’il en soit, nous vous conseillons de vous procurer et de lire une Bible dont le Nouveau Testament est basé sur le Texte Reçu Grec. Vous pouvez les identifier facilement par l’inclusion du passage des trois témoins célestes dans 1 Jean 5 :7. En format livre, votre choix se portera donc maintenant soit sur la Bible Martin, sur la Bible Ostervald, ou sur la nouvelle Bible de l’Épée.
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CHAPITRE 5 CORRUPTIONS DOCTRINALES DU TEXTE NÉOLOGIQUE Malheureusement, l’approche critique envers la Bible, évidente depuis le 19ie siècle avec la compilation de pseudo Nouveau Testament Grec ou Texte Néologique des apostasiés W escott et Hort publié en 1881, continua d’être la philosophie dominante au 20ie siècle. A la lumière des prophéties et des avertissements de la Bible concernant l’apostasie ou le renversement de la foi, ce phénomène ne nous surprend pas. C’est sur cette fondation nébuleuse que repose toutes les versions modernes de la Bible. Ce Texte Critique du Nouveau Testament Grec fut publié en deux différentes éditions connues comme «le Texte de Nestlé (1904)» et «le Texte U.B.S. des Sociétés Bibliques Unies (United Bible Societies)». Aucun des éditeurs de ces textes furent des chrétiens réels. Tous sont des partisans du Modernisme et plusieurs sont des Catholiques Romains. En fait, le Texte Néologique favorise le Catholicisme dans toutes ses parties et il est la base de toutes ses traductions et versions de la Bible qui ne proviennent pas du Latin. Le Texte Critique est le point de départ de toutes les déviations de la foi. La base de son érudition est la tyrannie des experts qui dominent sur le christianisme avec leurs spéculations d’une Parole de Dieu approximative. La différence est vaste entre le Texte Reçu et le Texte Néologique. Dans le Nouveau Testament seul il y a au-dessus de 8,000 divergences grammaticales. Il est vrai que plusieurs de celles-ci sont insignifiantes, mais plusieurs autres sont d’une importance capitale. Plus de 2,800 mots qui sont dans le Texte Reçu ne sont pas inclus dans le Texte Néologique qui est la base de toutes les versions modernes de la Bible. Des mots, des versets, des paragraphes entiers ne se retrouvent plus dans les nouvelles versions ou sont mit en [crochets] pour sem er le doute de leur authenticité. Les promoteurs de ces nouvelles versions, dont la majorité proviennent de l’œcuménisme et des mouvements évangéliques,
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affirment tous que les divergences sont mineures et n’affectent aucunement les doctrines. Ceci est un mensonge monstrueux élaboré pour séduire ceux qui se justifient par leur libre choix, et dont la vaste majorité sont indolents et gobent tout ce qui leur est dit par leurs prétendus pasteurs. Le mot «doctrine» signifie «enseignement», et tout manque de présenter la Parole de Dieu avec une précision intégrale est un problème doctrinal sérieux. Il est possible avec des versions modernes, dont plusieurs parties ne peuvent faire autrement que de s’accorder avec le Texte Reçu, de proclamer l’Évangile de la Grâce à des Catholiques, des Mormons, des Baptistes et des Pentecôtistes. Même qu’il est possible de prouver la divinité de Christ avec la Traduction du Monde Nouveau des Témoins de Jéhovah qui, elle aussi est basée sur le même Texte Néologique. Ces choses sont l’évidence de la puissante main de Dieu qui confond tous les efforts du malin qui perverti l’Écriture dans les versions modernes. Mais cela ne signifie point que les modifications ne sont pas insignifiantes et qu’elles n’affectent point les doctrines essentielles. En voici quelques-unes qui soit sont retranchées, altérées ou placées entre [crochets] comme cela est souvent la pratique. 1- LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST
MARC 9 :24 – Le témoignage du père de l’enfant que Christ est «Seigneur» est enlevé.
LUC 2 :33 – La divinité de Christ est attaquée en changeant «Joseph et sa mère» pour «Son père et sa mère».
LUC 23 :42 – La confession du malfaiteur est changée à «Jésus» plutôt que «Seigneur».
JEAN 3 :13 – Les versions modernes enlèvent «qui est au ciel» ou ajoutent ces mots entre [crochets], éradiquant ou semant le doute de la divinité et de l’omniprésence de Christ.
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ACTES 8 :37 – Ce verset est soit enlevé ou placé entre [crochets], enlevant ou mettant le doute que «Jésus-Christ est le Fils de Dieu», attaquant ainsi l’incarnation et la divinité de Christ.
ACTES 9 :6 – Le texte est soit enlevé ou placé entre [crochets], enlevant ou mettant le doute sur le témoignage de l’apôtre Paul que Christ est «Seigneur».
1 CORINTHIENS 15 :47 – L’expression «est le Seigneur» du ciel est complètement retranchée, enlevant ce témoignage puissant que JésusChrist est le Seigneur du ciel.
APOCALYPSE 1 :11 – La section du témoignage de Christ sur sa personne, «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier» est complètement retranchée, indiquant que les éditeurs, les promoteurs, et ceux qui professent leur foi en ces versions dénaturées, ont leur nom retranché du livre de vie et qu’ils n’ont aucune part avec Christ (Apoc. 22 :19).
Mais cela n’est pas tout, plusieurs v ersions adultérées enlèvent des noms et des désignations qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ ou les placent entre [crochets]. Cette analyse fut faite sur la Bible Segond N.E.G. de 1975.
SEIGNEUR est retranché de Matt. 13 :51, Marc 9 :24; Ac. 9 :6; 2 Cor. 4 :10; Gal. 6 :17; 2 Tim. 4 :1; Tite 1 :4.
JÉSUS est retranché de Matt. 8 :29; 16 :20; 2 Cor. 4 :6; 5 :18; Col. 1 :28; Phil. 6 :1; 1 Pi. 5 :14.
CHRIST est retranché de Luc 4 :41; Jean 4 :42; Ac. 16 :31; Rom. 1 :16; 1 Cor. 16 :23; 2 Cor. 11 :31; Gal. 3 :17; 4 :7; 1 Thess. 2 :19; 3 :11,13; 2 Thess. 1 :8; Héb. 3 :1; 1 Jean 1 :7; Apoc. 12 :17.
JÉSUS-CHRIST est retranché de 1 Cor. 16 :22; Gal. 6 :15; Eph. 3 :9; 2 Tim. 4 :22.
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SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST est retranché de Rom. 16 :24; Eph. 3 :14; Col. 1 :2.
FILS DE DIEU est retranché de Jean 9 :35; 6 :69. 2- LA DOCTRINE DE L’EXPIATION
Considérez les retranchements suivants sur cette doctrine essentielle, sans laquelle il n’y a point de salut. Seuls les ennemis de la croix peuvent lancer une telle attaque contre le sacrifice expiatoire et vicarial du Seigneur Jésus-Christ pour nos péchés.
COLOSSIENS 1 :14 – Les versions modernes enlèvent la phrase cruciale «par son sang».
HÉBREUX 1 :3 – Les mots «ayant fait par soi-même» sont enlevés dans les versions modernes dans le but d’affaiblir le témoignage de ce que Christ a accomplit de lui-même sur la croix.
1 PIERRE 4 :1 – Les versions adultérées enlèvent les mots «pour nous», insinuant que Christ n’a pas souffert pour nous, nous éradiquant complètement comme les sujets de ses souffrances.
1 CORINTHIENS 5 :7 – Encore une fois nous voyons que «pour nous» est enlevé des versions modernes pour nous dire que Christ, notre pâque n’a pas été sacrifié pour nous. C’est une attaque directe au sacrifice de la croix et à notre salut.
3- LES VERSIONS MODERNES AFFAIBLISSENT LA DOCTRINE DU JEÛNE Le Texte Critique et les versions modernes attaquent d’une manière étrange la doctrine du jeûne. Quoique certaines références à cette doctrine demeurent dans leur texte, plusieurs passages significatifs sont enlevés ou placés entre [crochets].
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MATTHIEU 17 :21 – Ce verset est enlevé au complet ou placé entre [crochets] pour enlever ou mettre le doute que des démons peuvent être chassés par la prière et le jeûne. La seule raison possible pour ceci est que des démons sont derrières les versions modernes. Puisque le mot «démon» signifie littéralement «un esprit de travers», c’est-à-dire «un esprit de contradiction ou un esprit de critique», nous avons l’évidence que le Texte Critique est un Texte Démoniaque en lequel agit la puissance des ténèbres.
MARC 9 :29 – Les paroles «et par le jeûne» sont complètement enlevées. Les mauvais esprits de la Critique Textuelle craignent sûrement d’être découverts et chassés par la vérité du texte intégral retrouvé dans le Texte Reçu.
ACTES 10 :30 – Nous lisons dans la Bible Martin, la Bible Ostervald, et la Bible de l’Épée : «Alors Corneille dit : Il y a quatre jour, à cette heure que j’étais en jeûne et en prière…», mais les versions modernes qui suivent le Texte Critique enlèvent les mots «en jeûne».
1 CORINTHIENS 7 :5 – Ici encore nous voyons que les mots «au jeûne» sont retranchés du texte des versions modernes.
Ceux qui ont déjà combattu dans des batailles spirituelles contre les puissances des ténèbres savent que la prière est une source spirituelle puissante, mais ils savent aussi qu’il y a des forteresses diaboliques qui ne peuvent être renversées par la prière seule sans le jeûne. Enlevé le mot «jeûne» de la Bible est l’équivalent d’enlever une partie essentielle de l’armure du soldat avant de l’envoyer au milieu de la bataille. Lorsque nous regardons tous ces versets dans leur ensemble, une disposition d’attaque définitive se fait voir dans le Texte Critique, ses traductions et versions, contre le jeûne en tant qu’une arme spirituelle. Ceci est encore plus sérieux à la lumière du fait que l’Écriture nous avertit que la guerre spirituelle est pour s’intensifier juste avant le retour du
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Seigneur Jésus (2 Tim. 3 :1,13). Ne vous laissez donc pas séduire ou intimider pour accepter une Bible qui a enlevé l’armure importante du jeûne de son texte, car votre vie spirituelle en dépend. Les versions modernes de la Bible sont basées sur un texte grec fautif, voir même démoniaque, introduit par des hommes qui furent des apostasiés de la foi chrétienne et biblique, et propagé par un esprit de duplicité infernal. Nous vous prions de vous en détacher et d’adopter une des versions de la Bible des Réformateurs.
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CHAPITRE 6 UN NOUVEL ENNEMI : LE NÉO-BYZANTINISME Qu'est ce que le Byzantinisme? Ce terme un peu étrange et même bizarre pour plusieurs, se rapporte à l'ancien empire Byzantin. Utilisé comme un adjectif, il signifie "discussion oiseuse par ses excès de subtilité évoquant les débats des théologiens byzantins". L'empire Byzantin fut une empire chrétien gréco-oriental, héritier de l'Empire romain (330-1453). L'empereur Constantin fonda Constantinople (Istanbul en Turquie) sur le site de Byzance en 395. L'Empire cesse d'être romain pour devenir gréco-orientale (636-642) et les Turcs s'emparent de Constantinople en 1453, ce qui occasionna la renaissance littéraire qui contribua à engendré la Réforme Protestante en Europe.
Manuscrit Byzantin - MS 2455
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Vers le 4ie siècle, le Grec cessa d'être la langue commune dans le Ouest de l'Empire romain et le Latin fut adopté comme langue majoritaire. Mais dans l'Est de l'Empire, les Byzantins continuèrent d'utiliser et d'écrire le Grec jusqu'à la chute de l'Empire Byzantin en 1453. C'est la raison pour laquelle nous avons plus de manuscrits grecs du Nouveau Testament en vertu de toutes les copies faites à partir des Originaux en provenance d'Antioche. De la masse des copies nous avons ce qui se nomme le Texte Reçu nommé aussi le Texte Majoritaire parce qu'il représente la majorité des lectures contenue dans l'ensemble des manuscrits grecs. Il nous faut remarquer aussi l'importance que l'Église Italique, connue aussi comme l'Église Vaudoise, avait déjà traduit en Latin le texte Grec d'Antioche vers l'an 160 et que de nombreuses copies se répandirent partout dans l'Empire romain. Mais pour le moment revenons aux Texte Majoritaire. Devrions-nous accepter une lecture particulière parce qu'elle se trouve dans la majorité des manuscrits, et qu'en est-il des lectures qui ne s'y trouvent point; cela est la question fondamentale qu’il faut se poser. Le Texte Byzantin ou Majoritaire est celui qui est à la base du Texte Reçu Grec des Réformateurs, compilé par Érasme de Rotterdam en 1516. Or, nous allons voir qu'il existe une grande différence entre le Texte Reçu et le Texte Byzantin, de même qu'avec le Texte Néologique de la Critique Textuelle moderniste qui se base sur le texte frauduleux des Codex Vaticanus et Sinaiticus. Il est important de dire ici que le Texte Reçu n'est pas le Texte Byzantin, et je veux souligner avant d'aller plus loin, que le Texte Reçu est le seul texte Grec de la Parole de Dieu qui est providentiellement préservé et entièrement inspiré. Ce fut ce texte qui fut utilisé par Olivétan pour traduire en français le texte des Bibles que nous connaissons comme la Bible Martin, la Bible Ostervald, et la Bible de l’Épée; et ce fut le même texte qui fut utilisé par les traducteurs anglophones de la célèbre King-James. Bref, le Texte Reçu est celui qui engendra la Réforme et par lequel des millions de personnes connurent le salut en Jésus-Christ et se détachèrent
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des ténèbres et des superstitions du Catholicisme. Ce texte inspiré fut scellé par le sang de millions de martyres à travers l'histoire, et ce même texte est celui qui est constamment attaqué par les ennemis de la vérité qui cherchent à le substituer par une approximation fautive et polluée de la Parole de Dieu. Les différences entre le Texte Reçu et le Texte Byzantin: Selon un certain mouvement qui existe aujourd'hui, vu que la plus part des lectures du Texte Reçu se retrouvent dans le Texte Byzantin, cela signifierait que le Texte Majoritaire est la Parole de Dieu qui nous fut préservé. Cela n'est pas plus logique que de dire que la Bible Segond est la Parole de Dieu qui nous fut préservé à cause qu'elle est la plus populaire. Le Texte Reçu diffère du Texte Byzantin ou Texte Majoritaire environs à 1,900 endroits, et en fait il contient plusieurs lectures qui ne se trouvent point dans aucun manuscrits Grec connus. Quelques exemples des lectures qui ne se trouvent point dans le Texte Byzantin mais qui se retrouvent dans le Texte Reçu:
Matthieu 27: 35 - "afin que ce qui a été dit par le prophète s'accomplît: Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort."
Luc 9: 1 - "disciples".
Luc 17: 36 - "De deux personnes qui seront aux champs, l'une sera prise et l'autre laissée."
Luc 20: 19 - "le peuple".
Jean 6: 70 - "Jésus".
Jean 10: 8 - "avant moi".
Actes 7: 37 - "écoutez-le".
38
Actes 8: 37 - "Et Philippe lui dit: Si tu crois de tout ton cour, cela t'est permis. Et l'eunuque répondant, dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu."
Actes 9: 5, 6 - "il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Alors, tout tremblant et effrayé, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse?"
Actes 9: 17 - "Jésus".
Actes 10: 6 - "c'est lui qui te dira ce qu'il faut que tu fasses."
Actes 10: 21 - "qui lui étaient envoyés de la part de Corneille."
Actes 15: 11 - "Christ."
Actes 15: 34 - "Toutefois, Silas jugea à propos de rester."
Actes 20: 21 - "Christ"
Actes 24: 6-8 - "et nous voulions le juger selon notre loi; Mais le tribun Lysias étant survenu, l'a arraché de nos mains avec une grande violence, En ordonnant à ses accusateurs de venir auprès de toi."
Romains 13: 9 - "tu ne diras point de faux témoignage"
2 Corinthiens 8: 4 - "de recevoir"
1 Thessaloniciens 2: 19 - "Christ"
2 Timothée 2: 19 - "Christ"
Hébreux 12: 20 - "ou percée d'un dard"
1 Jean 5: 7, 8 - "le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre"
Apocalypse 1: 8 - "le commencement et la fin"
Apocalypse 1: 11 - "Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier"
Apocalypse 2: 3 - "et tu as travaillé"
Apocalypse 5: 4 - "ni de le lire"
Apocalypse 5: 7 - "le livre"
Apocalypse 5: 14 - "les vingt-quatre", "celui qui vit aux siècles des siècles"
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Apocalypse 7: 5-8 - "marqués"
Apocalypse 8: 7 - "ange"
Apocalypse 11: 1 - "et l'ange se présenta"
Apocalypse 11: 17 - "et QUI SERAS"
Apocalypse 12: 12 - "à vous, habitants"
Apocalypse 14: 5 - "devant le trône de Dieu"
Ci dessous les principales différences entre ces deux catégories de manuscrits: Texte Reçu Matthieu 3.8
Texte Majoritaire
Portez donc des fruits dignes Portez donc du fruit digne de de votre repentance.
Matthieu 5.27
votre repentance.
Vous avez appris qu’il a été Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens...
Matthieu 6.18
dit...
Ton Père, qui voit dans le Ton Père, qui voit dans le secret,
te
le
rendra secret, te le rendra
ouvertement. Matthieu 12.35 L'homme bon tire de bonnes L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor du choses de son bon trésor. cœur. Matthieu 18.29 Je te paierai tout.
Je te paierai.
Matthieu 27.35 Ils le crucifièrent, puis ils se Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en partagèrent ses vêtements en tirant
au
sort
s'accomplisse
ce
afin
que tirant au sort.
que
le
prophète avait annoncé: Ils se
sont
partagé
mes
vêtements et ils ont tiré au sort mon habit. Marc 4.4
Les oiseaux du ciel vinrent.
40
Les oiseaux vinrent.
Texte Reçu Marc 6.33
Les foules les virent s’en aller Beaucoup les virent s'en aller et beaucoup le reconnurent
Marc 16.8
Texte Majoritaire
et le reconnurent.
Elles sortirent rapidement du Elles sortirent du tombeau. tombeau.
Luc 4.7
Elle sera toute à toi.
Jean 1.28
Ces choses se passèrent à Ces choses se passèrent à
Tout sera à toi.
Bethabara. Actes 3.20
Béthanie.
Celui qui vous a été proclamé Celui qui vous a été destiné. d’avance.
Actes 8.37
verset absent de la plupart des manuscrits
Actes 9.5-6
Et le Seigneur dit : Je suis Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te Jésus
que
tu
persécutes.
serait dur de regimber contre Mais lève-toi, entre dans la tes aiguillons. Tremblant et ville saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville Actes 10.6
Il est logé... près de la mer. Il Il est logé... près de la mer. te dira ce que tu dois faire.
Actes 10.21
Pierre dit... à ces hommes qui Pierre dit... à ces hommes... avaient été envoyés vers lui par Corneille...
Actes 15.34
verset absent de la plupart des manuscrits
Actes 17.5
Les Juifs restés incrédules Les Juifs restés incrédules
41
Texte Reçu
Texte Majoritaire
furent saisis de jalousie et prirent avec eux quelques prirent avec eux quelques vauriens. vauriens. Actes 24.7
verset absent de la plupart des manuscrits
Romains 16.25-
placé en 14.24-26
27 Ephésiens 1.18 Qu’il illumine les yeux de Qu’il illumine les yeux de votre intelligence Ephésiens 3.9
1
Mettre
en
votre cœur lumière
la Mettre
en
lumière
communion.
réalisation (ou gérance)
Ils vous ont persécutés.
Ils nous ont persécutés.
Je ne veux pas.
Nous ne voulons pas.
la
Thessaloniciens 2.15 1 Thessaloniciens 4.13 1 Timothée 1.4 Qui
produisent
des Qui
discussions
plutôt
l’édification
(oikodomia)
que discussions
Dieu dans la foi
plutôt
des que
de l’œuvre (oikonomia) de Dieu dans la foi
1 Timothée 5.4 Cela est beau et agréable. Hébreux 8.11
produisent
Cela est agréable.
Personne n’enseignera plus Personne n’enseignera plus son prochain.
son concitoyen.
Hébreux 11.13 Ils les ont vues de loin et ont Ils les ont vues et saluées de été convaincus, et ils les ont loin,
reconnaissant
saluées, reconnaissant qu’ils étaient étrangers
42
qu’ils
Texte Reçu
Texte Majoritaire
étaient étrangers Hébreux 12.20 Même si une bête touche la Même si une bête touche la montagne, elle sera lapidée montagne, elle sera lapidée. ou elle sera abattue avec une flèche. Jacques 2.5
Dieu n’a-t-il pas choisi les Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde
Jacques 2.18
Montre-moi
ta
foi
pauvres du monde sans Montre-moi ta foi par (ek) tes
(chôris) tes œuvres 1 Pierre 1.12
œuvres
Il leur fut révélé que ce n’était Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pas pour eux-mêmes, mais pour nous
1 Pierre 5.10
pour vous
Le Dieu de toute grâce, qui Le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés
2 Pierre 2.2
vous a appelés
Beaucoup les suivront dans Beaucoup les suivront dans leurs perditions.
1 Jean 5.7-8
leurs dérèglements.
Car il y en a trois qui rendent Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le témoignage : l’Esprit, l’eau et Père, la Parole et le Saint- le sang, et les trois sont Esprit et les trois sont un. Et il d’accord. y en a trois qui rendent témoignage
sur
la
terre :
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. Apocalypse 1.11 Envoie-le aux sept Églises Envoie-le aux sept Églises qui sont en Asie Apocalypse 2.3 Tu as souffert, tu as de la Tu as de la persévérance, tu
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Texte Reçu
Texte Majoritaire
persévérance, tu as travaillé as souffert à cause de mon pour mon nom et tu ne t’es nom, et tu ne t'es pas lassé. pas lassé. Apocalypse 2.15 Ainsi, toi aussi tu as des gens Ainsi, toi aussi tu as des gens attachés à la doctrine des attachés de la même manière Nicolaïtes, ce que je hais.
à la doctrine des Nicolaïtes.
Apocalypse 2.20 Mais j’ai un peu contre toi
Mais j’ai contre toi
Apocalypse 4.11 Tu es digne, Seigneur
Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, [toi le Saint]
Apocalypse 5.10 Et il a fait de nous des rois et Et il a fait d’eux des rois et des prêtres pour notre Dieu, des prêtres pour notre Dieu, et nous régnerons
et ils régneront
Apocalypse 8.7 De la grêle et du feu mêlés De la grêle et du feu mêlés de sang tombèrent sur la de sang tombèrent sur la terre. Le tiers des arbres fut terre. Le tiers de la terre fut brûlé
brûlé, le tiers des arbres fut brûlé
Apocalypse 9.19 Car leur pouvoir était dans Car le pouvoir des chevaux leur bouche.
était dans leur bouche et dans leur queue.
Apocalypse 14.1 Qui avaient le nom de son Qui avaient son nom et le Père écrit sur leur front
nom de son Père écrits sur leur front
Apocalypse 14.5 Ils sont irréprochables devant Ils sont irréprochables. le trône de Dieu. Apocalypse 15.3 Roi des saints
Roi des nations
Apocalypse 16.7 J’entendis un autre dire, de J’entendis l’autel dire...
44
Texte Reçu
Texte Majoritaire
l’autel... Apocalypse 17.8 Elle n’est plus, bien qu’elle Elle soit.
n'est
plus,
et
elle
reparaîtra
Apocalypse
Ils partagent leur puissance Ils donnent leur puissance et
17.13
et leur pouvoir.
Apocalypse
Les dix cornes que tu as vues Les dix cornes que tu as vues
17.16
sur la bête
et la bête
Apocalypse
Debout devant Dieu.
Debout devant le trône.
leur pouvoir.
20.12 Apocalypse
Les
21.24
marcheront
Apocalypse
Dieu enlèvera sa part du livre Dieu enlèvera sa part de
22.19
de la vie et de la ville sainte l’arbre de la vie et de la ville
nations
des
sauvés Les nations marcheront
et de ce qui est décrit dans ce sainte, décrits dans ce livre. livre. Apocalypse
Que la grâce soit avec vous Que la grâce soit avec tous
22.21
tous.
les saints.
Or pourquoi ces différences entre le Texte Majoritaire et le Texte Reçu dont les citations de ce dernier sont plus extensives que le premier et d'où viennent-elles si elles ne se retrouvent point dans la majorité des manuscrits grecs? Pour comprendre cela il nous faut saisir un des principes enseignés par la Critique Textuelle humaniste dans son analyse des manuscrits, à savoir: "Les manuscrits doivent être pesés (ou évalué) et non seulement compté".
45
La Critique Textuelle a-t-elle raison ? Selon Maurice A. Robinson, une des têtes dirigeantes du Néo-Byzantinisme, "Ce principe (pesé les manuscrits) entour la réduction logique des manuscrits témoins qui ont la preuve de liens généalogiques solides.
Toutefois, les
manuscrits doivent être encore catégorisés selon la valeur de la critique du texte qu'ils contiennent. Un élément de base de l'évaluation (pesé) est la fidélité de la transcription d'un manuscrit. Un manuscrit plus récent peut avoir préservé un texte plus ancien et un manuscrit plus ancien peut avoir préservé un texte plus récent; une bonne copie d'un manuscrit peut avoir préservé un texte inférieur, et une copie inférieure peut avoir préservé un texte supérieur."
M.A. Robinson
Que pouvons-nous déduire de cette déclaration de Robinson. En fait, nous voyons qu'il utilise le mot "préservé" à maintes reprises. Pour la Critique Textuelle humaniste, la préservation des Écritures n'est pas une intervention divine de la part de Dieu, mais "la valeur de transcription d'un manuscrit". En d'autres mots, Robinson et ses semblables, désavouent la Préservation Providentielle de la Parole de Dieu, ce qui a pour conséquence aussi de rejeter son Inspiration Perpétuelle. En négligeant de reconnaître l'intervention et la direction de Dieu dans la sélection des lectures qui composent sa Parole, l'homme s'élève en maître au-dessus de son contenu sacré. Dieu aurait abandonné sa Parole aux caprices de savants qui ne reconnaissent point sa Souveraineté ni sa grâce et qui ne savent plus même où retrouver le Texte Authentique. C'est en effet ce que dit Robinson lui-même: "...le Texte Original
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n'existe plus dans aucuns manuscrits connus; aucun manuscrit ou groupe de manuscrits ne reflète une telle disposition dans la majorité des lectures. Ainsi il ne nous reste aucun guide de transmission pour nous indiquer où se trouve le Texte Original." La Préservation Providentielle: Le miracle de la rédaction des Textes Originaux assure conséquemment leur préservation, non la préservation des manuscrits originaux, mais de leur Texte Sacré. Il est entièrement impossible que Dieu abandonna sa Révélation écrite aux caprices des hommes et à un destin incertain après qu'elle fut rédigée. Comme le Saint-Esprit avait dirigé et guidé les auteurs sacrés, il fit de même pour diriger et guider les copistes dans leurs transcriptions des Originaux, et veilla même sur leurs traductions. Ainsi nous dit A.R. Kayayan, directeur de "Perspectives Réformées", (Révélation et Connaissance du Salut): "Nous ne pouvons pas concevoir un Dieu qui, ayant achevé son oeuvre, s'en désintéresserait définitivement.
Dieu continu à agir dans le monde pour
préserver son oeuvre. Cette action divine s'appelle la Providence". Nous avons cette promesse du Dieu Tout-Puissant qui est la source même de sa Parole Vivante: Les paroles que je vous dis sont esprit et vie"; "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point"; "... il n'est pas possible que la Parole de Dieu soit anéantie" (Jean 6: 63; Mat. 24: 35; Rom. 9: 6). Dieu serait-il menteur, ne serait-il pas capable de préserver l'intégralité et la pureté de sa Parole perpétuellement inspirée, comme prétendent les apostasiés de la Critique Textuelle Néologique de Westcott et Hort, et plus récemment par Maurice A. Robinson du Néo-Byzantinisme? Loin de là! "Car quoi! si quelques-uns d'entre aux n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Nullement.
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Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur" (Rom. 3: 2, 3; Version Ostervald, édition 1885). La Préservation Providentielle est donc l'œuvre continue de Dieu par laquelle il maintient sa Parole pure et intégrale à travers les siècles. Il coopéra avec les copistes et les traducteurs de son Texte Authentique et les aida dans leurs transcriptions et leurs traductions, tout en acceptant leurs faiblesses et la flexibilité du langage humain dans ses différentes formes d'expressions. La Préservation Providentielle des Écritures implique donc qu'il existe des causes secondaires: fautes de grammaire ou indiscrétions des copistes et des traducteurs, dus à la méthode d'écriture primitive qui ne permet pas une lecture facile des lignes ou des mots; mais ces causes secondaires n'agissent pas indépendamment de Dieu. Il stimula les copistes et les traducteurs à l'action, les accompagnant dans leurs tâches et rendant leur travail efficace. Toutefois, nous devons nous garder de faire de cette coopération, une occasion pour faire de Dieu le responsable du mal de certains hommes iniques qui falsifièrent sa Parole Vivante, en altérant et en retranchant des mots et des passages au complet dans certains manuscrits comme le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus. Mais Dieu contrôle toute chose, et fit que les évidences des manuscrits qui portent son Texte Authentique dans la famille Byzantine, surmontent le nombre minime des manuscrits corrompus de la famille Alexandrine. Ce n'est donc point la totalité ou la majorité des manuscrits Byzantins qui porte le Texte Authentique, mais seulement ceux que Dieu a désigné de cette famille. Pour Dieu, rien n'est impossible, surtout en ce qui concerne la transcription, la traduction, et la transmission de sa Parole Vivante. Il est le Dieu "Tout-Puissant qui veille jalousement sur elle, et malheur à ceux qui veulent la disséquer, la diluer, au la polluer. Dieu, qui nous a donné le Texte Authentique de sa Parole Vivante dans les versions de Martin, Ostervald, et
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Épée, l'a aussi préservé jusqu'au temps présent et le préservera jusqu'à la fin des temps. Sans hésitation, nous déclarons que ces versions sont la Parole de Dieu pure et intégrale, qu'elles sont préservées providentiellement, et qu'elles sont complètement inspirées; et cela au détriment de la Critiques Textuelle avec ses émendations conjecturales, ses probabilités de transcription, et ses gonflements textuels, tous issues de l'imagination mythomane des réprouvés. A toutes les mythologies forgées par les partisans de la Critique Textuelle Néologique qui ne communiquent que le néant, et à la cacophonie de leurs discours de désinformation dans le labyrinthe du message déformé des versions modernes contaminées, la Bible Authentique proclame encore un message salutaire et vivant comme "une lumière qui brille dans les ténèbres". Sous l'ancienne alliance, le Saint-Esprit nous préserva les textes de l'Ancien Testament par l'entremise de la prêtrise d'Aaron; ce qui fut la fonction des Lévites, et par après des copistes dévoués comme les Massorètes. Mais sous la nouvelle alliance, chaque chrétien est un prêtre (un sacrificateur), car la sacrificature Lévitique fut abolie par le sacrifice de Christ. Pour cette raison, nous dit le Dr Edward F. Hills "The King-James Version Defended" "le Saint-Esprit préserva les textes du Nouveau Testament, non par une prêtrise spécialement désignée, mais par 'la prêtrise universelle des croyants' authentiques depuis les premiers siècles": "Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière", (1 Pi.2: 9). La logique de la foi nous dit que le Texte Grec commun le plus utilisé par les fidèles depuis le début du Christianisme est le Texte Authentique Original préservé par son utilisation commune dans la vrai Église de Christ, sous la direction du Seigneur Jésus lui-même qui n'abandonne point sa Parole aux caprices des hommes. Il en advient que l'utilisation commune de ce texte
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produisit une multitude de copies fidèles que nous retrouvons dans la masse des anciens manuscrits grecs que nous possédons aujourd'hui, et dont le nombre est reconnu être au-dessus de 5,000, sans conter les 8,000 en Latin. Le Dr Hills nous donne la classification de ces manuscrits qui sont divisés en trois familles: la famille de l'Ouest (Western), la famille Alexandrine, et la famille Byzantine. La famille de l'Ouest (Western) consiste en documents du Nouveau Testament dont la forme du texte est trouvée dans les écrits de ceux qui sont nommés les Pères de l'Église, principalement Irénée, Tertullien, et Cyprien. Un nombre de manuscrits grecs contenant ce texte, dont les plus importants sont "D" et "D2" sont les plus reconnus. Trois autres témoins de cette famille sont la version en Vieux Latin, la Diatessaron de Tatien, et les manuscrits Curétonien et Syriaque Sinaitique. C'est dans cette famille aussi que nous retrouvons le texte Latin de la Vestus Itala traduite par l'Église Italique ou Vaudoise à partir des Originaux d'Antioche. La famille Alexandrine consiste des documents du Nouveau Testament dont la forme du texte fut celle utilisée par Origène, et par les Pères de l'Église qui demeurèrent en Alexandrie. Cette famille inclue les Papyrus 46, 47, 66, 75, B" ou Vaticanus, "Aleph" ou Sinaiticus, ainsi que d'autres manuscrits grecs du Nouveau Testament. La version Copte appartient aussi à cette famille. Westcott et Hort (1881) firent une distinction entre le texte de "B" ou Vaticanus et les autres textes de la famille Alexandrine. Ils assignèrent le Codex Vaticanus, nommé dans une classe à part; et le déclarèrent "Neutre". Ceci indiquait leur croyance que ce texte fut d'une pureté exceptionnelle et n'avait pas été contaminé par les erreurs des textes de l'Ouest et des textes Alexandrins. Ceci fut leur stratégie de subversion pour renverser l'autorité du Texte Reçu. Ce complot fut reconnu par plusieurs savants chrétiens qui rejetèrent la validité de cette distinction erronée de W estcott et Hort. Mais quoique W estcott et Hort furent les plus grands menteurs de l'ère Laodicéenne, ils réussirent toutefois à
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influencer le courant de la Critique Textuelle adoptée par nos apostasiés modernes. La famille Traditionnelle ou Byzantine inclue la grande majorité des manuscrits grecs du Nouveau Testament dont "A" (le Codex Alexandrinus) dans les Évangiles, et "W" dans Matthieu et dans les dernières parties de Luc. La version Syriaque de la Peshitta et la version Gothique appartiennent aussi à cette grande famille. Les citations de Chrysostome et des autres Pères d'Antioche supportent tous le Texte Byzantin. La majorité des lectures qui s'accordent tous dans les manuscrits Byzantin forment ce qu'on nomme le Texte Majoritaire par comparaison au Texte Minoritaire de Westcott et Hort. Le Texte Reçu Grec des Réformateurs est de la famille du Texte Majoritaire, mais sans représenté tout son contenu. La compilation de son texte fut désignée et dirigée par Dieu pour établir une fois pour toute le Texte Authentique de sa Parole inspirée.
Nous retrouvons le Texte Reçu dans toutes ses recensions à partir
d'Érasme de Rotterdam, de Théodore de Bèze, d'Etienne, et des frères Elzévir qui lui donnèrent son nom latin: "Textum Receptum" en 1633. Il est légitime de se poser la question: Qu'est-il arrivé aux Manuscrits Originaux (les Autographes) du Nouveau Testament; car il est évident que nous ne les possédons pas aujourd'hui, quoique nous en avons les textes qui nous furent transmis par des copies intégrales et fidèles dans la famille Byzantine et dont plusieurs de ses lectures se trouvent dans les autres familles, et plus particulièrement dans les copies des traductions latines de la Vestus Itala. Le Rev. James Townley, D.D. nous dit "Townley's Biblical Literature, vol.1, 1842":
"Les Manuscrits Originaux n'existent plus. Mais nous avons des
évidences qui nous indiquent que certains d'eux furent préservés pour longtemps dans les anciennes églises chrétiennes. Au début du 3ie siècle, Tertullien affirma que plusieurs Autographes existèrent encore en son temps à Corinthe, à Philippes, à Thessalonique, et à Rome (De Proescriptionibus, sec. 36). Jérôme
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déclara que l'Évangile Original de Matthieu écrit en Hébreu, se trouva dans la librairie de Césarée fondée par Julius Africanus et dirigée par Pamphile. Épiphane (310-403) écrivit que l'Évangile de Jean et les Actes des Apôtres en Hébreu furent gardés dans la trésorerie des Juifs en Tibériade. Au 4ie siècle, un évêque d'Alexandrie du nom de Pierre, disait que l'Évangile de Jean écrit de la main de l'apôtre, était encore préservé dans l'Église d'Éphèse où il fut vénéré par les croyants. Frickius suggéra que les Autographes furent préservé dans les archives de l'Église primitive, ou la "Tabularia Sacra". Il croie que Ignace se réfère à ces archives dans son Épître aux Philadelphiens. Plusieurs érudits tel que Usher et Dodwell sont du même avis. La perte ou destruction des Originaux a produit la nécessité de collecter et de comparer les manuscrits grecs ainsi que les anciennes versions". De toutes évidences, il semblerait que les Originaux du Nouveau Testament ont disparu lors de la persécution de Dioclétien qui commença en l'an 303. J.M. Nicole nous rapporte que Dioclétien rêvait d'exterminer le Christianisme. Par ses quatre édits successifs, il ordonna la destruction des édifices du culte et des livres sacrés. Cécilien, évêque de Carthage, dont l'autorité fut contestée par les Donatistes, fut soupçonné d'avoir livré les Écritures pendant cette période. Gildas, ancien historien Britannique écrivit: "Les Églises furent détruites et tous les livres des Saintes Écritures furent brûlés dans les rues" Il est possible que certains des Originaux survivent et existent encore aujourd'hui, mais le Seigneur n'a pas permis qu'ils soient découverts; peut-être sont-ils sous les yeux même des critiques textuels qui ne les reconnaissent point à cause de leur égarement? Les copies fidèles des Autographes furent transcrites avec précision par des chrétiens fidèles dirigés par le Saint-Esprit. Ce texte fut parfois nommé "la Vulgate Grecque" (de vulgaire ou commun), car il fut désigné pour le commun du peuple. La Bible ne fut jamais désignée pour être la propriété du domaine privé d'un groupe de savants au de critiques. Le discernement spirituel est basé sur la
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relation intime qu'un individuel maintient avec le Seigneur Jésus-Christ, et non sur son Quota Intellectuel. Avant son ascension, le Seigneur Jésus promit à ses disciples que le Saint Esprit viendrait pour les diriger dans la composition de sa Parole: "Mais quand celui-là, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir" (Jn.16:13). L'Église fut guidée par le Saint Esprit de trois différentes manières dans la sélection et la préservation du Texte Original copié des Autographes. Par cette méthode, l'Église primitive réussit à maintenir la pureté du Texte devant la multitude de copies qui circulèrent parmi le peuple:
La direction du Saint-Esprit fut ainsi, que les croyants fidèles purent discerner précisément quels livres devaient être incorporés dans le Nouveau Testament. Ce qui porta à la sélection de 27 livres dont la totalité compose le Nouveau Testament en entier. Aucune entreprise humaine des récentes découvertes ne peut altérer le nombre fixe de ces livres ni l'authenticité du texte qu'ils portent. Le Canon du Nouveau Testament ainsi que son Texte Reçu est scellé pour l'éternité.
La direction du Saint Esprit incluait aussi les Textes Grecs. Par exemple, si deux manuscrits contenant l'Évangile de Jean furent présentés, et qu'il existait quelques différences entre les deux textes; un seul fut accepté et l'autre rejeté. La décision du choix était dirigée par l'Esprit de Dieu et se portait en faveur du texte dont l'emphase était sur la divinité du Seigneur Jésus-Christ. La manière par laquelle la divinité de Christ est exaltée dans les Originaux, est par l'utilisation des mots "Christ" et "Seigneur" lorsque le texte se réfère à Jésus. Il est à remarquer que dans les versions modernes, le mot "Christ" est enlevé seize fois et celui de "Seigneur" douze fois. Nous contons 36 divergences de ce genre en
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comparant la version polluée de Segond N.E.G. au texte fidèle de la Bible Ostervald dans ces versets: Mat. 13: 51; Marc 9: 24; Luc 4: 41; 7: 31; 23: 42; Jean 4: 42; Ac. 7: 30; 16: 31; Rom. 1: 16; 1 Cor. 10: 28; 15: 47; 16: 22, 23; 2 Cor.4: 10; 11: 31; Gal. 3: 17; 4: 7; 6: 15, 17; Eph. 3: 9, 14; Col. 1: 2; 1 Thes. 1: 1; 2: 19; 3: 11, 13; 2 Thes.1: 8; 1 Tim. 2: 7; 2 Tim. 4: 1, 22; Tite 1: 4; Heb. 3: 1; 10: 30; 1 Jean 1: 7; 4: 3; Apo.12: 17. Ceux-ci font partie d'une liste d'au-dessus de 300 divergences entre ces deux versions.
Le Saint Esprit dirigea les fidèles à rejeter les faux livres et les manuscrits corrompus. Plusieurs en ce temps avaient écrit des livres falsifiés et des manuscrits contrefaits, dont en voici quelques-uns uns: la Didaché au Doctrine des Douze Apôtres, la première Épître de Clément, la Deuxième Épître de Clément, le Berger d'Hermas, l'Apocalypse de Pierre, les Actes de Paul, l'Épître de Polycarpe, les Sept Épîtres de Ignace, l'Évangile du Pseudo-Matthieu, l'Évangile de la Nativité de Marie, l'Évangile de Nicodème, l'Évangile de l'enfance du Sauveur, l'Histoire de Joseph le Charpentier, l'Évangile de la Vérité, l'Évangile des Égyptiens, l'Évangile de Thomas, l'Apocalypse de Paul, les deux Apocalypses de Jacques, les Actes de Pierre, etc. Tous ces livres sont disponibles aujourd'hui à ceux qui veulent les vérifier. Il n'est pas difficile à concevoir que le Seigneur dirigea toute la procédure du choix des livres authentiques comme celui des lectures qui se trouvent dans les manuscrits, car le raisonnement humain n'a pas la capacité d'exercer un tel discernement (1 Cor.2:11-16).
Le fait que Dieu a dirigé les fidèles d'une telle manière qu'ils purent reconnaître par son Esprit le Texte Original du Nouveau Testament est établit solidement. Les manuscrits forgés ne furent pas utilisés par les chrétiens authentiques, mais
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furent rejetés. Malheureusement certains d'eux sont parvenus jusqu'à nous. Les manuscrits grecs utilisés par les chrétiens des premiers siècles furent ceux que Dieu préserva pour la génération future. Ceux-ci furent copiés tellement de fois qu'ils vinrent à dominer le peu de textes qui furent pervertis; au point que de nos jours, 95 manuscrits sur 100 sont en accord. Seulement 5% des manuscrits du Nouveau Testament portent des évidences de corruption comme le Vaticanus et le Sinaiticus. Les Bibles Martin, Ostervald, et Épée s'accordent avec le Texte Majoritaire (95%) de la Vulgate Grecque représenté dans le Texte Reçu qui contient en lui seul les lectures du Texte Original et Authentique des Apôtres. Toutes les versions modernes ont abandonné le Texte Majoritaire pour se prostituer au Texte Minoritaire, mais ce qui est plus grave est qu'elle rejètent le Texte Reçu des Réformateurs. Ceci est l'attaque la plus sérieuse qui ne fut jamais lancée contre la Parole de Dieu. Le Nouveau Testament des Bibles Martin, Ostervald, et Épée est le produit de la souveraine providence de Dieu désigné pour son peuple de langue française. Érasme de Rotterdam: Latinisé "Desiderius Erasmus Roterodamus", Érasme fut un géant de l'érudition. Les sources de la connaissance des Grecs coulèrent une autre fois dans les plaines Européenne dû à la renaissance littéraire du 15" et 16" siècle. Celle-ci prit son essor avec l'afflux des m anuscrits grecs et des érudits chassés de l'empire Byzantin en 1453, lorsque les Turcs prirent l'ancienne capitale de Constantinople (maintenant Istanbul). La Renaissance fut facilitée par la découverte de l'imprimerie qui fit connaître les oeuvres antiques au monde européen. En France on s'efforça d'enrichir la langue et de prêcher l'imitation des Grecs, des Latins et des Italiens. Érasme sut canaliser ces sources d'informations à l'avantage des Réformateurs. Avant ce temps, la Bible n'était qu'en Latin, les manuscrits des anciennes versions étaient copiés fidèlement par les Vaudois depuis le 2" siècle, principalement celle de la Vestus Itala au
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Version-en Vieux Latin. Tandis que l'Église Catholique supportait la Vulgate Latine de Jérôme, une version en vieux latin que celui-ci avait pollué avec des lectures de l'Hexapla d'Origène sous l'ordre de son protecteur, le pape Damase 1 (366-384). Mais voici que les manuscrits du Texte Original Grec furent disponibles pour la première fois au monde européen; et que ceux-ci furent tous de la famille Byzantine. Qui ne peut voir l'intervention de Dieu dans tout ceci, afin que nous puissions avoir sa Parole intégrale qu'il nous a préservée et destinée ? Érasme examina des centaines de manuscrits, mais en utilisa seulement que quelquesuns uns, car dans toute la masse des manuscrits, ceux qu'il sélectionna pour composer son Nouveau Testament Grec, représentèrent avec quelques variations, le texte général qui se trouve dans l'ensemble de tous les manuscrits sans inclure toutes les lectures variées. Quoique ceux-ci ne soient pas tous identiques, les variations qui s'y trouvent sont mineures et superficielles dans le genre de texte unique qu'ils représentent. En comparant les évidences et en sélectionnant son matériel sous la providence de Dieu, Érasme confirma la fidélité de l'Église Vaudoise. Le Nouveau Testament Grec d'Érasme connu comme le Texte Reçu se révéla être le Texte Authentique de la Parole de Dieu. Ainsi après environ 1,000 ans de ténèbres spirituelles, le Nouveau Testament fut imprimé dans sa langue originale en 1516, et occasionna la Réforme Protestante par un retour à la pure Parole de Dieu comme seule autorité de notre foi. Érasme fit paraître d'autres éditions de son Nouveau Testament Grec. Celle de 1519 devint la base du Nouveau Testament de la Bible Allemande de Martin Luther. Ce dernier utilisa aussi dans sa traduction la Bible Bohémienne de Teplice, une ancienne version Vaudoise en langue Germanique. Les éditions de 1516 et 1519 furent utilisées aussi par Jacques Lefèvre d'Estaples, nommé Jacobus Faber Stapulensis, dans sa
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traduction française du Nouveau Testament qu'il fit publier à Paris en 1523; et par le Vaudois Louis Olivier, nommé Pierre Robert Olivetan, disciple de Jacques Lefèvre, dans sa traduction Française du Nouveau Testament qu'il fit publié dans sa Bible de 1535. Cette Bible Authentique d'Olivetan est celle que nous connaissons aujourd'hui comme la Bible de Martin et la Bible Ostervald. Érasme fit paraître trois autres éditions, notamment celles de 1522, 1527 et 1535. Lorsqu'il mourut le 12 juillet 1536, ses ennemis déclarèrent: "Érasme a pondu l'œuf et Luther l'a fait éclore". James Townley nous dit qu'en publiant son Nouveau Testament, Érasme souleva une troupe d'ennemis contre lui et contre le Texte Byzantin qui s'oppose à celui de l'Église Catholique. Certains l'accusèrent d'actions téméraires et d'autres ajoutèrent la marque d'inexactitude et d'hérésie à son Nouveau Testament. Plusieurs de ses oeuvres littéraires furent interdites et même condamnées à être brûlé, et lui-même échappa de justesse au bûcher. En effet, c'est la coutume même aujourd'hui de ceux qui sont hostiles au Texte Reçu de se moquer d'Érasme. Aucune perversion des faits n'est assez grande pour diffamer son Nouveau Testament Grec. Tous les apostasiés modernes comme D.A. Carson et Alexander Sauter, prétendent tous, sans aucune preuve à l'appui, que le Nouveau Testament d'Érasme est rempli d'erreurs. Ainsi dit D.A. Carson, ennemi du Texte Reçu: "Il existe des centaines d'erreurs d'imprimerie dans l'édition de 1516. Dans la préparation de son texte, Érasme utilisa plusieurs manuscrits dont aucun contenait le Nouveau Testament en entier; car celui qu'il utilisa pour l'Apocalypse ne contenait pas la dernière page avec les six dernier versets. Il traduisit ainsi de la Vulgate Latine en Grec et publia son texte". Il est à remarquer que ce serpent venimeux ne mentionne pas que le Texte Minoritaire qu'il supporte est basé sur un manuscrit (Vaticanus) dont le livre de l'Apocalypse en entier ne s'y trouve pas, incluant plusieurs autres livres et passages. Il est vrai que certains passages de la Vulgate Latine furent utilisés par Érasme, mais
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comme nous dit Bruce Pringle, ils furent insérés dans le Texte Reçu selon la direction de la providence de Dieu qui veille sur sa Parole. Il en fut de même aussi pour plusieurs autres passages qui ne se trouvent point dans le Texte Majoritaire comme nous avons vu plus haut comme celui de 1 Jean 5: 7 qui a fait couler tant d'encre. D'ailleurs, il est évident que la Vulgate Latine a retenue plusieurs passages authentiques de l'ancienne Vestus Itala avant que celle-ci fut pollué entièrement par Jérôme. L'intervention de Dieu était nécessaire pour rétablir le texte de sa Parole dans la sélection des lectures choisies par Érasme, pour occasionner la Réforme. Voici donc la raison pour laquelle le Texte Reçu diffère du Texte Majoritaire de la famille des manuscrits Byzantins. Le Texte Reçu n'est donc point le Texte Majoritaire ou Byzantin, quoiqu'il soit de la même famille de manuscrits. Si certains lui ont donné la désignation de Texte Traditionnel (Burgon et Scrivner), ce que nous nous objectons point; donnons lui plutôt la désignation qui lui est propre, à savoir le "Texte Authentique". Tout comme le Seigneur Jésus, le Texte Reçu fut ressuscité de la masse des manuscrits et des lettres mortes. Dans ce contexte nous pouvons aussi lui donner les désignations de "Texte Vivant", "Texte Divin" et "Texte Éternel". L'Hérésie du Néo-Byzantinisme: Un nouvel ennemi apparaît sur la cène de la Critique Textuelle, un nouveau venu plus dangereux, plus insidieux et plus subtile que celui de l'hypothèse du Texte Néologique ou Texte Minoritaire de W escott et Hort. Son nom est "la Théorie de la Priorité Byzantine" ce que je nomme le "Néo-Byzantinisme". Son défenseur principal est Maurice A. Robinson. Le danger réel de cette hérésie est dû au fait que le Texte Reçu est associé au Texte Byzantin et que ces défenseurs peuvent être facilement dupés et égarés dans une fausse voie par une telle théorie s'ils n'exercent pas le discernement que l'Esprit de Dieu leur accorde.
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Robinson, qui se dit défenseur du Texte Byzantin ou Texte Majoritaire, ne se gêne pas pour dire que "le Texte Reçu est fautif" et "qu'il manque de refléter la forme de texte Byzantine d'une manière précise", insinuant par cela que le Texte Reçu n'est point le Texte Authentique de la Parole de Dieu. Comment une telle tête écervelée peut-elle faire de telles affirmations quand il affirme lui-même, comme nous avons vu plus haut, que "...le Texte Original n'existe plus dans aucun manuscrits connus; aucun manuscrit ou groupe de manuscrits ne reflète une telle disposition dans la majorité des lectures. Ainsi il ne nous reste aucun guide de transmission pour nous indiquer où se trouve le Texte Original." Sa théorie n'est qu'une reprise de celle de Wescott et Hort dans laquelle il insère la priorité du Texte Byzantin pour remplacer celle du Codex Vaticanus et du Codex Sinaiticus qui sont à la base du Texte Néologique des versions modernes polluées de la Bible. Ainsi dit Robinson: "Ceci n'est pas une nouvelle procédure ni une déviation du consensus antérieur qui peut être vu dans l'expression de l'hypothèse d'une priorité Byzantine essentielle dans la théorie de Wescott et Hot (elle est seulement appliqué d'une différente façon). La Méthodologie qui résulte de l'enseignement d'une priorité Byzantine est en fait la parente la plus proche de celle de Wescott et Hort que n'importe qu'elles autres...
Il n'existe
essentiellement rien de mauvais dans les présomptions théoriques de Hort... Ainsi, si une théorie basée sur celle de W escott et Hort est présenté en n'excluant pas la forme de Texte Byzantin, elle reflèterait ce qui est attendu des normes de la transmission textuelle. En fait, la théorie de présomption initiale de Wescott et Hort est clairement accepté dans le monde profane... En ce sens, la théorie de la Forme Textuelle Byzantine reflète un retour à Hort avec l'intention d'explorer la matière de la transmission textuelle sans le facteur d'une recension Byzantine... Une telle approche est parallèle avec Wescott et Hort mais avec l'avantage de ne pas discréditer la forme textuelle Byzantine dans le facteur
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important de la transmission du texte. Donc notre théorie présente demeure dans le respect immédiat de celle de W escott et Hort... La forme textuelle Byzantine n'est pas postulée a priori d'être la forme originale du texte, ni même un texte supérieur... L'hypothèse de la priorité textuelle Byzantine ne donne aucun appui ni repos à ceux dont le but est de supporter une traduction particulière." Assez des investitures nocives de ce parasite textuel avant que le cœur nous lève et que nous le vomissions. Puisqu'un tel homme peut faire de telles affirmations séditieuses, il nous convient de savoir qui est Maurice A. Robinson. Un peu d'initiative, et un peu de patience et de persévérance, vont nous donner les résultats voulus. Nous trouvons rapidement par la voie de l’informatique que Maurice A. Robinson fait partie du Séminaire de l'Église Baptiste du Sud-est aux États-Unis ou South - Eastern Baptist en anglais, où il est malheureusement professeur du Nouveau Testament. Les Southeastern Baptist sont reliés directement aux Southern Baptist, en fait on peut dire qu'ils sont identiques. Ceux-ci sont reconnus comme étant un des plus importants centres de l'Apostasie aux États-Unis tout comme S.E.M.B.E.Q. l'est au Québec. E.L. Bynum mentionne que le Séminaire en Théologie des Baptistes du Sud ne produit point la foi mais la détruit. Dans un relevé qu'il fit comme thèse à ce Séminaire, nous voyons que le pourcentage des étudiants, qui au début de leurs études professent avoir la foi, diminue considérablement à la fin de leurs cours en Théologie. Le nombre en est même alarmant, passant de 100 % au début sur l'existence de Dieu et la divinité de Christ à 63 % à la fin des études. La croyance en Jésus-Christ comme Sauveur passa de 100 % à 59 %, et la foi en la Bible comme étant la vérité de Dieu passa de 73 % à 21 %. Bynum affirme que même les professeurs de ce Séminaire questionnent l'inspiration de la Bible. Ce Séminaire invita le Dr Nels S. F. Ferre pour donner une lecture sur les Gays ou
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Homosexuels. Ferre, qui fut repris dans un pamphlet par le Dr David Otis Fuller, auteur du livre excellent "Which Bible", déclara ouvertement dans un livre qu'il avait écrit: "Jésus ne fut jamais ni ne devint jamais Dieu"... "L'utilisation de la Bible par les chrétiens comme l'autorité finale est de l'idolâtrie". Il déclare aussi que la Bible n'est pas infaillible puisque le mot infaillible ne se trouve point dans son texte. Chose qui n'est pas surprenante est que le célèbre prédicateur Billy Graham est un membre de cette église apostasiée. Nous y trouvons aussi l'ancien président Américain, Jimmy Carter, qui souscrit à la théologie libérale et affirme que les Mormons sont de vrais chrétiens; ainsi que Bill Clinton, le prédateur sexuel qui menti sous serment et se moque de la justice. Les congrégations de cette église sont remplies d'hommes et de femmes qui sont illicitement associés à des organisations païennes et occultes comme la Francmaçonnerie et le groupe Eastern Star.
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Or ces choses ne sont que le bout du glacier. Le mouvement Charismatique Américain fait aussi partie des Baptistes du Sud. Le pasteur Don LeMaster de Floride estima en 1986 que 5 % de cette église fut Charismatique à ce temps. Le nombre augmenta considérablement par après.
Même Billy Graham
recommanda le parler en langues et les signes miraculeux dans son livre "The Holy Spirit". Graham donna même de la crédibilité au faux prophète Oral Roberts en l'honorant au mois de juillet 1962 lors d'une réunion de l'Association du Plein Évangile. James Robinson est un autre exemple du mouvement Charismatique au sein des Baptistes du Sud. Dans une réunion oecuménique en 1987, il déclara: "Je vous dis que le meilleur représentant de la moralité sur la terre est le Pape. Ceux qui sont en connaissance de cause affirment qu'il est un homme né de nouveau". Voici les preuves que le moderniste est enseigné au Séminaire des Baptistes du Sud. En fait, le plus d'éducation qu'un étudiant reçoit à ce Séminaire le moins est sa foi. Ce Séminaire, nous dit Bynum, est le cœur même de l'apostasie. Par la déception et le mensonge, des professionnels dans l'enseignement prennent le contrôle de telles institutions pour enseigner les fausses doctrines du modernisme. Tel est l'arrière plan du Néo-Byzantinisme qui provient de Maurice A. Robinson, professeur au Séminaire des Baptistes du Sud-est.
Pouvions-nous nous
attendre à autres choses, considérant que Robinson est un admirateur des théories de Wescott et Hort qui se vantèrent d'avoir renversé le Texte Reçu avec leur Texte Néologique. Robinson, comme nous avons vu, ne fait que continuer le travail de ces deux apostasiés. Sa théorie de la priorité de la transmission du Texte Byzantin est conçue simplement que dans le but de séduire ceux qui supportent le Texte Reçu comme étant le Texte Authentique de la Parole de Dieu. Sûrement il réussira à en séduire quelques-uns, car le Christianisme
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moderne est rempli d'indolents et d'indifférents (des tièdes) qui refusent de se préoccuper de la vérité. Pour eux toutes les Bibles sont pareilles, et s'il s'y trouve quelques divergences ils préfèrent supporter l'opinion courante que cela est sans importance et n'affecte aucunement leur foi ni leur salut. Il faut spécifier que la majorité de ces pseudo-chrétiens sont tous des disciples du libre choix, doctrine Arminienne qui est à la base des mouvements évangéliques modernes. Or, puisque la foi vient de la Parole de Dieu (Rom. 10: 17), quel est l'état de la foi qui provient de Bibles dénaturées et dont le texte est pollué ? N'est-elle pas une foi qui a subi un empoisonnement de sang spirituel, une fausse foi qui proclame un faux Messie et un faux évangile ?
Je vous laisse sur cette question dans
l'espérance que le Seigneur Jésus vous accorde sa révélation en ce qui concerne ce sujet qui est d'une importance primordiale.
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TEXTE REÇU ET TEXTE D'ALEXANDRIE
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CHAPITRE 7 LES MASSORÈTES Les Massorètes étaient des érudits juifs qui, comme leurs prédécesseurs, les prêtres aaroniques, avaient la tâche sacrée de copier les écritures hébraïques de l'Ancien Testament. Il y a plus d'un siècle, W. Scott traitait de la fiabilité des copies faites par ces prêtres et ces scribes fidèles dans son livre Story of Our English Bible.
Texte Massorétique de Ben Asher
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Il est bien connu que, parmi les Juifs, c'était la profession des Massorètes, ou docteurs de la tradition, de transcrire les écritures. Nous savons à quel point ces infatigables érudits respectaient les lettres; lorsque nous prenons connaissance des règles qui régissaient leur travail, nous comprenons l'utilisation que la Providence de Dieu (qui avait " confié ses oracles aux Juifs ") faisait de leurs superstitions. Ils comptaient le nombre de versets, de mots et de lettres dans chaque livre. Ils nous disaient, par exemple, qu'on retrouve la lettre A quarantedeux mille trois cent soixante-dix-sept fois dans la Bible; la lettre B, trente-huit mille deux cent dix-huit fois, et ainsi de suite jusqu'à la fin. Ils respectaient scrupuleusement la position de chaque lettre, même si de toute évidence elle n'était pas à sa place, et ne se sont permis aucun écart du texte, supposant qu'il y avait là quelque mystère. Ils nous disaient quelle lettre se trouvait au centre du Pentateuque, de même qu'au centre de tous les livres qui composent ce dernier. Ils ne se sont jamais permis de corriger eux-mêmes leurs manuscrits; si une erreur leur avait échappé, ils rejetaient le papyrus ou la peau qu'ils avaient blanchi et recommençaient à neuf, puisqu'il leur était également interdit de même corriger une de leurs erreurs ou de conserver dans leur livre sacré un simple parchemin ou une peau sur laquelle ils avaient fait une erreur. " Encore une fois, ces faits, liés à l'étonnante préservation du texte Hébreu (précédant de 1 200 ans la version des Septante dont la source réelle provient d'Origène d'Alexandrie) démontrent franchement comment l'intervention de la main de Dieu était essentielle à la destinée du Livre sacré. " Dans son livre God Wrote Only One Bible, Jasper James Ray confirme ceci à propos de la fidélité de ces anciens scribes dans la transcription des écritures. Il écrit:
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" En copiant les manuscrits originaux, les scribes juifs ont fait preuve du plus grand soin possible. Chaque fois qu'ils écrivaient le nom de Dieu, peu importe la forme, ils devaient respectueusement essuyer leur plume et se laver en entier avant d'écrire "Jéhovah", pour éviter que le saint nom ne soit entaché, même par écrit. La nouvelle copie était examinée et soigneusement comparée à l'original presque immédiatement, et on dit que si on décelait une seule lettre incorrecte, la copie était entièrement rejetée. Chaque nouvelle copie devait être faite à partir d'un manuscrit approuvé, écrit avec une encre spéciale sur des peaux provenant d'animaux "propres". Le scribe devait prononcer chaque mot à haute voix avant de l'écrire. En aucun cas, le mot ne devait être écrit de mémoire. "
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CHAPITRE 8 MANUSCRITS
Un " manuscrit " est un document écrit à la main, et non pas dactylographié ou imprimé. Le mot " manuscrit " est souvent abrégé par MS ou ms (singulier) ou par MSS ou mss (pluriel). L'on compte présentement entre 5250 et 5309 manuscrits conservés (existants) des Écritures ou parties des Écritures. Les manuscrits se divisent en deux catégories: * Maîtres: Il s'agit des écrits originaux. Présentement, il ne reste aucun écrit original ou maître. Ils ont depuis longtemps été remplacés par des copies. * Copies: Il s'agit de copies manuscrites faites à partir des maîtres ou à partir des versions qui ont suivi les maîtres. Aujourd'hui, il existe encore au-delà de 5000 copies manuscrites des Écritures, soit en totalité ou en partie.
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Qu'est-il arrivé aux Manuscrits Originaux (les Autographes) du Nouveau Testament; car il est évident que nous ne les possédons pas aujourd'hui, quoique nous en avons les textes qui nous furent transmis par des copies intégrales et fidèles dans la famille Byzantine et dont plusieurs de ses lectures se trouvent dans les autres familles. Le Rev. James Townley, D.D. nous dit "Townley's Biblical Literature, vol.1, 1842" "Les Manuscrits Originaux n'existent plus. Mais nous avons des évidences qui nous indiquent que certains d'eux furent préservé pour longtemps dans les anciennes Églises chrétiennes. Au début du 3" siècle, Tertullien affirma que plusieurs Autographes existèrent encore en son temps à Corinthe, à Philippes, à Thessalonique, et à Rome (De Proescriptionibus, sec. 36) Jérôme déclara que l'Évangile Original de Matthieu écrit en Hébreu, se trouva dans la librairie de Césarée fondée par Julius Africanus et dirigée par Pamphile. Épiphane (310403) écrivit que l'Évangile de Jean et les Actes des Apôtres en Hébreu furent gardés dans la trésorerie des Juifs en Tibériade. Au 4" siècle, un évêque d'Alexandrie du nom de Pierre, disait que l'Évangile de Jean écrit de la main de l'apôtre, était encore préservé dans l'Église d'Éphèse où il fut vénéré par les croyants. Frickius suggéra que les Autographes furent préservé dans les archives de l'Église primitive, ou la "Tabularia Sacra". Il croie que Ignace se réfère à ces archives dans son Épître aux Philadelphiens. Plusieurs érudits tel que Usher et Dodwell sont du même avis. La perte ou destruction des Originaux a produit la nécessité de collecter et de comparer les manuscrits grecs ainsi que les anciennes versions". De toutes évidences, il semblerait que les Originaux du Nouveau Testament ont disparu lors de la persécution de Dioclétien qui commença en l'an 303. J.M. Nicole nous rapporte que Dioclétien rêvait d'exterminer le Christianisme. Par ses quatre édits successifs, il ordonna la destruction des édifices du culte et des livres sacrés.
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Cécilien, évêque de Carthage, dont l'autorité fut contesté par les Donatistes, fut soupçonné d'avoir livré les Écritures pendant cette période. Gildas, ancien historien Britannique écrivit: "Les Églises furent détruites et tous les livres des Saintes Écritures furent brûlés dans les rues" Il est possible que certains des Originaux survécurent et existent encore aujourd'hui, mais le Seigneur n'a pas permis qu'ils soient découverts; peut-être sont-ils sous les yeux même des critiques textuels qui ne les reconnaissent point à cause de leur égarement ? Les copies fidèles des Autographes furent transcrites avec précision par des chrétiens fidèles dirigés par le Saint-Esprit. Ce texte fut parfois nommé "la Vulgate Grecque" (de vulgaire ou commun), car il fut désigné pour la commun du peuple. La Bible ne fut jamais désignée pour être la propriété du domaine privé d'un groupe de savants au de critiques. Le discernement spirituel est basé sur la relation intime qu'un individuel maintient avec le Seigneur Jésus-Christ, et non sur son Quota Intellectuel. Avant son ascension, le Seigneur Jésus promit à ses disciples que le Saint Esprit viendrait pour les diriger dans la composition de sa Parole: "Mais quand celui-là, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir" (Jn.16:13) L'Église fut guidée par le Saint Esprit de trois différentes manières dans la sélection et la préservation du Texte Original copié des Autographes. Par cette méthode, l'Église primitive réussit à maintenir la pureté du Texte devant la multitude de copies qui circulèrent parmi le peuple: 1) La direction du Saint Esprit fut ainsi, que les croyants fidèles purent discerner précisément quels livres devaient être incorporés dans le Nouveau Testament. Ce qui porta à la sélection de 27 livres dont la totalité compose le Nouveau Testament en entier. Aucune entreprise humaine des
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récentes découvertes ne peut altérer le nombre fixe de ces livres. Le Canon du Nouveau Testament est scellé pour l'éternité. 2) La direction du Saint Esprit incluait aussi les Textes Grecs. Par exemple, si deux manuscrits contenant l'Évangile de Jean furent présentés, et qu'il existait quelques différences entre les deux textes; un seul fut accepté et l'autre rejeté. La décision du choix se portait en faveur du texte dont l'emphase était sur la divinité du Seigneur Jésus-Christ. La manière par laquelle la divinité de Christ est exaltée dans les Originaux, est par l'utilisation des mots "Christ" et "Seigneur" lorsque le texte se réfère à Jésus. Il est à remarquer que dans les versions modernes, le mot "Christ" est enlevé seize fois et celui de "Seigneur" douze fois. Nous contons 36 divergences de ce genre en comparant la version polluée de Segond N.E.G. au texte fidèle de la Bible Ostervald dans ces versets: Mat.13:51; Marc 9:24; Luc 4:41; 7:31; 23:42; Jean.4:42; Ac.7:30; 16:31; Rom.1:16; 1 Cor. 10:28; 15:47; 16:22,23; 2 Cor.4:10; 11:31; Gal.3:17; 4:7; 6:15, 17; Eph.3:9,14; Col. 1: 2 1 Thes. 1: 1; 2:19; 3:11,13; 2 Thes.1:8; 1 Tim.2:7; 2 Tim.4:1,22; Tite 1:4; Heb.3:1; 10:30; 1 Jean.1:7; 4:3; Apo.12:17. Ceux-ci font partie d'une liste d'au-dessus de 300 divergences entre ces deux versions. 3) Le Saint Esprit dirigea les fidèles à rejeter les faux livres et les manuscrits corrompus. Plusieurs en ce temps avaient écrit des livres falsifiés et des manuscrits contrefaits, dont en voici quelques uns: la Didaché au Doctrine des Douze Apôtres, la première Épître de Clément, la Deuxième Épître de Clément, le Berger d'Hermas, l'Apocalypse de Pierre, les Actes de Paul, l'Épître de Polycarpe, les Sept Épîtres de Ignace, l'Évangile du Pseudo-Matthieu, l'Évangile de la Nativité de Marie, l'Évangile de Nicodème, l'Évangile de l'enfance du Sauveur, l'Histoire de
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Joseph le Charpentier, l'Évangile de la Vérité, l'Évangile des Égyptiens, l'Évangile de Thomas, l'Apocalypse de Paul, les deux Apocalypses de Jacques, les Actes de Pierre, etc. Tous ces livres sont disponibles aujourd'hui à ceux qui veulent les vérifier. Il n'est pas difficile à concevoir que le Seigneur dirigea toute la procédure du choix des livres authentiques comme celui des manuscrits, car le raisonnement humain n'a pas la capacité d'exercer un tel discernement (1 Cor.2:11-16). Dieu a dirigé les fidèles d'une telle manière qu'ils purent reconnaître par son Esprit le Texte Original du Nouveau Testament. Les manuscrits forgés ne furent pas utilisés par les chrétiens authentiques, mais furent rejetés. Malheureusement certains d'eux sont parvenus jusqu'à nous. Les manuscrits grecs utilisés par les chrétiens des premiers siècles furent ceux que Dieu préserva pour la génération futur. Ceux-ci furent copiés tellement de fois qu'ils vinrent à dominer le peu de textes qui furent pervertis; au point que de nos jours, 95 manuscrits sur 100 sont en parfait accord. Seulement 5% des manuscrits du Nouveau Testament portent des évidences de corruption comme le Vaticanus et le Sinaïticus. Les Bibles de Genève, Martin, Ostervald et Épée s'accordent avec le Texte Majoritaire (95%) de la Vulgate Grecque. Toutes les versions modernes ont abandonnées le Texte Majoritaire pour se prostituer au Texte Minoritaire. Ceci est l'attaque la plus sérieuse qui fut jamais lancée contre la Parole de Dieu. Le Nouveau Testament des Bibles de Genève, Martin, Ostervald et Épée est le produit de la souveraine providence de Dieu désigné pour son peuple de langue française.
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CHAPITRE 9 VERSIONS ANCIENNES
Selon certains une version est une traduction directe du document original hébreu ou grec, c'est-à-dire de l'hébreu ou du grec au syriaque, au latin ou à l'anglais, alors que la traduction d'une version dans une autre langue est simplement appelée traduction. Néanmoins de nos jours le concept est souvent renversé surtout au niveau du chrétien commun. On a fait des versions de la Bible en plusieurs langues, et ce dans les quelques années qui ont suivi la création du Nouveau Testament. Dans les temps anciens, il s'agissait d'une rareté pour tout livre.
Codex Grec
Aux pages 16 et 17 de son livre Answers to Tough Questions, Josh McDowell écrit: " La traduction d'un document dans une autre langue était rare dans les temps anciens; aussi, cela ajoute de la valeur au Nouveau Testament. Le nombre de copies de versions excède les 18 000, et il y en a peut-être même
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jusqu'à 25 000. Ce sont d'autres preuves qui nous permettent de dégager le texte du Nouveau Testament. Même si nous ne possédions pas les 5 500 manuscrits grecs ou les 18 000 copies de versions, le texte du Nouveau Testament pouvait toujours être reproduit 250 ans après sa composition. Comment? Par les écritures des premiers Chrétiens. Par leurs commentaires, leurs lettres, etc., ces rédacteurs anciens citaient les textes bibliques et constituaient, par le fait même, d'autres témoins du texte du Nouveau Testament." Les Versions latines: Traductions latines antérieures à la Vulgate, appelées collectivement Vetus Latina ou Itala (sigle it). Nonante manuscrits sont connus, qui remontent au 4e siècle pour les plus anciens. Double classification : sigle it suivi d'une ou plusieurs lettres latines minuscules en exposant sigle it suivi d'un numéro d'ordre en exposant Sigle
Nom du codex
Date
Contenu
Lieu et remarques
Type texte
ita 3
Vercellensis
4e
évangiles
Vercelli (Italie)
évangiles
Vérone (Italie)
évangiles
Paris
siècle itb 4
Veronensis
4e -5e siècle
itc 6
Colbertinus
12e 13
e
et actes
74
de
itd 5
Cantabrigiensis
4e - 5e
évangiles
Cambridge.
Texte
et Paul
latin de D, Codex
occidental
de Bèze. ite 2
Palatinus
5e
évangiles
Vienne et Dublin
évangiles
Brescia ( Italie)
siècle itf 10
Brixianus
6e siècle
itg 7
Sangermanensis
8e - 9e
évangiles
Paris
itk 1
Bobiensis
4e - 5e
évangiles
Turin. Ne contient que Mc 8,3 - 16,8 et Mt
1,1
-
15,36.
Apparenté au codex de Bèze itl 11
8e
évangiles
Berlin
évangiles
St Gall (Suisse)
évangiles
St Gall (Suisse)
évangiles
Munich. Apparenté
siècle itn 16
5e siècle
ito 16
7e siècle
itq 13
Monacensis
6e - 7e
àf
75
occidental
itf
5e
évangiles
siècle
Vienne. Récemment découvert
La liste ci-dessus est partielle et non exhaustive. Versions syriaques Forme orientale de la langue araméenne parlée par Jésus, le syriaque est la langue actuelle des chrétiens de Syrie et d'Irak Vieille syriaque ( 3 e ou 4e siècle) Elle contient les évangiles et est connue par deux manuscrits
sinaïtique sy(r)s
manuscript palimpseste de la fin du 4e siècle, découvert au Sinaï en 1892
curetonienne sy(r)c
manuscrit du 5e siècle, publié par Cureton en 1858 Peshitta (première moitié du 5e siècle) sy(r)p Signifiant "la simple", c'est aujourd'hui encore la version liturgique des chrétiens de Syrie et d'Irak. Elle contient tout le Nouveau Testament sauf quatre épîtres catholiques et l'Apocalypse. Le texte de type byzantin est attribué à Rabbula d'Édesse. Philoxénienne sy(r)ph Attribuée à Philoxène, évêque en 508. Harkléenne sy(r)h Attribuée à Thomas de Harkel, en 616. Elle possède un apparat critique avec des symboles critiques dans le texte et des notes dans les marges (syrhm g ) qui suivent un texte de type occidental, proche de celui du Codex de Bèze.
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Versions coptes Le copte est la langue liturgique des chrétiens d'Égypte. sahidique cop sa 3e siècle en Haute-Égypte bohaïrique cop
bo
4e siècle en Basse-Égypte
Les citations bibliques des Pères de l'Eglise Suite à une recherche sur les citations des Pères de l'Eglise, D Dalrymple dit : "Comme je possédais tous les écrits des Pères de l'Eglise du II ème et IIIème siècle, j'ai commencé à chercher, et j'ai trouvé des citations de tous les versets du Nouveau Testament, excepté 11 !"[9] Les lectionnaires - On en possède environ 2403[10]. - Il s'agit de livres contenant des textes bibliques utilisés pour des services religieux. - La majeure partie date du VIIème au XIIème , quelques fragments des IV ème , V ème et VIème . Les Ostraca - On en possède plus de 1700. - Ce sont des tessons de poteries qui ont servi de support d'écriture pour les pauvres.
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CHAPITRE 10 TEXTUS RECEPTUS ET LE TEXTE MAJORITAIRE
Considérons d'abord certains textes grecs desquels dérivent toutes les traductions du Nouveau Testament. Parmi ceux-ci, nous retrouvons tout d'abord le Texte Reçu traditionnel (Textus Receptus), aussi appelé Texte byzantin ou Texte majoritaire, puisqu'il est basé sur la grande majorité des manuscrits qui existent toujours. Ces manuscrits conserv és (MSS) ont été assemblés par divers éditeurs, tels que Lucien (250-312 apr. J.-C.), Erasmus, Stephanus (Étienne), Bèze et les frères Elzévir, pour former le texte mieux connu sous le nom de Textus Receptus (Texte Reçu), nom donné au Texte Majoritaire au 17e siècle. L'éditeur le plus éminent de tous était Désidarius Erasmus (1466-1536), l'un des plus grands érudits que le monde ait jamais connu. Lorsque les premiers réformateurs protestants des 16e et 17e siècles décidèrent de traduire les écritures dans les langues européennes, et ce directement à partir du grec, ils choisirent le Texte Reçu comme document grec de base. Il importe grandement de comprendre pourquoi ils ont procédé ainsi. Dans son livre Truth Triumphant, Wilkinson écrit: " Les cultes protestants sont formés à partir de ce manuscrit du Nouveau Testament grec, parfois appelé Textus Receptus, ou Texte Reçu. C'est de ce Nouveau Testament grec que les écrits des apôtres ont été traduits du grec à l'anglais, à l'allemand, au néerlandais et à d'autres langues. Pendant le bas Moyen Âge, le Texte Reçu était pratiquement inconnu à l'extérieur de l'église grecque. On l'a réintégré dans la chrétienté grâce au travail de ce grand érudit qu'était Erasmus. Peu de gens savent que le véritable éditeur du Texte Reçu était Lucien. Tous les ennemis de Lucien lui attribuent ce travail. Ce ne sont ni Lucien ni Erasmus qui ont écrit le Nouveau Testament grec, mais les apôtres. Toutefois, Lucien vivait à l'ère de l'apostasie, période où un flot de dépravations tentait systématiquement de
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dévaster les manuscrits et la théologie de la Bible. Origène, du collège Alexandrin, a fait de ses éditions et de ses commentaires de la Bible une retraite de choix pour toutes les erreurs; il l'a déformée au moyen de spéculations philosophiques laissant place à la casuistique et aux mensonges. Le succès inégalé de Lucien sur les plans de la vérification, de la protection et de la transmission de ces écrits divins a laissé un héritage dont toutes les générations devraient être reconnaissantes. " À propos du Textus Receptus, David Fuller affirmait dans son livre Which Bible?, que toutes les églises (nous pourrions maintenant ajouter " tous les étudiants de la Bible ") tombent sous l'une des deux catégories d'études fondamentales suivantes: * Celles qui utilisent une variété de Bibles influencées par le Texte minoritaire (le texte Nestle/Aland). Pendant 45 ans, j'ai fait partie de cette catégorie, mais je remercie Dieu de m'avoir ouvert les yeux. * Celles qui n'étudient que les Bibles basées sur le Texte Reçu (Textus Receptus). Je fais maintenant partie de ce groupe. Fuller écrit: " Tout d'abord, le Texte Reçu était la Bible du début du christianisme de l'Est. Par la suite, on en a fait le texte officiel de l'église catholique grecque. Des raisons d'ordre local ont contribué à ce résultat; toutefois, nous trouverons sans doute de plus fortes raisons qui ont fait que le Texte Reçu, dans sa version originale ou par ses traductions, exerçait suffisamment de pouvoir pour devenir la Bible de la grande Église syrienne, de l'Église vaudoise du nord de l'Italie, de l'Église gallicane du sud de la France et de l'Église celte de l'Écosse et de l'Irlande, de même que la Bible officielle de l'Église catholique grecque.
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Toutes ces églises,
certaines plus anciennes,
d'autres plus récentes,
s'opposaient à l'Église de Rome à une époque où le Texte Reçu et les Bibles de type Constantin étaient rivaux. Elles sont demeurées rivales jusqu'à ce jour, comme on le constate aujourd'hui chez leurs descendantes. L'Église de Rome est édifiée à partir d'une Bible de type Eusebio-Origène, tandis que ces autres églises sont bâties à partir du Texte Reçu. Par conséquent, puisqu'elles croient que le Texte Reçu constitue la vraie Bible apostolique et, par ailleurs, puisque l'Église de Rome s'est donnée le pouvoir de choisir une Bible qui porte les marques de la dépravation systématique, nous avons le témoignage de ces cinq églises pour attester de l'authenticité et de l'apostolicité du Texte Reçu. " Pourquoi les premières églises des 2e et 3e siècles, de même que les réformistes protestants des 15e, 16e et 17e siècles, ont-ils préféré le Texte Reçu au Texte Minoritaire? En voici la raison: * Le Texte Reçu compose pour la grande majorité (90 %) des plus de 5000 manuscrits grecs existants. C'est pourquoi on l'appelle aussi le Texte majoritaire. * Le Texte Reçu n'a pas subi les retraits, les ajouts et les modifications que l'on retrouve dans le Texte minoritaire. * Le Texte Reçu sert de base aux premières versions de la Bible: Peschitto (150 apr. J.-C.) * * Ancien Vulgate Latin (157 apr. J.-C.), Bible Italique (157 apr. J.-C.), etc. Ces Bibles ont été élaborées quelque 200 ans avant les manuscrits minoritaires d'Égypte favorisés par l'Église romaine. Souvenez-vous de ce point important. * Le Texte Reçu adopte la grande majorité des plus de 86 000 citations provenant du texte sacré rédigé par les pères de l'Église.
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* Le Texte Reçu n'est pas corrompu par la philosophie égyptienne et par l'incrédulité. * Le Texte Reçu soutient avec force les doctrines à la base de la foi chrétienne : le récit de la création de la Genèse, la divinité de JésusChrist, sa naissance, ses miracles, sa résurrection physique et son retour littéral. * Le Texte Reçu était et est toujours l'ennemi de l'Église romaine. C'est un facteur important dont il faut se souvenir. Dans son livre God Wrote Only One Bible, Jasper J. Ray souligne les témoignages suivants au sujet du Texte Reçu: Texte Reçu: " La merveille des merveilles, parmi toute la confusion qui entoure présentement les manuscrits, c'est que nous avons toujours une Bible en laquelle nous pouvons croire. L'écriture de la parole de Dieu par inspiration n'est pas en soi un plus grand miracle que celui de sa conservation à l'intérieur du Texte Reçu. Toutes les critiques au sujet de ce texte duquel émane la King James Bible sont basées sur une hypothèse non admise, c'est-à-dire qu'il existe des copies plus anciennes et plus fiables des manuscrits originaux de la Bible. Personne, en mille neuf cents ans, n'a pu prouver qu'un iota ou qu'un brin a été inséré ou retiré. " Dans son livre Final Authority, William P. Grady fournit d'autres détails intéressants au sujet du Texte Reçu (Textus Receptus): " Par exemple, il existe aujourd'hui plus de 5 000 manuscrits grecs du Nouveau Testament, allant de fragments comportant de deux à trois versets à des Bibles presque entières. Leur âge varie du 2e jusqu'au 16e siècle; les manuscrits cessent avec l'arrivée de l'imprimerie. Par comparaison, il n'existe que 10 manuscrits de qualité de la Guerre des Gaules, composée entre 58 et 50 av. J.-CÉ Encore une fois, la caractéristique remarquable du Texte Reçu est son haut taux d'acceptation
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parmi tant de milliers de témoins indépendants. On évalue souvent cette acceptation à 90 %; autrement dit, 90 % de tous les manuscrits existants sont miraculeusement en accord les uns avec les autres, de sorte qu'ils peuvent former un seul texte ". " Si la critique de votre King James Bible (ou Ostervald) a raison de rejeter le Texte Reçu sous-jacent, celle-ci subit également d'énormes pressions pour expliquer son existence. Invoquer qu'il s'agisse d'une pure invention est une chose, mais prouver sa prédominance universelle en est une autre de taille. Lorsqu'un important recueil de documents anciens s'accorde sur un point, cette harmonie inexplicable devient la plus grande preuve de légitimité. L'arithmétique simple confirme que plus une donnée particulière se rapproche de l'original, plus longtemps les descendants s'y conformeront. Plus une famille est ancienne, plus la source originale doit être vieille. "
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CHAPITRE 11 LES TEXTES MINORITAIRES
Simplement parce qu'ils représentent environ 5 % des manuscrits actuels, d'autres textes conservés grecs sont appelés Textes Minoritaires. Une autre tranche de 5 % se compose des Textes neutres : parfois il sont en accord avec les textes majoritaires, parfois avec les Textes Minoritaires. Les Textes Minoritaires sont aussi appelés les Textes alexandrins parce qu'ils ont été produits à Alexandrie, en Égypte. Les premiers Chrétiens et les Réformateurs protestants des 16e et 17e siècles ont rejeté les Textes Minoritaires. Les Réformateurs, qui connaissaient bien l'existence des Textes Minoritaires, considéraient qu'ils ne se prêtaient pas à la traduction. Il est important de se souvenir de
ces facteurs.
Pourquoi les premiers Chrétiens et les
Réformateurs protestants ont-ils rejeté les Textes Minoritaires?
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La réponse est la suivante: * Les Textes Minoritaires étaient le fruit du travail de scribes égyptiens non croyants qui n'acceptaient pas la Bible en tant que la parole de Dieu ou de Jésus, le FILS de DIEU! * Les Textes Minoritaires regorgent de modifications; souvent, un simple manuscrit a été modifié par de nombreux scribes sur une période de plusieurs années : c'est une chose que les prêtres aaroniques et les Massorètes n'auraient jamais tolérée pour la transcription des Écritures saintes. * Les Textes Minoritaires omettent environ 200 versets des textes sacrés. C'est l'équivalent de la première et seconde épîtres de Pierre. * Les Textes Minoritaires se contredisent à des centaines d'endroits. * Les Textes Minoritaires sont, sur le plan des doctrines, faibles et dangereusement incorrects. Aussi surprenant que cela puisse paraître, toutes les Bibles modernes anglaises (et françaises) se fient aux Textes Minoritaires comme textes sous-jacents au Nouveau Testament, de préférence au Texte Reçu! N'est-ce pas une révélation incroyable? Qu'est-ce qui a occasionné ce détournement quasi incroyable de la fiabilité du Texte Reçu, que la première Église chrétienne et les Réformateurs protestants aimaient, vers les Textes Minoritaires corrompus que préférait l'Église catholique romaine? Il est important que vous trouviez une réponse à cette question très bientôt parce que la Bible moderne que vous étudiez avec ferveur tous les jours n'est ni plus ni moins qu'une contrefaçon de la parole de Dieu! Si cela peut vous consoler, rappelez-vous que j'étais également dans le noir et que mes découvertes à propos de la Bible m'ont complètement atterré.
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Comment se fait-il que les Textes Minoritaires aient supplanté un Texte Reçu aussi fiable et aussi respecté, entraînant ainsi la réforme protestante pendant laquelle des dizaines de milliers de croyants ont péri par les flammes, la famine et la torture? Qui se cache derrière cette dangereuse supercherie qui a fait chuter l'Église chrétienne? Le savez-vous? Vous en préoccupez-vous? Est-ce important? Est-ce que cela compte vraiment? Je ne le savais certainement pas. Cependant, je crois qu'il est très important que chaque croyant sache que Satan se cache derrière tout cela : je ne parle pas d'une église en particulier, ni de ses dirigeants ou de ses membres, mais du grand ennemi de l'âme! On le trouve derrière chaque supercherie dont a été victime la race humaine, et des millions de personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église croient à ses mensonges. Pendant plusieurs années, j'ai moi-même vécu dans une merveilleuse ignorance du danger jusqu'à ce qu'une crise cardiaque me terrasse; j'ai été alors poussé - par une force intérieure irrésistible à étudier en profondeur l'histoire de la parole de Dieu et la façon dont on l'a providentiellement préservée jusqu'à ce jour.
À présent, portons notre attention sur les deux plus importants manuscrits des Textes Minoritaires sur lesquels reposent les traductions contemporaines de la Bible. On les appelle Codex Sinaïticus (ALEPH) et Codex Vaticanus (B). D'ailleurs, le mot codex signifie que le manuscrit est sous forme de livre comportant des pages, par opposition à un parchemin. Parlons d'abord de l'homme que Dieu a choisi, il y a plus de 150 ans, pour exposer les erreurs des Textes Minoritaires. Son nom est John Burgon.
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CHAPITRE 12 JOHN WILLIAM BURGON
John Burgon était sans contredit le plus grand défenseur du texte grec du Nouveau Testament. Il a exposé les centaines de modifications, de retraits et d'ajouts que comportent les Textes Minoritaires et a défendu la fiabilité du Texte Reçu jusqu'au jour de sa mort, comme peu d'étudiants de la Bible l'ont fait. Burgon était un érudit grec du plus haut calibre qui a passé la majeure partie de sa vie à fureter dans les musées et les librairies européennes où il examinait les anciens manuscrits grecs. À l'époque où il était ministre d'une congrégation à Rome, il possédait une expérience sur place qui lui permettait d'examiner les textes du Vatican. Ses conclusions ont une grande valeur en ces temps d'ignorance et de péché délibérés et spirituels. Je vous cite quelques extraits qui portent sur cet ardent défenseur du livre de David Otis Fuller, Which Bible?
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" John William Burgon est né le 21 août 1813. Il entre à Oxford en 1841, y reçoit quelques grands honneurs, puis son B.A. en 1845. Il y termine sa maîtrise en 1848 toutefois, ce qui fait ressortir Burgon de l'Angleterre du dix-neuvième siècle et qui le rend si cher au coeur des chrétiens sincères d'autres pays et d'autres âges est sa défense sans relâche des textes sacrés qu'il considère comme la parole infaillible de Dieu. Il met tout en son pouvoir pour tenter de freiner les courants modernistes qui, pendant ses années d'existence, avaient commencé à gagner l'Église d'Angleterre; il continue à faire preuve d'autant de zèle jusqu'au dernier jour de sa vie. Avec ce but précis en tête, il s'attaque vigoureusement à la critique textuelle du Nouveau Testament. En 1860, alors qu'il est aumônier temporaire de la congrégation anglaise à Rome, il y examine personnellement le Codex B (Vaticanus), et en 1862 il inspecte les trésors du Couvent Sainte-Catherine sur le Mont Sinaï. Plus tard, il fait plusieurs tournées des bibliothèques européennes pour étudier et collationner, où qu'il aille, les manuscrits du Nouveau Testament. De tous les critiques du dix-neuvième siècle, seul Burgon est toujours demeuré chrétien dans sa défense de l'inspiration divine et de la conservation providentielle du texte de la sainte Écriture. Burgon considérait le bon état de conservation de B (Codex Vaticanus) et d'ALEPH (Codex Sinaïticus), malgré leur âge exceptionnellement avancé, comme une preuve non pas de leur validité, mais de leur invalidité. S'ils avaient été des manuscrits valides, il y a longtemps qu'une lecture assidue les aurait réduit en pièces. Nous soupçonnons que ces manuscrits sont redevables pour leur conservation, et ce uniquement à leur côté diabolique; par conséquent, il y a quatre siècles, l'un d'eux a fini par se tailler un chemin jusqu'à une tablette oubliée de la bibliothèque du Vatican, alors que l'autre, après avoir subi l'ingéniosité de plusieurs générations de correcteurs critiques, a finalement été
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déposé (c.-à-d. en 1844 apr. J.-C.) dans la corbeille à papier du Couvent, au pied du mont Sinaï. Si le B (Vaticanus) et l'ALEPH (Sinaïticus) étaient des copies d'une pureté moyenne, elles ont dû depuis longtemps partager le sort réservé aux livres librement utilisés et hautement considérés, notamment, elles seraient tombées en décadence et seraient disparues. Aussi, le fait que le B et l'ALEPH soient si vieux joue contre eux, ce qui n'est pas en leur faveur. Cela démontre que l'Église les a rejetés sans les lire. Autrement, ils auraient été usés par trop de lecture et seraient disparus. "
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CHAPITRE 13 CODEX SINAÏTICUS (ALEPH) Le codex a été produit au 4e siècle. Dans son livre Let's Weigh the Evidence, Barry Burton écrit ceci à propos du Codex Sinaïticus:
« Le Sinaiticus est un manuscrit découvert par un certain M. Tischendorf en 1844, dans un tas d'ordures du monastère Sainte-Catherine, près du mont Sinaï. Il contient presque tout le Nouveau Testament en plus d'y ajouter le Berger d'Hermas et l'Épître de Barnabas. Un examen du manuscrit a prouvé que ce dernier était très peu fiable. John Burgon a passé des années à étudier chaque
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manuscrit disponible du Nouveau Testament. À propos de Sinaïticus, il écrit: « À plusieurs occasions, on a retiré sans précaution 10, 20, 30, 40 mots. Des lettres, des mots et même des phrases complètes ont souvent été écrites deux fois, ou encore commencées pour être aussitôt annulées; cette erreur grotesque par laquelle une clause est omise parce qu'elle se termine par les mêmes mots que la clause précédente, ne survient pas moins que 115 fois dans le Nouveau Testament. » CE N'EST PAS TOUT! " Dans presque toutes les pages du manuscrit, 10 personnes différentes ont apporté des corrections et des révisions. Quelques-unes de ces corrections ont été faites à peu près en même temps que les copies, mais la plupart ont été apportées aux 6e et 7e siècles. É Phillip Mauro, un brillant avocat admis à la barre de la Cour suprême des États-Unis en avril 1892, a publié un livre intitulé Which Version? au début des années 1900. Au sujet de Sinaïticus, il écrit " de ces faits, nous déclarons donc : d'abord, que les impuretés de toutes les parties du Codex Sinaïticus étaient totalement reconnues par ceux qui le connaissaient le mieux, et ce, depuis le tout début jusqu'à ce qu'on le mette finalement de côté car, à toutes fins pratiques, il ne présentait aucune valeur. "
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CHAPITRE 14 CODEX VATICANUS (B)
Le deuxième plus important manuscrit des Textes Minoritaires est connu sous le nom Codex Vaticanus, qu'on appelle également le " B ". Le codex a également été élaboré au 4e siècle. On l'a découvert un millier d'années plus tard, en 1481, dans la bibliothèque du Vatican à Rome, où on le conserve présentement. Il est écrit sur du papier vélin coûteux, un parchemin qui provient de la peau d'un veau ou d'une antilope. Quelques sommités affirment qu'il s'agit d'un exemplaire d'une série de 50 Bibles commandées de l'Égypte par l'empereur romain Constantin : d'où sa belle apparence et les peaux coûteuses utilisées pour faire les pages. Mais hélas! Ce manuscrit, tout comme son partenaire égyptien corrompu Sinaïticus (ALEPH), fourmille d'omissions, d'insertions et de modifications.
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Au sujet du Codex Vaticanus, Samuel Gipp écrivait à la page 72: " Ce codex omet plusieurs parties des Écritures saintes essentielles à la doctrine chrétienne. Vaticanus omet la Genèse 1:1 à la Genèse 46:28, les Psaumes 106 à 138, Matthieu 16:2,3, les Romains 16:24, les Épîtres pauliniennes pastorales, la Révélation et tout ce qui vient après 9:14 dans les Hébreux. En effet, il semble douteux qu'un MS appartenant à l'Église catholique romaine omette la partie du livre des Hébreux qui affirme que la " messe " est totalement inutile (veuillez lire les Hébreux 10:10-12). La " messe ", conjointement avec la fausse doctrine du purgatoire, forment une machine à argent perpétuelle pour Rome. Sans l'une ou l'autre, l'Église catholique romaine serait fauchée! Le codex omet également des parties des textes sacrés qui traitent de la création (Genèse), des détails prophétiques de la crucifixion (Psaume 22) et, bien sûr, de la partie qui annonce la destruction de Babylone (Rome), la grande prostituée de l'Apocalypse (chapitre 17). Bien que physiquement intact, Vaticanus est d'une piètre qualité littéraire. Dr Martin déclare qu'à plusieurs endroits dans " B ", on constate que le scribe a écrit le même mot ou la même phrase deux fois de suite. Dr J. Smythe affirme que " d'un bout à l'autre, le manuscrit en entier a été retouché par la plume de quelques scribe des alentours du dixième siècle. " Si le Vaticanus était considéré comme un texte digne de confiance au départ, la masse de corrections et de modifications apportées par les scribes l'ont visiblement rendu des plus douteux. " À la page 73, Rév. Gipp poursuit en ces termes: " La nature corrompue et douteuse de ces deux MSS (Sinaïticus et Vaticanus) est mieux résumée par celui qui les a étudiés attentivement, John W. Burgon : " L'impureté du texte que l'on trouve dans ces manuscrits n'est pas une question d'opinion, mais un faitÉ
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uniquement dans les Évangiles, le Codex B (Vaticanus) laisse tomber des mots et des paragraphes entiers en pas moins de 1 491 occasions. Toutes les pages portent les traces d'une transcription irréfléchie. Si nous devons faire preuve de ténacité et de discrimination dans notre évaluation du vrai texte du Nouveau Testament, alors nous ne devons pas ne pouvons pas - ignorer ces faits. " Comment ces MSS ont-ils vu le jour? Comment peuvent-ils être agréables à l'œil et faire l'objet d'une corruption aussi vile et dévastatrice? Il semble que ces MSS en onciale de même que le papyrus que les MSS ont inclus dans cette catégorie sont tous le résultats d'une révision du vrai Texte universel. Cette révision a été effectuée en Égypte par des scribes égyptiens. " Rév. Gipp poursuit: " Aussi, nous constatons que dès qu'une copie pure du Texte universel (Texte Reçu) a été transportée en Égypte, on l'a copiée. Pendant ce processus de copiage, des hommes qui ne vénéraient pas le texte à titre de véritable parole de Dieu, ont procédé à la révision. On a examiné le texte sous l'œil sévère de la philosophie grecque et de la morale égyptienne. Ces hommes ne voyaient rien de mal à soumettre le Livre à leur opinion, plutôt que de rendre leur opinion sujette au Livre. Le processus a créé un texte à saveur locale pour le centre éducatif d'Alexandrie en Égypte. Ce texte n'a pas dépassé le sud de l'Italie, là où l'Église catholique romaine a trouvé le caractère instable parfait pour renverser la vraie parole de Dieu utilisée universellement par les vrais chrétiens. " À la page 624, sous la rubrique Versions, le Westminster Dictionary of the Bible indique ceci au sujet du Codex Vaticanus (B): " Il est à noter, cependant, qu'aucun MS biblique éminent ne contient des erreurs d'orthographe, de grammaire et d'omission aussi grossières que le B. "
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Barry Burton ajoute les commentaires suivants: " D'une part le Vaticanus et le Sinaïticus se contredisent plus de 3 000 fois, et ce uniquement dans les Évangiles. Faits relatifs au Vaticanus. On l'a écrit sur du papier vélin fin (peaux d'animaux tannées), et il est resté en excellente condition. On l'a trouvé dans la bibliothèque du Vatican en l'an 1481 apr. J.-C. Bien qu'il soit en parfaite condition, il omet la Genèse de 1:1 jusqu'à 46:28, les Psaumes 106 à 138, Matthieu 16:2-3, les Épîtres pauliniennes pastorales, le livre des Hébreux de 9:14 à 13:25 et la Révélation en entier. On a probablement omis ces parties délibérément. En plus de tout cela, on a omis 237 mots, 452 paragraphes et 748 phrases entières des Évangiles seulement, alors que des centaines de copies ultérieures s'accordent aux mêmes endroits, aux mêmes paragraphes se trouvant aux mêmes endroits et aux mêmes phrases se trouvant aux mêmes endroits. Le Vaticanus était à la disposition des traducteurs de la King James Bible qui ne l'ont pas utilisé, puisqu'ils le savaient non fiable. "
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CHAPITRE 15 PLUS VIEUX ET MEILLEUR
Les étudiants de la Bible se font souvent dire que les Codex Sinaïticus et Vaticanus sont plus vieux et meilleurs que les autres manuscrits : cela implique donc qu'ils doivent être plus exacts. Cependant, cette conclusion est fausse. On sait déjà pourquoi le Sinaïticus et le Vaticanus sont corrompus au-delà de toute mesure. On peut assurément dire qu'ils ont " plus belle " apparence, mais on ne peut certainement pas en dire autant du contenu. Rappelez-vous qu'ils sont écrits sur du papier vélin onéreux, alors il est normal qu'ils soient en bon état. Ils sont plus vieux, mais plus vieux que quoi? Ils sont plus vieux que d'autres manuscrits grecs du Nouveau Testament. Toutefois, ils ne sont pas plus vieux que les premières versions de la Bible : la Peschitta Syriaque, la Bible italique ou Vestus Itala, et la Bible vaudoise ou Bible Romanche, versions qui sont toutes en accord avec le Texte majoritaire. Ces anciennes versions ont quelque 200 ans de plus que le A et le B. Oui, le A et le B sont plus vieux que d'autres MSS grecs, mais que quiconque suggère qu'ils sont plus exacts tient de l'absurdité. C'est comme si quelqu'un disait : " vous découvrirez que la VÉRITÉ absolue est prêchée dans les plus vieilles et les plus belles cathédrales du monde " ou " les plus belles femmes ont les plus belles personnalités. " Toutes
les
Bibles
se
regroupent,
en
fait
dans
catégories suivantes: * Celles qui sont basées sur le Texte majoritaire. * Celles qui sont basées sur le Texte minoritaire.
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l'une
des
deux
La Bible que vous choisissez pour votre étude quotidienne aura d'énormes répercussions sur votre croissance spirituelle et votre bien-être. Gardez ce fait à l'esprit. A Christ seul soit la Gloire
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