NHE Equine Anthology vol. 4

Page 1


© Nevzorov Haute Ecole

Le mot de la Rédactrice en Chef

Voici donc devant vous le quatrième volume de notre magazine NHE Equine Anthology. Peut-être avez vous déjà lu les premiers volumes; peut-être celui ci se trouve aujourd'hui entre vos mains par simple hasard et que sa lecture vous donnera envie d'acquérir et d'étudier un peu plus tard, les numéros précédents. Heureusement, l'essence et la nature du matériel inclus dans ce magazine, nous permettent de constater qu'à la différence d'autres "périodiques", le NHE Equine Anthology ne devient avec le temps, en rien obsolète. Et ce même si les nouvelles que nous publions ne sont pas des news flash de dernière minute mais, mais des déclarations de fait, dont l'histoire équine nouvelle se nourrit chaque jour pour se reconstruire. Afin de pouvoir être en mesure de comprendre ne serait-ce que ce point, afin de comprendre son importance dans le processus global, il s'agit de posséder un minimum de connaissance en littérature hippologique. Encore une fois, nous avons une chance de paraître clair à ce sujet pour le lecteur, depuis que nous avons débuté la publication de notre livre « Horse Encyclopaedia », écrit par Alexandre Nevzorov. Ce livre a été écrit il y a cinq ans, bien avant que de nombreuses découvertes ne soient faites au sein de l'École et que d'importants et stupéfiants progrès en matière de pratique de manège ne soient atteints. Et même en tenant compte de ce fait, « Horse Encyclopaedia » continue d'enflammer le cœur des lecteurs, les encourageant à changer. La lecture d'un seul des volumes de l'Anthology et la claire compréhension de ses textes fera radicalement changer le point de vue de n'importe quel véritable amoureux du cheval. En connaissance des faits, il claquera tout simplement la porte de son club d'équitation, et acceptera de quitter à jamais, cravaches et brides, pour désormais se concentrer sur la réelle beauté du cheval, en se plongeant dans des images, décidant de ne jamais plus lui porter atteinte. Il s'agit d'une décision sincère et courageuse, qui mérite respect et compliments. Un autre voudra quant à lui aller beaucoup plus loin et tenter d'approfondir les choses. Un autre se dirigera vers le chemin de la science, tandis qu'un autre se tiendra en tête des rangs de notre "Horse Revolution", et un quatrième souhaitant prendre sur ses épaules la difficile tâche qui consiste à enseigner au cheval, aura peut-être le désir de venir frapper un jour à la porte de l'école, qui sait...Et peut-être parviendra t-il même à accomplir cette tâche avec succès ... Le principal objectif reste de nous battre contre la paresse, la peur et cette terrible habitude de l'homme à s'accrocher aux stupides traditions, toutes embaumées de mensonges si... commodes. Voilà qui n'est pas chose facile me direz vous - mais à cet instant vous avez déjà lu ces quelques lignes, ce qui signifie que vous êtes déjà en route sur le chemin menant à la victoire. La Rédactrice en chef  Lydia Nevzorova


Horse Encyclopedia par Alexandre Nevzorov Ce film a marqué le début du grand conflit entre les vrais amoureux du cheval et ceux qui souhaitent prolonger leur statut d'esclave, comme celà est le cas depuis bien longtemps. Des dizaines de chapitres consacrés à des gens formidables, des chevaux célèbres des époques terribles, à des découvertes scientifiques étonnantes, anciennes et modernes qui ont bouleversé le monde du cheval. Le film est sorti en Russie en 2004 avec grand succès et a reçu les prix des Festivals du Film de Houston et New York. Novateur, unique, basé sur la science et inspiré par la vue la plus sincère de la relation amoureuse entre deux êtres qui ont pourtant marché côte à côte pendant des siècles, mais qui ne se sont jamais écouté l'un l'autre. Le film a déjà changé le destin de centaines de chevaux et d'humains dans le monde et est devenu un document hippologique très important, essentiel à tout sérieux travail de manège .

Nevzorov Haute Ecole Principles Le film amène le regard du spectateur directement dans le cœur de l'école - dans le manège de l'école. Pour la première fois, le spectateur peut observer les principes les plus importants du travail en liberté avec le cheval. Suivant l'objectif de la caméra, il suit l'enseignement du cheval dans les éléments les plus difficiles de l'école, apprend l'importance de la «discipline» et «Composure", comprend le sens et l'utilité pratique du cordeo, les techniques du toucher et la pratique de la longe. Les commentaires d'Alexandre Nevzorov, qui accompagnent tous les segments, interprétent ce qui est indispensable à la compréhension et la maîtrise du travail d'école. La grâce et la puissance magnétique des chevaux d'Ecole, la merveilleuse harmonie de leurs interactions avec le Maître font de ce film non seulement une édition Hippologique éducative d'une valeur inestimable, mais aussi un film beau et rare, qui une fois pour toutes va radicalement changer la vision de l'homme sur le cheval.

Le cheval Crucifié et Réssuscité

Pendant cinq siècles, les maîtres de la Haute Ecole ont livré une guerre impitoyable contre l'ignorance, l'abomination et la bestialité concentrées dans le sport équestre. Mais ici et maintenant, au tournant du millénaire, lorsque la torture du cheval semble chose commune, acceptable et légale; les anciennes prophéties se réalisent. Un homme sort de l'ombre pour ouvrir une nouvelle page dans l'histoire du cheval et nous apporte ce film... Dans ce film - nous verrons la victoire du grand maître de l'école, Antoine de Pluvinel sur le sadique James Fillis, idéologue du sport équestre. Dans ce film - nous observerons les plus récentes découvertes scientifiques, qui changeront inconstestablement la vision de l'homme sur le cheval et sur son destin dans notre monde. Dans ce film - nous verrons d'anciens mystères, ordres de chevalerie et autres événements sanglants des époques passées. Ce film présente également les premiers chevaux dans le monde à avoir reçu un éducation académique en liberté et leur professeur, Maître de manège, fondateur et aujourd'hui professeur de la Nevzorov Haute Ecole, Alexander Nevzorov. «Le Cheval crucifié et ressuscité» fait briller la lumière sur les événements les plus importants de l'histoire hippologique et donne au spectateur la compréhension de l'essence de la relation entre l'homme et le cheval, base nécessaire pour comprendre les principes et pratiques de la NHE.

www.NevzorovHauteEcole.com

Journal@HauteEcole.ru


haute école © Lydia Nevzorova


d’école

raite T sur la monture

© Lydia © Lydia Nevzorova Nevzorova

HAUTE ÉCOLE  TRAITE SUR LA MONTURE D’ÉCOLE

6

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


TRAITE SUR LA MONTURE D’ÉCOLE  HAUTE ÉCOLE

(question fondamentale)

© Lydia Nevzorova

© Lydia Nevzorova

(froidement)

Quatrième Partie

Parties 1 à 3 publiées dans les Volumes 1 à 3 de 2010

L'assiette d'École se base sur un respect incommensurable du dos du cheval. Bien que dans notre cas cet égard soit strictement lucratif et n'ai aucun point commun avec le culte aveugle du cheval

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

7


HAUTE ÉCOLE  TRAITE SUR LA MONTURE D’ÉCOLE PRINCEPC qUAESitUM Ainsi, le Princepc Quaesitum Frigusculum (la question fondamentale) existe toujours. Ce terme résonne de façon désagréable, il peut embarrasser et déclencher de grandes colères mais il ne disparaîtra pas pour autant. Il est et restera la question fondamentale pour celui se sentant concerné par l'art de l'équitation et l'authenticité de l'assiette d'école. La véritable assiette d'École ne peut trouver essence que dans la réponse la plus honnête à une simple question. Cette question est la suivante: «Pourquoi? Dans quel but montez vous à cheval? » Telle est la question clé. Et la réponse à cette question contient tout le savoir de la relation, comme un coffret à bijoux contiendrait d'inestimables pierres précieuses. Elle est également la pierre de touche par laquelle tout le reste se verra jugé, et dans le cas d'une réponse correcte, elle est l'unique clé à la véritable assiette d'École. Nous ne nous étendrons pas sur la stupide propagande que mène le sport équestre au sujet de la nécessité absolue pour le cheval d'être « travaillé », afin d'éviter la dystrophie musculaire 1 ou de la confidente croyance du maître d'Équitation en la nécessité du cheval, je dirai même en son devoir, de « payer son gîte et son couvert ». Bien sûr, nous ne nous étendrons également pas sur le sujet de ces sources alternatives au divertissement équestre sportif , les dits « entraînements », ou encore sur le domaine de l'équitation de loisir, procédé consistant pour le cheval à se voir attribuer le titre de vulgaire moyen de transport pour êtres humains fainéants. Ces passe-temps restent, il est triste de le constater, dédiés à des personnes faibles d'esprit ne possédant pas la moindre connaissance du cheval et dont les arguments se voient publiés dans bien d'autres magazines. Leurs réponses n'ont aucune valeur à nos yeux. Cependant, il arrive que certains de ces faibles d'esprit et ignorants deviennent plus divertissant et parviennent à nous montrer ce qui selon eux, ne devrait pas être fait, et nous aident à mieux comprendre l'essence de la question. Concourir dans les sports équestres, tout comme dans l'équitation de loisir ne necessite aucune aptitude particulière, si ce n'est l'ignorance, le désir d'auto-glorification ou le désir d'éprouver du plaisir dans l'accomplissement d'actions causant une douleur au cheval. Lorsque la preuve scientifique des dommages causés par l'ensemble du sport équestre fait surface, alors nous pouvons voir émerger la plus simple des vérités. Il est important de comprendre que dans l'équitation classique, tout comme dans les sports équestres il n'existe aucune relation entre le cheval et l'homme, pas plus que l'on ne peux parler d'une quelconque maîtrise ou art. 1

Véritable éducation d'un cheval basée sur une compréhension de sa myologie , le développement de MAGNITUDO (Puissante et liberté) n'est possible qu'en main et en liberté. Plusieurs groupes d'exercices scolaires gymnastiquent ainsi le cheval.

8

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

Il existe cependant, un certain nombre de primitives règles relatives à la possession de certaines compétences requises à l'infliction de douleurs et à leurs applications. Tout être possédant les capacités citées plus haut peut se voir en mesure de maîtriser ces compétences. Ainsi, le faible QI de l'adepte lambda, s'inscrivant dans la pratique d'un quelconque type de sports équestres, ne devrait provoquer de notre part le moindre petit sentiment de surprise. Ces personnes ne peuvent naturellement se poser la question du "Pourquoi?" Le dos d'un cheval ne se résumant pour eux, ni plus ni moins qu'a un simple siège. Il reste juste « le lieu précis où le fessier doit être posé » . Il est ce que sur quoi il est nécessaire de vous installer afin de pouvoir vous relaxer et prendre du plaisir. Bien sûr, la nécessité de compréhension des subtilités des propriétés neurologiques et anatomiques du cheval ou l'étude des caractéristiques myologiques de cette région très précise, faisant office de siège pour la totalité des cavaliers évoluant dans ce type de communauté ne viendra jamais à l'esprit de l'un d'entre eux. Ils ne sont concernés que par le confort de leur propre personne, et plus précisément ici, de leur délicat fessier. Par exemple, la simple et tout à fait innocente remarque visant à leur faire constater qu'ils posent ce délicat fessier sur le cerveau d'un être vivant, leur paraîtra totalement surprenant au premier abord pour les mener ensuite vers une rage non contenue, Je vous le garanti. Bien qu'il soit clair, et ce même pour le plus grand des imbéciles, que la medulla spinalis (moelle épinière ) - soit reliée au bulbe rachidien ( medulla oblongata ) et au cerveau ( cerebrum ) et possède exactement les mêmes fonctions complexes mais étant ceci dit plus vulnérable en raison de l'absence d'une capsule de protection stable et permanente (le crâne) contenant le cerveau. Il est inutile de leur expliquer ce genre de choses. Ils ne seront jamais aptes à l'accepter et donc à le comprendre. Selon le Zen, ils font partie de cette catégorie de personnes qui « ne possèdent pas de tasses ». Par « ne possèdent pas de tasses », je me réfère à la célèbre histoire du maître zen et du frère laïc quelque peu dérangé. « Quand le pauvre frère posa à son maître une difficile question sur le sujet du destin, le maître répondit: «Je ne peux répondre à votre question, mais ce ne sera parce que vous ne pourrez comprendre. Imaginez que je possède une théière remplie et vous, l'envie de boire. Je suis prêt à vous donner du thé, mais vous, vous avez besoin d'une tasse. Hors, vous n'en avez pas. Si je verse du thé sur votre poing, vous serez alors brûlé et vous crierez de douleur. Nous abîmerons vos poings, les tapis et le vernis du plancher ... et vous n'aurez même pas pu profiter de la saveur du thé ». Exactement de la même manière, cette connaissance est inutile pour ces soit disant « amoureux du cheval ». En leur possession, ils brûleront leurs poings et hurleront de douleur, mais la connaissance n'aura alors aucune saveur pour eux, car ils « ne possèdent pas de tasse » . La saveur de la connaissance ne peut véritablement être comprise qu'au travers de l'application.


TRAITE SUR LA MONTURE D’ÉCOLE  HAUTE ÉCOLE Pour ceux qui souhaiteraient comprendre l'essence de l'assiette d'Ecole, je leur recommanderais de bien apprendre cette petite histoire Zen, de même que la grande règle de la SUPERBIA ( l'éclat de fierté ), à la lumière de laquelle tout argument prove-

tions d'un cheval de se voir remplacée par un confortable ou attractif mensonge. Mais nous devons revenir à notre question fondamentale, au PRINCEPC QUAESITUM.

nant des individus se dressant contre l'École se verront considérés comme ce qu'ils sont réellement, à savoir - un non-sens complet. Vous vous demandez sûrement ce que je cherches à vous dire en employant ce mot « tasse »! En l'employant, je souhaite avant tout, évoquer l'amour d'un cheval, mais en aucun cas l'amour tel que le conçoit le sport équestre qui se voit être identique à l'amour qu'un motard porterait pour sa machine. Il s'agit ici du véritable amour qui se nourrit de la connaissance du cheval et qui conduit celui qui le désire à prendre conscience des sentiments et sensations de l'être aimé et le pousse à oeuvrer exclusivement pour son bien-être, en oubliant ses propres notions personnelles de confort et ses caprices. Tout ne peut paraître clair dès le début, et l'ensemble de nos sens ne pourront vous donner accès à la vérité. Les stéréotypes sont d'une forte influence, ils peuvent être plus confortables, et ce même si ils sont incorrects, mais ils ne devraient jamais se substituer à la vérité. Il est nécessaire de posséder d' absolues connaissances anatomiques et physiologiques du cheval. Ces disciplines scientifiques sont sans pitié, astucieuses, toutes puissantes, et ne permettront jamais à la vérité des sensa-

Dans les premiers chapitres de ce « Traité », j'ai déjà expliqué que le dos du cheval consiste en une très délicate, hautement sensible et fragile partie du corps du cheval. Mais à ce moment là, j'évoquais alors les problèmes simples et strictement myologiques ayant une relation compromise avec la circulation sanguine des vaisseaux présents dans les muscles du dos du cheval sous l'écrasante pression verticale du poids du cavalier. Si nous sommes honnêtes alors les conséquences ( bien qu'elles défigurent et torturent le cheval et cela sans aucun doute ) sont alors tout à fait banales. L'assiette d'École se base sur un respect incommensurable du dos du cheval. Bien que dans notre cas cet égard soit strictement lucratif et n'ai aucun point commun avec le culte aveugle du cheval. Pour tout dire, quelconque culte, qu'il soit dévoué à Odin, à un cheval, à Aphina, ou à Jésus, reste idiot dans son essence. Et sur le dos d'un cheval, il y pas de place pour un idiot. Nous devons parfaitement analyser et comprendre les sensations d'un cheval.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

9


school TRACTATE ON A SCHOOL MOUNT Lorsque je parle de notre propre bénéfice, je veux parler de notre besoin d'établir et de préserver notre relation au cheval. Un cheval, comme tous les mammifères, est strictement physiologique et la relation au monde qui l'entoure (et à homme) est basé avant tout sur ses sensations physiologiques. L'établissement et la préservation de ces relations nécessitent de notre part, dans un premier temps, que nous nous contentions de ne causer aucune douleur ou inconfort. Ce n'est pas le cheval, mais bien nous qui avons besoin de ces relations; c'est pourquoi nous parlons de nos propres bénéfices. L'humanité est une communauté très intéressante. L'histoire nous montre que la recherche de relations plus ou moins particulières reste un sujet qui a toujours beaucoup fasciné les êtres. Ces relations privilégiées étaient pensées cachées dans de mystérieuses pratiques tel que le chamanisme, accessible uniquement à quelques privilégiés possédant des dons particuliers. Il suffit de jeter un coup d'œil aux œuvres antiques Hippologiques pour trouver toutes sortes de secrets concernant ces types de relations. Par exemple, les textes gothiques Français nous instruisent que, dans le but d'obtenir le pouvoir sur un étalon, il se doit de découper le cœur d'un homme pendu, de le nettoyer, le tanner et d'en faire un « portefeuille ». A l'intérieur de ce cœur tanné, devaient être insérés au bon moment, des copeaux de plomb, de poudre d'or, de sang humain et équin, le tout mélangé sous la flamme de trois torches avec un doigt coupé de ce même pendu, puis d'accrocher ce portefeuille autour de son cou. Cela permettrait de garantir le propriétaire de ce « portefeuille » des bonnes relations avec l'étalon au cours des séances de maréchalerie, de toilettage et de débourrage. Le « pouvoir du cheval » a toujours été synonyme de rêve et d'illusion. Des centaines de manuscrits ont été écrits, des livres qui contenaient des recettes similaires, toutes aussi phénoménales ont été imprimés. Bien entendu, ces recettes n'ont rien de commun avec l'École. Les Maîtres d'École considérèrent tous ces ouvrages comme travail d'amateur ni plus ni moins; et pourtant ces recettes étaient hors de l'enceinte idéologique de l'École. Bien que nous devons nous rappeler que nous parlons d'un temps où les livres n'étaient pas simplement lu, mais appris par cœur. Une littérature similaire fit son apparition en Russie en le temps d'Alex Mikhaïlovitch et prit par la suite, sa place parmi l'audience publique Russe. Le rare « Full town and village doctor horse » dantant du 18ème siècle, partiellement traduit en russe, fut classé comme almanach des conseils pratiques avec néanmoins unnombre de recettes cruelles en quantité moindre, dont l'une d'entre elles s'intitulant « Comment arrêter un cheval sans utilisation de la Bride ». La recette était simple et claire. Pas aussi sombre que le gothique Français. « Prendre le foie d'un loup, le sécher, le transformer en poudre. Lancer la poudre dans l'air en face du cheval et celui ci s'arrêtera. » (page 11) Et voilà selon le livre une façon très divertissante de coucher un cheval: « Fixer de la cire d'abeille sur une langue de serpent et la placer dans l'oreille gauche du cheval qui s'étendra alors sur le sol comme s'il était mort ». Tout cela est certes amusant, sans nul doute, mais nous devons encore revenir à notre PRINCEPC QUAESITUM. Il suffit de regarder les structures nerveuses présentes dans le dos d'un cheval pour comprendre à quel point il peut être sensible. Il n'est pas un hasard bien sûr que la structure anatomique du système nerveux du cheval soit si extraordinairement bien construite. Il n'est pas un hasard non plus, que les branches médiales des nerfs spinaux ( les nerfs de la moelle épinière ) qui partent de la moelle épinière (medulla spinalis), en relation directe avec le cerveau soient placées si haut dans le dos du cheval, en dessous (et dans) l'épiderme, au-dessus des apophyses épineuses. Outre la fonction évidente biomécanique, le dos possède une autre fonction, très importante. Le travail de la moelle épinière est de garantir que les réponses

© Image is taken from the book "Anatomy of the Horse" (Schlutersche, 2009)

10 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


School  Fred Ivar Falck Husum C'était il y a longtemps maintenant, mais à chaque fois que je me réveille en repensant à ces histoires revécues lors d'un rêve, je ne peut m'empêcher de pleurer. Et je dois vivre avec ce que j'ai fais pour le reste de ma vie. Ne pas savoir ce qui lui est arrivé par la suite reste le pire. Elle avait un cœur d'or et je ne l'oublierais jamais.

Un nouveau départ

Fred Ivar Falck Husum Représentant Officiel de la NHE en Norvège Quand j'étais petit, je rêvais d'un cheval galopant à travers champs, sa crinière emportée par le vent. Malheureusement nous n'avions pas de chevaux. En revanche mon père élevait un petit groupe de bovins. Les plus jeunes sont devenus les victimes innocentes des rêves romantiques et stupides et de l'ignorance innocente d'un enfant. Le résultat ne fut pas des plus glorieux ... Mais après quelques années, et après quelques harcelements, mes parents ont finalement cédé et notre premier cheval est arrivé à la maison. Une petite ponette des Nordlands appelée Stella. Elle attendait un heureux évènement et n'avait jamais été montée auparavant. Très calme, belle, patiente et pleine de confiance. La petite ponette parfaite. Il ne nous a pas fallu longtemps pour la transformer en une épave aux nerfs détruits. Très vite, je l'ai délaissé, souhaitant quelque chose «de plus costaud». L'épave nerveuse fut laissée à mes jeunes frères.

28 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

J'ai reçu un nouveau cheval. Une jeune jument Warmblood âgée de 6 ans. Son nom était Cornelia et elle est devenue mon âme soeur. Nous étions toujours ensemble. Mais mon amour pour la vitesse et l'adrénaline devint sa malédiction. Cherchant les sensations, je souhaitais faire du concours complet. Elle s'éxécutait alors au mieux de ses capacités, parce qu'elle savait que c'était ce que je désirais. Malheureusement, toutes ses courses, cette équitation périlleuse, et ces sauts ont très vite eu de graves répercussions sur ses jambes, ses ligaments, ses muscles et son squelette. Son organisme tout entier fut gravement endommagé. Lorsqu'elle atteignit l'âge de douze ans, nous nous sommes quittés à cause du devoir pour un jeune homme d'effectuer son service militaire et également à cause de problèmes financiers. Je sais maintenant qu'elle était boiteuse et paralysée dans la douleur même si je n'ai pas réussi à le voir sur le moment. Ou peutêtre n'osais-je simplement me l'avouer?

Pendant de nombreuses années, aucun cheval n'a partagé ma vie. J'ai poursuivi une carrière de tatoueur et me suis lancé dans la mécanique moto en passe-temps. Puis, par la suite, j'ai rencontré celle qui allait devenir ma future épouse et bientôt nous avions une famille. Nous avons voulu revenir à ma ferme d'enfance pour soulager mes parents. Le processus prit plusieurs années et pendant ce temps mon père et moi avons reconstruit entièrement l'établissement pour en faire une petit écurie. Revivre l''agriculture traditionnelle avec des porcs, des moutons ou des bovins n'était tout simplement pas ce que je souhaitais. Les chevaux étaient pour moi beaucoup plus attrayants. Je n'avais initialement pas en tête de prendre des chevaux à ma charge mais quelques mois avant le déménagement, l'occasion s'est soudainement présentée. Par une étrange série de coïncidences, je suis tombé sur un hongre de 5 ans du nom de Harm. Arrivé de Hollande, il avait alors un tempérament plus qu'orageux, en particulier envers les enfants. Il était évident qu'il avait été maltraité et ce, durant une longue période. En outre, son poids était bien trop faible et il présentait de graves signes de traumatisme cervical. Néanmoins, quelque chose a dû se passer, car très vite, son tempérament changea du tout au tout. Maia, une jument de 3 ans de la même race nous a rejoint peu de temps après. Belle comme une reine et un tempérament de battante. Ayant eu quelques années pour devenir plus "mature" Je suis devenu un peu plus calme et j'ai donc souhaité les former dans le dressage, les aider à former correctement leur corps dans l'exercice de beaux mouvements. Mais cela n'avait rien à voir avec ce que je pouvais avoir fait auparavant, je me suis donc senti le besoin de diriger ma curiosité vers autre chose. J'ai commencé à chercher des livres et des DVDs sur internet, me constituant ainsi une large collection. Parmi ces


Fred Ivar Falck Husum  school

dvds, un film intitulé «Le Cheval Crucifié et Ressuscité» et «Nevzorov Haute Ecole Principles" par Alexandre Nevzorov. Ce fut le jour où tout a changé! Tout ce auquel je croyais, tout ce que je pensais, tout ce que j'avais vécu jusque là ne valait plus rien désormais. Le sol s'écroulait alors sous mes pieds. Tout s'effondrait. Après quelques jours de sérieuses remises en question, dans une confusion et un désespoir total, je savais que je devais tout recommencer à zéro. Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire. Par où devais-je

commencer? La seule chose dont j'étais sûr, c'était que plus rien ne pouvait être comme avant. La nouvelle selle a été vendue et les brides neuves jetées et ce jour là je me suis promis de ne plus jamais les utiliser. Nous avons passé plus ou moins un an à ne rien faire, excepté à prendre grand soin de nos chevaux. J'ai profité de cette période pour apprendre et m'immerger dans cette nouvelle voie. J'ai essayé de digérer la philosophie NHE et de comprendre le sens des devises de cette École «Le cheval a toujours raison» et «Le cheval

est une science exacte». Si simples pourtant en apparence et pourtant si difficiles à comprendre. Les jours défilèrent et une année passa, les chevaux ayant pu ainsi lentement recouvrir de leurs blessures que leurs précédents ferrages et les pratiques de l'équitation leurs avaient infligé. Aujourd'hui, les pièces du puzzle commencent à se rassembler. Nous prenons un nouveau départ. Harm et Maia vivent le début de leurs études et l'acquisition de ces nouvelles connaissances avec beaucoup d'enthousiasme, ils ne connaissent aujourd'hui plus la douleur, les blessures et les meurtrissures mais constatent que les éléments enseignés les aident à se développer dans leur corp, à développer également leur santé et leur intelligence d'une manière positive et constructive. Leurs esprits et caractéristiques individuelles personnelles ne sont plus corrigées ou supprimées en aucune manière, mais plutôt saluées et encouragées à présent. Ils sont considérés comme des êtres conscients, intelligents et délicats et y répondent d'une manière étonnante. Ils sont le roi et la reine, et bien que je sois censé être leur professeur, je sais qu'en réalité, je suis celui qui apprend le plus. Je tiens à remercier Alexandre et Lydia pour avoir fait en sorte que tout ceci devienne possible, et je sais pour sûr que s'ils le pouvaient, Harm et Maia se joindraient à moi pour les remercier également. Fred Ivar Falck Husum Photos par Helge Alme et Craig Petty

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 29


PETITION CONTRE LES SPORTS EQUESTRES! Actuellement le Nevzorov Haute Ecole Research Centre porte les preuves incontestables de la cruauté infligée aux chevaux dans les sports équestres. Nous sommes prêts à porter au plus haut niveau une accusation décisive contre l'équitation, les courses de chevaux et autres activités criminelles envers les chevaux. Nous pensons qu'il est légalement acceptable de demander réparation pour les dommages moraux causés aux enfants, dont la santé mentale est mise en danger par l'enseignement d' "activités sportives" et la contrainte d'obéissance à leurs règles, règles selon lesquelles le traitement cruel d'un être vivant est considéré comme la normale. Ce qui précède est pertinent pour l'auditoire non conscient de la véritable nature du sport équestre, des courses et autres divertissements crées par l'homme, incluant des chevaux. Nous gardons à l'esprit l'ampleur du problème: nous comprenons que l'industrie équestre utilisera tous les moyens possibles pour défendre ses intérêts financiers. Aussi, nous comprenons que nous pouvons résister et gagner le combat que lorsque nous fermons nos rangs. Nous avons besoin de votre aide, c'est urgent. Stoppons ensemble les mensonges et les déchaînements de la cruauté légalisée. Célébrons le 21e siècle avec l'interdiction d'un sport aussi honteux. Excluons "L'Équitation" des Jeux Olympiques. Vous ne pouvez pas ignorer l'opinion publique de nos jours. Internet relie les gens dans le monde entier. Grâce aux efforts de la publicité, l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques a été interdite aux Etats-Unis. Des abattoirs de chevaux ont également été fermés là-bas. En Australie, les courses de chevaux ont été interdites à l'hippodrome de Victoria. Tous ces événements en raison de l'unité et de la Signez la Pétition bravoure des gens qui sont prêts à prendre position contre la machine meurtrière de l'équitation. Et ce n'est qu'un début. Nevzorov Haute Ecole et Nevzorov Horse Révolution s'oppose

Dites NON à la violence légalisée!



© Nevzorov Haute Ecole

horse revolution Sports Equestres: " Les secrets de l'art "

32 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


Sports Equestres: " Les secrets de l'art "  horse revolution

Sports Equestres: © Nevzorov Haute Ecole

« Les secrets de l'art »

partie III *

Les Chutes *  Cet article est la propriété du Nevzorov Haute Ecole Research Centre

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 33


© Nevzorov Haute Ecole

Sports Equestres: " Les secrets de l'art "

Une bonne façon de mourir Le principe même de « l'assiette sportive » a déjà contraint des milliers et des milliers de personnes à finir le restant de leur jours en fauteuils roulants, ou pour certains d'entre eux, à voir leur séjour se terminer à la morgue. Il est clair que cette tendance se poursuivra. Chaque année, chaque mois et chaque jour les cavaliers tomberont, encore et encore, se fracturant mains, jambes, côtes, vertèbres, les sabots de leurs chevaux heurtant leur tête, les condamnant à demeurer défigurés, invalides ou à devenir cadavres. Il existe déjà trop d'exemples de ces chutes, décès et mutilations pour ne pas remarquer qu'elles sont systématiques et inévitables

© Nevzorov Haute Ecole

NHE-2010

NHE-1600 © Nevzorov Haute Ecole

NHE-1525

La mère, qui amène son enfant au club d'équitation devrait savoir, que, tôt ou tard elle devra assister à son départ en ambulance, contemplant le moniteur ivre d'un vague signe de la main, dire «au revoir» à la dernière victime de son idiotie et ignorance (voir ill. NHE-1525) car chaque moniteur possède son propre « cimetière privé ». C'est un fait. Quel est le principe fondamental de « l'assiette de sport », si nous jetons un coup d'œil aux phrases idiotes,favorites de nos sportifs au sujet du « Maintien de l'équilibre» et du « partenariat »? Si nous nous y concentrons de façon honnête et succincte, cette formule nous paraît très facile à comprendre. L'assiette du sport équestre enseigne à une personne les moyens de rester en selle CONTRE le souhait du cheval. Par-dessus tout, CONTRE le souhait du cheval, si ce n'était pas le cas ces instruments de tortures sans lesquels le sport équestre et l'équitation ne pourraient exister, n'auraient alors lieu d'être. (Je fais référence aux instruments de métal présents dans la bouche du cheval, aux instruments de contrôle présents sur son nez, aux mètres de sangles, aux martingales, éperons, rênes allemandes, etc) (voir ill. NHE-2010). Ces instruments sont encore parfois appelés "Instruments techniques d'Équitation", bien qu'avec une certaine timidité, car le principe de leur effet est déjà clair à présent pour tout le monde. Et il est clair qu'ils n'ont absolument aucun rôle à jouer dans la « technique de l'Équitation ». Leur fonction consiste à stopper la rébellion du cheval contre les masses douloureuses présentes sur son dos, engendrant douleur et inconfort dans leur organisme tout entier. Pour stopper cette rébellion, il s'agit de produire une série de chocs douloureux de forces différentes. Leur fonction consiste à paralyser par la douleur, à humilier, pour compenser l'absence absolue de talent de la part de l'homme de s'engager dans la création de relations normales avec le cheval, de le transformer simplement en un bel et stupide animal, subordonné par de brusques mouvements douloureux et une simple peur mortelle ... de la douleur. Les relations, comme cela a déjà été démontré de nombreuses fois et par de nombreuses personnes, n'ont aucunement besoin de la présence de ces divers "instruments". Il s'agit là d'un fait avéré. Chaque cheval est phénoménalement intelligent, et si vous entretenez un minimum de relation correcte, un simple respect

34 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


© Nevzorov Haute Ecole

horse revolution

pour ses sentiments physiologiques, alors vous n'aurez nul besoin de recourir au métal, aux instruments nasaux et autre rênes allemandes. Et si vous possédez les connaissances et les compétences du maître - le cheval ne sera plus alors un être contrôlé, mais également un être capable de démontrer sa phénoménale, efficace et parfaite aptitude à se placer dans un rassembler propre à ses lois et ainsi être capable d'exécuter la totalité des éléments de la Haute École, qu'ils soient simples ou complexes.

NHE-3100  © Nevzorov Haute Ecole

Cavaliers, sportifs et amateurs s'imaginent magnifiques et romantiques, lorsqu'il sont à cheval, ils obtiennent alors ce sentiment de beauté et puissance, de performance que la nature a refusé de leur donner. Mais ceux qui comprennent le principe de fonctionnement de ces « instruments d'Équitation », sont capables de voir en ces cavaliers, des êtres pitoyables, terriblement effrayés, qui prenant maladroitement place sur le dos du cheval ayant été paralysé par la douleur, utilisent ensuite la plus basique des méthodes, tourmentant, torturant cette merveilleuse, brillante créature, exhibant et perçant à jour leur peur. Ils paniquent en essayant de garder leur secret, s'accrochant à lui bec et ongles, hurlant au monde entier que cette vérité sur le sport équestre, ils la connaissent déjà. Il y a quelque temps, alors que la vérité sur l'ensemble du «Romantisme» du sport équestre et sur le principe réel d'utilisation des instruments d'Équitation n'était pas alors aussi largement répandue, il était plus facile pour eux de se mentir à eux-mêmes et à d'autres personnes. Maintenant, à l'heure d'aujourd'hui, cela est quasiment impossible. La légende du sport équestre a été détruite. Les éléments de preuve sur la nature et le rôle réel des « instruments d'Équitation » ont déjà été collectés et vérifiés par la science. Il est déjà bien connu et approuvé, qu'aucune maîtrise ou connaissance quelconque ne soit requise pour la pratique du sport équestre, il suffit simplement d'apprendre les quelques techniques primitives nécessaires à l'application d'actions douloureuses sur le cheval ainsi que les techniques visant à comprendre comment utiliser ces applications au bon moment.

1

A partir de maintenant j'utiliserai ce terme à dessein du mot "cavalier" que j'estime trop flatteur pour une population de ce genre.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 35

NHE-1780  © Nevzorov Haute Ecole

Rien de plus ne sera requis de votre part. Bien que, non, à vrai dire vous devez être en mesure de faire une chose supplémentaire, être capable de tenir sur un cheval. En dépit des mesures douloureuses infligées par le cavalier, le cheval est encore une créature très sincère, qui peut toujours se battre, et lorsqu'elle est déjà en état de panique en conséquence de l'idiotie et de la cruauté - elle peut parfois paniquer avec une colossale et destructrice puissance, par laquelle elle peut facilement se débarrasser du "Jockey" 1, et également parvenir à le tuer. Une garantie approuvée de la sécurité du cavalier, lorsque le cheval ne peut se rebeller - reste la présence chez le cheval de grands et différents nombre de mals aiguës et chroniques des jambes, de la moelle épinière, de douleurs chroniques crâniennes en raison de l'usage du métal et de nombreuses autres maladies, ce, dans la totalité de son organisme. Certes, la plupart des chevaux utilisés dans "Le sport équestre", sont malades à des degrés divers.

NHE-5015


© Nevzorov Haute Ecole

Sports Equestres: " Les secrets de l'art "

Les Assurances de la cour des vétérinaires locaux au sujet « de la santé du cheval» sont pour le moins ignorantes, mais la plupart d'entre elles sont absolument fausses, car ces vétérinaires sont au service d'équidés de sport et financièrement intéressés par son avenir rentable.

NHE-2000

© Nevzorov Haute Ecole

NHE-1900

© Nevzorov Haute Ecole

NHE-1010

Je pense que tout ceci est clair et ne nécessite de plus amples commentaires. La maladie du cheval donne au " jockey" des chances de terminer son «entraînement sportif » ou activité équestre sans aucun accident grave. Mais même dans ce cas, dans le cas de la présence d'une sévère maladie à stade aigu ou chronique - le cheval, de par sa sincérité, peut encore se rebeller. Et le « jockey », ayant souhaité grimpé sur son dos, devra alors «s'accrocher». Dans ce cas, toutes les compétences de l'assiette de sport sont alors utlisées (voir ill. NHE-1900, 2000, 1010, 1781, 5200, 7200). Cette assiette, traduisant ce terme en terme simplifié, enseigne à une personne comment se comporter lorsqu'un individu souhaite le jeter hors de chez lui. Il apprend à tenir sur le chambranle, comment prendre prise aux murs, comment se planter sur le seuil. En bref, comment faire en sorte de pouvoir rendre la tâche de l'agresseur plus difficile. Débutants, intermédiaires et autres jockeys se consolent habituellement eux-mêmes avec l'idée que les chutes fréquentes et les traumatismes restent le résultat du fait qu'ils ne sont pas expérimentés, qu'elles sont les conséquences des sessions d'entraînements trop peu nombreuses. Ils sont également convaincus que plus ils prendront d'expérience, plus les leçons s'accumuleront, plus il gagneront en sécurité, et qu'ils cesseront soudainement de chuter et de se soumettre aux traumatismes. Mais voilà qui n'est pas correct. Prenons la créature, qui possède, selon les normes du sport équestre, beaucoup d'expérience. La solide et parfaite maîtrise de l'assiette de sport. Plus que cela, par souci d'honnêteté, prenons l'exemple d'un grand succès mondial, idole de milliers de jeunes filles. Pour ces jeunes filles qui pensent sincèrement que « faire du dressage » peut consister en le fait de remplir la bouche du cheval malade de métal, et de le traîner en se traînant elles-mêmes "d'une lettre à une autre ". J'ai particulièrement pris à titre d'exemple, un jockey de dressage, car il peut être appelé comme membre du plus serein, et doux type de sport équestre, dans lequel (en comparaison au saut d'obstacles ou au cross) nous n'observons aucun mouvement brusque ou situation extrême en apparence, il existe un domaine strictement encadré, et l'une des principales conditions de concours se résume au fait qu'il n'y est aucune distraction. Les gens sont à peine autorisés à éternuer.

ANKI VAN GROHnsven

(Note du traducteur: En Russie, Groh est le mot utilisé pour indiquer le son que produit un élément lorsqu'il tombe) C'est exactement de ce dont la prima donna du «dressage» est attitrée et ce, même en allemand et en néerlandais dans les magazines dédiés au sport équestre, qui déclinent le nom de cette femme jockey en de nombreuse variations, et, à vrai dire, le résultat en est toujours très amusant. Ils ont toujours trouver le moyen d''insérer dans son nom de famille un terme ayant rapport au vols planés et à la honte.

36 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


© Nevzorov Haute Ecole

horse revolution

Rappelez-vous - j'ai spécifiquement débuté mon discours en évoquant cette dame. Son incontestable autorité dans le monde du «sport équestre" remplit de ces vols et de ces chutes sans fin, d'un charme tout particulier et illustre le fait que "Grohnsven" peut être capable de chuter de façons qui sembleraient absolument impossibles.

Bien que cette dame utilise tous les véritables et inimaginables instruments de torture et ces méthodes lui permettant de mettre un terme à la rébellion du cheval et ce de manière très professionnelle, qui doivent, comme elle le pense, faire en sorte que ses sessions se déroulent de façon sûres et confortables. Pour dire la vérité, il est très facile de remarquer que plus cruel, « l'utilisateur» du cheval est, plus large est la gamme d'instruments utilisés. La qualité et le nombre de ces douloureux paralyseurs offrent plus de raffinement. Il est surprenant et amusant de constater celà, mais il reste un fait. Le sport équestre atteint pratiquement le même niveau que les zoophiles en terme de quantité d'instruments utilisés. Ces gens là, afin de parvenir à l'accomplissement de leur désir, ont également conçu une large gamme d'instruments, démontrant ainsi, à quel point le désir « de monter pour le plaisir» peut être similaire au désir des zoophiles. Prenons la « Cour de gynécologie » de V. Merzheevsky, Spb, année 1878, p. 264.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 37

© Nevzorov Haute Ecole

NHE-1781

NHE-5200  © Nevzorov Haute Ecole

Elle mord la poussière là où personne ne daignerai y penser. Il est clair, que cette dame de par son statut dans le sport équestre. Et également en raison de ses nombreuses chutes classées très spéciales. Jetons un coup d'oeil. Tout récemment, Madame Anki a fait beaucoup rire le public lorsqu'elle est tombée de Nelson lors d'un séminaire de dressage très prestigieux, Paard en Passie, dans le manège Martini Plaza, à Groningen. Après cela, Grohnsven s'est rendue en Suède pour y chuter de manière phénoménale sur la terre des Vikings du haut de son cheval Painted Black devant une foule comble lors d'un même type de séminaire. Avant cela, la prima donna du dressage nous fit démonstration d'une magnifique chute lors d'un concours, c'est en s'écroulant de son Joker qu'elle s'est cassé la hanche. Et, bien sûr, il en va de même pour la plupart des "prestigieux" Concours dans lesquels GROHNsven fait son apparition. Au moment de recevoir un prix - son cheval SALINERO, fou de douleur, sous la torture du dressage classique – envoya valdinguer la championne qui resta clouée au sol et hurla à l'aide à l'immense Stade. Elle chut en en dehors du manège, comme la presse malveillante s'empressa le préciser – propulsée tout droit sur le chariot de crème glacée et de boissons. Il est impossible de se remémorer la totalité de ses honteuses et horribles chute, même si nous nous rappelons que des chutes de compétitions, pensez donc aux innombrables chutes d'entraînements. Voilà donc la championne capable de faire démonstration de la maladie typique du sport équestre dans toute sa splendeur.

NHE-7200


Sports Equestres: " Les secrets de l'art "

© Сумеречная

Il existe des transcriptions d'interrogatoires remarquables du zoophile. La zoophilie (aussi connu comme bestialité) était considérée comme grave crime dans l'Empire russe. Page 997 : "ceux qui sont surpris à se livrer au vice de bestialité doivent subir la saisie de propriété et être bannis aux lointaines contrées de la Sibérie". Donc Schubeev a été interrogé. "Les membres de la cour ont conclu que le sujet d'interrogatoire était faible d'esprit, ses yeux étaient ternes et fuyants Sa tête était de forme triangulaire: l'arrière de la tête était bien développée tandis que vers le visage, tout semblait converger. Il a été constaté que son organe générateur était bien développée tandis que son corps était immature pour son âge "(page 265). "Le conseil du gouvernorat a pris en considération les réponses données par Schubeev aux questions posées et a décidé que Schubeev avec son crâne déformé et autres caractéristiques devait être considéré comme demi-crétin. Généralement cet état mental était connu sous le nom de balourdise (Stultitia) » (page 267).

© Nevzorov Haute Ecole

NHE-1615

Ici, nous pouvons nous pencher sur la description d'un cas particulier: " Le villageois du nom de V. Shubeev, âgé de 18 ans, a eu des rapports sexuels avec une jument; au cours de cet acte, la jument était enfermée dans l'écurie et bloquée par des planches de sorte qu'elle ne puisse plus bouger, sa queue était liée à une planche, sous son ventre, entre ses membres était également placée une autre planche. Shubeev était debout, son pantalon descendu à ses chevilles et violait la jument. "Certes, la pauvre jument a du "supporter" tout ce qui était possible d'imaginer, et la présence » de ces planches expliquait sans nul doute le fait qu'il était impossible de trouver alors dans le village un quelconque mors ou de quelconques rênes pour maintenir la jument en place. Il est clair que, si l'on prête attention à la collection d'instruments, nous pouvons affirmer que l'homme Shubeev et les champions des Jeux olympiques sont considérablement effrayés par le cheval. Et cette peur, provoque artificiellement ce souhait emprunt d'une forte adrénaline les poussant à chercher le "contact" avec le cheval. Un peu plus tard, au cours des enquêtes menées contre le villageois Shubeev, dont il est également fait mention dans les travaux de Merzheevsky – cette peur nous parait déjà claire et probante. Cette peur - cette horrible panique – la même que nous pouvons constater dans les articles publiés sur les sportifs célèbres. V. Ugrjumov (maître du sport équestre, champion hautement titré, encore un qui n'a pas le moindre sens de la vérité) nous narre honnêtement, qu'il lui arrive souvent de «ne pas pouvoir se tenir sur ses pieds avant de monter à cause du stress » (simple peur). Ces rapports remplissent la quasi-totalité des articles publiés sur le sport équestre (voir ill. NHE-1000, 5115, 3200, 5000). Sur la plupart des photos nous pouvons observer non seulement la peur sur les visages des sportifs, mais également une claire panique (voir ill. NHE - 5200, 7200, 3105, 1620, 4100). Dans les articles de sportifs – il s'agit de panique, de larmes, de panique à nouveau. De cris au sujet de l'adrénaline. De description de la façon dont ils ont appris à «montrer à l'animal qui était le patron », et de crises de nerf, de chutes, de chutes, de chutes, de chutes, de panique encore, encore et encore et puis à nouveau un saut sur l'adrénaline Il semblerait avoir à faire au sujet de l'adrénaline comme médicament, lorsque le désir de « monter pour le fun » doit être associer à un constant besoin de dose atomique de peur pure. Il est clair que, parmi les jockeys de cross, 1 / 3 des concurrents urinent involontairement durant les compétitions. Les autres jockeys le font généralement avant qu'elles ne commencent. Dans les articles secrets des maîtres de cirque, nous constatons qu'il est enseigné aux jeunes travailleurs que: « travailler avec des chevaux est considéré comme beaucoup plus plus dangereux que travailler avec des tigres ». Il existe des centaines de livres méthodologiques sur le sujet de la préparation psychologique des sportifs, dans lesquels nous pouvons observer la description des syndromes de jambes tremblantes, de sentiment de la «Désobéissance» proche, d'un trac pré-épreuve, ainsi que de nombreux autres.

38 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


© Lydia Nevzorova

Dans ce chapitre, nous vous présentons plusieurs objets anciens jusque là inconnus ou même oubliés de notre histoire «hippologique». Dans ce Cartularium vous pourrez donc trouver ces différents textes et objets oubliés, indispensables à la compréhension de notre Histoire.

cartularium


cartularium  la prière du cheval

La prière du cheval L'origine du document est inconnue. Actuellement, il est clair qu'il fut écrit et imprimé par le directeur d'un cirque errant à maison de la typographie de Tambov. Il convient de mentionner que des copies de la présente lettre ci-dessous ont circulé de ça et là mais pour le moment nous la traitons comme originale pour la première fois. Il est évident que le texte est authentique, sans écarts ou erreurs d'interprétation. Il fut découvert par un grand collectionneur et sauveteur de raretés russes, Michael Surov et ce, tout à fait par hasard. Le document était collé à l'extérieur du couvercle d'un vieux coffre. M. Surov a immédiatement

contacté A. Nevzorov par téléphone pour lui parler de la découverte. Deux jours plus tard, il lui apportait le couvercle (qui avait été arraché de ses propres main) à Saint-Pétersbourg. Ici, dans l'environnement de laboratoire, la feuille de papier fut soigneusement détachée du couvercle et restaurée. Le texte qui y est imprimé peut paraître parfois naïf et certes un peu ridicule. Le cheval y est perçu comme une sorte de mendiant "humilié", typique de l'évolution des temps ou d'une période de transition. Le message est faible et timide, mais plein de sympathie et de la compréhension de toutes les souffrances infligées par un homme au cheval.

* * * A toi, mon maître, je viens avec ma prière. Nourris moi et abreuves moi comme il se doit. Permets-moi de me reposer dans une étable propre après mon dur et long labeur. Parles-moi, c'est pour moi une voix humaine qui compte, et non pas un coup de fouet. Caresse-moi et donne moi l'envie de travailler. Ne me bats pas quand je gravis la colline, et ne tire pas les rênes quand je la descends. Si je ne te comprends pas dans l'instant, sois patient et n'utilise pas le fouet. Vérifie au mieux si mes rênes sont correctement ajustées ou si mes fers ne me gênent pas. Et si je refuse de la nourriture, examine mes dents de plus près. Ne coupes pas ma queue, car c'est ma seule protection contre les attaques des insectes. Cher maître, lorsque je deviendrai faible et inutile, ne me condamnes pas à une mort

46 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

sauvage; choisis mieux ta sentence et assassines-moi de tes propres mains afin de m'éviter des souffrances inutiles. Pour finir, pardonnes-moi au nom de Celui qui est également né près de la crèche, à toi je viens avec cette fervente prière. Notes: La prière connu un grand succès dans tous les villes où elle fut diffusée. En conséquence, certaines diminutions de la cruauté/ violence envers le silencieux et dévoué serviteurs de l'homme furent observées. « Je recommande fortement l'affichage de cette prière dans tous les lieux publics tels que les auberges ou les écuries. ». Membre de la société de protection des animaux, citoyen d'honneur et Directeur de cirque Trofim Dmitriévitch Manoilov, Nom de scène, Highlander


© Nevzorov Haute Ecole

la prière du cheval  cartularium

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

47


© Lydia Nevzorova


MĂŠtal Chapitre 1


50

Le cheval crucifié et Ressuscité

e métal dans l'histoire de l'Équitation, pour être précis cela concerne le mors de filet, mors de bride, et les éperons, ne peut être examiné et compris, excepté dans le contexte de la dramatique histoire de la relation entre l'homme et le cheval. Son histoire en dehors de ce contexte précis ne serait sans doute pas clairement comprise et, paraîtrait de plus probablement, terriblement ennuyeuse. En tout état de cause, il de faible importance de savoir si l'abrasion de mastication des mors Scythe était induite ou quelle était la courbure du psalium des mors de bride Grecs et Perses, ce qui nous intéresse est plutôt de comprendre de quelle manière ce métal était travaillé, ce métal, origine du dramatique et éternel problème, obstacle à la relation entre le cheval et l'homme. Le « métal », et ce dans chaque époque, nous offre des données informatives absolument fantastiques. Il est en général très sincère, franc et direct. Les maîtres du bas-relief, peintres et hommes de lettres peuvent artistiquement nous mentir, autant qu'ils le souhaitent et comme ils l'entendent sur le sujet délicat de la relation entre l'homme et le cheval, ils peuvent également nous créer une illusion romanesque, mais en observant ce « métal » de plus près, de quelque époque que ce soit, la vérité nous apparaît alors plus claire. Le type de relation qu'il existait alors, ce que l'homme désirait vraiment, était ce que le cheval lui, ne désirait pas , ce que signifiait l'équitation et combien, grande ou pauvre pouvaient se mesurer les capacités du cavalier. Faisant utilisation des images les plus vraies, je souhaite que tout soit aussi clair pour vous qu'il ne l'est pour moi lorsque je parcoure ces innombrables mors de filet, de bride, ces éperons de toutes époques, depuis les temps des Lurs 3 jusqu'à l'époque napoléonienne. Dans chaque pièce de métal — certaines ayant été pensées avec un infini sadisme — est présente une quantité d'informations surprenante concernant les styles d'équitation, les caractéristiques des chevaux, les ambitions et coutumes de l'époque, les particularités de la guerre, mais avant tout concernant la bêtise de l'homme et la douleur du cheval. C'est pourquoi j'ai écris ce chapitre et, tout particulièrement, pourquoi je débute ce livre par celui-ci, car le « métal » a toujours été, est et restera le plus fondamental et déterminant facteur dans l'étrange et dramatique relation entre le cheval et homme. C'est une situation que nous pouvons généraliser à l'ensemble des régions du globe.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


Chapitre 1. Métal

51

Que ce soit dans l'ancienne Scythie, l'Assyrie, ou dans le Royaume des Lurs 3; que ce soit dans la Rome, l'Egypte, dans les anciennes cavernes des forgerons celtiques, ou sous la lumière spectrale des ateliers modernes d'Angleterre et d'Allemagne — sur une période de près de 3000 ans, cette même activité était exercée et l'est encore de nos jours, à savoir, la fabrication d'instruments métalliques, de pièces de fer en tout genre, de formes diverses, plus étranges les unes que les autres donnant à l'homme ce pouvoir illusoire, ce pouvoir d'autorité suprême, lui conférant tout droit sur la libre, puissante et sans défense créature cheval. Du moment où l'homme comprit que c'était uniquement grâce à la douleur qu'il pouvait forcer un cheval à le porter sur son dos, il s'est mis à imaginer et élaborer un nombre d'instruments plus incroyables les uns que les autres, tout d'abord en essayant de réduire la douleur qu'il provoquait au cheval par la pression qu'engendrait sa main sur les rênes, conduisant par la suite à une douleur extrême. Le « métal » dans la bouche du cheval est devenu, pour l'homme, une sorte d'attribut indispensable à la relation, une clé magique au contrôle du cheval. Pour autant, je ne ferai pas état de ces tout débuts. Chacun pourra très aisément trouver nombre d'informations sur ces temps archaïques. Prenons un certain moment fort de l'histoire, le moment où le contrôle du cheval est transformé en un art très complexe ne pouvant être maîtrisé que par un faible nombre , mais qui ravie cependant — et continue de ravir — le monde entier. France, 12ème siècle. Ici, à cette époque, la grande école d'équitation nommée Haute Ecole, « l'école supérieure », fut créé, son but étant d'atteindre ces caractéristiques fondamentales lui permettant de réveler de façon optimale les capacités du cheval. La Haute Ecole compte au moins huit pères fondateurs canonisés. Federico Grisone, Pignatelli, Salomon de la Broue, Piniatelecci, Cesare Fiaschi, Antoine de Pluvinel, François Robichon de La Guérinière et le Chevalier de Nestier. Il s'agit ici des seuls, pères légitimes. Et je ne parle pas des quelques avortons 4 ayant fait allusion à une paternité utopique dans les mémoires de cette époque. Il y eu environ 30 hommes, et chacun d'eux, ainsi qu'ils l'aurait déclaré, aurait été maître de cette instruction, cependant ils n'ont jamais été canonisés. Tout deux, pères canonisés et mineurs de la Haute Ecole, étaient maîtres en la disicpline de ce dressage complexe. Voyous, cavaliers des plus coriaces aux physionomies et passés lugubres, libertins confirmés, tous prêts au combat. Ce qui est intéressant, est de constater que la quasi totalité de ces hommes étaient abstinents, évidemment si l'on prend pas en considération le bruyant et ivrogne Cesare Fiaschi et le tranquille mais néanmoins tout aussi porté sur la boisson, Piniatelecci. Le charme, la fanfaronnade et la réputation de ces magiciens absolus leurs a ouvert toutes les portes et permis de relever de nombreuses jupes. Ces cavaliers maestros, vendant leur talent à toute les cours royales d'Europe, étaient plus appréciés que les poètes les plus célèbres. Chaque personne instruite était capable d'éblouir en quelques vers à cette époque. Mais peu nombreux étaient ceux qui possédaient cette capacité à enseigner à un cheval la courbette NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


52

Le cheval crucifié et Ressuscité

(a) — un redoutable et majestueux saut sur les postérieurs lorsque le cheval se dresse dans une pesade (b) qui, par sa hauteur, renforce l'effet du saut d'un bon mètre supplémentaire! — À l'exception de ces hommes capable de ressentir réellement le cheval, il était possible d'observer ces maestros arrogants et grossiers, frottant calmement les oreilles des princes de sang et rossant les maréchaux et les ministres sur la main et le dos à l'aide d'un fouet en cas d'erreur lors d'une leçon. Leurs biens et leur talent faisaient objet d'une demande incroyable. Il suffit d'imaginer dans quelle mesure les connaissances de l'équitation étaient évaluées à cette époque et combien les connaissances nécessaires à l'enseignement d'un cheval, ne serait-ce que du plus simple élément, étaient choses précieuses. Chacun chevauchait alors, mais chevauchait hideusement néanmoins et ce n'est que vers la fin du 15ème siècle, qu'ils commencèrent à s'en rendre compte. L'époque gothique, léguait jusqu' à lors à l'Europe une honteuse assiette, contraignant le cavalier a ouvertement interférer avec le mouvement du cheval. Il en est résulté une tendance à l'infliction de coups terribles au cheval, à la pose d'instruments métalliques volumineux dans sa bouche, et à l'utilisation d'éperons armés de pointes pouvant atteindre les 35 centimètres. Voilà le fait principal. Notre assiette gothique n'a pas laissé la moindre notion en ce qui concerne l'équilibre du cheval sous le cavalier, logiquement d'ailleurs, le cheval lui-même ne pouvant trouver cet équilibre. Ici, et plus loin également, je ne me pencherai seulement que sur certaines classes supérieures du cheval dans la hiérarchie du monde équestre, créés par l'homme — à savoir, les chevaux de selle. Ces chevaux, auxquels il serait possible de combiner également la notion générale de "non-sellés" — chevaux de trait, chevaux de labour, chevaux d'attelages en tout genres, — chevaux détenteurs, au cours des siècles, du même destin, ce destin mis dans les mains de nombre d'hommes. Le destin et la vie du cheval de trait de l'époque gothique, ne différait en rien du destin et de la vie du cheval de l'Egypte ancienne ou du cheval d'un paysan russe. La mode, les tendances, la naissance et la mort des différentes écoles n'ont en aucune manière cessé d'influencer la vie monstrueuse de ces chevaux, vie remplie d' indignités, d'humiliations et de tortures. Les tâches fondamentales d'un cheval de selle à l'époque gothique étaient les suivantes: – Livrer un chargement, apparaissant sous forme de cavalier, à l'endroit désiré; – Piétiner et mordre une personne le long de la route chaque fois que cela était possible; – Ne pas mourir dans l'année suite aux blessures, inflammations, et écorchures provoquées par les nombreuses armures et autres accoutrements complexes toujours mal ajustés. Le cheval qu'il soit de transport, de combats, de tournois ou de parade fut, au Moyen Age, le simple et unique moyen de locomotion pour le cavalier, celui-ci lui faisant effectuer une trajectoire, peut importe que le besoin eu été de se rendre- de Paris à Liège ou du drapeau posté une extrémité d'une barrière de tournoi jusuq'au drapeau posté à l'autre extrémité. Le contrôle d'un cheval était pathétiquement piètre et cruel . Ce n'est pas un hasard si les tournois de chevaliers se déroulaient uniquement derrière une barrière, un mur de planches de près de 120 centimètres de haut. NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


Chapitre 1. Métal

53

Si il n'avait existé ce mur, tout Raymond de Toulouse ou Richard Coeur de Lion tentant une joute, aurait grandement amusé le public par ses infructueuses tentatives maintes fois répétées, pour rencontrer l'adversaire — lui étant impossible de contrôler son cheval, ou alors seulement d'une manière très vive. La formation d'un cheval de compétition était primitive; ils enseignaient au cheval par tous les moyens à galoper le plus rapidement possible, et ce dans cette armure aussi lourde qu'encombrante, le long d'un mur, qui lui servait également de point de référence. Rien d'autre n'était requis de la part du cheval. Il existe d'ailleurs également une histoire concernant la « vitesse ». Les pages et écuyers, ou les "gardiens de tournoi", afin d'élever le cheval du chevalier au galop, lui battait les postérieurs avec tout ce qui leur tombait sous la main, pratique n'étant pas interdite par les règles des tournois. Le cheval galopait le long du mur et à un point défini rencontrait le coursier adverse, qui se déplaçait exactement de la même manière le long de l'autre côté de la barrière. Les chevaliers préparaient leurs lances à ce moment précis. Voilà tout le scénario de la partie équestre d'un tournoi classique. Status Armarium, les règles du tournoi, prévoyant un virage obligatoire à la fin de la barrière de séparation, sujet à propos duquel il existe une citation très éloquente: «Cette barrière fut crée afin d'empêcher le chevalier en pleine accélération de percuter la barrière derrière laquelle se trouvent les spectateurs." Ces mots résument parfaitement toutes les caractéristiques de la monte d'un chevalier. Et cela n'était pas entièrement attribuable à la stupidité des Bohémond de Tarente, des Roland ou des Cid. La subtilité de la maîtrise du contrôle du cheval était, simplement, totalement inconnue. Cela ne venait en aucun cas de la part des chevaux. Je suppose que le roi de France Henry II était capable de sélectionner n'importe quelle monture désirée, mais c' était pourtant lui qui, lors d'un tournoi, d'ailleurs, et seulement en raison de son incapacité à contrôler son cheval, s'est tout simplement fait transpercé la tête par la lance de son adversaire respectueux qui n'avait absolument pas l'intention d'attenter au roi, mais — bien au contraire — dont le but était de perdre le combat. Henry II est donc décédé sur le champ même. Les versions cinématographiques de tournois sans barrières ou de combats sur champs libres sont pures fantaisies, ils ne sont réalisables qu'après d' innombrables répétitions et exclusivement car les chevaux de cascade le permette, ces chevaux apprenant à converger les uns vers les autres et réagir à une distance indiquée de manière précise. Ces exercices étaient beaucoup trop complexes pour nos chevaux de guerre. Mais les temps ont changé. Cet idéal d'équitation de combat s'est évanoui avec les standards de la chevalerie. Il aurait fallu beaucoup de temps pour qu'elle s'estompe en raison de «causes naturelles», mais c'estl'explosion de la Renaissance, qui enfonça véritablement, presque aussitôt, le premier clou dans le cercueil de l'équitation gothique, introduisant à la terre de Dieu les idéaux classiques et la " pittoresque facilité "," élégance "et" puissance "de" l'assiette classique ".

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


54

Le cheval crucifié et Ressuscité

La Renaissance, comme vous vous en souvenez, s'est rapidement ancrée. En traduction aux idées modernes, ce fut une révolution culturelle ordinaire. La culture gothique, incluant son style d'équitation, fut détruite, approximativement, en 80 ans. Puis sont apparus les maîtres de la Haute Ecole, mettant fin aux anciennes croyances équestres, présentant au monde les exemples d'une perfection inimaginable, d'une méthode radicalement nouvelle, appelée «l'école d'équitation." Quand les échos de cette merveille parvinrent aux oreilles des gens, se voyant présentés cette école comme un mélange d'art,de magie et de religion, tous voulaient alors se précipiter pour embrasser les ourlets des tuniques des dieux de cette religion. Voilà comment les pères de la « Haute Ecole » furent présentés au public. Princes de sang, épiciers, fournisseurs de linge en dentelle, nobles provinciaux poudrés, agents de tous bords, hommes de lettres, rois, inquisiteurs à la retraite, artisans de succès, acteurs et grands de ce monde-, tous se ruèrent aux portes de cette incroyable école, tous voulaient apprendre. Il était à hauteur des fanfaronnades d'abandonner nonchalamment une phrase telle que: «Hier, Monsieur Pluvinel a complimenté mon assiette au vieux Manège de Versailles ..." Après avoir déclaré une telle chose, un homme pouvait compter pleinement sur le succès grandiose de son personnage dans toute société éclairée, quelle que soit la qualité réelle de son personnage. Tous les maîtres de la Haute Ecole ", Napolitains et Français, ont débuté les mains vides, avec seulement une simple chemise, avec un seul maigre Louis d'or cousu dans la doublure de leur col qui sentait le fumier, vivant dans la mendicité, de vin aigre, de combats et de prostituées très bon marché. Mais au zénith ou, pour certain, au crépuscule de leur vie, pratiquement chacun d'entre eux pouvait se prétendre détenir le droit d'être rude envers les rois, et d'avoir une file de comtes, de ducs et de vicomtes devant leurs portes. Tous les maestros de « Haute Ecole » ressemblaient à des araignées dans un bocal — ils ont divisé l'Europe, lutté pour le droit de régner sur toute les cours royales. Tous ces hommes étaient incapables de se supporter mutuellement et se disputaient sans cesse pour savoir à qui était cet élève, qui avait inventé le pesade et qui avait inventé la capriole. Il est bien connu que Salomon de La Broue et Pluvinel étaient des élèves de Pignatelli, mais tout deux, et ce par tous les moyens, se sont dissociés de l'enseignant à la moindre occasion. Nous ne savons rien sur l'amitié entre les maîtres, mais nous savons avec certitude que quand le moment était venu pour l'un d'entre eux de mourir, personne ne se distinguait quand il s'agissait de lancer une gerbe de fleurs ou d'aller au funéraille. Ils n'étaient ni un «ministère», ni un clan, ni même un groupe de personnes semblables, ils concourraient sévèrement pour obtenir le droit de régner sur l'une des cours royales européennes. Les maestros se chamaillaient terriblement tout en divisant l'Europe.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


© Nevzorov Haute Ecole


56

Le cheval crucifié et Ressuscité

L'un d'entre eux a eu, il est vrai, Versailles, et un autre le morne Manège d'un roi danois au château de Fredericksborg. Antoine de La Baume de Pluvinel était de loin le maître de cette discipline. Doté d'un et d'un seul cadeau, pour former le cheval dans la tradition de Haute Ecole, selon la manière qui lui conviendrait, devint l'écuyer du duc d'Anjou, un chambellan, ambassadeur de France en Hollande, membre du Conseil d'Etat, Duc de l'enseignant Vandom, écrivain à la mode, détenteur d'un statut très respectable, ainsi que de nombreuses autres insignes de l'époque. Execpté pour la marquise de Marialva et William Cavendish, duc de Newcastle (riches et éclairés amateurs comptés parmi les pères « non-canonisés »), les titres et les «généalogies» d'autres maestros du 16ème et 17ème siècles, ont été, je suspecte, pour la plupart faux ou achetés, mais cela ne dérange personne. Les Maestros ont pu, après quelques leçons, obtenir un titre nouveau ou complémentaire à toute court Européenne. En outre, il est réellement surprenant de constater que, la majorité d'entre eux avaient de remarquables talents littéraires (un étrange ajout naturel à leur capacité à travailler avec un cheval). Salomon de La Broue fit forte impression avec l'écriture d'un des livres les plus célèbres, ayant rassemblé toutes les instructions relatives à sa méthode. Cesare Fiaschi, Grisone et le duc de Newcastle ont tous écrit de nombreux livres des plus intéressants dans lesquels les méthodes d'équitation et les opérations sont étroitement liées à une philosophie très originale de compréhension quant au sujet de la place du cheval dans le monde des hommes. Les travaux de Frederico Grisone, contenant sa vision du cheval et sa méthode, ont été honoré avec la bénédiction du pontife. (Je ne plaisante pas, le livre a reçu la pleine approbation du Vatican et la bénédiction officielle de Pape Julius III. Le travail de Grisone a été réédité huit fois!) Antoine de Pluvinel, en particulier, a écrit un best-seller pour son époque, l'intitulant modestement « L'Instruction du Roy ». François Robichon de La Guérinière a créé un autre « hit » absolu pour son siècle, « l'Ecole de Cavalerie », en deux volumes. Outre un exposé équin très compétent sur la partie pratique, ces deux livres ont été écrits avec brio, réédités et lus encore aujourd'hui. Certes, la Guérinière dans son travail commente très durement les principes de travail de Haute Ecole, de la composition de Pluvinel, par laquelle tout a commencé et qui fut la première et la plus réussie tentative de classement des attributs de l'école. Maintenant, la chose la plus désagréable — Tous ces «enseignants», pratiquement sans exception, faisaient usage de ce métal extrêmement cruel, contribuant eux même à ce système, imaginant et confectionnant sans cèsse de nouveaux modèles originaux. Jusqu'à ce jour, nous classons les mors rares selon les noms des maîtres de Haute Ecole. Nous disons donc: Voici l'embouchure de bride conçue par le maître Grisone, et voici à quoi ressemble des canons style Piniatelecci. * Text tables are marked with Arabic numerals, appendix tables — with Roman numerals.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


Chapitre 1. Métal

57

Note: Il existe également des canons inventés par Fiaschi, la Guérinière, Pluvinel (voir tableau II *). Les méthodes de formation des chevaux s'appuyaient principalement sur la force et les conséquences étaient souvent abominables. L'obsession du « rassembler » à tout prix, élevant et pliant l'encolure du cheval de manière à ce que la nuque devienne le point le plus haut, les membres postérieurs portés loin sous le corps, offrant en même temps force, grâce et maniabilité. Cette obsession a conduit à l'utilisation de méthodes idiotes et cruelles. Cavendish (un riche,passionné et célèbre Anglais), attachait, par exemple, des hérissons à la queue du cheval, afin de piquer les jambes du cheval pour que celui-ci soit correctement « sous-lui ». Fiaschi lui, fixait des crochets au niveau de l'arrière-main du cheval, attachait les rênes aux crochets que le cavalier tenait à la main et, en réponse à toute tentative du cheval d'allonger ses postérieurs, le cavalier tirait sur ces crochets, causant des douleurs atroces au cheval dans son arrière-main. L'invention et l'utilisation du Caveçon « dentelé » (le créateur est inconnu, mais il semblerai qu'il soit également l'oeuvre du même Fiaschi) ajoutait une douleur constante au nez du cheval, douleur causée par le fer "." (Voir la figure à la page 146). Il existe bien d'autres pages, des plus honteuses et scandaleuses, de l'histoire de la Haute Ecole. Mais il y avait, en plus de la cruauté et de la bêtise, la volonté d'aller de l'avant, coûte que coûte vers la lumière, vers l'équilibre parfait du cheval, son athlétique développement, pour certains des «pères », vers le maintient de la douceur et de la confiance du cheval. Parvenir à L'équilibre est la seule chose leur permettant d'utiliser un cheval comme monture, sans engendrer une rapide dégradation. L'Équilibre artificiel, qui est l'équilibre atteint par le biais du « métal » dans la bouche, ne fait que retarder le moment de la panne totale, et repousse un peu les maladies les plus terribles de la colonne vertébrale, des jambes, de l'encolure, des muscles de l'arrière-main, l'arthrite et l'arthrose. Mais pour l'époque, ce n'était pas suffisant. Tout en critiquant les sauvages méthodes des pères fondateurs de la Haute Ecole, il faut toujours se rappeler exactement ce qu'ils avaient à franchir après au moins 25 siècles d'incompréhension absolue des fonctions primitives de monte d'un cheval. Ils étaient, bien sûr, de très bons cavaliers pour leur temps. Les bons cavaliers, nés avec ce don précieux, sont très rares, plus rares que les grands violonistes ou écrivains. Comment et pourquoi ces hommes se sont concentrés en un tel nombre et ce en l'espace de deux siècles? Ceci est en partie un mystère. Mais, la Haute Ecole est née à la suite de cette concentration. Ainsi, ces maestros moustachus rôdaient dans les cours Européennes, donnaient des leçons, écrivaient des livres, amassaient des richesses, soulevaient les jupes des duchesses, «faisant faire» pour leurs maris des chevaux d'«École» aux coûts excessifs, ne se doutant pas une seule seconde, d'ailleurs, que la pres-

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


58

Le cheval crucifié et Ressuscité

tigieuse école de leur temps, viendrait au cours des siècles à se transformer pour devenir, de nos jours, ce que nous pouvons observer comme étant un standard, accessible à tout un chacun. Jusqu'à la fin du 20e siècle, la thèse de base de l'équitation classique consistant en une croyance de l'homme de l'impossibilité pour le cheval d'effectuer de tels éléments sans « métal » dans la bouche, il n'a jamais été réfuté et ce dans le monde entier, que de tels instruments pouvaient avoir une influence douloureuse et dramatique sur l'organisme du cheval. C'est ce qui s'est passé dans les 16ème et 17ème siècles, et c'est un euphémisme. Les maîtres de la "Haute Ecole" apportaient à la cavalerie de la noblesse traditionnelle une discipline terriblement primitive, soit dit en passant, ainsi que des figures tout droit sorties de leurs imaginations, que le cheval effectuait dans les mains d'un maître ou sous sa selle. Et voilà comment cela a commencé! Dès le milieu du 17e siècle, il existait au bas mot 107 figures de ce style. Mais le fait est que presque aucune n'était alors pratiquée. Les mouvements naturels du cheval éxecutés en engagement proche, lors de jeux avec un autre cheval ou quand, étalon, il cherche à séduire une jument étaient les bases des ces figures. Tous les éléments de la Haute Ecole, la capriole, la courbette, la pesade, le Terre à Terre, le pas espagnol, le Douze et le piaffer sont les mouvements naturels, non restreints, du cheval sauvage en bonne santé. L'homme désire simplement que le cheval éxecute ces mouvements sur ordre, au bon moment, au bon endroit, sans avoir besoin de stimuli extérieurs naturels. En général, cette affirmation est irréfutable. J'enverrai volontiers ceux n'ayant pas une bonne connaissance du cheval ou ayant vendu à tort d'après le raisonnement et les dires de quelques palefreniers stupides sur le caractère artificiel des mouvements de Haute Ecole, à l'un des ouvrages universitaire faisant autorité consacré au comportement du cheval dans la nature: "Horse Behavior», de George H. Waring. Dans le chapitre intitulé, "Système locomoteur", est citée une liste complète de tous les mouvements naturels du cheval sous forme tabulaire. Bien sûr, dans le tableau, vous trouverez la ballotade), la capriole, la courbette, la croupade, la Levade et le Misair. Vous y trouverez également une description de tous les mouvements que nous avons identifié, tels que la pesade, tous les mouvements exécutés sur les membres postérieurs alors que le cheval se lève de toute sa puissance et dresse hauts ses antérieurs, connu, en combinaison avec un mouvement en avant, tel que le pas Espagnol ou pas d'école. Mais aussi des images phase par phase du mouvement d'un cheval au cours de son exécution de la capriole, croupade, courbette et ainsi de suite. Soit dit en passant, toutes les figures de Haute Ecole ont une origine et un but purement scolaire et de spectacle.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


Chapitre 1. Métal

59

Contrairement à l'opinion populaire, elles n'ont jamais été destinées à la guerre, pas plus qu'aux combats équestres, ni aux duels. Il suffit de rajouter que, le cheval de bataille était revêtu d'une armure, il était tout juste en mesure de se déplacer, très peu, son équilibre naturel étant totalement détruit, les mouvements complexes, basés sur un équilibre parfait, tels que le Terre à Terre ou la capriole, relevés tout simplement de l'impensable. Dès que les armes à feu firent leur apparition, et dominèrent ces guerres, les figures de Haute Ecole sont devenues encore plus inutiles: que vous pirouettiez en face d'un ennemi ou non, il aura sitôt fait de vous exploser la cervelle, ainsi que celle de votre cheval avant que vous n'ayez pu réagir et ce d'une distance sûre. Le dit cheval « d'Ecole » est un cheval équilibré possédant une formation à la Haute Ecole, a qui ont été enseigné, pas espagnol, trot espagnol, passage, piaffer, pirouette, terre à terre, sentavo, misair, douze, pesade, courbette, ballotade, croupade, capriole, sarabande, pirouette inversée sur trois jambes, coucher, centado, levade, lançade, équilibre et autres figures et éléments d'art absolu exigeant plusieurs années d'efforts, de services vétérinaire spéciaux, d'alimentation et de soins, irréalistes dans les conditions d'une guerre de cette époque et qui, en ce temps, s'élevaient à des coûts fabuleux. Un tel cheval était tout à fait comparable, en terme de prix, à une toile peinte du pinceau de Velasquez ou de Van Dyke. Et, comme vous vous en souvenez, personne n'a jamais cousu de tentes pour l'armée à partir des toiles de ces gars-là. Il y a néanmoins un argument invincible en faveur de l'inutilité des éléments et figures de « l'école » sur le théâtre des opérations militaires: pratiquement touts ces éléments requièrent une aire spéciale, un manège. Leur exécution est impossible sur les collines, dans les marais, dans les sables et dans la boue collante, le réel terrain d'une guerre. Un cheval dans la nature, libre, peut, dans un moment de combat ou de cour, effectuer ces mouvements ayant servi de base aux éléments de Haute Ecole. Bien sûr, il est capable d'effectuer ces mouvements sur des terrains aussi divers que variés, mais ils les effectuent sans aucune charge sur le dos, c'est à dire sans cavalier lui détruisant son équilibre naturel, et sans restriction de la tête et du cou. En outre, comme j'ai pu l'observer, les étalons sélectionnent le lieu du combat avec précision et parviennent à plus de succès si le sol sous leurs pieds est plus solide et plat. Les juments ne sont pas aussi délicates en ce qui concerne l'environnement, mais il est vrai qu'elles ne sont pas si vastes et exubérantes dans leurs expressions. L'essentiel: Il n'est pas nécessaire pour un cheval d'exécuter une capriole ou un terre à terre en contexte de guerre, ce qui est nécessaire pour lui est la capacité à rester en vie après une semaine de marche dans la boue, une semaine de faim, le corps couvert de plaies béantes, de gale, d'écorchures lui rongeant les jambes, le tout en supportant un cavalier fou sur son dos avec ses 50 kilos de pistolets, carabines, balles, fers à cheval, récipients, sous-vêtements longs, chopes, couvertures, sabres, tabac, sandwichs (au sens figuré) et autre attirail en tout genre, sans oublier sacs et bagages nécessaires.... en résumé tout le matériel nécessaire à une campagne. Bien entendu, même dans les temps anciens, aussi bien du temps des chevaliers que du temps des armes à feu, dans les armées Arabes, Scythes, Perses, Indiennes, Grecques, Européennes, Chinoises et

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4


© Lydia Nevzorova

Cette section est consacrée aux discours dédiés à ceux qui brillent sous la lumière des projecteurs de la science et qui sont capables de nous éclairer sur tous les problèmes hippologiques. Pareurs de renommées mondiales, sommités de la science vétérinaire, historiens et professeurs d'établissements d'enseignement hippologique supérieur nous expliquent leur travail, leurs idées, leurs conceptions du cheval.

conférence


© Lydia Nevzorova


© Lydia Nevzorova

EQUINE PHOTOGRAPHY

photographie équine Pour réussir des clichés de chevaux, vous devez les aimer et les comprendre Je me suis intéressée très tard à la photographie. Enfant, l'art était à mille lieux de mes intérêts. Mon père était un artiste qui considérait la photographie comme un art de qualité inférieure. Lorsque nous sommes devenus propriétaires de chevaux et qu'apparu la nécessité de posséder des clichés Hippologiques, nous avons découvert qu'il n'y avait alors aucun photographe professionnel en Russie, capable de travailler convenablement sur des chevaux. Les photographies qui furent prises par nombre de photographes réputés ne correspondaient pas à nos besoins, nous ne les aimions pas et nous avions nos raisons pour cela. Je n'ai jamais imaginé un jour devenir photographe. Pour moi il n'existait qu'une seule chose, la science pure - l'hippologie.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 87


Conférence COLLOQUIUM

Je me suis intéressée très tard à la photographie. Enfant, l'art était à mille lieux de mes intérêts. Mon père était un artiste qui considérait la photographie comme un art de qualité inférieure. Lorsque nous sommes devenus propriétaires de chevaux et qu'apparu la nécessité de posséder des clichés Hippologiques, nous avons découvert qu'il n'y avait alors aucun photographe professionnel en Russie, capable de travailler convenablement sur des chevaux. Les photographies qui furent prises par nombre de photographes réputés ne correspondaient pas à nos besoins, nous ne les aimions pas et nous avions nos raisons pour cela. Je n'ai jamais imaginé un jour devenir photographe. Pour moi il n'existait qu'une seule chose, la science pure l'hippologie. Nous avons un jour fait appel au service d'un photographe professionnel pour une session photo classique, j'ai été autorisée à rejoindre la session et à me positionner, en silence, quelque part dans un coin avec mon petit «Canon», en essayant de ne pas perturber le maître. C'était il y a 15 ans. Le photographe prenait des photos d'Alexandre et des chevaux. Quand la pellicule fut développée (la photographie numérique était une nouveauté à l'époque) mes photos se sont révélées être de bien meilleure qualité que celles du professionnel – la presse média a choisi mon travail. Nous avons pensé qu'il s'agissait d'une coïncidence et, plus tard nous avons renouvelé l'expérience. Encore une fois mes photos était de meilleure qualité. En fait il n'y avait rien de surprenant à cela. La photographie demeure par des lois identiques à celles de la peinture et ma première qualification est celle d'artiste peintre. En outre, je connais les chevaux.

© Lydia Nevzorova

Le problème est que ce professionnel réputé ne pouvait en revanche pas comprendre l'essence du cheval et sa grâce. Il ne savait deviner, anticiper les actions du cheval et capturer l'humeur idéale. Pas plus que les autres d'ailleurs. Il pre-

88 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 1 Vol. 4


Photographie Équine

© Lydia Nevzorova

nait un mauvais angle, utilisait un trépied et choisissait les mauvais points d'observation. Et pour couronner le tout, il avait une peur bleue du cheval. En fait, la peur est le plus grand problème du photographe équin. Pour eux, le cheval est un imprévisible géant. Les approcher les rend nerveux et quand il s'agit de les photographier ils s'arment de téléobjectifs, tel que ceux qu'on pourrait utiliser dans la savane pour photographier les tigres. Quant à moi, je m'agenouille sous les sabots et n'ai pas peur de m'asseoir sur le sol ou de m'allonger dans le trajet d'un cheval au galop. *  *  * En fin de compte, nous avons réalisé que nous n'avions besoin de personne d'autre. Nous avons alors pris la décision d'acheter notre premier réflexe numérique professionnel. Depuis lors, tous les projets, expériences, illustrations, photo reportages et sessions photo de films, portraits équins de la Nevzorov Haute École sont exclusivement réalisés par moi-même. Le travail de photographe de Haute École possède beaucoup de particularités. Nevzorov Haute Ecole (NHE) – l'École moderne créé par Alexandre Nevzorov est basée sur les principes de l'ancienne Haute École et d'un traitement adéquat du cheval. Selon les principes de l'Ecole, le cheval est considéré non pas comme un moyen de transport ou un outil de divertissement, mais comme un égal et étonnant être vivant capable d'exprimer des sentiments des plus forts, ce qui nécessite notre plus respectueuse et attentive attitude. La NHE se bat contre les maltraitances infligées aux chevaux, contre les sports équestres en tant que quintessence de cette douleur et prend des mesures drastiques contre la violence, l'exploitation et la torture du cheval sous toutes ses formes. Nous enseignons à nos chevaux sans aucune contrainte ni force, sans mors, ni douleur. Je les prends également en photo afin d'exposer aux public les harmonieuses relations entre le cheval et

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 89


Conférence  cindy sullivan

Cindy Sullivan Voici le portrait d'une femme forte, tenace, charismatique. La directrice de l'ESA, où notre invité, travaillant aujourd'hui en tant qu'instructeur spécialisé des affaires académiques la décrit comme étant au jour d'aujourd'hui «l'une des meilleures praticiennes et instructrices au monde dans le domaine du pied nu ». Son travail, ses réalisations, ses aphorismes, son attitude inacoutumée et sa sagesse sont réputés bien au-delà des frontières américaines. C'est pourquoi aujourd'hui, je tiens à présenter à nos lecteurs non seulement une des plus grande spécialiste du parage mais également une personne extrêmement intéressante – Cindy "Hawk" Sullivan. ciation ne pourrait me rendre plus fière que ce je suis.

INDIAN Tout d'abord je tiens à divulguer un secret et vous présenter mes félicitations pour la naissance de votre petit-fils! Que ressentez-vous aujourd'hui en tant que grand-mère?

Mais est-ce votre amour pour les chevaux viendrait de ces ancêtres Indiens? Je suis la descendante d'une nation des plaines...les chevaux ont toujours fait parti de ces diverses nations des plaines. Mais ils ne sont pas exclusivement une propriété « Indienne».

Je suis ravie d'avoir obtenu le titre de «grand-mère" ... c'est un grand honneur et privilège ainsi qu'un solennel devoir de transmettre l'histoire et la sagesse d'une nouvelle génération de ma famille. Parlons de vos ancêtres. Peut-être avez vous eu l'occasion de remarquer que, en Russie, beaucoup de gens aiment et connaissent très bien la culture indienne. Parfois, il me semble, que cette catégorie de personnes soit plus nombreuse en Russie qu'aux USA. Les Russes dévouent un réel culte aux Indiens ... Que pensez-vous des imitateurs de différentes nations, qui portent des costumes indiens, construisent des tipis et chantent des chansons dans les bois de Transbaïkalie? Je me demande simplement ce que les vrais Indiens pensent de tout cela. Je ne sais pas. Il existe autant d'opinions à ce sujet que d'Indiens sur Terre. Je ne comprends vraiment cette fascination romantique que peuvent avoir les gens pour les Indiens d'Amérique. Elle est parfois si excessive qu'elle en arrive à s'éloigner de la réalité. Les gens d'ici sont attachés à la façon dont les natifs vivaient il y a des siècles et semblent se laisser emporter dans cette histoire mythologique du «noble sauvage».

96 NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4

Ils fabriquent leurs propres hypothèses sur ce mode de vie, ils croient en des éléments extraits de nations différentes et les mélangent en assumant au monde: « Tous » les Indiens croyaient et vivaient de cette façon. En fin de compte, cette attitude condamne les gens à s'écarter de la véritable compréhension des cultures. L'erreur la plus évidente est celle qui les pousse à occulter les grandes différences de cultures existantes entre différentes «tribus» .... elles sont appelées Nations (et non tribus) pour une raison simple... elles étaient aussi différentes que la totalité des nations modernes de notre Terre actuelle. A Quelle tribu appartenez-vous? Mohawk est mon ascendance, mais je n'«appartient» à aucune nation particulière au sens juridique moderne. Je n'ai jamais été officiellement reconnue comme appartenant à une nation quelconque. Je suis née Américaine et cela est plus que suffisant pour moi, aucune autre asso-

Mais il existe un mythe sur l'amour que portait les Indiens envers les chevaux. Je sais que ce n'est pas une chose très agréable à dire, mais nous savons toutes deux, que l'amour n'occupaient pas une grande place dans la vie des Indiens ... Ils mangeaient les chevaux, les faisaient travailler dur etc … Je pense que c'est ici un des témoignages de ce romantisme cité plus tôt. Être «Indien» ne signifie pas automatiquement accorder toute spéciale connexion aux chevaux. Aujourd'hui, de nombreux gens pensent que les Indiens ont une capacité spéciale à se connecter spirituellement avec les chevaux et autres animaux. Je suis plus pragmatique à ce sujet ... Je ne crois pas qu'il s'agisse là d'une certaine capacité spéciale accordée dans l'ADN des Indiens, je pense que nous devons plutôt parler d'une compétence dé­ veloppée au fil des générations dans les cultures de chasseurs, et ce partout dans le monde. Les plus grands des chasseurs ont une compréhension approfondie à la fois de la physiologie et de la psychologie des animaux qu'ils chassent ou qu'ils utilisent pour la chasse ... la plupart des


cindy sullivan  Conférence gens d'aujourd'hui achètent leur viande à l'épicerie, déjà enveloppée dans du plastique. Même modernes de nombreux Indiens n'ont jamais chassé et ne possèdent plus de capacités «magiques» avec les chevaux que les autres populations. Je connais beaucoup d'Indiens modernes qui ne distingueraient pas un cheval d'une vache, ils sont des Américains ordinaires ayant grandi dans les villes comme beaucoup de gens issus de peuples tout aussi différents les uns des autres. Quoiqu'il en soit la culture indienne et sa relation équine a conquis le monde et beaucoup de légendes se sont crées à ce sujet. Pensez-vous que cela se soit fait par erreur? Il doit y avoir quelque chose de meilleur que « good looks and antourage ». Quelle est donc l'explication à ce fait? Tout ceci fut encore romancé par les autres peuples. Il s'agit d'une culture (Européenne) en totale incompréhension d'une autre ( Nations autochtones). Placez-vous dans la mentalité des premières colonies, il aurait semblé magique d'observer que les chevaux vivant selon la culture de ces Nations étaient robustes, forts, rapides et obéissants, et totalement dépourvus du matériel de force nécessaire alors en ces temps aux Européens pour contrôler leurs chevaux. Le fait que les chevaux des Indiens puissent galoper avec une telle puissance comparée à la faible endurance des chevaux européens de la Cavalerie a certainement causé dans les troupes la plus grande irritation. Combinez cela avec la fascination européenne de l'époque pour l'insolite et le mystique et une légende romantique s'en dégage ... Ce n'est pas plus différent que ce que nous pouvons observer entre la Nevzorov Haute Ecole et les activités équestres classiques! Est-ce que les Indiens possédaient une quelconque notion utile au sujet des sabots? Pouvons nous retrouver la trace d'une quelconque mention? Non que je ne sois au courant de quoi que se soit... mais vous faites amalgame de siècles d'histoire dans cette question. Cela dépendra en effet de l'époque à laquelle vous vous référez. Si je devais supposer, j'imagine que la population des cultures liées au cheval (et ce avant l'écrasante influence européenne) ne donnait pas grande importance aux sabots des chevaux, pas

plus d'ailleurs qu'a une autre région anatomique en particulier, en tout cas pas dans la façon dont nous le faisons aujourd'hui. Ils ont fait usage de la nature et des créatures de la nature de manière à promouvoir leur propre survie. Tout dans la nature se résume à l'efficacité de la survie, les peuples non industrialisés, en particulier, les cultures de chasseurs / cueilleurs utilisaient les animaux tels qu'ils étaient en interférant un minimum avec l'animal dans son état naturel. Il est assez facile pour toute personne capable de voir que si vous vivez dans en environnement composé de chevaux, sans murs, clôtures ou autres obstacles, vous apprendrez leur mode de vie tout comme ils s'initieront au vôtre. Comme vous le savez, les chevaux sont prêts à communiquer avec les humains et cela les Indiens le savaient bien. Si l'on avait besoin d'un cheval, il était utilisé comme tel et libre de se déplacer lorsque il n'y en avait aucun besoin. Il n'existait aucune nécessité de modifier ou de «soigner» l'animal tel que nous le faisons aujourd'hui dans notre culture de chasseurs / nomades.

Il y a t-il une place pour le développement? On ne peut jamais considérer qu'il puisse avoir assez d'études dans quelques domaine que se soit. L'apprentissage ne s'arrête jamais. D'un point de vue étranger, cette étude semble être une lutte constante entre différentes écoles, et une lutte plutôt cruelle je dois dire … La concurrence et les combats sont présents dans chaque champ d'études. Il y a ceux qui recherchent la compréhension et ceux qui ne cherchent qu'à devenir célèbre. Pour moi, le vrai savant ne cherche que la vérité et il reste heureux que sa théorie soit prouvée ou réfutée du moment que les résultats fassent avancer les choses. Ce n'est que ceux qui possèdent un ordre du jour prédéterminé à la recherche d'un résultat prédéterminé qui luttent. Comme je l'ai dit, c'est la même chose dans tout les domaine d'études. Est-ce qu'il est possible de vous influencer sur la question du sabot? Oui, chaque cheval que je rencontre influence mon opinion. Je n'ai jamais assumée ce que je connais le mieux. Si l'information me vient d'une personne, je la mettrai en pratique pour le cheval. Je ne prends pas les dires de toute personne comme vérité absolue, c'est le cheval lui seul qui me dira la vérité. Après tout, qui sait connaît et maîtrise le mieux les domaines de la question équine, l'homme ou le cheval? Soit dit en passant, jursqu'à quel point le cheval peut être en mesure de gérer ses problèmes de sabot par lui-même?

PAREUSE Pour en revenir à nos temps modernes. Pensez vous que le maximum des connaissances au sujet des sabots et des soins du sabot est été assez étudié? Poursuivre des études est toujours bon et il y a toujours ceux qui ne seront jamais rassasié. Notre compréhension est en constante évolution au fur et à mesure que notre perspective change.

Cela dépend de l'individu cheval, de son histoire (qui nous parle de son état de santé actuel et de son développement), de ses conditions de vie et de la capacité du propriétaire à comprendre les besoins du cheval, comme du cheval en rapport à ce que demande le propriétaire et dépend également de la nature spécifique du "problème". Si le cheval n'a pas été gravement endommagé dans son passé et que l'environnement est mis en place afin d'imiter de façon raisonnable et au plus près les conditions de vie que sa physiologie exige, alors un cheval peut être capable de gérer ses propres sabots par lui-même.

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 97


La meilleure source d’éducation pour des carrières en soins équins et soins des sabots

Appliquant les principes de la vie naturelle des chevaux sauvages chez les chevaux domestiques

NEVZOROV HAUTE ECOLE Equine Anthology, Vol. 4 99


www.NevzorovHauteEcole.com


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.