1 minute read
LaRéforme
Les maux qui affligeaient alors la chrétienté, la superstition, l'incrédulité, l'ignorance , de vaines spéculations, la corruption des mœurs, fruits naturels du coeur de l'homme, n'étaient pas nouveaux sur la terre. Souvent ils avaient figuré dans l'histoire des peuples. Ils avaient attaqué, surtout dans l'Orient, diverses religions, qui avaient eu leurs jours de gloire. Ces religions énervées avaient succombé à ces maux, étaient tombées sous ces coups, et aucune ne s'en était jamais relevée. Le christianisme doit-il maintenant subir le même sort? Se perdra-t-il comme ces antiques superstitions des peuples? Le coup qui leur donna la mort sera-t-il assez fort pour lui ôter la vie? N'y aura-t-il rien qui le sauve? Ces puissances ennemies qui l'accablent, et qui ont déjà renversé tant de cultes divers, pourront-elles bien s'asseoir sans contradiction ? Comment cette vivification de l'Église et du monde s'accomplit-elle? On put observer alors deux lois par lesquelles Dieu gouverne en tout temps le monde. D'abord il prépare lentement et de loin ce qu'il veut accomplir. II a les siècles pour le faire. Ensuite, quand le temps est venu, il opère les plus grandes choses par les plus petits moyens.
Chapter 4
History of the Reformation, Volume 1
Jean-Henri Merle D’Aubigne
Cette page a été laissée vierge intentionnellement