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VAGUES DE protesTation

Et qu’advient-il du droit de l’empereur de contraindre les hommes avec son épée afin de pratiquer, quelle que soit la foi que l’église enjoint, en supposant qu’elle soit la vraie foi, simplement parce que l’église l’a enjoint? Cela aussi a été mis en pièces et renversé. Le principe alors, si tranquillement logé dans la protestation, pose cette double tyrannie dans la poussière. La chaise du Pontife et l’épée de l’empereur passent, et la conscience vient dans leur (lieu). Mais la protestation ne laisse pas la conscience, sa propre maîtresse ; la conscience n’est pas une loi pour elle-même. C’était l’anarchie et la rébellion contre celui qui est son Seigneur. La protestation proclame que la Bible est la Loi de la conscience, et que son auteur est son Seigneur seul. Ainsi, en orientant son parcours entre les deux dangers opposés, en évitant sur cette main l’anarchie, et sur cette tyrannie, le protestantisme s’en va se dérouler aux yeux des nations le drapeau de la vraie liberté. Autour de ce drapeau doit tous rassembler qui serait libre.

Chapitre 15, La Grande Protestation

L’Histoire du Protestantisme, 1870

James A. Wylie

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