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Magazine Gratuit - Janv. - Févr. 2014

www.newsrh-formation.com

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Recrutement La POE et l’AFPR pour embaucher du personnel formé

Gestion des carrières Faire de sa passion un métier

Bon à savoir

Les bons gestes écologiques au travail : productif mais responsable

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Spécial

La reconversion professionnelle : un saut dans le vide?



News RH & Formation #03 Bimestriel GRATUIT Janvier - Février 2014 Publication GROUPE AM ASPIRATIONS Directrice de la publication Mélina Marc Rédactrice en chef Audrey Abenaqui redaction@newsrh-formation.com

E

dito.

Graphisme / Mise en page www.agence-fuze.com

Les médias se font régulièrement l’écho du désintérêt croissant de nos concitoyens pour la lecture.

Régie Publicitaire GROUPE AM ASPIRATIONS Porte 122 Résidence Bellevue Grand-Camp 97139 LES ABYMES Tél : 0590 59 78 38 www.newsrh-formation.com

Les adultes n’ont, paraît-il, plus le temps de lire ? Pourtant la lecture conserve des vertus indéniables, et parmi elles, celle de permettre à chacun de progresser dans ses connaissances, ses compétences métier ou ses qualités de communication.

Direction Commerciale direction@newsrh-formation.com Commerciale Mélina Marc Tél : 0690 98 01 11 commercial@newsrh-formation.com Photos : Shutterstock Impression en Union Européenne Distribution : - Colibri Distribution (0690 537 230) - Le Messager Administratif (0690 321 696) N° ISSN en cours RCS TMC 792 438 558 N° gestion 2013 B 417 Remerciements : A Ruddy et David pour leur soutien moral envers Madame La Rédactrice en Chef, à mon père Raymond et ma mère Claudine qui croient en ce projet, à mon très cher Frédéric pour sa présence inestimable. “Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas” (Hébreux 11:1).

Appréhender le contexte d’une situation, mesurer les différents enjeux d’un sujet, suivre un raisonnement cohérent, découvrir des exemples concrets, répondre à des cas pratiques et finalement s’imprégner de toute une expertise... Seule la lecture le permet encore aujourd’hui, au prix il est vrai, d’un peu de temps et d’un petit effort personnel de concentration. Aussi, nous en sommes convaincus, notre magazine, qu’il soit proposé en version papier ou numérique, reste et restera un formidable outil de progrès personnel. Pour toutes ces raisons, l’équipe News RH & Formation travaille avec passion, pour vous proposer toujours plus d’articles sur toujours plus de sujets. De nouveaux thèmes pour mieux agir au travail, avec des conseils opérationnels.... De nouvelles méthodes inédites pour évoluer personnellement et professionnellement, prendre confiance en soi et se sentir mieux au travail et dans sa vie privée. Alors, en version papier ou numérique, à vous de choisir le format qui vous convient le mieux, pour vous informer, apprendre et progresser ! Cette année encore, nous vous remercions de votre fidélité et de la confiance que vous nous accordez.

La rédact rice en chef


vous z e h c r i o cev e r r u o p s tion ou a v m z r e o n F n o & Ab RH s w e N e n le Magazi

! 0 9 e g a p s u o v Rendez


La reconversion professionnelle : un saut dans le vide ? 28 SPECIAL 08

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Recrutement

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Rémunération

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La POE et l’AFPR pour embaucher du personnel formé

La garanti de salaire en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire

Droit Social

Communication

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Conditions de travail

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La Communication Corporate/Institutionnelle : Expression de l’identité de l’entreprise, Maîtrise de son image et de sa notoriété

La rentabilité du bien-être : Sport en entreprise

Coaching & Developpement personnel Vie privée / vie professionnelle : le bonheur est-il encore possible ?

En plus...

06 - Bloc Note RH 18 – Publication de CV

La généralisation de la complémentaire santé : la mutuelle pour tous.

24 – Interview

Veille Info RH

52 – Talents & Potentiels

Le changement dans l’entreprise : peur ou nécessité absolue

Handicap & Travail

ommaire.

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Entreprendre

Jeune et nouvel entrepreneur : être crédible ?

S

46 – Portrait d’un métier

62 – Arrêtons-nous 64 – Questions – Réponses

Reconnaisssance du savoir-faire et des compétences du Travailleur Handicapé.

65 – Trucs & Astuces

48

Gestion des Carrières

83 – Humour professionnel

Faire de sa passion, un métier

84 – Calendrier de formations

56

Formation

86 – Test

Les entreprises et la VAE : quel usage collectif du dispositif ?

70 – Bon à savoir

88 - Points de distribution 90 – Abonnement


Bloc Note R.H

Les 69 règles du succès professionnel

La librairie R.H

Travailler chez soi, Méthodes, conseils et outils d’organisation

Devenir numéro 1 en marketing,management, service à la clientèle de Joseph Aoun - Edition Gereso – Décembre 2013

de Stéphanie Benlemselmi - Editions du Puits Fleuri - Novembre 2013 S’organiser lorsque l’on travaille à la maison est un véritable parcours du combattant... pour celles et ceux qui n’ont pas d’outils d’organisation ! Heureusement, des outils existent et ce guide pratique va vous aider dans votre organisation au quotidien, aussi bien lorsque vous êtes en mode professionnel, qu’en mode familial. Le travail à la maison peut alors devenir un véritable rêve... sans jamais oublier l’importance d’être bien organisé afin de mener de front vie personnelle et vie professionnelle.

Vous avez toujours l’ambition de mieux faire, de vous perfectionner, de vous distinguer, de progresser, de réussir, ou encore, demeurer ou devenir fort face à tous les défis... Désormais, la personnalité, le talent et le travail ne représentent plus les seuls atouts de la réussite professionnelle. Que faire aujourd’hui face à une concurrence déchaînée, à des imprévus qui se multiplient, à des enjeux mondiaux si complexes, bref, à tant de challenges qui nous entraînent dans un vertige d’incompréhension, d’hésitation, de confusion ou pire encore, d’incertitude ? Fort de son expérience en marketing «intelligent», l’auteur vous propose des idées pour perfectionner vos comportements, vos méthodes de travail et faire meilleur usage de vos talents. 69 suggestions qui vont droit au but, fondées sur les réalités de l’entreprise d’aujourd’hui et sur les tendances à venir.

Disponible sur le site www.eyrolles.com

Les Salons à venir

Disponible sur le site www.eyrolles.com

La Nuit de l’Orientation Date et Lieu : le 24 janvier 2014 au WTC Organisateur : Département Apprentissage CCI IG Contact Mr Georges AGATHON Tél : 0590.93.76.63

Cit at ions R.H

Le Salon Régional de l’étudiant Date et Lieu : 27 février au 1er mars 2014 au WTC Organisateur : LASER INTERNATIONAL Contact : Mme QUILICI Tél : 0590.26.82.88

« La suprême récompense du travail n’est pas ce qu’il nous permet de gagner, mais ce qu’il nous permet de devenir. » John Ruskin « On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu’ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre. » Galilée

Le Salon des Éditeurs et du Multimédia Date et Lieu : 18 et 19 mars 2014 au WTC Organisateur : CRDP Contact : Mr SYAR Tél : 0590.82.48.33 6


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Entreprendre Jeune et nouvel entrepreneur : être crédible ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez crédible ? Manque d’expérience professionnelle, méconnaissance du monde de l’entreprise, réseau limité... Difficile d’asseoir sa crédibilité quand on est un nouvel entrepreneur et ce, malgré un projet prometteur.

S’il est difficile pour une entreprise millionnaire de se refaire une crédibilité, imaginez pour vous ! Si vous croyez que vous n’avez rien à perdre en matière de crédibilité, détrompez-vous ! Le Monde est petit et l’information circule rapidement. Comment éviter les erreurs et bâtir cette si précieuse crédibilité ? C’est un combat sur plusieurs fronts. C’est long à construire et si facile à perdre, un peu comme un château de cartes.

D’ailleurs, ce n’est pas parce que vous êtes en position d’autorité que vous gagnez automatiquement en crédibilité. Quand on dit de quelqu’un qu’il est crédible, on comprend qu’il est fiable et que l’on peut lui faire confiance. Un atout sur lequel vous devez donc miser si vous voulez être écouté et respecté. En voici les bases incontournables : • Faites-vous confiance ! Commencez par le commencement. Si vous n’êtes vous-même pas convaincu ou que vous doutez de vous, imaginez ce que les autres percevront. Vous devez donc être sûr de ce que vous avancez et vous devez croire en vos capacités et en vos projets. • Surveillez votre « body language ». Regardez vos interlocuteurs dans les yeux, ayez une voix assurée, une poignée de main ferme et tenez-vous droit ! Vous serez surpris de voir combien ces détails peuvent vous aider à asseoir votre crédibilité plus naturellement. • Ayez le sens du détail. Relisez vos écrits, vos courriels ou vos présentations. Les fautes d’orthographe, les erreurs de frappes et autres coquilles participent à nuire au contenu quelle qu’en soit sa qualité ou sa pertinence. • Soyez authentique. Mieux vaut dire que l’on n’a pas la réponse immédiatement que de répondre n’importe quoi. Vos interlocuteurs apprécieront votre honnêteté et votre humilité et ils sauront que vous n’êtes pas du genre à les mener en bateau. • Soyez constant et faites ce que vous dites ! Ne changez pas d’idée ou de direction toutes les cinq minutes. Si vous annoncez que vous lancez un nouveau produit, vous devez être prêt ou sur le point de le faire. Si vous exigez de votre équipe qu’ils répondent à tous leurs courriels, commencez par faire le ménage dans les vôtres… • Cultivez le respect. Le respect est synonyme de considération, courtoisie et surtout le respect attire le respect. Cela commence souvent par l’écoute. N’oubliez pas que les autres vous observent. Si votre comportement est méprisant ou insolent, vous perdrez toute crédibilité à leurs yeux, et ce, malgré vos compétences ou la qualité de votre travail. • Faites connaître vos bons coups ! Ne soyez pas timides. Vous devez apprendre à partager vos succès avec les autres, en faisant connaître et reconnaître

COMMENÇONS PAR METTRE LE PROJECTEUR SUR VOUS-MÊME Deux types de personnes peuvent se priver de crédibilité : les autoritaires qui ont un impact en donnant des ordres et en menaçant, et les narcissiques qui ne peuvent s’imaginer qu’on ne leur accorde pas une crédibilité. D’une manière générale, les gens n’ont pas une conscience claire de ce qu’est la crédibilité. Pour beaucoup, elle tient dans le fait d’être expérimenté, bien diplômé. Elle est souvent considérée comme secondaire à la qualification formelle ou au statut hiérarchique. Or, la crédibilité, c’est la valeur attribuée par les autres avec leurs critères. La crédibilité est un avantage extraordinaire. Ainsi, la fidélité des clients à une marque ou une entreprise est très liée à la crédibilité qu’ils lui donnent. C’est la même chose pour une entreprise qui souhaite attirer puis fidéliser les talents, elle doit être crédible pour être un employeur de choix. Une entreprise crédible obtient aussi plus facilement une ligne de crédit auprès de sa banque. Les exemples des bénéfices de la crédibilité sont innombrables. Au plan individuel, une personne crédible retire de nombreux avantages : une capacité d’influence, une marge de manœuvre dans son travail et ses décisions, cela lui permet de gagner du temps, d’être écoutée, d’amener le changement plus facilement. La crédibilité est essentielle et elle est tout aussi importante que votre compétence (elles sont d’ailleurs intimement liées). Elle se développe, se cultive et surtout se construit dans le temps. À ne pas confondre avec du charisme, une personnalité flamboyante ou encore avec votre statut.

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je vais tenter ma chance ». Mais maintenant, l’enthousiasme du début est retombé et vous avez de sérieux problèmes pour attirer des clients et être crédible. Rien n’est perdu pour autant, il existe quelques techniques simples à mettre en œuvre pour donner l’impression que votre petite entreprise est un business déjà florissant et de taille importante.

vos compétences. N’oubliez pas que la crédibilité ne s’autoproclame pas, ce sont vos clients qui le feront pour vous. Votre mission est donc de les y amener. • Développez vos compétences et vos habiletés. Soyez attentif aux nouvelles tendances, perfectionnez-vous, soyez ouvert aux nouvelles idées. C’est en devenant une source de référence que vous amènerez les autres à vous consulter ou solliciter votre opinion. • Prouvez ce que vous avancez. Veillez à toujours documenter vos travaux et vos présentations en vous assurant d’avoir vérifié vos sources et fait un contrôle qualité. • Tenez vos délais. Lorsque vous vous engagez sur un calendrier, soyez sûr de pouvoir tenir vos engagements. Il n’y a rien de pire pour miner votre réputation que de reporter sans cesse vos échéanciers. • Soyez en contrôle. Ne succombez pas à la colère et ne vous permettez pas d’écarts de comportements ou de langage mais soyez toujours calme et disponible, même dans les pires situations. Imaginez un peu comment vous serez perçu après avoir piqué une crise de nerfs ? • Ne soyez pas impatient. Construire sa crédibilité demande du temps mais elle peut s’effondrer en quelques minutes. Pensez à certains chercheurs qui après avoir connu la gloire ont vu leur réputation réduite à néant parce qu’ils avaient négligé des étapes essentielles à la validation de leur thèse pour prouver plus rapidement leur théorie. Une erreur commise aujourd’hui peut très bien passer inaperçue mais être découverte des jours, des mois ou des années plus tard. • Soyez éthique. Tout finit toujours par se savoir. En cas d’hésitation, relisez quelques bons vieux codes de déontologie ! • Soyez courageux. Ne reculez jamais devant les décisions si difficiles soit elles. Vous seriez surpris de voir combien ceux qui en font preuve suscitent respect et admiration.

Il est indispensable de réussir à projeter une image sérieuse de votre entreprise, même si elle est extrêmement récente et que vous n’avez pas de locaux adaptés. Ne soyez pas trop sûr de vous, votre produit, service, concept, est important mais l’image que vous renvoyez est aussi déterminante. C’est d’autant plus important si vous êtes seul, que vous n’avez pas d’employé et que vous travaillez chez vos parents. LE SITE INTERNET La première chose que fait un client potentiel quand il pense à la possibilité de faire affaire avec une entreprise de petite taille est de regarder son site internet. Il est indispensable d’être présent sur le net et de proposer un site d’aspect professionnel. Un bon site internet est un moyen (relativement) peu onéreux pour avoir l’air plus grand que vous ne l’êtes réellement. Cet outil marketing augmentera votre visibilité et votre crédibilité. Avant de vous lancer dans la création d’un site Web, il va falloir penser à l’objectif de celui-ci, au contenu... Vous devez d’abord acquérir le nom de domaine (très proche ou identique au nom de votre entreprise). C’est une faible dépense qu’il est indispensable de faire. La construction de votre plateforme ne vous coûtera pas très cher si vous utilisez par exemple une plateforme open source comme Wordpress, Wix ou Joomla qui offre des solutions pour créer un site Web propre, élégant et adapté à la navigation sur appareils mobiles. Si vous n’y connaissez rien, mieux vaux utiliser une structure existante que de se retrouver avec un résultat disons... inadéquat. Il faudra peut-être passer par un Webdesigner à un moment ou à un autre, mais vous pourrez mettre à jour tout seul votre plateforme par la suite.

Enfin, vous l’aurez compris tout est lié. La crédibilité c’est ce qui vous permet de rayonner et exercer une certaine influence. C’est l’outil marketing de votre carrière par excellence mais cela ne laisse aucune place à l’improvisation ou à l’amateurisme. Soyez en alerte, c’est de votre image dont il s’agit !

PRÉSENCE SUR LE WEB Tapez votre nom ou celui de votre entreprise dans Google. Ce qui apparaît en première page vous convient ? Ou bien trouve-t-on un vieux site web de vos années que vous avez oublié d’envoyer aux oubliettes ?

M A I N T E N A N T, PARLONS DE LA CRÉDIBILITÉ DE VOTRE ENTREPRISE Vous avez décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat. Vous vous êtes dit « moi aussi

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n o C S C Publi-Rédactionnel

CS CONSULTANT est un cabinet conseil spécialisé dans l’accompagnement des entreprises PME PMI. L’origine de ce projet d’entreprise vient d’une étude menée par une équipe au sein des différentes administrations relevant du secteur économique en Guadeloupe. NOTRE CONSTAT Le tissu économique de la Guadeloupe est essentiellement composé de PME PMI. Parmi elles, un grand nombre ne disposent pas de conseils avisés ou de suivi régulier de leurs activités,. Avec un taux de défaillance très élevé, beaucoup d’entrepreneurs et d’artisans se retrouvent démunis lorsqu’ils sont confrontés à certaines difficultés : problèmes de gestion, management, organisationnelle, gestion administrative et financière, ressources humaines… De plus en plus de chef d’entreprise recherchent un soutien et un accompagnement dans l’exercice de leur fonction, face à leurs problématiques.

La vision du Chef d’Entreprise constitue le cœur de notre action.

p m o c c a s u o v

NOTRE DÉFI Soutenir et accompagner les structures guadeloupéennes lors de la phase de lancement et des premières années du développement de l’entreprise. Mettre nos compétences au service des entreprises est notre ambition.

NOS ACTIONS  Audit,  Diagnostic,  Conseils et Actions sur les plans administratifs : création d’entreprises, modifications, radiation,  Management d’équipe,  Accompagnement du chef d’entreprise.

Nos prestation de conseils sont fonctions des besoins et de la vision du chef d’entreprise.

Bien que l’implication du responsable ne soit pas à prouver, cela ne suffit pas à contribuer à la réussite de l’entreprise. Néanmoins, peu d’entre eux sont dotés d’outils de performance nécessaires afin de mieux situer leur entreprise sur le plan économique et surtout qualitatif. Nous disposons de la compétence et de l’expertise pour évaluer les force et les faiblesses de votre organisation.

Nous prenons le soin de recueillir la demande du dirigeant et vérifions que sa demande correspond réellement aux besoins de l’organisation avant le démarrage d’une quelquonque intervention.

Le recours aux services de notre cabinet sous-entend :  Une adhésion du chef d’entreprise qui reconnaît, soit les limites de sa politique menée en terme de gestion (RH, financière, ou autres),  Soit une nécessité de connaître sa situation à un instant précis,  Ou encore une saturation de son entreprise d’où une perspective d’évolution. Vous souhaitez bénéficier d’un soutien technique, juridique et administratif dans le cadre d’un accompagnement. Confiez nous vos problèmes nous vous livrons les solutions. Procéder à des changements internes ne s’improvise pas ! Une préparation et un accompagnement en termes de management et de conseils dispensés par des professionnels sont indispensables.


t n a t l u ns

La réussite de votre entreprise, notre préoccupation ! Le respect : c’est la base de toutes communications. Il permet des échanges sains et constructifs.

Le travail : c’est la base de toutes existences d’une structure.

e n g pa

La cohésion d’équipe : une réussite sous-entend l’implication de tous. Une équipe soudée et attentive peut mener à bien des projets et des challenges inimaginables !

Une politique sociale correcte : chacun au sein d’une entreprise apporte sa valeur ajoutée, quel que soit le public et les compétences de chacun...à méditer !

Le travail

Le respect

La cohésion d’équipe La réussite

La réussite : c’est un facteur de motivation. La réussite de l’entreprise est la réussite de tous.

Une politique sociale correcte

L’épanouissement au travail

L’épanouissement au travail : le bien-être au travail, s’épanouir au sein de son travail, permet de quadrupler les rendements de chacun.

Nos valeurs sont appliquées au sein de notre propre structure où nous travaillons avec des publics de tous genres, des travailleurs handicapés, des jeunes en apprentissage, et des publics en difficultés d’insertion, le tout dans un cadre favorable et propice à la diffusion de nos valeurs.

Nous espèrons votre réussite prochaine avec NOUS A VOS CÔTÉS !!!

CS CONSULTANT Imm . Challenger rue Ferdinand Forest. - 97122 Baie Mahault Tél: 0590.94.12.26 ou 0690.52.17.12 / Mail : conseils.csconsultant@gmail.com Horaires: 9h-16h du Lundi au Vendredi 11


N’hésitez pas à faire un peu de nettoyage pour soigner votre réputation en ligne. Si on ne vous trouve pas, voici quelques astuces pour occuper l’espace sur les moteurs de recherche même si vous n’avez pas de site web. LE NOM DE DOMAINE DE L’ENTREPRISE Si vous avez créé un site internet avec une plateforme comme WordPress par exemple, alors vous avez une adresse de type votresite.wordpress. com. C’est un début, mais il faudra penser à acheter rapidement votre nom de domaine… même si vous n’avez pas encore de site web, ainsi vous ne serez pas obligé de choisir un autre nom si celui-ci est pris par quelqu’un d’autre. Où l’acheter ? En tapant «acheter son nom de domaine» sur Google, vous aurez des dizaines de suggestions de sites pour faire votre achat. De plus, cela vous permettra de vous créer une adresse courriel en @votrenomdedomaine.com ce qui fait plus professionnel qu’une adresse en @videotron.ca. L’ADRESSE MAIL Il est quasi impératif d’avoir une adresse mail professionnelle qui reprenne le nom de votre entreprise ou de votre domaine. Une adresse Yahoo, Outlook, ou encore Gmail vous fera perdre en crédibilité. Si vous êtes une jeune entreprise, pas besoin de passer en plus pour un amateur sur ce point. De plus, même si vous êtes tout seul, vous pouvez vous créer une adresse à votre nom et d’autres adresses pour les différents services (vente, service client...). Il ne faut pas négliger la signature de ses courriels. Si vous n’avez pas encore créé de signature automatique, c’est le moment de le faire. Tous les services de messagerie proposent cette option. Cependant, voici quelques points à respecter : • Ne créez pas de signature dans une image, car les messageries bloquent les images et occultent vos coordonnées. • Prénom, nom, titre dans l’entreprise, numéro de téléphone, nom de l’entreprise, site web… c’est la base. Cela a l’air évident, mais vous n’imaginez pas le nombre de signatures où il manque des informations. • Rajoutez vos présences sociales si c’est pertinent. ENREGISTREZ VOTRE MESSAGE DE BOÎTE VOCALE Que vous donniez votre numéro de cellulaire ou le numéro de la maison, il faudra penser à créer une annonce de messagerie aux couleurs de

votre entreprise. Nom, prénom, nom de la compagnie et délai approximatif où vous allez rappeler votre interlocuteur « je suis à l’extérieur jusqu’à la fin de la semaine », « je vous rappelle dans l’heure »…). De la même manière, penser à un message d’absence automatique si vous êtes à l’extérieur pour prévenir vos clients et ne pas laisser de messages sans réponses. LE LOGO Un logo cohérent et attractif est indispensable et il n’est pas utile d’avoir une créativité débordante pour cela. Vous pouvez utiliser le nom de votre entreprise au lieu de créer un logo totalement abstrait par exemple. Cela vous aidera encore une fois à avoir une image plus professionnelle. Dans tous les cas, il est important qu’il ait un aspect professionnel, et soit pertinent par rapport au nom de votre marque et au marché sur lequel vous êtes situé. LES CARTES PROFESSIONNELLES Pas besoin de dépenser une fortune pour avoir des cartes d’aspect professionnel. Elles peuvent être imprimées pour un coût assez réduit. Le plus simple est de passer par un professionnel sur internet. Si vous utilisez votre propre imprimante, aussi performante soit-elle, il y a des chances pour que le résultat ne soit pas à la hauteur de vos attentes. Sur internet, les entreprises vous offrent de nombreux modèles que vous n’avez plus qu’à compléter. Si vous mettez en place ces quelques astuces, si ce n’est déjà fait, vous pourrez facilement gagner en crédibilité et attirer des clients qui auraient pu se montrer réfractaires. Le gage de votre crédibilité est votre confiance en vous et en votre entreprise.


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Recrutement La POE et l’AFPR pour embaucher du personnel formé

Vous rencontrez des difficultés pour recruter le bon candidat sur un poste spécifique ou un métier en tension ?

Deux dispositifs gérés par Pôle Emploi existent pour vous permettre d’embaucher un demandeur d’emploi qui sera formé avant d’occuper son emploi afin d’être opérationnel très rapidement. La formation préalable permettra de combler l’écart entre les compétences du demandeur d’emploi et celles nécessaires pour accéder au poste à pourvoir. DEUX MESURES VISANT Á L’ACQUISITION DE COMPÉTENCES Il est parfois difficile de trouver un candidat correspondant à un profil de poste particulier. Pour remédier à cette situation et permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder plus rapidement à un emploi, deux dispositifs peuvent être mobilisés : • La POE : Préparation Opérationnelle à l’emploi • L’AFPR : Action de Formation Préalable au Recrutement Ce sont deux dispositifs d’aides au financement d’une action de formation préalable à l’embauche. EMPLOYEURS CONCERNÉS Tous les employeurs du secteur privé (y compris les associations, les groupements d’employeurs et les particuliers employeurs) et public ayant déposé une offre d’emploi à Pôle emploi et qui acceptent d’embaucher un demandeur d’emploi à l’issue d’une formation d’adaptation ou pré-qualifiante. Les entreprises de travail temporaire peuvent bénéficier de l’AFPR uniquement.

ment prévues. • Si à l’occasion de précédentes embauches, l’employeur n’a pas assuré un reclassement durable des bénéficiaires (fins de périodes d’essai récurrentes à l’initiative de l’employeur). PUBLIC ÉLIGIBLE ET STATUT DES BÉNÉFICIAIRES Public éligible : tous les demandeurs d’emploi inscrits, indemnisés ou non en ARE (Allocation au retour à l’emploi), pour lesquels le conseiller Pôle emploi propose un emploi nécessitant une adaptation par le biais d’une formation interne ou externe, sur la base notamment d’offres non pourvues. Le bénéficiaire est stagiaire de la formation professionnelle : il perçoit l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (AREF) ou à défaut, la rémunération de formation Pôle emploi (RFPE). Il peut percevoir l’aide aux frais associés à la formation (AFAF) pour couvrir ses frais annexes de formation (déplacements, repas, hébergement).

L’employeur doit être à jour de ses cotisations sociales, contributions d’assurance chômage et ne doit pas avoir procédé à un ou plusieurs licenciements économiques au cours des 12 derniers mois précédents (sauf dérogation). Des critères qualitatifs entrent aussi en compte : la formation réalisée doit être pertinente et complémentaire au regard des actions de formation qui seront réalisées ultérieurement pendant le contrat de travail. L’AFPR et la POE individuelle peuvent être refusées : • Si l’employeur ayant bénéficié d’un des dispositifs n’a pas embauché le demandeur d’emploi sans motif légitime, ou si l’embauche a été réalisée dans des conditions moins avantageuses que celles initiale-

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NATURE DE LA FORMATION AFPR : La formation peut être réalisée directement par l’employeur en interne (tutorat) ou par un organisme de formation interne ou externe. Elle peut également être mixte. Un plan de formation est élaboré sur la base d’un devis présenté par l’employeur et élaboré conjointement par ce dernier et le conseiller de Pôle emploi. Il décrit les objectifs pédagogiques et les compétences que le demandeur d’emploi doit acquérir au cours de la formation. Par ailleurs une convention est signée entre Pôle emploi et le futur employeur (convention AFPR). Elle précise les objectifs de la formation, sa durée, ses modalités de financement ainsi que la date prévisionnelle et la forme de l’embauche. POE : La formation peut être réalisée par un organisme de formation interne ou externe. Elle ne peut pas ici être mixte. Seule l’une de ces modalités doit être prévue par le plan de formation qui doit, là aussi, être établi conjointement par le conseiller de Pôle emploi, l’employeur et, en cas de cofinancement par l’OPCA, selon les modalités déterminées par la convention nationale. Une même convention doit être signée entre l’employeur et Pôle emploi et, le cas échéant, l’OPCA et l’organisme de formation externe. Elle précise les objectifs de la formation, sa durée, ses modalités de financement ainsi que la date prévisionnelle et la forme de l’embauche. S’y ajoutent par rapport à l’AFPR, le montant et les modalités de la participation financière de l’OPCA le cas échéant.

MONTANT ET VERSEMENT DE L’AIDE Uniformisées, ces deux aides sont remboursées de manière égale par le PÔLE EMPLOI : • 5 €/h pour une formation interne, • 8 €/h pour une formation externe, • Dans une limite de 400 heures. • Soit un montant maximum d’aide : 2000€ pour une formation interne (tutorat ou organisme de formation interne); 3200€ pour une formation externe. L’OPCA du futur employeur et le FPSPP (Fonds Paritaires de la Sécurisation des Parcours Professionnels) peuvent compléter le financement du coût pédagogique et des frais annexes. ENGAGEMENT DE L’ENTREPRISE A l’issue de la formation, l’employeur s’engage à embaucher le stagiaire demandeur d’emploi ayant atteint le niveau requis : Pour l’AFPR : • En CDD de 6 à moins de 12 mois, • En contrat de professionnalisation à durée déterminée de 6 à moins de 12 mois, • Ou en contrat de travail temporaire (missions d’au moins 6 mois dans les 9 mois suivant la fin de la formation). Pour la POE individuelle : • En CDI, • En CDD de 12 mois ou plus, • En contrat de professionnalisation d’au moins 12 mois ou à durée indéterminée (quelle que soit la durée de l’action de professionnalisation), • Ou en contrat d’apprentissage d’au moins 12 mois. Il peut s’agir d’un temps partiel si l’intensité horaire du travail est au moins égale à 20 heures hebdomadaires, sauf dérogation pouvant être accordée pour certaines publics (personnes handicapées, victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles, invalides) présentant une attestation du médecin du travail. PROCÉDURE C’est le pôle emploi du lieu de l’établissement de l’employeur désirant recruter qui est compétent pour mobiliser ces dispositifs. En cas de recrutement pour

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des établissements multiples, la demande est de préférence à adresser au pôle emploi du lieu du siège social de l’entreprise. Un plan de formation par bénéficiaire est élaboré avec l’aide de Pôle emploi et, le cas échéant, d’un organisme de formation extérieur. Pour la POE, l’OPCA peut y participer s’il existe une convention cadre national OPCA-Pôle emploi.

pagnée des justificatifs à Pôle emploi. En l’absence d’embauche ou en cas d’embauche dans des conditions moins favorables, Pôle emploi décide du versement ou non de l’aide et le cas échéant, d’un renouvellement exceptionnel de la mesure. Le stagiaire non embauché est reçu en entretien pour actualiser son PPAE (Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi).

Celui-ci décrit les objectifs pédagogiques et les compétences qu’il doit acquérir pour être en mesure d’occuper l’emploi offert. Il définit le contenu de la formation ainsi que les conditions pratiques de sa réalisation, notamment le lieu, l’intervention d’un organisme tiers, une formation à l’étranger, etc. Un tuteur doit être désigné au sein de l’entreprise. C’est le référent du stagiaire dans le cadre de la formation. Une convention doit être signée avant la formation par l’employeur, Pôle emploi et le cas échéant l’organisme de formation externe. Celle-ci précise les objectifs de cette formation, sa durée, ses modalités de financement ainsi que la date prévisionnelle et le type d’embauche qui en découle. Y est annexé le plan de formation. Si l’OPCA contribue au financement de la POE, il sera également signataire. L’employeur est tenu de signaler directement à Pôle emploi toute fin anticipée de stage, ainsi que les incidents de nature à modifier le montant des allocations mensuelles à verser au bénéficiaire, notamment à l’occasion d’incidents survenus pendant le stage et pouvant compromettre l’issue de la formation prévue : absence non autorisée, maladie, abandon de stage, etc. L’aide peut être versée au prorata des heures effectuées, après bilan et sur décision du conseiller. A la fin de l’action de formation, et au plus tard 6 mois après, l’employeur doit adresser à Pôle emploi : • Le bilan de l’action signé par le stagiaire indiquant le type de contrat sur lequel l’intéressé est embauché, • Une copie du contrat de travail du demandeur d’emploi embauché, • Une facture accompagnée du relevé d’identité bancaire ou postal de l’entreprise. Pour l’AFPR, si l’employeur est une entreprise de travail temporaire, il doit produire le ou les contrats de travail temporaire conclu(s) avec le demandeur d’emploi. Il a 12 mois, à compter de la fin de l’action de formation, pour présenter sa facture accom-

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Publi-Rédactionnel OPCALIA DYNAMISE VOTRE FORMATION ! Opcalia finance la formation des salariés à travers différents dispositifs : Plan de formation DIF, Période de professionnalisation, Contrats de professionnalisation… Petite présentation Partenaire actif de la politique de l’emploi, Opcalia est impliqué dans la mise en œuvre de différents dispositifs qui visent à faciliter l’insertion professionnelle des publics fragilisés et des demandeurs d’emploi : Préparation opérationnelle à l’emploi (POE), Contrat de sécurisation professionnelle (CSP), accompagnement des mesures formation dans le cadre du chômage partiel. Aujourd’hui, Opcalia recouvre ainsi 32 branches professionnelles adhérentes et 10 secteurs d’activités partenaires. En Guadeloupe, OPCALIA est le représentant du FAFIH (hôtellerie, restauration et activité connexes) et de l’AFDAS (spectacle, audiovisuel, de la publicité, des loisirs, de la presse et de la culture). Les missions  Informer... les entreprises et leurs collaborateurs sur les potentialités offertes en matière de développement des compétences dans le cadre de la formation tout au long de la vie.  Accompagner... les entreprises, petites, moyennes et grandes, dans la définition et la mise en œuvre de leurs projets de formation à court, moyen et long terme.  Optimiser... l’investissement formation des entreprises en articulant les différents dispositifs formation et en mobilisant des cofinancements externes (Europe, Etat, Région, FPSPP...).  Simplifier... les démarches administratives en mettant à la disposition des entreprises les moyens humains et matériels appropriés.  Anticiper et faciliter... l’intégration des mutations socio-économiques en assurant une veille permanente sur l’évolution des métiers et des compétences.

Opcalia vous accompagne pour la Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) Votre intérêt ?  Faciliter le recrutement sur un poste difficile à pourvoir. Recruter un demandeur d’emploi rapidement opérationnel, formé aux besoins de l’entreprise.  Apprécier les aptitudes du candidat avant l’embauche.  Sécuriser l’embauche. Qui prend l’initiative ? Le futur employeur : il dépose une offre d’emploi auprès de son agence Pôle emploi. A noter ! Dans le cadre de la préparation opérationnelle à l’emploi collective (POEC), l’initiative est prise par la branche professionnelle qui identifie des besoins collectifs non couverts. (Voir fiche technique). Quel financement ? La formation prévue dans le cadre de la POE est financée par le Pole Emploi, mais aussi par Opcalia, à hauteur de 7€/heure sous réserve d’obtention des fonds du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. En fonction du coût de la formation, un reliquat peut rester à la charge de l’entreprise. En fonction de votre secteur d’activité et de la taille de votre entreprise, des dispositions spécifiques peuvent être prévues par accord de branche ou accord interprofessionnel. A noter ! Le parcours de formation peut prévoir une période d’immersion dans l’entreprise, non rémunérée. En 2013, OPCALIA Guadeloupe a financé une POEC « création d’entreprise » qui a permis à 70 % des candidats de créer leur entreprise. Immeuble Bravo II voie Verte BP 2393 97188 JARRY Cedex 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590 60 18 13 Fax : 0590 60 18 31


u c i r r u C Publication de CV

Chargée de Communication Trilingue

Maïva MAMBOLE 97114 Trois-Rivières Tél. : 0690 12 78 17 m.maiva@hotmail.fr

25 ans, Permis B.

COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES

COMMUNICATION • Élaboration et mise en place de plans de communication. • Création de supports et d’outils de communication (Revue, Journal, Billet, Communiqué et dossier de Presse, Affiches, flyers etc.). • Organisation d’évènements culturels (showcase, manifestations…), professionnels (colloques, séminaires régionaux,…). • Relations Presses. • Prospection & développement de partenariats avec différents organismes. • Veille rédactionnelle. • Animation des réseaux sociaux, mise à jour de l’intranet et de site Internet. MARKETING • Veille concurrentielle (Benchmarking). • Configuration et mise à jour de la base Clients et Prospects. • Étude du marché et mise en place d’opérations Marketing. • Suivi des Affaires en Cours menées par les Ingénieurs Commerciaux. • En liaison avec les prestataires : Suivi des campagnes de Téléprospection.

• Suivi du ROI des opérations marketing. • Création et Diffusion auprès de la hiérarchie de Reportings. • Mise en place de stratégies marketing online.

COMPÉTENCES TRANSVERSALES • Animation et développement d’un réseau professionnel. • Animation d’ateliers d’insertion et de remobilisation. • Élaboration, adaptation et optimisation du planning de travail, de rendez-vous. • Gestion de projets. • Mise en place de travaux de recherches et création de documents de synthèse. • Rédaction et mise en forme des notes, documents et /ou rapports, relatifs aux différents interlocuteurs.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES De Mai à Août 2013

Chargée de Communication à la Direction Régionale de Pôle emploi Guadeloupe (SAINT-CLAUDE) Direction Régionale de Pôle emploi Guadeloupe

Du Novembre 2012 à Avril 2013

Conseillère en Insertion Professionnelle (CAPESTERRE BELLE-EAU) Passerelle pour l’emploi.

De Novembre 2011 à Septembre 2012

Assistante Marketing et Communication en Alternance (LES CLAYES SOUS BOIS) Bull SAS, Computing Solutions.

2011

Chargée de Communication de l’Agence Évènementielle Spred The World (PARIS)

(cursus universitaire) et organisation de la « Soul Culture By OFive.TV ». De Mars à Mai 2011 Septembre 2010

Rédactrice & Chargée de Communication Web en alternance (PARIS) Agence Media Odyssée Assistante Communication (BAIE-MAHAULT) France Télévision, Pôle Guadeloupe (Guadeloupe Première). 18


m u l u æ t i V FORMATIONS 2012

Master Communication Mineur Management Artistique et Culturel (TITRE RECONNU ET CERTIFIÉ PAR L’ETAT). MENTION ASSEZ BIEN. Ecole de commerce Pôle Paris Alternance, (Réseau GES). Paris.

2012

TOEIC (Test of English for International Communication). SCORE: 805. Ecole de commerce Pôle Paris Alternance, (Réseau GES). Paris.

2012

PCIE (Passeport des Compétences Informatiques). Ecole de commerce Pôle Paris Alternance, (Réseau GES). Paris.

2010

Licence Sciences de l’Information et de la Communication MENTION ASSEZ BIEN. Université Paris X. Nanterre la Défense.

2009

C2i (Certificat informatique et internet). Université des Antilles et de la Guyane. Martinique.

2009

Licence Lettres et Sciences Humaines, Mention Sciences de l’Éducation MENTION ASSEZ BIEN. Université des Antilles et de la Guyane. Martinique.

2008

DEUG Espagnol Université des Antilles et de la Guyane.

LANGUES

Anglais : Maîtrisé Espagnol : Maîtrisé (Diploma Ileri Spainish School Panamà) Portugais : Lu, parlé.

INFORMATIQUES

Logiciels maîtrisés : Pack office, Dreamweaver, Nvu, Didapage, Photoshop, Illustrator. Réseaux sociaux, Internet. Wordpress. Participation à Google Adwords et Viadeo Student Challenge.

CENTRE D’INTÉRÊTS

La Danse (pratiquée depuis 14 ans), Le piano (5 ans), Représentation théâtrale en anglais (2000 et 2002), La lecture, la gastronomie, le cinéma, les voyages, la plongée sous-marine. Adhérente association de développement environnementale de la Guadeloupe & association

RÉFÉRENCES

Philippe Vuez, Business Developper (Bull SAS): philippe.vuez@bull.net; Haydar Sahib, Directeur Général (I-Deal strategy) Prestataire Bull SAS. haydar.sahib@i-dealstrategy.com

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Rémunération La garanti de salaire en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire

Vous êtes salarié d’une entreprise en « faillite » ou proche du dépôt de bilan ? Vous avez saisi le conseil de prud’hommes pour contester votre licenciement mais vous apprenez en cours de procédure que votre employeur a été déclaré en redressement ou liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ? Pas de Panique.... LA GARANTIE AGS L’Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés (AGS) est un organisme patronal fondé sur la solidarité interprofessionnelle des employeurs et financé par leurs cotisations. Elle intervient en cas de redressement, de liquidation judiciaire de l’entreprise ou encore, sous certaines conditions, en procédure de sauvegarde. Elle garantit le paiement, dans les meilleurs délais, des sommes dues aux salariés (salaires, préavis, indemnités de rupture...) conformément aux conditions fixées par le code du travail.

de leur entreprise de travail temporaire sont pris en charge par la garantie financière de l’entreprise de travail temporaire ou à défaut par l’entreprise dans laquelle ils étaient en mission; le défaut de paiement par celle-ci entraîne la mise en œuvre du mécanisme de garantie des salaires. QUELLES SONT LES SOMMES GARANTIES ? En cas de redressement ou de liquidation judiciaire, l’assurance couvre : • Les rémunérations de toute nature dues aux salariés et apprentis;

En cas de redressement ou de liquidation judiciaire de son entreprise, il est important de savoir que tout salarié est assuré contre le risque de non-paiement des salaires qui lui sont dus. La loi prévoit également des dispositions de protection en cas d’ouverture d’une procédure de sauvegarde. L’AGS (régime de garantie des salaires) est la garantie de la gestion des créances des salariés. Elle est financée par une cotisation patronale obligatoire. La mise en œuvre de la procédure est prise en charge par le représentant des créanciers, désigné par le juge. Un représentant des salariés, désigné par ces derniers, est en charge de contrôler les sommes dues et versées sur le compte des salariés. Cet intermédiaire assure la communication entre les salariés et l‘administrateur ou le tribunal en cas de non désignation de ce dernier. Le salarié a aussi le droit de faire appel au Conseil des prud’hommes en cas de contestation des sommes versées par l’AGS. LE VERSEMENT DES SALAIRES QUI SONT LES EMPLOYEURS ASSUJETTIS ? Tout commerçant, toute personne inscrite au répertoire des métiers, tout agriculteur, toute autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante et toute personne morale de droit privé, employant un ou plusieurs salariés, doit assurer ses salariés, y compris les travailleurs salariés détachés à l’étranger ainsi que les travailleurs salariés expatriés, contre le risque de non-paiement des sommes qui leur sont dues en exécution du contrat de travail, en cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires. Les salariés intérimaires victimes d’une défaillance

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• Les indemnités résultant de la rupture des contrats de travail; • L’intéressement et la participation, dès lors que les sommes dues sont exigibles; • Les arrérages de préretraite, en application d’un accord d’entreprise, d’une convention collective ou d’un accord professionnel ou interprofessionnel; • Les indemnités allouées aux victimes d’accident du travail ou d’une maladie professionnelle; • Les indemnités de départ en retraite; • Les dispositions des plans sociaux résultant strictement de stipulations légales et conventionnelles. L’assurance garantie des salaires ne couvre pas les sommes qui, en application d’un accord d’entreprise ou d’établissement ou de groupe ou d’une décision unilatérale de l’employeur, concourent à l’indemnisation du préjudice causé par la rupture du contrat de travail dans le cadre d’un licenciement pour motif économique, lorsque l’accord a été conclu et déposé ou la décision notifiée moins de 18 mois avant la date du jugement d’ouverture de la procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires. L’objectif est d’éviter que l’AGS n’ait à supporter la charge financière d’indemnités, dont le versement, non prévu par la loi ou la convention collective, aurait été décidé par l’employeur ou négocié alors que les difficultés de l’entreprise étaient déjà connues. En cas d’ouverture d’une procédure de sauvegarde de l’entreprise, l’intervention de l’AGS est limitée aux seules créances résultant des licenciements pour motif économique prononcés pendant la période d’observation (6 mois, renouvelable une fois) ou pendant le mois suivant l’arrêté du plan de sauvegarde. La procédure de sauvegarde des entreprises intervient alors que l’entreprise n’est pas encore en état de cessation de paiements, mais doit faire face à des difficultés qui, à défaut de mesures appropriées, pourraient conduire à cet état. Cela explique notamment que, dans le cas d’une procédure de sauvegarde, le mandataire judiciaire devra justifier auprès de l’AGS, lors de sa demande, que l’insuffisance des fonds disponibles est caractérisée. L’AGS peut alors contester la réalité de cette insuffisance, sachant que, dans le cas d’une telle contestation, il appartiendra au juge-commissaire d’autoriser l’avance des fonds. LE MONTANT DES SOMMES GARANTIES EST-IL LIMITÉ ? Oui, variable en fonction de l’ancienneté du contrat du salarié, il est fixé à : • 4 fois le plafond mensuel retenu pour le calcul des

cotisations d’assurance chômage (soit 45 744 € en 2012), lorsque le contrat de travail dont résulte la créance a été conclu moins de 6 mois avant la date du jugement d’ouverture de la procédure collective; • 5 fois ce plafond (soit 57 180 € en 2012) lorsque le contrat de travail dont résulte la créance a été conclu moins de deux ans et 6 mois au moins avant la date du jugement d’ouverture; • 6 fois ce plafond dans les autres cas (soit 68 616 € en 2012) dans les autres cas, c’est-à-dire si le contrat de travail dont résulte la créance a été conclu deux ans au moins avant la date du jugement d’ouverture. QUI SONT VOS INTERLOCUTEURS ? • Le mandataire judiciaire : Désigné par le tribunal de commerce ou le tribunal de grande instance, il est chargé de suivre la procédure, établit le relevé de vos créances salariales, et se met en relation avec le CGEA (Centre de Gestion et d’Etude AGS). • Les services de l’entreprise : Bien informés de votre situation et de vos droits, ils collaborent avec le mandataire judiciaire désigné et vous délivrent les documents et attestations utiles (certificat de travail, attestation Pôle emploi,...). • Le représentant des salariés : Désigné par les

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salariés et salarié lui-même de l’entreprise, il vous représente auprès du mandataire judiciaire. QUELLES SONT LES ÉTAPES SUCCESSIVES ? Lorsque le mandataire judiciaire ne peut, faute de disponibilités, payer tout ou partie du salaire ou des créances couvertes, c’est le CGEA qui pour le compte de l’AGS, effectue des avances remises au mandataire judiciaire. Pour les obtenir, le mandataire judiciaire établit un relevé nominatif des éléments permettant de déterminer et vérifier les sommes qui vous sont dues : • Votre identité et votre N.I.R. (numéro d’inscription au répertoire), • La nature de votre contrat de travail, • La date de votre entrée dans l’entreprise, • L’emploi que vous occupiez et sa qualification, • L’exercice ou non d’un mandat social, • La date de rupture de votre contrat de travail, • Les sommes déjà versées et celles qui restent à payer.

sion du relevé, par le représentant des créanciers, à l’institution de garantie des salaires. Le salarié reçoit le versement des autres créances salariales dans des délais qui varient en fonction de la nature de la créance. Le délai maximum de versement pour les créances est de l’ordre de trois mois. Dès réception des sommes reçues du Fonds de garantie, le représentant des créanciers les reverse immédiatement aux salariés concernés. QUEL EST LE RÔLE DU REPRÉSENTANT DES SALARIÉS ? Désigné par les salariés, il contrôle le montant des sommes dues et versées aux salariés et sert d’intermédiaire entre les salariés et l’administrateur ou le tribunal. En cas de contestation relative aux sommes versées par l’AGS, les salariés peuvent saisir le conseil de prud’hommes. Employeurs, si votre entreprise doit faire face à une procédure de redressement judiciaire lors d’un dépôt de bilan, il est préférable de faire appel à des avocats et professionnels en conseil pour formuler ses requêtes auprès du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social.

Présenté au représentant des salariés, pour vérification, et au juge-commissaire, pour visa, ce relevé est ensuite transmis au CGEA. QUELS SONT LES DÉLAIS DE PAIEMENT ? Les créances salariales nées avant le jugement de redressement judiciaire doivent être communiquées au représentant des créanciers qui doit, dans un délai de 10 jours suivant le jugement du tribunal, établir et envoyer à l’institution de garantie les relevés des salaires. Les salaires doivent alors être réglés au représentant des salariés dans les 5 jours qui suivent la transmis-

Ces derniers feront appel à leur expérience pour préserver la production de la structure, les emplois des salariés ainsi que la situation juridique et financière des dirigeants. Des mesures légales et dispositions protectrices sont également prévues pour préserver les droits des concernés.

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Modèle de Lettre Demande d’avance ou d’acompte sur salaire Si vous connaissez des difficultés de trésorerie temporaires, vous pouvez demander à votre employeur qu’il vous fasse une avance sur votre salaire. Sachez cependant qu’il n’est pas obligé d’accepter. Il est donc préférable de ne demander qu’un acompte correspondant à un salaire dû pour des journées de travail que vous avez déjà assurées pour votre patron. Celui-ci sera par ailleurs mieux disposé si vous lui proposez par exemple de faire des heures supplémentaires pour remplacer partiellement un collègue absent. Les modalités de l’acompte sur salaire sont prévues par l’article L3242-1 du Code du travail. Il vous versera par anticipation une partie du salaire gagné pour le travail déjà accompli, comme le stipule la loi. Ce qui veut dire que le 16 du mois, vous pouvez demander le versement des deux semaines de travaux effectués du 1er au 15 et non au-delà. En vous versant cet acompte, votre employeur le déduira du salaire qui vous sera versé à la fin du mois. Vous pouvez faire ce type de demande une fois par mois. En principe, rien ne vous oblige à donner les raisons de votre demande, mais il est préférable de ne demander des acomptes que pour des raisons sérieuses. N’hésitez pas à consulter la convention collective de

votre entreprise, vous y trouverez peut-être des dispositions dont vous pouvez bénéficier, et qui sont, probablement plus avantageuses que celles proposées par la loi. Vous pouvez également solliciter le CE (Comité d’Entreprise) pour demander une avance remboursable. Une partie du budget du CE doit en effet être réservée aux œuvres sociales, et la plupart des CE ont ainsi une réserve d’urgence pour aider les salariés. L’avance sur salaire au sens strict est à un prêt qui vous est accordé par votre employeur, car cette somme correspond à un travail qui n’a pas encore été fourni. Elle se rembourse par des retenues mensuelles qui ne peuvent pas dépasser le dixième des salaires nets exigibles. Il est recommandé de formaliser l’accord conclu avec votre employeur sur un document écrit dans lequel le montant de l’avance et l’échéancier de remboursement seront précisés. Adressez un courrier à votre employeur pour lui exposer les raisons pour lesquelles vous avez besoin d’une avance sur salaire. Conservez une copie de votre lettre.

[Nom & prénom] [Adresse]

[Raison sociale / Nom de votre Employeur] [Adresse]

E L P M E EX E D E R T T LE

Le [date]

Lettre recommandée avec AR

Objet : Demande d’avance sur salaire OU d’acompte sur salaire

[Madame/Monsieur], J’ai le regret de vous informer que je dois faire face au problème suivant [indiquez la raison grave pour laquelle vous avez besoin de cette avance]. Pour remédier à cette situation avant qu’elle ne s’aggrave, je dois avancer la somme de [x] €. En conséquence, je suis conduit(e) à vous demander à titre exceptionnel une avance sur salaire égale à ce montant. Bien entendu, je vous donne dès à présent mon accord pour un remboursement de cette avance par des retenues mensuelles sur les salaires qui me seront dues au cours des prochains mois. En vous remerciant très sincèrement à l’avance, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. OU Madame, Monsieur,

Je vous sollicite par la présente lettre afin d’obtenir un versement d’acompte sur mon salaire du mois de [mois]. Je souhaiterais bénéficier du versement de la somme de [x] € correspondant à la moitié de mon salaire mensuel. En espérant un avis favorable de votre part, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.

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[Signature]


Interview Jean-Marie NOMERTIN, Secrétaire Général de la CGTG (Confédération Général du Travail de la Guadeloupe), homme de caractère, nous donne sa vision très orienté, du monde économique… « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ; tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » - art 11de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 1/ Quelle a été l’élément déclencheur de votre vocation pour le syndicalisme ? L’élément déclencheur dans ma prise de conscience a été sans conteste le contact direct avec l’injustice sociale et surtout l’exploitation capitaliste que je découvrais au grand jour. Ma famille vivait sur une habitation de cannes à sucre. Par la suite, la culture de la banane a remplacé celle de la canne. En 1981, tous les jours, j’observais les ouvriers agricoles de la banane de la multinationale SCEFA SLEPAG qui, durant 3 mois, continuaient à se rendre au travail alors qu’ils n’étaient pas payés. Sans aucun revenu, je les entendais discuter sur leurs difficultés et des contraintes auxquelles ils étaient confrontés. Les syndicats étaient leur seul et unique soutien. Au bout de ces 3 mois sans salaires avec les syndicats, ils décidaient d’occuper les terres de cette multinationale (plus de 300 hectares). En réponse, c’est la répression qui s’abattait sur eux. En revenant de l’école, j’étais en 2ème année BEP Mécanique Agricole, j’avais 16 ans, j’ai vu comment les ouvriers, et majoritairement les ouvrières agricoles, étaient réprimés. Ces faits m’ont permis de comprendre ce qu’est l’Etat. Contrairement aux idées reçues, l’Etat n’est pas neutre. Il est au service des puissants contre les pauvres. Pour preuve, le PDG de la multinationale SCEFA SLEPAG était le président en exercice du Conseil d’Administration de la Caisse Générale de Sécurité Sociale et déjà à cette époque, il refusait de régler ses charges sociales. Sa dette était très importante. Pourtant, à aucun moment, il n’a été inquiété. Il a bénéficié d’une totale impunité. 2/ Quelles sont, selon vous, les missions d’un syndicat aujourd’hui ? La mission première d’un syndicat est la défense immédiate des intérêts matériels et moraux des salariés. Conformément à ses statuts, à partir du degré de son engagement au sein de la CGTG, nos mandants découvrent la différence entre la CGTG qui est un syndicat révolutionnaire et les syndicats réformistes. Le syndicat ne doit pas faire acte d’allégeance au patronat. 3/ Quelles sont les services qu’offrent un syndicat ? Un syndicat digne de ce nom doit pouvoir aider ses

mandants dans toutes ses démarches. Il doit l’écouter, l’accompagner, répondre à toutes ses interrogations dans la limite de ses possibilités en usant de toutes les voies de recours (rapport de force et juridique) et surtout assurer leur formation. 4/ Quelles sont les particularités de la CGTG ? La CGTG est un syndicat de classe, de masse et démocratique. Au sein de la CGTG, il existe un centre de formation qui assure la formation syndicale de ses mandants car nous tenons absolument à ce que les salariés décident et agissent par eux-mêmes. Cela passe obligatoirement par la tenue des Assemblées Générales des syndiqués. C’est le fondement de la CGTG.


5/ Quelle est la marche à suivre pour adhérer à un syndicat ? Pour adhérer à la CGTG, Il faut absolument être un salarié actif ou privé d’emploi ou à la retraite. C’est la raison pour laquelle nous sommes un syndicat de classe. Nous avons choisi notre camp. 6/ Quelle doit être l’attitude d’un syndicat dans le contexte actuel de crise ? Plus que jamais, il faut être déterminé car depuis 1999, tous les gouvernements successifs s’acharnent à faire payer la crise économique à la Classe-Ouvrière et à la population laborieuse. En dépit des luttes diverses et variées, la situation sociale est très critique. Mais, malheureusement, le pire est à venir. Nous aurons beau revendiquer des augmentations de salaires, des embauches et de bonnes conditions de travail, le patronat et le gouvernement répondent par le blocage des salaires, par la multiplication des plans sociaux et la suppression de centaines de postes. Le patronat a pour objectif de nous ramener avant le début de la 2ème guerre mondiale et il est conforté par la signature de l’Accord National Interprofessionnel (A.N.I.) du 11 janvier 2013 par la CFTC, la CFDT et la CFE/CGC. Les gouvernements successifs n’ont cessé de déclarer que l’Etat est en faillite et que la situation économique est comparable à celle d’avant la 2ème guerre mondiale. C’est la raison pour laquelle les orientations de notre XIVème Congrès qui s’est déroulé du 22 au 24 novembre 2013 ont mis en avant la réponse à apporter à la barbarie du système capitaliste. D’un côté, une minorité affiche leur richesse avec indécence alors que l’immense majorité est confrontée à la précarité et à la misère. Plus que jamais, la répartition de la richesse produite est posée, pas uniquement pour survivre, mais pour assurer une bonne organisation sociale. Dans ce contexte, la CGTG, en tant que syndicat interprofessionnel, privilégie les luttes d’ensemble. Cela passe par une organisation plus affinée et plus affûtée. Il faut bâtir un véritable plan de lutte. 7/ Quelles mesures d’audience détiennent les syndicats pour la défense des intérêts du secteur privé et public ? Avant la loi du 20 août 2008, c’était les élections prud’homales qui déterminaient la représentativité des syndicats. Depuis, ce sont les résultats obtenus lors des élections des Comités d’Entreprise et des Délégués du Personnel, ceux des élections des Très Petites Entreprises et ceux des élections de la Chambre d’Agriculture.

mouvement. Dans un passé récent, nous avons vu en France une grande grève des cheminots sans préavis de déposer. Dans le secteur privé, lorsque les salariés sont excédés, même s’ils ne sont pas syndiqués, il arrive qu’ils se mobilisent sur un problème récurrent et font appel par la suite à un syndicat. 9/ Peut-on lutter efficacement sans les syndicats ? Oui et non. Une nouvelle fois, tout dépend d’une part de l’attitude des dirigeants syndicaux dans l’action et du rapport de force des salariés en lutte. 10/ Pourquoi la liberté syndicale est-elle importante ? Plus la liberté syndicale sera menacée, plus nous nous acheminerons vers un pouvoir autoritaire qui confortera l’emprise du patronat et le système en place. 11/ Existe-t-il de « bons » et de « mauvais » syndicats ? Je ne vais pas revenir sur le passé pour expliquer les raisons de la multiplication des syndicats. Une chose est sure et certaine, les CGT dans le Monde ont une histoire commune issue de la lutte internationale des travailleurs. La création des autres syndicats avait pour unique objectif d’affaiblir l’influence de la CGT. Partant de là, certains syndicats sont le relais du patronat, à commencer par ceux qui ont signé l’Accord National Interprofessionnel (A.N.I.) du 11 janvier 2013 et de tous ceux qui trahissent les intérêts des salariés. 12/ Peut-on « réformer » les syndicats ? Lorsque le système capitaliste sera éradiqué, nous pourrons évoquer ce genre de débat. Mais, aujourd’hui, au moment où le patronat et les gouvernements successifs nous ramènent au début de l’époque d’Emile ZOLA et des plantations de cannes, cette question n’est pas d’actualité. Ceux qui mettent en avant cette question sont ceuxlà mêmes qui veulent ou qui souhaitent démoraliser la classe ouvrière. « La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ». » Jurisprudence (Cour européenne des droits de l’Homme, 7 décembre 1976, no 5493/72, Handyside c/ Royaume-Uni). Confédération Générale du Travail de la Guadeloupe 4 cité artisalade de Bergevin 97110 POINTE-A-PITRE Tél 0590.82.34.61 / 0590.90.11.43 Fax 0590.91.04.00 E-mail : cgtg.confederation@wanadoo.fr

8/ Peut-on se mettre en grève sans passer par un syndicat ? Sur le plan juridique, ce n’est pas légal. Dans la Fonction Publique et le secteur privé qui assure une mission de service publique, un préavis de grève est obligatoire. Mais tout est lié à la détermination des salariés en

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Droit Social La généralisation de la complémentaire santé : la mutuelle pour tous.

Plus de la moitié des Français bénéficieront, dans moins de deux ans, d’une complémentaire santé dont une partie sera prise en charge par leur employeur. A titre de comparaison, ils sont seulement 36% aujourd’hui à profiter d’un tel avantage. 60% des personnes sont actuellement couvertes par une assurance santé souscrite à titre individuel (et donc entièrement à leur charge) et 4% ne sont tout simplement… pas assurées. Une mutuelle d’entreprise devra être mise en place dans toutes les entreprises, y compris les très petites entreprises. Quand doit-elle être mise en place ? Quels seront les frais couverts par la mutuelle ? Combien cela va coûter ? QU’EST-CE QUE LA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ GÉNÉRALISÉE ? Le 11 janvier 2013, 3 organisations patronales (MEDEF, CGPME, UPA) et 3 syndicats de salariés (CFDT, CFTC, CEF-CGC) ont conclu un accord national interprofessionnel (ANI) sur la sécurisation/flexibilité des parcours professionnels des salariés. Transposé en projet de loi, cet accord a débouché sur la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi, dont les dispositions s’étendent aux professionnels de santé libéraux employeurs. Dans son article 1, la loi prévoit la généralisation de la couverture santé obligatoire pour l’ensemble des salariés des entreprises du secteur privé au plus tard le 1er janvier 2016 . Calendrier de la mise en place de la complémentaire santé généralisée

Juin 2013 juin 2014

Négociations dans les branches professionnelles

Juillet 2014 Décembre 2015

Négociations dans les entreprises

leur sein des négociations portant notamment sur : • Le contenu et le niveau des garanties, • La répartition des cotisations entre employeur et salariés, • Les cas de dispense d’affiliation des salariés, • Le délai de mise en place... • Juillet 2014 - décembre 2015 : négociations d’entreprise. En l’absence d’accord de branche, les entreprises dans lesquelles a été désigné un délégué syndical, et qui ne sont pas couvertes par une couverture santé collective à adhésion obligatoire, devront négocier la mise en place d’une couverture pour leurs salariés. • Á partir du 1er janvier 2016 : couverture santé obligatoire pour tous les salariés du privé. Toutes les entreprises devront fournir à leurs salariés une couverture complémentaire santé collective.

À partir du 1er Janvier 2016

Complémentaire santé généralisée

La mise en place de la complémentaire santé généralisée doit respecter un calendrier précis : • Juin 2013 - Juin 2014 : négociations de branche. Dès maintenant et d’ici juin 2014, les branches professionnelles (cabinets médicaux, cabinets dentaires, laboratoires d’analyses...) doivent engager en

UNE MUTUELLE OBLIGATOIRE, COMBIEN CELA COÛTE ? Le coût d’une mutuelle d’entreprise dépend du niveau et du périmètre des remboursements que vous souhaitez proposer. Aujourd’hui, une mutuelle peut coûter à partir de 7 € par mois. Mais à ce tarif-là, que va-t-elle vous rembourser ? Le coût moyen d’une mutuelle dans une petite entreprise est de 60 € par mois pour un salarié céli-

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bataire. En général, le coût est partagé : 50% à la charge de l’entreprise, 50 % à la charge du salarié. La part à la charge de l’entreprise est bien sûr déductible de son bénéfice imposable. Pour le chef d’une famille avec enfant, le prix de la mutuelle peux atteindre 150 € par mois. Le coût de la

cise. Entre autres, elle doit respecter les formalités de mise en œuvre d’un contrat collectif à adhésion obligatoire. Pour éviter les erreurs et faire les bons choix, rapprochez-vous d’un spécialiste (courtier, expert-comptable, fiscaliste, avocat). Il saura vous éclairer sur vos obligations et pourra vous aider dans le choix d’une mutuelle adaptée à votre entreprise et vos salariés. L’objectif de cet accord est de protéger les 3,5 millions de salariés du privé, en leur garantissant une couverture minimale à moindre frais via leur entreprise. L’intérêt pour l’employeur est double : la mutuelle «collective» sera tout d’abord un moyen de fidéliser ses salariés, mais il est également à noter que les contributions que versera l’employeur au titre de ce dispositif seront exonérées de charges et seront déductibles de son bénéfice imposable.

mise en place (frais de dossier) est généralement nul. MUTUELLE D’ENTREPRISE OBLIGATOIRE : QUELLE COUVERTURE POUR VOS SALARIÉS ? La couverture collective obligatoire, négociée dans le cadre la loi sur la sécurisation de l’emploi, comprend un forfait de soins minimum : • 100 %** du ticket modérateur, c’est-à-dire la part de dépenses (consultations, actes techniques de soin en ville et à l’hôpital, pharmacie) restant à la charge de l’assuré après le remboursement de la sécurité sociale. • 100 %** du forfait journalier en cas d’hospitalisation. • 125 %** de la base de remboursement des prothèses dentaires. • Un forfait optique de 100 €/an. EST-CE QUE TOUT LE MONDE DEVRA AVOIR UNE MUTUELLE ? Il s’agit bien d’une mutuelle complémentaire obligatoire. Ainsi, tous les salariés de l’entreprise devront y souscrire. Excepté dans trois cas de figures : • Les salariés déjà couverts par une garantie obligatoire, par exemple celle de leur conjoint. • Les salariés déjà présents dans l’entreprise avant sa mise en place ne pourront pas être contraints d’y adhérer. • Les salariés déjà couverts par une assurance individuelle, pour la période allant jusqu’à l’échéance de leur contrat individuel. La mise en place d’une mutuelle obligatoire dans l’entreprise est soumise à une procédure légale pré-

En contrepartie, on peut noter qu’un seul type de couverture complémentaire pour l’ensemble des salariés de l’entreprise fait courir le risque de ne pas toujours coller aux besoins des adhérents en termes de garanties santé. En effet, dans le cadre d’un contrat «unique», aucune modulation n’est possible... Enfin, cette complémentaire sera non familiale. Seul le salarié pourra y souscrire pour lui-même uniquement, sans pouvoir y rattacher conjoints et enfants comme il est courant de le voir dans le cadre de mutuelles d’entreprises. On peut craindre cependant que la couverture santé de votre contrat groupe ne soit pas adaptée à vos besoins, et qu’il vous soit nécessaire de choisir un contrat de sur-complémentaire santé pour compenser les faiblesses du premier contrat. Si votre employeur met en place une mutuelle groupe, vous pourrez résilier votre mutuelle individuelle en cours d’années en transmettant à votre assureur une demande de résiliation accompagnée de l’attestation de votre mutuelle groupe mentionnant son caractère obligatoire. Par ailleurs, cette loi prévoit que tous les salariés qui quittent leur entreprise doivent bénéficier du maintien de leurs garanties pendant leur période de chômage (dans la limite de 12 mois). Dans ce cas, le salarié continue de contribuer au financement de sa complémentaire santé, dans les mêmes proportions qu’auparavant. La réforme de la fiscalité de la mutuelle va donc toucher tous les salariés d’ici le 1er janvier 2016. Il ne reste plus qu’à savoir quand le nouvel impôt sur les mutuelles, qui sonne l’arrêt des niches fiscales sur les mutuelles, sera réellement effectif.

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Spécial La Reconversion Professionnelle : un saut dans le vide ?

Licenciement, insatisfaction, chômage… Peu à peu, l’envie de changer de profession ou d’activité s’installe. Mais avant de sauter le pas, mieux vaut bien préparer son projet.

Autrefois, le travail permettait l’accession à la propriété afin d’assurer le bonheur et la sécurité de sa famille. Aujourd’hui, il est devenu un moyen par lequel chacun souhaite « se réaliser ». Avec les crises successives, cet objectif est devenu bien souvent utopique : personne n’occupe plus un emploi à vie, certains restent à leur poste même s’ils n’y trouvent que peu d’intérêt, d’autres vivent la souffrance de la perte d’emploi… Dans ce contexte, rebondir en changeant de métier ou en créant sa propre activité devient une nécessité. Parce que changer de métier ou de statut au cours de sa carrière est une décision lourde de conséquences tant sur le plan professionnel que personnel, il est primordial de ne pas improviser la chose et de ne surtout pas bousculer sa prise de décision. Quelles sont donc les questions à se poser en amont, et comment planifier ce revirement de carrière ?

Trois évolutions majeures peuvent être à l’origine de la reconversion : • Une reconversion professionnelle volontaire : mon métier actuel ne correspond plus à mes aspirations, à la rémunération que j’estime mériter; • Une reconversion professionnelle pour faire face à un licenciement, une faillite, des difficultés à trouver un emploi avec sa formation initiale, à un manque de débouchés dans son bassin d’emploi; • Une inaptitude à un poste de travail liée aux conséquences d’un problème de santé, à des évolutions technologiques, à une mobilité professionnelle choisie pour des raisons personnelles ou subie pour des raisons professionnelles, un changement dans sa vie personnelle. Pour que votre décision définitive soit en accord avec vos besoins et vos compétences, il est important d’aborder votre changement de métier par étape. POURQUOI CE DÉSIR DE CHANGEMENT ? Comprendre et analyser le pourquoi de ce désir de changement : vos motivations profondes doivent être en rapport avec un réel désir de changement et non simplement en raison de difficultés passagères ou d’obstacles rencontrés. Il est impératif de définir les vraies raisons de votre rejet pour fixer vos attentes et vos besoins. Ainsi, il est crucial de faire la part des choses et comprendre qu’un malaise sur votre lieu de travail ne veut pas dire que vous devez changer de cap, mais plutôt d’entreprise ou d’approche des choses. Stress, burn out, lassitude, manque de reconnaissance, perte de sens, dissonance… autant de signaux à savoir repérer et interpréter. Que souhaitez-vous ? Avoir plus de temps libre ? N’être plus sous l’autorité de supérieurs qui vous entravent ? Trouver un métier où vous puissiez donner libre court à votre créativité ? Au contraire, être plus encadré pour vous appuyer sur d’autres personnes

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? Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cœur : aider les autres, travailler au contact de la nature ? Changer de métier, c’est l’occasion d’adopter un style de vie qui vous corresponde davantage, et de se libérer des exigences liées à l’éducation reçue et du schéma familial auquel on n’a pas toujours su échapper. L’envie de se réaliser à travers un projet professionnel plus proche de ses aspirations est bien souvent le point de départ qui va mener à une reconversion professionnelle. Mais il est vrai aussi qu’un changement de voie professionnelle est parfois subi, suite à un plan social par exemple. Nous vivons dans un contexte où le travail n’est plus linéaire, les individus sont presque contraints de penser à une éventuelle reconversion. Á partir de ce postulat, deux réactions sont possibles : attendre que les choses se passent, ou prendre les devants pour anticiper. Faire la différence entre ce que l’on veut vraiment et ce que l’on est devenu par la force des choses. Prenez le temps de vous tourner vers vous-même en faisant ressurgir vos vrais désirs. Souvenez-vous de ce que vous aviez toujours eu envie de faire. C’est peut-être le moment d’y revenir. Votre décision est-elle le fruit d’insatisfaction professionnelle récurrente ? Ou est-elle liée à des difficultés passagères dans votre travail ? Avez-vous depuis longtemps des envies professionnelles qui diffèrent de votre emploi actuel ? Ou êtesvous anxieux en raison de contexte économique défavorable ? La reconversion doit être une décision prise à froid et évaluée sur le long terme. On ne peut pas s’engager sur un coup de tête ou à la suite d’une contrariété passagère. Avant de quitter un travail, je conseille de regarder les possibilités de changement de poste ou de formation à l’intérieur de l’entreprise. Parfois, on croit vouloir changer de métier alors que ce n’est que l’ambiance du service qui est en cause. Il ne faut jamais lâcher la proie pour l’ombre. LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE ESTELLE Á PORTÉE DE TOUT UN CHACUN, QUELQUE SOIT SON PARCOURS ? Bien que l’aptitude au changement ne soit pas la même selon les personnes, il est important de souligner que tout le monde possède un potentiel d’adaptation. Quel que soit son niveau de diplôme, son âge, son expérience, un individu peut prétendre à une reconversion à condition que son projet soit en adéquation avec son profil. Sauf à vouloir quelque chose d’inconsidéré, comme devenir chanteur d’opéra alors que l’on n’a jamais chanté, il n’y a pas de raison de se mettre des freins. Bien sûr, les choses ne seront pas envisagées de la même manière à 30 ans ou à 50 ans. Mais l’âge n’est pas un facteur bloquant. Bien sûr il faut confronter son projet, ses envies, à la réalité socio-économique. Bien sûr la démarche est complexe, difficile et longue. Mais si on s’arrête aux statistiques ou aux idées reçues qui circulent, « les plus de 50 ans ont du

mal à retrouver un emploi, ou tel secteur est difficile d’accès ou se porte mal », personne ne bouge. Les changements d’orientation professionnelle se produisent plus spécialement à trois périodes de la vie : « Les jeunes entre 25 et 30 ans, qui après avoir passé quatre ou cinq ans dans une entreprise, se rendent compte que le métier qu’ils exercent ne leur convient pas. À 40-45 ans, certains s’aperçoivent qu’ils se sont engagés dans une voie poussée par leurs parents ou qu’ils s’ennuient dans leur activité. Enfin, autour de la cinquantaine, les personnes inquiètes pour leur emploi cherchent à créer leur propre activité. » COMMENT FAIRE EN SORTE DE NE PAS SE TROMPER ET QUE LE PROJET VISÉ SOIT EN ADÉQUATION AVEC LE PROFIL ? Á partir du moment où l’idée d’une reconversion se fait sentir, il faut l’analyser. Le point de départ de la réflexion, c’est soi. Quels sont mes goûts, mes aspirations, qu’est-ce que je veux ou pas… Cette introspection se fait à partir de questions toutes simples. Le but étant de se connaître. Une fois que l’on s’est assuré que l’envie de se reconvertir est réelle et profonde, et non pas parasitée par d’autres éléments annexes (phase dépressive ou ras-le-bol passagers), on peut se lancer dans le processus de réflexion qui va mener à l’élaboration, puis la validation d’un projet. La phase d’élaboration est la plus longue. Elle va permettre de déterminer ses compétences et aptitudes ainsi que ses aspirations en prenant en compte la globalité du parcours (professionnel, personnel, social). Le projet n’en sera que plus cohérent. Même si cela ne saute pas aux yeux, il y a souvent un élément du parcours qui peut expliquer tel ou tel choix. Et cela permettra à la personne reconvertie d’argumenter face à ses futurs employeurs ou clients. Lister vos compétences et établissez vos aptitudes : Il est capital de définir vos compétences et vos atouts et de prendre conscience de vos faiblesses et ressources à développer. Il est souvent conseillé de se faire accompagner par un professionnel pour déterminer et analyser votre potentiel. Attention tout de même à rester vigilant sur la limite entre se faire aider et conseiller et se laisser influencer ou manipuler. Si votre projet commence à prendre forme, c’est le moment de faire un Bilan de compétences. L’intervention d’un professionnel est un complément essentiel : il vous permettra de lister concrètement les métiers auquel vous pouvez prétendre, en lien avec votre parcours et votre personnalité. Son avis vous sera précieux, ne sautez pas cette étape. Dans le privé, vous trouverez de nombreux cabinets spécialisés et des coachs indépendants prêts à vous accompagner. Ce sont des professionnels : vous ne regretterez pas votre investissement à condition de bien les choisir ! De nombreux ouvrages et sites web, spécialisés dans le développement personnel ou la reconversion professionnelle, peuvent aussi vous apporter un soutien à moindre coût.

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ie p rofe ss io v e tr o v e d it a sf ti te s pa s sa

Vo u s n’ê

n n e lle ?

Vou s cherchez dése spéréme nt votre voie ?!

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Le temps est à votre ava ntag e et vous construisez peu à peu votre projet professionn el …

co rre sp on d ! Vo us avez enfin tro uvé la vo ie qu i vo us Vo us resple ndissez !

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quelques années ! Bien qu’il s’agisse au départ d’une démarche personnelle, les avis de l’entourage sont difficiles à éviter. COMMENT GERER LES REACTIONS DES UNS ET DES AUTRES ? Evidemment, conjoint et enfants sont concernés par le changement. Il est impératif de les intégrer dans la réflexion et le cheminement du projet. En dehors de cette sphère familiale resserrée, les réflexions des uns et des autres peuvent être utiles et amener la personne à étendre sa réflexion, à penser à des choses qu’elle n’avait peutêtre pas envisagées au départ… Il faut rester dans l’écoute tout en conservant son propre jugement. PEUT-ON REBONDIR APRES UN ECHEC ? La seule manière de pouvoir construire son projet de reconversion en toute sérénité est d’intégrer la possibilité d’un échec. Celuici peut aussi s’envisager comme une part de réussite. On se dit que finalement, on a été capable d’entreprendre les démarches, de se lancer, et même si on n’est pas arrivé là où on voulait, notre situation a bougé et, finalement, cette nouvelle donne nous convient parfaitement. A partir du moment où l’on agit de manière préparée et qu’on ne prend pas de risque inconsidéré, les ratés comme les réussites peuvent permettre d’avancer dans sa vie professionnelle.

LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE INDUITELLE FORCEMENT UN BOULEVERSEMENT SPECTACULAIRE ? L’important est de trouver ce qui nous convient le mieux, cela peut être des changements apparaissant comme « petits » aux yeux de certains mais apportant un réel changement pour la personne concernée. Cela ne signifie pas forcément un bouleversement total. On peut conserver son métier mais exercer dans une association, changé de poste au sein de la même entreprise… FAUT-IL SE FIXER UNE LIMITE DANS LE TEMPS A PARTIR DU MOMENT OU L’ON EMET LE SOUHAIT DE SE RECONVERTIR ? Entre le moment où l’on a le déclic et celui où on se dit clairement que l’on a envie de changer, il peut se passer de 6 mois à un an, voire deux années ! Il n’est pas tellement possible de se fixer un objectif en termes de temps. Car il y a des paramètres qu’on ne peut pas maîtriser. Par exemple, si on doit passer un diplôme, on est soumis à un calendrier, à la réussite de celui-ci, à défaut de devoir le repasser… Le processus de reconversion peut être court ou durer

EXPLORER L’ENVIRONNEMENT ET SE CON- FRONTER AU METIER Avant de foncer tête baissée et de tout plaquer pour changer de métier, une exploration de l’environnement socio-économique de la profession que vous comptez désormais exercer est primordiale. Il faut pour cela dresser un véritable état des lieux professionnel : renseignez-vous sur les différents secteurs d’activité, les différents métiers, les entreprises et les zones géographiques où vous envisagez de travailler. Vous pouvez aussi consulter le site Internet de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) proche de chez vous, ainsi que celui de votre Conseil Régional. Et pourquoi, avant de vous lancer dans une reconversion définitive, ne pas tester le job auquel vous aspirez ? Vous pouvez, par exemple, proposer vos services en tant que bénévole à des professionnels du secteur, réaliser des stages de découverte ou des missions non rémunérées. Ces immersions seront aussi l’occasion de rencontrer des professionnels du secteur et de leur poser l’ensemble des questions que vous vous posez sur le métier, leur quotidien et leur carrière. « Il est important de confronter le plus vite possible le rêve à la réalité pour s’éloigner de la représentation que l’on peut avoir d’un métier ou d’un statut et pour en appréhender le quotidien. Ce travail permet de s’assurer que les pistes envisagées se révèlent pertinentes ».

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Nous vous accompagnons vers la performance : votre réussite est notre objectif ! FORMATION • ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL • COH Notre approche sur mesure nous permet de concevoir des modules de formation adaptés aux besoins spécifiques de chacun de nos clients. Nos thématiques : • Management et animation d’équipe ( hiérarchique / transversal ) • Communication - Organisation -Bureautique • Efficacité personnelle • Résolution de problèmes / Créativité • Accompagnement du changement

• ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL • COHESION D’ÉQUIP • Permettre aux cadres et aux collaborateurs de mieux maîtriser leur devenir et leur implication dans le développement de l’entreprise. • Accompagnement VAE

• COHÉSION D’ÉQUIPE • ACCOMPAGNEMENT R.H • Aider au développement d’une meilleure connaissance de soi et des autres. • Amener à la découverte de ses caractéristiques, de ses forces et de ses faiblesses • Renforcer l’esprit d’équipe.

• ACCOMPAGNEMENT R.H • Co-construction d’outils RH (référentiels de compétences, fiche métier/ poste, grille d’entretien annuel...) • Mise en œuvre de dispositifs de développement de carrière (filière de passage non cadre à cadre, tutorat, parcours futurs managers) • Diagnostic des pratiques managériales • Mise en place d’entretiens de professionnalisation et d’évaluation de seconde partie de carrière

Immeuble Gaëlle • Impasse Gustave Eiffel • Z.I. Jarry 97122 BAIE-MAHAULT Tél. 0590 25 15 03 • Fax 0590 38 69 55 coherence.caraibes@orange.fr 33


Etudier le marché et analyser vos secteurs de prédilection : avant de choisir votre nouveau secteur d’activité, n’hésitez pas à prendre l’avis de professionnels et à faire vos propres prospections. Pour déterminer le secteur d’activité qui vous conviendra le mieux, vous devrez mettre en adéquation votre profil et les attentes du marché. CALCULER VOTRE BUDGET Etablir un bilan de vos moyens humains et financiers : pour optimiser vos chances de réussite, vous devrez tenir compte de vos moyens, qu’ils soient humains ou financiers. Vous lancer dans une aventure éprouvante alors que votre résistance physique n’est plus ce qu’elle était, ou que vous n’en avez tout simplement pas les moyens financiers serait suicidaire. Avant de se lancer dans une nouvelle activité professionnelle, il est nécessaire de définir précisément son budget mensuel : la situation n’est évidemment pas la même si vous avez un conjoint qui gagne convenablement sa vie, que si vous êtes seul avec des enfants. Evaluer vos besoins en argent, en temps et voyez si vos projets sont compatibles avec votre mode de vie. Pour que votre projet aboutisse, il faut qu’il soit ajustable à vos besoins. ASSURER SES ARRIERES : SOLLICITEZ DES AIDES Vous ne pouvez pas envisager de changer de voie sans avoir préalablement préparé votre terrain. Envisagez les modes de formations qui sont à votre disposition : les CIF, DIF, VAE et autres regorgent de différentes propositions adaptées à tous les profils. Choisissez également la meilleure transition avec votre travail actuel (démission, licenciement, rupture conventionnelle, congé pour création d’entre-

prise, etc…). Repérez les sources de financement et élaborez un montage financier intelligent (Fongecif, ACCRE, aides, économies, temps partiels…). Choisissez la formation la plus adaptée et enfin, apprenez à convaincre vos nouveaux recruteurs ou à entreprendre et monter votre propre activité ! N’hésitez pas à vous renseigner de façon personnelle : activez votre réseau, faites des stages; en un mot, vérifiez que la voie que vous suivez convient à votre désir et à vos capacités. GERER SES DOUTES Différenciez les différentes sources de doutes : ceux qui naissent à bon escient des analyses effectuées sur votre projet et votre parcours ; ils sont constructifs et vous aideront. Ceux qu’il faut garder à distance, ce sont ceux qui émanent de l’entourage, plus ou moins bienveillant, anxieux, jaloux et qui peuvent vous freiner sans réelle raison. Vérifiez que vos doutes ne concernent que vous et votre travail. Soyez sûr de vous ! SE LANCER Vous allez sauter le pas. Pensez à court terme et ne vous fixez pas des objectifs trop ambitieux. Il est préférable d’avancer lentement mais sûrement. DES DIFFICULTES.... Vous aviez dû les envisager et elles se présentent. Ne les mésestimez pas mais n’en perdez pas confiance pour autant : vous avez mûri votre projet, il n’est donc pas trop fragile pour les supporter. Prenez un peu de recul et réorganisez-vous dans le calme. Et même si vous ne parvenez pas à vos fins, cette expérience n’en aura été qu’enrichissante, tant sur votre CV qu’au niveau personnel.

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CONSEIL EN DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL ET AIDE A LA RECONVERSION Rien ne va plus! Vous voulez : Regagner confiance en vous Trouver votre place au travail Intégrer un nouveau poste avec succès Négocier une augmentation ou une promotion Choisir une nouvelle orientation professionnelle Améliorer votre qualité de vie au travail Réussir votre reconversion ?

En somme, une décision de reconversion professionnelle doit être vécue comme une chance et non une contrainte et doit se planifier rigoureusement pour ne pas viser à côté de nouveau.

Faites-vous accompagner par un conseiller expérimenté !

La reconversion professionnelle a le vent en poupe. Elle n’est plus du tout considérée comme un échec, mais plutôt comme une prise de conscience, un nouveau départ, un choix courageux et parfois même admiré pour reprendre sa vie en main. L’objectif final de la reconversion professionnelle : • Etre bien dans ce que l’on fait au quotidien, en ligne avec ce que l’on est profondément. • S’épanouir au travail, avoir la sensation d’avoir enfin trouvé sa voie, d’être à sa place. • Se construire un équilibre personnel, retrouver du sens, être serein et redécouvrir le plaisir de travailler.

Nous vous aiderons à libérer vos talents et à vous épanouir professionnellement. Pour en savoir plus, contacter Mr Grégory CANALES ✆ 05 90 38 09 65 • ✉ contact@kixtransformation.com 530 rue de la Chapelle 97122 Baie-Mahault Jarry *1ère heure offerte jusqu’au 28 février Uniquement sur rendez-vous

Ayez la foi dans votre projet de vie, de conserver votre motivation intacte, et enfin, croire en l’avenir et en votre réussite.

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Veille Info R.H Le changement dans l’entreprise : peur ou nécessité absolue ?

Dans l’entreprise, comme dans le monde environnant, il faut parfois savoir décider rapidement face au changement. Que désigne-t-on par conduite du changement ? De quel type de transformation s’agit-t-il ? Quel est l’intérêt pour l’entreprise et pour les salariés ? En quoi consiste une démarche de conduite du changement ? De nombreuses interrogations... L’entreprise évolue dans un environnement en constante évolution : celle-ci peut être brutale ou graduelle, volontaire ou imposée, mais dans tous les cas, la capacité d’anticipation et d’adaptation de l’entreprise, de son organisation et de ses collaborateurs, est un des facteurs clé de succès, ou tout simplement de survie … Or, les structures des entreprises, surtout les plus grandes, ne sont pas spontanément préparées à une dynamique de changement, le phénomène bureaucratique et la résistance psychologique naturelle des collaborateurs durcissant les réactions nécessaires d’adaptation et préservant la continuité et le fonctionnement actuel. Or, les facteurs déclencheurs de changement créent souvent une véritable rupture, car il y a remise en cause de la manière d’agir des acteurs concernés, redéploiement d’effectifs,… L’immobilisme et la rigidité sont des handicaps qui peuvent alors être difficiles à surmonter. La conduite du changement en entreprise est complexe. Or, beaucoup de décisions managériales privilégient une démarche de réalisation de changement explicité sous forme d’exigence. Même en veillant au préalable à son acceptation, ceci explique bon nombre d’échecs de changements organisationnels, car ceux-ci négligent la compréhension et l’appropriation par les acteurs qui auront à les mettre en œuvre. D’où l’intérêt d’accompagner le changement par une démarche globale au niveau de l’entreprise, de ses managers et du personnel. C’est ainsi que l’entreprise pourra conjurer les menaces et profiter des opportunités que recèlent toujours une situation évolutive ou une période de transition, en facilitant l’acceptation des changements et en réduisant les facteurs de rejet.

LES TYPES DE MISSIONS DE CONDUITE DU CHANGEMENT Le processus de conduite du changement débute lorsque l’entreprise adapte ses structures aux évolutions internes ou externes, imposées ou volontaires, de son environnement : • Les changements peuvent être une réaction à des facteurs internes : modification de l’actionnariat, fusion /acquisition, changement d’organisation,

de systèmes de gestion, d’outils et méthodes de production, création d’une nouvelle activité, lancement d’un nouveau produit, utilisation de nouveaux canaux de vente… • Ou à des facteurs externes : crise économique ou monétaire, évolutions de la législation et de la réglementation, changement de normes, innovations technologiques, actions de la concurrence, évolutions des comportements de la clientèle et des styles de vie, ouverture des marchés …. • Le changement peut être déterminé par une transformation de l’environnement (changement imposé) ou un changement résultant du choix des dirigeants (changement volontaire). Le changement imposé peut être brutal dans le cas de crises

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(défauts techniques, process dangereux …) ou graduel, ménageant des phases de transition (réponse à des contraintes réglementaires, nouveaux systèmes de gestion ou de production, dérégulation des marchés, …). LES CAUSES DE RÉSISTANCE AU CHANGEMENT Pour les salariés, un changement parait le plus souvent imposé par la direction et il convient alors de gérer les résistances naturelles qui s’opèrent. Les résistances au changement sont de quatre ordres : collectives (systèmes de valeurs propres à un groupe, ses habitudes et ses rites), individuelles (remise en cause, anxiété, sentiment de perte des repères ou de pouvoir), structurelles (conditions de travail, climat social, mode d’organisation), ou intrinsèques, liées au changement proprement dit (qualité, pertinence et sévérité du projet). • LES CAUSES COLLECTIVES Les routines et les relations hiérarchiques s’érigent en systèmes de valeurs que menace une réorganisation : ce que les membres d’un groupe trouvaient souhaitable ou au moins convenable par habitude, la perception des avantages qu’ils avaient et des contraintes qu’ils acceptaient, favorisent le développement de comportements corporatistes et catégoriels entrainant une forte inertie. Ceci est particulièrement sensible dans les grandes structures et les administrations publiques. • LES CAUSES INDIVIDUELLES Tous les individus, à des degrés variables, ont du mal à se remettre en cause et à se projeter dans un futur incertain, d’où le développement de comportement de résistances, des réactions de doute et d’angoisse devant tout changement. Le changement est générateur d’anxiété pour les individus dans la mesure où il est synonyme de rupture, de remise en cause. Il contribue à la perte des points de repère antérieurs (spatiaux, temporels, comportementaux, relationnels), il favorise les interrogations sur soi, son devenir, sa qualification… Dans tous les projets, on retrouve ainsi la peur de perdre son savoir-faire, son pouvoir, ses relations de travail habituelles, son lieu de travail quotidien, etc. Un des premiers réflexes est donc de repousser le changement. On se trouve le plus souvent confronté à des salariés zélés, cadres ou employés, mais qui ne supportent ni imprévu ni incertitude et qui préfèrent s’accrocher à des postes inadaptés plutôt que de se retrouver dans un autre lieu de travail, un autre secteur de l’entreprise, une autre activité. Leurs réactions

de résistance à l’égard du changement s’expliquent par le fait qu’ils doivent quitter leurs zones de confort apparentes et s’aventurer vers de nouveaux contextes de travail, de nouvelles tâches et responsabilités, mobiliser de nouvelles compétences, apprendre de nouveaux comportements, adopter de nouvelles attitudes et, surtout, abandonner leurs habitudes. Un des enjeux de la conduite du changement est de faire prendre conscience aux acteurs que la perte d’un existant et les risques liés, sont justifiés par des progrès à venir ou par des risques encore bien plus grands. • LES CAUSES STRUCTURELLES Si les conditions de travail privilégiaient jusqu’à présent la spécialisation des taches et qu’on évolue vers de la polyvalence, que la nouvelle démarche de qualité suppose des contrôles par l’opérateur lui-même alors qu’il en était déchargé jusqu’alors, les obstacles au changement s’accroissent, même si la formation prévue est censée pallier les difficultés d’adaptation, car cela indique bien qu’on manque de compétence. Les entreprises qui ont un fonctionnement du type bureaucratique suscitent la routine et sont pratiquement toujours en difficulté quand elles sont confrontées à l’exigence de transformations, et c’est particulièrement le cas des administrations publiques. Un climat social de l’entreprise dégradé est généralement propice aux oppositions quelque soit le changement : les salariés risquent de tomber dans des écueils de comportements tels que la rébellion sous forme de grève ou autre manifestation de colère, même si le changement en cause n’a rien à voir avec les motifs du mécontentement social. • LES CAUSES INTRINSÈQUES Certains changements, par leur nature même, provoquent des oppositions délicates à surmonter : Des changements accélérés et répétitifs de l’organisation, souvent initiés par de nouveaux dirigeants voulant affirmer leur pouvoir, provoquent un excès qui mène inévitablement à une saturation dans la capacité des individus à s’approprier les nouveaux schémas proposés. La multiplicité des projets de changement, lancés au sein des organisations, mène à un taux d’échec élevé dans la mise en œuvre effective de ces projets : la détérioration du climat organisationnel affecte l’implication effective des acteurs, qui ne comprennent plus pourquoi ce qui était présenté comme un nouveau modèle performant il y a peu

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et auquel ils avaient adhéré, devient soudainement mauvais au point d’être remplacé par un autre, qu’on présente ainsi vainement comme idéal. Les changements organisationnels liés aux luttes de pouvoir entre dirigeants sont difficiles à gérer : d’abord les résistances au changement se trouvent démultipliées chez ceux qui, objectivement, n’ont aucun intérêt à promouvoir le changement et ils se comportent comme leaders d’opinion de son rejet, mais ensuite et surtout, de très nombreux employés sont démotivés car ils ne se sentent pas du tout concernés par les enjeux personnels des managers. Enfin, certains changements ont des conséquences sociales douloureuses (restructurations industrielles, réorganisations entrainant des redéploiements d’effectifs…) qui expliquent les très fortes résistances. Différentes formes de résistances au changement peuvent être observées : la résistance larvée par inertie, la procrastination remettant toujours à plus tard la mise en œuvre, la révolte enfin cherchant à lutter contre, voire à saboter, le projet de changement. LES MÉTHODES DE CONDUITE DU CHANGEMENT L’objectif est de permettre la compréhension et l’ac-

ceptation par les individus des nouvelles règles du jeu résultant du processus de changement. La conduite du changement consiste à anticiper les risques, définir et mettre en œuvre une démarche permettant la mise en place du projet sans perturbations majeures ni, a fortiori, de rejet pur et simple. Selon certaines études, seulement le tiers des projets de changement significatif peuvent être considérés comme des francs succès. Les raisons d’échec sont nombreuses. Elles vont du projet abandonné, aux nouveaux systèmes ou applications mal ou sous utilisés, à la non-adhésion des utilisateurs entrainant retards et surcoûts de mise en œuvre, etc. La qualité du processus de mise en œuvre du changement est aussi importante que la qualité intrinsèque du changement proposé, et le facteur humain représente une des principales causes d’échec des projets de changement. Différentes démarches et pratiques de conduite du changement peuvent être utilisées, proches du type « gestion de projet », qui vont du diagnostic de la capacité au changement, à la communication jusqu’à la formation/coaching, valorisant plus ou moins le travail en groupe, selon la nature du changement et des résistances analysées au préalable. LA CONSTITUTION D’UNE ÉQUIPE DE CONDUITE DU CHANGEMENT Au démarrage du projet, le responsable va mettre en place une équipe de conduite du changement, qui s’appuiera sur des relais et qui sera différente de l’équipe fonctionnelle en charge de la gestion du projet lui-même. En effet, donner la responsabilité à l’équipe projet de mener conjointement la conduite du changement peut amener à privilégier les actions fonctionnelles et techniques par rapport aux actions de conduite du changement proprement dite. Il s’agit de constituer une équipe pluridisciplinaire et motivée, disposant d’aptitudes et de compétences à gérer le processus de changement sur toute sa durée : capacité de travail en groupe, degré de maîtrise de la culture de management de projet, capacité d’animation et surtout de négociation ... La constitution de l’équipe de conduite du changement peut se faire uniquement avec des ressources internes. Cependant, le recours à des prestataires externes est souvent nécessaire car les ressources externes peuvent être un gage d’objectivité et de

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neutralité, et elles disposent de compétences, de méthodes, techniques de communication expérimentées que n’ont pas les ressources internes. Un réseau interne de « correspondants du changement » est indispensable pour la réalisation en profondeur des actions de changement. Il représente la proximité, qui est un facteur clé de réussite du changement. Il possède une bonne connaissance de l’existant, il permet d’avoir une bonne perception des différents freins, il peut identifier les bons interlocuteurs. Pour constituer ce réseau, il faut privilégier des acteurs reconnus professionnellement au sein des équipes. L’ANALYSE PRÉLIMINAIRE DE CONDUITE DU CHANGEMENT Les méthodologies de conduite du changement, nécessitent d’abord une compréhension de l’environnement et du contexte, imposent de s’interroger sur les différentes résistances qui peuvent être rencontrées et les leviers à utiliser pour les éviter. Á cette fin, réaliser une enquête sert à évaluer et appréhender le niveau d’adaptabilité au changement de l’entreprise. L’identification des acteurs concernés par le changement est très importante, afin, par exemple, de mieux identifier les résistances, d’avoir ensuite une communication adaptée. Un questionnaire, portant sur le sentiment de la nécessité d’opérer ce changement et permettant de mesurer le ressenti de l’utilité du projet de changement et de ses apports ou contraintes pour chaque personne interrogée, sera utilisé. Les différentes catégories d’utilisateurs peuvent être réparties selon leur degré d’importance pour la réussite du changement (très, assez, peu influent) et du niveau du risque qu’ils représentent (pour, indifférent, contre) en fonction des résistances qu’ils éprouvent vis-à-vis de ce changement.

On peut aussi établir une statistique des différentes attitudes : refus, non compréhension, attentes d’explication, sans opinion, acceptation, collaboration proactive. Une fois la logique de fonctionnement des résistances et leur degré et fréquence comprise, on peut mieux élaborer un plan visant non pas à les combattre, car plus on pousse au changement et plus l’on suscite des oppositions, mais à faire en sorte de les diminuer, car pour faire accepter le changement, il est plus pertinent de diminuer les forces opposées que d’augmenter les forces motrices. Les démarches de conduite du changement comportent généralement les aspects suivants : • PARTICIPATION : associer les utilisateurs dès le début du projet, afin notamment de prendre en compte leur avis et faire en sorte de le faire évoluer dans un sens favorable si nécessaire ; • COMMUNICATION : mettre en place un dispositif de communication permettant tout au long du projet de permettre aux acteurs de l’entreprise de comprendre et d’accepter les changements à venir, ainsi que d’être informé sur l’avancement du projet ; • FORMATION : s’assurer que les utilisateurs aient acquis les connaissances théoriques et pratiques nécessaires ; • ACCOMPAGNEMENT : l’accompagnement individuel (coaching) des managers permet de créer une relation qui les rassure pendant le changement et par la suite. LA PARTICIPATION Dans la plupart des cas, le travail de conduite du changement ne peut se limiter à faire de la formation ou de la communication. Evidemment, obtenir l’adhésion ne s’obtient pas sans informer les salariés et

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Une formation appliquée exclusivement à vos problématiques de Management.

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La conduite du changement est la dis- Le coaching de management dédié à cipline de management consistant à générer de l’adhésion autour d’un projet pour le mener à sa réussite. Compte tenu de sa forte dimension comportementale, c’est un ensemble de compétences qui s’apprennent sur le terrain car elles dépendent étroitement du manager qui les applique, de son environnement professionnel, de l’histoire et de la culture de l’organisation quelle qu’elle soit: PME, collectivité, grandes organisations publiques ou privées.

de

Nos programmes de formation continue alternent donc trois types d’apprentissages :

1. Des séminaires de formation inter entreprises dédiés à l’apprentissage de nouveaux savoirs et aux partages d’expériences interprofessionnel. 2. Des séminaires intra-entreprise où Kix Transformation prend en compte la réalité historique, culturelle et stratégique de votre organisation. 3. Des formations par le coaching comportant une forte dimension comportementale : l’apprentissage portant aussi bien sur le savoir, de savoir-faire que le savoir être.

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la conduite du changement consiste en un accompagnement individuel et personnalisé des acteurs du changement. Le programme d’apprentissage débouche donc très rapidement par une alternance de mises en situation sur le terrain et de prises de recul en face à face avec le formateur/coach.

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La durée et la fréquence du coaching varient en

fonction de l’enjeu et du niveau de préparation initial du stagiaire. Ce qui se pratique en moyenne, ce sont des contrats de 12 séances de 2 heures réparties régulièrement sur 3 à 6 mois. Ces contrats de 24 H sont renouvelables et éligibles au DIF.

«Les séances sont des moments privilégiés de détente et d’enrichissement personnel. Elle font l’objet d’un code déontologique conforme à celui de la Société Française de Coaching. Toutes les conditions sont réunies pour vous apporter le discernement donc vous avez besoin pour prendre des décisions majeures, révéler vos potentiels et libérer vos talents.»


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r e g a n a M 5 univers de formation continue:* Gérer les défis du quotidien :

• Retrouver la maîtrise du temps et de ses priorités • Mieux gérer le stress du manager • Mieux m’organiser pour démultiplier mon efficacité

Développer son leadership :

À PROPOS DE KIX TRANSFORMATION Les formations de Kix Transformation sont exclusivement dédiées à la conduite du changement et à la prévention des risques psychosociaux. Notre priorité est leur utilité et efficacité. Parmi nos experts formateurs vous retrouverez aussi des spécialistes du Recrutement, de l’Intégration d’équipe, de la Négociation, de la Communication et de la Médiation. Ils exercent aujourd’hui en Europe, à Singapour et dans la zone Antilles-Guyane.

• M’affirmer et développer mon leadership • Mieux utiliser mon potentiel émotionnel • Prendre la parole en public • Susciter l’adhésion de mes collaborateurs • Développer ma capacité à négocier

Motivation et Récompenses :

• Maîtriser les fondamentaux du management • Mettre en place mon tableau de bord • Réussir l’entretien annuel d’évaluation • Réussir mes entretiens annuels d’évaluation

Relations et richesses humaines :

• Déléguer et responsabiliser • Gérer les conflits dans mon équipe • Développer les compétences de mes collaborateurs • Réussir mes entretiens de management • Développer l’innovation et l’initiative • Développer l’orientation client dans mon équipe • Prendre en main ma nouvelle équipe • Recruter un collaborateur expérimenté

En Guadeloupe, les formations dédiées à la conduite du changement sont réalisées par Grégory CANALES, Président fondateur de Kix Transformation. Nous vous recommandons cet homme d’écoute, qui, fort de 17 années d’expériences dans le management des comportements humains au sein des organisations du travail, est certainement la personne qu’il vous faut pour révéler vos propres potentialités et libérer vos talents.

Projets transversaux :

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nsf • Détenir les clés du management de projet ixtra k . ww • Manager en situation non hiérarchique •w m o c • Générer de l’adhésion autour du projet ion. mat r o f ent • Intégrer les aspects santé ns m a r r t x fo @ki et sécurité dans un projet ans r tact t n i o u ✉c d’entreprise 5• ns q

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leur expliquer le bien-fondé des changements. Mais, l’implication et la participation des personnes dans la démarche est un facteur clé de réussite. La gestion des résistances au changement demande de créer des espaces de dialogue au cours du processus de changement pour favoriser la compréhension, l’implication, l’appropriation et construire une réelle capacité à changer l’organisation. L’accompagnement collectif, organisé avec les opérationnels, vise à les amener à définir l’impact du changement et les actions à mener. Le résultat des réflexions doit être formalisé pour leur donner de l’importance. Convaincre de la nécessité de changer et de s’engager dans un processus de changement nécessite l’organisation de séminaires de mobilisation et/ ou création d’ateliers de réflexion mettant en avant

restreinte, avec des spécialistes et des avis d’experts extérieurs, prend en charge le problème de manière directive et centralisée et propose une solution tenable, juridiquement et économiquement, le plus rapidement possible.

la situation problématique actuelle, les opportunités d’amélioration et surtout les avantages attendus pour les équipes. Ces démarches participatives privilégient le brainstorming, le travail en groupe et l’action collective, et misent sur l’influence mutuelle entre les personnes. Une fois qu’un premier groupe de personnes adhère au projet, cela permet de faire adhérer l’ensemble des collaborateurs concernés. Toutefois, quand l’analyse préliminaire a révélé que les opposants au changement sont nombreux, et/ ou que le changement a des conséquences sociales douloureuses, utiliser une démarche participative n’est pas recommandé, car cela peut donner une tribune à ceux qui sont les plus virulents, cela peut aussi charger le projet de changement de problèmes qui ne sont pas les siens. Dans ce cas, une équipe

Au début de la campagne, les messages doivent être simples afin qu’ils soient compris par tous. Les objectifs, les raisons, les enjeux du changement et les grandes étapes de sa réalisation doivent être présentés. Au cœur du projet, la communication doit aborder le détail pour sécuriser les collaborateurs sur ce qui les attend, car à ce stade du changement, ils sont plus réceptifs, leur compréhension du projet s’est améliorée ; ils doivent alors obtenir des réponses précises, mais seulement déclinées par secteurs et niveaux de responsabilité. Il ne faut pas surinformer, cela peut donner l’impression qu’on ne prend pas en charge leur problème à eux. Cela peut donner lieu à des discussions sans fin sur des aspects qui ne les touchent pas personnellement. Par contre, il faut éviter toutes

LA COMMUNICATION La communication doit devancer l’expression des résistances. Son rythme et sa progressivité doivent être maîtrisés. Les modes de communication retenus doivent être en accord avec la ou les cibles identifiées lors du diagnostic préliminaire. Divers supports peuvent ainsi être utilisés, volontairement redondants, afin de toucher la totalité de la cible. Le porteur du message ne doit pas toujours être le management. Des interviews d’opérationnels doivent être diffusées.

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les perceptions négatives d’une attitude vague visà-vis des questions qui les concernent directement, car l’incertitude augmente l’anxiété, donc la résistance au changement. La communication doit alors surveiller et faire évoluer l’image que les personnes ont du changement proposé. Il est recommandé que l’évaluation de l’évolution de l’attitude des acteurs, vis à vis du projet de changement, fasse l’objet de sondages d’opinion. En fin de projet, les messages doivent être plus larges, plus percutants et moins nombreux. Les processus de conduite du changement ont à leurs dispositions, différents outils de communication (documentation, affiches, dépliants et plaquettes, sites Web et forums, conférences et réunions), mobilisés en fonction du caractère plus ou moins collectif de la cible et de l’interactivité souhaitée. LA FORMATION Une bonne formation doit se dérouler une fois que les participants connaissent le projet de changement, comprennent leur rôle futur, l’organisation cible … ce que la communication doit diffuser largement avec les messages nécessaires. La formation est un des principaux leviers mobilisé dans les projets de changement car il faut dispenser aux acteurs par exemple le savoir et les connaissances indispensables à la réalisation des nouvelles tâches qui leur seront confiées, leur expliquer leur place dans la nouvelle organisation ... La formation représente un budget important dans un projet de conduite du changement, beaucoup plus lourd que celui de la communication, compte tenu du nombre de personnes concernées.

Il convient, en début de formation, de rappeler les objectifs du projet de changement et de le situer dans le contexte d’adaptation de l’entreprise à son environnement. Les collaborateurs doivent être capables de rattacher la nouvelle organisation, les nouveaux processus, … à la réalité de leur quotidien. Il faut être concret pour surmonter leurs réticences. L’ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL (COACHING) L’accompagnement individuel a pour objectif de permettre aux managers de mieux comprendre les mécanismes par lesquels ils mènent leur action de changement : raisons qui ont conduit à la décision du changement, modalités de réalisation du changement, l’exploitation et le suivi du changement, le plan d’actions. Les Directions des Ressources Humaines doivent renforcer les nouveaux comportements en mettant en évidence les résultats positifs obtenus, en valorisant les individus qui ont une attitude proactive, en leur exprimant de la reconnaissance sous une forme ou une autre. La pérennisation du changement repose pour beaucoup sur un accompagnement et un suivi du changement réussis. « Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement », Francis Blanche.

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Handicap & Travail Reconnaisssance du savoir-faire et des compétences du Travailleur Handicapé.

Travailleurs handicapés : le savoir-faire enfin certifié. Ça changera un peu les regards… Comment reconnaître les expériences acquises par les travailleurs handicapés au cours de leur vie sociale professionnelle ? Comment leur signifier que, certes différents, ils peuvent être compétents ? Comment agir pour que cette différence ne soit pas source d’exclusion sociale et professionnelle pour ces femmes et hommes ? Sur le chemin difficile, souvent chaotique de leur insertion et de leur autonomie, la reconnaissance de leurs compétences et de leur niveau de formation reste la meilleure garantie pour les personnes handicapées qui cherchent à intégrer l’emploi, s’y maintenir et s’y développer ou qui veulent se qualifier, se perfectionner ou se reconvertir. Promouvoir la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) est sans aucun doute un moyen de répondre à leurs attentes, à leurs projets et à leurs contraintes. Dans les règles du droit commun, des dispositions particulières peuvent optimiser les étapes de la démarche VAE, notamment en termes de médiation et de gestion du temps. La réalité veut en effet, que les personnes en situation de handicap ont très souvent vécu une rupture forte. L’engagement personnel qui suppose de revenir sur son histoire personnelle et professionnelle, parfois douloureuse, pour la soumettre à évaluation, peut être déstabilisant. Le travail sur des questions identitaires liées à la professionnalité et au statut réveille celles concernant l’épreuve, les preuves, du handicap… Mais le bénéfice de la

reconnaissance procurée par l’obtention d’une qualification aura un impact significatif. PROMOUVOIR L’ACCÈS Á LA VAE Une approche VAE spécifique pour personnes handicapées est évidemment inadaptée. Elle aurait tous les inconvénients de la discrimination, même positive et les ambiguïtés des attitudes d’empathie et de protection. La connaissance du handicap et de ses contraintes a le double intérêt d’assurer la veille sur les aides spécifiques éventuelles et d’éviter incompréhensions et interprétations. Le travail sur les acquis favorise l’affirmation de leurs compétences par les personnes, les encourage dans leur repositionnement et dans leur désir d’apprendre, les conforte dans leur volonté de ne pas repartir de rien. Valider ses acquis d’expérience permet à la personne en situation de handicap de faire évoluer ses propres représentations sur ses capacités, aptitudes et opportunités à saisir, et d’être en demande pour en acquérir de nouvelles. Le Décret n°2009-565 du 20 mai 2009 apporte des modifications à la sous-section 3 de la section 2 du chapitre II du titre IV du Code de l’action sociale et des familles. Ces modifications de la sous-section 3 concernent la formation, la démarche de reconnaissance des savoir-faire et des compétences et la validation des acquis de l’expérience des travailleurs handicapés. Les modifications portent sur les points suivants : CONGÉ DE FORMATION Le travailleur handicapé peut bénéficier d’un congé de formation quand il est accueilli en établissement ou service d’aide par le travail. Ce congé de formation le dispense totalement ou en partie de son activité à caractère professionnel. Durant le congé de formation, la rémunération est maintenue.

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FINANCEMENT DE L’ACTION DE FORMATION Lorsque l’établissement ou le service d’aide par le travail (ESAT) apporte une contribution à un organisme collecteur agréé au titre du financement de la formation professionnelle, les actions de formation sont éligibles aux dépenses de cet OPCA. DÉMARCHE DE RECONNAISSANCE DES SAVOIRFAIRE ET DES COMPÉTENCES Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) peuvent mettre en place une démarche de reconnaissance des savoir-faire et des compétences. Cela vise à contribuer au soutien de la validation des acquis de l’expérience. L’objectif de cette démarche est de favoriser : • La professionnalisation, • L’épanouissement personnel et social des travailleurs handicapés, • La mobilité.

doivent informer les travailleurs handicapés sur les certifications existantes. Le choix de la certification doit reposer sur un projet professionnel et prendre en compte les modalités de validation les plus adaptées aux aptitudes du travailleur handicapé. ACCOMPAGNEMENT Á LA VAE Le travailleur handicapé bénéficie d’un accompagnement renforcé. Cet accompagnement peut être réalisé par les personnels d’encadrement des établissements ou services d’aide par le travail ou par un organisme expert commandité par l’établissement. Le travailleur handicapé bénéficie d’une aide à la formalisation de ses compétences et à la constitution des moyens de preuves complémentaires. L’accompagnement doit être adapté à la nature du handicap du candidat et aux difficultés liées à la certification visée. CONGÉ VAE Le candidat bénéficie d’un congé d’une durée de 24 heures avec le maintien de sa rémunération. Il peut être amené à fournir une attestation de présence sur demande établissements ou services d’aide par le travail. La demande de congé VAE doit être faite au directeur des établissements ou services d’aide par le travail. Ce dernier doit faire une réponse par écrit notifiant ainsi son accord ou le report de la démarche. A noter que le report ne peut excéder 6 mois à compter de la demande du travailleur handicapé.

La mise en œuvre d’une démarche de reconnaissance des savoir-faire et des compétences et de la validation des acquis de l’expérience implique la formation des équipes d’encadrement concernées. Toutefois, les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) peuvent faire appel à une structure externe. Cette démarche vise à « favoriser l’accès des travailleurs handicapés accueillis à des parcours de qualification professionnelle ». CONTRAT DE SOUTIEN ET D’AIDE PAR LE TRAVAIL Un avenant d’actualisation au contrat mentionne la progression du travailleur handicapé dans sa démarche de reconnaissance pouvant être joint au dossier de VAE. L’avenant mentionne les diplômes, titres ou certificats obtenus totalement ou partiellement. ATTESTATION DE COMPÉTENCES ET DE SAVOIRFAIRE • Elle peut être remise par les établissements ou services d’aide par le travail. • Son élaboration est faite sur la base d’une grille d’analyse détaillée des compétences. • Des professionnels extérieurs peuvent intervenir pour la délivrance des attestations.

VALIDATION PARTIELLE Dans ce cas, les établissements ou services d’aide par le travail doivent faciliter, dans la mesure du possible, l’accès du travailleur handicapé aux actions de formation nécessaires pour finaliser la validation. L’objectif est de créer une dynamique positive permettant de reconnaître les capacités à faire et à apprendre pour renforcer à la fois le maintien dans l’emploi, véritable enjeu de demain, ou la reconversion professionnelle par la validation de blocs de compétences antérieures transférables et adaptables sur de nouveaux métiers ou dans un nouveau contexte d’exercice et de mise en œuvre de l’emploi.

INFORMATION ET CHOIX DE LA CERTIFICATION Les établissements et services d’aide par le travail

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Portrait d’un Métier Portrait d’une Conseillère en Image Passionnée par la mode, les tendances, l’humain, et avec un sens inné pour l’esthétique, Aurélie CANTIN, conseillère en image et actuellement Directrice de ISI Caraïbes, nous plonge dans son cœur de métier sensible à l’Homme mais aussi à l’entreprise.

1/ Pouvez-vous nous parler de votre parcours de formation et de vos expériences professionnelles ? Après un cursus commercial, je me suis orientée vers les Ressources Humaines, car j’ai toujours eu un attrait particulier pour l’humain et l’accompagnement. C’est ainsi que j’ai choisi de faire ma carrière en cabinets de recrutement et en entreprise, afin de connaître les différents aspects du métier. Sensible à la mode et tout ce qui a trait à l’esthétique, c’est tout naturellement que j’ai choisi de me former aux métiers liés à l’image au sein de l’International Success Institut à Miami. Durant plusieurs années, je me suis documentée sur les métiers du conseil en image jusqu’à ce que je trouve l’ISI, école leader dans laquelle les diplômes sont reconnus par l’état. J’ai donc sauté le pas pour faire de ma passion mon métier et allier mon savoirfaire et mon savoir-être.

3/ Quelles sont les formations qui permettent d’exercer ce métier ? Les formations qui permettent d’accéder à ce métier sont : • Conseiller en Image (4 mois) • Image Stylist (2 mois) • Wedding Planner (3 mois) • Personal et Business Expert (1 an) • Conseil en Image et Communication (1 an) • Bachelor Image et Branding spécialisation luxe (3 ans) • DEES Marketing spécialisation Image de Marque (1 an) • DEES Communication et Public Relations spécialisation Image (1 an) • Master Européen en Communication Image spécialisation stratégie de publicité et communication numérique (2 ans)

2/ En quoi consiste le poste de conseiller en image ? Les métiers du conseil en image se distinguent en deux parties : Le conseil en image et le conseil en image en Entreprise.

Il est toujours intéressant de passer des formations diplômantes quand on en a la possibilité. Ainsi, ISI propose uniquement des formations diplômantes de BAC à BAC +5 ou titres certifiés reconnus par l’état. Pour les formations de Conseiller en Image, Image Stylist, Wedding Planner, Conseil en image et Communication, Personal et Business Expert, l’ISI propose une rentrée en janvier et une autre en avril 2014.

Le conseil en image est la valorisation de soi, de son image et de sa communication. C’est un outil qui permet de se connaître et d’être en accord avec soi et l’image que l’on projette. Le conseil en image, avant appelé relooking, travaille sur différents axes : Sociostyle, colorimétrie, coaching, communication verbale et non-verbale. Le conseil en image permet à un individu de se révéler totalement. Le conseil en image en entreprise intervient pour redonner une cohérence à une entreprise. En effet, l’image d’une société est véhiculée par le logo, les collaborateurs, la communication…pour qu’elle soit optimisée, il faut que ces différents facteurs soient en cohérence. Le conseil en image intervient : • Sur l’équipe, en mettant en place un dress code, comme pour le logo, en étudiant les couleurs, la typographie, • Sur la communication interne et externe.

Et pour toutes les formations, une rentrée en septembre 2014. 4/ Pensez-vous que la Guadeloupe soit prête pour ce type de métier ? Avec l’ISI, nous avons décidé d’implanter l’école en Guadeloupe car nous avions beaucoup de demandes venant des Antilles-Guyane. L’objectif de cette implantation est donc d’apporter le service sur place. C’est un métier qui touche tout type de public et les Guadeloupéens sont conscients que l’Image prend une place importante dans la société. La Guadeloupe a beaucoup de potentiel qu’il faut exploiter dans ce domaine. Ce métier prend donc tout son sens sur cette île. 5/ Pouvez-vous nous décrire une journée type de travail d’un conseiller en image ? Il est difficile de décrire une journée type de travail d’un conseiller en image, il faut la vivre…

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Le conseiller peut être en accompagnement avec un particulier, mais aussi en intervention au sein d’une entreprise, ou bien animer une séance de groupe sur un module en particulier. Il doit maitriser toute la partie informatique et administrative, notamment les logiciels Excel et PowerPoint afin de préparer ses tableaux et présentations. L’outil internet est aussi très important pour cette profession car il faut être à la pointe des tendances du moment et des nouvelles techniques. Il est donc amené aussi à voyager afin de se tenir informé de l’évolution de ce métier et des techniques. Le conseiller est par définition dirigeant de société. Pour cela, il doit avoir des compétences en gestion d’entreprise.

réaliser au fil des séances,… C’est l’aboutissement ! Le conseil en image est tellement vaste, que chaque journée est différente. C’est un domaine professionnel qui demande un investissement personnel car l’humain est notre cœur de métier. 8/ Quels conseils donneriez-vous à ceux qui envisageraient d’exercer cette profession ? Pour devenir un conseiller en image reconnu, il faut une formation complète et diplômante. Un bon conseiller en image doit aussi se démarquer et se faire son réseau. Cela demande beaucoup de travail. Il faut vivre son métier et aimer la relation humaine. Soyez prêt à changer l’image de demain…

6/ Quelles sont les qualités nécessaires à l’exercice de cette profession ? Les qualités requises pour exercer ce métier sont la passion, l’empathie, l’écoute active, le non-jugement et une capacité à prendre de la hauteur.

Aurélie CANTIN Directrice de ISI Caraïbes caraibes@internationalsuccessinstitut.com Tél : 0590 98 91 16

7/ Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ? Ce métier vous procure de la satisfaction tous les jours : accompagner un individu, le voir évoluer et se

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Gestion des Carrières Faire de sa passion, un métier Est-ce vraiment une bonne idée ? Comment s’y prendre ? Vous rêvez depuis toujours d’être journaliste, chirurgien, architecte, cinéaste, danseuse... Est-ce bon de s’orienter vers un métier passion ? Faut-il suivre ses rêves ou être réaliste ?

Rencontrez-vous souvent des gens passionnés par leur travail ? Non ! Nous acceptons ce manque de passion et le considérons comme normal. Mais est-ce vraiment le cas ? Cette absence d’enthousiasme mène souvent à des comportements contre-productifs, un désengagement des salariés, une rotation importante du personnel, une résistance au changement et un impact négatif sur la culture du travail. « La passion (ou le manque de passion) est, en ellemême, un réel problème pour les entreprises. » Si nous voulons améliorer la productivité, l’innovation et l’aptitude à faire face aux changements permanents et rapides au sein de notre organisation, nous devons susciter la passion sur le lieu de travail et à travers tous les postes que nous créons. Mais comment ? La combinaison « emploi du bureau » et « passion » est-elle un oxymore ? Non, évidemment. Certes, trouver un emploi qu’on apprécie est un privilège, mais ce n’est pas impossible. Identifier les façons de prendre du plaisir à exercer son travail est crucial, après tout, aucun métier n’est parfait. AIMER SON TRAVAIL Si vous ne détestez pas totalement votre travail, considérez que vous avez de la chance. Ici réside le premier mythe auquel croit bon nombre d‘entre nous : on peut faire son travail correctement même si on ne l’aime pas. Certains peuvent chanter, courir un marathon, réaliser une présentation improvisée stimulante et calculer la racine carrée d’un nombre en moins d’une minute. Ils savent faire ces choses parfaitement et certains de ces talents pourraient mener à un travail. Mais bien travailler ne suffit pas. Pour être vraiment performant, il faut de la motivation, de la stimulation et de la passion. Cette dernière nous fait avancer. Elle nous aide à nous relever quand nous sommes abattus et nous donne envie de continuer à apprendre et à s’améliorer. Quand on aime quelque chose, on se sent stimulé. Alors, si

vous n’aimez pas suffisamment votre emploi, vous allez avoir du mal à rester motivé pendant les 10... ou 40 ans à venir. Oui, vous pouvez mener à bien un travail que vous n’aimez pas, mais vous pouvez le faire encore mieux si vous l’appréciez. Il y a deux façons de progresser : trouver un emploi que vous appréciez davantage, ou trouver des façons d’aimer davantage le travail que vous exercez actuellement. Faire un travail qu’on aime est un privilège. Régulièrement, il faut fournir beaucoup d’efforts pour atteindre son objectif. Rien n’est facile et, comme le dit le dicton, on ne récolte que ce qu’on sème. L’échec est inévitable. Il est nécessaire de porter un regard positif sur ses propres défaites afin d’en tirer des enseignements. C’est un art difficile mais qui vous apportera la réussite. LA PASSION VOUS POUSSE Á AVANCER Il est clair que celui qui est passionné depuis l’enfance ou l’adolescence par la photo, la médecine, les avions, les animaux, l’informatique ou autre… a une longueur d’avance sur tous les autres au moment de choisir son orientation. Le passionné gagne aussi en motivation. Sa passion, c’est son moteur. Pour travailler, chercher un emploi, rédiger les fameuses « lettres de motivation »... il a des ailes, là où les autres ont des pieds de plomb. On peut donc tout à fait partir de ses passions pour bâtir son projet, à condition de respecter certaines règles importantes. Votre passion pour une activité est le secret de votre réussite ! INFORMEZ-VOUS, CONFRONTEZ LE RÊVE Á LA RÉALITÉ Avant d’envisager une orientation, commencez par vous informer très précisément sur le métier ou les métiers qui vous attirent. Prenez le temps de parler avec des professionnels. Interrogez-les sur leurs conditions de travail, leurs horaires, les débouchés, les salaires, le mode de vie, les avantages et les inconvénients de leur métier... Il faut à tout prix confronter votre rêve à la réalité. Vous aurez souvent de grosses surprises. Savez-vous par exemple

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que la plupart des journalistes voyagent peu, que de nombreux pilotes de ligne sont au chômage, que l’informatique peut conduire à des métiers extrêmement différents, etc., etc. ? Renseignez-vous aussi sur le profil, les qualités, le caractère qu’il est bon d’avoir et enfin, sur la formation nécessaire pour accéder au fameux métier. AVEZ-VOUS LE PROFIL ? Si vous pensez correspondre au profil du métier, mettez toutes les chances de votre côté le plus tôt possible en choisissant les bonnes options, en prenant une longueur d’avance pour acquérir les compétences stratégiques : les langues par exemple, si vous envisagez le commerce international. Vous voulez être professeur des écoles ? Pensez à passer le BAFA qui vous donnera de l’expérience dans le contact avec les enfants et des points pour le concours. Dans certains métiers, le relationnel est très important. Vous êtes fana d’équitation, d’aviation ou de voile ? Fréquentez les clubs, les milieux associatifs, constituez-vous vite un réseau. Vous voulez être journaliste ? Commencez à faire des petits articles pour le journal de votre ville ou de votre travail. Mettez votre passion à l’épreuve du réel.

GAGNER SA VIE AVEC SA PASSION, EST-CE VRAIMENT FAISABLE ? Un peintre a-t-il plus de talent qu’un promoteur immobilier ? Un beau tableau vaut-il plus qu’un appartement avec vue sur mer ? Tout dépend du peintre et du tableau ! Ce que nous sommes prêts à payer dépend de notre perception de la valeur de l’objet. Il en va de même avec notre carrière. Nous évaluons, inconsciemment ou pas, notre niveau de rémunération à la valeur que nous attribuons à notre passion. Quel salaire serait suffisant pour vous convaincre de faire un travail qui vous passionne vraiment ? Vous pourriez gagner plus d’argent comme avocat que comme nageur, mais la rémunération serait-elle suffisante si le droit ne vous passionne pas ?

Êtes-vous toujours aussi passionné(e) ? ADAPTEZ VOTRE PROJET, ÉLARGISSEZ VOS HORIZONS Si quelque chose ne colle pas, soyez RÉ-A-LIS-TE. Vous vouliez être dessinateur de bandes dessinées, mais vous avez envie de trouver un emploi stable et sécurisant ? Là encore, il faut adapter votre projet. Faut-il abandonner sa passion ? Pas forcément. Il faut souvent renoncer à son rêve d’enfant, mais vous pouvez élargir vos horizons et envisager d’autres métiers dans le même secteur. Si vous ne pouvez réaliser le métier de vos rêves, vous pouvez aussi revenir à votre motivation de départ comme on revient en arrière à un carrefour lorsqu’on est perdu. Vous vouliez faire médecine, mais pourquoi ? Par passion pour le fonctionnement du corps humain et de ses mécanismes biologiques ? Des études poussées de biologie sont alors tout aussi indiquées. Par goût pour les relations aux malades et aux personnes ? Pourquoi ne pas explorer une profession sociale ? Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais en revenant à vos motivations de départ, de trouver une autre voie pour les épanouir. N’oubliez pas qu’il n’y a pas forcément qu’un métier fait pour vous mais des groupes de métiers.

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La nécessité de gagner sa vie est réelle et souvent pressante. Mais nous sommes souvent confrontés à des choix et des opportunités pour lesquels nous devons évaluer ce qu’il nous en coûte d’exercer un métier qui ne nous plaît pas. Il est possible de gagner sa vie en faisant ce qui nous passionne. Certains gagnent beaucoup, d’autres peu, mais il est difficile de mettre un prix sur ce qu’on aime. Si vous ne pouvez pas changer de carrière, essayez de trouver des solutions pour effectuer le plus possible les tâches que vous aimez. Réfléchissez aux différentes façons d’utiliser vos compétences et passions au sein de votre organisation. Par exemple, si vous aimez le travail d’équipe, envisagez des projets collaboratifs et montrez à votre société comment elle peut bénéficier de votre savoirfaire dans ce domaine. Savez-vous manager une équipe ? Avez-vous des aptitudes à conduire des sessions de travail ? Évaluez ce pour quoi vous êtes bon. Trouvez un manque dans votre organisation, puis proposez

vos compétences pour y répondre. Identifiez le point de convergence entre vos désirs et les besoins de votre société. Ne limitez pas votre réflexion. Faites coïncider votre passion et les besoins du marché. Évitez de trop vous plaindre. Le bonheur n’est pas toujours ailleurs. Sachez apprécier ce que vous avez. Le manque de reconnaissance de votre savoir-faire crée frustration et déception constante. TRAVAILLEZ DUR, Á L’ANCIENNE, C’EST TOUT CE QUI COMPTE « Je regrette d’avoir travaillé autant ». On estime passer trop de temps à exécuter des tâches nécessaires plutôt que celles qu’on aimerait réaliser. « Du moment qu’on travaille dur, on réussit ce qu’on fait. » Il y a une différence entre un travail pénible et un travail intense. On travaille plus efficacement lorsqu’on réalise un travail qui nous plaît. Même les gens les plus talentueux doivent travailler dur. Le vrai succès vient rarement de la facilité. Mais, sans aucun doute, l’effort sera moins pénible si on apprécie ce qu’on fait. Au regard du temps passé sur son lieu de travail, il est nécessaire d’apprécier son emploi au risque de passer sa vie à faire des choses qu’on n’aime pas. Alors, évaluez la différence entre un travail pénible et un travail intense. Si vous vous passionnez pour quelque chose, votre travail vous semblera toujours plus facile et valant la peine d’être fait. Essayez de vous amuser : appréciez le travail, pas seulement le résultat. Un boxeur s’entraîne chaque jour et pousse sa tolérance à la douleur jusqu’à sa limite. Son défi principal consiste à trouver les aspects positifs, tout au long de son entrainement, pour maintenir sa motivation, plutôt que de se concentrer seulement sur la réussite potentielle. Tout entraînement a un coût, que ce soit à cause des blessures ou du temps passé loin de sa famille et de ses amis, il est donc important d’apprécier le travail accompli autant que la possibilité de gagner ou d’atteindre ses objectifs. Demandez-vous quelles parties du processus ou de la tâche vous appréciez vraiment, et concentrez-vous dessus. Essayez d’appréciez chaque bon moment de la vie, ne soyez jamais blasé et n’oubliez pas les choses simples qui vous apportent de la joie et du bonheur. Appréciez le présent, ressentez le plaisir et considérez ces expériences comme des vitamines qui vous stimulent. Il n’est pas facile de rester positif et passionné dans le monde professionnel et, c’est à nous, individus, d’y parvenir. Souvent, les

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organisations sont tellement occupées par la conduite du changement de leurs salariés que nous oublions de nous amuser, d’être passionnés et de fêter les réussites. Nous sommes tellement axés sur la réalisation que nous oublions nos réelles motivations : faire ce que nous aimons (dans la mesure du possible) et aimer ce que nous faisons. Nous n’avons peut-être pas un contrôle total sur la première partie, mais nous l’avons largement sur la seconde. Évaluer les aspects positifs, célébrer nos progrès, demander des retours constructifs et accepter les échecs font partie de l’apprentissage et servent à alimenter notre passion pour le travail. Nous avons tous des obligations, nous avons tous besoin d’argent pour vivre et il n’est pas toujours possible d’avoir l’emploi idéal en faisant ce qu’on aime. En fait, tous les gens vous diront qu’ils aiment certains aspects de leur travail et moins d’autres. Cependant il est possible d’accomplir majoritairement les tâches pour lesquelles nous sommes compétents et qui nous passionnent afin de retirer du plaisir d’une journée de travail. CARRIÈRES ARTISTIQUES : PRUDENCE ? Les métiers artistiques font partie des métiers passion que l’on rêve souvent d’exercer : chanteur, cinéaste, musicien, créateur de pub, dessinateur, architecte d’intérieur, styliste, designer... Ces métiers existent bel et bien mais offrent en général des débouchés limités. Pour y accéder, il faut non seulement parcourir des cursus de formation souvent longs et sélectifs, avoir un gros réseau de relations, une bonne dose de talent, une persévérance à toute épreuve et un zeste de chance. Autant dire qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Informez-vous de façon particulièrement approfondie sur les débouchés. Avant de vous engager, explorez encore les autres voies possibles et intéressantes pour vous. Vous voulez un métier créatif ? Savez-vous qu’un certain nombre de commerciaux en entreprise (au marketing par exemple) doivent être très créatifs ? Enfin, demandez-vous si vous ne pourriez pas continuer à épanouir votre passion dans le cadre des loisirs... «La vocation, c’est le bonheur d’avoir pour métier sa passion.» Citation de Stendhal ; Le rouge et le noir - 1830.

rédiger des guides, rechercher de l’information, comprendre, analyser, synthétiser, argumenter... Oui, j’aime écrire. C’est un moyen pour moi de m’évader, d’oublier les tracas qui peuvent se présenter au travers de ma route, il me suffit parfois de rester deux à trois heures devant mon écran d’ordinateur à ouvrir de multiples fenêtres Word et y jeter mes idées, puis de les ranger dans un coin, comme ça, histoire de ne pas oublier ce qui me passe par la tête : les pensées, les explications, les descriptions, les démonstrations, les problèmes en rapport avec le sujet de l’article sur lequel je souhaite écrire, les solutions qui s’y rapportent, tout, tout, tout ce que je sais, vraiment tout. Aujourd’hui, je me rends compte à quel point cette activité m’apaise et me donne du plaisir. Je mets en pratique cette passion aussi bien dans mes activités professionnelles que personnelles. Écrire c’est palper des pensées, semer des mots, s’abandonner au rêve, transformer une feuille blanche en miroir, vivre d’autres vies en même temps que la sienne, s’emmener en voyage, habiter des images, lâcher prise, déchiffrer les silences, déborder de son enfance. ET VOUS, QUELLE EST VOTRE PASSION ? Vous êtes un bon présentateur ? Avez-vous le don de résoudre facilement les conflits et les problèmes ? Pouvez-vous créer de grandes choses en bois ? Préparez-vous de bons gâteaux ?… Trouver un moyen d’utiliser ces compétences en créant votre propre entreprise, cela peut prendre un certain temps pour avoir une bonne réputation, mais croyez moi, ça vaut le coup d’attendre !

«Qu’il est difficile de faire un métier d’intérêt sans intérêt !» Citation de Vauvenargues ; Réflexions et maximes, 525 - 1746. MA PASSION Voilà, je suis une fan de lecture et encore plus d’écriture, plus précisément celle relative à la non-fiction :

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Il y a des milliers d’activités qui peuvent vous pousser à trouver votre voie, sortez et vivez ! Profitez de votre passion. N’oubliez pas que chaque minute compte !


Talents et Potentiels Manon des îles : L’artisanat dans tout son éclat ! Emmanuelle LIENARD, femme discrète, transportée très tôt par l’art, fait aujourd’hui vivre sa créativité à travers le verre des produits locaux de qualités ainsi que de la peinture sur toile.

LE COMMENCEMENT DE SA PASSION POUR L’ART Tout a commencé par des études classiques aux Beaux-arts. En ce temps là, elle exposait des toiles car elle était passionnée de peinture. Sa seconde passion l’amène à traverser l’Atlantique à la voile et à son arrivé en Guadeloupe, commence par travailler quelques mois comme monitrice de voile, puis durant 10 ans, à travaillé la sérigraphie et l’aérographie sur tissu. Il s’en est suivi l’ouverture d’un atelier d’art plastique pour les petits quand ses enfants étaient très jeunes. La demande présente, elle ouvrit aussi un atelier pour adultes. LE DÉBUT DE MANON DES ILES Ayant décidé de travailler chez elle pour s’occuper de ses enfants, elle pu apprendre et se perfectionner à une nouvelle technique sur de nouveaux matériaux.

Ainsi, l’année 1997 fut celle de sa spécialisation sur la peinture sur verre. Au départ ce fut la céramique, puis le vitrail en explorant les jeux des transparences pour se mêler aux couleurs caribéennes. C’est ainsi que s’est créé Manon des iles (prénom de sa fille), qui lui a permis de concilier l’amour de la peinture, le travail à la main, les règles de l’art et un artisanat de qualité. SA VISION DU TRAVAIL Son travail s’oriente sur les produits locaux de très bonnes qualités, avec les meilleurs rhums, punchs et sucres de la Guadeloupe. Femme d’atelier, préférant la discrétion, elle mise sur la qualité et se plait à travailler seule, entièrement les produits à la main, surtout la nuit, pour plus de concentration. Cela lui permet de répondre à toute demande de personnalisation du client. C’est une façon de toucher une clientèle très variée qui souhaite avoir des produits

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haut de gamme et personnalisés. Son travail passe par le choix des bouteilles, leur personnalisation, les étiquetages, la livraison,…

que « Ce sont des techniques que j’ai mises au point personnellement, ce qui me protège des véritables copies, car c’est un réel travail d’Artisanat d’Art ».

SES VALEURS Son maitre mot est la « Qualité », car elle travaille dans la pensée d’allier la qualité à tous les niveaux : qualité des produits, des dessins, soignés et finis de A à Z.

LES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION Suite à un court arrêt de travail, elle a commencé une formation qui l’a toujours passionnée, celle de Décoratrice Conseil pour aussi exercer dans le future, rajoutée à sa palette la décoration d’intérieure.

LA CLIENTÈLE Elle comprend des boutiques, des distilleries, des clients privés, des comités d’entreprises. Sa clientèle lui exprime sa joie car elle est sensible à la qualité et la beauté de ses créations. Elle est fière d’affirmer

Tout ce qui touche à l’art passionne ainsi cette femme remplie d’imagination et de savoir-faire.

SCANNEZ- MOI

Manon des Îles Sainte-Anne Tél. : 0690 31 07 02

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Publi-Rédactionnel

Le CNAM GUADELOUPE, ACTEUR DE PROMOTION SOCIALE PAR LA FORMATION CONTINUE Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) est un établissement à caractère scientifique, culturel et professionnel, placé sous l’autorité du Ministère chargé de l’enseignement supérieur. Organisé en réseau, le CNAM offre en Guadeloupe l’accès à un éventail de formations. DES MISSIONS Dans un contexte de mobilité professionnelle croissante liée tant à l’évolution des métiers qu’aux caractéristiques du marché de l’emploi, le CNAM Guadeloupe permet aux adultes de se former pour actualiser leurs connaissances, se perfectionner ou acquérir de nouvelles compétences, accéder à un (nouvel) emploi, évoluer dans leurs carrière, … Ces objectifs peuvent être atteints en préparant tout ou partie de certificats et diplômes suivant plusieurs modalités : Formation Hors Temps de Travail, Formation à Distance (FOD), Validation des Acquis. Le CNAM se propose donc d’accompagner toutes personnes ayant de tels projets dans leurs trajectoires professionnelles pour les former à tout moment de leur vie, ce qui pourra contribuer à leur évolution professionnelle, voire à leur reconversion. LE PUBLIC Le public est principalement constitué de salariés ou personnes à la recherche d’emploi désireuses de continuer à se former, et se plaçant ainsi dans le cadre de la « Formation tout au long de la vie ». Sont ainsi identifiés :  Les jeunes adultes recherchant une qualification et une insertion professionnelle,  Les actifs qui s’inscrivent dans un processus d’élévation ou d’élargissement de leurs connaissances et compétences pour infléchir leur carrière professionnelle,  Les demandeurs d’emploi. UNE OFFRE DE FORMATION DIVERSIFIÉE Pour répondre aux objectifs et missions d’accompagnement des publics adultes, le CNAM propose en Guadeloupe des formations qui aident au développement et au perfectionnement des compétences, à l’actualisation des connaissances, et ce dans diverses spécialités. On pourra citer :  La gestion financière et comptable,  Les ressources humaines,  Le commerce et le marketing,  La psychologie du travail,  Le social,  L’informatique d’entreprise,

 Le droit et l’économie appliquée à la construction et à l’habitation … NIVEAUX DE FORMATION Les formations du CNAM en Guadeloupe conduisent à des diplômes nationaux (licences, diplômes d’ingénieur), des titres du RNCP, des certificats d’établissements (certificats de compétences et certificats professionnels), des diplômes d’établissements, soit un niveau de formation allant du Bac +2 au Bac +5 délivrés par le CNAM sis à Paris. Les parcours de formations peuvent être raccourcis grâce à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) et/ou à la Validation des Etudes Supérieures (VES). MODALITES DE FORMATION Le principe général de formation est celui des « enseignements à la carte », introduisant un rythme individuel de formation. Les modalités permettant de répondre à ce principe sont :  La formation en présentiel (cours Hors Temps de Travail le soir et le samedi matin),  La formation ouverte à distance (via internet),  La validation des acquis (partielle ou totale). UN INDICATEUR DE REUSSITE S’il n’est pas le seul, la remise des diplômes organisée chaque année constitue de fait un indicateur de réussite et d’accomplissement du chemin parcouru par des adultes ayant atteint avec succès un objectif professionnel et personnel. Cette manifestation est l’occasion de mettre en évidence l’adéquation entre les attentes des candidats et leurs possibilités d’évolution de carrière. Ainsi, dans un contexte d’utilisation des technologies d’information et de communication, les actions de formation et les modalités pédagogiques proposées se doivent de permettre aux bénéficiaires d’être opérationnels sur le marché du travail, et de répondre à un besoin d’insertion et/ou de promotion sociale.

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Formation Les entreprises et la VAE : quel usage collectif du dispositif ? Connue pour être à l’initiative de l’employé, la validation des acquis peut aussi être proposée par l’entreprise. Celle-ci joue alors un rôle d’accompagnant, favorisant bien souvent la réussite des salariés participant à cette démarche. LA VAE EN 3 POINTS ESSENTIELS 1. La VAE est un droit individuel, pour toute personne engagée dans la vie active, de demander la reconnaissance de ses acquis, pour faire valider une certification (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle). 2. Seules les actions de VAE visant des certifications inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles sont imputables au titre de la formation professionnelle continue. 3. Une seule condition : il faut justifier de trois années d’expérience professionnelle salariée, non salariée ou bénévole, en relation directe avec la certification visée. Une démarche de VAE reste toujours une démarche individuelle et volontaire, menée à l’initiative du salarié. Dans certains cas, cette démarche peut être portée conjointement par l’entreprise et plusieurs salariés, on parle d’une démarche collective de VAE. Un accord préalable du salarié est donc nécessaire : un refus de sa part ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement. Il existe plusieurs modalités de financement, tout dépend de qui est à l’initiative de la démarche. La VAE collective devient donc un support efficace pour ouvrir de nouvelles professionnalisations. Ainsi, pour l’employeur, ce choix peut avoir plusieurs buts : • Anticiper les futurs besoins de main-d’œuvre; • Professionnaliser certains secteurs; • Assurer l’employabilité dans le cadre de mutations technologiques et économiques; • Permettre les reconversions professionnelles (disparitions de certains métiers); • Prévenir les risques d’usure professionnelle; • Qualifier et motiver le personnel dans le but de la fidéliser; • Professionnaliser un métier pour attirer de nouvelles candidatures; • Favoriser la mobilité interne; • Anticiper des exigences à venir en termes de qualification. En somme, la VAE devient un outil de gestion des ressources humaines et un moyen pour l’entreprise de professionnaliser et de développer l’em-

ployabilité de ses salariés. LA MISE EN ŒUVRE La mise en place d’une démarche collective demande la définition d’objectifs, qui doivent être cohérents avec les moyens existants. Le contexte dans lequel s’inscrit la démarche doit être scrupuleusement analysé. Il n’existe pas une méthode unique mais plusieurs méthodes : tout dépend du point de départ choisi : • Faut-il partir des emplois exercés et choisir les certifications adéquates ? • Faut-il viser des certifications « idéales » correspondant aux évolutions prévues par l’entreprise, quitte à prévoir la réalisation de parcours complémentaires (formation, stage en entreprise, etc.) • Faut-il privilégier un corps de métier ou lancer une démarche collective auprès de personnes volontaires ? Il y a un raisonnement à construire pour mettre en œuvre une ingénierie pertinente de la VAE. A titre d’exemple, voici une proposition de démarche : 1. Définir le ou les objectifs du projet 2. Cibler le public 3. Identifier la certification appropriée 4. Prévoir les modalités d’accompagnement 5. Planifier la mise en œuvre du projet 6. Evaluer les dépenses et rechercher les financements 7. Valider et promouvoir le projet 8. Sélectionner les candidats potentiels à la VAE 9. Mettre en œuvre la démarche de VAE pour chaque candidat 10. Valoriser la démarche 11. Assurer un suivi post-VAE 12. Evaluer la démarche et les résultats obtenus LE CHOIX DES SALARIÉS La première étape, lors de la mise en place d’une validation des acquis au niveau de l’entreprise, concerne la sélection des salariés qui pourront bénéficier de cette VAE. Cela relève tout autant d’un choix stratégique de l’entreprise que de la volonté de l’employé, pour aboutir à un résultat gagnant-gagnant.

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Selon les objectifs qu’il souhaite atteindre, l’employeur identifie les salariés qui seront potentiellement concernés par la VAE collective; celle-ci peut aussi bien concerner un groupe de salariés exerçant un même métier que des salariés exerçant un métier différent. Les salariés doivent être associés au plus tôt à la démarche. Cette information peut se réaliser en deux temps : • Une présentation générale du projet (objectifs, bénéfices pour l’entreprise et les salariés et modali-

tés de mise en œuvre); • Des entretiens individuels pour s’assurer de la compréhension et de la motivation des salariés. L’employeur recense les compétences acquises par ces salariés, dans l’entreprise ou en dehors. Ce recensement passe par une analyse détaillée des postes occupés et par l’utilisation de tous les outils RH disponibles dans l’entreprise (définitions de poste, entretiens annuels, entretiens professionnels…). Une fois les compétences identifiées, l’entreprise doit choisir la ou les certifications adaptées. Remarque : L’implication des managers est cruciale pour la réussite du projet. Ils peuvent suivre et épauler les salariés tout au long de la démarche et identifier d’autres candidats potentiels. L’entreprise peut nommer un chef de projet ou référent chargé de piloter l’action de VAE jusqu’à son terme (calendrier, dates à respecter, relais d’informations). À l’issue de ces entretiens, l’entreprise sélectionne les candidats retenus et peut formaliser leur engagement réciproque dans un contrat : le salarié s’engage à s’investir pleinement en vue d’obtenir la certification et l’entreprise à l’accompagner tout au long de la démarche. Elle peut également s’engager, si le salarié obtient la certification, à faire évo-

luer son poste et/ou sa rémunération. Remarque : Entreprise et Salarié doivent également s’entendre sur les modalités de mise en œuvre de l’action de VAE (sur ou en dehors du temps de travail, utilisation du DIF, du congé pour VAE). LES COÛTS Il est nécessaire pour l’entreprise d’évaluer le coût global de la VAE : rémunération des salariés, allocation de formation si l’accompagnement est réalisé hors temps de travail, frais éventuels de transport et d’hébergement, valorisation du temps passé par l’encadrement ou le service RH… Elle doit, ensuite, mobiliser les financements nécessaires pour ses salariés (notamment auprès des OPCA). L’ACCOMPAGNEMENT Dans le cadre des VAE collectives, l’entreprise est à l’origine de la démarche. Elle a donc intérêt à la réussite du plus grand nombre de salariés sélectionnés. Pour cela, elle doit les soutenir en mobilisant des moyens et mettre en place un accompagnement. À noter également que lorsqu’un salarié s’engage individuellement dans une VAE, rien n’empêche l’entreprise de l’aider dans sa démarche. L’accompagnement est une aide méthodologique au candidat à la VAE pour constituer son dossier auprès de l’organisme certificateur, pour préparer son entretien avec un jury et éventuellement la mise en situation professionnelle. Cet accompagnement peut être réalisé en externe par l’organisme certificateur ou un prestataire extérieur. La durée de l’accompagnement varie selon les besoins des salariés et de la ou des certifications visées. L’entreprise va choisir le prestataire qui va assurer cet accompagnement en fonction de ses éléments. L’appui de l’entreprise est complémentaire à cet accompagnement externe. Son soutien moral et matériel contribue au succès de l’opération. Ce soutien prend différentes formes : mise à disposition d’outils de travail pour préparer la mise en situation professionnelle, aménagement des horaires, formation complémentaire…. Remarque : Lorsque la VAE est portée par l’entreprise et plusieurs candidats, les chances de réussite sont optimisées par la synergie créée au sein du groupe de candidats.

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Il est conseillé d’organiser des points réguliers entre le salarié et le responsable RH (et éventuellement le référent VAE).

Remarque : Si l’entreprise n’entend pas établir un lien entre VAE et rémunération, elle doit avoir été claire avec les salariés, dès le début.

LE SUIVI POST-VAE Il est conseillé aux entreprises de mettre en place un entretien de bilan de VAE pour les salariés qui ont obtenu leur certification mais également pour ceux qui ne l’obtiennent pas ou qui n’obtiennent qu’une validation partielle. En cas de réussite, cet entretien est l’occasion de féliciter le salarié mais éventuellement de discuter de l’évolution de sa rémunération et/ou de son poste. L’entreprise peut lui accorder une prime ou revoir sa rémunération. Mais, cela n’a pas de caractère obligatoire.

La réussite du salarié peut également être l’occasion de revoir son poste et de lui confier plus de responsabilités, justifiant un changement de rémunération. En cas de validation partielle, l’entreprise discutera lors de cette rencontre des actions à mettre en place notamment les formations complémentaires nécessaires à l’obtention de la totalité de la certification. Pour les salariés qui n’obtiennent pas leur certification, l’entreprise doit prendre soin de les rassurer et de veiller à disjoindre l’échec d’une remise en cause de la qualité professionnelle.

Pour valoriser le succès collectif des salariés, l’entreprise peut, par exemple, rédiger un article dans son journal interne ou organiser une réunion pour fêter l’événement. Objectifs de cette valorisation : susciter de nouvelles candidatures et encourager d’autres salariés à prendre la même voie. AVANTAGES D’UNE VAE COLLECTIVE POUR L’ENTREPRISE

POUR LE SALARIÉ

• Motiver, valoriser, fidéliser ses salariés • Professionnaliser, développer l’employabilité des salariés • Accompagner les mobilités internes et externes • Adapter l’organisation aux enjeux de l’entreprise • Valoriser l’image de professionnalisme de l’entreprise • Pérenniser les savoir-faire

• Reconnaissance et sentiment de fierté • Maîtrise du poste et gain de confiance • Possibilité d’évolutions accrue (même si elles ne sont pas systématiques)

Malgré les nombreux efforts pour rendre la VAE lisible, les entreprises continuent d’avoir des difficultés à mettre en œuvre le dispositif. En revanche, lorsque la VAE est utilisée, elle est très souvent mise au service de la gestion des ressources humaines et de la sécurisation des parcours professionnels. Par ailleurs, la mise en place de pratiques collec-

tives de VAE facilite l’émergence et la mise en mots des projets professionnels des salariés. Certaines branches professionnelles, par exemple celle du particulier-employeur, misent beaucoup sur la VAE. Elles ont développé une approche particulièrement pointue de ce dispositif pour que leurs salariés puissent y accéder. Ces derniers, très souvent peu qualifiés, ont un besoin fort de reconnaissance personnelle.

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Arrêtons-Nous Les Revenus Passifs :Travaillez moins, vivez plus. Recevoir un revenu sans travailler, gagner de l’argent sans rien faire, attendre tranquillement sur son canapé de voir son compte en banque gonfler jour après jour… Mais alors, quel est le secret des personnes qui gagnent leur vie ainsi ?

On entend souvent parler de « revenu passif », mais qu’est-ce que c’est exactement ? Il existe typiquement deux types de revenus : • Les revenus « actifs » : L’exemple type est le salarié : il travaille, il gagne de l’argent. S’il arrête de travailler, il n’a plus rien. • Les revenus « passifs » qui même en arrêtant de travailler, permettent de continuer de gagner de l’argent. Un « revenu passif » est un revenu issu d’un investissement et pour lequel l’investisseur n’a pas besoin d’être physiquement impliqué. C’est à dire que même si vous ne travaillez pas sur cet investissement, vous gagnerez quand même de l’argent. La notion de revenus passifs est inhérente au concept de liberté financière : il s’agit de reconfigurer votre vie de façon à ce qu’une partie importante de vos revenus ne soit plus dépendante de votre travail. Lorsque vous avez un salaire vous essayez de vous organiser pour que vos dépenses soient inférieures à vos revenus. Vous savez donc que vous pouvez vivre avec cette somme. Le but est d’atteindre cette somme critique rien qu’avec des revenus passifs. Ainsi vous gagnerez de quoi vivre tout en ayant beaucoup plus de temps pour vous. Pour atteindre cette « liberté financière », vos « revenus passifs » doivent être plus importants que vos dépenses. En clair, le revenu issu de vos investissements doit être supérieur à ce dont vous avez besoin pour vivre. On pourrait résumer cela avec cette formule : RP – D = LF (RP : revenus passifs ; LF : liberté financière ; D : dépenses) LF doit être supérieur à 0 pour atteindre la liberté financière. Le mythe de générer des revenus passifs sans travailler est faux. Vous allez devoir consacrer beaucoup de temps à la réalisation, à la conception et au développement de votre projet pour commencer à générer des revenus passifs, mais dites-vous que ce travail de forcené est à réaliser seulement une fois car après vous allez recevoir de l’argent automatiquement chaque mois.

Le revenu passif est une toute autre manière d’envisager le concept de rémunération. Il pourrait se définir comme un revenu continu, qui n’est pas proportionnel au temps engagé pour générer ce revenu. Telle est la réalité des revenus passifs, il tire sa force de l’automatisation des tâches et non plus de la répétition de celles-ci. CIRCUIT POUR GÉNÉRER LES REVENUS PASSIFS Analyse, définition des objectifs de votre projet => moyens pour réaliser ce projet => investir du temps et de l’argent dans ce projet => concevoir ce projet => finir ce projet => vous faire plaisir en vous félicitant du travail accompli => attendre tranquillement vos revenus passifs chaque mois => recommencer le circuit. CONSEIL : Cumuler les sources de revenus passifs, ne vous arrêtez pas une fois votre premier projet réalisé car plus vous avez de sources de revenus passifs et plus vous gagnez de l’argent chaque mois sans rien faire (une fois la création du projet fini bien sûr !). Les revenus passifs sont attrayants car ils vous offrent le temps de jouir des choses que vous aimez. Les revenus passifs sont essentiels pour atteindre la liberté financière, afin de s’assurer une retraite tranquille à la fin de votre vie. Par conséquent, leur réalisation devrait faire partie de votre stratégie de vie et doit être l’un de vos principaux objectifs lorsque vous développez vos compétences financières. C’est vraiment de l’argent qui travaille tout seul pour vous, comme un employé le ferait. Ainsi, vous pouvez partir en voyage à l’autre bout du monde et voir, à votre retour, que votre argent a continué à travailler pour vous. N’est-ce pas génial ?! C’est un concept que les Riches entrepreneurs, qui réussissent, utilisent pour devenir encore plus riches qu’ils ne le sont déjà. C’est ce que l’on appelle, dans le milieu très fermé des hommes les plus fortunés de la planète, « le courant rapide ». Autrement dit, en

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comprenant ce processus et en se focalisant sur l’acquisition de revenu passif, les revenus augmentent exponentiellement avec le temps. Vous l’aurez compris, le revenu passif est « l’arme secrète des entrepreneurs ». Ils n’ont pas besoin d’être présents physiquement dans leur entreprise pour gagner de l’argent. Comment font-ils ? Prenons un exemple que tout le monde connait bien : McDonald. Le Directeur de ce restaurant rapide s’appelle Ray Kroc; il n’est pas très connu en France et cela pour une simple raison : il n’a pas besoin de venir jusqu’en France pour que son entreprise engrange de l’argent. Malgré tout, vous trouverez sa marque dans chaque coin de rue. Mais que fait-il alors ? Son job n’est pas de vendre des BigMac ou des McChiken, mais de vendre un plus gros produit encore : son restaurant ! En effet, son travail consiste à vendre un système à succès à d’autres entrepreneurs qui vont, eux, le faire fonctionner à sa place. En bref, il ne fait qu’autoriser ou non la vente de son système à telle personne, à tel endroit. Bien sûr au début, il a surement dû en baver pour créer un système qui fonctionne, mais le résultat lui permet de faire travailler l’argent pour lui partout dans le monde. Il est d’ailleurs le créateur du concept de Franchise.

naître et les apprécier, mais voici quelques avantages dont jouissent les personnes qui génèrent des revenus passifs : • Vous générez des revenus 24/24h, 7/7j et non plus seulement durant les moments qualifiés d’activité. • Vous ciblez toutes les personnes potentiellement intéressées par votre solution/service et plus seulement les clients d’une zone géographique limitée (en fait, vous ciblez potentiellement toute personne capable de se connecter à internet qui pourra vous trouver en ligne… d’où l’importance du référencement). • Vous ne travaillez plus pour “un autre” mais profitez au maximum du fruit de vos ventes. • Vous, et vous seul, décidez du temps à investir pour chacune des solutions que vous proposez. Vous pouvez donc multiplier les sources de revenus passifs. Une fois chaque source parfaitement automatisée, vous investissez votre temps dans un nouveau projet qui générera à son tour des revenus passifs. • Vous pouvez créer des revenus passifs en complément d’une activité traditionnelle (générant ellemême des revenus actifs). • Et, si vous décidez de vous investir pleinement à générer uniquement des revenus passifs, vous devenez dès lors complètement autonome. Vous êtes votre propre patron, avez vos propres horaires et décidez de ce qui doit être fait ou pas. Cependant, ne décidez rien à la hâte, car les revenus actifs sont souvent synonymes de sécurité. Mais n’oubliez pas, rien ne vous empêche de cumuler les deux. C’est une démarche entrepreneuriale qui vous apportera des connaissances dans des domaines nouveaux, des contacts et au final vous en récolterez les fruits. Vous génèrerez des revenus secondaires qui ne seront pas corrélés avec votre temps de travail. En effet, en mangeant, en dormant, en faisant du sport, vous continuerez à gagner de l’argent. L’intérêt final est de se libérer de la contrainte temps imposée, lorsque l’on échange ce temps contre de l’argent.

Cela marche aussi pour toutes autres choses; il faut se focaliser sur le concept de faire travailler l’argent pour soi, au lieu de travailler pour lui. Ainsi au fil du temps, les entrepreneurs qui se focalisent sur ce concept ne deviennent pas de plus en plus occupés, mais de plus en plus libres. Ils ont de plus en plus de temps pour se consacrer à d’autres activités comme le sport (un sport très populaire chez les millionnaires : le Golf), passer du bon temps avec leur famille, ou encore simplement se reposer. Bien que ce soit un job de rêve en plus d’un concept logique et facile à comprendre, seul très peu de monde ne l’applique.

L’idée du revenu passif, c’est celui de la locomotive : vous mettez du charbon (travail) et même si vous arrêtez de mettre du charbon, le train continue à avancer. Bien évidemment, il faut remettre un peu de charbon de temps en temps si vous voulez éviter de vous immobiliser… Pour devenir riche, il est évident qu’il vous faudra développer vos revenus passifs. Car qui sait : on peut se faire licencier, tomber malade… et perdre ses revenus. Toucher des revenus passifs (qui demeurent même si vous arrêter de travailler) vous rendra plus serein, en diversifiant vos sources de revenus, et en améliorant votre pouvoir d’achat.

LES AVANTAGES DU REVENU PASSIF Il en existe des dizaines. Vous apprendrez à les recon-

Les revenus passifs sont beaucoup plus nombreux que vous pensez.

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Questions - Réponses Quelles formes peuvent prendre un revenu passif, me demandez-vous ?

Cet article a pour ambition de vous inciter à diversifier vos sources de revenus en vous montrant l’ensemble des possibilités de revenus qui existent et en provoquant une prise de conscience salutaire. Que vaudra votre retraite légale dans quelques années et à quel âge comptez-vous enfin la prendre ? Votre emploi principal en CDI est-il si stable ? 4 TYPES DE REVENUS PASSIFS • L’immobilier. Par exemple, vous décidez d’acheter un appartement dans le but de le louer. Le loyer que vous allez recevoir chaque mois est un revenu passif qui va vous permettre de payer votre crédit immobilier et de gagner un peu d’argent. • Les dividendes. Par exemple si vous décidez d’acheter 10 actions d’une entreprise qui est coté en bourse pour un prix total de 500 euros (50 euros = 1 action), vous allez recevoir à la fin de l’année une certaine somme d’argent qui se trouve être un revenu passif (c’est une situation fictive). • Royalties. C’est une commission monétaire versée en fonction du chiffre d’affaire (une franchise d’une grande marque par exemple). Cela peut également s’apparenter à une somme versée au titulaire d’un droit de propriété (exemple: droit d’auteur). • Le business automatisé. Par exemple un blog qui permettrait de gagner de l’argent grâce à l’affiliation, c’est un revenu passif. Ou encore les revenus publicitaires sur un site internet.

• Un parcours de formation sous forme de tutoriels vidéo, • La mise à disposition d’un service payant sur internet, • La création d’une boutique en ligne, • Des cours sur un sujet précis sous forme de fichiers audio, • Exploiter des biens immobiliers à vocation locative, • Les loyers payés par les locataires de vos investissements locatifs, • Les fées récurrentes pour une des marques que vous avez lancées, • Les royalties générées par une de vos inventions pour les livres, les chansons ou les publications dont vous êtes l’auteur, • Les profits d’entreprises dans lesquelles vous avez peu ou aucun rôle dans les responsabilités quotidiennes, • Les revenus de publicités sur un site Internet que vous possédez, • Le dividende d’actions ou de fonds de placement, • Les intérêts d’obligations et d’autres placements financiers.

Et bien les possibilités de revenus passifs sont très nombreuses. Vous ne manquerez pas de trouver un tas d’exemples en parcourant mon Job à Domicile. Voici quelques exemples de revenus passifs : • La vente d’un eBook spécialisé,

Multipliez votre nombre de créations et récoltez tous les mois vos revenus !

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Trucs & Astuces Liberté financière à l’Horizon. Une petite idée... Vous désirez créer une formation payante sur ce qui vous passionne. Partons du principe que vous avez fait le nécessaire pour créer cette formation (durée de création : 40 heures) et que vous allez donc la mettre en vente sur votre site internet.

Le prix de cette formation est de 50 euros et vous avez déjà gagné 500 euros en 2 semaines grâce au lancement que vous avez effectué. Votre salaire horaire brut est ici de 12,5 euros pour 40 heures de travail. Vous n’avez donc plus jamais besoin de modifier cette formation (ou juste quelques petites modifications mais qui ne vous prendra que très peu de temps) et au bout de 1 an vous avez déjà vendu 30 formations. Votre salaire horaire brut est maintenant de 37,5 euros pour 40 heures de travail. Maintenant, vous avez 65 ans, vous êtes à la retraite et vous voulez avoir un aperçu des ventes générées grâce à votre formation.

euros pour 40 heures de travail au départ ! Incroyable non ? Et même si vous ne rencontrez pas ce succès, le fait de cumuler les sources de revenus passifs risque d’augmenter fortement votre revenu à la fin du mois. Récapitulons : Le but de générer des revenus passifs est d’avoir une activité qui consomme le moins de temps possible, qui est efficace et qui vous permettra de gagner de l’argent chaque mois de manière automatique. C’est une marche de plus vers l’indépendance financière et dites-vous qu’un jour vous pourrez peut être quitté votre travail pour vivre essentiellement de ce type de revenu.

ET SURPRISE… Votre formation a fait un carton et vous avez vendu 900 formations depuis la création de celle-ci ce qui représente la somme de 45 000 euros.

Alors, prêt à essayer ? Souvenez-vous que le secret d’un revenu passif consiste à développer un concept qui attire les gens et les encourage à acheter encore et encore…

Votre salaire horaire brut est maintenant de 1 125

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Communication La Communication Corporate/Institutionnelle : Expression de l’identité de l’entreprise, Maîtrise de son image et de sa notoriété Á quoi sert l’image d’une institution ou d’une entreprise ? Comment la construit-on ? Avec quelles stratégies et quels outils pour quelles cibles ?

L’entreprise peut communiquer sur elle-même, soit auprès de publics extérieurs (communication institutionnelle), soit auprès de ses employés (communication interne), ou communiquer sur ses produits et marques (communication marketing). La communication institutionnelle, ou corporate, est une communication dont l’objet est l’entreprise ou l’organisation elle-même. « L’objectif de la communication corporate est la construction et la gestion de l’image d’entreprise. Expression de son identité, elle doit dire ce qu’elle est, ce qu’elle veut faire, ce qu’elle sait faire et ce qu’elle fait » (Garbett, 1981). En d’autres termes, l’entreprise tient un discours sur elle-même, sur son identité, ses valeurs, sa philosophie, sa légitimité, etc. La communication institutionnelle s’applique à la gestion du capital image de l’entreprise. Qu’elle soit appelée communication corporate, communication institutionnelle, communication d’entreprise ou d’organisation, la tendance des entreprises ces dernières années à se dévoiler, à parler d’elles-mêmes et à communiquer autour de la « personne morale » derrière leurs produits et services ne peut qu’être soulignée. Les professionnels du secteur considèrent la communication corporate comme la discipline la plus importante avant la communication produits. Figurant au premier rang des responsabilités du directeur de communication, la communication corporate revêt un enjeu stratégique, qui ne fait que s’affirmer davantage dans le climat actuel de méfiance du public envers les entreprises. Mais la communication corporate, plus qu’une nouvelle discipline, ou une branche de la communication, est un positionnement stratégique, un point de vue global sur la communication et sa gestion. Elle donne une cohérence, une signature unique aux multiples actions et discours communicationnels. Au-delà d’une démarche de distinction, il s’agit de gagner une légitimité sociale en présentant l’entreprise derrière les marques, en la positionnant comme une institution, ayant une ligne de conduite, des valeurs, une mission, en parlant de ce que l’entreprise est, et plus seulement de ce qu’elle fait.

LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION CORPORATE La communication corporate sert à communiquer sur votre société. Elle doit répondre à plusieurs objectifs : • Élaborer une image qui soit conforme à votre projet d’entreprise et qui le valorise, • Déterminer la zone de chalandise, • Communiquer de manière forte l’ambition et la détermination de votre entreprise, • Montrer la volonté de votre entreprise à satisfaire ce qu’impose l’écologie et le consumérisme, à se conformer à la législation, • Mettre en valeur la communication interne, • Un rôle de soutien aux autres formes de communications plus opérationnelles, • Un rôle d’anticipation des situations de crise. LES ENJEUX • Faire connaître le positionnement de l’entreprise, ses choix stratégiques, • Faire connaître la richesse de ses champs de com-

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pétences, de ses offres, • Faire connaître ses atouts spécifiques pour se différencier, • Véhiculer une image claire, • Améliorer la notoriété, • Exister sur un marché fortement concurrentiel, • Drainer des contacts commerciaux, • Rassurer l’environnement : clients, partenaires, financiers, prescripteurs, • Renforcer la relation avec les réseaux par l’information, • Mettre en cohérence les messages véhiculés, l’image de l’entreprise et les attentes de ses cibles. LE PUBLIC VISÉ La cible de la communication institutionnelle est à la fois interne et externe à l’entreprise. Á l’interne, car la communication est à destination des actionnaires de l’entreprise, mais également des salariés. Il est normal que les salariés partagent les valeurs de l’entreprise. Pour cela, la communication leur est destinée. Á l’externe, pour le public, mais également pour les médias, les fournisseurs, pour partager ces valeurs avec le plus de monde.

tion et des dossiers remis aux participants, animation possible, gestion commerciale post évènement; travail en mode projet avec planning types. • Gestion des relations avec les médias : communiqués sur la vie de l’entreprise, ses collaborateurs de talent, ses succès commerciaux, ses croissances externes, ses partenariats, ses résultats...; publication d’articles thématiques sur vos domaines d’excellence, de billets d’humeur ou tribunes libres...; organisations d’évènements dédiés à la presse. • Création ou refonte du site web : choix du type de site adapté à votre image, votre stratégie et vos moyens, réservation du nom de domaine, conception de l’architecture, du design et de la navigation, référencement ; gestion des sous-traitants, travail en mode projet; mise en synergie avec les autres outils de communication pour démultiplier leurs effets.

LES OUTILS TECHNIQUES DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE EXTERNE • Création d’une identité visuelle : logo, slogan/accroche, déclinaison de la charte graphique, mise en place sur les outils existants, sensibilisation des équipes internes. • Réalisation de la plaquette institutionnelle : esprit, architecture et rubriquage, univers graphique et visuel, écriture ou réécriture du contenu avec le chef de projet interne, présentation en interne de l’outil; gestion des sous-traitants, travail en mode projet. • Réalisation de document thématique : fiches produits/services, offres commerciales spécifiques, catalogue, argumentaire...; conception, rédaction, gestion des sous-traitants éventuels, envoi vers les cibles. • Mise en place d’une News- letter : conception, rubriquage (partie institutionnelle, partie sur les équipes, partie sur les métiers, partie sur les missions, partie sur les évènements...), mode d’envoi (papier électronique…), animation des contributeurs internes, écriture du contenu ou réécriture de vulgarisation, déclinaison en version étrangère, gestion des sous-traitants éventuels. • Organisation d’évènements de relations publiques (cocktail, évènement culturel, inauguration...) ou à vocation commerciale (manifestations techniques, réunions thématiques, formations, club clients) : conception et planification, réalisation de l’invitation, gestion de la logistique, gestion des sous-traitants, réalisation des supports de présenta-

« Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez...il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... ». WERBER Bernard TECHNIQUES DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE INTERNE Il existe aussi des outils particulièrement utiles pour la communication institutionnelle interne. Dans le cadre de cet article, nous nous limiterons à leur évocation. • Affichage : tableau d’affichage, • Réunions : d’information descendante (apports d’informations aux membres de l’institution) ou ascendante (collecte d’informations auprès des membres), de discussion, de décision, de négociation, de créativité, de crise, etc., • Enquêtes : collecte de données auprès du personnel, analyse puis restitution au personnel, • Séminaires et ateliers : de réflexion, de formation, de planification, de production, de team building, ren-

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contres annuelles, etc. • Directives, circulaires, notes de service : décisions ou informations officielles (diffusées ou affichées), • Lettres personnalisées ou collectives, • Rapports, publications internes : accessibles dans un centre, par circulation ou par ordinateur, • Réseau informatisé avec ou sans Intranet : échange d’informations et de documents, accès à la documentation interne et externe, • Télécommunications : téléphone, radiocommunication, téléconférence, • Voyages organisés, visites guidées, • Activités récréatives, sportives et culturelles : pour détendre et renforcer la cohésion interne, la culture commune, etc. • Entretiens de recrutement, d’orientation, briefing, etc. • IEC (Information, Education, Communication) : sensibilisation, counselling, communication pour le changement de comportement (promotion de la santé, lutte contre les accidents, planning familial, etc.), • Bulletins internes, • Documentation : salle spécialisée ou hall d’information, • Circuit fermé de radio ou de télévision : journal interne, messages particuliers par exemple. • Boîte à suggestions : le personnel peut émettre des idées, solutions, doléances, etc.

On peut conclure en disant qu’une communication institutionnelle doit : • Procéder d’une politique de communication ou de la politique globale de l’institution, • Articuler communication interne et externe, • Partir d’un audit de la communication interne et externe, • Être organisée et planifiée, • Être multimédias, • Se situer dans la durée, • Être périodiquement évaluée et réajustée si nécessaire.

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Faire connaître le nom de l’entreprise n’est pas une finalité en soi. Il convient surtout de réussir à l’associer à des valeurs fortes, à diffuser une image claire, à exprimer son positionnement spécifique sur son marché concurrentiel et à faire valoir ses atouts dans des champs de compétences spécifiques... Pourtant, peu nombreuses sont les entreprises qui prennent le temps de réfléchir stratégiquement à leurs actions et d’en coordonner une mise en œuvre cohérente pour que chacune serve à renforcer les autres. Une communication externe institutionnelle bien pensée peut constituer un formidable outil pour installer l’entreprise auprès des interlocuteurs extérieurs et favoriser son développement.


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Bon à Savoir Les bons gestes écologiques au travail : productif mais responsable

Vous pensez que l’écologie au bureau, c’est énervant, sans intérêt, difficile voire impensable ? Être un bon écocitoyen est devenu une préoccupation majeure de notre époque, autant pour chacun de nous que pour la planète. Les bons gestes pris à la maison peuvent aussi être pris au sein d’une entreprise. Cela demande réflexion, analyse et une vraie démarche de l’entreprise entière, pour chacun des maillons qui la compose. L’écologie appliquée à l’entreprise : pourquoi et comment ? Saviez-vous qu’en moyenne un français passe plus de 1700 heures au travail, voir plus selon les métiers ? Il devient donc essentiel d’adopter les bons gestes écolo même au bureau. De petits réflexes peuvent faire la différence pour notre planète. Pour réduire vos consommations et agir en faveur de l’environnement, voici quelques conseils sur des réflexes à adopter au quotidien à votre travail. PETITES RÉALITÉS : IMPACTS ÉCOLOGIQUES DE LA VIE AU BUREAU En France, la vie de bureau représente : • 13 millions d’employés de bureau et administratifs, soit 46 % de la population active. • 1 personne émet 1.4 tonne de CO2 par an en moyenne pour son aller-retour de son domicile à son lieu de travail. • 175 millions de m² de bâtiments dont la consommation électrique est dédiée à 56 % au chauffage et à 32 % aux autres usages. • 900 000 tonnes de déchets de papier sont produits chaque année dans les bureaux dont 35 % sont recyclés. • 4 milliards de gobelets sont utilisés en France (fontaines à eau, distributeurs de café, thé…) par an, soit 126 gobelets par seconde, ou 32 000 tonnes de déchets plastiques par an. • 1 million de cartouches d’impression pour imprimante, photocopieur ou fax (entreprises + particuliers). • 1 entreprise d’une centaine de personnes

consomme 2 000 à 5 000 m3 d’eau par an, soit entre 6 000 et 15 000 € HT. • 1 salarié du tertiaire produit de 120 à 140 kg de déchets par an, au bureau. (Plus de 3 millions de feuilles sont utilisées chaque minute aux USA par les employés de bureau, soit plus de 1 500 milliards par an). LES BONS GESTES Á TRAVERS LA COMMUNICATION La communication au sein des entreprises évolue. Il faut donc adapter notre manière de travailler ainsi que nos réflexes. Au bureau, nous pouvons améliorer nos efforts sur deux points : • LE COURRIER : Comme à la maison, il n’est pas rare de recevoir au bureau de la publicité en votre nom. Cela est inutile. Alors faites enlever votre nom afin de ne plus devoir jeter les publicités. De plus, vous pouvez coller un autocollant « STOP PUB» sur la boite aux lettres de votre entreprise. • LE TÉLÉPHONE : On privilégie le téléphone avec fil plutôt que sans. Cela est plus économe et ne génère pas d’ondes électromagnétiques. Si vous utilisez tout de même le téléphone portable, Il est primordial de débrancher le chargeur dès que le rechargement est terminé. LES BONS RÉFLEXES AVEC VOTRE ORDINATEUR ET CE QU’IL ENTOURE Beaucoup des bureaux sont équipés d’ordinateurs. Là aussi, nous avons encore des efforts à faire pour protéger notre planète. L’ORDINATEUR : • Il faut absolument éteindre votre écran d’ordinateur quand vous partez déjeuner ou prenez une pause. Par contre, si vous possédez des écrans LCD, activez la mise en veille qui permettra de consommer moins d’énergie. • Pour le choix du matériel, optez pour des imprimantes jet d’encres, qui sont plus économiques en termes de consommation d’encre que des imprimantes laser. • Privilégiez les écrans plats d’ordinateurs, moins


gourmands en énergie que les écrans cathodiques. • Débranchez l’alimentation des ordinateurs portables quand les batteries sont chargées. • Utilisez le moteur de recherche « black google » économiseur d’énergie. • Laissez-vous tenter, en cas de renouvellement de votre matériel, par le dernier Mac Book d’Apple, construit à base de matériaux hautement recyclables et exempts de nombreuses substances toxiques que l’on trouve communément dans les autres ordinateurs. Devenir virtuel est un atout pour l’environnement. Utiliser un ordinateur donne accès à une vraie panoplie d’éco employé. Archivage par serveur, courriers électroniques, visioconférences, usage du fax électronique qui diminue la consommation de papier… ces moyens font non seulement gagner du temps mais aussi aident l’environnement. LE PAPIER : • Aujourd’hui, il est très facile de paramétrer votre imprimante en utilisant l’impression recto-verso. Ainsi vous réduisez de moitié votre consommation de feuille. • En cas d’impression, privilégiez le mode économique « Eco ou brouillon » qui permettra de réduire 50% d’encre. • Une impression loupée ? Ne jetez plus vos documents mais utilisez-les plutôt en brouillon. • De préférence, optez pour du papier recyclé 100% écologique sans chlore puisque sa fabrication nécessite 20 fois moins d’arbres, 100 fois moins d’eau et 3 fois moins d’énergie que du papier non recyclé.

En effet, la conception de feuille blanche implique l’ajout de chlore qui aura un effet très blanchissant. Malheureusement, le chlore est l’élément qui pollue le plus dans la conception du papier. Une indication vous permettra d’être certain d’utiliser les bons produits sans chlore : «TCF» (Total Chlorine Free) ou «ECF» (Elementary Chlorine Free) qui lui, utilise peu de chlore. • Imprimer en noir et blanc plutôt que d’imprimer en couleur et utiliser la touche « éco » des imprimantes et photocopieurs comme brouillon, après avoir prévisualiser. • Optez pour le recyclage de vos papiers de bureau. Des sociétés se chargent de collecter les documents de votre entreprise. • On imprime au format A5 plutôt que A4, ce qui réduit le volume de papier utilisé par deux. • On range la réserve de feuilles loin des imprimantes. Face à l’effort à fournir, certains renonceront ! • Quand cela est possible, choisissez le courrier électronique pour économiser les impressions. • Utiliser un vidéoprojecteur ou un rétroprojecteur, lors des réunions, au lieu d’imprimer des documents aux participants. LES FOURNITURES : Les ordinateurs au bureau ne font pas tout : il nous arrive encore de prendre des notes, d’envoyer du courrier, classer des docs… et donc d’avoir recours à des fournitures de bureau : stylos, bloc-notes, enveloppes… Or, il est possible de réduire notre impact écologique en choisissant des fournitures de bureau plus écolo, c’est-à-dire durables, rechargeables ou recyclées !

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L’écriture : Privilégiez des fournitures en matières naturelles et non traitées et, si possible, rechargeables ! • Avec la possibilité d’utiliser des recharges, on prolonge l’utilisation du produit tout en diminuant la quantité de déchets et on fait des économies ! Stylo plume ou encore surligneurs rechargeables sont à privilégier aux stylos et surligneurs jetables en plastique ! • Autre solution : les stylos en plastique recyclés ou crayons de papier réalisés à partir de fibres de papier recyclé. Les stylos BIC proposent même désormais des recharges. Corriger sans solvant : Pour le matériel de correction (liquides, stylos, feutres…), optez pour les correcteurs à base d’eau, qui ne contiennent pas de solvants toxiques. Evitez le format « stylo », qui est souvent de petite contenance et donc source de déchets. Vous pouvez aussi utiliser des rollers rechargeables et recyclés. Les petites fournitures de bureau • Préférez les trombones ou attache-tout plutôt que les agrafes. • Choisissez des matériaux comme le bois ou le métal, plus durables et résistants, pour les règles, taille-crayons, etc. • Évitez les recouvrements en plastique non recyclés : des ciseaux, perforatrices,etc. recouverts de plastique recyclé sont à privilégier. • Utilisez des colles sans solvants, à base végétale (gomme arabique, dextrine) et conditionnée en pot (moins de déchets que les bâtons). • Évitez les gommes en PVC et colorées, optez pour des gommes en caoutchouc naturel. • Si vous devez acheter des surligneurs fluorescents pour votre entreprise, sachez qu’ils contiennent des ingrédients qui sont plus toxiques les uns que les autres. Il est donc préférable de se diriger vers des marqueurs à base d’encre à eau. Le marquage est certes non permanent, mais il est bon pour l’environnement. Vous pouvez encore trouver des crayons surligneurs ! Le matériel de classement au bureau : Les pochettes, classeurs,

intercalaires et autres matériaux de classement sont pour la plupart en plastique (PP ou PVC), tout droit issu du pétrole ! Choisissez des alternatives en carton (recyclé ou non) ou encore en plastique recyclé. L’ÉLECTRICITÉ : • Concernant l’électricité, il faut absolument éteindre les ordinateurs lorsque vous quittez votre bureau. • Si vous avez la chance d’avoir un bureau avec fenêtre, optez pour la lumière naturelle. Celle-ci est d’autant plus agréable à l’œil qu’une lampe ou un néon. • Vérifiez bien que toutes les lumières sont éteints et bien entendu quand vous êtes dans votre bureau, n’allumez que la lumière des pièces utilisées. • Choisissez des ampoules à basse consommation. Elles sont un peu plus onéreuses mais font tellement de bien à notre planète ! • En période estivale, il est important de limiter les entrées de chaleur dans les locaux. Pour réduire la température intérieure, veillez à protéger les fenêtres exposées plein sud à l’aide de stores, par exemple. De plus, pensez à éteindre et débrancher les appareils électriques inutilisés car, même en position veille, ils consomment de l’énergie et produisent de la chaleur. Il est recommandé de respecter un écart de température de 5 à 7°C maximum avec l’extérieur. Veillez également à maintenir portes et fenêtres fermées lorsque la climatisation est en marche, et à l’éteindre la nuit ou en cas d’absence. L’EAU : • Produits d’entretiens écologiques. • Limiteurs de débit pour robinets. • Installer des toilettes avec un débit double. • Eviter les fuites d’eau. • Avec les produits biodégradables respectueux de l’environnement, il est dorénavant possible de nettoyer sa voiture sans eau. Ces nettoyants écologiques, disponibles dans les commerces, permettent de faire d’importantes économies sur la facture d’eau. Ils sont également utilisés par certains centres de lavage qui proposent des prestations de lavage sans eau. LES BONS GESTES Á LA PAUSE-CAFÉ ! L’heure du café est arrivée mais on garde toujours les bons réflexes. • Privilégiez les gobelets biodégradables. Ou mieux, apportez votre tasse fétiche au bureau. Ainsi vous limiterez les déchets plastiques. • Une fois le café terminé, on n’oublie pas d’éteindre la machine. • Si vous avez le choix, optez pour une machine à café qui n’utilise pas de dosette en aluminium qui créent beaucoup de déchets polluants. • Privilégiez l’utilisation de café, thé, chocolat bio. Le bien-être du salarié dans l’entreprise n’est pas toujours écologique. Quand chaque salarié amène une bouteille d’eau au travail, c’est autant de bouteilles plastiques qui partent à la poubelle. Une fontaine à eau, l’accès à des distributeurs automatiques,… permettent de ne pas surconsommer des produits

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générant des déchets d’autant plus recyclables. LES POUBELLES • Achetez des sacs poubelles biodégradables et compostables. • Utilisez des poubelles à tri sélectif (en carton 100% recyclé par exemple) afin de pouvoir trier vos déchets. DÉPOLLUER L’AIR Les plantes vertes ont le pouvoir de dépolluer l’air ambiant, en absorbant certaines substances nocives pour la santé. Certaines plantes d’intérieur éliminent des produits chimiques présents dans l’air (le benzène et le trichloréthylène). Ainsi, les polluants de l’air sont absorbés par les feuilles comme : • Celles de l’Aloès Vera et le Philodendron, qui éliminent respectivement 90% et 86% du formaldéhyde. • Le Philodendron qui élimine aussi le Pentachlorophénol. • L’Azalée élimine l’ammoniac. • Le Chrysanthème élimine le trichloréthylène. • Le Chlorophytum élimine le monoxyde de carbone. • Le Lierre élimine le benzène. On peut donc purifier l’air ambiant et relaxer les employés avec de simple plantes vertes, à un prix mini. D’autant plus qu’il est avéré, que l’air de l’intérieur des bureaux serait plus pollué que l’air de la rue. Cela est dû aux compositions des revêtements et des peintures du mobilier qui sont extrêmement toxiques et restent cependant dans les bureaux.

ferez des économies sur votre consommation tout en rejetant moins de CO2 dans l’atmosphère. Optez pour des voitures à basse consommation d’énergie, par exemple la Toyota Prius. Mais attention ! La consommation de carburant et les émissions de CO2 d’un véhicule sont aussi fonction du comportement au volant ! Employeurs, si vous souhaitez mettre ces actions précédentes en application, il vous faudra organiser différemment, et repenser l’espace et les flux dans votre entreprise. Mais en priorité, communiquez votre volonté auprès de vos collaborateurs et impliquez-les : demandez-leur leurs idées et faites évoluer vos pratiques en fonction de leurs propositions. • Placez des bacs de tri ou de recyclage auprès des imprimantes, mais aussi dans chaque bureau. • Organisez des points de collecte des piles, ampoules, canettes alu ou tubes usagés. • Ou intégrer des panneaux solaires pour l’eau chaude de votre bâtiment… Ce ne sont que quelques pistes, l’important, dans un premier temps est de sensibiliser vos collaborateurs, et d’amorcer avec eux le changement, puis d’ajouter peu à peu de nouvelles bonnes habitudes ! Les éléments présentés ne représentent qu’une série d’exemples et de pratiques par rapport à toutes les possibilités offertes aux entreprises pour modifier leur impact sur l’environnement. De plus, chaque entreprise est différente et n’a donc pas les mêmes besoins par rapport à une autre. Les possibilités en sont d’ailleurs d’autant plus variées. Une analyse pointue des moyens utilisés par l’entreprise et de ce qui peut être changé au nom de l’écologie, puis l’adhésion totale au projet mis en place, sont des challenges à relever pour la bonne cause.

ON RESTE ECOLO POUR ALLER AU BUREAU • Utilisez les transports en commun, si possible, ou organisez un programme de co-voiturage entre collègues. • Avant d’acheter un nouveau véhicule professionnel, vérifiez ses performances grâce à l’étiquette énergie/ CO2. En achetant une voiture de classe A ou B, vous

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Conditions de Travail La rentabilité du bien-être : Sport en entreprise Prendre en compte le bien-être du salarié est une nécessité dont de plus en plus de dirigeants se préoccupent. Et si le sport pouvait jouer un rôle pour la santé morale et physique des salariés, mais également pour celle de l’entreprise ? Esprit d’équipe, compétition, sens de l’effort, dépassement de soi, courage, dévouement…

Les entreprises surfent de plus en plus sur la vague des valeurs sportives. Dans le discours managérial, le pont entre sport et entreprise est bel et bien construit. Pour les adultes de 18 à 65 ans, il est recommandé une activité physique de type aérobie (endurance) d’intensité modérée pendant une durée minimale de 30 minutes, 5 jours par semaine ou une activité de type aérobie d’intensité élevée pendant une durée minimale de 20 minutes, 3 jours par semaine. Si le sport fait son apparition dans le monde de l’entreprise au 19ème siècle, c’est surtout dans le but de développer un esprit de corps et de compétition tout en augmentant l’efficacité des gestes au travail. Quelques industriels automobiles (Peug eot, Agnelli) vont ensuite y voir une façon de représenter l’entreprise. C’est l’apparition des comités d’entreprise, dans les années 1945, qui permettra d’offrir plus de possibilités de pratique du sport en interne puis en externe. Certaines entreprises possèdent une structure en interne (salle de musculation chez Nestlé, piscine chez Total) ou encouragent la création d’un club sportif d’entreprise (ou inter entreprises); environ 2000 clubs étaient ainsi recensés en 2010. Faire du sport avec ses collègues de travail, ses collaborateurs ou son chef d’équipe est une activité qui se développe et s’organise dans le Monde et plus particulièrement en France. Pour les salariés, c’est la possibilité d’évacuer le stress et de partager

autre chose que le quotidien du bureau, et ce pour toutes les entreprises, quelles que soient leurs dimensions. D’ailleurs, de nombreuses Directions des Ressources Humaines ne s’y trompent pas, et organisent des challenges sportifs inter entreprises. La pratique d’une activité physique ou sportive au sein de l’entreprise est bénéfique pour la santé des salariés, les différentes études effectuées prouvent de façon irréfutable qu’elle contribue à minorer le stress, l’absentéisme, les accidents du travail et les arrêts maladie. Les personnels qui pratiquent un sport au sein de leur entreprise fument moins que les sédentaires, ils ont une hygiène de vie et une alimentation plus saine que la moyenne et sont donc moins susceptibles d’être touchés, notamment par les maladies cardio-vasculaires. Bénéfique pour la santé, l’activité sportive des salariés dans leur entreprise l’est aussi au plan psychologique, au niveau du bien-être de chacun, et contribue à développer le lien et la cohésion sociale, l’esprit d’équipe. Elle, favorise ainsi la productivité de ses acteurs. UN BIEN-ÊTRE PERSONNEL • PHYSIQUE : Ce n’est plus à prouver, le sport, avec un objectif de remise en forme, est bon pour la santé du pratiquant. En effet, l’activité physique permet d’éliminer les toxines, de sécréter l’endorphine qui procure une sensation de bien-être, de renforcer le système immunitaire réduisant les périodes maladie, de réduire l’altération des neurones et de contribuer au bon fonctionnement du cerveau (plus de réactivité, plus d’adaptation, plus

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Publi-Rédactionnel EBE NATURE, votre Bien-être physique est notre priorité ! Fidélisez vos salariés en leur permettant d’allier leur Bien-être physique à leur Bien-être moral. Nos constats :  L’amélioration de l’état nutritionnel de la population constitue un enjeu majeur.  Une nutrition satisfaisante est un facteur de protection de la santé.  Pourtant aujourd’hui le nombre de personnes en surcharge pondérale augmente de façon alarmante.  Un français sur trois est en surpoids voire obèse et en Guadeloupe c’est 20% de la population.  Notre alimentation trop riche en calories, le stress quotidien lié au mode de vie, la sédentarité...en sont les causes principales. Pour lutter contre ce fléau le Gouvernement et l’OMS ont mis en place le Plan National Nutrition Santé jumelé au Plan Obésité qui ont pour objectif d’améliorer l’état de santé de la population face à la terrible avancée de l’obésité, des maladies cardio-vasculaires et autres pathologies d’origine alimentaire telles que l’hypertension artérielle, le diabète, le cholestérol.... Ce plan inclus des principes simples:  Améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels  Augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous âges  Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles. Mais seul, il est parfois difficile de mettre tout cela en application. La solution EBE NATURE, votre nouvel Espace Bien-Être, vous apporte la solution en vous accompagnant par la mise en application des conseils qui contribuent à préserver notre bonne santé en prenant et gardant de bonnes habitudes alimentaires et ainsi contribuer à une bonne hygiène de vie.

Avec son coach en nutrition, EBE NATURE vous apprend à :  Connaître votre corps,  Déguster des repas équilibrés,  Atteindre vos objectifs de contrôle de poids et d’amincissement à travers une nutrition ciblée. Objectif minceur Pour ceux et celles qui veulent perdre du poids, éliminer leur cellulite ou raffermir leur corps, le Bodysculptor appareil révolutionnaire ou le palper-rouler manuel, vous aideront à perdre des centimètres là où vous le souhaitez. Objectif Bien-être Pour les autres qui préfèrent un moment de détente, de relaxation ou de cocooning, différentes techniques du monde vous seront proposées. Notre valeur ajoutée  Mincir et Rester Mince  Eliminer votre stress  Retrouver Vitalité, Bien-être  Décontraction musculaire.... Et tout cela dans une ambiance de détente totale!

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d’initiatives). La première cause d’arrêt maladie est directement liée aux troubles musculo-squelettiques (TMS). Ces TMS interviennent notamment lors de positions inadaptées prolongées et sur des sujets manquant sensiblement de « gainage postural ». Le mal de dos peut être prévenu ou atténué par des exercices de renforcement et d’étirements ciblés.

ler autrement, de prendre du recul, afin de mieux apprécier et régler une situation.

• MENTAL : Le sport n’est certainement pas la seule et unique solution, mais en complément d’actions de prévention au sein de l’entreprise, l’activité sportive peut être largement complémentaire dans la gestion du stress. En effet, durant l’activité sportive, le cerveau libère certaines hormones aux vertus apaisantes et calmantes. Ces hormones jouent un rôle important sur la capacité à faire face aux épreuves de la vie et facilitent la gestion du stress. Le sport permet également d’évacuer les tensions. Plus efficace que les « coups de gueule», l’activité physique sera l’occasion de se défou-

UN BIEN-ÊTRE COLLECTIF Le sport est également moteur de cohésion sociale. Il permet de fédérer des équipes et d’améliorer le climat général de l’entreprise. Effectuer une action ensemble pour atteindre un même objectif, s’entraider, s’encourager, sont des valeurs véhiculées par le sport et qui permettent de souder un groupe. La pratique d’un sport aide également à s’affirmer, à avoir confiance en soi, à se sentir à l’aise au sein d’une équipe. Les séances favorisent les échanges entre les salariés. L’entreprise ayant besoin de développer son potentiel humain, le sport de l’entreprise utilise une grammaire symbolique stimulante : concertation, implication, communication, motivation, esprit d’équipe, engagement, etc.

UNE ENTREPRISE EN BONNE SANTÉ BÉNÉFICES DE LA PRATIQUE D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORTIVE SUR LE LIEU DE TRAVAIL TYPES DE BÉNÉFICES

CHANGEMENTS POSITIFS

BÉNÉFICES PSYCHOSOCIAUX

BÉNÉFICES FINANCIERS

BÉNÉFICES POUR LES SALARIÉS

• Amélioration de la condition physique • Contrôle de poids • Réduction de consommation de tabac et d’alcool • Meilleur enthousiasme • Meilleure satisfaction au travail

• Promotion du bien-être physique • Amélioration de la santé • Réduction des risques de maladies chroniques • Réduction des troubles musculo-squelettiques • Réduction du stress

• Réduction des dépenses de santé

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BÉNÉFICES POUR LES EMPLOYEURS • Réduire l’absentéisme • Réduction des accidents de travail • Amélioration des relations au travail • Amélioration de la qualité du travail et du climat social • Amélioration de l’engagement des salariés • Amélioration de l’attractivité de l’entreprise et de la fidélisation des salariés • Amélioration du moral des salariés • Amélioration de la concentration des salariés • Impact positif sur la culture d’entreprise • Amélioration des rapports sociaux • Amélioration de la satisfaction au travail • Réduction du stress • Réduction des coûts de santé • Réduction des coûts dus à l’absentéisme • Retour sur investissement


« Quoi de plus naturel que de voir se retrouver le sport et l’entreprise qui défendent, l’un et l’autre, les mêmes valeurs. Les analogies de vocabulaire utilisées dans les deux domaines sont innombrables. Plus que devant un parallélisme de comportement, on se trouve face à une authentique complémentarité.» BOUILLAGET, 1987. Développer la pratique d’activités physiques, faire du sport… un choix placé sous le signe de la volonté et de l’adhésion du chef d’entreprise comme des salariés, peut constituer un nouvel outil managérial à même de réinscrire l’Homme au cœur du projet de l’entreprise.

• Parce que le sport apprend l’esprit d’équipe, l’échange, le partage, la réussite, l’objectif en commun mais aussi l’accomplissement individuel, il peut donner du sens et responsabiliser les salariés. • Parce que le sport peut apporter de l’émotion, de l’énergie, de l’innovation, il peut s’intégrer dans un mode de management attentif au développement professionnel de chacun. • Parce que le sport permet d’oser, qu’il apprend la remise en question, à analyser ses échecs mais aussi ses victoires, il peut inciter à la reconnaissance du courage dans l’entreprise, à la prise d’initiative et au droit à l’erreur.

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UNE PRATIQUE PARMI TANT D’AUTRES : LE COACHING SPORTIF EN ENTREPRISE Faire intervenir un professionnel, directement sur le lieu de travail, pour une ou deux heures de séances de renforcement musculaire, de course à pied ou toute autre activité physique, ludique et collective, pourquoi pas ? C’est un moyen adapté pour se « défouler » et faire une coupure lors de la journée de travail. Cette coupure permet de dynamiser et de donner un second souffle aux équipes, afin de pallier à un rendement diminuant progressivement tout au long de la journée. Le sport est une richesse à partager; ensemble, nous pouvons lui donner les moyens d’être bénéfique pour l’entreprise, facteur d’épanouissement pour les salariés et vertueux pour la société toute entière. Osons le pari « sport et entreprise ». Créons le réflexe sport et agissons ensemble pour que demain, la pause sport remplace la pause tabac…

Pour toutes ces raisons, j’encourage le plus grand nombre de dirigeants à faire entrer le sport dans leur entreprise. Le temps est l’un des facteurs limitant de la pratique d’activités physiques ou sportives. Le manque de temps ainsi que les contraintes familiales et professionnelles sont parmi les premiers facteurs. Compte tenu du temps quotidien passé en entreprise, il serait opportun de développer la pratique d’activité physique ou sportive en l’intégrant dans le temps total d’une journée de travail. Au-delà de la question prioritaire du temps, il faut aussi tenir compte de règles qui feront l’objet de recommandations aux entreprises souhaitant intégrer la démarche de prévention/sport/santé : • Respect du volontariat, • Professionnalisme des intervenants, • Fixation d’objectifs clairs, • Adaptation et personnalisation aux salariés, • Implication du management et de la médecine du travail, • Discours constructif sur la notion de bien-être individuel et collectif, • Positionnement du salarié au centre de la demande, • Implication des salariés dans leur programme par des groupes de travail au sein des entreprises.


Coaching et Développement Personnel Vie privée / vie professionnelle : le bonheur est-il encore possible ? Contexte économique compliqué, horaires à rallonge, changements dans les méthodes de travail liés à l’essor des nouvelles technologies… L’arbitrage vie professionnelle / vie personnelle est de plus en plus difficile à faire. Les problèmes et craintes du bureau ayant de plus en plus tendance à s’immiscer au sein du domicile. L’Europe est confrontée à la fois à une concurrence croissante à l’échelle mondiale et à d’énormes changements démographiques. La main-d’œuvre européenne doit accroître son efficacité et ses compétences afin de faire face à cette concurrence alors même que sa population vieillit et que ceux qui doivent soutenir financièrement un nombre croissant de retraités sont de moins en moins nombreux. En outre, l’entrée sur le marché du travail se fait de plus en plus tard, les familles se fondent à un âge plus avancé et le nombre d’enfants par famille est en baisse. Tout ceci vient peser davantage encore sur les travailleurs. Nous voulons faire du bon travail, mais aussi pouvoir mener une existence agréable. Mais comment combiner ces deux éléments ? Comment gérer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ? Les personnes qui sont satisfaites de leur vie et qui parviennent à trouver un juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée semblent être heureuses dans trois domaines, que l’on classe en espaces : - « l’espace intérieur », c’est-à-dire la sphère personnelle qui symbolise la satisfaction de soi, le sentiment de confiance en l’avenir et la capacité de faire face à la vie; - « l’espace de vie », c’est-à-dire la sphère privée qui représente une relation intime et de confiance avec quelqu’un sur qui on peut compter;

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- « l’espace de travail », c’est-à-dire la sphère professionnelle qui concerne le faite d’avoir de l’influence, être reconnu et se sentir impliqué dans son travail, de même qu’avoir confiance en son supérieur. Réussir à la fois, sa vie professionnelle et sa vie privée, tout le monde en rêve. N’est-ce pas ? Mais nous sommes nombreux aussi à être tiraillés entre nos engagements professionnels et notre vie privée et sociale… Cet équilibre dépend-il uniquement de nous ? Comment mettre des limites ? Et quelles limites ? Quelles sont les contraintes, réelles et imaginées, auxquelles nous nous heurtons ? Sommes-nous tous égaux devant les exigences du monde professionnel mais aussi des attentes familiales ? Entre la femme parfaite, l’employé modèle, l’entrepreneur performant, quels choix pouvons-nous faire ? Est-ce seulement un problème individuel, ne faudrait-il pas également questionner nos modes de vie et de travail ? Est-ce possible d’y changer quelque chose ? Comment ? Entre vie professionnelle et vie privée, à chacun son cocktail et ses priorités. Á chacun de placer le gouvernail plutôt d’un côté que de l’autre, au prix de quelques renoncements, et sans oublier de revoir sa stratégie en fonction du temps qui passe ou des événements de la vie : un travail peut devenir un refuge lors d’un divorce… ou un concurrent lorsqu’on aimerait s’occuper davantage d’un nourrisson ou d’un malade. Le problème, c’est qu’entre travail et vie privée, nous n’avons pas, ou alors trop rarement, la possibilité de choisir avec exactitude l’endroit où nous voudrions placer le curseur. « Nous sommes comme un récipient dans lequel nous voulons faire entrer deux


contenus : celui du travail et celui de la vie privée. Dans ce contenant, la pression peut devenir trop forte. Le déséquilibre se produit quand la personne perçoit que les exigences pesant sur ses épaules sont supérieures aux moyens dont elle dispose (temps, ressources, compétences…) et qu’elle « dépense » au travail davantage qu’elle n’y gagne » Le sentiment de ne pouvoir atteindre un équilibre entre ses deux vies, et le mal-être qui en découle, peuvent se traduire, entre autres, par des signes de fatigue, des problèmes de sommeil, de sexualité, une mauvaise qualité de vie (et des performances de travail souvent en baisse). EXAGÉREZ-VOUS ? On veut tout : réussir sa vie privée et ne rien lâcher dans sa vie professionnelle ou dans ses engagements citoyens. « Nos exigences internes s’ajoutent à celles, croissantes, du monde du travail, à ses pressions, à son climat d’insécurité». Certains contextes professionnels sont plus anxiogènes que d’autres et plus propices au déséquilibre. C’est le cas, par exemple, pour les métiers d’aide à la personne ou ceux du secteur associatif. Ou bien encore, ceux dans lesquels la rémunération dépend de la performance. De plus, certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres à se laisser engloutir : celles qui ont une faible estime de soi, une dépendance à la reconnaissance extérieure, ou qui fonctionnent sous la pression d’un modèle familial de réussite professionnelle. QUAND LE TRAVAIL VIENT CHEZ SOI... Laisser sa vie professionnelle au seuil de la maison, l’idée est excellente… mais pas toujours facile à appliquer ! Certaines situations professionnelles sont tellement tendues ou tellement prenantes qu’elles envahissent la sphère privée. L’angoisse d’un licenciement, tout comme des situations de harcèlement ou de burn out (un état d’épuisement professionnel) retentissent lourdement sur le climat familial. De plus, certains métiers « s’exportent » plus facilement que d’autres au domicile. C’est probablement le cas pour tous ceux qui suscitent une passion ou un engagement, en termes de valeurs ou de militantisme. Face à un travail trop envahissant, certains tentent le temps partiel. Mais cette option peut se révéler une fausse solution… Passer à mi-temps ou réduire son temps de travail n’a de sens ou d’intérêt qu’à condition d’avoir planifié l’agenda de ce temps libre. « S’il s’agit de remplacer une journée débordante de dossiers contre une journée débordante de ménage, quel intérêt ? »

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L’omniprésence des nouveaux outils de communication brouille davantage encore la frontière entre travail et vie privée. La tendance ? Il faudrait être joignable en permanence, puisque c’est « technologiquement possible ». À ceux qui ont du mal à « couper le cordon », le soir et le week-end, mieux vaut se mettre sur répondeur. Ainsi, on peut entendre ou regarder ses messages, mais décider de leur urgence et de l’obligation absolue d’y répondre… ou pas, le tout dans des délais que l’on se fixe. Quant au télétravail, souvent présenté comme une opportunité (y compris parce qu’il permet d’éviter de pénibles embouteillages ou déplacements), il exige une discipline de soi, une organisation sans faille et la capacité de tracer clairement une frontière entre ses deux vies. HOMMES/FEMMES : ÉGAUX AU TRAVAIL ? Les exigences peuvent venir bien sûr de l’employeur, mais également des collègues ! Il y a une véritable norme du « tout au travail », du rendement, de la performance. Et il y a des emplois dont les horaires sont peu compatibles avec une vie de famille. Nous n’avons pas tous le même travail, ni les mêmes capacités de gestion de nos stress, ni les mêmes facultés à organiser travail et vie privée de manière optimale. Certains y parviennent sans (trop de) difficultés, d’autres auraient sans doute besoin d’un soutien ou d’un coaching pour trouver comment mieux s’y prendre. Pour les femmes, parvenir à l’équilibre souhaité entre la vie privée et la vie professionnelle est sans doute plus compliqué encore. Inutile d’insister sur la répartition, encore largement en défaveur des femmes, des tâches ménagères… De plus, « elles veulent être parfaites : parfaites au travail, des épouses parfaites, des mères parfaites, des filles parfaites, des amies parfaites, et des cuisinières (bio) parfaites. »


DES IDÉES POUR UN MEILLEUR ÉQUILIBRE ENTRE VIE PRIVÉE ET TRAVAIL 1. La principale règle à respecter est de délimiter clairement le temps professionnel pour qu’il empiète le moins possible sur le temps personnel. C’est pourquoi, il faut par exemple se réserver des plages horaires sans aucune obligation, du type répondre aux appels téléphoniques ou regarder ses mails. Une autre manière de ne pas se laisser déborder est d’éviter de se sentir responsable de tout. Il existe des tas de moyens de déléguer au sein de la famille, mais aussi à l’extérieur. Les services à la personne, avec les avantages financiers qu’on connaît, offrent nombre de possibilités de se décharger de certaines tâches. C’est un bon moyen d’avoir plus de temps à consacrer à soi ou à ses proches. On peut aussi favoriser l’entraide : puisqu’on va à l’école chercher ses enfants, on peut récupérer ceux de ses amis par exemple. Se rendre service permet de gagner du temps et d’en faire gagner aux autres. De quoi faire baisser la pression. 2. Un autre moyen consiste à s’organiser plus et mieux. Vous pouvez par exemple planifier votre temps étape par étape, mais aussi classer vos dossiers personnels et professionnels pour vous y retrouver plus facilement. Éteindre dès que possible téléphone portable, ordinateur et autres appareils capteurs d’attention permet de mieux se concentrer au travail et de profiter complètement des moments de détente. Si vous travaillez chez vous, faites-en sorte de séparer les différents lieux de vie pour favoriser la transition entre temps perso et temps pro. 3. La plupart des reconversions volontaires reposent sur l’envie de se réaliser mais aussi sur le désir d’améliorer sa qualité de vie. Au moment de construire un nouveau projet professionnel, il faut donc tenir compte de ce second objectif. C’est pourquoi il faut observer dans le détail les conditions de travail et la réalité de la profession qu’on cible. Certains métiers ou statuts permettent de s’organiser plus ou moins facilement. Créer son job peut nécessiter de s’impliquer davantage, mais si vous le faites dans le but de travailler chez vous, le temps de transport en moins ou la proximité de la maison facilite les choses et fait gagner du temps. Chaque cas est différent. Il faut donc prendre ses décisions en toute connaissance de cause. Oui, une reconversion peut contribuer à un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso.

sans sacrifier un pan important de soi-même ? Peu à peu, le travail tend à perdre son caractère « sacré ». Parallèlement, la place pour l’extra-professionnel, les loisirs, la famille, les passions, grandit; tout comme le désir ou la revendication d’exister en tant que personne, de se réaliser ou d’être reconnu pour autre chose que pour son travail… Je reprends : Réussir à la fois sa vie professionnelle et sa vie privée, tout le monde en rêve. Mais cela dépend-il seulement de soi ? Il n’est pas simple de résister aux pressions, à la concurrence, à la peur de perdre son emploi, au désir de reconnaissance qui pousse à en faire plus, à en faire trop. Certains emplois finissent par imposer une tyrannie du temps. Pour un grand nombre de femmes et, plus encore, pour les familles monoparentales, le cumul des handicaps accroît encore des difficultés que la solidarité familiale ou sociale ne parvient pas à combler. Sous couvert de « crise » ou de « mondialisation », un message implicite circule parfois : ceux qui ont un emploi devraient tout y sacrifier ou presque, en s’estimant heureux de pouvoir le faire. Le surinvestissement au travail peut finir par consumer. Cette réalité-là est un problème de société : il ne pourra être contrôlé que par un sursaut collectif et de nouvelles solidarités. Construire avec succès un équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle n’est plus une question exclusivement individuelle mais un enjeu pour toute l’entreprise. En effet, aujourd’hui, la plupart des dirigeants s’accordent à reconnaître que des collaborateurs stressés, travaillant de longues journées et ne se donnant pas les moyens de se ressourcer à l’extérieur de leur travail, ne peuvent créer de la valeur sur le long terme. Si certaines périodes réclament en effet des sacrifices, il est nécessaire de respecter au moins un certain équilibre sur le moyen terme. À ce titre, les dirigeants se doivent d’être eux-mêmes exemplaires. Il faut dépasser la culture des successions d’heures rarement productives au bureau, et chacun doit être formé à la performance et à la gestion efficace de son temps. « La possibilité de s’épanouir dans sa vie personnelle est aujourd’hui un réel élément de motivation. »

Le travail reste un pivot essentiel dans nos vies, non seulement pour la rémunération qu’il apporte, mais aussi en termes de reconnaissance sociale. Pourtant, d’autres valeurs le concurrencent. Avec plusieurs questions à la clé : Cela a-t-il un sens de perdre sa vie en la gagnant ? Est-il logique, ou même sain, de s’investir à fond pour une entreprise qui risque, un jour, de vous licencier sans état d’âme ? Est-il possible de ne vivre que pour et par son travail

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Et vous?! Réussissez-vous à gérer votre vie privée et votre vie professionnelle ? 82


Humours Professionnels

Bien choisir ses lect ures

C’est un DRH qui à la fin d’une négociation serrée avec ses IRP (institution représentative du personnel) et, afin de détendre l’atmosphère se propose de faire un ultime tour de table sur le thème : Quelles sont vos lectures favorites ? Le 1er, délégué FSU, répond : « Moi, je lis témoignage Chrétien » Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! » Le 2ème, délégué CGTG : « Moi, je lis le Nouvel Observateur » Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! » Le 3ème, délégué CFTC : « Moi, le lis le Monde » Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! » Le 4ème, délégué UGTG, interrompu par le DRH : « Vous, je sais !!, vous lisez l’Humanité bien sûr ! » Le délégué UGTG : « Non pas du tout, je lis Mode et Travaux !! » Le DRH: « Mode et travaux ? Je ne comprends pas !? » Le délégué UGTG : « Si, si !!! Tous les mois il y a un petit patron à découper ! »

Le génie de la lampe

Un vendeur, un comptable et leur boss se baladent pendant leur pause de midi et se retrouvent sur un marché aux puces. Ils y trouvent une belle lampe à huile orientale. Le vendeur la soulève et la frotte avec sa manche. Un génie en sort. Il leur dit « N’ayez pas peur! Je suis un bon génie et je vais réaliser vos souhaits. Comme vous êtes trois, vous avez chacun droit à un souhait ». « Dans ce cas, dit le vendeur, je voudrais vivre pour le restant de mes jours sur une plage à Aruba, entouré par une dizaine de jolies filles ». Le génie claque des doigts et le vendeur disparait aussitôt. « Waw! dit le comptable. Alors moi, je voudrais passer le reste de mes jours avec ma fiancée dans une belle propriété en Afrique du Sud. » Le génie claque des doigts et le comptable disparait lui aussi. Il se tourne ensuite vers le manager. Sèchement, celui-ci dit : « Faites en sorte que ces deux jojos soient de retour au bureau avant la fin de la pause du midi. »

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Calendrier de Formations Communication – information et médias Com & Sens Consulting LA COMMUNICATION INTERNE COMME OUTIL DE MANAGEMENT Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 10.02.2014 au 12.02.2014 (21h)

OPTIMISER SES COMPÉTENCES RELATIONNELLES ET PROFESSIONNELLES Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 15.11.2014 (7h) COORDONNÉES La Haut Matouba 97126 DESHAIES Tél : 0690.20.08.18 – 0690.58.48.11 Email : coach.form@hotmail.fr Facebook : www.facebook.com/formationpnlguadeloupe

Encadrement

COORDONNÉES 125, Résidence moulin de Bas-du-Fort 97110 Pointe-à-Pitre Tel. : 0590 59 99 03 Email : contact@com-sens.com

Ingénierie, Conseil, Evaluation, Formation ENCADRANT TECHNIQUE D’INSERTION Niveau : IV Catégorie : Certifiante – Titre professionnelle Date et durée : Avril 2014 à Février 2015 (894h)

CERF Consultant - Organisme de Formation Professionnelle Continue ANIMER UNE RÉUNION AVEC EFFICACITÉ Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 30.08.2014 (7H)

COORDONNÉES N°26 Imm. Capital Rue M.L Payen ZAC Houelbourg Sud 2 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590.83.60.84 / Port : 0690.47.73.99 Email : mabancourt@icefgp.com

COMMUNIQUER AVEC AISANCE ET EFFICACITÉ Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 18.06.2014 au 20.06.2014 (21h) / 17.09.2014 au 19.09.2014 (21h)

Com & Sens Consulting

MOUVEMENT OCULAIRES : APPRENDRE À LIRE DANS LES YEUX Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 07.06.2014 (7h) / 09.08.2014 (7h)

LA GESTION DES CONFLITS AU TRAVAIL Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 27.01.2014 au 29.01.2014 (21h)

OPTIMISER SA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 26.04.2014 (7h) / 20.12.2014 (7h)

DEVENIR MANAGER POUR LE PREMIERE FOIS : RÉUSSIR VOTRE PRISE DE FONCTION Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 24.02.2014 au 26.02.2014 (21h)

SE FORMER AUX TECHNIQUES DE MÉDIATION Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 04.07.2014 au 05.07.2014 (14h)

COORDONNÉES 125, Résidence moulin de Bas-du-Fort 97110 Pointe-à-Pitre Tel. : 0590 59 99 03 Email : contact@com-sens.com

SPEED PNL (PROGRAMMATION NEUROLINGUISTIQUE) Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 31.05.2014 (5h) COORDONNÉES La Haut Matouba 97126 DESHAIES Tél : 0690.20.08.18 – 0690.58.48.11 Email : coach.form@hotmail.fr Facebook : www.facebook.com/formationpnlguadeloupe

Cohérence Caraïbes PRISE DE POSTE DU CADRE Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 17.02.2014 au 21.02.2014 (35h)

Cohérence Caraïbes

COORDONNÉES Immeuble Gaëlle • Impasse Gustave Eiffel Z.I. Jarry • 97122 BAIE-MAHAULT Tél. 0590 25 15 03 • Fax 0590 38 69 55 coherence.caraibes@orange.fr

AMÉLIORER SES ÉCRITS Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 24.02.2014 au 26.02.2014 (21h) DÉCOUVRIR ET OPTIMISER SON STYLE DE COMMUNICATION Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 14.01.2014 au 15.01.2014 (14h)

Enseignement et formation Institut Universitaire de formations professionnalisées

GÉRER LES SITUATIONS DIFFICILES EN SITUATION D’ACCEUIL Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 20.01.2014 au 22.01.2014 (21h)

LICENCE PROFESSORAT DES ÉCOLES Niveau : II, BAC +3 Catégorie : Diplômante Date et durée : Février 2014 à Février 2015 / 700h

COORDONNÉES Immeuble Gaëlle • Impasse Gustave Eiffel Z.I. Jarry • 97122 BAIE-MAHAULT Tél. 0590 25 15 03 • Fax 0590 38 69 55 coherence.caraibes@orange.fr

COORDONNÉES Imm. Market Center Lot. 5 – 10 1er étage Grand-Camp 97139 LES ABYMES Tél/Fax : 0590.91.27.23 E-mail : iufp@wanadoo.fr

Développement Personnel CERF Consultant Organisme de Formation Professionnelle Continue

Cohérence Caraïbes

ACTIVER ET DÉVELOPPER SA MOTIVATION Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 24.05.2014 (5h)

FORMATION DE FORMATEURS PROFESSIONNELS Niveau : III Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 06.02.2014 au 01.05.2014 (84h)

GÉRER LES CONFLITS ET LES SITUATIONS DE VIOLENCES Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 07.02.2014 (7h) / 25.07.2014 (7h)

COORDONNÉES Immeuble Gaëlle • Impasse Gustave Eiffel Z.I. Jarry • 97122 BAIE-MAHAULT Tél. 0590 25 15 03 • Fax 0590 38 69 55 coherence.caraibes@orange.fr

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Gestion – droit – finance et ressources humaines Cabinet Solidarys ÉLABORER LE PLAN DE FORMATION DE L’ENTREPRISE ET OPTIMISER SON FINANCEMENT Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 23.01.2014 au 24.01.2014 (14h) COORDONNÉES N° 7 Jardin de Houelbourg - Jarry 97122 Baie-Mahault Tél. : 0590 41 58 94 Email : solidarys@hotmail.fr Web : www.solidarys.com

CERF Consultant - Organisme de Formation Professionnelle Continue DÉCOUVRIR ET GÉRER LES TYPES DE PERSONNALITÉS Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 22.03.2014 au 23.03.2014 (14h) / 04.04.2014 au 05.04.2014 (14h)

MANAGEMENT ET LEADERSHIP PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE

En cette période de bonnes résolutions, Kix Transformation vous invite à penser ... à vous ! Le programme du mois de janvier vous est entièrement consacré : Apprendre à décider dans l’urgence M’affirmer et développer mon leadership Mieux utiliser mon potentiel émotionnel Susciter l’adhésion de mes collaborateurs Développer ma capacité à négocier Prendre la parole en public

MANAGER SES COLLABORATEURS AVEC AISANCE ET EFFICACITÉ Catégorie : Opérationnelle Date et durée : 19.02.2014 AU 22.02.2014 (28h) / 02/12/2014 au 05/12/2014 (28h) COORDONNÉES La Haut Matouba 97126 DESHAIES Tél : 0690.20.08.18 – 0690.58.48.11 Email : coach.form@hotmail.fr Facebook : www.facebook.com/formationpnlguadeloupe

Pour en savoir plus, contacter Mr Grégory CANALES

✆ 05 90 38 09 65 • ✉ contact@kixtransformation.com 530 rue de la Chapelle 97122 Baie-Mahault Jarry * Ces formations sont dispensées également sous-forme de coaching

Informatique & Multimédias Cohérence Caraïbes PARCOURS BUREAUTIQUE Catégorie : Attestation de formation Date et durée : 24.03.2014 au 28.03.2014 (35h) COORDONNÉES Immeuble Gaëlle • Impasse Gustave Eiffel Z.I. Jarry • 97122 BAIE-MAHAULT Tél. 0590 25 15 03 • Fax 0590 38 69 55 coherence.caraibes@orange.fr

Santé et Social

Sécurité – qualité – environnement et hygiène Unité de Développement des Premiers secours • SECOURISME À L’ÉCOLE ET EN FAMILLE • PSC 1 : Prévention et Secours Civiques • BNMPS : Prévention nationale • SST : Sauvetage et Secourisme du Travail 15h

Ingénierie, Conseil, Evaluation, Formation

• Monitorat SST

EMPLOYÉ(E) FAMILIAL POLYVALENT(E) Niveau : V Catégorie : Certifiante - CQP Date et durée : Février 2014 à Juillet 2014 / 570h

• CPS – ID : Certificat Prévention Secours-Intervenant à Domicile

GARDE D’ENFANTS DE PLUS DE 3 ANS À DOMICILE Niveau : V Catégorie : Certifiante - CQP Date et durée : Mars 2014 – Mai 2014 /120h COORDONNÉES N°26 Imm. Capital Rue M.L Payen ZAC Houelbourg Sud 2 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590.83.60.84 / Port : 0690.47.73.99 Email : mabancourt@icefgp.com

Le CNAM ADDICTION, PREVENTION ET SANTE Niveau : II Catégorie : Certificat de compétence Date et durée : Inscription Janvier - Février 2014 ( 1 à 2 ans ) COORDONNÉES Campus de Fouillole B.P. 612 - 97168 POINTE-A-PITRE CEDEX Tél : 0590.21.06.46 Fax : 0590.82.85.61 Email : cnam-admin@univ-ag.fr Site : www.cnam.univ-ag.fr

2 jrs 2 jrs 2 jrs 2 jrs 2 jrs 2 jrs

• PRAP : Prévention des Risques liés à l’Activité Physique

Catégorie : Certifiante Date et durée : tout au long de l’année COORDONNÉES Bd Marquisat de Houelbourg Jarry 97122 BAIE-MAHAULT Tél : 0590.801.300 Port : 0690.67.40.81 Email : udps97-1@anps.fr Site : www.ecoledeprevention.fr

Autre LE SECRET D’EVE PROTHESIE ONGULAIRE PROFESSIONNELLE Catégorie : Certificat de qualification professionnelle Date et durée : Toute l’année (30h) PROTHESIE ONGULAIRE Catégorie : Attestation de formation Date et durée : Toute l’année (30h) COORDONNÉES Rue F.FOREST Imm. Orlando chez EDC - 97122 Baie Mahault Tél : 0690 24 61 23 Email : lesecretdeve@hotmail.fr


s e T Test

Quel est votre style de gestion des conflits ?

Réfléchissez à votre façon d’agir en situation de conflit, c’est à dire lorsqu’une ou plusieurs personnes vont à l’encontre de ce que vous désirez. Pour chacune des affirmations ci-dessous, inscrivez dans l’espace prévu à cette fin le chiffre qui correspond le mieux à la probabilité que vous adoptiez la réaction mentionnée, dans une situation de conflit. 1 = Très peu probable

2 = Peu probable 3 = Probable

Nbre.

4 = Très probable

Questions

1 2 3 4

Je me montre généralement ferme dans la poursuite de mes objectifs

5

J’essaie de parvenir à une position intermédiaire entre la mienne et celle de mon vis à vis

6 7 8

Lorsque j’entame une négociation, j’essaie de tenir compte des désirs de l’autre partie

9

J’essaie d’aboutir à une combinaison équitable de gains et de pertes pour les deux parties

J'essaie d'imposer mon point de vue Je suis prêt à faire des concessions

J’estime qu’il ne vaut pas la peine de s’inquiéter des différences d’opinions

J’essaie de démontrer la logique et les avantages de mes points de vue Je préfère toujours discuter franchement et ouvertement d’un problème

10 11 12

Je tente de résoudre immédiatement les divergences qui apparaissent

13

Je m’efforce de mettre rapidement en lumière toutes les préoccupations et inquiétudes

14 15

J’évite parfois d’avancer des opinions susceptibles de créer des controverses

J’essaie d’éviter de me retrouver dans une situation désagréable

J’essaie d’apaiser les sentiments de mon interlocuteur pour préserver nos bonnes relations

J’essaie de ne pas froisser autrui

RÉSULTAT

Faites le total des points attribués aux affirmations 3, 5 et 9. Inscrivez-le ici :

Compromis =

Faites le total des points attribués aux affirmations 4, 11 et 14. Inscrivez-le ici :

Évitement =

Faites le total des points attribués aux affirmations 6, 12 et 15. Inscrivez-le ici :

Accommodation =

86


t s e Faites le total des points attribués aux affirmations 1, 2 et 7. Inscrivez-le ici :

Affrontement =

Faites le total des points attribués aux affirmations 8, 10 et 13. Inscrivez-le ici : Résolution de problème =

INTERPRÉTATION

Chacun des résultats ci-dessus correspond à un style de gestion de conflit : • Les styles de gestion ne faisant que des perdants :

LE COMPROMIS = on fait en sorte que chacun obtienne partiellement satisfaction. Solution adaptée si l’on veut obtenir un accord temporaire sur des questions complexes ou si une solution rapide s’impose. L’ÉVITEMENT = on élude le problème, on se dérobe ou on affiche une neutralité à toute épreuve. Ce peut être une solution adaptée si le problème est banal, ou si des questions plus urgentes mobilisent l’attention. L’ACCOMMODATION = on aplanit les divergences et on se focalise sur les points d’entente. La coexistence pacifique est préservée mais le problème reste entier… Cette solution est appropriée si l’enjeu revêt plus d’importance pour l’autre partie que pour soi ou si on veut accumuler un avantage qui sera utile ultérieurement. Dans ces trois cas, comme personne n’obtient entière satisfaction et que les antécédents du conflit restent inchangés, il faut s’attendre à l’apparition de conflits ultérieurs de même nature ! • Le style de gestion faisant un gagnant et un perdant :

L’AFFRONTEMENT = on s’oppose activement aux volontés de la partie adverse. On impose la solution qu’on préfère grâce à son poids, la supériorité de ses compétences ou par son influence. Cette solution est appropriée si la situation exige une intervention rapide ou si on doit prendre une mesure impopulaire. • Le style de gestion ne faisant que des gagnants :

LA RÉSOLUTION DE PROBLÈME = On cherche la satisfaction mutuelle en s’attaquant de front aux causes du conflit. On cerne le problème et on trouve une solution où toutes les parties trouvent leur compte. Cette solution peut être coûteuse en temps et en énergie mais reste la meilleure stratégie car elle permet d’éliminer les raisons qui pourraient faire renaître le conflit. Nous vous suggérons de réfléchir à la tendance indiquée par votre résultat et de définir la meilleure façon de gérer les conflits auxquels vous vous trouvez mêlé(e) ! 87


e d s t n i o P i D Points de Distribution

ABYMES Aéroport MEDECIN DE L’AEROPORT Bourg des Abymes MAIRIE Centre commercial Milénis DELIFRANCE STATION TOTAL Grand Camp CFSA IUFP STATION TOTAL SUPER U CFTS La providence AIR CARAIBES Raizet / Morne vergain L’ISCA STATION VITO BMDC CFO ISCA KLG CARAIBES Route des Abymes STATION TOTAL WELDOM CREPS ZA de Petit-Pérou IODE SIEGE CREDIT AGRICOLE STATION ESSO ON THE RUN NICOLS’CAFE

BAIE-MAHAULT Activité de Jabrun FORDIKERA Bourg de Baie-Mahault BIBLIOTHEQUE MAIRIE Camp Dugommier RSMA De La Guadeloupe Centre Commercial Destrelland STATION TOTAL Chemin convenance FAFSEA Destrelland GEIQ AGRICOLE Jabrun Convenance CENTRE CARAÏBEEN DE DEVELOPPEMENT DES COMPE-

TENCES AGENCE SOURIS ROUGE JARDILAND LA BAGUETTE DORE NICOLS’CAFE JARRY : Angle des rues Nobel et Fulton CONFOR PME JARRY : Moudong GEL SECURITE JARRY : Voie principale WTC AUDITEC JARRY : Boulevard de Houelbourg SOLIDARYS MIDI JARDIN POLE EMPLOI CADRE ECOLE DU CIVISME LE GEIQ ARCHIPEL GUADELOUPE BRED ENTREPRISE BLANDIN MILLE ECLATS BOU RAAD CAFE LEROY CONNEXION DELIFRANCE HOUELBOURG PRESSE LE TIBONE JARRY : Centre commercial le Pavillon DIVA SAVEUR CAFE/ LAVAZZA VIA UNO BOULANGERIE DU PAVILLON JARRY : Imp Fresnel ISP INFORMATIQUE JARRY : La Chapelle AFPC JARRY : Moudong Nord TRAVAILLEURS DANS LES ILES DELIFRANCE LA RONDE DES PAINS NEW GYM SOGUAVA TTSA PRIMANTILLES / GOURMET SHOP STATION WIPCO WOLKVAGEN JARRY : Pointe de Jarry SERAC 88

JARRY : Rond point de l’Industrie PAUL JARRY : Rue Alfred Lumière CENTRE DE CONTRÔLE TECHNIQUE ET DE FORMATION CNFPT JARRY : Rue de La Chapelle AGENCE ALTTITUDE LE FOREST CAFE JARRY : Rue de l’Industrie AIR ANTILLES EXPRESS ITS DEFIA SNACK VOLVO ET LAND ROVER LE DIT VIN FORM D GIP DAIFI JARRY : Rue Ferdinand Forest GROW UP SOGUAFI ANNEXE DE LA MAIRIE BT PRESSE CODE BAR DELIFRANCE HUNDAI SKODA AUDI LA ROSE ROUGE LIBRAIRIE GENERALE LE SELECT CAFE FONGECIF LADOM COGEIRISK JARRY : Rue Fulton SAVEUR CREOLE JARRY : Rue Henri Becquerel AU BON GOUT BAMBOO GARDEN DELIFRANCE JARRY FITNESS CLUB / MOVING MEZZO MEZZO RESTAURANT L’AQUITAINE RESTAURANT RAPID GRILL TOYOTA CARMO ABC SECURITE C2I KARAIBES INSTITUT REGIONAL DE FORMATION AUX METIERS DE LA SECURITE


e n o i t u b i r t s i IRSEC JARRY : Rue Marie-Louise Payen AGENCE CARIBE AD AGENCE MARGARITA ICEF LA MAISON REGIONALE DES ENTREPRISES JARRY : Rue Nobel et Fulton UN COIN DE FRAICHEUR JARRY : Rue Thomas Edison RENAULT CS-FORMATIONS JARRY : Voie principale AGENCE INTERMEDIA DOM EPI D’AYS STATION TOTAL WTC JARRY: Impasse des Palétuviers AGENCE LATITUDE SUD PEUGEOT AUTO GUADELOUPE DAVE SERVICES CONSULTANTS La Jaille BANETTE FORD STATIONS TOTAL FLORADOM CARAIBES BAILLIF Baillif STATION TEXACCO BOULANGERIE PÈRE BLANC

BASSE-TERRE BOULANGERIE GENE ENOCH Boulevard Félix Eboué CNFTP CARIF OREF Centre Ville de Basse-Terre CONSEIL GENERAL CONSEIL REGIONAL LE PHOENIX MAIRIE STATION SERVICE Cours Nolivos C.E.D.I.S. Desmarais STATION VITO Rivière des pères STATION ESSO Victor Hugues

CEFORM

BOUILLANTE Bouillante STATION VITO

CAPESTERRE BOULANGERIE A TOQUE STATION SERVICES VITO STATIONS SERVICES TOTAL Neuf Châteaux Bel Air CENTRE EPHPHETHA DESHAIES MAIRIE STATION TOTAL

GOSIER Bas du Fort Gosier BOULANGERIE LA JACQUERIE MAIRIE Centre commercial Bas du Fort HYPERMARCHE GEANT PAUL Pointe de la verdure LA BAGUETTE DOREE Route de la Riviéra OMNI MARKET STATION VITO ST FELIX PAIN GOYAVE LEADER PRICE

LAMENTIN Bourg du Lamentin EPICENTRE STATION SERVICE CAP MOULE Rue St-Jean DELIFRANCE POINT LIRE LEADER PRICE MAIRIE STATION ESSO STATION VITO

PETIT-BOURG Bourg de Petit-Boug MAIRIE Zac de Collin EPICENTRE 89

POINTE-A-PITRE Assainissement CCI FTPE BD Legitimus EPI PASSION Bergevin EDF ASFO STATION TOTAL PEUGEOT AUTO GUADELOUPE Centre MAIRIE MEDIASERV Quai PRESSE BETTY C Rue Archille René Boisneuf L’ALAMBIC CAFE Rue Sardi Carnot WEST INDIES CAFE Rue Schoelcher LIBRAIRIE GENERALE LA ROUTE DU RHUM SAINTE-ROSE Bebel STATION ESSO Bourg de Sainte-Rose STATION SERVICE VITO MAIRIE La Boucan STATION TOTAL

STE-ANNE LEADER PRICE MAIRIE STATION SERVICE ESSO STATION ESSO

ST-FRANCOIS 8 à HUIT LEADER PRICE MIKADO NATIS DISTRIBUTION STATION VITO Arcades BOULANGERIE PATES A CHOUX


Abonnement

l e u n n a s 6 numéro à 30€ !

Remplissez le formulaire et retournez le accompagné de votre chèque de 30€ (à l’ordre de Groupe AM Aspirations) à Groupe AM Aspirations Pte 122 Rés. Bellevue GrandCamp 97139 LES ABYMES PARTICULIER

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ENTREPRISE

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T N E M E N PROCHAI SPÉCIAL : Je me complais dans mon statut de femmes de ... Avantages et inconvénients pas comme les autres! DROIT SOCIAL : Employeur : Nouveau avantage fiscal non négligeable! FORMATION : J’ai acquis tant de connaissances non négligeables au cours de ma vie... CONDITION DE TRAVAIL : C’est incroyable ! Mon salarié travail tout le temps !


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