Newstyle Issue 54

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LOCAL IS BEAUTIFUL, MADE IN MAURITIUS

DIGITAL MAGAZINE

MODEL OF THE MONTH YUVNAH HEERAH

SHOW ME YOUR WORLD

KUNAL SUMBHOO

SME SUPPORT

JAYWANT PANDOO

THROUGH THE LENS OF A STORYTELLER

DOORGESH MUNGUR

IKA DE LACROIX

UNE SPORTIVE PASSIONNÉE ISSUE 54 AUGUST 2021

@newstylemauritius | www.newstyle.mu


CONTENTS

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IKA DE LACROIX - UNE SPORTIVE PASSIONEE MODEL OF THE MONTH - YUVNAH HEERAH SHOW ME YOUR WORLD - KUNAL SUMBHOO SME SUPPORT - JAYWANT PANDOO DOORGESH MUNGUR - WEDDING PHOTOGRAPHER


ISSUE 54 L’ÉDITO Lecteurs et lectrices, Qui dit nouveau mois, dit nouvelle édition. Une édition encore plus glamour pour vous faire voyager vers d’autres horizons en ces temps où on ne peut le faire physiquement. Si ces derniers mois nous ont appris une chose, c’est qu’il y a bien mille et une façons de découvrir l’ailleurs. Trouver un «ailleurs» qui change de la routine et des enfermements que nous subissons depuis l’apparition de la pandémie a été l’objectif ultime de la presse. Si l’«ailleurs» est une obsession pour vous, la nôtre est de vous aider à y parvenir. Dans ce nouveau numéro de Newstyle, nous y abordons différents profils, différentes thématiques, une diversité dont tout le monde est en quête par ces temps qui courent. Si nous avons longtemps été le miroir du beau grâce aux innombrables concepts photographiques abordés, il est grand temps de recadrer, de dynamiser et d’offrir encore plus d’exposition à travers notre plateforme. Et cela, sans filtre ! C’est ainsi que dans cette édition, vous retrouverez Ika De Lacroix une fashion editor reconvertie en instructrice de bodycombat, Jaywant Pandoo, le directeur de la Development Bank of Mauritius (DBM) qui a pour but de repenser et de consolider les activités de la DBM, Yuvnah Heerah, l’illustration même de la beauté et de l’intelligence, et enfin Doorgesh Mungur, photographe renommé pour ses magnifiques clichés de mariage. Désaturer. Un terme qui ne vous est forcément pas inconnu si vous êtes férus de photographie comme nous. Pour garder le focus sur notre identité, nous allierons désormais la simplicité et le glamour en vous proposant des clichés et des concepts où vous saurez vous identifier. Sans distractions et parfois sans couleurs, nous vous ferons découvrir la beauté intemporelle de la photographie et de l’émotion qu’elle procure. Si les couleurs ont pendant longtemps dominé le monde, il est grand temps de remettre les compteurs à zéro. Car c’est dans la simplicité que se trouve la beauté. Bonne découverte et bonne lecture sur www.newstyle.mu. E., éditrice

For any queries regarding the magazine, please do not hesitate to contact us on our Instagram and Facebook page. Newstyle is uniquely suited to bring the world of international fashion closer to Mauritians. With the promotion of local skills through photography, Newstyle leaves no room for money transactions. Our collaboration with make-up artists, fitness enthusiasts, designers or models gives them the opportunity to highlight their work and help them gain further expertise. Our goal is to be at the vanguard of fashion. Each issue of Newstyle focuses on a new face to highlight them.

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UNE SPORTIVE PASSIONNÉE Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Accessoires : Adidas Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Accessoires : Adidas Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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IKA DE LACROIX,

INSTRUCTRICE DE BODYCOMBAT Pétillante et remplie de joie de vivre, la jeune coach de bodycombat ne passe jamais inaperçue. Avec curiosité et énergie, elle défie les obstacles pour atteindre l’épanouissement. Directrice artistique, fashion editor, styliste, et instructrice de Bodycombat. Ika De Lacroix est l’illustration même du multi-tasking. À bientôt 28 ans, la jeune femme a touché à tout. Ou presque ! Amoureuse de l’art sous toutes ses formes, elle cultive un intérêt spécial pour le développement personnel. «J’ai commencé à travailler très jeune, notamment au sein l’entreprise familiale, où j’ai appris énormément avec mon père», souligne Ika De Lacroix. Polyvalente, elle se lance ensuite dans la musique et devient chanteuse pour un label de musique local pour lequel elle a d’ailleurs organisé deux séances photos et vidéos. «Ça a été ma première expérience dans la direction artistique et le stylisme.» C’est ainsi qu’elle se rend compte qu’elle a l’œil pour tout ce qui touche à la mode et au styling. La jeune femme devient ensuite fashion editor des magazines Essentielle et Menstyle. Mais pour trouver le bon équilibre, il lui fallait cependant autre chose. «J’ai été affectée par l’aspect matérialiste et très superficiel du monde de la mode et ai ressenti le besoin de me resituer dans mes activités.» Son échappatoire ? Le sport ! Un moyen pour elle d’aller outre l’aspect physique, pour chercher l’essence même

du bien-être, notamment l’acceptation de soi. «Je jongle maintenant entre le monde de la mode et celui du fitness, et je pense avoir enfin trouvé mon équilibre.» Déterminée de réussir, elle se lance dans le Bodycombat qu’elle a commencé en tant d’adhérente dans un club. «J’ai tellement accroché que je suis allée faire une formation lorsque j’étais au Gabon en 2020.» Un séjour qui devait durer trois semaines s’étend finalement sur un an à cause du confinement suite à la pandémie due à la Covid-19. Ika ne se laisse pourtant pas découragée, et finit par y arriver grâce à son acharnement pour avoir un bon niveau en Bodycombat. «Il faut dire que je me suis beaucoup battue pour me faire un nom dans le milieu du fitness.» Sa plus grande fierté c’est d’avoir pu vaincre son manque de confiance en elle. «Savoir ce qu’on vaut, ça permet de soulever les montagnes.» Une attitude qu’elle inculque désormais à ses clients car pour elle, rien n’est impossible. «La seule chose qui pourrait, par exemple, empêcher quelqu’un de se mettre au fitness, c’est le fait d’avoir peur de sortir de sa zone de confort.» Pour elle, les mots d’ordre sont d’improviser, de s’adapter et de surmonter ! Car même si la Covid-19 est venue jouer les trouble-fête, elle n’a pas certainement pas baissé les bras, car parmi ses projets futurs, son but c’est de se diversifier davantage dans ses activités. «No more waiting to become. It’s time to simply be!»

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue : PUMA Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue : PUMA Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Chaussures : Adidas Original & USN Drink Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Chaussures : Adidas Original & USN Drink Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Chaussures : Adidas Original & USN Drink Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue : PUMA | Shaker : USN Maquillage : Hans Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue : PUMA Maquillage : Hans Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue : PUMA | Shaker : USN Maquillage : Hans Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Accessoires : Allsport Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Modèle & Styliste : Ika De Lacroix Tenue & Accessoires : Allsport Maquillage : Hanx Dax Coiffure : Samuel Joesph Photo : Sachin Sagar Lieu : Sachin Sagar Studio

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Model : Yuvnah Heerah Make up : Siddiqua Ruja Photographer : Saachin Location : Maritime Hote

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YUVNAH HEERAH

MODEL OF THE MONTH

ak Sagar el & Spa, Balaclava

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YUVNAH HEERAH

MODEL OF THE MONTH

Beauty with a brain Yuvnah Heerah stepped into modelling career in 2015 after participating in two beauty contests. This degree holder in journalism knows how to nail it in the fashion industry. Can you please introduce yourself? To introduce myself, I would say that what personifies me is creativity, eccentricity and wellness and if you follow my social media pages, you would know it!! My name is Yuvnah Heerah and professionally, I also go by the name Raveena. At 28, I do things more personally than ever - that’s who I am right now and I’ve never been happier with myself before. Tell us a bit more about your career. How do you juggle between your career and modelling? Well, I am a degree holder in journalism with specialization in politics. I have then been a journalist on the field for a few years to presently evolve in the world of the Ministry of Finance Economic Planning and Development. To be honest, I have been through some incredibly tough times in my career, but I persevered and came out on the other side and that teaches you strength, how to handle being put under pressure. Experience is a big thing – just knowing that you can pull yourself back up again. In journalism, there’s always an opportunity for someone to express themselves, to grow, to do business with or to create and that’s what’s great about it because it’s same with fashion.

How did you start modelling? It all started back in 2015 when I participated in my first beauty pageant which is Miss India Worldwide Mauritius and then people started to recognized me after that in 2016, I participated in the second beauty pageant which is Miss Eco International Mauritius. These beauty contests have helped be to gain recognition in the modeling field. And the biggest key to being a professional model is the mentality. You can’t take anything personally in this industry and you have to push for what you want and getting to that mentality can take some preparation. There’s a lot of patience involved and a lot of testing moments. Was it a childhood dream? Not really a childhood dream let’s say modeling was only a passion which then I embraced gracefully. Is it difficult to constantly be in the spotlight? To stay in the limelight in the world of glamour is not easy. You face a lot of pressure in the modelling industry. Whether it’s the pressure to stay thin, or the pressure to look a certain way. It can make you doubt yourself and who you are. Being strong minded and confident in yourself is crucial to your success. Petite models have to fight for their place and to be seen. So, to stay in the constant limelight you have to take your so-called weaknesses and use them to your advantage.

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How did you deal you with body image when you first started as a model? And how has ite volve today? No one is born without insecurities and no one makes the decision to love themselves without an uphill battle. In the beginning, I dealt with body image issues, always comparing myself to others and having a strong desire to be someone else. My body and mind aren’t dividable. All the parts that make me, the person I am today, are cumulative. They are layers of work, time, self-awareness, body image issues, self-love, and insecurity. There have been a lot of changes in regards of their relationship with their body. How would you respond to these changes ? There are so many girls, including myself, who can relate to how you feel. Mirrors are probably your worst enemy, you struggle when getting dressed because you don’t feel comfortable in anything, you live your life worrying about the judgments of others, and you doubt your thoughts and abilities. There is nothing worse than feeling uncomfortable and insecure in your own skin, it’s painful. You need to learn to look in the mirror and compliment yourself. After all, there is only one you in the world. You are unique and beautiful in your own way. Try your hardest to care less about what others think because their opinions don’t matter. It is so important to surround yourself with people who lift you up rather than people who knock you down. Remember that positivity is contagious. Overlook the judgments of your peers and don’t waste your time doubting yourself, it’s not worth it. To me, body positivity is learning to love and respect who you are right now. For me life is all about perspective. I’m living the life I always dreamed of, just in a completely different way than I ever imagined. We have to be willing to let go of what we thought our lives would look like & embrace what they are & that’s when we begin to see the endless possibilities. Having a positive body image isn’t always easy, but our bodies have led us to where we are today. Remember you come with one body love it with all of your heart. Real self-love is not loving every inch of yourself. It’s knowing you are 28

so much more. Women nowadays should start letting go of perfectionism and embracing freedom from self-criticism. They should start learning to love their body the way it is this is challenging but life-changing. Does the confidence which emanate through your pictures also apply in your daily life? Life has not been so easy as it looks in my pictures. Confidence is something that every girl strives to achieve throughout their lifetime. It’s not easy to love yourself, but one day you will understand that you need to love yourself. After all, if you don’t, then how are you supposed to love others or how are others supposed to love you? Your number one goal should be to discover your true value and embrace it. There is nothing more rewarding in life. I am a woman who has fallen in love with her broken parts. The pain parts. The weak parts of herself that instead of shutting off from the world, I SHARE with the world. I refuse to live in a world where women have such low self-esteem and confidence that they take themselves out of living their boldest, grandest and brightest life. What would be your advice to young ladies who wish to undertake a career in modelling? Beyond basic grooming, maintaining a healthy lifestyle the best thing I could recommend would be to showcase your personality. There are tons of people out there trying to become models and there will always be someone doing it better than you. So, keep the personality and attitude positive because the competition is fierce in this industry. The second best advice I can give is to get experience. Get friends or photographers you know to shoot you and ask for feedback. Last but not the least some of the traits that are important for being a model are a good sense of style, adaptability, a positive attitude, excellent stamina, communication skills, ability to look good at all times, and outstanding facial projection. If you believe you possess these traits remember to draw attention to them. Any projects in the pipeline? Looking forward to start my MBA trying to be more focus in my career.


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SHOW ME Y

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OUR WORLD

Model : Kunal Sumbhoo Wardrobe : Kunal Sumbhoo Photographer : Saachin Sagar Location : Saachin Sagar Studio

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Photo : Sachin Sagar Lieu : DBM Bank

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SME SUPPORT

REDYNAMISER, RESTRUCTURER ET MIEUX SERVIR Jaywant Pandoo, Directeur de la DBM

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JAYWANT PANDOO DIRECTEUR DE LA DEVELOPMENT BANK OF MAURITIUS (DBM) Redynamiser, restructurer et mieux servir. Quel est votre mission et votre vision des choses en tant que directeur de la DBM ?

Déterminé à apporter sa pierre à l’édifice, le directeur de la Development Bank of Mauritius ne s’avoue pas vaincu et s’engage encore plus auprès des PME touchées par la pandémie. Vous êtes le directeur de la Development Bank of Mauritius (DBM) et avez eu une riche carrière professionnelle dans le secteur financier. Parlez-nous de votre parcours ? 64

J’ai rejoint la Banque de Maurice en 2020 et durant ma carrière, j’ai évolué dans divers départements à la banque centrale. Avant d’être promu directeur de la DBM en avril 2020, j’ai été directeur du département du risque pour les investissements en devises étrangères. J’ai aussi été un membre du Board du ‘Audit & Risk Committee’ pour Shariah, une entité internationale basée en Malaisie.

Ma vision ? Voir la DBM se transformer en une entité avec plusieurs segments d’activité afin de venir en aide à la communauté des entrepreneurs. Nous voulons que la DBM, en tant qu’IFD, se démarque dans la région de l’Afrique australe. Nous sommes déjà présents dans le financement du développement, le créditbail, l’affacturage, la bancassurance et la location d’espaces industriels. L’objectif est de consolider ces activités et de se diversifier dans le secteur de l’énergie verte avec la production d’énergie propre à partir de systèmes photovoltaïques en toiture. À Rodrigues, l’Assemblée Régionale et la DBM se sont associées à travers un Special Purpose Vehicle (SPV), Le Rodrigues Business Park Development Ltd, pour créer le premier technopôle de l’île. Le but est de redynamiser le Groupe DBM à travers une restructuration pour mieux servir, et éventuellement exporter ce modèle dans la région de la SADC.


Quels sont les objectifs de la DBM en cette période de pandémie ? La DBM a pour rôle de mettre à exécution la politique économique du gouvernement, comme c’est de là que vient notre mandat. Créer un écosystème avec les conditions nécessaires pour l’épanouissement les opérateurs, plus particulièrement les PME. La DBM a d’ailleurs été appelée à opérer sur plusieurs plans de financement pour venir en aide à tous les opérateurs économiques, que ce soit les entreprises tournées vers l’exportation, les PME, ou encore les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs, entre autres. Il devient vital de repenser notre prospérité dans notre contexte économique actuel. Votre avis ? Effectivement, avec une économique en pleine mutation, la DBM a dû revoir ses structures, ses priorités et aussi les termes de facilité. C’est ainsi que nous avons baissé les taux d’intérêts pour inciter plus de gens à emprunter pour mieux diversifier leurs activités. Nous avons aussi un plan de financement pour la modernisation afin de réduire les coûts opérations. 65


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Jaywant Pandoo, Directeur de la DBM

«Nous évoluons au sein d’une économie en pleine mutation.»

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La Covid-19 non seulement mis à genoux notre économie, mais aussi les petites et moyennes entreprises. Quelles sont les opportunités et les ouvertures que pourrait leur offrir la DBM ? La DBM a été en première ligne depuis mars 2020 dès l’apparition de la pandémie et le premier confinement, avec le Plan de Soutien dans le cadre duquel la DBM a mis en place le COVID-19 Working Capital Loan Scheme destiné à soutenir les PME. Soit celles dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas Rs 10 millions. L’objectif de ce programme était d’injecter rapidement de la liquidité dans ces PME pour leur permettre de poursuivre la production et de préserver les emplois. En juin 2020, la Banque a été mandatée par le gouvernement pour gérer le Wage

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Support Loan Scheme pour aider les entreprises tournées vers l’exportation. Dans le cadre de ce programme des facilités, à un taux préférentiel de 2 % ont été accordées au secteur manufacturier d’exportation pour le paiement des salaires de leurs employés ainsi que le boni de fin d’année. À ce jour, nous avons déboursé environ Rs 1,6 milliards à ces entreprises. Ce qui a permis de préserver les emplois de quelque 14 000 employés et de maintenir la production et aussi l’exportation. À la suite du budget 2020/21, la Banque a mis en œuvre plusieurs programmes de prêts dans le cadre du Plan de Relance afin d’apporter une aide soutenue à tous les secteurs. Notamment la modernisation et la mécanisation du secteur agricole en passant par des ménages par le biais du Back-

yard Gardening Loan Scheme, le Computer Loan Scheme pour permettre aux familles d’acheter des ordinateurs afin que leurs enfants puissent suivre des cours en ligne. Et en mars 2021, avec le deuxième confinement, la DBM a introduit deux nouveaux plans. Le SME Interest Free Loan Scheme, d’un montant maximal de Rs 100 000 et le COVID-19 SME Support Loan Scheme, d’un montant maximal d’un million de roupies, sans garantie, pour soutenir les entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas Rs 50 millions. Comme indiqué, la Banque, depuis le début de la pandémie, a soutenu le monde des affaires et continuera à le faire avec les nouvelles mesures annoncées dans le budget 2021/2022.


Justement, que pensez-vous des mesures annoncées dans le budget 2021-2022 ? Les mesures annoncées sont une suite logique aux mesures annoncées précédemment qui vont davantage accompagner les PME. Et dans ce contexte, la Banque exploitera de nouveaux programmes visant notamment à soutenir les détaillants généralistes car ils ont également été touchés par la Covid-19 et toutes les activités liées au secteur du tourisme par le biais d’un programme de prêt spécial à un taux d’intérêt de 0,5 % p.a.

économie verte, la Banque mettra également en place un programme de prêt spécial pour l’achat des kits solaires afin de permettre à un demandeur de bénéficier d’un prêt de Rs 100 000 au taux d’intérêt concessionnel de 2 % par an. Pour nos planteurs et nos agriculteurs de Rodrigues, nous leur donnerons la possibilité de construire leur propre système de stockage d’eau et d’irrigation pour résoudre leurs problèmes d’eau. Compte tenu du succès du Backyard Gardening Scheme, son plafond passe désormais de Rs 25 000 à Rs 100 000.

Et pour soutenir l’engagement du gouvernement vers une

Du côté des infrastructures, la Banque et le Conseil municipal

de Vacoas/Phoenix s’associent pour ériger un parc modèle de PME à Solferino pour les micro-entreprises telles que les mécaniciens, les tailleurs, les menuisiers et autres métiers. L’objectif est de centraliser ces métiers dans un espace dédié hors des zones résidentielles pour réduire la pollution et les désagréments. Une première au sein de la coopération entre la DBM et les autorités locales. La DBM a aussi mis en œuvre un programme d’amnistie pour les planteurs, les pêcheurs et les éleveurs, qui a pour but de soulager leurs difficultés financières.

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Jaywant Pandoo, Directeur de la DBM

«Notre objectif est de consolider nos activités et de nous diversifier.»

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Jaywant Pandoo, Directeur de la DBM

«Il devient impératif de repenser nos priorités.» 72


Quid du marché actuel, qu’est-ce qui pourrait aider les microentreprises à y accéder malgré cette situation chaotique ? Le gouvernement a créé un encadrement requis pour aider les microentreprises à accéder au marché actuel. Le financement est là à travers la DBM, alors que le support non financier est assuré par divers entités comme le SME Mauritius, le National Women Entrepreneur Council, le FAREI, parmi tant d’autres. La DBM intervient en mettant à la disposition des PME d’autre moyen de financement comme le credit bail et l’affacturage(factoring) par le biais de sa filiale DBM Financial Services Ltd. C’est bien sûr aux microentreprises d’en utiliser à bon escient. La Covid-19 a impacté encore plus les femmes. Surtout les femmes entrepreneures. Comment encourager l’autonomisation des femmes en pleine pandémie, alors que la crise économique fait rage ? Avant mars 2019, les femmes entrepreneures bénéficiaient d’une facilité de prêt de Rs 250 000 avec un taux d’intérêt

de 3 % par an, pour démarrer une entreprise et/ou pour répondre aux besoins en fonds de roulement. Ces facilités étaient limitées aux seuls projets à valeur ajoutée et exigeaient, en garantie du prêt, une charge générale flottante sur les actifs de l’emprunteur ainsi qu’une garantie personnelle (le cas échéant). Le programme de prêts aux femmes entrepreneures a été réorganisé en mars 2019 et le montant du prêt a été porté à Rs 500 000 à un taux d’intérêt de 3 % par an. À la demande du gouvernement, la Banque avait exceptionnellement renoncé à ses obligations de garantie car le prêt de Rs 500 000 nécessite une garantie. Cette mesure a permis à un plus grand nombre de femmes entrepreneures d’avoir accès à des fonds pour démarrer ou consolider leur entreprise, conformément à la politique gouvernementale d’autonomisation des femmes. À partir du 1er juillet 2020, le programme de prêts aux femmes entrepreneures a été encore une fois amélioré et rendu plus accessible. Dans le cadre de ce régime révisé, le taux d’intérêt applicable aux aides financières jusqu’à

un maximum de Rs 500 000 a été réduit de 3 % par an à 0,5 % par an, et sans avoir à fournir un bien immobilier en garantie du prêt. Avec le second confinement, les SME Loans Schemes mis en place sont aussi applicables aux femme entrepreneures. Qu’en est-il du secteur touristique, et des secteurs indirectement liés au tourisme ? Comment la DBM compte leur venir en aide ? Le gouvernement, à travers le Budget 2021/2022 a approuvé la mise en place d’un nouveau plan de financement, par la DBM, destiné au secteur du tourisme, notamment le Tourism Business Continuity Loan sous lequel le client lié au secteur touristique peut bénéficier d’un financement jusqu’à concurrence de Rs 10 million à un taux d’intérêt de 0.5% p.a pour la rénovation, l’achat des équipements et le fonds de roulement. Un prêt remboursable sur une période de 7 ans.

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THROUGH THE LENS OF A STORYTELLER DOORGESH MUNGUR WEDDING PHOTOGRAPHER

Photography : Doorgesh Mungur Location : Mauritius

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THROUGH THE L

More than a photographer, Doorgesh Mungur is a master of visual narrative who photographs weddings. Let’s ex perience the way he sees the world through this interview.

Can you tell our readers a bit about yourself I am a photographer/artist and an aspiring film director. My professional path began during m studies at the University of Mauritius, where started working part time doing small event And I eventually made photography my full-time job

I have been a professional photographer for 1 years now, but who I really am is defined by th things I am deeply passionate about. Such a philosophy, psychology, anthropology - in shor understanding why we do what we do. Lately, have discovered the world of stories and stor telling, and since this has become my new path

What got you into photography? I started with small events and corporate pho tography. It was then that my father, who was professional photographer early in his career, ad vised me to give a go at wedding photography. was a good way to expand my skills and explor new horizons. I posting my work on social medi - at that time there was a community called hi5 People started contacting me, and that’s how all started.

DOORGESH MUNGUR WEDDING PHOTOGRAPHER 80

Was it difficult to enter this competitive field There was a time, just after university where I wa jobless for several months. I lived with my parent at that time, so they supported me. I remembe going to Caudan Waterfront, walking into store and asking them if they knew of any job opportu nity for a photographer. Eventually, through con stant networking, I started getting new project to work on and I started doing weddings. I had no car at that time, so I travelled mostly by bu with all my equipment. That was in 2009.


LENS OF A STORYTELLER

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How do you define a good wedding photographer? A good wedding photographer, in my opinion, should be a good observer and be alert of his/ her surroundings. And having the ability to capture the moment creatively and aesthetically. Ultimately, we know good wedding photographers through their work; what emotions their pictures evoke. The nuances in balance and composition. How to do you organize yourself when you have a photoshoot? I am very meticulous about my work, so when starting any new project, I need to have a clear overview of the timeline and project details. I need to have a clear understanding of what is expected of me and what the project requires in terms of equipment and planning. All shoots have pretty much similar workflow: planning, pre shoot preparations, shooting, then post production (editing). How do you initiate the first contact with your clients? Most clients contact me through social media, so we initially communicate mostly through text or phone till the booking. I like to meet the couple in person before the event, so I can have a feel of how they are and the energy they want to capture. We go over the details of the wedding together and work out a plan together so we all understand the timeline. Have you received unusual inquiries from your clients concerning a wedding photoshoot? Even though each wedding is different, they are mostly the same structure and energy. What varies is the location, and decor. The challenge is to find new angles with every wedding. But nothing really out of the ordinary. Having said that, I have worked on several Big Fat Indian weddings.

What do you think is the future of photography? Did you notice some changes throughout the years? With social media, people are now even more interested in photography and understand the value of quality work. So, I have to keep up with the market by constant innovation. What is your favourite time to shoot at a wedding? I love receptions. This is the moment when all the stress of the wedding has faded to give way to celebration. People are much more relaxed and fun to be around. Reception speeches are when you get the best candid pictures of the guests. Is there one wedding in particular which has impressed you? Having worked on over 300 weddings, there too many moments to choose only one. But one which comes to mind is Vartika & Thibauld’s wedding. It started raining in the middle of an outdoor ceremony. Guests had to hold umbrellas above the mandap. Fortunately, it did not last long. Are there any projects you’d like to tell us about? Working on a couple corporate projects. There are some personal ones I have been putting away for a while. There is another exhibition I have initially planned for last year but I had to cancel because of the pandemic. I’m waiting for things to pick up, hopefully by the end of the year. Any advice other photographers who are reading us? Be a storyteller. Feel each moment before pressing the trigger while always being aware of what is happening around you. Always think about new ways to tell a story in one single frame.

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ENJOY SHOPPING WITH

MAURITIUS DUTY FRE

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