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An ABC of Childhood Tragedy Jordan B Peterson

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The Project Gutenberg eBook of Clovis, Tome 2 (of 2)

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Title: Clovis, Tome 2 (of 2)

Author: Godefroid Kurth

Release date: September 19, 2023 [eBook #71686]

Language: French

Original publication: Paris: Victor Retaux, Libraire-Éditeur, 1901

Credits: Brian Wilson, Pierre Lacaze and the Online Distributed Proofreading Team at https://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by The Internet Archive/Canadian Libraries)

*** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK CLOVIS, TOME 2 (OF 2) ***

CLOVIS

DU MÊME AUTEUR

L O C , 4e édition. Paris, Retaux, 1898, 2 volumes in-8º de -326 et 354 pages. Ouvrage couronné par l'Académie royale de Belgique 8 fr.

H M, Paris, Picard, 1893. 1 volume in-8º de 552 pages. Ouvrage couronné par l'Académie royale de Belgique 10 fr.

L F B N F. Bruxelles, Schepens, 1896-1898. 2 volumes in-8º de 588 et 156 pages, avec une carte. Ouvrage couronné par l'Académie royale de Belgique 12 fr

S C, 6e édition. Paris, Lecoffre, 1900. (Dans la collection Les Saints.) 1 volume in-12 de 182 pages 2 fr.

L'É 'H. Bruxelles, Schepens, 1900. 1 volume in-8º de 154 pages 3 fr.

EMILE COLIN, IMPRIMERIE DE LAGNY (S.-ET-M.)

GODEFROID KURTH CLOVIS

Ouvrage auquel l'Institut de France a accordé le 1er prix d'Antiquités nationales.

DEUXIÈME EDITION REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE

TOME II

PARIS

VICTOR RETAUX, LIBRAIRE-ÉDITEUR

82,

RUE BONAPARTE, 82

1901

Droits de traduction et de reproduction réservés.

TABLE DES MATIÈRES

DU TOME SECOND

LIVRE IV

I. La guerre de Burgondie 1

II. Clovis attendu en Aquitaine 26

III. La conquête de l'Aquitaine 56

IV. La guerre de Provence 98

V. L'annexion du royaume des Ripuaires 117

VI. Le concile d'Orléans 131

VII. Clovis et l'Église 155

VIII. Derniers jours et mort de Clovis 191

IX. Conclusion 220

APPENDICES

I. Les sources de l'histoire de Clovis 233

II. La controverse sur le baptême de Clovis 277

III. Le lieu du baptême de Clovis, par M. L. Demaison 287

GODEFROID KURTH CLOVIS

Ouvrage auquel l'Institut de France a accordé le 1er prix d'Antiquités nationales.

DEUXIÈME EDITION REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE

TOME II

PARIS

VICTOR RETAUX, LIBRAIRE-ÉDITEUR

82,

RUE BONAPARTE, 82

1901

Droits de traduction et de reproduction réservés.

AVIS AU LECTEUR

Dans la préface du tome I de cet ouvrage, j'ai fait part au lecteur de mon intention de republier, dans les pièces de l'Appendice, mon mémoire intitulé: L 'H C

G T. Mais au moment de donner suite à ce projet, je me suis aperçu que la substance de ce travail se trouve déjà en résumé aux pages 233-239 du présent volume. J'ai donc renoncé à le réimprimer, et je me contente de renvoyer le lecteur aux deux recueils dans lesquels il a paru en 1888[1] .

[1] Voir tome I, p

G. K.

CLOVIS

LIVRE IV

LA GUERRE DE BURGONDIE

Maître du royaume le plus vaste et le plus solide de l'Europe, Clovis était devenu l'arbitre de l'Occident. Seul, parmi les souverains de son voisinage, il se sentait vraiment roi. Les Francs barbares vénéraient en lui le représentant le plus glorieux de leur dynastie nationale; les Francs de race Gallo-Romaine[2] le saluaient comme le défenseur de leur foi et de leur civilisation. Il pouvait, sans inquiétude, tourner toute son attention du côté du midi; en arrière de lui il n'avait que des alliés, dans son royaume que des sujets fidèles. Il n'en était pas de même de ses voisins, les rois visigoths, ostrogoths ou burgondes. En Burgondie, tout spécialement, le trône était assiégé de soucis sans nombre, et le roi ne pouvait envisager sans inquiétude l'avenir de la dynastie. Les troubles confessionnels étaient à l'ordre du jour, la défiance sévissait entre indigènes et barbares; au sein de la famille royale elle-même régnaient des dissensions fatales. Il y avait là autant d'invitations tacites à l'intervention étrangère. Jeune, ambitieux, chef d'un peuple belliqueux, conscient du courant de sympathies qui du fond des royaumes ariens dirigeait vers lui les espérances catholiques, Clovis ne pouvait manquer de répondre avec empressement à un appel explicite qui lui viendrait de Burgondie. Cet appel ne tarda pas à se faire entendre, et il partit de la dynastie burgonde elle-même.

[2] Voir pour la justification de ce terme mon mémoire sur La France et les Francs dans la langue politique du moyen âge Reçue des questions historiques, t 57 ) Le royaume des Burgondes avait eu, dès l'origine, une destinée bizarre et semée de vicissitudes. En 413, à la suite des troubles de la grande invasion, les Burgondes étaient parvenus à passer jusque sur la rive gauche du Rhin, où Worms était devenue leur capitale. Là, au contact des indigènes catholiques, une partie d'entre eux avait embrassé la foi romaine[3] , et l'on eût pu croire qu'ils étaient appelés à remplir quelque grande mission dans l'histoire du monde naissant. Les traditions épiques de l'Allemagne ont conservé le

souvenir de ce premier royaume burgonde, et le poème des Niebelungen a enchâssé dans ses récits la description de la brillante cour de Worms, où trois rois jeunes et vaillants régnaient entourés d'un peuple de héros. Mais le royaume de Worms n'eut qu'une existence éphémère. Aétius, en 435, infligea à l'armée burgonde une défaite sanglante, dans laquelle périt le roi Gunthar, et, deux ans après, les Huns, sans doute excités par lui, exterminèrent presque le reste. C'est ce dernier désastre qui est devenu plus tard, dans l'épopée germanique, le massacre des héros burgondes à la cour d'Attila. Il était cependant de l'intérêt de l'Empire de conserver les débris d'une nation qui lui avait déjà rendu des services dans sa lutte contre les Alamans, et qui avait toujours fait preuve de dispositions plus bienveillantes que les autres barbares. En 443, il accueillit donc sur son territoire les Burgondes fugitifs, et leur assigna sur les deux rives du Rhône, avec Genève pour capitale et à peu près pour centre, la région montagneuse alors connue sous le nom de Sapaudia[4] . Ce fut là le noyau du deuxième royaume des Burgondes. Les barbares s'y établirent et partagèrent le sol avec les propriétaires indigènes, d'après un règlement calqué sur celui qu'on appliquait, dans les provinces, à l'occasion des logements militaires. Les Romains durent livrer chacun à son hôte,—c'est ainsi que la loi appelait le soldat,—le tiers de sa maison et de ses esclaves, les deux tiers de ses terres et la moitié de ce qu'il possédait en forêts[5] . Seulement, ces logements militaires d'un nouveau genre étaient définitifs, et l'hôte s'installa pour toujours avec femme et enfants. On comprend les souffrances que l'arrivée des nouveaux venus dut causer à la population indigène, et que d'amers souvenirs soient restés attachés, pour elle, aux premiers jours de la nationalité burgonde. Les racines du royaume plongeaient, pour ainsi dire, dans une spoliation universelle qui ne se laissait pas oublier, toute légale qu'elle fût, et que de nombreuses violences individuelles devaient rendre plus insupportable encore. Un saint de cette époque a flétri avec une courageuse indignation les excès que les barbares se permettaient envers des populations inoffensives et désarmées, et dans une de ces inspirations prophétiques comme en avaient si souvent les grands solitaires, il prédit aux Burgondes l'arrivée

d'autres hôtes qui leur appliqueraient leur propre mesure, et avec lesquels il leur faudrait partager à leur tour[6] .

[3] Paul Orose, , 32

[4] Longnon, p. 69; Binding, pp. 16 et suiv.

[5] Prosper, a 443; Marius, a 456; Lex Burgundionum, tit 54; Frédégaire, , 46 Voir sur cette question des partages Gaupp, Die Germanischen Ansiedelungen und Landtheilungen, pp 85 et suivantes

[6] Vita Lupicini, dans les Acta Sanctorum des Bollandistes, t. III de mars (25). p. 265.

Les années, en s'écoulant, n'avaient en rien amélioré cette situation de malaise et d'hostilité mutuelle. Deux nations restaient en présence l'une de l'autre, ou, pour mieux dire, vivaient l'une sur l'autre. Partout le Romain sentait sur ses épaules le poids de ce barbare qui avait pris son bien, qui parlait une langue inintelligible, et qui était étranger à sa vie sociale et intellectuelle. Tout l'éloignait de lui, et ce qui aurait dû l'en rapprocher, le voisinage et la cohabitation, ne servait qu'à rafraîchir sans cesse le souvenir des humiliations et des violences de la première heure. La religion, ailleurs si puissante à éteindre les conflits et à rapprocher les cœurs, restait désarmée ici: au lieu d'unir elle divisait. Car les Burgondes, séduits par l'exemple des autres nations de leur race, venaient de passer en grande majorité à l'arianisme, si bien qu'on ne se rencontrait plus même au pied des autels. Telle était la situation intérieure dans celui des royaumes hérétiques où le vainqueur était le moins inhumain, et où les rois veillaient avec le plus de soin à préserver les droits de leurs sujets de race romaine. Aussi, tandis que dans le royaume franc la fusion des races se fit dès le premier jour, avec une rapidité étonnante, en Burgondie, elle était à peine commencée au début du e siècle. Chaque fois que le chroniqueur national de ce peuple parle d'un de ses compatriotes, il a soin de nous dire s'il est de race burgonde ou romaine[7] , et le fait d'une constatation pareille est à lui seul la preuve que l'on continuait d'avoir conscience de la distinction des deux peuples. [7] V. mon article ci-dessus cité. pp. 375-376.

Les Burgondes, d'ailleurs, ne furent jamais les ennemis de l'Empire. Campés, comme on vient de le dire, au milieu d'une province romaine, ils entendaient payer l'hospitalité qu'ils recevaient. Ils étaient les soldats de Rome, et ils observaient loyalement le pacte conclu entre eux et les empereurs. En échange des terres romaines, ils donnaient leur sang, et le versaient sans marchander. Ils furent à Mauriac en 451, combattant sous les drapeaux de cet Aétius qui, fidèle à la politique romaine, se servait tour à tour des Huns contre les Burgondes, et des Burgondes contre les Huns. Tant qu'ils vécurent comme peuple, ils gardèrent une vraie dévotion à l'Empire. Que le maître du monde fût à Rome ou à Byzance, ils ne cessèrent d'être à ses pieds, et de lui parler dans des termes d'une obéissance humble et pour ainsi dire servile. Rome les récompensa avec des insignes et avec des dignités. A l'un de leurs rois, Gundioch, celui que le pape Hilaire appelait son fils[8] , elle donna le titre de maître des milices; un autre, Chilpéric, reçut les honneurs du patriciat. Les rois burgondes étaient donc de grands personnages, mais comme fonctionnaires romains plus encore que comme monarques indépendants. Gondebaud hérita du titre de patrice qu'avait porté son oncle; cela lui permit, à un moment donné, de créer un empereur: il est vrai que c'était le faible et éphémère Glycérius. Ces rois se considéraient de plus en plus comme faisant partie du corps de l'Empire, et comme constitués à sa défense. Ils ne prêtèrent pas l'oreille aux suggestions de Romains qui, comme le préfet Arvandus, leur offraient le partage de la Gaule avec les Visigoths. Lorsque ceux-ci, ambitieux et entreprenants à l'excès, mirent la main sur Arles et sur Marseille, et manifestèrent l'intention de soumettre toute la Gaule, les Burgondes furent dans ce pays les meilleurs soutiens de l'Empire agonisant, et ils allèrent tenir garnison à Clermont en Auvergne, pour mettre à l'abri d'un coup de main ce dernier poste de la civilisation romaine[9] On ne leur en sut pas gré dans ce monde de décadents: on trouvait qu'ils faisaient fuir les Muses, et qu'ils sentaient mauvais avec leurs cheveux frottés de beurre rance[10] . Finalement, un empereur de rencontre abandonna sans combat, aux conquérants barbares, cette province qui n'avait eu que des barbares pour défenseurs. Euric et ses Visigoths entrèrent à Clermont en vertu du pacte conclu avec eux par Julius Nepos,

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