Nicolas TILLY Game pl ay
NICOLAS TILLY Artiste plasticien Né en 1982 à Saint-Germain-en-Laye, Yvelines. Vit et travaille à Paris Site Internet : http://espacedubug.com
UN ESPACE ENTRE LA MAQUETTE ET L’ŒUVRE Les changements d’échelles, de dimensions, de médiums, sont récurrents dans mon travail. Dans son parcours, le visiteur peut se retrouver devant une maquette, une autre fois devant un livre, un écran ou encore devant un dessin ou une sculpture de plus grande dimension. Je m’attache à donner une échelle indéfinie à mon travail, questionnant son statut même, ses limites. Est-ce un travail perpétuellement en cours ? Dans l’étoilement de mes réalisations, je le définirai comme une étape cristallisée entre la maquette et l’œuvre [1].
La “ figure humaine ” [3] n’est pas représentée dans mes travaux, mais je la prends en compte en tant que standard, silhouette miniature donnant l’échelle comme dans une maquette d’architecture.
De la même manière que l’on peut considérer un dessin comme inachevé [2], une étude servant à une autre réalisation, le processus d’élaboration de mon travail trouve sa place comme indicateur et raconte une histoire dans le temps et l’espace. L’histoire de ma perception du monde qui est souvent instable et sans unité, une vision par calques, par collages. À l’inverse du procédé classique du dessin d’étude préparatoire, mes dessins peuvent être réalisés après coup. J’aime aussi dessiner une première idée qui laisse la liberté du faux départ et de l’erreur. Mes images utilisent des matériaux industriels et de la couleur “ ready-made ”.
[1] “ La maquette se caractérise par son statut indéterminé, entre concept et réalisation, entre réel et imaginaire [...]Les maquettes représentent souvent pour l’artiste un vecteur vers le monde de l’enfance : maison de poupée, maisons en carton à découper, qui reconstituent l’univers ludique et onirique d’un monde miniature habitable [...] ” Extrait du texte “ La maquette, un objet modèle? ” de Marie-Ange Brayer.
Peut-être est-ce finalement là le rapport que j’entretiens avec mes réalisations, un univers que j’observe “ la tête en haut ”, qui évolue et prolifère. Une présence qui se laisse guider et sans laquelle plus rien n’a de sens.
[2] “ working drawings [...] These drawings will frequently contain the artist’s false start, meandering, errors, and incorrect arithmetic, as well as possibilities which might not have occured to him in any other manner. [...] ” Extrait du texte “ Anyone Can Learn to Draw ” de Mel Bochner. [3] Excepté par citation ou référence, mais déjà traitée par les filtres que sont les jeux vidéos, les dessins animés, les jouets...
Ha n k si te Volume pliÊ dans des plaques d’aluminium Dibon hauteur: 150cm longueur: 300cm largeur: 240cm 2010
Ar c h ip r i sme s Dessin mural bande adhésive noire Dimensions : longueur=11 mètres et hauteur=2,5mètres 2010
Wo rl d f or ma t i o n Vidéo animation format HD, 10min 28s. Muet. Diffusion en boucle. Réalisé avec le soutient de l’Ecole Supérieure d’Arts de Rueil-Malmaison dans le cadre de la résidence Synapse. 2010
Wo rl d f or ma t i o n Assemblage de 26 dessins. Techniques mixtes. Dimensions de l’ensemble: 91,5 x 230 cm. Réalisé avec le soutient de l’Ecole Supérieure d’Arts de Rueil-Malmaison dans le cadre de la résidence Synapse. 2010
P la n e t Ex tr a cts Prorotype fragmenté en 5 morceaux. stéréolithographie Dimensions : pierre 1 (haut gauche): 7,5 x 12 x 10,5 cm pierre 2 (haut droit): 5 x 6 x 4,5 cm pierre 3 (milieu gauche): 4 x 7 x 6 cm pierre 4 (milieu droit): 6 x 6,5 x 5,5 cm pierre 5 (bas gauche): 8 x 8,5 x 5,5 cm Les 5 prototypes se posent au sol. Réalisé avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France (bourse individuelle à la création 2008). 2010
P re t t y Stone s Travail vidéo basé sur Gems Concept. En collaboration avec le graphiste Yannis Pérez (sérigraphies). Projection vidéo sur 2 sérigraphies format : 84x119 cm 2009-2010
SciFi Dessin et prototype. Techniques mixtes. Dimension du cadre noir: 30 x 30 cm. Dimensions de la vitrine: 15 x 15 cm. Les deux cadres se posent au sol contre un mur. 2010
La Bête-Monde (un monde sous cloche) La Bête-Monde est le projet sur lequel je travaille depuis 2007. Démarré durant mon post-diplôme à l’ENSCI, la Bête-Monde est une sculpture augmentée d’autres pièces comme des maquettes, dessins et vidéos. Au départ sculpture, La Bête-Monde mute aujourd’hui en installation. Tirage Lambda sous Diasec contrecollé sur dibon, format 80 x 64 cm. Réalisé avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France (bourse individuelle à la création 2008). 2009
Gems concept cette vidéo consiste en l’apparition successive de 20 pierres précieuses modélisées en 3D. Elles effectuent une rotation sur elles-mêmes puis disparaissent successivement à nouveau. Ce travail reprend l’idée des vitrines archéologiques anciennes présentant des pierres précieuses ramassées par des explorateurs. Ces pierres ont été trouvées puis ramassées lors d’une exploration au cœur de la Bête-Monde. Vidéo animation format HD, 1min 30s. Muet. Diffusion en boucle. 2009
L e s h istoi r e s prismatiques Les Histoires Prismatiques sont des planches d’études du monde cristallisé. Un détail, une représentation, une carte, ces dessins sont des observations différentes comme rapportés par un explorateur. 3 dessins à l’aquarelle et mine de plomb format : 65x50 cm 4 dessins à l’aquarelle format 40x40 cm. Réalisé avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France (bourse individuelle à la création 2008). 2009
Tr ava il e ntr e arch itectes Vidéo réalisée dans le cadre de l’exposition “Fœhn’y”, organisée par GLASSBOX “sans les murs” du 10 novembre au 9 décembre 2007 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. Animation 3D de la Bête-Monde avec les commentaires audio empruntés au documentaire “Phaeno, le bâtiment paysage” réalisé par Richard Copans. “Phæno, le bâtiment paysage” est un centre des sciences réalisé par l’architecte Zaha Hadid. Cette vidéo est un pilote servant à la réalisation d’un court métrage de 8-10min, sur l’apparition est la possible habitation de La Bête-Monde par des habitants. Vidéo animation, 1min 26s. Sonore. 2008
L a B êt e -M onde Sculpture en tôle 2mm, peinture noire Dimensions: 60 x 110 x 125 cm. Partenaires : Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle / GLASSBOX «sans les murs» 2007
Je présente une histoire à travers la sculpture : La Bête-Monde et son paysage encapsulé, la vidéo TRANSVERSAL et des dessins. Ces variations sont toutes autant numériques que réelles, fragmentaires que complètes. Une étape entre la maquette et l’œuvre. J’ai créé un monde, tel est le pouvoir des gamers. “ Et le ciel s ‘assombrit. Une présence se fait sentir là-haut dans le ciel. Approchant, grondant, immense comme une planète. - Que va t-il nous arriver ? demande KL63. - Je ne sais pas, le ciel semble disparaître. Je crois que j’ai peur, lui répond DSP. ” Nous sommes dans un jeu vidéo que le joueur ne contrôle pas. En tant que plasticien je rends visible ce phénomène par la réalisation de la Bête-Monde et de son environnement.
Une matérialisation physique se substitue à l’espace de l’ordinateur. Un calque se pose dans l’espace qui ne semble pas à sa place.
Texte du projet “ La Bête-Monde ” édité dans le catalogue du Mastère Art et nouveaux médias/ENSCI Paris. (octobre 2007)
L e P aysa g e Sculpture-maquette faisant partie du projet La Bête-Monde. Le Paysage est un fragment matérialisé d’un monde, une étude topologique et géographique. Un assemblage de plusieurs de ces fragments nous donne une ligne d’horizon. Cette parcelle de terre est un territoire imaginaire, un morceau de monde n’existant sur aucune carte.
TR AN SVERSAL Vidéo faisant partie du projet La Bête-Monde. Cette vidéo donne un deuxième espace à découvrir au visiteur. Elle évoque l’engloutissement du Paysage par la Bête-monde. Vidéo animation / muet 2min 31s. diffusion en boucle sur écran LCD 2007
Uchronie ou la ville au fond de l’œil Liste des œuvres de l’exposition : - Les histoires prismatiques, 3 dessins à l’aquarelle et mine de plomb, 65x50 cm, 2009. - Les Pierres, 4 dessins à l’aquarelle, 40x40cm, 2009. - Gems concept, vidéo animation, 1min 30s, 2009. Diffusion en boucle sur écran LCD. - La Bête-Monde, sculpture en tôle, peinture noire, 60x110x125cm, 2007. (Produit avec le soutien de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), Paris.) - Le Paysage, fraisage numérique sur mousse de polyuréthane, 10x52x50cm, 2007. (Produit avec le soutien de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), Paris.) - TRANSVERSAL, vidéo animation, 2min 31s, 2007. Diffusion en boucle sur écran LCD.
Exposition avec l’artiste Renaud Bezy à la galerie ARS LONGA , 67 av. Parmentier 75011 Paris, du 25 mars au 22 avril 2009.
L’action, dans les univers développés par Renaud Bézy et Nicolas Tilly, se déroule dans un “après”. Après les jeux vidéo ou après les technologies, après que les hommes aient déserté le monde, les villes. La musique répétitive, dans “Chain Reactions” de Renaud Bézy, nous évoque les jeux vidéo d’antan, durant que dans l’image une porte s’ouvre sur un couloir qui se termine par une autre porte qui s’ouvrira à son tour, sur un autre couloir. Il n’est plus question, ici, ni de règle ni de jouabilité. Le spectateur, hypnotisé par le flux régulier des images, n’a d’autre alternative que de suivre un travelling sans fin. Quant aux facettes polygonales de “La Bête-Monde” sculptée par Nicolas Tilly, elles témoignent de l’évolution de notre perception des technologies car les polygones, tout comme les pixels, ont été considérés tels les signes d’une nouvelle esthétique avant de disparaître sous la puissance de calcul des
machines. Signe des temps, polygones et pixels réapparaissent aujourd’hui, sous des allures quelque peu vintage. Ou quand les technologies intègrent le sujet de la représentation. Et puis, il y a la parcelle de “Paysage”, dont Nicolas Tilly nous dit qu’elle a été ingérée par “La Bête”. Est-elle déserte ou a-t-elle été désertée comme le sont les paysages de Renaud Bezy ? L’action, dans “Les Incrustes” de ce dernier, se déroule encore dans un “après”. Après quelques catastrophes ou cataclysmes, quand la nature reprend ses droits sur le béton. Signe des temps, toujours, les pratiques de ces deux artistes oscillent entre dessin, peinture, installation et vidéo où l’imaginaire l’emporte dans leurs représentations d’un “après”, ou peut-être d’un “ailleurs”.
Un regard sur l’exposition, texte de DOMINIQUE MOULON, journaliste et crtique d’art.
La main qui dessinait toute seule (chap.3) Liste des œuvres de l’exposition : - Les histoires prismatiques, 3 dessins à l’aquarelle et mine de plomb, 65x50 cm, 2009. - Les Pierres, 4 dessins à l’aquarelle, 40x40cm, 2009. - Sans titre, dessin au mur, bande adhésive noire, dimensions variables.
Exposition collective à la galerie Magda Danysz , 78 rue Amelot 75011 Paris, du 20 décembre au 17 janvier 2009.
Les artistes de l’exposition : Peter Arkle, Damien Beguet, Armand Behar, Yoan Beliard, Pierre Belouin, Botto e Bruno, Christian Boulicaut, Aliki Braine, Julien Couty, Alain Delorme, Olivier Filippi, Gosia Galas, Jeremie Gindre, Christian Gonzenbach, Frank Hulsbomer, Jordin Isip, Jonone, Kosta Kulundzic, P. Nicolas Ledoux, Jean-Luc Lemaire, Guillaume Linard, Mireille Loup et Stephane Jourdois, Guillaume Mary, Tom Mason, Rob Matthews, Bartolomeo Migliore, Miss Van, Laurina Paperina, Didier Petit, Françoise Petrovitch, Danielle de Picciotto, Jerome Poret, Carlos «Mare 139» Rodriguez, Anne Laure Sacriste, Samantha Simpson, Chloe Steele, Icon Tada, Yann Taillefer, Nicolas Tilly, Ultralab, Jeanne Verdoux, Davor Vrankic, West, Eric White…
Permutations/4O artistes 01 musée vide Liste des œuvres de l’exposition : - Structure de propagation au sein de la Bête-Monde, maquette en alu 1mm, colliers de serrage en plastique, peinture noire, tube lumineux, jouets. Peinture grise au mur. Dimensions variables. Sur une invitation de l’artiste Michel Duport à poser une œuvre sur une étagère.
Exposition collective au musée des beaux-arts et d’archéologie , 4 place des Ormeaux 26000 Valence, du 23 février au 29 juin 2008.
Les artistes de l’exposition : Carla Arocha / Jean-Pierre Bos / Lionel Chalaye / Martin Creed / Stéphane Dafflon / Luciano Fabro / Mireille Filiatre / Alain Fournier / Christophe Gonnet /Ann Veronica Janssens / Rolf Julius / Zilvinas Kempinas / Peter Kogler / Guillaume Leblon / Georges Meurdra / Juan Robert / Frédéric Sanchez /Fred Sandback / René Schlosser/Michel Duport / Fabrice Beslot / Marion Boisjeol / Collectif 1.0.3 / Marie Frier/Frédéric Galliano / Sylvie Garraud / James Granjon / Frédéric Guinot /Gisèle Jacquemet / Yann Levy / Jo Lewis / Audrey Marlhens / Stéphanie Nava / Mathilde Papapietro / Ludovic Paquelier / Alicia Paz / Damir Radovic / Julie Sorin / Pascal Thevenet / Nicolas Tilly
Fœhn’y Liste des œuvres de l’exposition : - La Bête-Monde, sculpture en tôle 2mm, peinture noire - Sans titre, dessin au sol (ruban adhésif noir, dimension 50m2) - Poster_1, édition d’un poster imprimé à 500 exemplaires et distribué gratuitement lors de l’exposition. Projet en collaboration avec l’artiste Franck David (gélatine rose sur les éclairages). Partenaires : GLASSBOX «sans les murs» / l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle / Cité Culture
Exposition collective à la Cité Internationale Universitaire de Paris organisée par GLASSBOX «sans les murs» du 10 novembre au 9 décembre 2007. Avec les artistes Céline Ahond et Robert Rudolf, Franck David, Nicolas Juillard, Nicolas Tilly et le Gentil Garçon.
Poster format A3. Impression numérique couleur recto/verso. Edition diffusée gratuitement du 10 novembre au 9 décembre 2007 dans le cadre de l’exposition FŒHN’Y à la Cité Internationale Universitaire de Paris. Partenaire : GLASSBOX “ sans les murs ” Edition à 500 exemplaires.
Post-diplôme Liste des œuvres de l’exposition : - La Bête-Monde, sculpture en tôle 2mm, peinture noire - TRANSVERSAL, vidéo animation, 2min 31s, 2007. Diffusion en boucle sur écran LCD Produit avec le soutien de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), Paris.
Exposition collective à la galerie de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, 48 rue Saint-Sabin 75011 Paris, du 11 au 25 octobre 2007.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique Liste des œuvres de l’exposition : - Le crapaud, le rocher, l’abri, sculptures en contre-plaqué - 110db., dessin mural, papier autocollant rouge - Sans titre, dessin au sol, bande adhésive noire
“Une lente expérimentation des modalités du dessin a fait que la pratique de Nicolas Tilly se déplace parfois hors de la feuille, hors du plan. Après des interrogations liées au format, au trait, à la monstration du dessin, s’est posée la question de la façon de dessiner. Il n’est plus question du modèle d’après nature mais de puiser dans les multiples registres où le dessin se façonne (B.D., dessins animés, jeux vidéo...) sans oublier le D.A.O. Puisque la souris peut se substituer au crayon, puisque le pixel peut remplacer le trait, Nicolas Tilly tente la modélisation en 3D sur ordinateur. Ne cherchant pas à maîtriser tout le potentiel du logiciel, il en sort des formes nouvelles, hybrides, “sans queue ni tête” où les volumes de base se reconnaissent mais se déforment. Il ne s’agissait pas alors de conserver le fichier dans un recoin de l’espace de stockage mais de rendre réelles ces nouvelles formes.
C’est ainsi que des volumes à la fois étranges et familiers ponctuent l’espace d’exposition. Ces volumes gardent le statut de dessins puisqu’ils sont en feuilles de contreplaqués, le trait en est les coupures et les ligatures. Mais ils ne sont pas de simples applications de ce qui s’est formé à l’écran car le geste de poser ces volumes au sol leur font acquérir la propriété de remodeler l’espace les environnant par phénomène de projection, “d’étoilement”. Comme si le dessin, malgré sa légèreté et sa fragilité présumées, avait la capacité de modifier son environnement.” Pascal Thevenet (Texte publié dans la revue hebdomadaire pour l’art contemporain n°137 Semaine à l’occasion de l’exposition Mulhouse 007.)
110 db. Dessin mural. Peinture acrylique, encre de chine, papier autocollant. Dimensions de la cimaise: 305x793 cm. 2006
CrĂŠdit photo : Samuel Vermeil.
Le s eng i ns Série de quatre dessins sur papier, encre de chine, peinture en spray, impressions jet d’encre, papiers calque de couleurs. Dimensions pour un dessin: 150x200 cm. 2005
Crédit photo : Samuel Vermeil.
Le crapaud, sculpture en panneaux de contre-plaqué 10mm. Colliers de serrage en plastique noir.
140 cm 89 cm
300 cm
35 cm
L’abri, sculpture en panneaux de contre-plaqué 10mm. Colliers de serrage en plastique noir.
46 cm 70 cm
127 cm
Le rocher, sculpture en panneaux de contre-plaquĂŠ 10mm. Colliers de serrage en plastique noir.
92 cm 128 cm
QUA RT ER Dessin au sol. Ruban adhĂŠsif noir. Dimensions : 377 x 417 cm. 2007
Mille-Feuille SĂŠrie de quate vidĂŠos animation. Muet 3min 12s. / 2min / 2min / 2min format mini-dv 2006
L’espace du bug Cette vidéo consite en l’exploration de la tranche d’une feuille de papier. Cette première découverte d’une “faille” ou d’un “bug” reste le point de départ dans la poursuite de mon travail vidéo. Vidéo animation, 2min 46s. Muet. format mini-dv 2005
La zone en quatre couleurs 4 bandes de couleurs apparaissent synchronisées avec 4 fréquences sonores. Vidéo animation, 4min 03s. Sonore (collaboration pour la bande son avec Zeitspielraum) format mini-dv 2005
Diffusion dans la programmation de la chaîne du câble Souvenirs from Earth : the first TV station broadcasting a 24/7 program of Film and Video art/ freebox 129. http://www.souvenirsfromearth.tv/
The Great Learning Concert du paragraphe sept de la composition The Great Learning de Corneluis Cardew (1968-1971). Dirigé par Jean-Jacques Palix de 16/12/2004 à l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence. Production : Ecole Régionale des Beaux-Arts de Valence Vidéo format DVD, 36min. Sonore 2006
Pr o j e ts col l e ctifs Impression laser 126 pages format du livre : 13 x 20,5 cm. 2005/2006 Travail collectif (Sarah Pangon, Ludovic Sauvage, Yan Renand, Nicolas Tilly, Laure Blanchon, Aurélie Dubois, Anne-Sophie Chamettaz, Lucile Chemarin, Michel Francisco, Pascal Chirol, Manuel Reynaud, Fabrice Reymond, Yannis Perez, Sarah Lis, Jessica Champlaine) autour de l’écriture et les jeux vidéos avec l’écrivain Daniel Foucard.
Le collectif M.I.X avec les étudiants de l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence. Jessica Champlaine, Pascal Chirol, Maude Cucinotta, Juliette Khawam, Winja Lemstra, Sarah Pangon, Nicolas Tilly, Naïs Van Laer, ainsi que Bernard Carlier, Fabrice Reymond et Samuel Vermeil. Cette exposition “Comédie 9 (parasitisme à la gloire)” a eu lieu le samedi 27 mai 2006 de 12h00 à 22h00 dans l’Église Ste. Foy à Mirmande (26270), sous la forme d’un livre et d’une installation dans le lieu.
LAPS est une revue trimestrielle se présentant comme un espace éditorial à investir. Chaque numéro propose une thématique nouvelle et invite des artistes à intervenir. J’ai été invité pour le premier numéro ou j’ai présenté le projet “Part1 Survey Paper”. 2007
Histoire4 : un texte de Naïs Vans Laer et 3 histoires de Nicolas Tilly. Il a été imprimé en 100 exemplaires à l’occasion de la poésie/nuit en mars 2007 à Lyon. Directeur artistique : Eric Vautrin. “ je suis un avatar et mon nom est Jollj. Pas facile à prononcer hein ?... ” Impression noir et blanc Format A5 30 pages
B ibl i og r a p hi e Amusement numéro 6 (oct. 2009- Janv. 2010) Videogames, Interaction, Style, Inspiration. Numéro spécial BUG! Pour ce numéro j’ai écris le texte SUB-BUG et présenté un vidéogramme de TRANSVERSAL. Double page 184-185 dans le cahier de fin (niveau caché).
Amusement numéro 4 (mars-avril-mai) Videogames, Interaction, Style, Inspiration. Dans son dossier intitulé “DIGITART” (p. 59), Pierrick Thébault a fait une sélection d’une trentaine d’artistes numériques qui mixent technologie, design et interaction.
20 Minutes édition de Paris du 19 décembre 2008. Rubrique “Le 2.0 vous sort du nid” article en page 28 sur l’exposition “La main qui dessinait toute seule Chap.3”, galerie Magda Danysz, du 20 décembre au 17 janvier 2009, 78 rue amelot Paris 11.
Amusement numéro 2 (septembre-octobrenovembre) Videogames, Interaction, Style, Inspiration. Amusement est une revue et une plate-forme créative sur et autour le jeu vidéo. Double page 170-171 avec une illustration et mon texte “Clipping Théorie”.
Catalogue de l’exposition collective “ Permutations 4O artistes/ 01 musée vide ” au musée de Valence du 23 février au 29 juin 2008.
Article paru dans le site internet Regarde suite aux deux expositions à l’ENSCI et la Cité Internationale Universitaire de Paris en octobre et novembre 2007. http://www.regarde.org/blog/2007/12/05/ art/decouverte-nicolas-tilly/
Catalogue du Mastère spécialisé création en nouveaux médias de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle session 2006-2007. Publication à l’occasion de l’exposition dans la galerie de l’ENSCI du 11 au 25 octobre 2007.
Catalogue de l’exposition collective MULHOUSE 007 regroupant la création contemporaine issue des écoles d’art européennes. Du 9 au 13 juin 2007, parc des expositions, Mulhouse.
Semaine 22.07 (revue hebdomadaire pour l’art contemporain) n°137, Adera MULHOUSE 007 Julia Cottin, Marianne Daudenet, Marion Delaballe Philippe Eydieu, Simon Floriet, Benjamin Hochart , In Young Moon, Francis Morandini, Karen Muller, Lionel Renck, Linda Sanchez, Nicolas Tilly.
près plusieurs années le crayon à la main lors de mon enfance, je décide de suivre pendant mes études au lycée deux options : les arts plastiques et le cinéma. Ces trois années confirmeront mon intérêt pour ces deux domaines artistiques. J’en retiendrai un attrait grandissant pour le dessin, mais aussi le film d’animation où j’ai pu expérimenter le dessin en mouvement par le biais de différents contacts avec le studio Folimage et l’association l’Equipée à Valence de 2000 à 2004. Ainsi, après l’obtention de mon baccalauréat en 2001 je décide de suivre l’enseignement des beaux-arts à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Valence. Durant ces cinq années d’études, ma curiosité et mon ouverture artistique m’ont emmené dans diverses directions. Je suis né au début des années 80, et j’en garde des influences issues des univers des dessins animés, de la bande dessinée et des jeux vidéo. J’ai alors exploré avec mes recherches, le graphisme dans l’espace du livre, le dessin avec l’espace de la feuille, le mur et le sol dans des installations et j’ai aussi poursuivi l’animation au travers de courtes vidéos. Un procédé c’est révélé important au cours de mes réalisations : le calque (layer). Aussi bien le papier calque que j’utilise dans des dessins, mais aussi le calque des logiciels informatiques servant à travailler par superposition des images fixes ou animées. Plus qu’un procédé de travail, le calque est devenu ma vision personnelle du monde que je perçois comme éclaté. Une vision en prisme ou divers calques se superposent à la réalité. Le calque n’est pas
pour moi aujourd’hui un aboutissement des procédures de travail, mais plutôt une étape de départ, un starter pour la naissance de projets. J’ai intégré après mon Diplôme Nationale Supérieure d’Expression Plastique (DNSEP) un post-diplôme intitulé Art et nouveaux médias à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle à Paris en 2007. Durant cette année, j’ai axé ma recherche sur la matérialisation de volumes issus d’univers numériques, confirmant mon désir de faire évoluer mes réalisations dans l’espace par le biais d’installations regroupant volumes, vidéos et dessins. C’est aujourd’hui mon axe de travail en tant que jeune artiste.