New Edition * vol.10
magazine
the earth issue
i n j a N the earth issue
magazine
10 Ninja magazine by Pierre Cialdella issue numero 10 n°10
the earthians issue we of fer you tomor row’s photogr apher s and ar tists today
cover photo Serezha Komarov
www.ninja-mag.com
content 1/ sonic youth Serezha Komarov Xim Izquierdo Nellie Large Petra Moser Francesca Marcaccio Tom Spianti Martin Tomori 2/ we the people of the world Arnaud Wacker Marcelo Korp Alexandra Catiere Serezha Komarov 3/ mother nature Marcelo Korp Carine Bianchini Ingo Helmes Carlos AlbalĂ Flow 4/ the LAB selection Valentina Paci Willy Huvey Insousciance Jam Abelanet Petra Moser Florian Reischauer Timothy Rollin Pickerill Clara Chichin Paula Durinova Julie Badin
intro We know we are ‘playing with fire’ with our planet Is man able to change? Well, that’s what faith is : belief in the absence of truth
sonic
1/
youth
Serezha
Komarov
http://prelost.livejournal.com
Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux !
Clément
Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux !
Marot
Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux ! Plus ne suis-je ce que j’ai été, et plus ne saurais-je jamais l’être. Mon beau printemps et mon été ont fait le saut par la fenêtre. Amour, tu as été mon maître, je t’ai servi sur tous les Dieux. Ah si je pouvais deux fois naître, comme je te servirais mieux !
Plus ne suis-je ce que j’ai été Et plus ne saurais-je jamais l’être Mon beau printemps et mon été Ont fait le saut par la fenêtre Amour, tu as été mon maître Je t’ai servi sur tous les Dieux Ah si je pouvais deux fois naître Comme je te servirais mieux !
The less I am to what I was The less I will ever be My beautiful spring and my summer Have jumped through the window Love, you have been my master I served you like a mighty God If only I could reborn again I would be such a better servant!
Xim
Izquierdo www.ximizquierdo.com
HE: sweater LEE gold label AW08 Styling Marianne Krauss (myspace.com/leleganceindecadence) jeans LEE gold label AW08 Models Isla Pinna, Mayka, El Chino and Víctor Montolio BLOND Girl: overall wrangler shoes ZARA Make Up Rebecca Kromvall (beccakromvall@hotmail.com) wool hat from the stylist BRUNETTE Production The Ortitz (theortitz.com) shirt wrangler shorts wrangler Thanks to Rubén & Dani Ortiz, Jordi Cussó, Tara Penke and Can Pedragosa restaurant
SHE: t.shirt Zara sweater Wrangler jeans Wrangler shoes Holala socks de la estilista HE: shirt Wrangler jeans Wrangler scarf vintage shoes retro city
SHE: shirt american apareal jeans wrangler HE: shirt LEE gold label AW08 jeans wrangler
SHE: t.shirt american apareal jeans wrangler HE: shirt LEE gold label AW08 jeans wrangler
HE: sweater LEE gold label AW08 scarf HyM jeans wrangler shoes retro city SHE: overall wrangler underwear from the encants wool hat from the stylist
SHE: shirt holala overall wrangler panama hat vintage HE: sweater LEE gold label AW08 scarf H&M jeans Wrangler
Left: denim jacket wrangler dress vintage
Right: wool hat from the stylist overall Wrangler
denim shirt wrangler scarf from the encants
HE: jeans & bandana wrangler denim jacket wrangler blue bell HE (Center): sweater wrangler jeans LEE gold label AW 08 shoes Dr Martens scarf HyM SHE: jeans & shirt wrangler sweater vintage boots retro city
HE: sweater & jeans LEE gold label AW08 BLOND Girl: shirt & jeans wrangler sweater vintage / boots retro city BRUNETTE: shirt & shorts wrangler
Nellie
Large www.nellielarge.com
Petra
Moser
www.servus.at/pet
Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows
Pablo
Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor
Neruda
Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows Poor Fellows
What it takes on this planet, to make love to each other in peace. Everyone pries under your sheets, everyone interferes with your loving. They say terrible things about a man and a woman, who after much milling about, all sorts of compunctions, do something unique, they both lie with each other in one bed. I ask myself whether frogs are so furtive, or sneeze as they please. Whether they whisper to each other in swamps about illegitimate frogs, or the joys of amphibious living.
I ask myself if birds single out enemy birds, or bulls gossip with bullocks before they go out in public with cows. Even the roads have eyes and the parks their police. Hotels spy on their guests, windows name names, canons and squadrons debark on missions to liquidate love. All those ears and those jaws working incessantly, till a man and his girl have to raise their climax, full tilt, on a bicycle.
Francesca
Marcaccio freedolf@libero.it
Tom
Spianti
www.tomspianti.com
Martin
Tomori
www.myspace.com/zgrnd
we the
2/
people
Arnaud
Wacker
www.1974.fr
Alexandra
Catiere www.alexandracatiere.com
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants
Jacques
d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser
Brel
quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir
Daniel Munda 1947 - 2008 Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer Et d’oublier ce qu’il faut oublier Je vous souhaite des passions Je vous souhaite des silences Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil Et des rires d’enfants Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence Et aux vertus négatives de notre époque Je vous souhaite surtout d’être vous
I wish you endless dreams And the furious desire to realize some of them I wish you to love what has to be loved And to forget what has to be forgotten I wish you passions I wish you silences I wish you birds singing in the morning And children laughter I wish you to resist to stalemate, indifference And to the negatives virtues of our time But most of all I wish you to be yourself
Marcelo
orp K www.korbonm.ar t.br
Marcelo Korp was born in the state of Parana in Brazil. His portfolio is part of a photographic project called ‘cumulus-nimbus’. These Cuban boys - photographed in the streets of Havana - may be sexy and beautiful, but you have to remember that they live under a dictatureship.
Serezha
Komarov
http://prelost.livejournal.com
mother
3/
r earth
Marcelo
orp K www.korbonm.ar t.br
In the heart of south America, plantations, waterfalls and forests are a great field for Marcelo’s photographic experimentations. Lights, colors and textures are the challenge of his work. Full moon periods are an excellent way to experience photography. They reveal textures and colors that are normally hidden to the human eye. The red earth, one of the most fertile in the world, produces all the grains consumed in Brazil. The landscape changes every season due to plantations: corn, soja and barley. Each one gives the fields a different color. The Iguaçu waterfalls lay in the frontier of Argentina and Brazil. The word Iguaçú means “big water” in the tupi-guarani etymology. The Iguaçú river, which forms the Falls 18km before the river meets the Paraná river, overcomes a ground unevenness and plunges down 65 meters (2,780m wide). Its geological formation dates back to approximately 150 million years. During a full moon period, light and textures take the main role of this giant nature show. Long exposure allows the photography to transform water in a kind of delicate silk.
Johnny Luxo (picture bellow) is a dj from Sao Paulo. Since his teenage years he dresses himself into different characters. Today he has fans all over Brazil. The ancient plane located in the tiny city of Araçariguama (Sao Paulo) used to be an official presidential aircraft during the 50’s. Abandoned for almost 40 years it has been restored and became a public cinema dedicate to the poor communities of the city.
Carine
Bianchini www.kozawax.canalblog.com
Ingo
Helmes www.i-m-soulcraft.de
Carlos
‘
Albala www.carlosalbala.com
“FLOW is the best film of 2008 ...if not the best film ever! It is also the scariest movie I have seen in my life, and it has touched me forever.� Pierre Cialdella
Water is the very essence of life
It sustains every living being on this planet and without it there would be nothing
With her film FLOW, Irena Salina investigates into what experts label
the most important political and environmental issue of the 21st Century : The World Water Crisis Salina builds a case against the growing privatization of the world’s dwindling fresh water supply with an unflinching focus on politics, pollution, human rights, and the emergence of a domineering world water cartel. Interviews with scientists and activists intelligently reveal the rapidly building crisis, at both the global and human scale, and the film introduces many of the governmental and corporate culprits behind the water grab, while begging the question ‘CAN ANYONE REALLY OWN WATER?’ Beyond identifying the problem, FLOW also gives viewers a look at the people and institutions providing practical solutions to the water crisis and those developing new technologies, which are fast becoming blueprints for a successful global and economic turnaround.
F L O W An award-winning documentary directed by Irena
Salina
Five years ago as I watched Robert Kennedy, Jr. talking about certain American industries which were routinely polluting our rivers and waterways, I was shocked to hear that some of these free flowing contaminating agents often end up in the human body. This is what initially drew me to pay close attention to any news related to water. But it was an article in “The Nation” entitled “Who Owns Water” (see next page), that started my long journey which eventually resulted in FLOW. That article outlined what would have become the largest water privatization deal in U.S. (…) So I convinced a friend of mine, a cameraman, to go with me to New Orleans to cover the story. This was long before hurricane Katrina (…) On the first day of shooting, I had never seen so much water falling from the sky, I thought this was an ironically appropriate way to start a film about water! Upon returning to New York a few weeks later, I called my friend Steven Starr, and told him about my vision for a film about the global water crisis. The film would cover the crisis from several different aspects: the pollution and commercialization of water in the US, The access to water abroad for poor people, the human rights issues involved and the celebrated spiritual aspects of water. Steven believed in the importance of the subject matter and came on board as a producer immediately. Shortly thereafter I was off to Japan for the first official shoot at The World Water Forum conference in Kyoto. The conference was attended by politicians, concerned citizens, scientists, bankers, and ecologists. It gave me the opportunity to started diagramming the many issues involved, as well as meeting a myriad of interesting people involved with issues regarding water. FLOW took us too many countries including Africa, Bolivia, Canada, India, France and the USA. Right from the start it was very important for me to thread this story back and forth between the USA and different countries around the world. One of the things that became immediately apparent to me was that water is a truly unifying element. We all need it, we all want it and more than anything else in the world it is the one thing that connects us all. This universal concept became the heart of my film. The film questions the very nature of water and our relation to it. It shows how local action can challenge giant corporations, and how the privatization of water has jeopardized the way of life for entire populations. It was inspiring to learn that the most effective way to implement change around water issues, both here in the USA and abroad, are individual, community based initiatives. During the five years of filming, I met some incredible people who kept my passion for water security burning bright. We started out with a small crew, but it eventually ended up being just me and a camera due to budgetary constraints. This personal approach seemed to be the most effective way to capture the stories of these inspiring people. One of the many lessons I learned and I hope people learn from FLOW is that we can’t take water for granted anymore. The future of our children and all species on the planet depend on our awareness of this and the fact that positive actions as citizens really can make a difference. We can no longer believe the fable that our government is making sure our environment and drinking water is protected. Water equals life, and knowledge is the first step toward change.
the LAB
4/
B section
magazine
&Soul
Body
#5
Valentina i ac P www.myspace.com/ar t_krapfen
Part 1 * black & white
Valentina Paci is an italian artist from Pesaro. Her poetic images explore the female intimacy, which is the central aspect of her stylistic and graphic researches. She grabs some little moments of every day life and expresses them through the sequence of simple and minimal gestures. Essential body details are silently captured in the intimacy of private places where each gesture expresses the true sense of a woman.
Part 2 * color
Will y
Huvey www.willy-huvey.fr
Insousciance www.insousciance.com
Jam
Abelanet www.jam-abelanet.com
Petra
Moser wwww.servus.at/pet
Florian
Reischauer public viewing If you went to Berlin between the first of September and the 31st of October, you probably noticed the streetart installation public viewing that took place in 3 different locations of the city. Bare-house’s walls were decorated with 3 oversized polaroid showing the portrait of young people. For two months they kept an eye on the street life of the city, gazing, staring and spying at everyone and everything passing by ...or simply ignoring it. Who is this guy? Do I know him? Is it an advertisement? What is it about?... These pictures leave a lot open and give ample scope for everyone’s own imagination and interpretation. For Florian Reischauer it is, in a way, a “dedication to communication” with the inhabitants and observers. But most of all, it is an exhibition accessible for everyone. Florian Reischauer is a young Austrian artist living and working in Berlin. Find more about him and his projects at www.flowkey.net
Timothy
Pickerill
www.pickerillpainting.com
Clara
Chichin jesuisuneequivoque@gmail.com
Paula
Durinova www.myspace.com/radzas
Julie
Badin www.juliebadin.book.fr
Illustration Jason Chan - Image taken from “I am Legend-Awakening� directed by Brooke Burgess
Art Director Layout, Curator Publication Director
pierre cialdella
É D I T I O N www.i-am-mow.com
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