Portfolio Ninon MIGAYROU

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INGÉNIEURE PAYSAGISTE


FORMATION INSA-CVL Département école de la nature et du paysage (DENP) Victoria University

Cursus d’ingénieur paysagiste en 5 ans, Blois (41)

2017 échange universitaire, 6 mois, Wellington, Nouvelle-Zélande

CPGE «Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles» ENS Cachan section Design

2011-2013

MANAA «Mise à Niveau en Arts Appliqués

2010-2011

Baccalauréat S PSC1

2016

IELTS 7,5

2015

IELTS 7.5

compétences Esp

2013-2018

Formation aux premiers secours

Eng

Diplôme international d’anglais

Permis B BAFA

2011 2010

Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur

Paysagiste stagiaire (MOA)

La Martinière Diderot, Lyon (69)

La Martinière Diderot, Lyon (69)

2010 Mention BIEN, spécialité Maths, section européenne anglais, Lycée Edouard Herriot, Lyon (69)

expérienceS

2018

PNR du Luberon, (5 mois), Apt (84) Participation au Plan de paysage Luberon-Lure, phase de concertation, création de jeux de sensibilisation à l’évolution des paysages, gestion des données d’un questionnaire...

Paysagiste stagiaire (MOE)

2016 2016-2017

Atelier LD, (3 mois), Lyon (69) Bureau d’étude spécialisé dans la gestion des eaux pluviales

Jardinière stagiaire

Aide gardienne

Refuge de Pombie, Pyrénées

2014-2015 2015-2018

Jardin de l’ENS (1 semaine 2014), Lyon (69) Sussex Prairie Garden (2 mois 2014), Henfield, ENGLAND Jardins botaniques Hanbury (2 mois 2015), Ventimiglia, ITALIA

Ouvreuse

HAG, scène nationale de Blois

2010-2015 Animatrice

Les Fauvettes, Vacances pour tous, FOL 57, UNCMT, NSTL, ESF


INGÉNIEURE PAYSAGISTE

APPRÉHENDER RETRANSCRIRE CONCEVOIR PROJETER Loisirs 43 rue Pierre Corneille 69006 LYON 26 ans 06 37 64 62 43 n.migayrou@hotmail.fr


Extraits de cahiers de terrain

APPRÉHENDER UN PAYSAGE QUI TRAVAILLE // DÉCRYPTER UN TERRITOIRE Un paysage est une dynamique. Il s’agit de comprendre les forces qui s’y trament. Sur le terrain, j’ai toujours à l’esprit les paroles de Michel Corajoud: Un paysage est la résultante, à un moment T, de forces qui s’affrontent et co-habitent. L’homme est une de ces forces. Pour agir, il doit s’insérer dans la dynamique de son milieu. L’appréhension d’un milieu est donc primordial à mon travail de paysagiste.

2015 Bloc diagrame et traduction colorée des Cévennes


NINON MIGAYROU

TERRES MOUILLÉES

2016 - Schéma paysager des marais de la Seudre et carte sensible des marais de Brouage


Travail personnel - Nuit Debout - 2016 - Organisation et construction participative de mobilier urbain

ŠH.G

ŠH.G

Travail de maquettiste - 2017 - Victoria University - Wellington - NZ


APPRÉHENDER FAIRE AVEC SES MAINS // COMPRENDRE LE PROCESSUS à la lecture de «Dialogue avec mon jardinier» d’Henri Cueco j’ai réalisé à quel point il était important de manipuler la matière par soi-même. Je me fais une idée par moi même. Je me confronte au réel et aux autres.

Jardin ouvrier - 2014 à 2016


RETRANSCRIRE AMBIANCE DE VILLE // SUGGÉRER LA COMPLEXITÉ


Cours d’ expression plastique à l’ENSNP - Professeur Jalil Amor - 2015 - Fantasme de Chine

Travaux personnels - Séries photographiques sur les villes - 2012 - à gauche Paris, à droite Grenoble


CONCEVOIR

Cours d’esthétique - éric Combet - CPGE

ÊTRE AU MONDE // LA SENSATION DU RÉEL L’espace que nous fréquentons nous est inconnu. Pour y vivre, nous nous construisons des illusions: des jeux avec le réel. Tel espace sera la mer. Il aura telles limites. Sur ces limites, il fera bon vivre. Tel autre espace sera ma maison. Il sera composé d’objets qui

m’appartiennent. Je la construirai là où il fait bon vivre: En bord de mer.

En tant que paysagiste, nous devons comprendre les «êtres au monde» pré-existants à un projet.

L’homme s’invente constamment son paysage. Pour moi, c’est ce que Heidegger appelle «l’être au monde». Face à la possibilité constante de la réalité, l’homme fait des choix et interprète.

Les trois photos ci-dessus sont extraites d’une série que j’ai faite sur les maisons de bord de mer en Bretagne. La frange littorale est un espace hautement baroque où il est question de voir


Peinture d’Olivier Debré et maquette personnelle d’esquisse de projet - 2e année ENSNP - 2014 l’espace matière // La qualité du vide et d’être vu. Les styles théâtraux des maisons dialoguent avec une nature sauvage et mouvante. Faire un projet à cet endroit c’est accepter cette comédie. C’est être fasciné par le perpétuel changement.

Photos personnelles - 2012

Un espace peut être défini uniquement par ses limites. Sur le thème d’un «jardin extraordinaire» pour Chaumont, j’ai voulu mettre en valeur l’écrin que représente la haie de charme. Au centre, un espace absolument vide répond à un fourmillement extraordinaire de vivaces et graminées en marge. Le jardin en tant qu’espace se révèle.


VOIR à long terme Seur est une commune du Loiret-cher qui est amenée à se développer sous l’influence de Blois.

Prolonger un tissu urbain // SEur (41)

Dix nouveaux logements doivent être construits sur un terrain de 1.6ha situé au coeur du village.

Au lieu d’utiliser la totalité du site pour répondre à la demande, je propose de condenser le lotissement. L’espace non loti dans un premier temps sert de parc. Les maisons sont situées en bordure de parcelle afin de créer une ambiance de rue de village, en adéquation avec la position centrale du site.

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2e année ENSNP - 2015 - Diagnostic réalisé en groupe et projet individuel d’aménagement

L’école

Le cimetière

L’église La mairie

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La salle des fêtes

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x bourg N 25

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50

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100m


VALORISER LES TALUS URBAINS aller plus loin dans la trame verte // STRASbourg (67) La nouvelle ligne de Tramway ouvre une percée E-O à travers le futur quartier Starlette. Elle offre l’opportunité de relier deux grands corridors N-S (bassin Vauban et parc du petit Rhin) et d’installer une place urbaine ouverte.

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Je propose de tirer partie des jeux de terrain pour installer des talus végétalisés denses. Quatre ambiances se dégagent d’Ouest en Est:

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D’abord humide et légère, la végétation se fait dense et opaque en entrant dans les terres. Elle devient urbaine et minérale sur l’esplanade pour finalement revenir en force dans un registre champêtre au niveau du parc.

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3e année ENSNP 2015 Diagnostique et schéma directeur réalisés en groupe et zoom individuel sur un site

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(vers l’allemagne)

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CRéer un mobilier appropriable tirer parti des spécificités communautaires // wellington (NZ) La Nouvelle-Zélande puise son identité dans un métissage de cultures imigrées. Alors qu’en France le concept de communauté est vu d’un mauvais oeil, là-bas, il fonde les rapports sociaux.

à Fidji, la limite entre la maison et l’espace public est flou. En été, de grandes plateformes extérieures font office de lit. J’ai repris cette forme pour créer des scènes et des espaces de détente proches d’une église communautaire. Une structure en bois invitera les passants à s’approcher d’une fresque parlant de l’histoire des premiers Fidjiens Néo-Zélandais.

La communauté Fidjienne a commencé à s’installer sur l’île au début du XXe siècle. Depuis, leur culture s’est hybridée. Comment accueilir dans l’espace public un art de vivre si particulier?


ĂŠchange universitaire en Nouvelle-ZĂŠlande - 2017 - Travail sur le paysage culturel et ethnique


REVITALISER UN TERRAIN Autrefois irrigué par un réseau de prises d’eau gravitaire, le domaine de Roberty souffre aujourd’hui de l’abandon des canaux. Afin de revaloriser les abords du château, la reprise du système d’irrigation a été mise à l’étude.

Grâce à l’étude détaillée du réseau d’irrigation ancien, j’ai pu distinguer les zones prioritaires d’aménagement. Le canal central sera mis à l’honneur comme promenade de parc urbain. Les canaux déservant les anciens jardins du château seront remis en eau. Des arbres plus résistants à la sècheresse seront choisis pour agrémenter le reste du parc.

Restaurer un système d’irrigation // Le Pontet (84)


Diagnostic rĂŠalisĂŠ en stage - Atelier LD - 2016 -

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on Canal de Crill


Faire parler les perceptions jauger la compréhension d’un territoire // Marennes-Oléron (17) En 4e année nous avons abordé le diagnostic de grand paysage. D’abord basé sur nos perceptions, il nous a semblé nécessaire d’étudier celles de ceux qui habitent, traversent et travaillent le territoire Marennes-Oléron. Chaque rencontre a souvent commencé en questionnant le quotidien: Qu’est ce qui vous amène ici? Etes-vous satisfaits de votre cadre de vie? Est-ce qu’il change selon vous? Ces questions simples d’apparence ont fait émerger des avis sur l’impact du tourisme, l’évolution du paysage, les pratiques agricoles. La question du risque (de submersion) sur le territoire est rarement apparu naturellement au fil des discussions. Cela nous a permis de mesurer la conscience et/ou peur de ce risque naturel.


Oui!

«La mer grapille un petit peu chaque année».

Moi j’aime

«toute cette nature» ! ça a un «côté sauvage» et «typique»,

On le sait bien. Mais

«On peut rien y faire».

Et puis on est quand même bien protégés: Les spécialistes s’en occupent.

Non!

«Les gens n’ont pas peur de la mer».

Il n’y a pas de risque sur cette île.

Mais «c’est

Xynthia est un mauvais souvenir. Pour l’instant, on est «sereins». Mais ça se reproduira.

les marais, la mer...

trop cher pour les jeunes».

Avant «les gens vivaient très bien» ici. Et puis il y a toutes ces constructions et ces grandes structures, ça va pas aller en s’arrangeant! Moi, ce qui me plait c’est le terroir ! Ces

Il y a plus de vie qu’avant dans les villages. Les commerces sont accessibles et de bonne qualité.

«On tremble», «beaux paysages» «la mer reprendra ses qui donnent tant de droits» bons produits.

risque

Il y a «tout».

Cadre de vie

Interprétation des interviews

Carte des perceptions - Réalisé en concertation de groupe


animer le débat du paysage Jouer pour mieux s’exprimer // réserve de biosphère Lubreon-lure (84-04) En stage « Démarche participative du Plan de Paysage Luberon-Lure » au Parc naturel régional du Luberon, j’ai travaillé en collaboration avec une autre stagiaire à créer des supports de consultation grand public autour de la notion d’évolution du paysage. « Paysage en jeu » est un jeu de rôle support de discussion autour du sujet du paysage et de l’aménagement du territoire. Il a pour but de sensibiliser le public aux jeux de cause à effet qui façonnent le paysage. Au cours du jeu, le joueur se rendre compte que le paysage dans lequel il vit ne va pas de soi et que chaque acteur peut agir sur lui. à la fin de la partie, l’animateur esquisse un dessin-synthèse pour donner à voir le paysage rêvé que les discussions ont fait émerger.


Poster de présentation du jeu

©F.Tiberghien - PNRL

Animations avec les habitants

©F.Boulet - PNRL

Fiches synthèse réalisées à la suite de parties de jeu «Paysage en jeu»


Travail de fin d’étudES

accueillir le deuil en ville Grenoble, aussi minérale créer un point névralgique qu’elle soit, est une ville qui jouit // GRenoble alpes métropole (38) d’un panorama extraordinaire sur les montagnes. à l’heure où l’idéal de la mort glisse de la rigidité de la pierre tombale à la légèreté des cendres répandues dans la nature, Grenoble est un terrain d’investigation choisi pour envisager les mutations des espaces liés à la mort dans le milieu urbain. En cartographiant les acteurs, on découvre que les cimetières gravitent autour de Grenoble. Par contre, les espaces qui précèdent l’arrivée au cimetière, bien que situés sur des communes satellite de Grenoble, ont tous une portée intercommunale. Il s’agit d’établissements publics. Ces établissements ont une importance particulière dans l’évolution des pratiques: étant donné que de moins en moins de gens rendent visite aux morts dans les cimetières, c’est le moment de réunion de la communauté autour du défunt qui pourrait devenir le nouveau centre de gravité du deuil.

Centre Hospitalier Universitaire Chambre mortuaire Centre Funéraire Pompes Funèbres Intercommunales Crématorium Intercommunal Pompes Funèbres Intercommunales Cimetière Intercommunal Grenoble Alpes Métropole Cimetières Communaux Services communaux



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Aménager par la marge // GRenoble & la tronche (38) Mon projet consiste à aménager l’entre-deux pour accueillir un deuil intime et fédérer des infrastructures disparates en un complexe funéraire cohérent. Il en résulte un parc englobant dont le cimetière est le joyau. Dans un premier temps, j’ai proposé une restructuration les entrées existantes des cimetières pour leur conférer un caractère digne et solennel. Puis, j’ai tracé des chemins de balade à l’intérieur et en marge des cimetières afin de permettre la déambulation et l’expérience personnelle du deuil. Enfin, j’ai fédéré les deux rives grâce à la construction d’une passerelle piétonne et d’un parc forêt au Nord de l’ensemble.

Travail de fin d’étudES


INGÉNIEURE PAYSAGISTE

MERCI 18 mars 1992 43 rue Pierre Corneille 69006 LYON +33 637 646 243 n.migayrou@hotmail.fr


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