La cantine à partir de 1E

La cantine scolaire accessible à partir de 1E

Dans un souci de proposer une cuisine de qualité aux enfants et de prise en compte des difficultés du territoire, la commune a revu sa politique tarifiaire. 95% des familles bénéficient ainsi d’une baisse du prix de cantine (pas d’augmentation pour les autres).

C’est d’abord un choix tarifaire qui a été fait par la Ville, avec la mise en place d’une nouvelle tarification sociale de la cantine scolaire. Cette aide dépend d’un dispositif de l’Etat créé pour permettre aux enfants des familles les plus modestes de manger à la cantine pour 1E maximum. Par délibération municipale, trois tarifs ont été définis, applicables aux familles selon leur coefficient familial CAF. Les nouveaux tarifs en vigueur - Un premier tarif à 1E. Il est accessible aux familles ayant un quotient familial inférieur à 500. Cela concerne 1/3 des familles guînoises. - Un second tarif à 2,50E, applicable aux familles ayant un coefficient supérieur à 500 et inférieur à 1000. -Un troisième tarif à 3,35E, applicable aux familles ayant un cofficient familial supérieur à 1001. «Ce troisième tarif est celui qui était en vigueur avant la révision de la politique tarifaire par la ville, explique Patricia Grévin, adjointe à l’enseignement et à la jeunesse. Ainsi les familles soumises au tarif 3 ne payent pas plus cher que les années précédentes.» «En résumé, la municipalité a fait le choix de ne pas augmenter les tarifs mais de rendre la cantine accessible au plus grand nombre», développe Laurence Charpentier, 1ère adjointe au maire. Le second axe de révision a été le changement de prestataire pour la fabrication des repas. C’est un ESAT du Calaisis (Établissement et service d’aide par le travail), l’atelier ‘‘Papilles et Papillons’’ qui a remporté le marché. Cet atelier travaille en circuit court, avec des produits locaux. C’est l’ESAT de Balinghem qui les fournit en légumes. Le pain est fabriqué en interne, au sein de leur boulangerie solidaire. Tous les plats sont cuisinés maison. L’attribution de ce marché favorise également l’économie locale, en permettant à l’ESAT de créer plusieurs emplois au sein de leur cuisine et aussi dans la logistique pour assurer la livraison des repas aux établissements scolaires. «Dans l’assiette des enfants, on trouve des produits sains, des produits bio aussi et de la diversité dans le goût et la proposition des plats, avec notamment des plats végétariens. Et tout ceci est désormais accessible à la majorité des enfants de Guînes», conclut Patricia Grévin.