DP Red Bull Flying Illusion

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QUAND LA DANSE HIP-HOP RENCONTRE L’ILLUSION


EN TOURNÉE DANS TOUTE LA FRANCE PARIS : 4, 5 ET 6 NOVEMBRE 2016 - ZÉNITH LILLE : 11 ET 12 NOVEMBRE 2016 - ZÉNITH TOULOUSE : 18 ET 19 NOVEMBRE 2016 - ZÉNITH MARSEILLE : 22 NOVEMBRE 2016 - LE DÔME LYON : 26 ET 27 NOVEMBRE 2016 - HALLE TONY GARNIER ET EN EUROPE STOCKHOLM : 23 ET 24 SEPTEMBRE 2016 - ERICSSON GLOBE BRUXELLES : 2, 3 ET 4 DÉCEMBRE 2016 - PALAIS 12 GENÈVE : 9, 10 ET 11 DÉCEMBRE 2016 - ARENA DE GENÈVE INFOS ET BILLETTERIES :

REDBULLFLYINGILLUSION.FR EN PARTENARIAT AVEC © Teddy Morellec/Red Bull Content Pool

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SOMMAIRE PRÉSENTATION DE RED BULL FLYING ILLUSION

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RED BULL FLYING ILLUSION EN CHIFFRES

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FLYING STEPS : 20 ANS DE SUCCÈS

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LE BREAKDANCE EN FRANCE : 30 ANS D’HISTOIRE

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BIOGRAPHIES :

REDBULLFLYINGILLUSION.FR FACEBOOK.COM/REDBULLFLYINGILLUSION #FLYINGILLUSION

L’ÉMINENCE GRISE : VARTAN BASSIL, DIRECTEUR ARTISTIQUE

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LE BREAKDANCE AU SOMMET : LES STARS DU SHOW

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- FLYING HEROES

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- DARK ILLUSIONS

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L’UNIVERS DE RED BULL FLYING ILLUSION : - LA SCÉNOGRAPHIE ET LA MUSIQUE

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- L’ANIMATION VISUELLE PAR PFADFINDEREI

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- DANS LES COULISSES DE RED BULL FLYING ILLUSION

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MÉDIA

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ÉQUIPE & CONTACTS

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FLYING

ILLUSION

PRÉSENTATION DE

RED BULL

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RED BULL FLYING ILLUSION, le nouveau spectacle des Flying Steps, quadruple champion du monde de breakdance, est en tournée dans toute la France en novembre 2016 Red Bull Flying Illusion est le nouveau spectacle du crew Flying Steps, quadruple champion du monde de breakdance. Sur fond de lutte éternelle du bien contre le mal, les meilleurs breakdancers de la planète – parmi lesquels quatre Français – s’affrontent à coup de phases sidérantes, entre breakdance, popping et locking dans un univers surréel. Survolant littéralement le dancefloor, jouant avec des murs d’images, les danseurs offrent un spectacle à couper le souffle à travers une scénographie fantastique qui combine l’électro/ hip-hop avec des projections 3D. Après le succès de Red Bull Flying Bach en Allemagne, Suisse et Autriche, ce nouveau spectacle émerveillera le public et le plongera dans une expérience fascinante aux confins de la danse hip-hop, de l’illusion et de la musique. « Red Bull Flying Bach a prouvé que ça valait le coup de tenter quelque chose de

nouveau », explique Vartan Bassil, fondateur de Flying Steps et directeur artistique du spectacle. « Les Flying Steps sont reconnus dans le monde entier et la tournée précédente a joué à guichets fermés. Avec Red Bull Flying Illusion, on explore et on dépasse une fois de plus nos propres limites. Nous allons encore plus loin et avons hâte de voir la réaction du public. » Douze danseurs, parmi les plus talentueux au monde, participent au spectacle. Chacun d’entre eux est un maître dans son propre style. La bande originale, composée par les Berlinois Ketan et Vivan Bhatti, mêle rythmes électro et hip-hop aux symphonies d’un orchestre de trente-quatre musiciens. La scénographie, réalisée par Jeremias Böttcher, collaborateur du collectif Pfadfinderei, immerge les danseurs au cœur d’incroyables projections en 3D.

Des photos et vidéos libres de droits sur : www.redbullcontentpool.com Mot-clé : Red Bull Flying Illusion REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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RED BULL FLYING ILLUSION EN CHIFFRES 3 ANS le temps de la création

6 CAMIONS pour transporter l’équipement

12 DANSEURS parmi les plus réputés au monde, réunis sur scène

60 PERSONNES dans l’équipe de production

8 976 KILOMÈTRES parcourus de Las Vegas à Berlin

90 000 PERSONNES ont déjà assisté au spectacle REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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FLYING

STEPS REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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FLYING STEPS : 20 ANS DE SUCCÈS ! Flying Steps est un des groupes de breakdance parmi les plus réputés au monde, impressionnant régulièrement le public avec des spectacles à couper le souffle et des chorégraphies uniques en leur genre. Fondé en 1993 à Berlin par Vartan Bassil, Flying Steps rassemble des spécialistes de nombreux styles comme le breakdance, le popping ou le locking. Multi-titré, le crew a remporté de nombreux championnats du monde, notamment le célèbre Battle of the Year et le Red Bull Beat Battle. En 2007, le crew a inauguré la Flying Steps Academy à Berlin, une école de danse d’un nouveau genre où les membres du crew, qui font figure de mentors, forment une nouvelle génération de breakdancers. Au printemps 2013, à l’occasion du vingtième anniversaire de Flying Steps, une nouvelle académie a ouvert ses portes en plein cœur de Berlin, offrant aux danseurs un

espace de 700 m 2 pour développer librement leur art aux côtés des plus grands. Avec Red Bull Flying Illusion, Flying Steps réunit deux mondes jusqu’ici éloignés : la danse hip-hop et les arts visuels. Il faut dire que le collectif s’y connaît en matière de grand écart : sur les notes du compositeur JeanSébastien Bach (XVIIIe siècle), leur précédent spectacle, Red Bull Flying Bach, combinait street culture et musique classique, captivant plus de 200 000 spectateurs en trois ans. Un succès qui a valu au crew de remporter en 2010 le prestigieux prix Echo Classics. « Le plus enthousiasmant en ce qui concerne notre collaboration avec Red Bull durant ces dix dernières années, explique Vartan Bassil, c’est qu’il s’agit d’un vrai partenariat. Red Bull a compris notre vision et nous a associés aux personnalités les plus talentueuses du circuit. Nous avons vraiment travaillé main dans la main pour que ce show devienne réalité. » REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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30 ANS

D’HISTOIRE

LE BREAKDANCE

EN FRANCE

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Ce n’est pas un hasard si quatre danseurs français figurent au line up de RED BULL FLYING ILLUSION. L’histoire du breakdance en France est celle d’une montée en puissance qui dure depuis plus de 30 ans et fait des étincelles à l’international. S’il est devenu populaire dans le monde entier au cours des années 90, le breakdance s’est installé en France dès le début des années 80. En dépit de son caractère parfois invisible pour le grand public, il est le cœur vivace de la culture hip-hop hexagonale depuis plus de 30 ans. C’est d’abord à Paris que le breakdance, importé des États-Unis dans les années 80 par une poignée de connaisseurs (JoeyStarr, Dee Nasty, Assassin…), s’est enraciné, avant de rayonner sur le territoire tout entier. Dès le début de la décennie sont nés les premiers crews comme Aktuel Force ou les Paris City Breakers (PCB). Ensemble, ils ont posé les fondations d’un breakdance « à la française » en se réunissant sur le parvis du Trocadéro ou dans des clubs (Chez Roger Boite Funk, l’Emeraude, le Globo), places fortes du hip-hop de l’époque (le terrain vague de la Porte de la Chapelle, la place Carrée à Châtelet les Halles). Relayé par de nombreux fan-

zines ou émissions, notamment « H.I.P. H.O.P. », présentée sur TF1 par Sidney, le genre s’est rapidement diffusé aux quatre coins du pays. Aux parrains parisiens qui organisent les premiers battles, succèdent les breakers de Bordeaux, Marseille, Lyon ou Strasbourg : une nouvelle génération de danseurs va hisser le hip-hop français sur la scène internationale. Parmi eux, les Lyonnais de Pockemon Crew, dont fait partie Lilou, mais aussi Wanted Posse, le collectif auquel Junior appartient, Legiteam Obstruxion, ou Vagabonds, qui remportent tous, année après année, de nombreuses compétitions internationales. Certaines d’entre elles, parmi les plus importantes, ont lieu en France : Battle of the Year, Juste Debout et, à deux reprises, le Red Bull BC One (championnat du monde de breakdance en one to one), qui s’est installé à Paris en 2008 et 2014. Des battles internationaux aux théâtres de banlieue, en passant par les opéras du

monde entier, les danseurs hexagonaux sont désormais partout, comme en attestent les victoires de danseurs tels que Mounir ou Lilou lors du Red Bull BC One. Même si le mouvement s’est professionnalisé avec le développement de battles de plus en plus importants, laissant parfois de côté la notion de plaisir au profit d’une culture de la réussite, le breakdance est encore aujourd’hui le théâtre d’évolutions époustouflantes. Ses adeptes n’hésitent d’ailleurs pas à le mélanger avec d’autres disciplines, de la capoeira à la danse classique ou contemporaine qu’ils influencent considérablement. Des chorégraphes comme Blanca Li, Mourad Merzouki ou Kader Attou contribuent à ce rayonnement inter-

national. Pubs, clips, comédies musicales, écoles de danse ou manifestations culturelles diverses : le B-boying français est désormais partout, tandis que le circuit des battles continue de battre son plein. Chaque année, des compétitions internationales comme le Battle of the Year – en crew –, le Red Bull BC One – en solo – ou le UK B-boy Championships attirent des milliers de B-boys et de spectateurs venus de la France entière. Une véritable victoire pour un style de danse né dans les quartiers pauvres de New York il y a près de 40 ans, et qui rayonne désormais dans le monde entier. REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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L’ÉMINENCE GRISE : VARTAN BASSIL DIRECTEUR ARTISTIQUE Berlin, Allemagne Toute compagnie a besoin d’une solide direction artistique. Celle de Flying Steps est assurée par Vartan Bassil, directeur artistique et également l’un des fondateurs. Né au Liban en 1975, Vartan a grandi à Berlin où il a découvert la danse urbaine dans les MJC locales. Avec des amis, il fonde Flying Steps afin de réaliser ses rêves. Avec ce crew, il a été sacré quatre fois champion du monde, il a créé de la musique, des clips et a voyagé dans le monde entier. La fusion entre hip-hop et musique classique, à l’origine de Red Bull Flying Bach, a été un point déterminant dans sa carrière, mais Vartan essaie toujours d’aller plus loin : « On ne voulait pas rester plantés là. Notre but avec Red Bull Flying Bach était de fasciner le public en réunissant deux mondes qui ne devaient pas se rencontrer et nous avons réussi ce pari. Avec Red Bull Flying Illusion, il s’agit d’aller encore plus loin. » À l’origine, Red Bull Flying Illusion n’était qu’une idée, mais quelle idée ! « On voulait faire preuve d’audace. Personne n’avait jamais mélangé illusions d’optiques et danse hip-hop, ce qui était déjà une bonne raison ! C’est devenu

notre maître-mot et notre motivation première », explique Vartan Bassil. Pendant plus de deux ans, il a travaillé avec son équipe, rencontré des experts, créé, remanié et amélioré son idée. L’apparente absence de lien entre le break et le monde de l’image n’était pas un problème : « Le breakdance est une forme d’art où l’impossible devient possible, et c’est la même chose avec l’illusion », affirme Vartan. « En ce sens, ces deux mondes se marient parfaitement. » Pour ce spectacle, Vartan a réuni les meilleurs danseurs du monde et les a emmenés à Las Vegas où il a suivi le travail des illusionnistes afin de se familiariser avec leur univers. Il a repoussé les limites du breakdance et c’est là le cœur vivant du spectacle : « Avec Red Bull Flying Illusion, il ne s’agit pas de convaincre le public qu’il n’y a pas de ficelles, de “trucs”. Il y en a, évidemment. Notre objectif est de semer le doute quant à ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Junior peut-il vraiment traverser la scène sur ses mains ? Utilise-t-il des câbles ou une machinerie quelconque pour faire un salto arrière ? Brouiller les pistes et mettre des étoiles dans les yeux du public : c’est ça, Red Bull Flying Illusion. »

Avez-vous réalisé vos rêves avec Red Bull Flying Illusion ? J’ai toujours beaucoup d’autres idées pour les Flying Steps, mais Red Bull Flying Illusion est probablement la plus grandiose. Malgré tout, je n’ai pas fini de rêver. On ne dit pas « Red Bull vous donne des ailes » pour rien ! Allez-vous présenter le spectacle à Las Vegas ? Bien sûr, j’adorerais emmener ce spectacle à Las Vegas. La phrase « Méfie-toi de tes rêves, ils pourraient bien se réaliser » a toujours très bien illustré mon parcours. Comment avez-vous sélectionné les danseurs ? Nous avons tout simplement choisi les meilleurs danseurs du monde. Individuellement, ils sont tous talentueux et surprenants, nous avons donc décidé de les réunir sur scène. Nous ne voulions pas engager des danseurs trop confirmés. Il existe des danseurs géniaux qui ne sont pas encore connus du grand public. Nous voulions les faire découvrir au monde entier, car nous croyons en leurs talents et en leurs capacités.

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LES STARS

DU SHOW

LE BREAKDANCE

AU SOMMET

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Flying Heroes & Chorégraphe

BENNY

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Berlin – Allemagne

FLYING HEROES

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En général, pour faire tourner la tête du public, c’est Benny qui tourne sur la sienne, pendant plusieurs minutes si nécessaire. Au cours des dixhuit dernières années, Benny s’est voué corps et âme à la danse et fait partie des B-boys les plus influents du monde. Il est le créateur de nombreuses figures mythiques comme l’Airflare qui a été intégré aux épreuves de gymnastique olympique. Il détient également le record mondial de headspin

(plus de soixante tours sur la tête) et on le retrouve dans des jeux vidéo, des clips, des publicités et des films. Le monde du breakdance s’incline devant les accomplissements de Benny Kimoto. Même s’il a l’habitude d’être sous les feux de la rampe, Benny n’est pas insensible aux frissons que lui procure Red Bull Flying Illusion. « Personne ne savait à quoi s’attendre de notre part lorsque nous avons monté Red Bull Flying Bach », se rappelle-t-il. « Cette fois-ci, tout est plus grand – y compris les attentes. Et nous avons encore tout à prouver. » Parmi les plus anciens de Flying Step, Benny est aussi un dénicheur de talent capable de se mettre en quatre pour accomplir ses objectifs, qu’il soit sur scène avec Flying Steps ou en coulisses, en tant que chorégraphe. Jour et nuit, il travaille à l’élaboration et au perfectionnement de chaque geste. « Les danseurs sont tous au top individuellement. Mon travail est de les intégrer au mieux dans le spectacle. Dès que j’ouvre les yeux et avant même d’éteindre mon réveil, c’est à cela que je pense. »

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Flying Heroes

WILLY

Annonay – France

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Willy est né près de Sens, où il a découvert le break à l’âge de 13 ans. Inf luencé notamment par Bruce Lee, il s’est entraîné dur pour améliorer ses figures. Depuis 2011, il est membre du crew français Tekken. En rejoignant l’équipe de Red Bull Flying Illusion, c’est un rêve qui se concrétise pour lui : « Je n’imaginais pas qu’un jour je danserais devant des milliers de personnes. C’est une sensation unique que de voir à quel point le public aime ce que l’on fait et respecte notre art. » Mais ce n’est pas seulement l’admiration du public que Willy apprécie : « Me produire aux côtés des meilleurs danseurs urbains du monde est quelque chose qui me rend vraiment fier. »

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Flying Heroes

Flying Heroes

Cassel – Allemagne

Celle – Allemagne

ROBOZEE

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Bien avant que Robozee n’emporte le titre de plus beau robot de la ville de Cassel, et avant qu’il ne devienne le leader des Flying Heroes, c’était un jeune prodige de la danse. Né en 1983, Robo (comme tout le monde le surnomme) tournoyait sur les pistes d’Amérique latine et participait à des concours, âgé d’à peine 7 ans. « J’en faisais dix fois trop : gel dans les cheveux, sourire scotché au visage, chiffre épinglé dans le dos… La totale ! », se souvient-il. Son amour

LIL AMOK

du break est né en regardant un ami exécuter un Six Steps dans une cage d’escalier. Robozee s’est dit : « C’est ça que je veux faire ! » Alors il a enlevé le gel dans ses cheveux et s’est rendu à la MJC du quartier pour s’y mettre sérieusement. « Je voulais tout apprendre, raconte-t-il aujourd’hui, désormais spécialiste du popping, du juste debout et, bien sûr, du robot. Mais je n’ai jamais été fan des figures pyrotechniques. Elles me causent trop de bleus ! » Avec les années, il a monté de nombreux crews et participé à des battles dans toute l’Allemagne, ainsi que dans le monde entier ; c’est grâce à cela qu’il gagne sa vie depuis 2007. Red Bull Flying Illusion est probablement l’un des plus grands moments de sa carrière, il a le sentiment que le spectacle a été taillé pour lui sur mesure. « Mon style de danse se rapproche beaucoup de l’illusion. Les deux semblent surnaturels ! C’est la combinaison parfaite. »

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Lil Amok, qui habite actuellement à Celle avec sa famille – sept frères et sœurs – est un véritable guerrier de la danse. Né en 1991 au Kosovo, il a commencé à danser à l’âge de 8 ans. « J’ai toujours été fan de hip-hop, mais la danse ne m’intéressait pas au départ », se souvient-il. « Puis j’ai vu Run DMC à la télévision et j’ai découvert Flying Steps. Dès ce jour, j’étais accro. » En 2003, à l’âge de 12 ans, il se mesure à l’élite mondiale et se

fait immédiatement remarquer. « Ils m’ont accordé des points en plus parce que j’étais minot, mais ils ont surtout vu de quoi j’étais capable. C’est là que j’ai compris que les figures pouvaient aussi être des armes. C’est même devenu ma devise. » Amok est bien conscient du risque de blessures physiques qui va de pair avec son activité, mais il ne se laisse pas abattre pour autant. « On aime tous la compétition et quand on réussit quelque chose mieux que les autres, ça devient plus fun. On donnerait tout pour y arriver. » On lui a donné le nom de Lil Amok pour ses gestes fulgurants et incisifs, comme lorsqu’il parcourt toute la scène en marchant sur les mains. Il est également connu pour ne reculer devant aucun défi, quel que soit le risque, y compris celui de se casser quelque chose en ratant une de ses figures, il ne lâche rien. « Ce genre de mésaventure m’est déjà arrivé », se souvient-il en riant.

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Flying Heroes

DEMON

Bonneville – France

ses bras et ses jambes tournoient sans relâche, il fait des power moves qui lui donnent littéralement la capacité de voler, son véritable point fort. « C’est probablement la discipline la plus dure », confie-t-il. « Mais avec de la technique et de la puissance, on peut défier les lois de la physique et ressentir une incroyable liberté. » En tant que membre des Flying Heroes, Demon a eu la chance de devenir un vrai super-héros. « Je me suis entraîné toute ma vie pour ça. À présent, c’est le moment de montrer ce dont je suis capable. » Mais il a déjà un projet pour la suite, après Red Bull Flying Illusion , il veut rentrer chez lui et continuer à s’entraîner avec son frère. © Nika Kramer/Red Bull Content Pool

Demon, qui vit encore dans une petite ville près de Genève où il est né en 1985, est allergique au tohubohu des grandes villes. « Je ne quitterai jamais ma petite ville », déclare-t-il. « J’adore la nature et je ne me vois pas vraiment vivre dans une métropole. » Mais sa carrière de danseur l’a mené bien loin des rues de sa ville, dans les salles de spectacle parisiennes où son frère, lui aussi B-boy et membre de Flying Steps, l’a présenté au crew. Depuis,

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Flying Heroes

KALLI

Flying Heroes

UKAY

Thessalonique – Grèce pays organisaient des événements réguliers, Kalli a dû prendre son mal en patience. Elle s’est rapidement lassée des cours de danse et s’est tournée vers Internet. « Je regardais des clips de mes artistes préférés sur YouTube. Pendant longtemps, je m’entraînais seule et j’ai développé mon propre style », explique-t-elle. En 2011, lors d’un des rares battles grecs, les talents de Kalli retiennent l’attention de Vartan Bassil, fondateur de Flying Steps. Immédiatement, le danseur comprend qu’il a devant lui une perle rare. Quelques mois plus tard, via Facebook, il l’invite à rejoindre le show. « Je n’arrive toujours pas à croire que je danse désormais avec mes idoles. Je dois me pincer pour être sûre que je ne rêve pas. »

Düsseldorf – Allemagne

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Ses premières blessures, Kalli les a eues en dansant. « Avec les années, ma chambre était devenue trop petite », confie celle qui a grandi à Thessalonique, en Grèce. « Je n’arrêtais pas de m’accrocher aux cadres, aux portes, aux étagères. » Elle a découvert le break pour la première fois en cours de gym, mais il y avait un problème : « La scène breakdance en Grèce est minuscule » , admet-elle. « Il y a un battle par an, maximum. » Alors que les danseurs dans d’autres

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Ukay, né en 1987 en Macédoine, a le break dans le sang. Son père est un B-boy réputé dans son pays natal, où il se produit souvent à la télévision. Quand la famille déménage à Düsseldorf, le père d’Ukay ne peut malheureusement pas poursuivre sa carrière. Ukay lui-même s’intéresse d’abord à d’autres activités. « J’ai commencé à jouer au foot à 7 ans et je me débrouillais plutôt bien », sourit-il. Il se débrouille si bien qu’à 15 ans, un chasseur de têtes l’approche pour intégrer la deuxième division croate de football, mais la famille d’Ukay refuse. « Alors, mon père m’a montré ses vidéos de danse et je suis devenu complètement accro », se souvient-il. Ukay range donc ses crampons et fonde son premier crew, Bad Newz, en 2007, plaçant la danse avant tout le reste. « Je regardais des clips des Flying Steps et je savais qu’un jour je danserais avec eux. » Red Bull Flying Illusion a fait de ce rêve une réalité. Mais pour Ukay, ce n’est qu’un début : « Red Bull Flying Illusion est plus qu’une opportunité, je suis sûr que ce spectacle va transformer ma vie. » REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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Dark Illusions & Chorégraphe Adjoint

LIL ROCK

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Francfort – Allemagne

DARK ILLUSIONS

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Le leader des Dark Illusions – et chorégraphe adjoint du show – a commencé à travailler sur ses premières figures en 1992 à Heidelberg en Allemagne. La scène hip-hop locale du milieu des années 90, plutôt consistante, lui a donné envie de prendre la danse très au sérieux. Des spectacles dans les théâtres locaux et des récompenses prestigieuses comme celle qu’il obtient au Battle of the Year l’ont convaincu de poursuivre. « Depuis, je n’ai jamais quitté la scène », dit-il aujourd’hui. Ce spécialiste du locking et du popping possède de nombreuses facettes en tant que membre permanent des Flying Steps (depuis 2010). Comme il a participé au précédent projet, Red Bull Flying Bach, Lil Rock sait comment captiver le public et Red Bull Flying Illusion lui permet de repousser encore plus ses limites. « C’est un véritable voyage à travers les émotions : colère, haine, frustration, amour, joie. Et ces sentiments sont importants car ce sont eux qui soudent les membres d’un crew. »

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Dark Illusions

JUNIOR

Évry – France

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Né en 1981 au Congo, Junior a été diagnostiqué comme étant atteint de la poliomyélite à 12 ans. N’ayant pas eu accès à de véritables soins, il en a conservé une jambe droite immobile et vit depuis avec ce handicap. Mais il ne se laisse pas entraver pour autant. « Mon corps m’a obligé à développer mon propre style », reconnaît-il. « Bien sûr, il y a certaines figures que je ne peux pas exé-

cuter, mais je n’ai pas l’impression d’être infirme. » Il a commencé la danse à l’âge de 5 ans, lorsqu’il a déménagé avec son père à Saint-Malo. Il a ensuite été pris en charge par une famille d’accueil. « Le break était une belle chance de me démarquer », confie-t-il. « En quelques années, il a développé des capacités sidérantes avec le haut de son corps, au point de pouvoir marcher sur ses mains mieux que la plupart des gens avec leurs pieds. Au milieu des années 90, il fonde son premier crew et découvre que le break peut être une vraie porte de sortie. « J’étais quelqu’un de timide qui se retenait tout le temps, mais la danse a tout changé. C’était comme une thérapie pour moi », admet-il. Installé à Paris, il rencontre ses premiers succès, en solo ou avec son crew, Wanted Posse. Il remporte notamment l’émission de M6 « Incroyable talent » en 2007. Red Bull Flying Illusion sonne comme une consécration au terme de ce parcours : « C’est le plus grand défi artistique de ma vie », affirme-t-il tout en reconnaissant adorer son rôle de méchant dans les Dark Illusions. « Nous, les Dark Illusions, nous sommes de vrais guerriers. J’aime ce côté maléfique. Si l’on arrive à faire peur au public, alors on s’en sort bien », termine-t-il avec un sourire. REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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Dark Illusions

RUBBERLEGZ

Berlin – Allemagne

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L’été de 1998 a bouleversé la vie de RubberLegz. Armé de quelques bombes de peinture, il avait l’intention de faire des tags à l’occasion du Battle of the Year, mais les choses se sont passées autrement : « En fait, c’était la première fois que je voyais vraiment des breakers danser du côté de chez moi. La danse ne m’avait jamais intéressé avant mais tout d’un coup, cela m’a fasciné. » Le clip de « It’s Like That » de Run DMC, affirme sa détermination à

se lancer. À 15 ans, il fonde un crew et remporte ses premiers battles. Mais le réel épanouissement viendra lorsqu’il développera sa propre voie, son propre style, en se contorsionnant dans des positions qui donneraient des sueurs froides à n’importe quel kinésithérapeute. Comment fait-il ? Comment arrivet-il à plier sa jambe si loin derrière sa tête ? « J’ai arrêté d’essayer de trouver un nom pour mon style, il n’y en a pas. Certains l’appellent “breakdance abstraite”. Moi, je considère que je suis juste un B-boy, un point c’est tout. » Tout va bien pendant quelques années, RubberLegz est même boosté par les compliments de Pina Bausch en personne, une des chorégraphes allemandes les plus prolifiques et reconnues. Puis, en 2007, il se lasse de la scène breakdance et des éternelles discussions autour de la définition du « breakdance ». Il décide donc de partir aux États-Unis, où il travaille en tant que graphiste. Une fois là-bas, il est contacté par Lil Amok pour Red Bull Flying Illusion. Il discute également avec Vartan qui ressuscite son envie de danser. « Ce spectacle a tellement de potentiel ! Si tu as la chance de faire partie d’une production aussi énorme, il faut en profiter. » Il n’a pas hésité une seconde.

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LIL CENG

Sarrebruck – Allemagne

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Alors que des millions de gamins de 16 ans se demandent quelle sera leur place dans la société, Gengis Ademoski aka Lil Ceng est devenu le plus jeune membre des Flying Steps, et l’un des meilleurs danseurs au monde. Originaire de Macédoine, il s’est spécialisé dans les power moves. Son incroyable talent, sa puissance ainsi que le dynamisme de ses figures ont rapidement construit sa renommée. Il a également fait partie des danseurs de la première version de Red Bull Flying Bach, dont le succès phénoménal lui a permis de voyager dans une bonne partie du monde : Chili, Italie, Suède… Il y a fort à parier que Red Bull Flying Illusion lui permettra de visiter le reste du monde !

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Dark Illusions

MINZY

Boujan – France

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La jeune Minzy était chez elle, dans le sud de la France, installée devant une émission de cabaret lorsqu’elle a été frappée par un numéro de contorsionniste ; des femmes tordaient leur corps et se déplaçaient dans des positions improbables. Inspirée, elle s’est alors entraînée pour les imiter, avant de s’inscrire à un cours de gym. Elle est rapidement propulsée parmi la nouvelle génération de grands gymnastes français, mais elle a du mal à gérer la discipline de fer que requiert une telle carrière… « J’ai appris que la gymnastique est un sport extrêmement sérieux », dit-elle aujourd’hui. Si le breakdance est tout aussi physique, il offre cependant plus de liberté : il n’en fallait pas plus à Minzy pour découvrir sa voie. À l’âge de 14 ans, elle remise

son body de gymnaste et se met au breakdance. « J’adore être sur scène et entendre la foule », déclare-elle. « Ça me motive et, plus important encore, je m’amuse ! » D’autant que son style acrobatique, forgé sur des tapis de gym pendant des années, fait immédiatement sensation lorsqu’elle remporte ses premiers battles. La plupart des gens de son âge auraient d’ailleurs le trac en se retrouvant au milieu d’une production de l’ampleur de Red Bull Flying Illusion mais Minzy est différente. « Un spectacle de cette taille ne se présente qu’une fois dans une vie. J’ai travaillé avec beaucoup d’autres compagnies de danse et je trouve que la plupart d’entre elles sont ennuyeuses. Ici, je peux apporter beaucoup, tout en apprenant chaque jour. C’est ma chance et je veux la saisir. »

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FLYING

ILLUSION

L’UNIVERS DE

RED BULL

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LA SYMPHONIE HIP-HOP PAR KETAN ET VIVAN BHATTI, LES COMPOSITEURS

LA SCÉNOGRAPHIE PAR JEREMIAS BÖTTCHER Berlin, Allemagne

Berlin, Allemagne Ces deux frères originaires de Berlin possèdent une longue expérience de la composition et ont travaillé ensemble sur de nombreux projets, composant pour le théâtre classique, la performance artistique abstraite ou même le cinéma. Lorsqu’on leur demande de définir leur approche de la bande originale de Red Bull Flying Illusion, Vivan explique : « Notre but, comme dans tout ce que nous entreprenons, est de nous assurer que chaque voix individuelle soit clairement perçue. Nous voulons que la danse et la musique racontent une histoire. » Le duo a travaillé dans cet état d’esprit pendant des mois pour développer des tonalités individuelles, notamment celles du bien et du mal, et pour mettre les animations en musique. « Pour les illusions, nous avons véritablement travaillé le design sonore », détaille Vivan. « On se demandait, par exemple, quel bruit fait un objet en lévitation ou comment traduire le son d’un éclair ? Nous avons recruté un concepteur supplémentaire pour nous aider à répondre à ce type de question. » Mais cela ne suffisait pas : les deux compositeurs sentaient que seul un orchestre pouvait pleinement dynamiser leur musique. « Cela permet de toucher plus directement les émotions du public. Les

instruments ont une vie autonome et ça s’entend. » Les deux compositeurs ont donc convoqué un orchestre symphonique de 34 instruments pour donner vie à leur partition. « On ne s’est rien interdit, on voulait vraiment faire de Red Bull Flying Illusion un exploit musical. Nous avons créé dans la liberté la plus totale avec un orchestre au complet. Le résultat était superbe ! Nous avons pris beaucoup de plaisir comme sur un énorme terrain de jeu. », expliquent-ils. Vartan Bassil reconnaît d’ailleurs que « le spectacle ne tiendrait pas la route sans cette musique ».

© Dirk Mathesius/Red Bull Content Pool

animations de Pfadfinderei, se transforme en un espace où les illusions et la danse urbaine se croisent sans jamais tomber dans le cliché. « Personne ne voulait d’un arrière-plan formaté du genre “poubelles qui brûlent” », rigole Böttcher tout en arrangeant un de ses cubes. Mais au-delà de cette scénographie minimaliste, Red Bull Flying Illusion représente pour Böttcher une opportunité rare dans son métier : « Je peux vraiment m’éclater sans m’inquiéter d’un éventuel manque de respect historique ou artistique puisque nous avons créé un monde à part. Cela rend les choses beaucoup plus fun ! »

© Dirk Mathesius/Red Bull Content Pool

Jeremias Böttcher est le scénographe de Red Bull Flying Illusion et le créateur de cet univers. Il a commencé en travaillant sur un modèle réduit et reste émerveillé lorsqu’il observe le résultat : une scène de 16 mètres de large, 10 mètres de profondeur et 5,5 mètres de haut. « C’est la scène la plus complexe sur laquelle j’ai travaillé », dit-il avec amusement, lui qui a plutôt l’habitude d’évoluer dans des théâtres historiques de villes comme à Dresde, Potsdam ou Luzerne. Mais il a déjà collaboré avec les Flying Steps lors de leur précédent spectacle, Red Bull Flying Bach. « Ce qu’ils font est original et dynamique mais aussi très courageux », commente-t-il. Böttcher a fait partie de l’équipe dès le début et a conçu l’esthétique complète de la scène ainsi que sa structure et ses effets. Son arme secrète ? Un cube ! « Tout a été créé à partir de cette forme. Un cube peut être poussé, entassé, ouvert et utilisé pour cacher des choses. C’est une forme universelle qui est très malléable et qui colle parfaitement à nos idées. » Malléabilité et minimalisme étaient donc les maîtresmots de Jeremias lorsqu’il a élaboré la scénographie de Red Bull Flying Illusion. « Nous n’avons pas beaucoup de décors. La scène est plutôt vide. Les images viennent surtout des danseurs et nous, nous posons un cadre autour d’eux. » Ce cadre, allié aux

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L’ANIMATION VISUELLE PAR PFADFINDEREI Berlin, Allemagne Les membres du collectif berlinois Pfadfinderei sont des habitués des plus grandes scènes du monde, en tant que chefs d’orchestres visuels. Ils ont travaillé avec des artistes aussi prestigieux que Boys Noize, Moderat et Paul Kalkbrenner, transformant leurs sets en expériences visuelles sidérantes. À travers un dispositif mêlant lumières et projections, ils transportent Red Bull Flying Illusion dans un monde singulier qui offre aux chorégraphies un espace sur mesure pour déployer leur magie. Lorsqu’on le questionne sur le décor visuel, le plasticien Honza répond : « Contrairement à un spectacle musical classique, où l’on essaie de visualiser la musique, nous construisons ici des environnements scéniques complets. Cela signifie moins d’effets et plus de profondeur. Trop d’effets distrairaient le public et même les danseurs. » « Nos inspirations vont du Bauhaus à Salvador Dalí, en passant par les œuvres surréalistes du Hollandais Maurits Cornelis Escher

(M.C. Escher) », explique son collègue, Codec. Quant à la mise en scène de leur création, la minutie était de rigueur : « Il était important que les illusions interagissent parfaitement avec les danseurs. Pour y parvenir, on a donc pris les mesures numériques de chaque danseur. » C’est grâce à cette technique que l’équipe a pu créer des éléments visuels correspondant parfaitement aux mouvements de la chorégraphie. « Les mouvements des danseurs doivent être rigoureux pour que cela fonctionne, explique Codec. La chorégraphie est complètement synchrone avec les visuels, c’est primordial. » Pas moins de 200 ordinateurs ont été utilisés pour mettre au point ces animations, ce qui nécessitait parfois plusieurs jours de travail avant même la mise en relation du dispositif avec les breakdancers. Le résultat est fantastique et dépasse largement le cadre qu’une scène traditionnelle peut offrir. REDBULLFLYINGILLUSION.FR

© Tomislave Moze/Red Bull Content Pool

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DANS LES COULISSES DE RED BULL FLYING ILLUSION Quand avez-vous eu le souffle coupé pour la dernière fois ? Alors que plus personne ne semble pouvoir être surpris,

Red Bull Flying Illusion réinvente la magie du quotidien avec un spectacle insolite et étonnant.

DANSE HIP-HOP ET ILLUSION : RENCONTRE AU SOMMET « Bien sûr, nous sommes tous fiers du succès de Red Bull Flying Bach », jubile Vartan Bassil, membre fondateur, chorégraphe en chef et directeur artistique des Flying Steps. « Mais on ne voulait pas s’arrêter là : on cherche toujours à fasciner les gens. On veut montrer de quoi la danse hip-hop est capable en tant que forme artistique. Red Bull Flying Illusion était la prochaine étape. » Les yeux de Vartan s’éclairent brusquement lorsqu’il traverse les salles du local de répétition du crew Flying Steps, au nord de Berlin. Il observe les danseurs et leurs progrès : depuis plusieurs semaines, ils répètent douze heures par jour pour offrir au public un spectacle unique en son genre. « Fais attention lorsque tu sors de ton power move, lâche-t-il à un des danseurs. Tu ne dois pas bloquer la vue que le public aura sur le tour de passe-passe. » Les danseurs recommencent, jusqu’à obtenir l’effet recherché. « La quantité de travail fournie par ces filles et ces garçons est incroyable, reconnaît-il dans un sourire plein de fierté. Ils repoussent leurs limites, ils redéfi-

nissent le genre. C’est ça, l’essence du break : rendre l’impossible possible et ne jamais accepter un “non” comme réponse. » Florian Zimmer a, quant à lui, créé les ruses et astuces qui participent à l’illusion. Il est responsable de tout ce qui dépasse les danseurs – pourtant apparemment sans limites. Ce natif d’Ulm, en Allemagne, passe pour une vraie comète chez les prestidigitateurs : il a été le premier Allemand à recevoir le Lion d’or des mains de Siegfried et Roy. Il a conçu des éléments du spectacle de Janet Jackson et a même travaillé pour son grand frère, Michael ; un palmarès pour le moins sidérant. Debout à côté de la scène, il tient dans les mains un rouleau de scotch adhésif double face en s’interrogeant sur l’un de ses tours qui ne le satisfait pas totalement. « C’est juste un jour de plus dans la vie d’un prestidigitateur. L’essentiel est dans les détails. Une illusion nécessite du temps, de la pratique et beaucoup de patience… » REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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FLYING HEROES VS DARK ILLUSIONS

© Dirk Mathesius/Red Bull Content Pool

Vartan Bassil et Florian Zimmer travaillent ensemble depuis presque 2 ans. Ils ont assisté à des spectacles de magie à Las Vegas et ont pris des notes avant d’écrire cette histoire sur le combat éternel entre le bien et le mal, et de la transposer dans l’univers de la danse hip-hop. Selon la légende, les Flying Heroes ont chassé leurs plus sinistres ennemis, les Dark Illusions, vers les enfers. Mais le mal n’est

jamais définitivement vaincu : tous les dix mille ans, les portes de l’enfer s’ouvrent à nouveau et ce moment est venu. Les Dark Illusions sont là pour se venger et les Flying Heroes ont jusqu’à l’aube pour chasser ces puissances noires de la terre, avant que la lumière de la vie ne s’éteigne à jamais. Une lutte surnaturelle qui décidera du destin de l’humanité… Les danseurs sont tous entraînés et

en pôle position. En petits groupes, ils survolent la scène (sans assistance) libérant une collection de power moves et de figures improbables. Vartan Bassil les a tous sélectionnés un par un. Chacun d’entre eux fait sensation dans son domaine de prédilection, que ce soit le popping, le locking, la house ou le B-boying. « Notre spectacle rassemble les meilleurs danseurs du monde », se réjouit-il. « Chacun d’entre eux est capable de subjuguer le public à lui seul, en les réunissant tous ensemble, il se passe quelque chose de vraiment incroyable. » Il y a Lil Amok, dont le nom fait référence à ses mouvements déchaînés ; Minzy, qui aurait aussi pu mener une carrière de gymnaste mais en a décidé autrement ; Junior, qui court mieux sur ses bras que la plupart des gens sur leurs jambes ; RubberLegz, dont le corps s’entortille dans des positions hallucinantes ; Benny (l’un des chorégraphes du spectacle), recordman mondial du head-spins. Il y a aussi Demon et Gengis, forts comme des titans et presque capables de voler ; Kalli, la déesse grecque du newstyle popping ; Lil Rock, un vétéran de la scène, également chorégraphe, qui a plus de 20 ans d’expérience et plus de panache qu’une armée de mannequins ; Ukay et Willy, qui réalisent leur rêve en dansant avec leurs idoles et Robozee,

qui se déplace comme… un robot. Ensemble, ils forment une équipe de super-stars, qui repousse les limites du breakdance au-delà de l’imagination. Mais la formation rigoureuse fait payer son tribut au corps et ça se voit : chaque danseur possède ses propres blessures de guerre. « On ne s’est jamais entraînés aussi dur, mais le résultat en vaut la peine », raconte Benny. Il est le plus expérimenté du crew et avait déjà contribué au succès de Red Bull Flying Bach : « C’est un des spectacles les plus démentiels et innovants de l’histoire du breakdance. On donne vraiment tout ce que l’on a ! »

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À L’ORIGINE DU SPECTACLE... DE LA MUSIQUE AUX ANIMATIONS VISUELLES, COUP DE PROJECTEUR SUR LA VIE EN COULISSES Déterminé, Benny ouvre son ordinateur et lance la musique. La musique originale, composée pour Red Bull Flying Illusion, sort des enceintes et fait trembler les portes métalliques de la salle de répétition. « La danse et l’illusion sont les parties fondamentales du spectacle, mais sans la musique, elles ne sont rien », explique Vartan Bassil, tandis qu’une ligne de basse groovy et profonde se mêle aux ovnis sonores déployés en arrièreplan. « Le spectacle ne comporte pas de dialogue. La musique des frères Bhatti raconte une histoire. Leur son est la clé de tout. » Les Bhatti, Vivan et Ketan, sont natifs de Berlin. Ils ont fouillé dans leurs archives musicales pour mélanger fragments harmoniques et beats, avant de mettre en place des lignes de basse sur lesquelles se déploient des éléments de musique classique. Leur but était d’ériger un pont entre la magie, l’illusion, le rythme et le groove. « On aime créer une alchimie musicale, explique Vivan. Cela permet d’inventer de nouveaux sons qui vont secouer le public de la tête aux pieds. » Les frères Batthi pétrissent littéralement leur matière sonore : « On a eu la chance de pouvoir utiliser l’orchestre comme une Groovebox. Quand Ukay monte sur scène en dansant sur une main, la musique que © Dirk Mathesius/Red Bull Content Pool

© Torvioll Jashari/Red Bull Content Pool

le public entend n’est pas un effet sonore, c’est de la musique symphonique, jouée par un orchestre de 34 personnes. » Benny révise les derniers pas de son set et coupe la musique. C’est l’heure d’un nouveau changement de décor : les lumières de la scène s’éteignent et les projecteurs commencent à bourdonner dans l’obscurité. « Ça va se déchaîner ! », prévient Robozee en montant sur scène. Les lumières se rallument et il se met à danser, entouré de formes

géométriques qui semblent réagir à chacun de ses mouvements. « On transforme la scène en univers à trois dimensions », explique Codec, plasticien du collectif berlinois Pfadfinderei, qui déborde d’une énergie communicative. À ce moment-là, Robozee se transforme en sphère de lumière scintillante et disparait, exactement comme prévu. « Notre premier souci était que les éléments visuels puissent fusionner avec les danseurs sans aucun heurt. Ici, tout est soumis à une chronologie précise. Il le faut, il n’y a pas d’exception possible », explique Honza. REDBULLFLYINGILLUSION.FR

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Afin de créer un autre univers sur scène, chaque danseur a été filmé et mesuré numériquement. Avec ces données, les plasticiens de Pfadfinderei ont créé des animations en utilisant jusqu’à deux cents ordinateurs, travaillant parfois des semaines entières sur un seul mouvement ! Mais la technologie n’est pas le seul facteur important : « Les mouvements des danseurs doivent être extrêmement rigoureux, reconnaît Codec. La chorégraphie est entièrement synchronisée avec les éléments visuels, c’est vraiment impressionnant. » Le décor qui sert d’arrière-plan a été conçu par Jeremias Böttcher, déjà familier du crew pour avoir travaillé sur Red Bull Flying Bach. Pour Flying Illusion, il a juste laissé libre cours à son imagination. Les lumières se rallument alors que Robozee quitte la scène sous une salve d’applaudissements et de high fives. « C’était bien en place ? », demande-t-il. « Nickel ! », répond Vartan Bassil, enthousiaste. Il reste encore des obstacles à surmonter, mais pour l’heure c’est un motif d’inquiétude en moins. Vartan est fatigué, comme tous les membres de l’équipe, mais baisser les bras ou se mettre en sous-régime n’est pas son genre. « On voulait faire preuve de courage », explique-t-il. « Le fait que cela n’ait jamais été fait ne signifie pas que c’est impossible. C’est juste un challenge encore plus motivant avec beaucoup d’obstacles. Mais cela a toujours été comme ça dans le hip-hop et c’est l’élément clé de Red Bull Flying Illusion. » Vartan

se réjouit déjà par avance des réactions du public et des questions qu’il se posera : « Qu’est-ce qui était vrai ? Qu’est-ce qui est une illusion dans ce spectacle ? Ce danseur peut-il vraiment traverser la scène en bondissant sur les mains ou utilise-t-il un harnais, une machinerie, des câbles ? Comment font-ils ! ? » La route a été longue, mais Vartan sait aujourd’hui que son équipe de danseurs « all stars » partage ses ambitions et ses rêves. Ils sont présents de la première note jusqu’à ce que le rideau tombe. « Je suis très fier d’eux, j’ai vraiment réuni les meilleurs dans tous les domaines. Mais tout cela n’aurait pas été possible sans Red Bull », glisse-t-il. « Nous avons bâti un vrai partenariat. Red Bull a compris notre vision et nous a associés aux personnes les plus talentueuses. Nous réalisons cette vision commune en y insufflant de la vie. » Sur le côté de la scène, Florian Zimmer tient toujours son rouleau de scotch adhésif dans les mains. Lorsqu’on s’approche pour le questionner au sujet des illusions, il répond : « Avec la magie, tu retombes en enfance. Tes yeux sont grands ouverts, tu es bouche bée. Pour la première fois depuis longtemps, tu découvres quelque chose de nouveau. Cette sensation est merveilleuse. Même si elle ne dure que quelques secondes… » Avec Red Bull Flying Illusion, ce sentiment d’émerveillement durera toute une soirée et restera encore longtemps dans la tête des spectateurs. REDBULLFLYINGILLUSION.FR

© Torvioll Jashari/Red Bull Content Pool

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MÉDIA Teaser Red Bull Flying Illusion

Les Grands Moments de Flying Steps

Vartan Bassil Directeur Artistique

Florian Zimmer Les Illusions

Ketan & Vivian Bhatti La Musique

Junior – Dark Illusions

Flying Steps Performance au Juste Debout

Vartan Bassil & Florian Zimmer Breakdance & Illusions

Plus de photos et vidéos sur : www.redbullcontentpool.com

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L’ÉQUIPE

Danseurs Flying Heroes : Benny Kimoto aka Benny Christos Zacharas aka Robozee Adnan Dushaku aka Lil Amok Ali Usein aka Ukay Kalliopi Tarasidou aka Kalli Willy Hem aka Willy Damien Bleriot aka Demon (The Guardian) Danseurs Dark Illusions : Niranh Chanthabouasy aka Lil Rock Junior Bosila Banya aka Junior Rauf Yasit aka RubberLegz Gengis Ademoski aka Lil Ceng Cindy Martinez aka Minzy

Plus de contenus : Téléchargez des photos et vidéos libres de droits sur redbullcontentpool.com Mot-clé : Red Bull Flying Illusion Infos complémentaires : WWW.REDBULLFLYINGILLUSION.FR Contacts Presse Amandine Faye – Agence North Com, Tel. +33 (0) 1 45 45 61 23 e-mail : amandine@north.fr Nathalie Gualdaroni – Red Bull France – Service Communication e-mail : presse-rbfi@fr.redbull.com

PRESSE

Producteur : Flying Steps Production GmbH Directeur artistique : Vartan Bassil Illusions et conseil : Florian Zimmer Chorégraphe : Benny Kimoto Chorégraphe adjoint : Niranh Chanthabouasy Musique : Ketan et Vivan Bhatti Animations visuelles et lumières : Pfadfinderei Costumes : Maria Thomas, Thoas Lindner, Sebastiano Ragusa, Tinka Zühlke Scénographie : Jeremias Böttcher

Conception graphique : IPANEMA www.groupe-ipanema.com

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