Nos'arts by Magazine Nos'Arts / Association Lecabel Mehiel

mai / juin 2014 - n°14

sphère culturelle et artistique

GRATUIT

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sculpture

gastronomie

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peinture

litterature photo

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théâtre

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LA BASTILLE PARIS

8 au 18 mai 2014 HORAIRES : tous les jours de 11 h à 19 h - 350 Marchands - Expertises Gratuites Métro - Bus : Bastille - Quai de la Rapée - Parking Opéra Bastille

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Magazine numéro 14 Mai / juin 2014 Le magazine Nos’Arts est édité par : Arts Connection SAS 231, rue Saint Honoré, 75001 PARIS. http://nosarts.com RCS Paris 795 015 833 ISSN : en cours Nos’Arts : 10 numéros par an Maquette, concept, création, logo, marque et site internet, déposés à L’INPI. Copyright France et International. DIRECTION DE LA PUBLICATION Sandrine MORVAND PRESIDENT Robinson Méndez JOURNALISTES / Pigistes Philippines MORANGES Thierry POUTREL Alain BAUDIN Olivier SOURD Yves Lenfant Harry Kampianne DIRECTION ARTISTIQUE Stéphanie Le PETITJEAN Logo de Florent THOMAS PUBLICITÉ publicite@nosarts.com IMPRESSION (Espagne) Distribution nouvelle formule à partir du numéro 15 de septembre/octobre 2014 : Le magazine papier sera disponible uniquement sur les événements partenaires et aux abonnés.

Edito En ce mois de mai avec ses premiers rayons de soleil printanier, Nos’Arts vous propose de venir prendre des couleurs au Grand Marché d’Art Contemporain de Paris, du 1er au 5 mai à Bastille, où seront présentés sur un espace de 24m2, des artistes ayant fait l’objet d’un article dans nos précédents numéros. Pour parfaire vos couleurs qui auront déjà bien démarré, nous vous donnons rendez-vous du 14 au 21 mai sur le Festival de Cannes, où vous pourrez rencontrer nos partenaires, AVIFF Cannes (Cours métrages) et Cannes Cinéma, un article leur est dédié dans ce numéro. A découvrir également, notre nouvelle rubrique «La Galerie Nos’Arts» où des artistes vous proposent à la vente leurs créations. En ces beaux jours, prenez du temps pour vous détendre, tout en lisant les livres de notre parrain Paul-Loup Sulitzer. N’oubliez pas que Nos’Arts est aussi disponible sur Smartphones, Androïds et sur son site internet, avec option audio inclus, pour une accessibilité aux malvoyants. Beau printemps et bonne lecture à tous. Sandrine Morvand

SOMMAIRE Parrain Paul Loup Sulitzer

4/5

Photographie Lamia Couzi

Peinture Lara Gallagher

La Galerie Nos’Arts

Sculpture Frédérick Candon

Zoom sur… Ciné zooms

Aviff

20/21

Zoom sur… Cannes Cinéma

Cinéma Yann Lerat

Mode Giovanni Biasolo

26/27

Téléchargements : Site internet et application pour smartphones et androïds.

Zoom sur… Grand Marché d’Art Contemporain 11

WEB MASTER : Anthony FELIX, Robinson Méndez

Gastronomie Pierre Sang

Musique Blasze Robert Francis Franck Jousselin

Zoom sur… Danse Elephant paname 29

14 16 16

Théâtre La compagnie du mouton noir

Dépôt légal à parution. Les documents reçus ne pourront être retournés Tous droits de reproduction réservés.

Mode accessoire Anne-Marie Verron

Zoom sur… Centre ressources théâtre handicap Zoom sur… L’aire falguière

31 Théâtre 32

On a aimé…

Zoom sur… Collection «Art noir» 34 Zoom sur… Thierry Jonquet Architecture Act. A Agence

35 36/37

Décoration Stéphanie Le Petitjean 38

" Abonnez-vous au magazine papier Recevez le magazine chez vous, (frais d'affranchissement avec envoi prioritaire). En France : 18 e par an - Outre-mer : 24 e par an - A l'étranger : 36 e par an. Nom :.......................................................................................................

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Parrain

rts numéro

e Nos’A du magazin

Paul Loup Sulitze

La vie, un long fleuve tranquille ? Remous plus proche du tsunami que de la «croisière s’amuse». Certes, les cicatrices demeurent, mais l’homme aux 60 millions de livres vendus dans le monde entier semble vouloir tourner la page. Qu’est-ce qui peut pousser le plus jeune PDG de France (ndlr : à 21 ans en vendant des gadgets et des porte-clés) à se tourner subitement vers la littérature ? Paul-Loup Sulitzer : A 15 ans, j’écrivais déjà des nouvelles et de la poésie. En réalité, dans les années soixante, je m’agaçais de voir comment les entrepreneurs et donc les créateurs étaient taxés à mort. Ce qui m’a amené à écrire Money (1980) et par la suite Cash (1981) et Fortune (1982), des westerns financiers dans lesquels je décrivais le fonctionnement retors des banques mais aussi l’esprit aventurier de ces entrepreneurs. Aujourd’hui cela peut paraître ridicule ou banal, mais à l’époque c’était une révolution. Disons qu’au lieu d’aller me battre dans la rue, j’ai préféré être le témoin de mon époque. Un peu comme l’aurait fait Balzac avec sa saga sur la Comédie Humaine… P-L.S : C’est drôle que vous me parliez de lui car c’est l’un de mes auteurs préférés. Son témoignage de la bourgeoisie lorsqu’il décrit l’irrésistible ascension de César Birotteau ou l’arrivisme d’un Rastignac n’a jamais été égalé. J’ai essayé par le biais de mes livres de

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Une question pour le moins justifiée au regard des turbulences à laquelle fut soumise celle de Paul Loup Sulitzer.

montrer ce qu’était la spéculation à mon époque sans en faire l’apologie. Pourquoi vous définissez-vous comme un « metteur en livre » et non comme un auteur ? P-L.S : Je ne conçois pas qu’un écrivain pour créer doive s’éclairer à la chandelle et souffrir. A mon époque, il était inconcevable, à de rares exceptions près, qu’un auteur puisse vivre de ses livres en France. On pensait à tort que je faisais l’apologie du fric alors que j’étais accueilli en Chine ou en Union Soviétique à bras ouverts. En vérité, ce n’est pas une question d’argent, c’est de savoir si on a des choses à dire pour le plus grand nombre. C’est pour cette raison que je me considère comme un metteur en livre et non comme un besogneux qui écrit des livres pour se faire plaisir. Pensez-vous que nous vivons aujourd’hui un capitalisme sauvage ? P-L.S : Oui, et je ne suis pas pour ce capitalisme-là, ni pour aucune sorte d’idéologie totalitaire. Je suis pour la liberté d’entreprendre. Je suis pour la créativité. Peu importe le domaine dans lequel vous vous sentez le plus apte.

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On vous sait un féru amateur d’art et vous fûtes même un collectionneur assidu. C’est aussi un domaine où il y a une large part de spéculation… P-L.S : C’est tout à fait différent. Dans l’art, il y a un côté marché où le plus souvent les bons restent et les moins bons disparaissent. Il est normal qu’un collectionneur ait envie de renouveler sa collection sans pour cela être un spéculateur. Il ne le fait pas pour l’argent mais pour l’amour de l’art.

Bernard Potel, Sculpteur/Plasticien du buste Paul-Loup Sulitzer. Médailleur à la Monnaie de Paris et membre de l’institut culturel de Bretagne.

On vous connaît quelques incursions dans le cinéma (co-scénariste dans Dancing Machine de Gilles Béhat). Les films d’Oliver Stone sur Wall Street reflètent-ils à votre avis la réalité de ce monde de la finance ? P-L.S : Pour en avoir connu et vécu certains aspects, je dirais oui en plus d’être de bons films. Pareil pour le dernier film de Martin Scorcese Le Loup de Wall Street avec Di Caprio, excellent dans le rôle. On y développe une certaine réalité de ce que peut être la folie des spéculations en bourse. Drogues, soirées très chics, prostitutions…

Que pensez-vous du concept Nos’Arts ? (Promouvoir les artistes émergents auprès des professionnels et du grand public)

Quels conseils pourriez-vous donner aux artistes présents sur notre site web et dans ce numéro ?

P-L.S : Une très bonne iniative. Les artistes sont souvent isolés, surtout les artistes émergent dont la sensibilité est souvent éloignée du brouhaha des médias et des mondanités des microcosmes citadins.

P-L.S : D’êtres le plus visibles possible et d’expliquer le pourquoi et le comment de leurs œuvres pour êtres accessibles au public et aux vrais amateurs d’art.

Propos recueillis par Harry Kampianne

Lamia Couzi

Photographie

PORTRAIT Nogent le Perreux - 94

« Mes œuvres donnent du bonheur à la vie ! » Lamia Couzi exerce au Perreux, sur ces mêmes bords de Marne qui ont inspiré tant de peintres. Peinture et photographie : notre artiste n’a pas voulu choisir. Elle a tenu au contraire à mobiliser tous les moyens d’expression pour transmettre au mieux ses émotions artistiques. La peinture de Lamia Couzi se situe à la limite du figuratif et de l’abstrait : des fleurs, sa première source d’inspiration ou des visages féminins à la Marie Laurencin mais aussi des formes géométriques qui l’apparente au cubisme. Ses tableaux esquissent également parfois un pas en direction de la sculpture par un travail de modelé et de reliefs en plâtre. La photographie de Lamia oscille, entre le végétal et le minéral. Toute une collection florale le dispute à des formes géométriques : kaléidoscope, rosace, œufs de Pâques.

Aussi et surtout, son œuvre va bien au-delà du seul plaisir esthétique. Après une étude approfondie de la chromothérapie, psychologie humaine, elle a allié ses savoirs à la nature par la réalisation d’œuvres curatives et thérapeutiques : « Mes œuvres sont altruistes et généreuses: ce sont des cadeaux que je fais à chacun. Elles sont conçues pour libérer des émotions, donner du bonheur à la vie. Elles invitent à guérir des peurs brimées dans l’enfance et aident à l’épanouissement. C’est de l’art en forme de psychanalyse. Ma satisfaction n’est pas tant l’œuvre en elle-même mais d’avoir tendu la main à quelqu’un et de le voir sourire. » http://fr.artquid.com/artist/couzilamia/lamia-couzi.html http://www.zazzle.ca/lysrflowers?lang=fr Yves lenfant

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Lara Gallagher

peinture

PORTRAIT Bar sur Loup - 06

« Dans le surréalisme, toute interprétation de l’oeuvre est juste » L’œuvre de Lara Gallagher s’inscrit dans la tradition du surréalisme de Magritte ou encore Fernand Léger : une marque de modernité par rapport à l’art figuratif traditionnel apparue il y a près d’un siècle. Ses peintures et encres de chine reprennent les principes de l’abstraction : interpréter la réalité et l’impression qu’elle nous inspire plutôt que de la transcrire de façon réaliste. Mais elles ne sont jamais totalement abstraites : toujours, elles prennent appui sur un élément figuratif - un visage, une silhouette, un objet - sur lequel elles exercent toute une déclinaison abstraite. Déformées, désarticulées, défiant les lois de l’optique, les choses peintes par Lara Gallagher semblent sortir d’un rêve ou d’un cauchemar. Sûrement, elles sont autant de manifestations de l’inconscient. De même, par la déformation géométrique qu’ils exercent sur les choses, les dessins à l’encre de chine exercent une transition entre le figuratif et l’abstraction. Et de cette confrontation naît une troisième réalité.

L’œuvre abstraite de Lara Gallagher implique enfin la participation de son spectateur. Elle l’invite à élaborer sa propre explication. « Dans le surréalisme, toute interprétation de l’oeuvre est juste » Et c’est sans doute en cela qu’il peut revendiquer une forme de supériorité par rapport au figuratif : être une œuvre protéiforme que chacun comprendra et interprétera comme il l’entend et à travers son vécu. Franco-britannique, l’artiste a mobilisé avec bonheur cette double culture : son œuvre marque la rencontre du surréalisme et du pop art anglo-saxon. Et elle marque une renaissance contemporaine du cubisme et de l’abstraction. www.i-m.co/laragallagher/LaraGallagher/ Prochaine exposition à la rentrée de septembre 2014 dans les Alpes-Maritimes. Yves lenfant

Peinture 90 x 90 cm - Lara Gallagher

La Galerie Nos’Arts David Ameil

ALIZIRINE

“French way of life”

Estampes, Suminagashis & Peintures.

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Chaque mois découvrez de nouvelles œuvres à vendre.

Pour réserver un espace dans La Galerie Nos’Arts du magazine, nous contacter par mail à publicite@nosarts.com de l’eau à la lumière

Présentée par la Galerie Leizorovici, Stand 632, au Grand Marché d’Art Contemporain de Paris, à Bastille du 1er au 5 mai - www.alizirine.com

100 x 100 cm

Découvrez l’univers fantasmagorique et décalé de David Ameil sur http://davidameil.daportfolio.com/ Mail : davidameil@yahoo.fr

Diane Rauscher-Kennedy Quôtée à Drouot pour ses rouges et ses noirs.

Laure Weber

Prix d’appel 1 500 e.

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Présentée par Nos’Arts, Stand 325/ 327, au Grand Marché d’Art Contemporain de Paris, à Bastille du 1er au 5 mai

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Rendez-vous sur http://www.livegalerie.com/Artiste_ Peintre,laureweber,10162.html

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Marc Lev

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Histoire d’origine Hervé Pineau - Créateur d’ambiance

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Présenté par Nos’Arts, Stand 325/ 327, au Grand Marché d’Art Contemporain du 1er au 5 mai..

A partir de 80 euros selon le modèle.

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Cet «art retrouvé» de la peinture sur bois résurgence d’un savoir-faire millénaire. Rendez-vous sur http://levmarc.jimdo.com

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Mail : levmarc1@gmail.com

Mail : contact@histoiresdorigine.fr 9

Frédérick Candon

Sculpture

PORTRAIT Versailles - 78

Frédérick Candon, Créateur des Bodyguards

Frédérick Candon, plus qu’un artiste, se revendique comme un « créateur ». A la fois peintre et sculpteur, il travaille la matière autant que la couleur : animaux en résine (ses « Bodyguards »), tableaux, mobilier en bois ou métal. Son univers artistique, c’est un monde imaginaire où le fantastique le dispute à l’insolite. Frédérick Candon est un créateur dans le sens où il conçoit des esthétiques nouvelles. Ses réalisations interpellent le public, le font réagir. Et, c’est sans doute cela, la pierre de touche de la réussite d’un projet artistique : ne laisser personne indifférent. Ses deux gorilles sont sa marque de fabrique et sa signature : « The Kings » sont des rois grotesques et dérisoires à la « Ubu ». A la manière des nains de jardin d’Amélie Poulain, nos deux compères trônent devant les monuments parisiens ou londoniens. Ils vont là où l’imagination de leur auteur les mène : au sommet de l’Empire State Building, clin d’oeil à King Kong, aux « portes du paradis », dans une scène surréaliste à la Dali, ou encore… sur la lune ! Bull-dogs, canards, tortues et bientôt pandas : tout un bestiaire fantastique - peint, vernis ou collé - les accompagne.

Pièces uniques, elles sont du 100 % CANDON comme l’auteur s’amuse à le dire lui-même, entièrement imaginées, habillées, mises en scène par l’artiste. Les tableaux de Frédérick Candon évoquent plus nettement l’univers du pop art : effigies de John Lennon, collages d’affiches de concert. Un artiste prodigue ! Pas moins de 800 de ses tableaux sont sortis de son atelier : une oeuvre pléthorique. L’abondance n’est-elle pas l’une des manifestations premières de la création ? www.frederick-candon.com Frédérick Candon vous donne rendez-vous : - Marché d’art de la Bastille « stand 426 » : 1er au 5 mai 2014. - Lauréat du concours Galerie Christiane Peugeot catégorie humour, exposition du 21 au 30 mai. - Marché d’art Saint-Sulpice : 29 mai au 2 juin 2014. - Marché d’art de Chatou : 17 au 19 octobre 2014. Yves lenfant

King Kong in new york ©

Zoom sur...

Grand marché d’Art contemporain 42ème édition

Du jeudi 1er au lundi 5 mai les professionnels et les amateurs d’art, les galeristes et le public toujours fidèles à nos rendez-vous, pourront retrouver de nombreuses créations artistiques au sein du Grand Marché d’Art Contemporain situé sous un chapiteau Place de la Bastille ainsi que le long du bassin de l’Arsenal. Plusieurs centaines d’artistes français et étrangers se déplaceront pour présenter leurs dernières créations. Nombreux seront ceux qui proposeront aux visiteurs des oeuvres dans le thème “Noir et Blanc” représenté sous toutes les formes artistiques : peintures, sculptures, dessins, gravures et photographies. Près de 500 artistes viendront à la rencontre d’amateurs d’art, collectionneurs avérés et néophytes pour leur proposer des oeuvres à des prix ateliers dans l’ambiance chaleureuse et conviviale de cette 42e édition du Grand Marché d’Art Contemporain. Pendant 5 jours ils vous dévoileront leurs nouveautés mais aussi leurs originalités !

A ne pas manquer un nouvel espace dédié à la photographie, au dessin et à la gravure contemporaine situé boulevard Bastille, après la passerelle. Plusieurs ateliers artistiques seront ravis d’accueillir les enfants et adultes autour d’activités ludiques et créatives consacrées à la technique du dessin, de la peinture ou de la sculpture. Nous vous attendons nombreux pour le vernissage de cette 42e édition du Grand Marché d’Art Contemporain le jeudi 1er mai 2014 de 17h00 à 22h00. Joël Garcia

Hervé Carriou - © DR

Blandine Destouches - © DR

Du jeudi 1er mai au lundi 5 mai 2014 de 11 h à 20 h tous les jours Place de la Bastille, 75004 Paris et 75012 Paris 1er mai jusqu’à 22h00 10 euros (gratuit jusqu’à 15 ans) Restauration, bar et salon de thé.

Arthur Djoroukhian - © DR

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Pierre Sang

GASTRONOMIE

Pierre Sang, ça décoiffe !

PORTRAIT Paris - 75

Si Pierre Sang collabore au Festival Omnivore à la Maison de la Mutualité de Paris dont la 9ème édition vient d’avoir lieu, ce n’est pas avec un esprit de compétition comme les candidats qui participent à l’émission Top chef (M6), où il fut finaliste en 2011. C’est plutôt pour lui, une occasion de démontrer son implication dans le domaine de la gastronomie innovante : une alliance savamment étudiée entre traditions française et coréenne. P. Sang évoque souvent pour décrire son parcours, ses origines avant son adoption à 7 ans par une famille auvergnate. Après quelques voyages formateurs, il a épousé une coréenne, ouvert son restaurant1 et œuvre aujourd’hui avec une équipe soudée, quatre collaborateurs dont le souriant Song et deux cuisiniers. A 11h on teste, on goûte, on valide. Ce «génie»2 est un chef soucieux de transmettre son savoir. C’est même selon Lisa, en stage pour quatre mois avant de rejoindre l’entreprise familiale corse, «un excellent pédagogue, patient, aux gestes précis».

Discret et généreux encore, P. Sang dont la mère adoptive était éducatrice spécialisée, soutient des associations comme Fish Fight pour sensibiliser les consommateurs contre le gaspillage en mer et DAHIR dont Grégory Cuilleron lauréat d’Un dîner presque parfait (M6), est aussi l’ambassadeur pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Philippine Moranges

Pour Rodolphe récemment arrivé qui a connu P. Sang au Violon d’Ingres chez Christian Constant, « dans ce métier, il est nécessaire de bouger pour apprendre ». Dans la perspective d’une extension prochaine du restaurant, Damien a rejoint l’équipe depuis le début de l’année. Préposé aux achats chez les commerçants voisins ou les petits producteurs, Damien confirme : il est « ouvert au dialogue ». Pourtant P. Sang se révèle un peu avare de confidences tandis qu’il se veut généreux pour sa clientèle. Cuisinier médiatique de C’est au programme (France 2) et de C à vous (Fr 5) qui se tourne à deux pas de là, il dit refuser d’être une star. Depuis l’ouverture du restaurant, la clientèle des habitués apprécie la carte inspirée par les achats et l’humeur du jour. Pas de réservation mais une découverte assurée. La convivialité est de mise autour du comptoir entre l’équipe et les clients ; pas de menus non plus et pourtant les plats s’annoncent savoureux dans leur évocation aux sonorités exotiques.

1- 55, rue Oberkampf, Paris XIe. - 2- Préface de Ch.Constant, recettes de Pierre Sang, D’ici et d’ailleurs, de mon enfance, de mes voyages, de mon resto - M6 Éditions

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Musique Bruxelles / PORTRAIT

Art Rock

Blasze © DR

BLASZE, peintre, photographe, musicien, vidéaste Art visuel ou sonore : BLASZE n’a pas su choisir. C’est sans doute à cela que l’on reconnaît les artistes accomplis. En bon autodidacte, BLASZE ignore les contraintes académiques. Il décloisonne les genres. Ce n’est pas lui qui est venu à l’art : c’est l’art, plutôt, qui est venu à lui. Mi-abstraits, mi-figuratifs, ses tableaux puisent leur force dans le contraste entre l’ombre et la lumière. Le spectre lumineux, seul, donne aux œuvres couleur et tension intérieure. BLASZE dépeint l’être humain dans tous ses états : visages tendus et émaciés façon Giacometti, torturés à la manière du « Cri » de Munch, ou encore sages et énigmatiques rappelant Picasso. Son expo de ce printemps, ce seront des visages de femmes au foyer ... peints sur des notices d’électroménager !

« La musique est une peinture sonore » Ses fans ne resteront pas sur leur faim. BLASZE leur donne rendez-vous avec un « EP », « Brain Mapping ». PAINT : Bruxelles : Expo au BYRRH les 29 et 30 mars (festival Bruxelles Bienvenue) MUSIK : « The Man Who Wakes Up from a Dream » http://www.deezer.com/artist/5442410 20 avril 2014 : EP « Brain Mapping » http://deezer.fr

Olivier Sourd

Egalement humaniste, sa photographie met en scène des personnages flous, déformés par un puits de lumière, la surface de l’eau ou un prisme quelconque. Chaque cliché réinterprète la réalité, lui donne un deuxième sens. C’est tout naturellement que notre artiste est venu à la musique : « La musique est une peinture sonore : comme les couleurs sur la palette du peintre, on mélange les sons pour obtenir une mélodie. » Sa musique se réfère au « Art Rock » de David Bowie ou David Lynch. En 2013 « The Man Who Wakes Up from a Dream », son premier album, restranscrit en musique les rêves, les peurs et les angoisses d’un « homme qui s’éveille d’un rêve » : un album en forme de psychanalyse. 14

Musique Los Angeles / PORTRAIT

Robert Francis © DR

Le jeune prodige, auteur de «Junebug» est de retour avec son nouvel album «Heaven». En 2010, Robert Francis a fait une entrée fracassante dans les charts européens avec son single «Junebug» qui a été à la fois salué par la critique et les fans. Le quatrième album de Robert Francis est une échappée fiévreuse à travers le tumulte émotionnel de la jeunesse. Robert est cependant plus calme qu’il ne l’a jamais été, sur «Heaven», il virevolte à travers les genres, sans jamais se dérober à sa propre vision identitaire.

Il brûle à l’idée de présenter ses nouvelles chansons Sa voix, si reconnaissable est pressante et envoutante, mêlant une large palette de musiques et d’émotions, pour en faire quelque chose d’immédiat et de très personnel. Sortie de l’album «HEAVEN» le 14 avril 2014. Label : MEMBRAN. En concert le 15 mai 2014 au Nouveau Casino, Paris 11ème. «HEAVEN» a été produit par Robert Francis, mixé par Mark Rains (Black Rebel Motorcycle Club). Le mastering a été fait par Howie Wein Berg (Nirvana, Jeff Buckley).

Paris / PORTRAIT

Original Electronica

Franck Jousselin Ses musiques électroniques retiennent l’attention. Franck Jousselin est musicien interprète et compositeur né à Paris. A 12 ans, il se passionne pour la batterie et les percussions. En 1990 il forme son premier groupe signé chez Barclay, il est programmé dans de nombreuses tournées en France et en Europe. En 2000 il crée KICK BONG. Dès 2001, ses musiques électroniques retiennent l’attention. Ses compositions sortent sur les compilations de différents labels : Spirit Zone, Candyflip, Peak, Hoots, Chillcode, Cosmicleaf, Ultra Vista, Hadra, Ajana, Sonic Motion, Blue Hour Sound. Confluent Association lui commande la B.O pour un documentaire sur le street-art intitulé «Démarches de rues». En 2009, il compose les musiques des sites internet Dior et Eden Park. En parallèle, il mixe dans de nombreux clubs Parisiens : Batofar, Tryptique, Divan du Monde, Gibus, Glaz’art, Dame de Canton, Cabaret Sauvage, Machine du Moulin Rouge. 16

Remarqué et apprécié pour l’univers sonore de ses prestations, il est booké à partir de 2005 pour des lives et Dj Set dans des clubs et festivals en Europe : Inspirai Lounge (Londres), Glade Festival et Waveform (UK), Boom festival, Sinergia, Diabolus in Musica, Kin and the 4elements (Portugal), Existence et Omni festival (Espagne). Aurora (Greee), Arcadia, Hadra, Ambiosonic et Digital Harmonium (France), Club Nordstar (Suisse). En 2012 il crée le groupe TRIPTONE avec différents featurings. Sur toutes les plates formes de téléchargements CO limited edition disponible sur kickbong.com Cosmicleaf Records : www.cosmicleaf.com

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Zoom sur...

Ciné Zooms

Un marche-pied pour le septième art ! Faire vivre au plus près de chacun le cinéma : c’est la bien belle mission à laquelle s’est attelé Ciné Zooms.

Nous avons rencontré Gérard Chargé, directeur artistique

Ciné Zooms se fait cinéaste !

Ciné Zooms parle aux cinéphiles…

Ciné Zooms ne s’adresse-t-il qu’aux spectateurs ?

La société de consommation fait trop souvent du cinéma un simple objet de divertissement. Quel rôle joue Ciné Zooms ?

Ciné Zooms passe de l’autre côté du grand écran : il se fait également créateur ! Ses stages et ses ateliers, recréent toutes les étapes de la conception, de l’écriture au tournage !

Depuis 25 ans, Ciné Zooms vous fait aimer l’Art Cinématographique. Il invite chacun à l’aborder comme un Art Majeur et un objet culturel à part entière comme le serait le théâtre. Ciné Zooms ouvre une fenêtre sur le monde et de nouvelles cultures : - Vente d’expos : matériel de projection, graphique ou sonore pour vos expos thématiques (western, fantastique…) ; - Sensibilisation en milieu scolaire : 23 films réalisés par des collégiens ; - Couverture journalistique de l’actu cinéma : une nouveauté : l’émission «Ciné Spectateurs» et sa rubrique «Ciné Comptoirs» avec cette année un spécial Festival de Cannes 2014 !

Pour cet été 2014 : - A Paris (75005) du 21 au 25 juillet - A Aubagne (13) du 28 juillet au 1er août et du 11 au 15 août - A Aspremont (05) du 14 au 18 juillet et du 18 au 22 août Et l’hiver 2014-2015 à Marseille. Enfin, Ciné Zooms se fait producteur et réalisateur. Enregistrement de spectacles, tournage de clips, reportages, films d’entreprise ou institutionnels : j’en ai été au total le réalisateur d’une soixantaine. Ciné Zooms, enfin, joue dans la cour des grands ! J’ai en projet un premier long métrage, « Le fils du joueur », bientôt sur vos écrans ! https://www.youtube.com/channel/UCLsrFudURsDmEFOgUPq9U8A/feed?view_as=public www.cine-zoom.com Pour toute information : gerardcharge@aol.com Olivier Sourd

AVIFF - Art Film Festival Cannes 2014 du 15 au 21 mai L’AVIFF est une promenade dans le jardin du film qui parcours le paysage de l’art vidéo contemporain pour découvrir ou retrouver une « autre façon de faire du cinéma ». Le film vidéo-art mérite sa place dans un monde d’images et dans un univers ou le virtuel a de plus en plus d’importance. Ce « cinéma » d’auteurs prend la parole dans un monde de l’art souvent fermé et un marché discret. L’AVIFF lui donne une place d’honneur à cannes en mai, à chaque édition du festival du film de cannes. The Award is a original creation of Gian Paolo Maria - Paris

Christian Pouligo / Directeur de l’AVIFF

The AVIFF is a walk in the garden of the Film that route in the landscape of Video-Art to discover or to find “another way of making films”. The Contemporary Video-Art deserves its place in a world of images and a more and more virtual universe. Video-Art speaks in a wolrd art market often closed and discrete. The AVIFF gives it a place of honor during each edition of the Cannes Film Festival on May. Christian Pouligo / Director AVIFF

Sélection Officielle 2014, 61 films pendant 7 jours, sur invitations. Notre programme : http://art-film-festival.com/programme-2014/ Nos contacts : aviff@art-film-festival.com 20

http://www.art-film-festival.com

Yang Zhenzhong

Invité d’honneur

Born in 1968 in Hangzhou, Zhejiang Province, YANG Zhenzhong has been living and working in Shanghai for almost 15 years with a career closely related to the development of new media art around the area. One of the recurring themes in YANG’s work is the urge to emphasize with an irreverent attitude the many contradictions and derangements of society while the other central in his research is the (mis) perception of space and its political and psychological appropriations.

Sophia Lin

The Exchange Program Basement6 Shanghaî Chao Wu / ‘Midnight’ 8min 53 sec, animation - Cheng Ran / ‘Existence Without Air, Food or Water’ 10min 45 sec, video - Elian / The Waking of Insects’ 8min 40 sec and ‘Undercurrent’ 9min 51sec, video - Fang Wang / ‘Arret Sur Image’ 4min 55sec, video - Hsu Che Yu / ‘November 11th 1970’ 8min 1 sec, animation/video - Hu Qing Tai / ‘I’ve Bought and Actualized One of Li Liao’s Projects’ 5min 51 sec, video - Liang Yue / ‘20130802’ 12min 40sec and ‘20131015’ 10min 4 sec, video - Li Liao / ‘A Slap’ 5min 9sec, video Li Ming / ‘Tools’ 7min 24sec, video - Li Xiao Fei / ‘Assembly Line No. 1’ 5min 48 sec and ‘Assembly Line No. 10’ 2min 7sec, video - Wang Xin / ‘Begin With Snow, Untitled No. 1’ 7min 28sec, video - Wu Ding / ‘Cross Parrallel Lines’ 5min 11sec, video

Zoom sur...

Cannes cinéma La face lumineuse des salles obscures Diffuser dans ses salles l’ensemble des sélections cannoises : c’est le beau projet de Cannes Cinéma pendant tout le Festival, par le biais du dispositif Cannes Cinéphiles. Il rapproche ainsi les cinéphiles de ce grand événement international. Et toute l’année, l’association cultive la tradition du Septième Art au bord de la Croisette et fait partager les petits plaisirs du grand écran ! Rencontre avec Gérard Camy, président de Cannes Cinéma.

Ce printemps 2014 voit éclore le 67ème Festival de Cannes ! Quel rôle joue Cannes Cinéma le temps de l’événement ? Le Festival de Cannes est un événement réservé aux professionnels. Cependant, Cannes Cinéma, en partenariat avec le Festival de Cannes, les sélections parallèles et la ville de Cannes, organise « Cannes Cinéphiles ». C’est l’opportunité pour les cinéphiles d’assister gratuitement aux projections des sélections cannoises dans les salles exploitées par Cannes Cinéma : Alexandre III et la Licorne et dans des salles associatives et partenaires : le Studio 13 et le Raimu. De quoi pour le grand public suivre le « happening » du festival : Sélection Officielle (Compétition, « Un certain regard » …) et sélections parallèles (Quinzaine des Réalisateurs, Semaine de la critique, Acid …) Cannes Cinéma enrichit cette programmation par deux sélections internationales Ecrans Juniors et Cinéma des Antipodes. « Ecrans Juniors » : quand les 13-15 ans se font jury ! Comme les plus grands, les collégiens doivent trancher entre 8 films. Le jury 2014 sera présidé par Eric Le Roch. « Cinéma des Antipodes » fait découvrir le cinéma méconnu et venu du bout du monde de l’Australie, l’Indonésie et la Nouvelle-Zélande ! Le Festival de Cannes ne dure que dix jours dans l’année. Quelles sont les activités de Cannes Cinéma ? Cannes Cinéma exploite trois salles de cinéma à Cannes (La Licorne, Alexandre III et Miramar) et y organise différents événements toute l’année : les « Jeudis de Cannes Cinéma » (des soirées avec deux films suivis d’une discussion), les soirées du « Lundi c’est comédie », 22

les séances du « Film Club de Cannes » (patrimoine), et du « Cinéma Bel Âge » (films de l’année précédente), « Filmécole » pour les enfants et des soirées ponctuelles thématiques… Tous ces événements participent à la tradition du cinéma à Cannes. Enfin et surtout, les « Rencontres Cinématographiques de Cannes » de décembre qui sont avec le Festival de Cannes, l’autre grand événement annuel. En décembre 2014, elles auront pour thème « la peur ». www.cannes-cinema.com Yves lenfant

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Yann Lerat

cinéma

PORTRAIT Cannes - 06

« Un bon acteur ne joue pas un rôle : il est lui-même le personnage » Yann Lerat nous livre sa conception du métier d’acteur. Sur scène ou à l’écran, Yann Lerat promène avec aisance sa silhouette de trentenaire. Cheveux bruns mais regard clair, tantôt souriant, tantôt ténébreux, neutre ou expressif, parfois mystérieux : l’acteur se prête à tous les rôles. Très tôt dans l’enfance, passionné par le spectacle, il a découvert finalement que jeu d’acteur et jeu d’enfant ne font qu’un. Après cette révélation à Montréal, il n’aura de cesse de se perfectionner : Cours Florent, conservatoires de Strasbourg et Cannes, cours d’Actor’s Studio de Paris, New York et Londres. Car son métier, il le conçoit comme une technique qui se travaille sans cesse, à la manière d’un musicien, et non comme une carrière qui se laisse uniquement porter par le vedettariat. De fait, les interprétations de Yann Lerat sont littéralement imprégnées du personnage. Elles font d’une fiction une réalité réinventée. « Un bon acteur ne joue pas un rôle : il est lui-même le personnage. »

Il a fait ses débuts dans des théâtres strasbourgeois (« Hey Girl », 2007). Puis il a été popularisé par le cinéma (« La Tuche » en 2008 d’Olivier Barroux) et la télévision : « Le piège afghan » sur Arte (2011) et « Au nom de la vérité » sur TF1. Il affectionne tout particulièrement le court-métrage : 30 à son actif dont « Un Indien dans la Sierra » de Gérard Camy en 2013. Il est aussi souvent présent outre-atlantique où il présente des films français indépendants et joue de grands classiques comme Valmont dans les « Liaisons Dangereuses ». Quatre longs métrages avec Yann Lerat donnent rendez-vous à son public : − « I.M.N.T. » de Kevin Delanne ; − ALONE de Christelle Gosse ; − TOMBE DU NID de Nathalie Camidebach ; − COUP DE PINCEAU de Maxime Martel. www.yann-lerat.com www.youtube.com/user/YannLerat

Les rôles qui l’ont marqué le plus ? « Ceux qui sont les plus éloignés de moi car ils posent un défi particulier. » Ainsi ce film à venir avec Kevin Delanne où il a été rajeuni de 20 ans : une prouesse d’acteur !

Olivier Sourd

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MODE © DR

PORTRAIT Liège

Giovanni Biasiolo “ l’Hautre couture ” selon Giovanni Biasiolo. La mode de Giovanni inspire le respect et l’admiration. Créateur hors norme sans cesse en recherche d’idées nouvelles, Giovanni Biasiolo parcours le monde pour partager sa passion. Le créateur enseigne pour le moment à Casablanca même s’il revient toujours dans sa ville où un ShowRoom à son enseigne présente ses dernières créations et invite par ailleurs certains autres créateurs et designers pointus. Sa dernière collection Ritual y a d’ailleurs été présentée dans un univers assez particulier, tel un cabinet de curiosité mélangeant ses femmes «rapaces» habillées de longs manteaux de peau et des bocaux de formol renfermant les organes d’une collection de cœurs soigneusement tricotés de vaisseaux sanguins. Régulièrement solicité en tant que Directeur Artistique pour de nombreux événements, shows et expos dans le monde de la mode et du design, le créateur bat le fer de main de maître. Son rêve ? Ne jamais arrêter de créer ... Que ce soit pour le cinéma, les stars, vous qui avez envie de vous sentir unique ... Mais aussi dans le domaine du design car il vient également de remporter le prix de la biennale du design de Liège avec son luminaire LightDressCouture. ”

Contact : giovannibiasiolo@hotmail.com ou par téléphone au 0032-477-917600

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PORTRAIT Maxéville - 54

Mode Accessoires

« Tombés des Etoiles » ils demandent sitôt sur terre à être « adoptés » Vous avez dit « arctophile » ? Derrière cette étymologie rare se cache une passion toute aussi méconnue : celle des ours en peluche. Ou plutôt en mohair, alpaga, broderie, verre et feutrine : des matériaux nobles pour des pièces de collection. Objets de décoration, les ours d’Anne-Marie Verron sont autant de rêves d’enfant à l’attention des grandes personnes. Noeud, foulard et couvre-chef, Anne-Marie habille ses créations au gré de son imagination, souvent de façon thématique : Alphonse, l’ours bohémien en salopette et chapeau de paille, Emilie, l’oursonne champêtre, le panda, l’ours blanc. Chacun de ces petits êtres possède sa personnalité et son univers. Chaque ours est une pièce unique et de collection. « Tombés des Etoiles » ils demandent sitôt sur terre à être « adoptés », selon la terminologie en vigueur dans l’arctophilie. Car qu’on ne s’y trompe pas : ce sont des êtres vivants aux grands yeux noirs et implorants. Chacun partagera alors cette passion très en vogue aux Etats-Unis ou en Allemagne où abondent les salons spécialisés : bref deviendra « arctophile ». Dans ce milieu très select, Anne-Marie commence à être connue. Elle a d’ores et déjà remporté deux prix dont celui d’artiste française de l’année 2013 pour son ours-clown : le thème annuel était celui du cirque. www.adopte-un-ours.com/ www.facebook.com/lourstombedesetoiles Les « Ours tombés des étoiles » vous donnent rendez-vous : - Du 27 au 29 juin : Festival International des Métiers d’Art (FIMA) Place du Général Leclerc à Baccarat (54). D’autres événements à venir de l’hiver 2014-2015 seront signalés sur le site. Yves lenfant © DR

danse

Zoom sur…

Eléphant Paname Un nouvel espace pour la danse Studios dédiés à la danse 1 et salles d’exposition, puis tout là haut dans un bureau : une photo de S. Lifar, les noms de R. Noureev ou de Noëlla Pontois sur la tranche d’un livre…une sculpture d’éléphant inspirée de R. Bugatti, symbolique cadeau d’un ami le jour de l’inauguration d’Elephant Paname 2 en 2012. Spontanément, même si la référence au pachyderme trouve sa logique dans l’histoire de cet ancien hôtel particulier, il est difficile de l’associer aux envolées d’un Coryphée ou aux arabesques d’une Etoile. Pourtant le sculpteur trouve en lui un défi à l’équilibre et l’expression de la délicatesse dans cette trompe tendue en avant pour accéder à l’offrande du visiteur d’un zoo. Nous y sommes : équilibre, grâce…l’univers de Fanny Fiat co-fondatrice du Centre avec son frère Laurent, s’impose à nous. A leurs côtés, Nicolas Noël le responsable des cours de danse. A les écouter parler de leur métier avec enthousiasme, visages rayonnants malgré tant d’efforts consentis, le charme opère et on s’étonne de n’être pas déjà un passionné de cet art. Nicolas dit son bonheur d’enseigner et de faire découvrir ces moments d’intense émotion qui laissent le public le souffle coupé quand danse et musique s’enlacent intimement. Pourtant souligne Fanny qui envierait presque M. C. Pietragalla juré de l’émission Danse avec les stars, « il faut désacraliser la danse ». Fanny et Nicolas ont rejoint la Compagnie de Julien Lestel issu comme eux de l’Opéra de Paris, avec lequel ils préparent deux représentations exceptionnelles pour juillet, Julien assurant la chorégraphie de ces ballets néoclassiques. Deux créations du 2 au 5 au Centre, en hommage aux harmonies innovantes de G. Puccini et Roméo (Julien) et Juliette (Fanny) de S. Prokofiev. Nicolas précise : « Julien nous laisse libres de choisir notre personnage, je serai donc l’ami de Roméo, Mercutio ». Ils espèrent que Benjamin Millepied consultant du film Black Swan, prendra en octobre prochain, ses fonctions de Directeur de la danse à l’Opéra, avec cet esprit d’ouverture. De son côté, Laurent responsable talentueux des scénographies lors des expositions, rêve un jour prochain de s’impliquer dans cette Compagnie. Et pourquoi pas quelques pas de danse improvisés lors d’une exposition de photos, comme un instantané de cet art vivant ? Philippine Moranges 1- http://www.elephantpaname.com/fr/centre-danse/cours-danse-paris 2- 10, rue Volney, 75002 PARIS - Tél. 01 49 27 83 33 © DR

La Compagnie du Mouton Noir

théâtre

Nous avons rencontré Manon Boudou, fondatrice de la « Compagnie du Mouton Noir », jeune troupe de théâtre d’auteurs et comédiens. Quel est votre parti pris théâtral ? Le projet est de placer l’acteur au centre du théâtre, d’en faire le centre névralgique de la pièce qui se fait par et pour lui. Nous faisons appel à la performance d’acteurs. Comme il existe un théâtre d’auteur, nous revendiquons un théâtre d’acteur. Quel «plus» apportez-vous au théâtre ? Un auteur propose habituellement ses pièces à des salles de représentation. «Le «Mouton Noir» fait la démarche inverse et invente un nouveau concept : créer une pièce en fonction d’un théâtre. Au «Funambule Montmartre», une salle profonde, ne correspond pas le même type de pièce qu’à la Contrescarpe, théâtre plus intime. uelles sont les créations de la Compagnie du Q Mouton Noir ?

« Le père Pétuel et la mère Tume » a fait vibrer, en 2011 et 2012, le Cours Florent, le théâtre Pixel et le théâtre Tremplin en « off » à Avignon. C’est une comédie loufoque, résurgence de Marcel Duchamp et du dadaïsme. Comment, sur fond de guerre, une propriétaire sans héritier lègue son héritage à ses locataires … sauf « Monsieur Dupont ».

PORTRAIT Paris - 75005

SHAKE Speare est le pari audacieux d’une recomposition de plusieurs œuvres du grand dramaturge anglais en une seule et unique pièce. Une célébration de l’univers shakespearien ! Dans « SHAKE Speare », Hamlet rencontre Roméo, César donne la réplique à Richard III. Au théâtre Funambule Montmartre, Paris 18ème du 5 mars au 26 avril 2014, du mercredi au samedi à 21h30.

« Mais c’est absurde » marque un retour au théâtre contemporain des années 60 et 70, dans la tradition de Beckett ou Ionesco : décontruction des canons traditionnels du théâtre, esthétique et narration. La pièce nous plonge dans l’univers d’un fou venu consulter un psychanalyste. A la Comédie Contrescarpe. www.lacompagniedumoutonnoir.fr Olivier Sourd

Zoom sur... Centre Ressources Théâtre Handicap Pascal Parsat

Le théâtre pour « TOUS »

Ce « tous » a son importance. Un mot unificateur dans lequel égalité et fraternité ont leur place. Pascal Parsat, membre fondateur et directeur du Centre Ressources Théâtre Handicap (CRTH), lui donne, depuis 1993, toute son ampleur. « Il ne s’agit pas d’un acte héroïque. Il s’agit de proposer à travers une pratique artistique une plateforme d’échanges et de dialogues entre tous les élèves qu’ils soient handicapés ou non. » Loin des formules ghettoïsantes de certains secteurs associatifs proposant des cours uniquement pour personnes déficientes, l’école Acte 21 au sein du CRTH opte pour une diversité et une ouverture constante sans imposer une quelconque forme de quota ou de parité.

« Nous avons mis en place une égalité des chances pour chacun. Nous nous sommes donnés les moyens pédagogiques pour soutenir les rêves et les besoins de chacun en privilégiant l’écoute. Quelque soit le milieu social ou l’âge, en situation d’handicap ou non, les cours sont les mêmes pour tous. Le talent ne fait pas de différence. » Au-delà de l’insertion sociale à laquelle Pascal Parsat fait référence « c’est aussi un outil de reconnaissance de soi dans son propre regard et dans le regard des autres. C’est apprendre à être, non pas spectateur mais acteur de sa vie. » Outre les nombreux trophées et soutiens que le CRTH recueille depuis une dizaine d’années pour ses actions artistiques accessibles à tous, nous serions tentés de dire que ceux qui en parlent le mieux ce sont les élèves. Pour Thomas Durcudoy : « Après avoir définitivement compris que chacun sur cette terre est taré et handicapé à sa manière et que cette différence n’en est en fait pas une, cette école est à mes yeux une excellente école et point.

Pas une école différente, pas une école pour handicapés, juste une bonne école, complète, financièrement abordable et humaine. » Harry Kampianne

théâtre

Zoom sur…

L’Aire Falguière L’Aire Falguière n’est pas un théâtre où l’on « sort », un endroit à la mode ou une institution. C’est un lieu inventif où l’on vient en ami. La culture se livre ici à l’état brut. Sous la houlette de Geneviève Rozental, sa directrice et metteuse en scène, il fait vivre la création d’auteurs cconmporains. Ce petit théâtre parle au plus près de son public fidèle aligné sur ses cinq rangs de velours rouge. « L’homme en morceaux », d’Elie-Georges Berreby a ainsi animé ces dernières semaines la petite salle de quarante places. « Y a-t-il une issue ? » : d’emblée, la pièce nous plonge dans un monologue à la Beckett. Jacques est un naufragé au sens propre comme au figuré : à la dérive dans la vie comme sur mer, broyé par l’existence. Le personnage est servi par la fougue et le talent de Frantz Morel a l’Huissier. Son accessoire unique - un petit cercueil rouge est protéiforme. Embarcation de fortune, il deviendra ce que l’imagination du public voudra bien en faire et sera finalement le cercueil de ses propres illusions . Confronté à la précarité du naufragé, Jacques connaît une révélation. Bipolaire, il passe sans cesse de l’exaltation à l’abattement.

Ainsi les envolées à la Raymond Devos où l’auteur, Berreby, joue avec les mots. : « On m’a volé mon appartement », disparu au sens propre du « 5ème étage à gauche de l’ascenseur ». Il nous conduit aux frontières de l’absurde et du fantastique Puis il replonge dans un univers célinien et la noirceur du dialogue avec sa vieille tante. Le burlesque demeure - musiques de corrida, musiques de cirque ou de Nino Rota. Mais il ne sera en fin de compte qu’une vaine tentative pour s’arracher à sa condition, une tension sans espoir pour fuir la misère humaine. 55, rue de la Procession, 75015 Paris 01 56 58 02 32 - www.aire-falguiere.com Deux pièces d’Elie-Georges Berreby mises en scène par Geneviève Rozental vous donnent rendez-vous au OFF du festival d’Avignon (5 au 27 juillet) : - « L’Homme en Morceaux » au théâtre des Ateliers d’Amphoux (www.theatre-amphoux-avignon.com/) - « Une valse algérienne » au théâtre Pixel (www.pixelavignon.com) voir www.avignonleoff.com Olivier Sourd

On a aimé... « La grâce des brigands », Véronique Ovaldé, Éditions de l’Olivier Santa Monica, juin 1989. Maria Cristina Väätonen reçoit un coup de fil de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années. Voilà longtemps en effet qu’elle a renoncé à sa vie d’avant, dans une bourgade du grand Nord, pour s’installer en Californie où les années 70 font souffler le vent des libertés. Maria Cristina doit aller chercher Peeleete, le fils de sa sœur. Pour l’adopter. Mais la jeune fille d’hier vit à présent près de Los Angeles et elle n’est plus l’enfant docile en butte à la jalousie d’une sœur, au silence d’un père taciturne et à la folie d’une mère bigote. Elle n’est plus, non plus, l’amante de Rafael Claramunt, le mentor écrivain qu’elle croise

encore de temps en temps, toujours flanqué d’un homme caché sous un nom d’emprunt. Portée par le succès d’un premier roman qui règle des comptes avec sa famille, Maria Cristina veut rester vaille que vaille cette femme libre pour qui l’écriture est une principale raison de vivre. Avec son univers particulier et parfois excentrique pour toile de fond, La grâce des brigands emprunte pas à pas l’itinéraire singulier d’une jeune écrivaine sur près de trente ans. Au départ d’une enfance austère et triste, le parcours rejoint l’aube des années 90 où un événement fortuit risque de chambouler une existence. Éditions de l’Olivier, 288 pages, 19 euros.

« Parabole du failli », Lyonel Trouillot, Actes Sud En passe de connaître le succès, un jeune haïtien épris de poésie et de théâtre, se jette du douzième étage d’un immeuble lors d’une tournée à l’étranger. Pour le narrateur et « l’Estropié », ses amis qui s’interrogent pour comprendre, la mort de Pedro n’est pas facile à admettre. Entre colère et tristesse, ils se souviennent des années vécues avec lui dans le « quartier pourri de Saint-Antoine ». Ils se rappellent aussi ces moments passés ensemble à arpenter les rues de Port-au-Prince, en déclamant Baudelaire, Éluard ou Pessoa. Tous deux ont encore le regret amer de n’avoir pas su entrevoir les signes précurseurs d’une tragédie. Mais au-delà du constat d’un échec, Parabole du failli est surtout le récit d’une formidable amitié. Bienveillant à l’égard de ceux qui n’a pas

l’étoffe du héros, Lyonel Trouillot crée ici des personnages qui, par ce qu’ils sont ou par leur histoire intime, portent un fabuleux récit. « Dans la vie comme dans les romans, qui s’inquiète des tragédies qui hantent les petits destins des personnages secondaires ? » écrit-il à ce propos. Trois d’entre eux forment la clef de voûte d’une histoire où tout le monde aurait raté quelque chose. C’est d’ailleurs cette histoire que le narrateur résume en une superbe parabole : « Une personne se tient au bord de la falaise. Nous parle. Personne ne l’entend. Elle tombe. C’est alors seulement que le cri, dont il ne reste que l’écho, nous intéresse. » Par une écriture simple et étonnamment riche, Lyonel Trouillot signe de nouveau un conte remarquable sur une vie entièrement dédiée à la poésie.

« LAP ! Un roman d’apprentissage», Aurélia Aurita, Impressions Nouvelles Il y a tout d’abord des notes et des croquis accumulés dans de petits carnets et c’est une foultitude de choses vues, parfois dans le moindre détail, qui racontent une formidable histoire. En apprentie-reporter BD, Aurélia Aurita livre ici avec tendresse, le récit singulier de ses mois passés au Lycée autogéré de Paris, alias le « LAP ». Dans cet établissement horsnorme créé en 1982, les cours sont facultatifs ; il n’y a ni pions, ni proviseur ; il n’y a pas non plus de notes et les décisions s’adoptent à main levée. En observatrice attentive, l’auteure - l’une des rares femmes à s’être imposée dans l’univers de la BD – nous raconte avec sensibilité et

passion le quotidien d’un haut lieu atypique. Avec autant de liberté et de franchise, elle brosse en 144 pages l’histoire de ces « gens qui cherchent d’autres manières de vivre ensemble, sans hiérarchie, ni compétition ». À mi-chemin entre le reportage et l’autobiographie, elle témoigne encore de la diversité des personnages qu’elle côtoie, en partageant tour à tour les enthousiasmes, les joies et les chagrins. Après des études de pharmacie, Aurélia Aurita a débuté sa carrière de dessinatrice de BD en publiant dans Fluide Glacial. « LAP ! » est le premier volet d’une trilogie dont les prochains volumes seront édités en 2015 et 2016.

Actes Sud, 189 pages, 20 euros.

Impressions Nouvelles (collection For Intérieur), 144 pages, 15 euros.

Alain Baudin 33

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Collection « Art Noir »

L’art est une intrigue… Les dessous de l’art. L’image est déjà prometteuse en soi pour tout sociologue ou essayiste friand d’en extirper les combines et autres opacités du même cru, mais de là à en faire un roman et qui plus est une collection !... « Art Noir », rien à voir avec un mouvement stylistique ou esthétique, ça se lit aussi bien en coulisses qu’à la lumière du jour. Un seul décor : le milieu de l’art. Critère inamovible que les éditeurs Sandra et Stéphane Cohen exigent de leurs auteurs. Peu importe l’intrigue. Ces « Bonnie & Clyde « de l’édition ont fait main basse sur le pol’art. « Nous ne sommes pas pour la violence gratuite ou le nombre de meurtres au fil des pages. Nos choix sont tournés vers la finesse et l’originalité des intrigues qui permettent au lecteur d’entrer au cœur du récit sans être un spécialiste de l’histoire de l’art. » Cinq auteurs se sont déjà frottés à la collection « Art Noir » des éditions Cohen&Cohen : Marie Devois, Michel

Cohen&Cohen éditions www.cohen-cohen.fr

Dresch, Djuro Luy, Isabelle Mimouni et Patrick Weiller. Il y est question de meurtres de peintres, d’aventures autour d’un tableau disparu, de faussaires assassins…Tous ces romans paraissent généralement à l’occasion d’expositions monographiques. Un lien de cause à effet avec l’actualité. Impossible par exemple de ne pas faire le parallèle entre Van Gogh et ses juges de Marie Devois et l’exposition Van Gogh/Artaud qui se tient jusqu’au 6 juillet au Musée d’Orsay. Autre particularité d’Art Noir, son esthétisme. « Les couvertures, tout comme les tranches, sont noires. L’illustration est travaillée à partir d’œuvres d’artistes évoqués dans les ouvrages. Pour chaque volume, nous choisissons l’image, souvent un détail qui entrera le mieux en résonnance avec le texte qu’elle illustre. » Bref, l’art restera toujours une intrigue pour le bonheur de ses amateurs…et de ses lecteurs.

Harry Kampianne

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Pour ne pas oublier Jonquet

Thierry Jonquet

« J’écris des romans noirs, disait-il, des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n’en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n’accorde aucune chance de salut. »

On n’oublie pas Jonquet et on ne l’oubliera pas, non plus. « Mémoire en cage », son premier roman, paraît en 1982 dans la collection « Sanguine » (Albin Michel). Deux ans plus tard, Gallimard publie « Mygale » dans sa « Série Noire ».

Cinq ans après sa disparition en août 2009, Thierry Jonquet reste l’une des figures majeures du néo-polar en France et chaque roman témoigne de sa préoccupation constante de faits exacts, inspirés par l’histoire ou puisés dans des temps plus

Viennent ensuite « La Bête et la belle » (n° 2000, 1985), « Le Manoir des immortelles » (1986), Les Orpailleurs » (1993), « La Vie de ma mère » (1994), et «Moloch» (1998). « Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte » (Le Seuil, 2006) dresse le tableau implacable d’une cité de banlieue coincée dans l’étau de la délinquance et lestée des fers de l’intégrisme. Entre désillusions et mal-être mâtinés de hargnes, le roman frappe. Et il frappe fort. Vaincu par la maladie, Thierry Jonquet s’en va à l’été 2009. À 55 ans, il abandonne derrière lui « Vampires », l’ultime ouvrage brutalement interrompu à la page 185.

« Un long travail commençait, aussi routinier qu’incertain », écrivait-il alors. Le roman inachevé, « où l’humour noir et l’ironie macabre le disputent à la plus profonde humanité », sera publié au Seuil en janvier 2011. contemporains. Dans la noirceur d’un art consommé de l’angoisse, la critique sociale se frotte souvent à la satire politique et son œuvre tout entière s’accroche aux schémas éclairés d’une construction robuste où affleure parfois un cynisme abrupt, dénué de concession.

« Quelque chose de pur se dégage de l’univers de Jonquet, estime l’écrivain Tonino Benaquista (Les Inrockuptibles, août 1995), quelque chose qui n’a jamais été encombré d’afféterie et de décorum et ce quelque chose, appelons ça tout simplement de la fiction. Jonquet sculpte la fiction, c’est le matériau qu’il façonne pour lui donner une âme» Alain Baudin

ACT. A Agence

ARCHITECTURE PORTRAIT Montreuil - 93

Jean-Luc Danglades, Julien Fidon, architectes Extérieurs

« Je me définirais comme un architecte du quotidien », souligne Jean-Luc Danglades. Logements, bureaux : les réalisations de l’agence Act. A sont présentes en effet au plus près des besoins de chacun. Elles ne revendiquent pas nécessairement une signature architecturale, ne recherchent pas la notoriété. Car un bon architecte, c’est aussi celui parfois qui sait se faire oublier derrière ce qu’il crée. Son parti pris esthétique ? « Des formes simples en réaction à la complexité réglementaire mais aussi au contexte de rigueur budgétaire. »

« J’adopte une démarche de « résidentialisation ». J’effectue une réflexion esthétique pour que l’habitat ne se résume pas à sa seule dimension technique : « calepinage » (choix des couleurs) et éléments décoratifs. Elle répond aux excès des décennies passées où les ingénieurs ont trop souvent remplacé les architectes. Recyclage, économie d’énergie : Act. A, va également au devant des exigences écologiques : aménagement interne de bureaux respectant la labellisation HQE de leur bâtiment. Ils vont bientôt sortir de terre ! La Cité de l’Environnement à Pantin est une commande de la Région Île-de-France à l’agence Act. A. La livraison de ses 6 000 m² doit intervenir en septembre 2014. Un immeuble haussmanien du quai de Valmy, Paris 10ème, est en voie de rénovation pour le compte de l’OGIF et de France Habitation. Le geste architectural consiste à donner une deuxième vie à un bâtiment ancien. Il marque également la rencontre entre un immeuble résidentiel de style classique et des logements sociaux et intermédiaires. http://fr.viadeo.com/fr/profile/jean-luc.danglades Mail : agence.act.a@gmail.com

Olivier Sourd

Intérieurs

ACT.A l’agence au plus près des besoins de chacun.

Stéphanie Le Petitjean

décoration

PORTRAIT La Seyne sur mer - 83

Stéphanie Le Petitjean : le meuble relooké ! Stéphanie Le Petitjean donne une deuxième vie aux choses. Ses réalisations sont de la création au sens le plus large du terme. Elles accompagnent chacun dans son quotidien.

Avant

Stéphanie « relooke » les meubles qui lui sont confiés, leur donne un nouveau visage, une autre identité. Cette passion lui est venue tout naturellement en conjuguant sa formation de peintre à son âme de bricoleuse. De son talent, elle a fait renaître une table basse, un meuble de chevet, une commode ou encore un coffre. Motifs gais et couleurs vives destinent assez naturellement ses réalisations à des meubles d’enfants : personnages de bandes dessinées ou dessins animés.

Après Avant

Mais ils feront aussi plaisir aux plus grands. Ainsi ce surprenant meuble-bar aux couleurs pois rouge de Richard Virenque : un champion du relooking !

Après

Le coup de pinceau de Stéphanie, c’est également de la peinture murale. Dans une chambre d’enfant, il accompagnera une maternité. Et elle portera un rêve de New-York au cœur d’une chambre d’adolescent… Au-delà même du plaisir esthétique, ces créations procurent un plaisir et une satisfaction rares : celui de posséder une pièce unique au décor personnalisé. Celui d’avoir chez soi un élément de décoration qui possède une signature, ait une histoire à raconter :un luxe à l’époque où la production en série est quasigénéralisée ! www.lemeublerelooke.com Olivier Sourd 38

Arts’Connection Agence de communication dédiée au milieu culturel et artistique

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L'INTÉGRALITÉ DU SPECTACLE 2014

DOUBLE DVD

1 CD ou 1 DVD acheté = 18 repas offerts L'intégralité des bénéfices de la vente du double CD et DVD sera reversée aux Restaurants du Cœur pour leur action 2014/2015.

Pour vos dons aux Restos

Par chèques à : Restaurants du Cœur - 75515 Paris Cedex 15 Par Internet : www.restosducoeur.org/dons

Graphisme : Xavier Grosbois - Publicité offerte par Nos Arts

Ne pas jeter sur la voie publique.

DOUBLE CD