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JARDIN LEBOUR

Dans une parcelle de jardin privé de plus de 4000 m2 dans le centreville de Montreuil, le promoteur spécialisé dans la filière bois REI Habitat a construit 32 logements en R+4. Le projet initial a été de conserver 60% des arbres existants permettant aux futurs acquéreurs de jouir d’un espace paysager déjà dense et généreux aux ambiances de véritable morceau de campagne en ville.

Leur implication dans le processus de projet a été fait dès le départ et 3 sessions de jardinage participatif ont eu lieu pour mettre en place des bandes potagères collectives. Un 1er atelier a permis de déterminer les attentes des futurs habitants, un second workshop a l’était l’occasion de préfigurer les usages dans le jardin à travers l’animation que nous avons appelée « The Poutre », enfin un 3ème workshop a été l’occasion de semer des graines dans des platesbandes potagères en prototypage.

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Ainsi, la palette végétale choisie correspond aux essences et espèces communes en Ile de France et support d’une biodiversité locale. Le jardin Lebour est un jardin du quotidien, aussi, le choix des végétaux s’est porté sur leur esthétique champêtres pour un effet sobre et non ornemental.

CONSERVATION DES ARBRES EXISTANTS

POTAGER BIO

SEMENCES LIBRES KOKOPELLI

CHANTIERS PARTICIPATIFS AVEC LES HABITANTS

VÉGÉTAUX NATIFS DU BASSIN PARISIEN

Montant des travaux : 7 M d’€ HT

Travaux paysage : 120 K d’€ HT

Surface de projets : 1 000.00 m2

Maîtrise d’oeuvre toutes phases

Commande directe

MOA : REI Habitat

Paysagiste : Atelier NDF co-traitant pour Coloco

Architecte mandataire : Archi5

Entreprise espace vert : Bontemps EURL

Pépinière : Châtelain

Photo d’en-tête : Sergio Grazzia

Au départ il y a la terre. Support organique aux horizons d’argiles rouges, de sables blonds et d’air. Une fertilité vivante dans laquelle notre imaginaire a puisé une inspiration territorialisée. Les mains dans la terre, les yeux vers le ciel. Les images au microscope d’un petit tas de terre ouvrent un monde où quartz, mica et matière organique s’hybrident et où leur interprétation se dessine sur le plan masse paysager. L’air circulant entre les grains de minéraux devient cheminements là où les roches microscopiques deviennent massifs de vivaces montpelliéraines et de prairies sèches. Ce langage de la terre, nous le souhaitons à toutes les échelles de lecture du projet. Ainsi, la science de la pédologie – l’étude des sols – a guidé nos choix de palette végétale. Quelles plantes pousseraient spontanément sur cette parcelle ? Celle d’à côté ?

C’est à Montpellier qu’a été créé le plus ancien jardin botanique de France. De ce lieu chargé d’histoire a rayonné partout en Europe des recherches et des expérimentations biologiques. De ce riche passé botanique reste les noms latins d’un grand nombre de végétaux baptisés ici même. Acer monspessulanum, l’Érable de Montpellier, Aphyllantes monspeliensis, l’Aphyllante de Montpellier et Cistus monspeliensis, le Ciste de Montpellier pour ne citer qu’eux. Il en existe une centaine, tirant leur nom du lieu de leur identification.

Cette palette végétale unique au monde, nous avons voulu la rendre visible dans notre projet. Planter ces « Monspessulanum » et ces « Monspeliensis » au creux du jardin et des terrasses plantées.

ESPÈCES BAPTISÉES À MONTPELLIER

CLIN D’OEIL AU JARDIN DES PLANTES HISTORIQUE

70% DE LA PALETTE EN GRAINES GESTION DIFFÉRENCIÉE

MILIEUX NATURELS MONTPELLIÉRAINS

Montant des travaux : NC d’€ HT

Surface de projets : 2 000 m2

Maîtrise d’oeuvre toutes phases

Marché public loi MOP

MOA : Ville de Montpellier

Paysagiste : Atelier NDF

Architecte mandataire : Manuelle Gautrand

Architecte associés : Estebe Cathala

Constructeur / Promoteur : Pitch immo + Promeo

SIÈGE DE RTE

RTE ACT EN COURS

Les paysages de France sont territorialisés selon leur situation géographique, le sol, le climat, l’ensoleillement et l’ensmeble des éléments du biotope. Ainsi, un projet à Lille n’aura pas les mêmes éléments marqueurs de paysage qu’à Bordeaux ou à Marseille. C’est ce qui fait la richesse et la singularité des paysages : la TERRITORIALISATION.

Pour RTE nous avons étudié les paysages et habitats naturels de Lille et sa métropole pour inspirer les intentions suivantes.

Ainsi, la métropole européenne de Lille fait donc parti du bassin parisien au sens biologique, caractérisant des milieux naturels singuliers. Compte tenu des contraintes d’épaisseurs de terre en toitures sur le projet, nous avons particulièrement développé 3 habitats naturels

- Les prairies humides, ponctuellement imbibées d’eau de pluie et sèches en été.

- Les pelouses calcaires, où le végétal et le minéral s’hybrident.

- Les prairies sèches, spontanées et qui se resèment d’années en années.

RECONSTITUTIONS DE MILIEUX NATURELS

PELOUSE SÈCHE LOCALE

BIODIVERSITÉ DE PRAIRIES

RÉEMPLOI DE BRIQUES

Montant des travaux : 11 M d’€ HT

Travaux paysage : 530 K d’€ HT

Surface de projets : 4 000.00 m2

Maîtrise d’oeuvre toutes phases

Marché public loi MOP

MOA : RTE

Aménageur / constructeur : BNP REAL ESTATE / VINCI

Paysagiste : Atelier NDF

Architecte mandataire : Manuelle Gautrand

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