Laboratoire Lecture de Projet - ENSAPL - Obéline Panié-Dujac, Daphnée Simon & Alexandre Andrieu

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ZAC Du trapèze - boulogne-billancourt Parc de billancourt - Labo Lecture de projet -

Alexandre Andrieu - Obéline Panié-Dujac - Daphnée Simon


L’écologie, une préoccupation contemporaine au service des politiques Entre promesses et réalisations : « Clef de voûte paysagère, poumon,

l’Exemple du parc de Billancourt

Installé dans un méandre de la Seine, sur les 74 hectares de friches industrielles des anciennes usines Renault cédés à la ville en 1993, le projet de la ZAC du trapèze s’inscrit dans une volonté affichée de développement durable moyennant la création d’un quartier à haute qualité environnementale avec comme pièce maîtresse, son parc de 7 ha. Le parc s’étend d’ouest en est avec en son centre le bâtiment X de Renault, seul vestige de l’occupation du terrain par l’industriel automobile (voir figure 1). Axe de symétrie, il scinde le parc en deux éléments nourrissant un même programme. Chacun possède un bassin permanent, deux îles, une grande pelouse, un ensemble de noues et des jeux pour enfants. Les paysagistes l’ont voulu comme une boire (bras mort de la Loire ou jardin submersible), soumis aux aléas de la Seine, formant des îles.

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Maîtrise d’ouvrage: Société Anonyme d’Economie Mixte (SAEM) Val de Seine Aménagement, créée en juillet 2003, chargée de la conduite de l’ensemble de l’aménagement de la ZAC Seguin-Rives de Seine. Déléguée par la ville de Boulogne Billancourt. Maîtres d’oeuvre: +Agence TER (Paysagistes DPLG - mandataire) +Setec TPI (Ingérierie du génie civil) +Biotope (Ingénierie écologique, bureau d’étude spécialisé dans la faune et la flore) Représentants maîtrise d’usage: +A2RS - Association des résidents du quartier Seguin-Rives de Seine. + ATRIS (association des ancien travailleurs Renault Billancourt) + ACBB (Athletic club Boulogne Billancourt) > acteurs concertation. Coût: 13 millions d’euros Hors Taxes Chronologie: phase 1, 2006-2011, parc Ouest - phase 2, 2014 centre phase 3, 2017, parc Est

clairière ouverte, ouvrage hydraulique... »1 , autant d’appellations qui s’attachent à définir le parc de Billancourt. Pour cause, cette percée linéaire de 700m de long sur 90 de large traverse le quartier en parallèle de la Seine voulant faire lien avec elle à son extrémité Est (voir figure 6). Décrit comme une darse, le parc se situe en décaissé de 1,60m par rapport au quartier (voir coupe 2). Si sa forme est le résultat du plan directeur des urbanistes coordinateurs du projet (Chavannes & associés) (voir figure 4), décidé en 2002, sur l’idée d’une ville nature ou ville parc, il n’en demeure pas moins un élément capital par sa fonction de récupérateur des eaux de pluie et d’absorption des éventuelles crues de la Seine (voir figure 3 et 5). Le parc est revendiqué comme « un îlot de nature amarré dans la ville »2 par l’agence Ter chargée de concevoir ce projet. Situé dans la ZAC du trapèze à BoulogneBillancourt, ce nouveau morceau de ville tente de répondre à trois objectifs : « l’équilibre de la programmation, la mixité, l’ambition architecturale et environnementale au bénéfice de la qualité de vie de tous. »3 Pour les futurs habitants et usagers du quartier, l’opération doit procurer un cadre de vie de qualité, à la fois respectueux de la mémoire du lieu et innovant sur le plan environnemental, architectural et paysager, appuyé par le slogan général « Réconcilier la ville avec son fleuve ». 3 Sujet à réflexion mais avant tout enjeu considérable pour la ville de BoulogneBillancourt, insérée dans les projets du Grand Paris,la ZAC du trapèze est un projet controversé, au vue des résultats mitigés de sa réalisation. Salué par la presse comme un projet exemplaire en termes de développement durable, ce projet, le plus important d’Île-deFrance depuis des décennies, questionne la notion d’écologie urbaine. Au vue de l’éloge de ses qualités environnementales, et de l’idée de nature que ses concepteurs convoquent, il est d’usage de se demander si ce parc est /1


l’objet d’une véritable recherche en terme de développement durable, ou une vitrine de la bienséance écologique, caractéristique des projets urbains et levier politique d’aujourd’hui.

voir l’évocation des îles Seguin et Saint Germain avoisinantes. Ces éléments portent en leur sens une diversité d’écosystème nourrissant le caractère écologique du parc.

UNE VOLONTÉ ÉCOLOGIQUE AFFICHÉE

DE L’OBJECTIF À LA RÉALITÉ

Lauréat du Label Écoquartier dans la catégorie innovation depuis septembre 20134, la ZAC du trapèze s’inscrit dans une des opérations urbaines les plus intéressantes à observer aujourd’hui en France, grâce à la volonté affichée d’obtenir un haut degré de qualité tout au long du processus. Symbole de ce qui commence à émerger comme un «nouvel urbanisme à la française»5, l’opération marque un tournant novateur dans la stratégie de la réflexion spatiale. Jusqu’alors, ces projets urbains opéraient selon un schéma traditionnel : terrains vendus à la mairie puis revendus aux promoteurs laissant la part libre à ces derniers de diriger la conception. A l’inverse, ici le challenge a été de donner toute l’importance décisionnelle à la SAEM, qui supervise les opérations, malgré la vente directe des terrains de Renault à DBS (Hines, Nexity, Vinci, Icade), palliant ainsi les modèles standardisés qui régissent généralement la fabrication de ces nouveaux quartiers. Si l’innovation est au cœur du discours, elle caractérise en plus d’une organisation, une volonté de laisser de l’importance aux espaces publics et verts : 50% de la ZAC. Ainsi, dans cette ville parc décidée par Chavannes, la végétation est abondante. Elle se diffuse jusqu’au cœur des îlots via un grand parc et un ensemble de mails et traverses qui quadrillent la ZAC, avec un total de 96% d’espèces indigènes. Continuités végétales et dimensionnements s’associent pour appuyer un principe fort : celui de privilégier les circulations douces dans un quartier pourtant dense, où la voiture est effacée. Au cœur de cette réflexion, l’agence Ter propose une nature libre formant différents paysages dessinés par les aléas de l’eau, où se développent des marais, tourbières et gravières, le tout dialoguant avec un réseau d’îles. Le visiteur aguerri saura y

Si le parc porte en son programme un ensemble de volontés revendiquées pour nourrir un discours écologique, la réalisation ne semble pas se dérouler en ce sens. La vitrine séductrice annoncée par les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage ayant permis l’obtention du label est-elle encore d’actualité ? Démonstration au travers de trois exemples.

L’EXEMPLE DE LA TOURBIÈRE La tourbière artificielle, une des pièces maîtresse du parc, est une zone humide caractérisée par l’accumulation progressive de la tourbe. C’est un écosystème particulier et fragile, qui nécessite un niveau d’eau constant et une qualité d’eau pure. L’installation d’un tel système permet d’accentuer les facteurs d’implantation d’une biodiversité particulièrement « naturelle » dans ce milieu très anthropisé. Aménagée pendant la première phase des travaux du parc, entre 2008 et 2010, la tourbière de 300 m2 est inhérente aux pièces d’eau de 2900 m2 qui sont alimentées à la fois par la récupération des eaux de pluie claires par les noues (qui traversent les cœurs de macrolots et longent les allées piétonnes) et par les rejets d’eau d’exhaure ou d’infiltrations depuis le parking public du cours de l’Ile Seguin. En décembre 2012, deux ans après l’inauguration de la partie Ouest de la ZAC comprenant 3ha d’espace vert, le bassin central du parc a du être vidangé suite à un problème d’étanchéité.6 D’après la SAEM, certaines mesures ont été prises, comme notamment un arrosage spécifique pour conserver les plantes des milieux aquatiques et le transfert des poissons , réfuté par les habitants comme le cite une d’entre elles : « ils ne les ont pas transféré, j’ai été témoin de leur agonie »6. À la suite de la fermeture du parc pendant plusieurs mois, les entreprises de réalisation

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ont été mises en demeure par la mairie. Cette dernière affirme avoir engagé des procédures juridiques à leur encontre. Sujet embarrassant, auquel la SAEM a préféré ne pas répondre 7. La remise en eau des bassins est pourtant une nécessité pour la conservation des milieux aquatiques fragiles, comme la tourbière, qui représentait un argument fort des concepteurs de l’agence Ter.

a traité une partie des sols pollués sur place entre avril 2007 et septembre 2008.9 (voir figure 7) L’usine Renault, qui a financé les travaux, assure que la pollution des sols a été prise en charge. Cependant, depuis septembre 2005, la réglementation a évolué, un décret étant venu alléger les travaux de dépollution à la charge des exploitants.

Inévitablement, lors de la ré-ouverture, le bassin était bel et bien rempli. Mais sans poisson et sans tourbière. Pour ainsi dire, une pièce d’eau devenue pauvre en matière de biodiversité.

« On se moque de nous », dénonce Pierre Gaborit, conseiller municipal. Sans oublier que les travaux pour une dépollution complémentaire, qui s’élèveraient de 10 à 20 millions d’euros, seraient à la charge des contribuables boulonnais.10

Dès lors, une question est légitime. La reproduction d’un milieu naturel d’une telle fragilité sur un terrain aussi artificialisé n’estil pas plutôt de l’ordre de l’esthétique plutôt qu’empreint d’une réelle vocation écologique ?

parc est : un changement surprenant

Implanter des milieux naturels dans un contexte urbain pose question, notamment sur la pérennité et la viabilité de telles installations. La ZAC du Trapèze est un lieu marqué par la présence de paysages humides. Aussi, il connaît un développement excessif de moustiques, élément relevé maintes fois par les habitants. Ces derniers déplorent un manque de solution de la maitrise d’ouvrage 8. Des traitements, inoffensifs pour l’homme, ont été réalisés sans pour autant régler le problème. La raison serait un manque d’équilibre des milieux. Difficile de profiter des bienfaits de cet aménagement sans avoir les nuisances «naturelles» qu’il comprend.

LA DÉPOLLUTION :

« ON SE MOQUE DE NOUS » Le site du trapèze ayant été exploité par l’entreprise Renault pendant plusieurs décennies (de 1918 à 1989), les sols qui le composent sont pollués par plusieurs métaux lourds, hydrocarbures et autres substances volatiles. Les travaux de dépollution sont confiés à SolEnvironnement (filiale du groupe Vinci, par ailleurs constructeur sur le trapèze), qui

De l’autre côté du parc urbain, sa partie Est, actuellement en construction pour être livrée à la fin de l’année 2016, est un autre sujet épineux. Les 4ha prédestinés à devenir la seconde partie du parc urbain actuel, mettant en relation le parc avec les berges de la Seine à l’Est, ne verra pas le jour sous cette forme. En effet, le 13 juillet 2013, l’équipe municipale a décidé à huis-clos l’implantation d’un terrain de sport, pour soitdisant faire face à une pénurie d’équipements sportifs dans la ville de Boulogne.11 Décision déconcertante lorsque l’on sait que ce sera le 3ème équipement sportif dans un rayon de 300m, et que les associations d’habitants n’étaient pas conviées à prendre part à cette décision, mis à part les associations sportives (l’ACBB et TCBB), comptant parmi leurs anciens membres le maire actuel de la ville.12 Il est d’autant plus déconcertant de savoir que l’implantation de ce stade ne répond plus aux attentes écologiques et sociologiques de la maîtrise d’ouvrage. Qu’en est-il des personnes qui ont acheté un appartement en pensant avoir une vue sur un parc urbain à haute qualité environnementale, quand ils sauront que ce parc a été remplacé par des terrains de sport bruyants et clôturés. Quel sera alors l’impact de cette modification du programme sur les habitants, par les nuisances sonores et visuelles que cette

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modification implique ? Des éléments de réponses ont été donné par un sondage effectué par le forum des habitants de rives de Seine : 71 % des habitants sont opposés à cette décision.13 Un résultat sans appel. Pourtant, l’objectif était clair selon PierreChristophe Baguet, maire de Boulogne et président de SAEM qui souhaitait une « relation profonde [ ... ] entre l’homme et la nature. » Une décision curieuse a été prise : mettre en place autour du stade quelques huit mats d’éclairage de 12 mètres de haut, contredisant les volontés de l’agence Ter d’un parc non éclairé. Ajouté à cela, des grillages et un sol en matière synthétique. 15 Cela traduit l’amputation du projet du parc et la fracture du lien entre les habitants et les politiques pleins de promesses non tenues.

l’écologie reléguée au second plan Derrière ce que l’on pourrait prendre comme un véritable engagement écologique, fort d’une pensée qui anime notre époque, ce parc illustre à lui seul le paradoxe d’un projet de cette envergure. Il est présenté comme le support de toutes les ambitions écologiques et comme espace idéal d’installation de programmes en ce sens. La réalité nous prouve aujourd’hui qu’entre conception et réalisation, l’écart est de taille. Entre mauvaise réalisation, pression des associations, et lobbying, dans ce projet l’écologie apparaît fortement secondaire. Impuissante et délaissée pour des enjeux bien loin des promesses annoncées. Le parc est pourtant inscrit sous le prestigieux label Écoquartier. Point central du système pour ses qualités paysagères, voire même symbole du slogan de l’opération, il est désormais oublié au profit de la densité bâtie et de l’implantation d’entreprises de renoms. La SAEM se targue fièrement « d’avoir loué 97% de la surface des bureaux ». Et d’ajouter, « il y a même Carrefour,le journal l’Equipe et le PSG !»15 L’ambiguïté a laissé place à l’évidence. Le parc est la preuve d’une inadéquation entre

le programme et la réalisation. Sous des airs responsables et des slogans alléchants, la réalisation n’est pas à la hauteur des ambitions. Le parc semble être un prétexte noyé dans un ensemble confus, où les années ont laissé apparaître les véritables enjeux. Du grand parc de 7ha ouvert et en lien avec la Seine, aux deux petits parcs séparés par le bâtiment X, ne reste plus aujourd’hui qu’un parc de 4ha, amputé de son programme pour répondre aux volontés d’une maîtrise d’ouvrage ambitieuse. Pourtant protégé par son label (obtenu alors que les travaux n’étaient qu’à moitié terminé), censé garantir une prise de conscience générale, le parc apparaît comme un ensemble de morceaux fragmentés, loin de l’unité annoncée. Il incarne finalement un questionnement qui s’applique à bien d’autres projets : est il encore possible de concevoir un projet écologique sans être entravé par des enjeux politiques et immobiliers sous-jacents ? Est-il possible de soutenir jusqu’au bout un véritable engagement ? Au delà des problèmes politiques internes, le parc a souffert d’une mauvaise réalisation et d’une conception ambitieuse. De manière plus concrète, ce parc pose une problématique directement reliée au rôle du paysagiste : quel est l’intérêt de copier un milieu si l’équilibre qui le compose est fait de facteurs inaptes à l’urbain ? Le parc de Billancourt illustre la question de la viabilité de la transposition : pourquoi avoir voulu imiter alors que c’est l’équilibre des écosystèmes qui fait la biodiversité ?

Henri Bava, Michael Hössler, Olivier Philippe., 10 Février 2012. Diedrich Lisa, Agence Ter., 8 Avril 2013. 2 Agence Ter. 3 SAEM. 4 Johannes Braun, 2013. 5 Gilles Davoine, 2006. 6 Forum actif Rives de Seine. 7 Entretien avec la SAEM du 25 avril 2016. 8 Forum actif Rives de Seine. 9 Roberto Cristofoli, 16 juin 2006. 10 M.F pour Le Parisien. 11 Petition «Refus d›un City stade dans le parc de Boulogne Billancourt». 12 Entretien avec la SAEM du 25 avril 2016. 13 Forum actif Rives de Seine. 14 SAEM. 15 Entretien avec la SAEM du 25 avril 2016. 1

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ANNEXES

COUPE /1 Un quartier proportionné Une rupture physique et visuelle avec la Seine

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Le parc en décaissé

COUPE /3

Une traverse piétonne

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La vase a envahi les bassins du parc

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Le SITE : évolution

PROJET/ Proposition

Quelle (nouvelle) mauvaise surprise ce terrain!! Aller au bout de la démarche paysagère engagée eut été trop beau! J’y suis farouchement opposé, cela ne correspond pas du tout à la destination initiale de cet espace, et va générer nombre de nuisances ! Pour quelques-uns, la cohérence d’ensemble du projet serait mise à mal.

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Christian, 48 ans, Habitant.

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Action

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Une fois encore la Mairie cherche, sans concertation, à implanter un équipement sujet à nuisance (sonores, mais aussi visuelles) alors que des personnes ont acheté notamment pour avoir une vue sur parc. L’achat d’un appartement est un investissement lourd pour lequel tous les critères sont pris en compte dans la décision d’achat (vue, transport...). Il est nécessaire de mettre fin aux mauvaises surprises de ce genre qui interviennent après l’achat, c’est de la tromperie sur les caractéristiques d’un bien.

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L’inauguration de la tranche 2 du parc du Trapèze par PC Baguet s’est fait le 28 mai 2011. A cette occasion, le maire vante les qualités environnementales du parc de Billancourt Ouest et promet la même chose sur le parc Est. Mais il ne parle pas d’un terrain de rugby ou de football!!

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Laure, 29 ans, Habitante.

Marc, 32 ans, Propriétaire.

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emplacement du terrain de sport

En ce qui concerne le projet des associations sous la bénédiction du maire, je trouve ça vraiment énervant et typique des politiques en campagne. Un peu à l’image de l’Ile Seguin, un peu de concertation aurait été le minimum. Ce n’est pas Baguet qui va vivre dans ce quartier à ce que je sache, et qui va se farcir la vue sur une tour démesurée et un parc amputé pour une population locale de 11000 Habitants. Je suis fan de sport et j’étais membre de l’ACBB, mais autant je suis content d’avoir plus de surfaces sportives, autant je suis absoluement contre l’utilisation du parc pour se faire. Quand on lit la description du parc, on a l’impression qu’il est immense, mais quand on le pratique, il n’y a finalement pas un espace dément pour s’y promener, surtout quand on pense aux nombre d’habitants. J’étais impatient mais finalement j’ai l’impression qu’on se fiche de nous, les espaces verts sont pourtant précieux en centre ville.

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Eric, 30 ans, Voisin.

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Webographie Petition : «Refus d’un city stade dans le parc de Billancourt», in https://www.change.org/p/pierre-christophe-baguet-refus-d-un-city-stadedans-le-parc-de-billancourt, consulté le 10 mai 2016. Forum association : A2RS - Association des Résidents du Quartier Seguin-Rives de Seine-Boulogne-Billancourt, in http://rivesdeseine. forumactif.com/, consulté le 2 avril 2016. Forum : «Parc de Billancourt partie Est», in http://rivesdeseine.forumactif.com/t-588parc-de-billancourt-partie-est, consulté le 8 mai 2016. Forum : «Dépollution des terrains du Trapèze», in http://rivesdeseine.forumactif.com/t-469depollution-des-terrains-du-trapeze, consulté le 22 mars 2016. Forum : «Informations sur Opale», in http://rivesdeseine.forumactif.com/t-516informations-sur-opale, consulté le 8 mai 2016. Forum : «Trapèze rives de Seine», in http://rivesdeseine.forumactif.com/f-8trapeze-rives-de-seine, consulté le 22 mars 2016. PDF : «Aménagement des berges de Seine : Location des fiches actions», in http://www.hauts-de-seine.fr/fileadmin/PDF/Cadredevie/Seine_ Patrimoine_naturel/schema_3_6seineurbaine.pdf, consulté le 8 avril 2016. PDF : «Dispositions applicables aux zones naturelles», in http://www.boulognebillancourt.com/previous/PLU/src/05_Piece5_Reglements/ secteurs/secteur_nda.pdf, consulté le 18 avril 2016. PDF : «ZAC Seguin-Rives de Seine à Boulogne Billancourt / Un cadre exigeant pour la conception de bâtiments exemplaires», in http://www. chantier.net/documents/batex_f01.pdf,consulté le 22 mars 2016. PDF : «Réhabilitation des terrains du Trapèze Est», in http://www.soletanche-bachy.com/SBF/sbf.nsf/technique/boulogne-billancourt--rehabilitation-des-terrains-du-trapeze-est-/$File/495.pdf, consulté le 22 mars 2016. PDF : «Éco du quartier», in http://www.ileseguin-rivesdeseine.fr/sites/ileseguin-rivesdeseine.fr/files/echos_chantier_ndeg7_-_dec._2012.pdf, consulté le 22 mars 2016. PDF : «Ile Seguin-Rives de Seine / Le cours de l›île Seguin», in http://www.boulognebillancourt.com/cms/images/pdf/DecouvrirLaVille/ IleSeguin_2008/carnet.pdf, consulté le 12 mars 2016. PDF : «Inventer une ville durable et attractive, le Trapèze», in http://www.ileseguin-rivesdeseine.fr/sites/ileseguin-rivesdeseine.fr/files/support_ final_plaquette_trapeze_dec_14.pdf, consulté le 12 mars 2016. PDF : «Écoquartier, palmarès thématique, performance écologique» in http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DP_ EcoQuartier_-_partie_5.pdf, consulté le 10 mai 2016. Article : Le parisien, 17 mars 2014, «Un collectif s’oppose au terrain de sport dans le parc de Billancourt», Le Parisien in http://www.leparisien. fr/espace-premium/hauts-de-seine92-/un-collectif-s-oppose-au-terrain-de-sport-dans-le-parc-de-billancourt3678871-2014-03-17-.php, consulté le 2 mai 2016. Article : Roberto Cristofoli,16 juin 2006, «Dépollution des terrains Renault : l’imbroglio», Le Parisien in http://www.leparisien.fr/hauts-deseine/depollution-des-terrains-renault-l-imbroglio2007079558-2006-06-16-.php, consulté le 22 mars 2016. Article : M.F, «La dépollution des terrains Renault sous haute surveillance», Le Parisien in http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine/ladepollution-des-terrains-renault-sous-haute-surveillance2003370424-2002-09-03-.php, consulté le 22 mars 2016. Article : «Le choix d’un cadre de vie exceptionnel et accueillant», in http://www.ileseguin-rivesdeseine.fr/fr/article/le-choix-dun-cadre-de-vieexceptionnel-et-accueillant, consulté le 18 avril 2016. Article : Johannes Braun/Naja, «Boulogne-Billancourt, un parc urbain au service de la gestion de l’eau», in http://www.servirlepublic.fr/ developpement-durable/780/boulogne-billancourt--un-parc-urbain-au-service-de-la-gestion-de-leau#.Vt7fOIzhC2w, consulté le 22 mars 2016. Article : Johannes Braun/Naja, «Une ville-parc aux portes de Paris», in http://www.servirlepublic.fr/developpement-durable/1031/boulognebillancourt--une--ville-parc--aux-portes-de-paris#.Vt7fOozhC2w, consulté le 22 mars 2016. Article : Patrick Cros/Naja, «Boulogne-Billancourt, : le Trapèze, version écolabel», in http://www.servirlepublic.fr/developpementdurable/1400/boulogne-billancourt--le-trapeze-version-ecolabel#.Vt7fO4zhC2w, consulté le 22 mars 2016. Article : «L’opération Seguin-Rives de Seine récompensé par le label écoquartier», in http://www.ileseguin-rivesdeseine.fr/fr/actualite/ loperation-seguin-rives-de-seine-recompensee-par-le-label-ecoquartier, consulté le 12 avril 2016.


Bibliographie Articles utilisés : Gilles Davoine., 29 Septembre 2006, «Boulogne-billancourt. L’innovation dans la forme urbaine», Le Moniteur, n°5366, p.56-58. Luc le Chatelier., 23 Mars 2011, «Il pleut des noues», Télérama, Formes CRITIQUES, n°642647, p.73. Anne-sophie Verriest., Novembre 2009, «Une tourbière artificielle au parc de Billancourt», La ville durable. Vivre, se loger, se déplacer., Travaux n°866, p.45-48. Michel Desfontaines., Mars 2010, «Boulogne-Billancourt. Le double usage du Parc du Trapèze», Paysage Actualités, Réalisation, Chantier, p.-33 32. Françoise Fromonot., Decembre 2011, «L’urbanisme mondialisé à la française», D’Architectures, n°4452, p.26-33. Jean-Pierre Fourcade., 7 Mars 2002, «Compte-rendu sommaire du conseil municipal du 7 mars 2002», Le journal officiel de BoulogneBillancourt, n° 60, p.1-28. Communiqué de presse, 9 septembre 2013, «Trapèze / Île Seguin Boulogne-Billancourt / La ville de Boulogne Billancourt obtient le trophée national écoquartier pour l›opération Île Seguin-Rives de Seine» Setec tpi, décembre 2007, «Parc du Trapèze de Boulogne-Billancourt», Infrastructures urbaines, n°00322139. Agence Ter : Henri Bava, Michael Hössler, Olivier Philippe., 10 Février 2012, «357 824 ha de paysages habités», AAM & Ante prima, p.128 à p.141.

Diedrich Lisa, Agence Ter : Henri Bava, Michael Hössler, Olivier Philippe., 8 Avril 2013, «TERRITOIRES», éditions Birkhauser, p.80 à p.83

Articles généraux : Isabelle Baraud-Serfaty et Pauline Fouilland., Mai-Juin 2012, «Production urbaine «à la française». Que change la mondialisation», Interview de Françoise Fromonot, Etudes foncières, n°157, p.12-16. Plan Local d›Urbanisme de la ville de Boulogne-Billancourt in http://www.boulognebillancourt.com


Mails échangés De : Sylvain FROC A : PANIE-DUJAC Obeline Cc : a-andrieu@lille.archi.fr, a-lamoot@lille.archi.fr, f-jorel@lille.archi.fr, d-simon@lille.archi.fr, l-cisse@lille.archi.fr, Antoine RAVARY Date : lundi 14 mars 11:45:31 2016 Objet : RE: demande d›informations sur le parc de la ZAC boulogne billancourt Bonjour

De : PANIE-DUJAC Obeline [mailto:o-panie@lille.archi.fr] Envoyé : lundi 14 mars 11:37 2016 À : GRAND NORD <bassinparisien@biotope.fr> Cc : a-andrieu@lille.archi.fr; a-lamoot@lille.archi.fr; f-jorel@lille.archi.fr; d-simon@lille.archi.fr; l-cisse@lille.archi.fr Objet : demande d›informations sur le parc de la ZAC boulogne billancourt Madame, monsieur, Nous sommes six étudiants de l’école du paysage de Lille (ENSAPL), et dans le cadre d’un laboratoire scolaire (initiation à la recherche), nous étudions la Zac du Trapèze à Boulogne Billancourt, et plus particulièrement son projet de Parc urbain. Nous entamons actuellement une recherche documentaire (iconographique et textuelle) assez large. Afin de compléter les premiers éléments que nous fournissent les plateformes à accès public, nous nous demandions s’il vous était possible de nous communiquer votre documentation susceptible de nous renseigner davantage sur la conception de ce projet. Cela nous permettrait d’isoler, et éventuellement de confronter, par acteurs, les productions qui ont mené à sa réalisation. Ainsi, et c’est l’objet de ce travail, nous aimerions en comprendre les démarches, et, de manière plus large, nous intéresser à la méthodologie du projet d’aujourd’hui. À terme, nous aimerions, dans la mesure du possible, nous entretenir avec vous à propos de cette réalisation. C’est pourquoi un accès préalable à des documents de projet nourirait considérablement notre avancée dans cette recherche... et garantierait la pertinence de nos (on les espère possibles!) entretiens. Dans l’espoir d’une réponse positive à notre requête, veuillez aggréer nos sincères salutations. A. Andrieu, L. Cissé, F. Jorel, A. Lamoot, O. Panié-Dujac, D. Simon - étudiants en 2e année (paysage DPLG) à l’ENSAP Lille. (sous la tutelle de Denis Delbaere - enseignant paysagiste, chercheur au LATCH ; Nicolas Canova, enseignant géographe, chercheur en science du territoire, et Delphin Colin - Paysagiste)

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Je vous remercie pour cette demande et votre intérêt pour ce projet. Toutefois, pour obtenir les documents communicables sur ce dossier, je vous invite à contacter soit le maître d’ouvrage du projet (SAEM val de Seine : http://www.ileseguin-rivesdeseine.fr/fr/contact) soit le cabinet d’architecte paysagiste qui est maître d’œuvre de l’opération et en charge de sa conception : l’agence Ter (http:// agenceter.com/) Nous n’avons pas réalisé de production à proprement parlé sur ce dossier mais participé avec l’Agence Ter à la conception des espaces extérieurs sur le volet environnemental, avant de réaliser un suivi du chantier qui est toujours en cours Bien cordialement Sylvain Froc

A : sylvain froc Cc : a-andrieu@lille.archi.fr, d-simon@lille.archi.fr, Antoine RAVARY Date : dimanche 1 mai 16:53:18 2016 Objet : Re : RE: demande d›informations sur le parc de la ZAC boulogne-billancourt Bonjour Monsieur Froc, Nous revenons vers vous après plusieurs semaines de recherches et de documentation sur le projet du parc de la ZAC du trapèze à Boulogne-Billancourt. Il se trouve que nous travaillons sur le volet écologique du projet, de sa conception à sa gestion et plus particulièrement sur les atouts/contraintes qu›ont apporté le label Ecoquartier au projet de parc. D›une manière plus large, nous nous questionnons sur la volonté écologique du projet et sur l›application du développement durable dans sa conception, et notamment sur la question des sols pollués. Nous avons établi une série de questions sur ce sujet. Étant donné que le bureau d›étude biotope a travaillé avec l›agence TER sur le volet écologique de la conception du projet, nous revenons vers vous aujourd›hui. Pourrions nous convenir d›un rendez vous prochainement? ou réaliser un entretien téléphonique ? Dans l’espoir d’une réponse positive à notre requête, veuillez agréer nos sincères salutations. A. Andrieu, O. Panié-Dujac, D. Simon - étudiants en 2e année (paysage DPLG) à l’ENSAP Lille. (sous la tutelle de Denis Delbaere - enseignant paysagiste, chercheur au LATCH ; Nicolas Canova, enseignant géographe, chercheur en science du territoire, et Delphin Colin - Paysagiste)


A : christian.maillard@seineouest.fr Cc : d-simon@lille.archi.fr, a-andrieu@lille.archi.fr Date : dimanche 1 mai 17:21:40 2016 Objet : questionnaire parc du trapèze Bonjour Monsieur Maillard, Suite au rendez-vous effectué sur le site du parc du Trapèze à Boulogne Billancourt le lundi 25 avril, nous nous permettons de revenir vers vous afin de compléter des questionnements restés sans réponse lors de la visite. Il se trouve que nous travaillons sur le volet écologique du projet, de sa conception à sa gestion et plus particulièrement sur les atouts/ contraintes qu›ont apporté le label Ecoquartier au projet de parc. D›une manière plus large, nous nous questionnons sur la volonté écologique du projet et sur l›application du développement durable dans sa conception et sa gestion. Nous avons établi une série de questions sur ce sujet, et nous espérons qu›il serait possible pour vous d›y répondre par mail : Nous avons évoqué la possibilité de l’installation d’une pelouse synthétique sur le futur terrain de sport dans la partie Est du projet, savez vous si cette décision est déjà actée ou encore en dialogue ? En termes de gestion de l’espace du parc, nous aimerions savoir quelle(s) entreprise(s) s’en charge(nt), et quels sont les effectifs pour le parc. Les équipes sont-elles formées pour une gestion « écologique » ? Également savoir quelle est la politique de gestion effectuée sur le projet (y’a t-il une politique de gestion différenciée ? une politique de recyclage des déchets du site etc.. ?) Nous avons appris qu›il y avait des agents de propreté qui nettoyaient le parc tous les jours, est ce une volonté de la ville ? y›a t-il un réel besoin ? La question des fondations du bassin, et des fuites dont il a été l›objet. Y›avait-il un dysfonctionnement dans la conception du bassin, ou bien d›autres facteurs sont apparus après ? La question de la tourbière. quel était selon vous l’intérêt de l’installation d’un tel milieu dans le parc ? De manière générale, que pensez vous de la notion d’écologie et de développement durable invoqué sur le site par ses concepteurs ? Dans l’espoir d’une réponse à notre requête, veuillez agréer nos sincères salutations.


Journal de Bord

Février : Première approche du site Découverte du parc et de l’avancement des travaux. Appréciation des volumes et relevé des essences végétales. Promenade dans les cœurs d’îlots : saisir les connections entre les macro-lots et le parc. Café en terrasse avec vue sur le parc. Un peu vide pour un samedi ensoleillé. Premiers échanges avec les commerçants, la serveuse et deux groupes d’habitants.

14 Mars : Demande d’informations à l’agence Ter

Consultation des documents suivants :

- Henri Bava, Michael Hössler, Olivier Philippe., 10 Février 2012, «357 824 ha de paysages habités», AAM & Ante prima -Diedrich Lisa, Agence Ter : Henri Bava, Michael Hössler, Olivier Philippe., 8 Avril 2013, «TERRITOIRES», éditions Birkhauser + 3 articles

19 Mars : Entretien avec la Mairie de Boulogne-Billancourt

Rencontre avec la directrice de l’urbanisme de la ville de

Boulogne-Billancourt, cet entretien n’a malheureusement pas abouti à l’obtention de documents reliant le projet du parc du trapèze, Nous avons été par la suite dirigé vers la fabrique de l’île Seguin qui nous a renseigné sur l’ensemble des aménagements de la ZAC du trapèze et de l’île tout en restant dans un cadre grand public. Un problème d’étanchéité du bassin du parc a été récemment résolu.

20 Mars :

Deuxième approche du site

Ce second regard a été plus critique sur l’aspect écologique que la première visite, plus sensorielle. La prise en compte des composantes apprises lors des rencontres et lectures a permit d’etre plus attentif, et de regarder le parc avec différentes visions : celle du paysagiste, celle du visiteur, celle de l’acheteur...

25 Avril : Rencontre :

- Inaisse Baghdadi; Directrice de la communication à SPL Val-de-Seine - Jocelyne Lescure; Présidente de A2RS : Association des résidants du quartier Rives de Seine - Christian Maillard; Responsable gestion et entretien

Présentation de l’histoire du site depuis l’installation de Renault à BoulogneBillancourt. Présentation des différents acteurs, et des différents projets qui se sont succédés afin d’aboutir à la proposition actuelle. Présentation informelle et rodée, et mise en avant des réussites du projet, notamment lié à l’installation des entreprises et la location des bureaux. Le parc est lui peu abordé jusqu’à la visite, ou l’on rejoint le gestionnaire du parc. La, l’enthousiasme est plus partagé, il dépeint très vite les problèmes survenus depuis la livraison du parc. La SAEM est gênée et prétexte un Rendez-vous à la première question. Relatant les faits, mais se défendant, la visite continue, avec l’opportunité de découvrir le parc Est. En effet, par chance, c’est le jour de l’inauguration. La fin de la visite se solde sur le gestionnaire, fière et amusé de nous montrer les 3 fenêtres aménagées dans les barrières en taule qui cernent le futur stade : «pour voir l’avancement des travaux!» nous dit-il.


Mails sans réponses De : PANIE-DUJAC Obeline [mailto:o-panie@lille.archi.fr] Envoyé : lundi 14 mars 11:37 2016 À : GRAND NORD <bassinparisien@biotope.fr> Cc : a-andrieu@lille.archi.fr; a-lamoot@lille.archi.fr; f-jorel@lille.archi. fr; d-simon@lille.archi.fr; l-cisse@lille.archi.fr Objet : demande d›informations sur le parc de la ZAC boulogne billancourt Madame, monsieur, Nous sommes six étudiants de l’école du paysage de Lille (ENSAPL), et dans le cadre d’un laboratoire scolaire (initiation à la recherche), nous étudions la Zac du Trapèze à Boulogne Billancourt, et plus particulièrement son projet de Parc urbain. Nous entamons actuellement une recherche documentaire (iconographique et textuelle) assez large. Afin de compléter les premiers éléments que nous fournissent les plateformes à accès public, nous nous demandions s’il vous était possible de nous communiquer votre documentation susceptible de nous renseigner davantage sur la conception de ce projet. Cela nous permettrait d’isoler, et éventuellement de confronter, par acteurs, les productions qui ont mené à sa réalisation. Ainsi, et c’est l’objet de ce travail, nous aimerions en comprendre les démarches, et, de manière plus large, nous intéresser à la méthodologie du projet d’aujourd’hui. À terme, nous aimerions, dans la mesure du possible, nous entretenir avec vous à propos de cette réalisation. C’est pourquoi un accès préalable à des documents de projet nourirait considérablement notre avancée dans cette recherche... et garantierait la pertinence de nos (on les espère possibles!) entretiens. Dans l’espoir d’une réponse positive à notre requête, veuillez aggréer nos sincères salutations.

A : francois.dubois@developpement-durable.gouv.fr, pierre. mourey@developpement-durable.gouv.fr Cc : a-andrieu@lille.archi.fr, d-simon@lille.archi.fr Date : dimanche 1 mai 17:38:06 2016 Objet : demande d›informations sur la labellisation du parc de la ZAC boulogne billancourt Madame, Monsieur, Nous sommes trois étudiants de l’école du paysage de Lille (ENSAPL), et dans le cadre d’un laboratoire scolaire (initiation à la recherche), nous étudions la Zac du Trapèze à Boulogne Billancourt, et plus particulièrement son projet de Parc urbain. Il se trouve que nous travaillons sur le volet écologique du projet, de sa conception à sa gestion et plus particulièrement sur les atouts/ contraintes qu›ont apporté le label Ecoquartier au projet de parc. D›une manière plus large, nous nous questionnons sur la volonté écologique du projet et sur l›application du développement durable dans sa conception et sa gestion. Ayant pris connaissance des modalités d’obtention du label, nous souhaiterions connaître plus particulièrement les critères qui ont décernés à ce projet le label Ecoquartier. Nous aimerions, dans la mesure du possible, nous entretenir avec vous à propos de cette réalisation. Pourrions nous convenir d›un rendez vous prochainement? ou réaliser un entretien téléphonique ? Dans l’espoir d’une réponse positive à notre requête, veuillez agréer nos sincères salutations.


http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DP_EcoQuartier_-_partie_5.pdf

Analyse de docs

Présentation du projet  L’aménagement des anciens terrains Renault à Boulogne-Billancourt est un des principaux projets d’aménagement de l’agglomération. Sur 74 ha, l’aménagement porte sur la création d’un quartier de ville avec une forte mixité sociale et fonctionnelle, mêlant fonctions urbaines et équipements culturels. Ce sont ainsi 12 à 000 15 habitants et 10 à 000 15 emplois supplémentaires qui sont projetés. L’opération comprend également le projet de rénovation du quartier du Pont de Sèvres, son désenclavement et son lien aux nouveaux aménagements et au reste de la ville. Fin 2011, l’aménagement du Trapèze Ouest est quasiment achevé (30 immeubles livrés, 000 4 habitants, 500 2 salariés, 8 entreprises installées, 3 équipements publics en activité et 2,6 ha de jardins accessibles). Les points forts du projet • Un parc central apportant qualité paysagère et gestion de l’eau en territoire inondable avec un triple réseau d’assainissement séparatif à l’échelle de la ZAC. • Un réseau chaud et froid alimenté à %65 par de la géothermie. • Une forte végétalisation du site alliant biodiversité et nature en ville (%50 d’espace libre sur la ZAC). • Une présence importante des différents modes de transport (notamment station du Grand Paris Express, Transport en commun en site propre) et des aménagements automobiles dissuasifs (contrôle d’accès sur l’Ile Seguin). • Une optimisation des besoins en énergie et une diversification des sources (serre bioclimatique avec panneaux photovoltaïques, constructions environnementales, etc). Contact : André Moine, Directeur général délégué de la SAEM Val de Seine : saem@saem- valdeseine.fr

Article de l’agence TER : IL PLEUT DES NOUES // TELERAMA / Rubrique forme CRITIQUE Court article sur l’abondance presque abusive des noues dans les projets dit «écolo» ou associées à la ville durable. Entre présentation, définition et critique. Le fonctionnement est expliqué : « fossé végétalisé, receuille eaux de pluies, élimine par évaporation ou percolation naturelle , enmène le trop plein...» Def percolation : Mouvement de l’eau à travers un terrain poreux saturé, sous l’effet de la pesanteur. Dans la culture sans sol, circulation de la solution nutritive à travers le substrat. Ceptissisme de l’auteur sur l’adéquation entre le programme initial et le résultat : «evidement lieu de promenade Mais machine hydraulique..» Image : étonnement l’image qui constitue presque la moitié de l’article ne présente pas ce «fossé écolo» décrit dans l’article mais le bassin situé à l’entrée du cours de l’ile seguin. Un bassin vaste rempli d’eau, qui contraste avec le fonctionnement des noues. Pourquoi présenter un principe et preférer en montrer un autre?! Pourquoi ce choix, alors que Télérama se veut un magazine non spécialisé, ou les lecteurs n’ont pas focement une image de ce qu’est une noue. Pourquoi ne pas associé l’image au texte dans une volonté de renseigner. Article de l’agence Ter: LE DOUBLE USAGE DU PARC DU TRAPEZE de Michel Desfontaines Article parut dans la rubrique Réalisation > Chantiers Un article à caractère descriptif qui s’attaque à décrire d’un point de vue technique l’organisation écologique et hydraulique qui sont les deux volontés du projet. Ouvrage Hydraulique «deux aspects inséparables : Gestion des eaux et jardin». L’article retrace par énumération les procédés mis en place et présente les acteurs, de la MOA aux diverses entreprises. Décomposé en 2 sous articles : - Des marais aux prairies fleuries - Une humidification permanente Image : adéquation image / texte. Photos prises à différentes échelles, zoom et grand angle. Détails mis en avant (logique de démonstration en accord avec l’objectif de la revue). Mise en avant des acteurs et intervenants qui ont participé à l’élaboration du site. Dévoilement de la fabrique du projet, la phase chantier. Mise en valeur des étapes de plantation, priorité iconographique donnée au végétal et aux principes de récupération des eaux : tourbière. Article de l’agence TER : UNE TOURBIERE ARTIFICIELLE AU PARC DE BILLANCOURT Comme le titre l’indique, article consacré majoritairement à l’explication et la justification de la tourbière avec une approche plutot valorisante, sorte de promotion de la justification de ce choix au parc du trapèze. Volontée de voir le parc comme un prototype, un essaie artificiel servant de comparatif avec la tourbière naturelle. Regard positif, sans critique. Structure de l’article d’abord en présentation puis description / explication et enfin atouts et bienfaits.


Image : Une vue imposante de l’entrée du parc. Etonnement peu efficace pour révéler la tourbière qui sans la légende demeure presque invisible. Elle sert d’amorce et de présentation du site comme voulue en page 1. Les images de la page 2 correspondent au texte, adéquation texte/image. Détail de fontainerie et visuels de réalisation technique de la tourbière. Renseigne sur l’ampleur de celle ci et sur les matériaux : bâches visibles...La légende renseigne avec précision les étapes auxquelles correspondent les photos. Dans la même lignée les images de la page 3 renseignent sur la structure de la tourbière et le choix des matériaux. Article Moniteur : Developpement durable / Enquete 5 / Eaux pluviales. 2009 PARCS URBAINS / STOCKER L›EAU POUR DESSINER Parc urbains = existe grâce aux eaux de pluies. Densité végétale dépend de l›abondance = régularité des précipitations. Souci de la valorisation des eaux de pluies rescente. Les bassins deviennent zones tampons. Passage sur les intentions du projet de l’agence TER : un paysage d’îles jardinées et de passerelles, basé formellement sur une évocation du méandre de la seine et son histoire industrielle avec l’image d’une darse portuaire. Emergence d’îles et de zones en creux. Image : Perspective du projet de l’agence TER. Découverte d’un espace très végétalisé, avec de nombreux arbres à maturité. Entre alignement, bosquets et arbres isolés et / ou remarquables. Le premier plan met en avant le bassin de récupération des eaux (permanentes), et est en accord avec le schéma en dessous : distinction et répartition de l’eau dans le parc selon les eaux permanentes, les eaux de pluies et les orages et crues annuelles. L’ensemble tend à montrer le caractère insulaire du parc, selon l’intensité des pluies. Celles ci sont acheminées via des noues et alimentent les bassins permanents. Article Moniteur : Developpement durable 2004 BOULOGNE_BI / UNE VILLE PARC POUR REMPLACER LES USINES RENAULT 2004 : Exposition de la nécessité de faire un vrai projet en lieu et place des anciennes usines, un site de mémoire ouvrière. Image : perspective vol d’oiseau sur le parc, vision de l’équipe CHAVANNES-Ferrier. Un parc pensé plus dans ses connexions avec les îlots que dans sa forme propre. Reflexion transversale plus que longitudinale. Notion de traverse dans la legende. 3 strates végétales : pelouse / Arbuste grand ou arbre / Arbres remarquables. Plans : 3 plans : 1 de phasage / 1 de l’aménagement des espaces publics / 1 de la répartition des programmes. Celui de l’aménagement des espaces publics montre une volonté de s’étendre à l’ensemble du périmètre du projet. Un parc central mais connecté aux intérieurs d’îlots et en lien par le végétal aux autres entités végétales ex : parc de billancourt. http://www.anteagroup.fr/fr/projets/dpollution-du-sol-des-sites-du-trapze-et-de-lle-seguin DÉPOLLUTION DU SOL DES SITES DU TRAPÈZE ET DE L’ÎLE SEGUIN DÉFI Les usines Renault, construites en 1919 sur l’Ile Seguin à Boulogne Billancourt (92), ont fermé en 1992. Dans le cadre de la dépollution du sol pour un projet de développement immobilier sur l’île (47 hectares), Antea Group a réalisé les prestations suivantes : Etudes environnementales complètes, comprenant les études historiques détaillées des différents lots composant le site ; Investigations environnementales ; Evaluations Détaillées des Risques Sanitaires ; Dossiers de consultation des Entreprises ; Maîtrise d’œuvre des travaux de dépollution ; Dossiers de Récolement ; Accompagnement du client auprès de l’Administration et des Aménageurs. SOLUTION Antea Group a défini une stratégie d’investigations validée par l’Administration : Réalisation de sondages à 8 m de profondeur selon un maillage de 10 m de côté ; Prélèvements par tranches de 2 m d’épaisseur ; Analyses complètes selon l’historique ; Investigations sur les eaux souterraines et des suivis semestriels sur 8 ans ; Investigations sur les gaz du sol ; Définition des seuils de dépollution sur la base des risques sanitaires. Antea Group a également défini les protocoles de réception des travaux. RÉSULTATS Les volumes des terres traitées sont les suivantes : 420000 t de terres excavées, 220000 t de terres traitées sur site, 160000 t de terres éliminées hors site,


800000 t de terres gérées. Les pollutions résiduelles laissées en place en raison des contraintes techniques représentent 900 t soit moins de 0,2 % de la pollution identifiée.

Les PV de récolement ont été obtenus pour les 5 arrêtés préfectoraux de remise en état.

ANTEA :

Société internationale d’ingénierie et de conseil en environnement, Antea Group rassemble près de 500 3 collaborateurs dans 15 pays, dont la Belgique, la Colombie, la France, les Pays-Bas et les États-Unis. http://rivesdeseine.forumactif.com/t-469depollution-des-terrains-du-trapeze Forum trapèze dépollution Article : DA Architecture. L’URBANISME MONDIALISE A LA FRANCAISE «Quartier de référence» -> Quelle réalité prennent les mots magiques : espace public, développement durable, innovation, mixité, contexte, mémoire... Destin du projet urbain.


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