1 minute read
de la dette
quasi-totalité de la dette extérieure de la RDC est libellée en devises, ce qui expose le pays à un risque de change important. Cependant, l’amélioration du compte commercial à faveur de la conjoncture mondiale et l’appui des bailleurs multilatéraux (sous la forme de prêts/dons budgétaires) ainsi que les investissements directs étrangers, se traduit par des entrées nettes en devises atténuant pour l’heure le risque de change.
4.3 – Stratégie d’endettement à moyen terme et viabilité de la dette
Le besoin de financement public (BFP) et le poids de la dette devraient rester contenus, à la condition de la poursuite de la rigueur budgétaire.
Selon le FMI, le BFP ne devrait pas dépasser la barre des 4% du PIB dans les années à venir conséquence d’un solde budgétaire contenu dans un contexte de hausse des recettes publiques et une meilleure maîtrise des dépenses courantes. Le BFP reste largement couvert en 2022, malgré une hausse de 2 pp par rapport à 2021 (~4 % du PIB en 2022), en particulier par le recours à de l’endettement externe (Banque mondiale, bailleurs et nouveaux financements d’Exim Bank India). Les prêts multilatéraux et bilatéraux restent les principales sources de financement. Les emprunts multilatéraux et bilatéraux sont supposés s’élever à des montants de 2,6MdsUSD et 2,1MdUSD en 2021 et 2022, respectivement, et diminuer à des flux annuels d’environ 1,7 Md USD à moyen terme. Les conditions de financement des nouveaux prêts devraient rester ainsi largement concessionnelles, avec une augmentation des prêts à des termes non concessionnels à moyen terme.
7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 Graphique 19 – Besoin de financement public
Prévisions
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Service de la dette publique, % des exportations Solde budgétaire primaire (- = excédent), % du PIB Besoin de financement public, % du PIB
Source : FMI, calculs de l’auteur