©Benjamin Pe t
FICHES PROJETS
AGIR FACE AUX SITUATIONS DE FRAGILITÉ, DE CRISES ET DE VIOLENCE Mai 2016
SOMMAIRE 1. Réduire des inégalités porteuses de tensions -
Niger : Renforcer les avancées en matière d’éducation
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Mali : Lutter contre l’exclusion sociale à Bamako
2. Prévenir les tensions autours de l’accès aux ressources naturelles -
Tchad : Accompagner la transhumance pour prévenir les conflits pastoraux
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Afrique de l’Ouest : Protéger les récoltes contre les aléas climatiques
3. Prendre en compte les enjeux migratoires : réduire les tensions entre populations déplacées et communautés hôtes -
Liban / Jordanie / Irak : soutien aux réfugiés Syriens et communautés hôtes
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Liban : L’Accès à la santé, outil de prévention des tensions
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Liban : Protection sociale de proximité au sein de 9 municipalités libanaises
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Liban / Jordanie / Irak : Accès à la santé, à l’éducation et aux soins psychosociaux pour les réfugiés syriens et les communautés hôtes
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Tchad : Accompagner le retour des populations déplacées
4. Agir contre la perte de légitimité de l’Etat -
Mali : Projet d’appui au développement économique des territoires ruraux de Ségou et Tombouctou
5. Soutenir la relance de l’activité par des projets à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) -
République centrafricaine : Réhabilitation du réseau de drainage par la haute intensité de main d’œuvre Cameroun : Articuler urgence et développement : l’initiative HIMO
6. Pallier le manque de perspectives d’inclusion pour la jeunesse -
Mali : Relance de l’éducation à Gao
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Tunisie : Moderniser la formation professionnelle en Tunisie
7. Renforcer la cohésion sociale – composantes psychosociales des projets -
Liban / Jordanie : Accompagner les réfugiés syriens et les populations hôtes
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République Centrafricaine : Améliorer les conditions sanitaires et le bien être des personnes vulnérables
8. Accroître la capacité d’anticipation et de gestion des crises -
Océan Indien : Renforcer la plate-forme d’intervention régionale et améliorer la résilience aux catastrophes naturelles Guinée : Création d’un centre de traitement Ebola à Macenta
9. Répondre à des crises régionales avec des initiatives de long terme -
Initiative Lac Tchad : Répondre à une crise régionale qui s’installe dans la durée
NIGER
Renforcer les avancées en matière d’éducation
CRISES ET CONFLITS
L’AFD soutient les efforts du gouvernement nigérien pour améliorer la capacité du système éducatif et assurer un accès équitable à une scolarisation de qualité pour tous les enfants.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Depuis le début des années 2000, l’éduca- tion est une priorité pour le gouvernement nigérien. Il y a consacré des ressources importantes (20 à 25% du budget de l’Etat) et a donc enregistré des progrès spectacu- laires : le taux de scolarisation au primaire est passé de 35 à 79%. Le Niger reste ce- pendant un des pays le plus en retard sur ce secteur et n’atteindra pas les objectifs de l’éducation pour tous en 2015.
Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), supervisé par la Banque Mondiale et l’’AFD contribuent à la réalisation du PSEF à travers un fond commun doté d’une enve- loppe initiale de 100 M USD.
Les défis sont immenses, tant sur l’accès à l’école dans un contexte de croissance dé- mographique très rapide, que sur la qualité de l’enseignement et de la gestion du sys- tème. En outre, des disparités de genre sub- sistent : 43% des filles achèvent le cycle primaire contre 60% des garçons. Pour relever ces nombreux défis, le gouver- nement nigérien, très investi dans le secteur de l’éducation (qui représente 25 à 30% du budget de l’Etat), a élaboré un Programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) qui couvre tout le secteur éducatif.
Ce programme réduit les inégalités d’accès à l’école en construisant des salles de classe équipées et en encourageant la sco- larisation des filles et des plus pauvres par des mesures incitatives et des programmes associant les communautés. Il soutient l’amélioration de la qualité des apprentis- sages (matériel pédagogique, réforme des programmes, actions de formation pour les enseignants et l’encadrement) et de la gou- vernance (renforcement des capacités de gestion et de pilotage du système éducatif). Suite aux récentes incursions et attentats de Boko Haram dans la région de Diffa, au sudest du pays, il a été décidé, sur demande du Gouvernement nigérien, de cibler cette zone parmi les interventions du Fonds Commun. Les premières activités démarreront en avril 2015.
REPÈRES PIB/HAB. 415, 4 USD IDH 187 / 187 POPULATION 17, 8 M
Outil de financement : Subvention Montant : 12 M€ Partenaire : République du Niger Date d’octroi : 2013 Statut du projet En cours
LES IMPACTS Réduction des tensions et prévention des conflits à travers la promotion de l’éducation. Effets positifs sur la nutrition (cantines scolaires), la santé et la planification des naissances (information et sensibilisation).
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Amélioration des conditions de scolarisation, notamment pour les filles. Réduction de la pauvreté et des inégalités dans l’accès à l’école.
Mai 2016
1
Mali Lutte contre l’exclusion sociale à Bamako - Aider à l’insertion des enfants et des jeunes de la rue
CRISES ET CONFLITS
Le projet comprend, grâce au savoir-faire de l’ONG Samu Social International, la mise en place d’une action concertée et coordonnée entre différents acteurs sociaux pour agir auprès des jeunes et d’enfants de Bamako en situation d’exclusion.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Depuis 2001, le Samu Social Mali a identifié près de 1 700 enfants et jeunes ayant élu domicile dans les rues de la capitale, rejoints continuellement par de nouveaux arrivants et attestant qu’il ne s’agit pas d’un problème ponc- tuel, mais d’un phénomène durable.
La lutte contre l’exclusion sociale des enfants, adolescents et jeunes adultes passe par le développement de la for- mation des services sociaux et munici- paux, le renforcement du Centre d’ac- cueil, d’écoute et d’orientation pour les enfants (CAEOE), la création d’un ser- vice innovant pour les jeunes filles ainsi que la mise en place d’une concertation entre tous les acteurs concernés dans la ville de Bamako grâce à des ren- contres semestrielles.
Développement social inégalitaire, croissance urbaine, paupérisation de la population citadine, désintégration de la cellule familiale ou rupture des solidari- tés communautaires sont autant de fac- teurs qui expliquent cette réalité. Stigmatisés, ces jeunes sont de plus rejetés par la société et souvent vic- times de la répression policière. Face à eux, les services municipaux et struc- tures sociales sont incapables de réagir, faute de professionnalisation et coordi- nation.
LES IMPACTS Meilleure protection sociale.
Le projet est mis en œuvre par le Samu Social International et le Samu Social Mali. La coordination des structures pu- bliques et associatives ainsi que la pro- fessionnalisation des services sociaux ont sur les jeunes des conséquences sociales significatives.
REPÈRES PIB/HAB. 766 USD IDH 176 / 187 POPULATION 15, 3 M
Outil de financement : Subvention Montant : 306 000 € Partenaire : Samu Social International Date d’octroi : 2010 Statut du projet : Achevé
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Accès aux services de santé. Entrée dans le système éducatif. Mai 2016
TCHAD Accompagner la transhumance pour prévenir les conflits et améliorer l’adaptation aux aléas climatiques
CRISES ET CONFLITS
Le programme d’hydraulique pastorale « De l’eau pour la paix » de l’AFD prévoit la construction de puits, le balisage de couloirs de transhumance et l’édification d’un pont pour améliorer la coexistence entre éleveurs sédentaires et éleveurs nomades.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Au Tchad, l’un des plus vastes pays d’Afrique centrale, l’élevage compte pour 18% dans le PIB et fait vivre 40% de la po- pulation rurale.
Par le biais d’une subvention de 11M €, l’AFD contribue à l’édification, dans le centre du Tchad, de 40 puits neufs et à la réhabili- tation de 40 autres. Le projet comprend éga- lement le balisage de 300 km de couloirs de transhumance, négociés et délimités en concertation avec les éleveurs et les agricul- teurs.
Depuis toujours, les éleveurs du Nord font transhumer leurs bêtes au Sud. La progres- sion des cultures, liée à la pression démo- graphique, entraîne des tensions entre agri- culteurs sédentaires et éleveurs nomades. Par ailleurs, la pluviométrie très variable selon les régions et le manque d’infrastruc- tures hydrauliques exposent les éleveurs aux aléas climatiques. Depuis 20 ans, l’AFD soutient le Tchad dans son programme d’hydraulique pastorale pour améliorer l’approvisionnement en eau des troupeaux et des éleveurs et sécuriser l’accès aux pâturages. L’Etat tchadien a lancé, en 2002, un schéma directeur de l’eau et de l’assainissement pour régler ces questions à l’horizon 2020.
La création de ces points d’eau et de ces couloirs de transhumance balisés permettra d’ouvrir de nouveaux pâturages, de retarder l’arrivée des troupeaux sur les zones culti- vées et par conséquent, de diminuer les tensions entre les communautés. Par ailleurs, la construction d’un pont sur le fleuve Batha est en cours pour faciliter la transhumance animale et les déplacements humains.
REPÈRES PIB/HAB. 1 024 USD IDH 184 / 187 POPULATION 13, 5 M
Outil de financement : Subvention Montant : 11M€ Partenaire : République du Tchad Date d’octroi : 2009 Statut du projet : Achevé
La durabilité sociale de ces ouvrages est assurée par d’importantes études préa- lables.
LES IMPACTS Augmentation de la taille des cheptels. Amélioration de la production et du revenu des éleveurs.
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Préservation de l’environnement. Recul de la désertification. Pacification des relations entre populations nomades et sédentaires.
Mai 2016
AFRIQUE DE l’OUEST Protéger les récoltes des aléas climatiques et sécuriser les revenus des agriculteurs
CRISES ET CONFLITS
L’AFD finance un programme d’assurance indicielles qui contribue à réduire l’insécurité alimentaire au Mali, au Sénégal, au Burkina Faso et au Bénin.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
L’insécurité alimentaire est un problème structurel majeur en Afrique de l’Ouest, avec 40 millions de personnes sousalimentées. Par ailleurs, 96% des cultures vivrières sont soumises aux phénomènes clima- tiques (sécheresse ou précipitations), ce qui peut causer de graves crises ali- mentaires.
L’AFD a financé un programme d’assu- rances indicielles qui sécurise les reve- nus des petits agriculteurs et réduit l’insécurité alimentaire. Ces assurances facilitent l’accès au crédit, en diminuant le risque de défaut vis-à-vis des institu- tions financières, et proposent des in- demnisations calculées en fonction d’un indice prenant en compte des intempé- ries sur les rendements.
L’agriculture représente environ 30% du PIB de cette zone et 70% de la popula- tion active. Les petits agriculteurs sont particulièrement vulnérables aux aléas du climat.
Le Fida (Fonds international de déve- loppement agricole) a mis en place des solutions techniques adaptées pour ob- tenir des indices fiables et mesurer les effets du climats sur les récoltes.
Pourtant, peu de mécanismes de pro- tection des revenus ont été mis en place. La prévention, la gestion et la couverture des risques aléatoires sont des enjeux importants pour le dévelop- pement de la région.
PlaNet Guarantee (groupe PlaNet Fi- nance) cible la mise en œuvre de pro- duits d’assurance dans le domaine agri- cole.
LES IMPACTS
REPÈRES PIB/HAB. 819 USD* IDH 171 / 187 * POPULATION 53, 5 M *Moyenne des 4 pays
Outil de financement : Subvention Montant : 2 x 500 000 € Partenaires : Fida + PlaNet Guarantee Date d’octroi : 2012 Statut du projet : Achevé
Une deuxième phase du programme a été menée au Sénégal pour fiabiliser ces travaux de recherche. Ils ont été utilisés pour développer des outils d’assurance récolte proposés aux popu- lations concernées.
Amélioration du niveau de vie des agriculteurs. Accès facilité aux crédits agricoles.
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Meilleures pratiques agricoles et meilleurs rendements. Réduction durable des impacts des aléas climatiques. Renforcement des institutions nationales et régionales.
Mai 2016
LIBAN / JORDANIE / IRAK Soutien aux réfugiés syriens et communautés hôtes CRISES ET CONFLITS
L’Appel à Projets Crise et Sortie de Crise (APCC), cible les réfugiés syriens et leurs communautés hôtes des pays dans lesquels ils ont trouvé refuge. Il a pour objectif de renforcer l’accès de ces populations vulnérables aux services de santé et d’éducation essentiels afin de préserver la cohésion sociale.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Depuis 5 ans, la guerre en Syrie et les vio- lences ont provoqué un déplacement massif et sans précédent de population dans l’en- semble du Moyen Orient. Le nombre de réfugiés syriens dans les pays voisins dé- passe désormais les 4,5 millions de per- sonnes.
Cet APCC mobilise à ce stade une enve- loppe de cinq millions d’euros avec laquelle il a été décidé de soutenir :
Les pays frontaliers avec la Syrie appro- chent dangereusement du « point de satura- tion ». Le conflit a eu de lourdes répercu- tions humaines, mais aussi sociales, écono- miques et politiques, qui menacent les équi- librent interne de ces pays.
Un projet à visée régionale (d’un montant de 3 M€) couvrant le Liban, la Jordanie et le Kurdistan irakien.
Une génération entière d’enfants et leurs familles, témoins de la guerre et poussée à l’exil, se retrouve dans une extrême précari- té, le plus souvent sans accès aux services de base dont elle a besoin (santé, éduca- tion). Les ressources des communautés qui les accueillent se réduisent. Si les besoins dits d’urgence restent impor- tants, la crise devient chronique renforçant l’obligation d’aider durablement les Etats de la région dans la gestion des effets de l’ac- cueil massif des réfugiés, faute d’une pers- pective rapide de résolution du conflit
Deux projets au Liban (d’un montant d’1M € chacun)
L’AFD cherche à répondre à l’étranglement des services publics que la crise provoque, et à prévenir les tensions entre réfugiés et communautés hôtes qui menacent la cohé- sion sociale. Il s’agit également de mieux articuler les interventions humanitaires et les opérations de développement, car les décisions prises en phase d’urgence ont des effets sur la capacité de relèvement des communautés et les processus de développement à long terme. En répondant à la fois à des besoins sociaux immédiats et en renforçant la rési- lience des acteurs locaux face à cette crise, l’AFD souhaite renforcer les chances de sortie de crise dans les pays d’accueil des réfugiés.
REPERES Popula on Liban : 4, 5M + 1, 1 M de réfugiés syriens Jordanie : 6,5 M + 0, 7M de réfugiés syriens Irak: 34,8M + 0,4M réfugiés syriens
Outil de financement : Subvention Montant : 5 M€ Partenaires : Amel, arcenciel, Première Urgence International Date d’octroi : Janvier 2016 Statut du projet : En cours
LES IMPACTS Appui et renforcement des services de santé et d’éducation, incluant des activités de soutien psycho-social visant les plus vulnérables. Renforcement des capacités des institutions locales dans une perspective de réappropriation de la réponse à la crise par les pouvoirs publics. Réductions des tensions communautaires à travers le dialogue entre acteurs (autorités nationales et déconcentrées).
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Mai 2016
LIBAN L’accès à la santé, outil de prévention des tensions CRISES ET CONFLITS
L’association libanaise Amel bénéficie d’une subvention de 1 million € de l’AFD afin de prévenir les tensions au Liban en améliorant l’accès à la santé pour les populations vulnérables, en partenariat avec l’association International Alert.
CONTEXTE Depuis 5 ans, la guerre en Syrie et ses vio- lences ont provoqué l’exode de plus de 4,5 millions de réfugiés vers les pays voisins. Cet afflux massif a des répercussions hu- maines, mais aussi sociales, économiques et politiques majeures qui menacent les équilibres internes de ces pays. La satura- tion des services publics locaux fait craindre une exacerbation des tensions communau- taires. L’AFD soutient depuis 2014 des ONG mobi- lisées dans le cadre des programmes élabo- rés par les autorités nationales en réponse à la crise. L’objectif est de renforcer l’accès des populations vulnérables aux services de santé et d’éducation essentiels afin de pré- server la cohésion sociale. Une large place est également donnée au soutien psychoso- cial des populations afin de contribuer à la prise en charge des traumatismes et d’œu- vrer à l’amélioration du vivre ensemble. En 2015, à la suite d’un appel à projet «crise et sortie de crise ciblant les réfugiés syriens et les populations hôtes au Liban, en Jorda- nie et au Kurdistan irakien, 3 nouveaux pro- jets sont accompagnés pour un montant total de 5 millions €.
LES IMPACTS
DESCRIPTIF Le projet porté par Amel sera mis en place dans les régions de Beyrouth et du Mont Liban (Haret Hreit, Bourj El Barajneh, Hayye Sellom), du Sud Liban (Tyr, Bazourieh, Khiam, Halta, Fardis, Marjayoun), et de la Bekaa (Ersal, El Ain, Shmestar, Kamed El Loz, Mashgharah). Plusieurs actions seront menées : 56 000 libanais et syriens vulnérables au- ront accès à un service de santé de qualité : les consultations seront effectuées auprès des personnes vulnérables dans les centres communautaires d’Amel et par le biais d’uni- tés mobiles de santé. 4 800 libanais et syriens participeront à des sessions de sensibilisation dans le do- maine de la santé et de la gestion de conflit, ce qui permettra de renforcer leurs liens de confiance. Les compétences de 450 employés dans le domaine de la santé seront renforcées à travers une formation en soins infirmiers et l’organisation d’activités aidant les popula- tions à mieux appréhender la dimension de conflit.
REPÈRES PIB/HAB. 10 057 USD IDH 65 / 187 POPULATION 4,5 M
Outil de financement : Subvention Montant : 1 M€ Partenaires : Amel + International Alert Date d’octroi : Janvier 2016 Statut du projet : En cours
50 représentants d’agences publiques na- tionales, d’organisations locales et nongouvernementales exerçant dans le secteur de la santé partageront régulièrement leurs analyses et leurs pratiques relatives à l’apaisement des tensions et la promotion de la tolérance.
Amélioration en nombre et en qualité des services de santé. 61 000 bénéficiaires directs du renforcement de la coopération entre acteurs publics et associatifs du secteur de la santé.
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Réduction des tensions entres populations réfugiées et populations hôtes. Mai 2016
Liban Protection sociale de proximité au sein de 9 municipalités libanaises CRISES ET CONFLITS
L’association libanaise arcenciel bénéficie d’une subvention de l’AFD pour renforcer les capacités de neuf municipalités à améliorer leur action sociale au profit des populations les plus vulnérables.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Depuis 5 ans, la guerre en Syrie et ses vio- lences ont provoqué l’exode de plus de 4,5 millions de réfugiés vers les pays voisins. Cet afflux massif a des répercussions hu- maines, mais aussi sociales, économiques et politiques majeures qui menacent les équilibres internes de ces pays. La satura- tion des services publics locaux fait craindre une exacerbation des tensions communau- taires.
Le projet porté par arcenciel permettra d’assurer l’identification, le suivi et l’orienta- tion des populations ciblées vers des ser- vices sociaux, de santé, et de jeunesse fa- vorisant le développement et la dignité de la personne. Il comporte plusieurs volets:
L’AFD soutient depuis 2014 des ONG mobi- lisées dans le cadre des programmes élabo- rés par les autorités nationales en réponse à la crise. L’objectif est de renforcer l’accès des populations vulnérables aux services de santé et d’éducation essentiels afin de pré- server la cohésion sociale. Une large place est également donnée au soutien psychoso- cial des populations afin de contribuer à la prise en charge des traumatismes et d’œu- vrer à l’amélioration du vivre ensemble. En 2015, à la suite d’un appel à projet «crise et sortie de crise ciblant les réfugiés syriens et les populations hôtes au Liban, en Jorda- nie et au Kurdistan irakien, 3 nouveaux pro- jets sont accompagnés pour un montant total de 5 millions €.
Formation de 18 travailleurs commu- nautaires afin qu’ils coordonnent mieux les ressources disponibles au sein de leur municipalité. Amélioration des conditions de vie de 10 000 libanais et syriens vulnérables grâce à un meilleur accès à des ser- vices sociaux. Formations professionnelles pour 270 femmes et pour des jeunes en situation de rupture sociale et de déscolarisation. Prise en charge médicale et paramédi- cale et activités psychosociales pour 1 600 personnes.
REPÈRES PIB/HAB. 10 057 USD IDH 65 / 187 POPULATION 4,5 M
Outil de financement : Subvention Montant : 1 M€ Partenaire : arcenciel Date d’octroi : Janvier 2016 Statut du projet : En cours
Les municipalités se situent dans la région du Akkar (Wadi Khaled, Al Amayer- Rojm Issa, Al Farad), de la Bekaa (Saadnayel, Qabb Elias,Jdita), et de Beyrouth et du Mont Liban (Sinn el Fil, Borj Hammoud, Dekoua- né).
LES IMPACTS Amélioration des conditions socio-économiques des femmes et des jeunes vulnérables. Accès aux soins, aux services sociaux, à la formation professionnelle. Meilleure coordination des prestataires de services sociaux avec les services publics.
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Mai 2016
LIBAN / JORDANIE / IRAK
Accès à la santé, à l’éducation et aux soins psychosociaux pour les réfugiés Syriens et les communautés hôtes
CRISES ET CONFLITS
L’ONG Première Urgence Internationale bénéficie d’une subvention de 3 millions € de l’AFD pour améliorer l’accès aux services d’éducation et de santé primaire et mentale pour les populations vulnérables affectées par la crise syrienne.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Depuis 5 ans, la guerre en Syrie et ses vio- lences ont provoqué l’exode de plus de 4 millions de réfugiés vers les pays voisins. Cet afflux massif a des répercussions hu- maines, sociales, économiques et politiques majeures qui menacent les équilibres in- ternes de ces pays. La saturation des ser- vices publics locaux fait craindre l’exacerba- tion des tensions communautaires.
Le projet s’établit en Jordanie (Rusaifa et Amman) au Liban (Akkar) et au Kurdistan irakien (Sumel, Dohuk, Zahko et Amedi). Il vise à améliorer l’accès aux services d’édu- cation, de santé et de soutien psychosocial pour les réfugiés et les populations hôtes vulnérables, tout en consolidant les compé- tences des institutions locales et en renfor- çant le dialogue avec les acteurs concernés.
L’AFD soutient depuis 2014 des ONG mobi- lisées dans le cadre des programmes élabo- rés par les autorités nationales en réponse à la crise. L’objectif est de renforcer l’accès des populations vulnérables aux services de santé et d’éducation essentiels afin de pré- server la cohésion sociale. Une large place est également donnée au soutien psychoso- cial des populations afin de contribuer à la prise en charge des traumatismes et d’œu- vrer à l’amélioration du vivre ensemble.
47 200 bénéficiaires dans le domaine de l’éducation : réhabilitation d’une école, mé- thodes créatives d’enseignement dans 4 écoles, campagnes de prévention contre le décrochage scolaire.
En 2015, à la suite d’un appel à projet «crise et sortie de crise ciblant les réfugiés syriens et les populations hôtes au Liban, en Jorda- nie et au Kurdistan irakien, 3 nouveaux pro- jets sont accompagnés pour un montant
LES IMPACTS
55 400 bénéficiaires dans le domaine de la santé : services gratuits ou subventionnés, mise en place d’unités mobiles pour at- teindre les populations les plus isolées, cam- pagnes de sensibilisation sur les soins de santé préventive et les services existants disponibles.
REPERES Popula on Liban : 4, 5M + 1, 1 M de réfugiés syriens Jordanie : 6,5 M + 0, 7M de réfugiés syriens Irak: 34,8M + 0,4M réfugiés syriens
Outil de financement : Subvention Montant : 3 M€ Partenaire : Première Urgence Internationale Date d’octroi : Janvier 2016 Statut du projet : En cours
1 300 bénéficiaires d’un soutien psychoso- cial : ateliers ludiques pour tout âge, activi- tés d’expression collective visant à réduire l’isolement et la marginalisation, campagnes de sensibilisation à la gestion du trauma- tisme. 300 employés des secteurs associatifs et publics de la santé et de l’éducation bénéfi- cieront de formations.
48 880 bénéficiaires en Jordanie, 36 400 au Kurdistan irakien, 18 000 au Liban. Renforcement de la cohésion sociale entre populations réfugiées et populations hôtes.
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Collaboration et échange de bonnes pratiques entre les professionnels des sec- teurs de santé et de l’éducation avec les autorités locales et les pouvoirs publics. Mai 2016
TCHAD Accompagner le retour des populations déplacées Programme d’appui à la stabilisation du Tchad oriental
CRISES ET CONFLITS
Ce projet a pour objectif de contribuer au développement des villages d’origine des populations déplacées afin de réduire les tensions liées au retour et d’améliorer les conditions de vie des plus vulnérables.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
De 2005 à 2007, la superposition des crises et des forces armées au niveau régional (le conflit au Darfour) et national (les tensions intercommunautaires sur les terres agricoles et politiques) a causé le déplacement interne d’environ 180 000 personnes dans l’Est du Tchad.
L’AFD finance un Programme d’Accompa- gnement à la Stabilisation de l’Est du Tchad (PAS), visant à favoriser le retour des dépla- cés tchadiens dans leurs villages d’origine, afin de contribuer à la stabilisation de l'Est du Tchad.
Depuis cette période, le contexte s’est rela- tivement stabilisé: les incursions de milices soudanaises et les combats entre rebelles et forces gouvernementales ont cessé.
Le financement de l’AFD couvre trois do- maines principaux : faciliter l’accès à l’eau potable, par la réalisation de forages équipés de pompes à motricité humaine ;;
Depuis 2007, le gouvernement tchadien et la communauté internationale accompagnent le retour des déplacés vers leurs villages. Les populations souffrent encore aujourd’hui de traumatismes dus aux pertes et à la vio- lence du déplacement forcé, aux assassi- nats de membres de leurs familles et à la destruction de leurs villages.
LES IMPACTS
contribuer à la relance d’activités économiques, entre autre par la diffu- sion d’intrants et d’outils de maraî- chage ;; améliorer l’offre et la qualité de soins dans les villages d’origine des dépla- cés, en incluant une composante psychosociale à travers des séances de sensibilisation et de soutien psy- chosocial en groupe, à partir des- quelles les personnes nécessitant un suivi individuel sont identifiées, et accompagnées.
Permettre l’accès à l’eau potable à plus de 90 000 personnes. Conforter la sécurité alimentaire et les revenus des ménages.
REPÈRES PIB/HAB. 1024 USD IDH 0,392 POPULATION 13, 6 M
Outil de financement : Subvention Montant : 10 M€ Partenaire : Gouvernement du Tchad Date d’octroi : 2008 Statut du projet : Achevé
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Améliorer l’état de santé des populations. Renforcer la cohésion sociale. Mai 2016
MALI Appui au développement économique des territoires ruraux de Ségou et Tombouctou
CRISES ET CONFLITS
La décentralisation est le processus engagé au Mali pour accélérer le développent économique et promouvoir une gestion durable et partagée des territoires ruraux. L’AFD s’est engagée à accompagner cette dynamique en appuyant les acteurs régionaux des filières agricoles et pastorales de Ségou et Tombouctou.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
L’approfondissement de la décentralisa- tion constitue aujourd’hui une priorité du gouvernement du Mali. Le processus engagé fait des régions les principaux moteurs du développement économique et social de leur territoire. Dans la majo- rité des régions du Mali, l’économie re- pose nécessairement sur l’intensifica- tion, la diversification et la valorisation de la production agricole et pastorale et le développement de l’agro-industrie.
Le programme vise à renforcer le déve- loppement économique dans les ré- gions de Ségou et Tombouctou, à tra- vers le développement des filières agri- coles et pastorales.
Les réformes structurelles importantes pour l’avenir des territoires ruraux du Mali portent ainsi sur les modalités pra- tiques de la régionalisation, les concer- tations autour de la politique foncière et la préparation d’un projet de loi sur le foncier rural, l’adoption d’un nouveau décret de gérance de l’Office du Niger et la déclinaison opérationnelle de la Charte pastorale.
LES IMPACTS
En finançant des investissements structurants pour les filières agricoles et pastorales, d’élevage et de pêche. En contribuant à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques (décentralisation et régionalisation, fon- cier rural, code pastoral). Les collectivités territoriales disposeront de la capacité d’animer et de piloter le développement économique de leurs territoires. La population totale des deux régions est estimée à 3 millions de per- sonnes. 85 % de ces populations vivent de revenus tirés des filières agricoles et pastorales. 300 000 personnes bénéfi- cieront, à travers ce programme, d’un projet d’appui à une filière.
Appui à la décentralisation et au développement économique régional. Valorisation des filières agricoles durables et pastorales.
REPÈRES PIB/HAB. 766 USD IDH 176 / 187 POPULATION 15, 3 M
Outil de financement : Subvention (6M€) et Prêt (27 M€) Montant : 33 M€ Partenaire : République du Mali Date d’octroi : Décembre 2014 Statut du projet : En cours
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Gestion durable et partagée des ressources naturelles. Mai 2016
CAMEROUN Articuler urgence et développement : l’initiative HIMO La situation humanitaire dans la partie septentrionale du pays a amené le Gouvernement camerounais à initier le Programme d'Aménagement du Territoire (PRODAT). L’Agence Française de Développement contribue à cette initiative via le Programme National de Développement Participatif (PNDP).
CONTEXTE
LE PROJET
Depuis la grave crise économique des an- nées 80 et 90 et la cerise liée aux attaques de Boko Haram, le Cameroun est un pays en cours de fragilisation. Les régions du septentrion, à l’extrême nord, sont particuliè- rement affectées, victimes d’insécurité et de l’interruption des principales activités écono- miques (commerce transfrontalier, moto- taxis, activités liées au tourisme, agriculture, etc.) particulièrement exercées par les jeunes.
Le PNDP, programme multi-bailleurs enga- gé sur douze ans, est devenu un instrument privilégié pour agir au service des popula- tions dans les régions marginalisées du sep- tentrion.
L’absence de perspectives d’insertion éco- nomique et sociale conduit certains à migrer (vers les grandes villes du pays, la sousrégion ou l’Europe) mais constitue surtout un terreau favorable au recrutement de la secte et à l’exercice d’activités criminelles (coupeurs de route, kidnapping). Face à cette situation de crise, le Gouverne- ment a décidé de lancer un plan d’urgence pour le Septentrion à travers divers pro- grammes.
LES IMPACTS
Il a pour objectif d’établir et mettre en œuvre un mécanisme de financement décentralisé, afin d’améliorer les opportunités et les condi- tions de vie des populations rurales sur tout le territoire. Plus spécifiquement, le pro- gramme contribue à : améliorer l’offre en services socioéconomiques de base renforcer la décentralisation en cours, afin d’accroître l’aptitude des collectivités terri- toriales décentralisées à assumer les missions de promotion du développement local y compris celle de planification.
CRISES ET CONFLITS
REPÈRES PIB/HAB. 1 407 USD IDH 150 / 187 POPULATION 22 M
Outil de financement : Contrat de désendettement Montant : 5 M€ Partenaire : Gouvernement camerounais, CARE Date d’octroi : 2015 Statut du projet : En cours
La construction d’infrastructures selon une approche Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) vise à créer des opportunités de travail pour les jeunes désœuvrés et à les accompagner pour donner des perspectives professionnelles à cette jeunesse particuliè- rement vulnérable.
CONTACT PRESSE Accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau et assainisse- Magali Mévellec ment). mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31 Renforcement des capacités des pouvoirs locaux. Accompagner la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. Développement économique et création d’emplois.
Mai 2016
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Réhabilitation du réseau de drainage de Bangui par la Haute Intensité de Main d’Œuvre
CRISES ET CONFLITS
Le projet THIMO actuel est la quatrième opération de Travaux à haute intensité de main d’œuvre mise en œuvre par l’AFD en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations de Bangui.
CONTEXTE Bangui est délimitée au sud-est par le fleuve Oubangui et au nord-est par une chaîne de collines qui domine la ville d’une hauteur de 150 mètres. L’urbanisation s’est donc déve- loppée dans la plaine entre collines et fleuve, en éventail à partir du port. Sur cette plaine, les eaux usées et pluviales ont du mal à re- joindre leur exutoire naturel, le fleuve. Cette situation a un impact direct sur les conditions de vie de populations ainsi exposées aux risques d’inondation et aux maladies hy- driques (paludisme, diarrhée, choléra). En août 2005, une inondation particulièrement forte a affecté 15 000 personnes avec 1 082 maisons totalement détruites et 1 525 partiel- lement endommagées. La France, au travers du Fonds d’aide et de coopération (FAC) puis de l’AFD, finance des programmes en matière d’assainissement et d’aménagement urbain en Centrafrique depuis deux décennies. L’AFD a développé les ac- tions du FAC de 1995 à 2006 avec trois opé- rations d’assainissement et d’aménagement urbain dénommées : THIMO I, THIMO II et THIMO III. Les Travaux à Haute Intensité de Main d’Œuvre (THIMO) ont pour objectif de mobiliser un nombre significatif de petites en- treprises centrafricaines mobilisant une main d’œuvre importante.
LES IMPACTS
LE PROJET Le projet THIMO IV, d’un montant total de 5 millions d’euros, poursuit l’amélioration du réseau de drainage engagée par ces précédentes opérations, avec des objectifs semblables : Diminuer les risques sanitaires liés aux maladies hydriques et au paludisme ;; Participer à la relance des petites en- treprises du secteur BTP ;; Distribuer des revenus à la population des quartiers concernés qui fourniront l’essentiel de la main d’œuvre ;; Contribuer à la mise en place, au sein de la mairie, d’un dispositif de mainte- nance du réseau de drainage. Les quartiers les plus sensibles ont été mis hors d’eau dans le cadre des précédents programmes THIMO qui ont surtout pris en compte le désenclavement et l’aménage- ment des collecteurs tertiaires et secon- daires des quartiers concernés.
REPÈRES PIB/HAB. 333 USD IDH 185 / 187 POPULATION 4,7 M
Outil de financement : subvention Montant : 5 M€ Partenaires : Ministère de l’Urbanisme AGETIP / CAF Date d’octroi : 2012 Statut du projet : Achevé
THIMO IV se concentre principalement sur l’aménagement de trois importants collec- teurs primaires qui, par leur sous dimen- sionnement ou leur inadaptation, sont au- jourd’hui la cause principale des inonda- tions dans les quartiers riverains, en parti- culier au centre ville.
Amélioration des conditions de vie des habitants de Bangui. Soutien des entreprises et mobilisation de la main-d’œuvre locale.
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Création d’emplois rémunérées pour des jeunes non-qualifiés. Mai 2016
MALI Relance de l’éducation à Gao Répondant à court terme à l’urgence d’une situation fortement dégradée et à moyen terme à la volonté de rendre le système éducatif plus performant et plus résilient, le projet PAQAMA se place dans un contexte post-crise qui justifie une intervention innovante.
CONTEXTE La crise et l’instabilité politique obser- vées au Mali à partir de 2011 ont eu pour conséquence l’effondrement du système éducatif dans le Nord du pays, particulièrement dans la région de Gao, qui fut l’objet de déprédations impor- tantes de la part des groupes terro- ristes. L’état des infrastructures et les trauma- tismes psychosociaux empêchent en- core une large part des enfants et des enseignants de reprendre le chemin de l’école. Les importantes disparités terri- toriales qui en résultent s’accompagnent d’un accroissement des inégalités de genre, accentuant le retard des filles dans l’accès à l’école. L’enjeu premier du projet est ainsi de réduire à court terme le retard de couverture et de qua- lité de l’offre éducative dans la région de Gao. Par ailleurs, la mise en œuvre de la dé- centralisation de la gestion du système éducatif reste limitée à cause du déficit d’accompagnement dont souffrent les structures locales. De plus, au niveau
CRISES ET CONFLITS
DESCRIPTIF L’objectif du projet est de contribuer à la mise en œuvre du Programme Intérimaire de Relance du Secteur de l’Education et de la Formation Professionnelle. Dans la région de Gao, le projet vise à : améliorer la qualité de l’enseignement à travers des activités de formation des enseignants et de mise à disposition de matériel pédagogique ;; améliorer l’accès à l’offre éducative à travers la construction/réhabilitation de salles de classes dans l’éducation fonda- mentale et l’extension du lycée de Gao ;; améliorer la gouvernance locale du sys- tème éducatif. Le projet doit contribuera au retour progres- sif des services publics de qualité et atté- nuera ainsi les inégalités territoriales et de genre dans la région de Gao. Il favorisera la cohésion sociale à travers et autour de l’école en promouvant l’implication des po- pulations et des acteurs locaux dans la ges- tion scolaire.
REPÈRES PIB/HAB. 766 USD IDH 176 / 187 POPULATION 15, 3 M
Outil de financement : Subvention Montant : 10 M€ Partenaires : République du Mali Date d’octroi : Janvier 2016 Statut du projet : En cours
Enfin, le projet contribuera à améliorer de façon pérenne la gouvernance et le pilotage du secteur éducatif grâce notamment aux actions de renforcement de capacités.
LES IMPACTS Favoriser la cohésion sociale autour de l’école. Augmenter la qualité de l’offre éducative dans la région de Gao.
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Améliorer la gouvernance du système éducatif. Mai 2016
TUNISIE Moderniser la formation professionnelle en Tunisie
CRISES ET CONFLITS
En modernisant la formation professionnelle et en renforçant des relations avec les entreprises, ce projet contribue à la croissance de l’économie tunisienne et à la réduction du chômage des jeunes.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Le secteur de la formation profession- nelle a engagé une vaste réforme de- puis 1996, baptisée Programme natio- nal de mise à niveau de la formation professionnelle et de l’emploi, ayant pour objectif de rendre le système effi- cace et adapté aux besoins des entre- prises, par l’amélioration de l’employabi- lité des nouveaux entrants et l’adapta- tion des compétences à l’évolution des technologies. Il est fondé sur la généra- lisation de la formation en alternance, une approche pédagogique fondée sur les compétences et le renforcement des relations avec les entreprises à travers l’implication des branches profession- nelles.
• Construction d’un centre sectoriel de formation professionnelle dédié aux mé- tiers du bâtiment et des travaux publics à Kabaria-Ibn Sina (Grand Tunis), pour lequel l’AFD a apporté une contribution de 7,2 millions €. Le centre doit disposer de 720 postes de formation pour un flux annuel de plus de 1000 apprenants. L’accent est mis sur l’innovation des techniques de construction répondant aux nouvelles exigences d’efficacité énergétique, de respect de l’environne- ment et de nouvelles normes architectu- rales.
L’AFD, en tant que principal bailleur de fonds du secteur, a fortement accompa- gné cette réforme. Ces financements ont ainsi contribué à la mise en œuvre d’investissements matériels et immaté- riels pour 24 centres de formation dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, des services, de l’hôtellerie, de l’agricul- ture ou de la pêche.
LES IMPACTS
• Réhabilitation à Menzel Bourguiba d’un centre sectoriel de formation pro- fessionnelle dédié aux métiers de la soudure et de la construction métal- lique, avec une capacité de 500 postes de formation soit près de 1000 appre- nants par an.
REPÈRES PIB/HAB. 11 400 USD IDH 96 / 187 POPULATION 11 M
Outil de financement : Subvention Montant : 10M€ Partenaire : Ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi Date d’octroi : 2009 Statut du projet : Achevé
• Réalisation d’études de faisabilité en vue de la construction-réhabilitation d’un centre dédié aux métiers de la soudure et de la construction métallique et d’un réseau de centres dédiés aux métiers de la mécanique appliquée à l’aéronau- tique.
CONTACT PRESSE Magali Mévellec Renforcer les capacités de formation dans des secteurs en forte demande. mevellecm@afd.fr Développer des filières de formation sur des secteurs innovants, en particulier 01 53 44 40 31 l’efficacité énergétique dans la construction des bâtiments. Contribuer au renforcement de la compétitivité, à la croissance de l’économie tunisienne et à la réduction du chômage des jeunes.
Mai 2016
LIBAN / JORDANIE / IRAK Composante psychosociale de la Facilité ONG Liban/Jordanie / IRAK CRISES ET CONFLITS
Depuis 2010, l’AFD introduit des composantes psychosociales dans ses projets pour contribuer à l’amélioration du bien-être et de la cohésion so- ciale des populations touchées par les crises. Une subvention a été oc- troyée en 2013 à des ONG intégrant des composantes psychosociales dans leurs projets en réponse à la crise syrienne.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
La crise syrienne a entraîné l’exil de plus de 4,5 millions de réfugiés vers les pays voisins, et principalement au Liban et en Jordanie, exacerbant les vulnérabilités existantes de ces pays.
Pour participer à l’amélioration des con- ditions de vie des réfugiés syriens et de leurs communautés d’accueil, et à la suite d’un appel à propositions, l’AFD finance 5 projets d’ONG au Liban et en Jordanie pour un montant total de 4 mil- lions d’euros : ASMAE, CCFD, PU-AMI, arcenciel, CRF, impliquant 27 municipa- lités et 12 ONG libanaises, jordaniennes et françaises.
Cet afflux massif a des répercussions économiques immédiates pour les po- pulations hôtes, et dans les deux pays la situation de surexploitation des res- sources économiques et de saturation des services publics locaux fait craindre une exacerbation des ten- sions communautaires. Les conflits armés chroniques dont les réfugiés syriens ont souffert, associés à l’instabilité économique et sociale de leur milieu d’arrivée, affectent consi- dérablement l’équilibre social et émotionnel des populations hôtes et réfugiées.
Parmi ces projets, 3 incluent une forte composante psychosociale, qui permet- tent à la fois de prendre en charge les traumatismes des populations réfugiées et d’œuvrer à l’amélioration du vivre ensemble des communautés réfugiées et hôtes, à travers des accompagne- ments individuels et collectifs.
LES IMPACTS Amélioration des populations hôtes et réfugiées. Prise en charge des traumatismes des populations et suivi psychosocial.
REPERES Popula on Liban : 4, 5M + 1, 5M de réfugiés syriens Jordanie : 6,5 M + 0, 7M de réfugiés syriens Irak : 33,8 M + 0,4M de réfugiés syriens
Outil de financement : Subvention Montant : 4 M€ Partenaires : ASMAE, arcenciel, Première Urgence International, CCFD Terre-Solidaire, CRF Date d’octroi : 2013 Statut du projet : En cours
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Mai 2016
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Améliorer les conditions sanitaires et le bien-être des personnes vulnérables
CRISES ET CONFLITS
L’AFD introduit des composantes psychosociales dans ses projets afin d’améliorer le bien-être et la cohésion sociale des populations touchées par les crises. Financée par l’AFD, la Croix-Rouge française met en place un programme de santé materno-infantile à Bangui.
CONTEXTE La RCA, un des pays les plus pauvres du monde, traverse une grave crise politique et sécuritaire, marqué par la prise du pouvoir en 2013 du mouvement rebelle de la Sélé- ka, entraînant la déstructuration de l’appa- reil d’Etat et des violences à caractère con- fessionnel à grande échelle. La prise de fonction du Président Touadéra en mars 2016 marque la volonté de tourner la page du conflit ethnique et confessionnel. Le pays doit désormais se relever d’un con- flit qui a détruit son économie et dégradé la situation sanitaire, notamment à Bangui où des centaines de milliers de déplacés in- ternes ont pris refuge. Les structures sanitaires locales n’arrivent pas à faire face à la demande, une grande partie de la population souffre de trauma- tismes et un climat de défiance règne entre les communautés.
LES IMPACTS
DESCRIPTIF L’AFD, en partenariat avec la Croix-Rouge française, accompagne la relance du fonc- tionnement des structures sanitaires pu- bliques à Bangui. Au niveau communautaire les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) issus des communautés et formés à l’ap- proche psychosociale, mettent en œuvre des activités de sensibilisation aux pra- tiques essentielles de santé publique, ainsi que des activités de détection et de prise en charge des risques psychosociaux. Au niveau des centres de santé, le person- nel est soutenu dans la prise en charge materno-infantile. Le personnel est formé à la détection et à la prise en charge psycho- sociale individuelle des individus, identifiés au niveau communautaire par les volon- taires, ce qui renforce l’offre de soin.
REPÈRES PIB/HAB. 581 USD IDH 185 / 187 POPULATION 4, 8 M
Outil de financement : Subvention Montant : 1, 5 M€ Partenaire : Croix-Rouge française Date d’octroi : 2014 Statut du projet : Achevé
Les cas les plus complexes sont référencés à l’hôpital, où la prise en charge des ur- gences materno-infantiles est renforcée par la réhabilitation, l’équipement et la forma- tion du personnel médical.
CONTACT PRESSE Amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables à Bangui. Magali Mévellec mevellecm@afd.fr Amélioration de la qualité des soins primaires et psychosociaux. 01 53 44 40 31
Prise en charge des traumatismes et des risques psychosociaux. Cohésion sociale favorisée.
Mai 2016
OCEAN INDIEN Renforcer la plate-forme d’intervention régionale et améliorer la résilience aux catastrophes naturelles
CRISES ET CONFLITS
L’AFD a financé, à travers la Croix rouge française, le développement du programme Piroi, dont l’objectif est de renforcer l’efficacité de la prévention et des réponses aux catastrophes naturelles dans l’océan indien.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
Les îles de l’océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, Réu- nion, Seychelles) sont exposées à de nombreux aléas climatiques, qui peu- vent causer d’importants sinistres au niveau tant des personnes que des bien.
L’AFD a financé, à travers la CroixRouge française, le développement du programme. Il s’agissait d’améliorer la réactivité de la Piroi lors de ses inter- ventions sur les zones sinistrées.
Chaque pays dispose d’un dispositif de secours, mais il existe de fortes dispari- tés. Afin de renforcer l’efficacité de la prévention et des réponses aux catas- trophes naturelles, la plate-forme d’intervention régionale pour l’océan Indien (Piroi), basée à la Réunion, a développé un projet de mutualisation de matériel humanitaire dans la région. En complément, la Commission de l’océan Indien (COI) met en œuvre une politique de coopération régionale com- prenant un ambitieux système d’alerte et de réponse aux catastrophes natu- relles.
Afin d’atteindre, dans les délais les plus courts, les populations touchées par les catastrophes, la Piroi a mené un pro- gramme de construction d’entrepôts de stockage. Ces entrepôts abritent les matériels nécessaires pour répondre aux besoins dans l’extrême urgence (abris temporaires, kit de traitement d’eau, matériel de santé…).
Outil de financement : Subvention Montant : 750 000 € Partenaire : Croix-Rouge française Date d’octroi : 2008 Statut du projet : Achevé
La Piroi fonctionne dans le cadre d’un partenariat entre la Croix-Rouge fran- çaise, les sociétés nationales CroixRouge et Croissant-Rouge du sud-ouest de l’océan Indien, le Comité internatio- nal de la Croix-Rouge (CICR) et la Fé- dération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
LES IMPACTS Construction de 4 entrepôts : 2 à Madagascar, un aux Seychelles, un aux Comores. Amélioration de la prévention des effets du dérèglement climatique.
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Diminution des conséquences des catastrophes au niveau sanitaire. Renforcement des capacités locales et plus grande rapidité d’intervention.
Mai 2016
GUINEE
Maîtriser l’épidémie d’Ebola Contribuer de manière significative au développement humain durable du pays en appuyant la République de Guinée dans sa lutte contre l’épidémie d’Ebola par le financement du plan national de riposte, notamment par la mise en place d’un nouveau centre de traitement en Guinée forestière.
CONTEXTE
DESCRIPTIF
L’épidémie de fièvre à virus Ebola, s’est re- pendue en l’Afrique de l’Ouest, dans un con- texte de faiblesse des systèmes de santé, rendant son contrôle difficile. La Guinée est le deuxième pays le plus affec- té, avec 1 825 cas et 1 096 décès au 7 novembre 2014, soit un taux de mortalité de 60 %. La faiblesse du système de santé guinéen et de son financement explique en partie la difficulté des autorités sanitaires à maîtriser cette épidémie ayant nécessité une très forte mobilisation d’acteurs (ONG, organi- sations internationales, etc.). En termes de traitement, seule l’ONG Méde- cins sans frontières était compétente pour intervenir face à cette épidémie. De son côté, l’institut Pasteur de Dakar assure le diagnostic pour le centre de traitement de Donka à Cona- kry. La Guinée s’est dotée d’un plan de riposte national couvrant la période de juillet à dé- cembre 2014, s’élevant à 170 millions de dol- lars. Ce plan doit interrompre la transmission du virus à de nouveaux foyers en Guinée.
Cette aide budgétaire ciblée contribue au financement de la mise en place, de l’équipe- ment et de l’appui au fonctionnement d’un centre de traitement des malades Ebola (CTE) à Macenta (Guinée forestière), où se situe le foyer le plus actif (environ 10 nou- veaux cas par jour), suite à la demande d’ap- pui du Président de la république de Guinée. La gestion de ce CTE revient à la CroixRouge française (CRf).
LES IMPACTS
L’admission précoce dans un CTE augmente les chances de survie des malades Ebola et permet d’isoler les malades et de rompre les chaines de transmission, notamment la conta- mination des personnels soignants. La néces- sité d’une sécurité absolue des soignants impose un standard de prise en charge médi- cale simple (traitements oraux si possible, perfusions limitées au maximum, pas de sondes de gavage, d’oxygénothérapie, etc.) mais très rigoureux où le fonctionnement et la gestion sont extraordinairement complexes. Les procédures de contrôle de l’infection im- posent des procédures strictes 24h/, sans rupture des approvisionnements en eau, chlore, intrants, avec une gestion des déchets adaptée.
Interrompre la progression de l’épidémie d’Ebola en Guinée et à réduire les impacts sanitaires, économiques et sociaux. Prévenir une crise de plus grande ampleur.
Renforcer les capacités de surveillance et de recherche sur les fièvres hémorragiques en Guinée.
CRISES ET CONFLITS
REPÈRES PIB/HAB. 1048 USD IDH 182 / 187 POPULATION 11, 7 M
Outil de financement : Subvention / C2D Montant : 5 M€ Partenaires : Croix Rouge Française, Croix Rouge Guinéenne, EPRUS, Institut Pasteur Date d’octroi : 2014 Statut du projet : Achevé
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Mai 2016
Lac Tchad Répondre à une crise régionale qui s’installe dans la durée : Initiative Lac Tchad
CRISES ET CONFLITS
L’initiative vise à répondre aux besoins des populations affectées par la crise Boko Haram en développant des activités génératrices de revenus et en renforçant la cohésion sociale entre déplacés et hôtes. REPÈRES
CONTEXTE
DESCRIPTIF
En 2014, des pics de violence de Boko Ha- ram sont enregistrés au Nigéria et dans les pays voisins. Depuis, l’amélioration sensible de la situation sécuritaire, permise par les interventions armées de la Force internatio- nale mixte, conduit la communauté interna- tionale à envisager des interventions articu- lant réponse à l’urgence humanitaire et dé- veloppement, afin d’agir sur les racines de la crise.
Ce projet couvrant 4 pays (Cameroun, Ni- ger, Nigéria, Tchad) et conçu pour 4 ans s’inscrit dans les axes stratégiques définis dans le Plan de développement et d’adapta- tion au changement climatique du lac Tchad 2016-2025, porté par la Commission du bas- sin du lac Tchad, ainsi que dans celui du Plan d’action pour un engagement renouve- lé au Sahel 2015-2020 de l’AFD et en cohé- rence avec le Recovery Peace Building As- sessment du Nigéria élaboré par la Banque mondiale, les Nations Unies et l’UE.
L’IOM dénombre 2,9 millions de personnes réfugiées ou retournées, dont une majorité de femmes et d’enfants, soit les plus impor- tants déplacements de populations jamais enregistrés en Afrique, principalement con- centrés dans le pourtour du Lac Tchad. L’insécurité alimentaire et les tensions so- ciales menacent aussi bien les communau- tés hôtes que les populations déplacées, victimes de violence et qui ont dû fuir leurs foyers pour se retrouver sans ressources, d’autant que l’activité économique est à l’ar- rêt et que le retour à la région d’origine est compromis par les destructions.
Le projet ambitionne de développer des acti- vités génératrices d’emplois et de revenus dans les domaines agricoles et par des chantiers à haute intensité de main d’œuvre. Il comporte deux volets : 1. Un appel à propositions préparé par l’AFD et qui mobilisera un consortium d’ONG pour agir près des populations en concertation avec les autorités nationales et structures publiques des zones affectées. 2. Une adaptation du portefeuille de projets de l’AFD dans les pays concernés pour as- surer une masse critique d’activités complé- mentaires dans la zone fragilisée.
POPULATION 50 M
REPÈRES 50 millions
Outil de financement : Subvention Partenaires : Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad Date de début du projet : Septembre 2016
LES IMPACTS Procurer des revenus immédiats aux bénéficiaires. Accroître la sécurité alimentaire et étendre les terres cultivables. Endiguer le phénomène de radicalisation par un appui psychosocial.
CONTACT PRESSE Magali Mévellec mevellecm@afd.fr 01 53 44 40 31
Atténuer les tensions entre communautés hôtes et populations déplacées. Contribuer à la préservation de l’environnement et à l’adaptation des populations au changement climatique.
Mai 2016 22
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AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
PROPARCO, AFD’s subsidiary dedicated to private investment, promotes private investment in emerging and developing countries in order to boost growth, promote sustainable development and reach the Millennium Development Goals. Its financing is tailored to the specific needs of investors in the productive sector, financial systems, infrastructure and private equity investment.
The French Facility for Global Environment (FFEM) is a financial instrument of French cooperation and development policy, dedicated to the protection of the global environment in developing countries and emerging markets.
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With funds of €90 million for 2015-2018, the FFEM supports innovative work in developing countries in the following areas: climate, biodiversity, international waters, soil degradation including deforestation, persistent organic pollutants and the ozone layer. At the end of 2015, the FFEM had received financial pledges of €331 million, with 285 projects in their portfolio, 67% of which are in Africa and the Mediterranean.
CROSSCUTTING SUPPORT DEPARTMENT (DAT) CRISIS PREVENTION AND POST-CONFLICT UNIT (CCC)
Creation: Planet 7 – December 2014 / Updated may 2016
Afghanistan © Oriane Zerah
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Agence Française de Développement (AFD), a public financial institution that implements the policy defined by the French Government, works to combat poverty and promote sustainable development. AFD operates on four continents via a network of 75 offices and finances and supports projects that improve living conditions for populations, boost economic growth and protect the planet. In 2015, AFD earmarked EUR 8.3bn to finance projects in developing countries and for overseas France.