©Laurent Ballesta / Andromède Océanologie
Laurent BALLESTA « Odyssée d’un enfant d’ici » La grande exposition Pierresvives, Montpellier
Regards sur le littoral
Sommaire I. L’évènement Laurent BALLESTA à Pierresvives............................p.4 o o o o o
La grande exposition……………………....................................…......p.4 Les conférences………………………………..........…………………........p.5 Les expositions sur le littoral...............…………………………………....p.6 Cinéma à l’amphi…………..................................………………….......p.6 Ateliers…………….……........................…………..……………….….…..p.7
II. Laurent BALLESTA, un Héraultais hors du commun……................p.8 o Explorateur, photographe, naturaliste………………………….....…......p.8 o Plongez toujours plus profond…..……………………..…….............…...p.9
III. Le Département de l’Hérault acteur majeur pour le littoral........p.11 o o o o
Acteur majeur de l’activité maritime…………..…………….................p.11 Acteur majeur de la protection du trait de côte……….………....…….p.12 Acteur majeur de la préservation de la biodiversité….....................p.12 Le Département de l’Hérault crée la Maison du Littoral….........…….p.13
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Exposition Laurent BALLESTA : « Odyssée d’un enfant d’ici » C’est un enfant d’ici que le Département de l’Hérault accueille à pierresvives pour une exposition exceptionnelle qui se déroulera du 26 octobre 2018 au 9 février 2019. Laurent BALLESTA invite à partager son travail de photographe-naturaliste, des eaux héraultaises à l’Antarctique, des couleuvres de rivière aux requins gris de Polynésie française, en passant par les canyons profonds avec le mythique Coelacanthe. Autour de cet événement, deux autres expositions
mettront en lumière « le port
départemental du Grau d’Agde » et « le littoral héraultais ». Des conférences, des films, des ateliers sont également prévus.
Renaud CALVAT Vice‐président du Département de l’Hérault délégué à l’éducation et à la culture.
Kléber MESQUIDA Président du Département de l’Hérault
«Admirer, rêver, frissonner, comprendre, l’exposition Laurent
Ballesta « Odyssée d’un enfant d’ici », est un voyage qui ne vous laissera pas indifférent. L’Hérault est à vous, profitez-en ! »
Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault 3
I - L’évènement Laurent BALLESTA à Pierresvives Cette exposition, en collaboration avec l'équipe d'Andromède Océanologie, offre au public la chance de découvrir plus d'une cinquantaine de photographies. Ces clichés rares, insolites ou spectaculaires sont le témoignage que cet Héraultais ramène de ses explorations sous-marines autour du monde, mariant connaissances scientifiques et prouesses techniques. En 2017, Laurent BALLESTA a obtenu le prix de « Wildlife Photographer of the year » (Musée d’Histoire Naturelle de Londres).
La grande exposition Rendez-vous dans la Galerie d’exposition de pierresvives pour plonger dans l’univers de Laurent BALLESTA. Le public naviguera d’un pôle à l’autre dans l’univers de l’explorateur, photographe et naturaliste.
Odyssée dans les eaux d’ici Des dunes de l'Espiguette au Bassin de Thau, ©Laurent Ballesta / Andromède Océanologie des sources de la Buège au Gardon, des êtres vivants extraordinaires - poissons, hippocampes, couleuvres, castors - s'épanouissent sous la surface des eaux de l’Hérault.
Horizons Une exploration des abysses, de la Méditerranée au Pacifique : paysages sous-marins, photos emblématiques de l’artiste. « Au fond de la mer, quelle que soit la profondeur, on ne voit jamais très loin. Alors, comment faire si l’on veut photographier un récif corallien en entier ? On utilise la photographie par assemblage panoramique : on s’approche du relief, et on le photographie par petit bout, parfois il faut des centaines de photos... » Laurent BALLESTA.
Mer Adélie Cette expédition, menée en 2015 par Luc JACQUET « La marche de l’empereur », invitait plusieurs photographes, dont Vincent MUNIER et Laurent BALLESTA, à témoigner de l’extraordinaire biodiversité terrestre et sous-marine: l’archipel de Pointe Géologie (Antarctique).
700 requins dans la nuit En 2017 l’océanologue a mené une étude approfondie des requins gris de Polynésie. Au-delà de l’aspect scientifique, les photographies stupéfiantes sont une restitution magique de ces instants de chasse. 4
Le mur des bizarres Poétique, drôle ou effrayant, voici le mur des créatures bizarres qui peuplent le fond des océans du monde tels l’uranoscope ou la murène et ses crevettes nettoyeuses.
Technique et prise de vue Les expéditions de Laurent BALLESTA mêlent challenges sportifs et techniques (plongée de 24 heures ou à 200m de profondeur…) pour obtenir un scoop photographique. À travers leur approche novatrice de l’océanologie, l’équipe d’Andromède révolutionne bien souvent les techniques de plongée .
©Laurent Ballesta / Andromède Océanologie
Rencontre avec le coelacanthe Laurent BALLESTA réalise en mai 2009, une expédition en Afrique du Sud pour réaliser un vieux rêve : plonger avec Gombessa (le nom local du coelacanthe) et ramener la toute première photo du poisson fossile vivant. Cette mission conduira à la première « Expédition Gombessa », 5 ans plus tard, pour effectuer les premiers protocoles scientifiques sur un spécimen de coelacanthe vivant à 120 m de profondeur.
Les conférences
Gérard RONZATTI Vendredi 30 novembre à 19h30 Projets architecturaux à valeur sociétale, bâtiments flottants respectueux des plans d’eau et de leur environnement : Gérard RONZATTI partagera sa vision de l’architecture flottante. Amphithéâtre
Laurent BALLESTA Gérard RONZATTI Vendredi 14 décembre à 19h Le mystère des 4 expéditions « Gombessa » dirigées par Laurent BALLESTA dont le cœlacanthe en Afrique du Sud, les chasses nocturnes des requins gris en Polynésie Française, l’exploration des écosystèmes profonds en Antarctique. Avec une séance de dédicace Amphithéâtre
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Les expositions sur le littoral
Le Belvédère de la Criée du Grau d’Agde Du 3 au 29 décembre Premier parcours de visite consacré à la découverte de la pêche en Méditerranée, le port départemental du Grau d’Agde, les métiers, les enjeux... Balcon
Protection et techniques de mise en valeur du littoral héraultais Du 2 janvier au 2 février La réhabilitation des dunes passe par la mise en place de ganivelles, palissades de châtaignier qui font obstacle au vent. Elles permettent de reconstituer rapidement un relief dunaire, en y installant une végétation adéquate et en canalisant les promeneurs. Balcon
Cinéma à l’amphi
« 700 requins dans la nuit » Jeudi 8 novembre à 19h La dernière production de BALLESTA et son équipe. « La Méditerranée, surveillance »
une
Laurent
mer
Jeudi 22 novembre à 19h
sous ©Laurent Ballesta / Andromède Océanologie
Un documentaire d’Andromède Océanologie en présence de l’équipe. À travers les images sous-marines de Roberto Rinaldi et Laurent BALLESTA, plongez au cœur de la Méditerranée et de sa biodiversité.
« La vie aquatique », de Wes Anderson (USA 2004, 2h, vostf) Mercredi 12 décembre à 20h Une parodie librement inspirée de la vie du Commandant Cousteau…
Hommage au cinéma de Jean Painlevé
Mercredi 23 janvier à 20h Jean Painlevé (1902-1989), cinéaste et biologiste spécialisé dans la faune sous-marine, est l'un des pères du cinéma scientifique. Il fut célébré par les surréalistes pour la vision plastique et évocatrice de ses films. Brigitte Berg, directrice des Documents cinématographiques - fonds Jean Painlevé évoque sa vie et son œuvre.
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Ateliers
Arty môme : mon océan en pop-up Mercredi 31 octobre, 28 novembre (atelier en LSF), 2 et 30 janvier. De 15h à 17h - De 6 à 10 ans Médiathèque
Atelier Clip it : dans la peau de Laurent BALLESTA Les mercredis du 24 octobre au 6 février. De 14h à 16h - À partir de 8 ans Présente-nous la créature marine que tu as découverte et créée à l’aide de bouchons et clips en plastique ! Médiathèque
La pièce mystère Les 20, 23, 25, 27, 30 octobre et 3 novembre (vacances scolaires). Les 27, 29 décembre, 3 et 5 janvier (vacances scolaires).
A 14h et 15h - À partir de 8 ans Entre escape game et chasse au trésor, trouve le moyen de localiser Laurent BALLESTA parti en expédition secrète. Salle numérique
Stage Académie pierresvives 29, 30 et 31 octobre (vacances scolaires) de 14h à 17h - À partir de 8 ans. Avec le sculpteur Dominique Doré, construis une créature marine fantastique Hall
Déchiffrez le littoral héraultais
Samedi 17 novembre de 10h30 à 12h - À partir de 12 ans. Accessible aux personnes en situation de handicap visuel. Sur une planche tactile, déchiffrez la géographie et l’histoire de la côte languedocienne, à partir d’un plan original de 1773. Salle du service éducatif des Archives
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II –Laurent BALLESTA , un Héraultais hors du commun Explorateur, photographe, naturaliste… Laurent BALLESTA (1974) côtoie la vie sousmarine dès le plus jeune âge dans sa région natale du côté de Montpellier et devient moniteur de plongée à sa majorité. Ses études universitaires concernent l’écologie benthique (la faune et la flore qui vit sur le fond des mers). Après une Maîtrise de Biologie de l’Université de Montpellier, il poursuit son cursus universitaire avec un Master d’Écologie Méditerranéenne. A 23 ans, il complète ses études en découvrant une nouvelle espèce de poisson pour la Méditerranée occidentale : le gobie d’Andromède.
©Caroline Schoenfelder / Andromède Océanologie
Plongeur professionnel, il utilise, dès 1999, un tout nouvel équipement de plongée sous-marine, le scaphandre recycleur circuit fermé à gestion électronique de mélange, qui offre des perspectives révolutionnaires d’exploration sous-marine pour plonger plus profond et plus longtemps permettant également au plongeur d’être plus discret et silencieux. En parallèle, il apparaît à la télévision française de 1999 à 2011, comme conseiller scientifique en environnement marin pour l’émission de télévision Ushuaia Nature. En 2000, il fonde avec Pierre Descamp l’association L’Œil d’Andromède ayant pour but de concilier l’étude océanologique et la valorisation artistique du milieu marin, qui aboutira en 2008 à la création de la société : Andromède Océanologie. Il réalise ensuite (2001) un programme de valorisation du patrimoine sous-marin de la Polynésie Française qui se matérialise par une série de documents pédagogiques (posters etc..). En 2002, il devient responsable d’un programme d’éco-valorisation du patrimoine sous-marin du « National Park of Aqaba » en Jordanie, programme financé par la Banque Mondiale. Il signe un premier ouvrage, en 2003, consacré à la faune et la flore subaquatique de sa région natale (Languedoc Roussillon) : De la source à la mer. Il effectue plus de 26 missions profondes d’observations naturalistes à l’ouest de la Méditerranée entre 2002 et 2015. Le Sénat de la République Française rend hommage à son travail par une exposition photographique publique intitulée « Planète Mers » (2006). Il est alors le plus jeune photographe à être exposé sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris. Vingt expositions autour du monde suivront. 8
Plongez toujours plus profond… En 2007, il prend la photographie la plus profonde jamais faite par un plongeur à 190 m de fond, au large de Nice. Parallèlement, il monte une expédition pour réaliser les premières observations naturalistes dans les grandes profondeurs des canaux de la Terre de Feu en Patagonie et photographier des animaux jamais illustrés. En 2008, il part en Nouvelle-Calédonie, pour explorer la zone crépusculaire à 100 m au-delà des îles Loyauté. Il en ramènera deux espèces (une étoile de mer et un alcyonaire) non encore décrites jusque-là et un film « Au royaume du nautile » produit pour l’aquarium Océanopolis de Brest. Fort de son savoir-faire en plongée profonde, il effectue en mai 2009, une expédition confidentielle en Afrique du Sud pour réaliser un vieux rêve : plonger avec Gombessa (le nom local du cœlacanthe) et ramener la toute première photo du fossile vivant prise par un plongeur à 120 m de profondeur. Cette mission conduira à la première « Expedition GOMBESSA », 5 ans plus tard, pour effectuer les premiers protocoles scientifiques sur un spécimen de cœlacanthe vivant, à - 120 m/ 395 ft. En 2012, Il publie un livre commandé par l’Agence de l’Eau, « Odyssée dans les eaux d’ici », un hommage à la biodiversité aquatique de sa région natale à l’occasion de ses 20 ans de photographies subaquatiques. En parallèle, il participe à un documentaire pour France 2 qui va amener Laurent et son équipe à plonger dans les eaux dorées du Delta de L’Okavango pour un face-àface inoubliable avec le crocodile du Nil.
©Laurent Ballesta / Andromède Océanologie
Début 2013, il publie un livre sur la vie marine des zones portuaires à la demande du Grand Port Maritime de Marseille Fos. Suivant la mode de « l’Urban Wild Life », mais appliquée au monde sous-marin, il va aller immortaliser au fil des 4 saisons, cette vie insolite, précaire, mais bien présente qui s’épanouit sous les grues et les tankers. Son message est clair : un port ne favorisera jamais la biodiversité marine, mais cette dernière, par contre, valorise le port qui l’héberge ; aux gestionnaires de faire en sorte que cet écosystème particulier perdure. En janvier 2014, Laurent publie « Gombessa, rencontre avec le cœlacanthe », le seul recueil photographique sur le sujet. Il y présente ses meilleures images, celles du poisson mythique et de son environnement ; et retrace l’histoire et les rebondissements d’une aventure qui aura duré 5 années. En juin 2014, il s'embarque pour la première expédition dans l’atoll de Fakarava : Gombessa II, l’accouplement des mérous de Fakarava. 9
Il relève à cette occasion, un défi de plongée avec une immersion record de 24heures à 20 m de profondeur, une étude photographique de la reproduction avec 1000 images seconde. Un an après, une seconde mission poursuit les protocoles scientifiques amorcés avec notamment un intérêt croissant pour les requins de l’atoll. Il participe, en 2015, à une expédition, dirigée par Luc Jacquet à la base de Dumont d’Urville, Terre Adélie, Antarctique. Les 3 mois d’expédition de Gombessa III révèlent les premières explorations et photographies des écosystèmes profonds d’Antarctique au cours de plongées polaires les plus longues et profondes de l’histoire (5 heures). En 2016 et 2017, Laurent et son équipe retournent à Fakarava. Cette quatrième expédition Gombessa, dans la passe sud de l’atoll permet d’étudier la prédation nocturne frénétique de plus de 700 requins gris. Trente-deux personnes se concentrent alors sur l’analyse des chasses de la horde (modélisation 3D…) afin d’en dégager l’organisation sociale des prédateurs. Chaque nouvelle mission s’inscrit dans la lignée des précédentes, et renforce un peu plus les 3 piliers des expéditions GOMBESSA : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images animalières inédites.
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III- Le Département de l’Hérault, acteur majeur pour le littoral Parmi les grandes stations balnéaires créées par la Mission Racine en Languedoc-Roussillon deux se situent dans l’Hérault. Il s’agit de : La Grande Motte et Le Cap d’Agde. Ces grands aménagements vont de pair avec une philosophie environnementale qui porte une attention toute particulière aux espaces verts, au reboisement et surtout à la démoustication, préalable indispensable à la Mission Racine. Depuis 2005, le Département a engagé 25M€ dans la démoustication.
Acteur majeur de l’activité maritime Dans le prolongement de la Mission Racine, le Département de l’Hérault a poursuivi son action volontariste sur le littoral dans le double but de concilier l’environnement et le développement économique au travers notamment du développement des activités de pêche, conchyliculture, nautisme. Il est propriétaire de huit ports : -
Port mixte de Bouzigues Port mixte de Mèze Port conchylicole du Mourre-Blanc à Mèze Port du Chichoulet à Vendres Port conchylicole des Mazets à Marseillan Port mixte de Tabarka à Marseillan Port conchylicole du Barrou à Sète Port de pêche du Grau d’Agde.A SAV OIR La moitié des entreprises conchylicoles de l’Hérault est installée dans les ports appartenant au Département, soit plus de 800 emplois directs concentrés sur le pourtour de la lagune de Thau. Le Département gère depuis le 1er janvier 2018 grâce à son laboratoire départemental vétérinaire les prélèvements et les analyses sanitaires des coquillages sur l’ensemble du littoral d’Occitanie. Les ports départementaux totalisent 900 anneaux de plaisance. Depuis 2000, le Conseil départemental a investi plus de 35 M€ dans ses ports et 10 M€ pour aider les filières professionnelles (pêche, conchyliculture, plaisance, sécurité en mer – SNSM) et les communes maritimes.
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Acteur majeur de la protection du trait de côte
Le Conseil départemental de l’Hérault s’investit puissamment dans la préservation et la valorisation du littoral. Au travers de ses missions, il engage d’importants investissements pour combattre l’avancée de la mer, par techniques dites « douces » (végétalisations de dunes, ganivelles…), et restaurer des plages emblématiques de l’Hérault. Voici quelques exemples de ses actions : -
Installation d’une série de boudins en géotextile remplis de sable, parallèle au rivage entre Sète et Marseillan, pour atténuer l’action de la mer sur le trait de côte et retenir le sable sur la plage (deuxième phase en cours). Cette opération est menée par Sète Agglopôle Méditerranée, en cofinancement avec le Département, l’Europe, l’État, la Région.
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Reconstruction du cordon dunaire et comblement des bassins aquacoles désaffectés à Villeneuve-lès-Maguelone sur un secteur en espace naturel protégé. Un chantier de mise en valeur paysagère important qui améliore les conditions d’accueil du site de la cathédrale de Maguelone sous co-maîtrise d’ouvrage Département de l’Hérault – Commune de Villeneuve-lèsMaguelone, en cofinancement avec l’Europe, l’État et la Région
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Remise en valeur du Petit Travers par réensablement de la plage (1 million de m3 de sable apporté sur tout le golfe d’Aigues-Mortes), renaturation du site et amélioration des conditions de fréquentation pour les usagers : déplacement d’un rond-point, destruction de la route et aménagement d’aires de stationnement. Opération menée aux côtés du SIVOM de la Baie d’Aigues-Mortes et de l’Agglomération du Pays de l’Or, en cofinancement avec l’Europe, l’État et la Région.
Entre 2007 et 2020, le Département de l’Hérault aura investi 25 M€ dans la mise en valeur des plages et la protection du trait de côte.
Acteur majeur de la préservation de la biodiversité Le Département de l’Hérault mène depuis les années 1980 une politique de préservation des sites, des paysages et des milieux naturels sensibles sur l’ensemble de son territoire, notamment le littoral. Cette stratégie est menée en partenariat avec les communes concernées et le Conservatoire du Littoral. À ce jour, le Département possède 8 000 ha d’espaces naturels sensibles, dont 210 ha en bordure de Méditerranée. Dans ce cadre, le Département pilote une action de préservation de la cistude d’Europe sur une zone humide de 15 ha, dont il est devenu propriétaire près de l’étang de l’Or. Cette tortue est classée : espèce protégée.
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« Hérault Littoral », la nouvelle Mission du Département de l’Hérault La mer continue à gagner du terrain. Accentuée par le changement climatique, cette érosion constitue une préoccupation majeure. Conscient des enjeux, le Département de l’Hérault élabore une stratégie au long cours pour y faire face. Baptisé « Hérault Littoral », son plan vise à répondre à l’ensemble des défis attachés au dérèglement climatique, afin de préserver et de continuer à développer l’attractivité du littoral héraultais. Un premier comité technique s’est tenu le 18 juin 2018. Le calendrier prévoit d’établir la feuille de route, puis de soumettre le plan « Hérault Littoral » au vote des élus du Département début 2019. Le littoral pour tous : c’est l’objectif. Voilà pourquoi l’ensemble des partenaires sont associés à la réflexion départementale : l’État, la Région, les EPCI et les syndicats mixtes de gestion des eaux littorales, le Conservatoire du Littoral, l’Agence de l’eau, l’EID, les partenaires méditerranéens des projets européens et les organisations socio-professionnelles (pêche, conchyliculture, hôtellerie de plein air, chambres consulaires…). Le Département de l’Hérault a décidé de créer une Maison du Littoral, en lui assignant un objectif, celui d’être le support privilégié d’une sensibilisation à la richesse et à la fragilité du littoral héraultais. Ouverte à tous, au grand public comme aux scolaires, cette Maison du Littoral verra le jour sur le site remarquable des Aresquiers à Vic-la-Gardiole, à mi-chemin entre Montpellier et Sète. Pendant de la Maison de l’environnement à Prades-le-Lez, elle deviendra le lieu d’initiation et d’éducation à l’environnement, la biodiversité et l’économie du littoral héraultais.
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