Dossier de presse
Maison des Solidarités ELIANE BAUDUIN 2 avenue Albert 1er - Béziers
Inauguration le 15 décembre à 10h30
Service presse : Fabienne Cottin 06 46 12 70 09 Isabelle Labadiole 04 67 67 73 52 Armelle Phaeton 04 67 67 69 44 actu@herault.fr
La Solidarité au cœur de Béziers !
Maison des Solidarités Eliane Bauduin Après plus de deux ans de travaux, la Maison des Solidarités a ouvert ses portes au cœur de Béziers en novembre dernier. Un bâtiment destiné à regrouper les services sociaux liés à la Petite enfance, aux Séniors, aux allocataires du RSA et aux personnes atteintes de handicap. Un projet ambitieux qui permet au public d’être mieux renseigné, mieux accompagné et mieux orienté, dans sur un même site, avec la possibilité de s’y rendre facilement. Cette nouvelle Maison des Solidarités portera le nom de « Eliane Bauduin », ancienne Conseillère générale élue en 1988, et Vice-présidente déléguée à la Solidarité de 1994 à 2008, dont l’engagement public a été sans faille. Elle a marqué le département de l’Hérault par ses actions sociales, par son combat pour l’égalité des chances et pour son investissement en faveur des plus démunis. Il était donc logique que le Département de l’Hérault lui témoigne sa reconnaissance avec ce nouveau bâtiment dédié aux Solidarités territoriales, notamment à Béziers, où elle a été Conseillère générale sur le canton Béziers II de 1988 à 2008.
Kléber Mesquida
Président du Département de l’Hérault
Gabrielle Henry
Vice-présidente déléguée à la solidarité handicap
Claudine Vassas-Mejri
Vice-présidente déléguée à l’insertion et économie solidaire
Patricia Weber
Vice-présidente déléguée aux solidarités à la personne
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Sommaire I – Eliane Bauduin : femme de tête et de cœur
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II – Du projet à la construction finale
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III – Les Services de la Maison des Solidarités
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I – Eliane Bauduin : femme de tête et de coeur Du nord au sud… C’est le 3 août 1937 à Solre-le-Château (59) qu’Eliane Bauduin voit le jour. Son enfance se déroule en pleine deuxième guerre mondiale, ce qui lui laissera des souvenirs marquants : « A Ohain pendant les bombardements, à chaque alerte, on descendait dans la cave de l’école. On nous donnait du pain d’épice. Nous nous régalions pendant que nos parents étaient morts de trouille pour nous. Depuis, le pain d’épice est ma Madeleine de Proust ! » raconte-t-elle dans une interview à Midi Libre (ML Béziers – 04/09/04). Plus tard elle envisage d’être avocate. Mais les moyens financiers de ses parents sont un frein pour réaliser ces études. Elle devient finalement institutrice avec le soutien d’une ancienne maîtresse d’école qui mise beaucoup sur ses capacités. Eliane part exercer à Grenoble, mais se tourne rapidement vers la formation et y prend goût.
En 1975 elle décide de quitter la région Rhône-Alpes pour rejoindre un centre de formation d’architecture qui se créé à Béziers. Ce centre vise à qualifier et offrir une véritable « promotion sociale » aux professionnels non diplômés. Une sorte de VAE de l’époque (validation des acquis) qui portera ses fruits et donnera la possibilité à plus d’un architecte de se faire reconnaître pour ses compétences.
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Une parcours tourné vers la Solidarité aux personnes Mais dès 1977 son parcours entame un nouveau virage. Elle est approchée pour intégrer la liste électorale à la mairie de Béziers et devient conseillère municipale. En 1989, lors des élections du maire de Béziers, Alain Barrau, elle est nommée Conseillère Adjointe à la Solidarité jusqu’en 1995 : « J’aurais préféré l’urbanisme. Mais en ces temps-là, la Solidarité revenait au genre féminin… c’était une coutume », dit-elle. Comme Eliane ne fait pas les choses à moitié, elle se lance dans ce nouveau challenge en prenant très au sérieux sa mission : la Solidarité devient une véritable passion. Et comme toujours, ce qu’elle entreprend, elle le réussit… Son investissement lui vaut une reconnaissance unanime du monde politique. Et c’est tout naturellement que son nom est évoqué quand les élections des conseillers généraux ont lieu en 1988. Elle présente sa candidature sur le canton de Béziers II où elle est élue. Elle intègrera le Conseil général, sans savoir que sa mission perdura pendant 20 ans. Ses preuves étant faites dans les actions sociales, et elle devient Viceprésidente déléguée à la Solidarité aux élections de 1994. Un poste qu’elle occupera avec conviction jusqu’en 2008. Pendant sa mission au sein du Conseil général, Eliane s’intéresse de près au sort des personnes âgées. En février 2001, elle fonde le premier CLIC dans l’Hérault à Béziers, sa terre d’accueil. Ce Centre Local d'Information et de Coordination gérontologique entraînera la création de 10 autres structures sur le Département. D’ailleurs, à ce jour, Eliane n’a rien perdu du sens de la Solidarité et elle continue toujours à travailler en lien avec les personnes âgées et leur maintien à domicile
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Des témoignages de reconnaissance au fil du temps Sa notoriété la suit. En 2004, elle devient conseillère régionale sous le mandat de Georges Frêche et s’investira une fois de plus auprès de la population. En 2010, alors qu’elle n’est plus élue dans l’institution, le Conseil général de l’Hérault baptise la nouvelle Maison de la Petite Enfance du quartier d’Alco à Montpellier du nom d’« Eliane Bauduin », en hommage à son investissement sur le département de l’Hérault.
Autre témoignage de ses actions : à l’aube des années 2000, elle est décorée de la Légion d’honneur en présence de Martine Aubry (promotion 1999) et recevra les Palmes académiques.
Avec son franc-parler, sa force d’action et son optimisme à toute épreuve, Eliane Bauduin a su aller jusqu’au bout de ses convictions, sans jamais oublier ceux qui l’ont élue, ni sans distinction de parti politique pour mettre en œuvre les actions sociales sur un territoire. Parce que ce qui caractérise Eliane, c’est sa sincérité, sa gentillesse et son altruisme.
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II – Du projet à la construction Un projet pour réunir tous les services à la personne dans un même lieu Le projet s’est centré sur l’ancienne annexe du collège « Paul Riquet », localisée sur l’avenue Albert 1er, au centre-ville de Béziers. Cet édifice est idéalement situé, à proximité immédiate de la gare routière et des transports en commun, accessibles rapidement à pied. (Surface parcelle : 2212 m²) Initialement, cette annexe accueillait le lycée de jeune filles. Plus tard, ces bâtiments ont été réaménagés pour hébege les ateliers de la section apprentissage du collège Paul Riquet (lui-même situé Place du Général de Gaulle) ainsi qu’un service de restauration scolaire.
Le bâtiment en activité jusque dans les années 2000, était désaffecté depuis cette date. Son réaménagement devenait donc un atout évident offrant deux avantages : -
permettre aux usagers de mieux être informés en regroupant les services de l’Agence Paul Riquet et ses deux annexes dans un même lieu
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procéder à une économie de loyer dans un même temps.
Le projet se présentant comme un avantage pour l’usager, il a été décidé de réunir d’autres services sociaux à ceux initialement prévus, afin d’offrir centre unique d’accueil social sur le territoire du Biterrois (petite enfance, handicap, etc).
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Deux ans de travaux pour aménager la nouvelle Maison des Solidarités L’opération a consisté à : * la rénovation complète des corps du bâtiment principal et du bâtiment intermédiaire (bâtiment A sur 5 niveaux du R-1 au R+3 et bâtiment B sur 2 niveaux du RDC au R+1) depuis l’espace public (aménagement des accès, notamment pour les PMR) jusqu’aux espaces intérieurs * la démolition complète du corps de bâtiment secondaire (bâtiment C) et de l’annexe (sanitaires dans la cour) * la reconstruction du bâtiment C à l’emplacement de l’existant Montant des travaux : 5,9 M€
avant
après
avant
après
Aménagement de la cour intérieure
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III – Les services de la Maison des Solidarités Un service public de proximité, en cœur de ville Le Département a souhaité réunir l’agence sociale Paul Riquet et ses deux annexes dans un même lieu. Et pour favoriser sa mission vis-à-vis de l’usager, d’autres services ont intégré la Maison des Solidarités. Ainsi sont regroupés : -
l’Agence Départementale de la Solidarité Paul Riquet-Cœur de ville et ses antennes médico-sociales Lorraine et Chapeau Rouge 56 agents : Service PMI - Accès aux droits pour les plus démunis Prévention et protection de l’enfance
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le Service Départemental d’Insertion du Piémont Biterrois en charge du Revenu de Solidarité Active (RSA) - précédemment localisés à l’hôtel du département de Béziers, 173 avenue du Maréchal Foch. 21 agents : Enregistre les contrats d’insertion sociale et professionnelle des usagers et les met en relation avec les opérateurs (RSA, santé, surendettement, insertion sociale et professionnelle etc..) -
l’Unité Territoriale d’Action Gérontologique du Piémont Biterrois (UTAG) en charge notamment de la prestation Allocation Personnalisée Autonomie (APA) - précédemment localisée à l’ancienne clinique mutualiste 15 agents : lieu d’échanges et de rencontre pour les séniors, leurs familles et les professionnels Ecoute, soutien et orientation de l’usager Prestation APA
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Des services regroupés dans un même site pour accueillir l’usager -
les services de la Direction Enfance et Famille (DEF) précédemment localisés à l’hôtel du département de Béziers, 173 avenue du Maréchal Foch 24 agents : Suivi des enfants confiés à l’ASE - Suivi des informations préoccupantes concernant l’enfance en danger Protection des mineurs et jeunes majeurs jusqu’à 21 ans Suivi du travail des assistantes familiales
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l’antenne de la Maison Des Personnes Handicapées de l’Hérault (MPHH) - précédemment localisés à l’hôtel du département de Béziers, 173 avenue du Maréchal Foch. 2 agents : Lieu d’accueil des personnes en situation de handicap et de leurs familles pour enregistrer les dossiers de demande d’aide et de prestation (Prestation de compensation du handicap, allocation d’éducation à l’enfant handicapé, cartes mobilité inclusion etc..) et orientation de l’usager
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