Refondation
REFONDATION
est un mouvement politique né au printemps 2017
Inventer une France de liens et de partages REFONDATION
Qui l’a créé ?
Un groupe de personnalités libres. Certaines ont été engagées en politique, et s’en sont éloignées, éprouvées par le sentiment de vide. La majorité vient d’horizons très divers et n’avait pas franchi le seuil d’un monde perçu comme inquiétant, trop professionnalisé, d’où la sincérité et le courage sont absents. De leur rencontre est né Refondation. REFONDATION
Pourquoi maintenant ?
Nous voilà à la croisée des chemins : un nouveau vent s’est levé. Mais après le déblayage des vieilles forces, la recomposition ne fait que débuter. Il faut s’en féliciter mais beaucoup ne se retrouvent pas dans la vision du monde qui s’esquisse. L’essentiel n’a pas encore été posé. La soif d’autre chose est immense au cœur de notre société. REFONDATION
Quel constat ?
Solitude, servitude, incertitude continuent à s’étendre, fissurant les êtres, brisant les liens, atomisant la société. L’évolution de l’économie globale, les dérives éthiques, la course effrénée du monde et l’effacement des règles de vie en commun n’ont pas à être acceptés, ni par la France, ni par l’Europe. Nous n’avons pas à nous laisser formater. Nous ne pouvons laisser la planète courir au désastre écologique. REFONDATION
Quel objectif ?
Réveiller et mobiliser tous ceux qui pensent que le temps est venu de se rassembler pour bâtir un projet raisonné, généreux, fondé sur le sens. Un projet potentiellement majoritaire en France et en Europe : si nous savons nous réunir et nous lever, tout est possible. Le monopole de la modernisation ne peut être abandonné au « néo-libéralisme ».
REFONDATION
Comment ?
Une société ressoudée est la seule force qui permette de faire face au monde. La densification des relations entre des personnes libres et engagées doit être la priorité politique d’un gouvernement. L’Etat ne doit pas être une toute-puissance qui remplace chacun dans sa responsabilité : il doit redevenir l’outil respectueux, sobre et efficace qui favorise une société imaginative, de proximité et d’initiatives, de liens et de bienveillance.
Ce à quoi s’oppose Refondation !
Les forces qui régissent le monde sont dangereuses et injustes. Dès lors, l’idée qu’il faudrait s’adapter sans limites doit être combattue. Au nom de la performance, nous ne devons pas nous précipiter dans une fuite en avant, où tout finit par devenir objet de consommation : la vie, la nature, les relations.
Les replis vers un passé idéalisé, les tribus, les égoïsmes nationaux ou locaux, les vieilles chansons révolutionnaires et étatiques sont des tentations croissantes pour ceux qui souffrent ou qui refusent la dissolution de notre société. Mais ces fausses solutions sont stériles et dangereuses.
Nous ne combattons pas des hommes ou un gouvernement Cela ne servirait à rien, sinon à continuer « la vieille politique ». Nous nous opposons à toute mesure qui tend à ajuster chaque français, au prétexte de l’efficacité, à un monde de l’éphémère, qui s’autodétruit, et se révèle chaque jour un peu plus inique.
Nous voulons briser une spirale qui porte des noms : Mirage de la croissance pour la croissance / recherche sans limites du profit /marchandisation de la vie et des désirs / course à l’hyperconsommation / sacrifice de la jeunesse et des plus faibles / inégalités vertigineuses /abandons de territoires / dissolution des familles / rapt des données intimes et personnelles / étouffement de l’économie entrepreneuriale par de grands groupes économiques et financiers/épuisement écologique de la planète / prédation commerciale des corps, de la santé et des peurs.
Nous atteignons une limite Nous devons agir, chacun, chacune Et nous sentir désormais responsables
Ce que va faire Refondation Reconstruire une société des liens La société est un préalable : la qualité des relations entre les personnes est le premier enjeu. Nous n’y sacrifierons rien. Une fraternité concrète, affective, doit enfin devenir la valeur première de la République. Le respect de l’autre est la pierre angulaire du projet républicain. Les plus faibles, les plus fragiles, les malades, les handicapés, leur autonomie, leur participation, doivent être les premiers de nos soucis.
Bâtir une économie de la réciprocité
Poser partout des repères
C’est un nouveau modèle économique que nous proposons. Il change la donne de la production en modifiant totalement les règles du jeu et les relations entre le capital financier, le travail, le terreau interpersonnel et social de l’entreprise, et la nature dans laquelle elle puise ses ressources. Il ne s’agit pas de mieux répartir après avoir produit, mais de changer le ressort même de l’économie.
Le Bien commun n’est pas ce qui reste une fois que tout est consommé. La loyauté, le sens de l’engagement, l’esprit de transmission, l’écoute, la maîtrise sage du progrès doivent être posés comme des piliers : à l’école comme dans l’entreprise, dans les cités comme dans la vie de famille, dans nos rapports quotidiens de voisinage comme dans notre vie citoyenne. Le Bien commun doit tout traverser : la sphère publique comme la sphère privée.
Reconquérir les territoires abandonnés Nous ne croyons pas au ruissellement des richesses des métropoles vers les « territoires reculés ». En rassemblant et en coordonnant tous les outils de la République, nous revivifierons les villages, banlieues et villes moyennes oubliés. Notre premier plan de reconquête est intérieur.
Faire de l’Europe un modèle pour le monde Une stérile concurrence entre puissances se réinstalle. L’Europe a appris de ses propres errements : il lui revient donc une responsabilité particulière à proposer une autre voie. Il lui faut des dirigeants courageux. Nous n’abandonnerons pas l’Europe à ceux qui veulent, avec lâcheté, la laisser se dissoudre, se conformer au monde de rivalités rempli de périls et d’injustices qui se dessine.
Changer la politique et l’action publique A rebours d’un Etat libéral-autoritaire ou d’un Etat sécuritaire-identitaire, nous voulons poser les fondements d’un Etat enraciné, appuyé sur tous les réseaux locaux, vivants, créatifs qui veulent déployer leurs projets et se relier : un Etat qui s’assouplit, descend de son piédestal pour, faire vivre, protéger et féconder les initiatives, au lieu de les étouffer.
Comment s’engager dans Refondation ? Etre volontaire ou adhérent Il y a deux manières de devenir membre de Refondation : avec souplesse et gratuitement en devenant membre volontaire, en un clic ; ou s’engager plus avant en devenant membre adhérent et cotisant (de 30 à 80 € annuellement selon votre âge et votre revenu).
Prendre des responsabilités Volontaire ou adhérent, vous pouvez prendre des responsabilités : devenir ambassadeur thématique dans votre ville, votre département ou votre région ; décider en intégrant notre direction nationale ou une délégation régionale. Mais toujours pour servir : on ne vient pas à Refondation pour faire " carrière ".
Participer à la préparation du projet Toute l’année 2019 sera consacrée à l’édification du projet au moyen de conventions et d’échanges, partout sur les territoires. Vous pouvez y participer directement via notre site, les réseaux sociaux, ou dans nos débats de terrains, dans les régions.
Mobiliser et organiser des débats Là où vous êtes, vous pouvez organiser des débats, constituer un groupe d’échange. La délégation régionale ou notre direction nationale peut vous y aider et vous accompagner, sur un simple appel ou un simple mail. Vous pouvez aussi faire remonter les initiatives locales qui vous semblent précieuses, nous mettre en contact avec ceux qui les portent, ou au contraire nous alerter sur un événement qui vous semble choquant.
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