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OCTO en deux mots O
CTO a été créée en 1998 sur la volonté de ses fondateurs de créer la première communauté d’architectes de SI en France.
Rapidement, les premières offres et publications sur des sujets technologiques pointus nous ont donné une position de référent. Nous avons progressivement étendu nos savoir-faire vers la méthodologie, la connaissance métier et enfin l’alignement des équipes. « Apprenons à jouer l’excellence ». La devise d’OCTO résume notre passion, notre perpétuelle envie d’amélioration, d’échanges et de découverte, et le plaisir que l’on trouve dans le partage du savoir. Ceci s’illustre par de nombreuses publications (blog, livres blancs, livres, articles de presse) et par l’organisation de l’événement informatique de l’année : l’Université du SI (USI). Retrouvez-nous sur www.octo.com et sur notre blog : blog.octo.com !
L’auteur O
u plutôt les auteurs ! Car ce livre n’est autre qu’une initiative collaborative regroupant au sein d’une équipe jeune, motivée, prenant plaisir et néanmoins professionnelle, une vingtaine de personnes. Une finalité unique : partager en une centaine de pages nos découvertes, nos meilleures pratiques, nos valeurs. Un seul objectif en tête mais plusieurs têtes dans l’objectif. Ca c’est du slogan !
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DĂŠdicace Virtuelle zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
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Table des matières
Glossaire Dédicace Virtuelle Édito Remerciements Flashcode Le geek c’est chic Le jour où j’ai dit non à un client You say it, you own it ! Vis ma vie Le non est toujours acquis Les cinq premières minutes Jeté allô Paparazzi attitude Less documentation is more communication Control+Shift+R Perfection Game Mac ! PC ! Mac ! PC ! Mac ! … Bilan 360 La Clinique Concrètement Pas de cadeau sans paquet cadeau Même plus peur Apprenez à perdre 10-7 au baby ! Histoires d’OOO Kif ? Kif ! Le jour ou j’ai dit oui à OCTO Intention check On se timeboxe ? Test voici Open Bar sur les livres Meuh ? Gestion des agendas
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Le magicien « Getting to Yes » en action English Casual Day Le paradoxe est l’issue Relax : max ! Petite ouverture deviendra grande Comment on a écrit un bouquin en moins de 3 mois Comment on a n’a pas écrit un bouquin en moins de 3 mois J’adore ce que vous faites ! Le ROTI est servi ! J’ai lu tout vos livres Remerciements (les vrais) Bulshit Bingo OCTO en deux mots L’auteur
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Remerciements A
vez-vous remarqué combien elles sont souvent pénibles ces pages de remerciements ? Des tartines mielleuses pour de parfaits inconnus, que le lecteur ignorera superbement : déjà ce n’est pas très écolo et c’est surtout faire affront à des personnages illustres, réellement bienfaisants pour l’humanité, qui sont pourtant rarement cités dans les best-sellers. C’est pourquoi, dans cet ouvrage, nous préférerons remercier : s
Nos parents, sans qui ce livre n’existerait pas (un peu de transitivité vous aidera).
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Michael Jackson, pour tout ce qu’il a apporté à la musique de nos parents.
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John Von Neumann, pour tout ce qu’il a apporté aux ordinateurs de nos grands-parents mais qui a lancé cette merveilleuse épopée de l’informatique.
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Jérôme Kerviel, pour sa participation à la prise de conscience des banques dans la fragilité de leur suivi des risques.
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L’inventeur de la commande Ctrl-Z (ou δ–Z) sans laquelle le taux de dépression chez les secrétaires et les infographistes aurait sérieusement grevé le budget de la Sécurité Sociale.
s
Ces messieurs contrôleurs de l’URSAFF et des Impôts, parce qu’on ne sait jamais.
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Raymond Domenech, pour avoir permis d’alimenter des débats longs et stériles durant tout le mois de Juin 2010 en France dans le métro, au bureau, au bistrot, chez le toubib, chez le coiffeur, chez le boucher et sur les forums Internet spécialisés.
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L’inventeur de la bière sans qui nous n’aurions pu passer de tels moments au bar de la rue du Colisée à imaginer ces textes délirants.
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s Et pour des raisons étonnamment corollaires, l’inventeur de l’aspirine. On aurait évidemment pu terminer par vous remercier vous, nos lecteurs, mais on trouvait cela un peu « facile ». Peut-être pour le tome 2 ?
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Flashcode Vous pouvez interagir avec ce livre ! Enfin, d’une certaine manière : inutile de lui parler ou de l’utiliser comme télécommande de télévision. Vous aurez à tout moment la possibilité de commenter votre lecture par l’intermédiaire des flashcodes. Conseil : si vous êtes aguerri aux tags mobiles, sautez immédiatement cette page rébarbative. Pour commenter ou interagir, il suffit de suivre les étapes suivantes :
1. Téléchargez l’application « QR Code » depuis votre App Store.
3. « Flashez » (prenez en photo).
2. Lancez l’application et pointez votre téléphone vers le flashcode de votre choix.
4. Vous êtes redirigé vers le navigateur Internet de votre téléphone : commentez l’article associé.
Conseil : si vous n’avez rien compris de cette explication, peut-être vautil mieux reposer ce bouquin là où vous l’avez trouvé dans un premier temps… 13
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ARTICLE Valeurs
Le geek, c’est chic
Savoir-être
Aaaaaaaaah freak out !
Chic
E
lle a bien fait marrer les copains lors du dernier apéro en terrasse cette blague. Personnellement je l’assume, pire, je la revendique ! Il y a quelques temps encore, moi, jeune nénette diplômée en communication, je me serais bien marrée aussi et même j’aurais trinqué en chantant : — Je suis ingénieur informaticien... j’aime les ordinateurs... Il faut dire qu’elle est quand même énorme cette chanson… Sauf que je fais maintenant partie de ce monde de l’IT et croyez-moi, il n’est pas si obscur : voici mon témoignage dans les coulisses de ce monde à part. Attention la suite de cet article est susceptible de choquer un public non averti.*
Avant de passer les portes d’OCTO, le cliché faisait foi : ordinateur, lunettes sur le nez, peau boutonneuse, T-shirt sale et sponsorisé, termes inintelligibles. Honnêtement, il y a du vrai ! Je me souviens encore avec nostalgie de ces instants de solitude où je faisais semblant de rigoler aux blagues de Geeks au baby. Mais je me souviens surtout de ce moment, 3 semaines seulement après mon arrivée, où j’ai compris que je ne pourrai plus faire semblant. Ce moment où j’ai accepté de demander de l’aide aux Geeks. Oui j’ai posé des questions naïves : — Au fait, c’est quoi Java ? Et Ruby ? Voire stupides : — J’ai découvert le Système d’Information en ESC avec les bases Access, arrête-moi si je me trompe, mais ton travail à toi, c’est bien plus compliqué * public non averti = public non ouvert, borné, se reposant sur ses acquis. Je vous rassure, pas vous, puisque vous avez acheté ce bouquin ! 15
non ? Quatre ans ont passé et je suis toujours là ! Alors pourquoi ? Parce que j'ai de la chance ! Une chance inouïe d'avoir à ma portée tout ce concentré de matière grise brute qui ne demande qu'à être exploitée... à des fins de communication bien sûr ! Cas concret : j’ai participé en 2008 à la formation e-marketing de la brillante ESSEC. Alors le formateur a demandé qui possédait un compte Twitter, seules deux mains, dont la mienne, se sont levées. Trente personnes étaient présentes à cette formation. Un an plus tard, au forum e-marketing porte Maillot, ce sont les trois quarts des gens qui l’ont levée. Un an d’avance… imaginez ! Un an d’avance ça m’a permis de me familiariser avec un outil, d’apprendre les tips and tricks comme ils disent, de me constituer une petite liste de followers, bref d’atteindre le niveau d’expert avant les autres ! Mais surtout ça m’a permis d’entrevoir la puissance de Twitter et de ses répercutions sur notre monde de la communication. Et tout ça grâce à Hervé, un collègue, qui passait un jour dans le bureau et me dit : — Tiens Nelly, un nouveau truc est sorti, c’est un peu geek mais bon ça pourrait servir à plein d’actions de communication. En plus il y a déjà plein d’OCTOs… C’est Twitter, regarde on va te créer un compte. Jackpot ! Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres (iPhone, iPad, Cloud ou encore le fait qu'en ce moment même on teste les flashcodes. Certes on ne sait pas ce que ça va donner, mais l'idée de tenter une nouvelle chose nous a plus et qui sait, on aura peut être encore une temps d'avance sur les autres...). Mais ils m’ont tous appris quelque chose : la com’ se geekise… et pour survivre dans cette jungle IT il est utile de côtoyer les meilleurs praticiens, bref les Geeks ! Depuis on a internalisé deux développeurs (exit les agences web !) dans notre service… Plus qu’un service technique, ils apportent des idées, de l’amélioration et une nouvelle façon d’imaginer notre métier… Et parce que l’informatique « communique » ! TOUT se partage : la dernière nouveauté via Twitter, son expertise via un livre blanc gratuit ou un article de blog. La philosophie du secteur est simple : tirer de la valeur en livrant gratuitement (et en partageant) plutôt qu’en commercialisant (et en verrouillant) le savoir. Tout évolue si vite que l’on ne peut pas être expert dans un domaine seul. J’en veux pour preuve mes participations aux conférences IT où tout le monde se mélange, partage et progresse ensemble : les gourous techniques et autres stars IT, les participants, les 16
personnes du marketing (si si je vous assure) alors que mes homologues, eux, doivent comme moi, se contenter des témoignages de stars de la com’ ou autres agences de pub dans les colonnes de Stratégies… Et d’un point de vue commercial cela se tient : comment être reconnu comme l’expert dans un domaine si toutes vos recherches restent cloisonnées, payantes ? Comment voulez-vous améliorer vos propositions sans les soumettre à d’autres communautés ? Pensez à Google qui soumet à l’usage de ses utilisateurs toutes ses versions en bêta Historiquement chez OCTO, l’essentiel de nos pistes commerciales ont été générées par le téléchargement gratuit de livres blancs sur notre site Internet. Ces livres ont été rédigés en interne par nos consultants, « perfectés » (entendez améliorés) lors de séances de brainstorming et finalement livrés sur le net. Une idée bénéfique donc pour les auteurs, pour les communautés concernées par les thèmes abordés mais aussi pour l’image de la société. Tout ceci est authentique et casse les stéréotypes dont je me nourrissais et me laisse à rêver à encore plus de glamour pour les décennies à venir. J’ai beaucoup appris en découvrant et côtoyant cet univers ; à mon tour maintenant de partager ces bonnes valeurs et pratiques. Ils vont être surpris mes copains de la com’ quand je leur annoncerai que j’ai écrit cet article : — Hé oui ! Moi messieurs, je suis co-auteur dans un bouquin de geeks ! Car tout est possible dans ce monde de Geeks, et ça, c’est chic ! Parole de Neo-geekette !
Essayez ! s s s
Regardez la série IT Crowd (en VO !) Organisez des rencontres entre les développeurs web et les équipes marketing et communication. Essayez à titre perso toutes les nouveautés geek dont vous entendez parler… Le nouveau Twitter s’y glissera peut être…
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L’Oréal
ARTICLE Epanouissement personnel
Parce que je le vaux bien
Consulting
Le jour où j’ai dit non à un client Parce que vous le valez bien
L’Oréal
Valeurs
N
ous avons chez OCTO une pratique un peu honteuse presque séditieuse, que nous avons longtemps tenue secrète tant elle révèle les tréfonds les plus obscurs de notre culture : nous préférons nos consultants à nos clients. Pas tous, pas tout le temps, mais beaucoup et souvent. Alors évidemment, quand on est une PME qui fait de la prestation et que l’on viole le sacrosaint principe du « client roi qui a toujours raison », on le fait sans trop la ramener, avec la mauvaise conscience de celui qui mord la main de celui qui le nourrit. Mais voilà, nous n’arrivons pas à nous en empêcher : si nos consultants s’ennuient ou ne s’épanouissent pas chez un client ou sur un projet, on finit par monter une opération d’extraction (désolé, je viens de voir Inception). La première fois où j’ai eu à le faire, c’était sur l’un de ces gros projets qui font traditionnellement le miel des sociétés comme la nôtre : des budgets à 9 chiffres, plusieurs années de prestation assurées pour une équipe de 5 à 6 consultants de chez nous. Seulement, nos 5 à 6 consultants étaient en train de dépérir à vu d’œil. Le projet, émasculé par trop de politique et de bureaucratie courait au fiasco avec un management qui persistait à afficher des objectifs devenus fantaisistes. Bref une aubaine pour les boîtes de conseil ! Nous avons fait quelques propositions à notre client pour améliorer la situation (car oui, Mesdames et Messieurs les jurés, nous avons quand même une éthique : ne jamais quitter le navire sans suggérer une piste pour colmater la brèche) mais elles nécessitaient de prendre trop de risques pour les personnes qui nous mandataient. Nous avons donc annoncé le départ 19
progressif de l’équipe en expliquant que nous préférions quitter ce projet plutôt que de perdre la motivation et l’engagement de nos consultants, voire de perdre nos consultants tout court. Forcément, ça s’est un peu vu sur le chiffre d’affaires des mois qui ont suivi. C’est dans les moments comme celui-ci que l’on goûte le plaisir d’avoir une entreprise alignée sur des valeurs. Nous n’avons plus retravaillé avec ce (gros) client pendant 4 ans. Le (gros) projet n’a pour sa part pas survécu, mais il serait hasardeux d’y voir une corrélation. Depuis, je suis tombé sur des articles américains vantant le concept du « Employee First, Customer Second » : dans une économie ultraconcurrentielle où il faut être plus rapide et plus innovant que les autres, il est essentiel de capter les meilleurs (ça n’est certes pas nouveau) et de débrider leur potentiel. C’est donc les employés qu’il faut soigner en premier. J’y ai vu des résonances avec ce que nous faisions chez OCTO. Et maintenant que je pouvais mettre des mots sur notre perversion, j’ai commencé à avoir moins honte. Et même à être un peu fier. Jusqu’au jour où, au cours d’un déjeuner, un DSI m’interroge sur ce qui, selon moi, faisait la spécificité d’OCTO. Et là, de lui avouer que quand nous avons à choisir entre un client et un consultant, la plupart du temps nous privilégions le consultant. « C’est une belle pratique, vous devriez la marketer ». Pas con.
Essayez ! s
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Réunissez vos plus proches collaborateurs pour une heure d’atelier. Classez vos principaux projets par ordre décroissant d’adéquation avec ce que vous et vos collaborateurs avez envie de faire. Juste au cas où, identifiez le client à qui vous devriez dire non en premier. Même si vous ne lui dites pas non, vous aurez appris beaucoup de choses en une heure !
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es bonnes idées naissent souvent dans des circonstances imprévisibles :
ANECDOTE Changement
L
VDM
Concrètement Je suis en comité opérationnel avec deux collègues, Nicolas et Fabrice, face à deux directeurs (notre client). J'écoute parler Fabrice, et je montre discrètement mon cahier de notes à Nicolas : « concrètement : 13 fois ». C'est vrai quoi, dans toutes ses phrases, Fabrice ponctue ses démonstrations par « concrètement ». C'est pénible. Tiens donc, c'est « effectivement » le tic de langage du directeur. Très vite, Nicolas et moi transformons le comité officiel en un concours underground : quel adverbe sera le plus prononcé de la réunion ? Une fois dehors, nous en plaisantons avec Fabrice (qui sourit mais qui l'a un peu mauvaise quand même) et il rétorque : — Ok, concrètement, et si on en faisait une application iPhone ? — Hein ?? — Ben oui une application iPhone qui permettrait de détecter et de corriger des tics de langage : concrètement, un bip sonore à chaque fois que le terme prononcé est détecté. Et c'est comme cela que, concrètement, notre prochaine application iPhone (encore dans les cartons) est née. Avec en roadmap, un bullshit bingo automatique personnalisable !
Au-delà de l’anecdote…
Au-delà de l’anecdote, il est très facile de reconnaître un informaticien au premier abord. Il abuse de ces trois adverbes jusqu'à en créer des tics verbaux : s Typiquement s Effectivement s Concrètement D'autres idées ?
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ARTICLE Management
Histoires d’OOO
Epanouissement personnel
Le premier travail d'un manager n'est pas d'apporter la motivation mais de supprimer les obstacles. Scott Adams
P
our les chimistes et physiciens, O3 est la formule de l'ozone. Pour moi c'est une bulle d'air.
Je me rappelle d'un temps où j'avais plus de vingt ans et où je voyais mon manager une fois l'an, vers les fêtes. Il changeait chaque année et chaque année je devais expliquer qui j'étais et ce que j'avais fait. Il me donnait des objectifs complètement déconnectés de ma réalité et ne se souciait absolument pas de mon évolution personnelle. Et je ne vous parle même pas des augmentations ; lui non plus d’ailleurs n’en parlait pas. Cette désagréable sensation pendant ces entretiens était résumée par une (mauvaise) blague qui circulait : ne pas confondre touché rectal et entretien annuel. Je ne voyais en mon manager que la main qui signe (ou pas) mes augmentations et qui me place comme on lance une roquette. De relations humaines, point, ou si peu. Et je m'y suis fait. Du coup, j'ai pris des G le jour où les O3 (One On One) ont été organisés. Le principe est simple : je rencontre Hervé mon manager une fois par semaine et il me demande comment ça va. Timeboxé : une demi-heure. On fait le point sur ce qu'il se passe dans ma mission, comment je m'y sens, il me raconte ce qu'il se passe dans la boîte, il me fait des feedbacks sur mon travail et challenge mes choix. On définit des mini-objectifs qui me permettent d'atteindre les maxi-objectifs que nous avons fixés ensemble en entretien de fin d'année. Il m’indique parfois des pistes à explorer ou des choses à faire pour la fois suivante, parfois pas, mais l'essentiel est dans l'entrevue : le nez dans le guidon de ma mission, parfois en terre hostile, je sais que j'ai un moment dans la semaine pour échanger avec un manager qui est moins un puppet master anonyme qu'un guide aux grandes oreilles, une interface large bande entre son consultant (son talent, ses envies) et sa boîte (ses objectifs, ses priorités).
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Pour mon manager, il faut le dire, c’est également un moment privilégié pour récolter de l’information : rebond commercial chez un client, feedback sur le travail d’un collègue, sujets technologiques d’avant-garde. C’est donnantdonnant : il me donne son temps et m’aide à atteindre mes objectifs, je lui donne mes informations et l’aide à atteindre les siens. La condition du succès : la régularité. Une fois par semaine à jour et heure fixes. Déplacés en cas d’attaque terroriste ou de contrat à dix chiffres uniquement. Remplacés par une conversation téléphonique en cas de grève des transports.
Cette stabilité du temps est un ingrédient supplémentaire pour la stabilité de la relation : profitez-en !
Essayez ! s s
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Calez-vous trente minutes pour visionner la session USI 2009 sur les One On One, plébiscitée par le public : http://bit.ly/9enDYm Repérez dans votre agenda à un mois deux créneaux fixes de trente minutes totalement libres. Proposez l’un des deux horaires à votre collaborateur principal pour démarrer vos O3.
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A
ce stade de la lecture, il est temps pour nous de constater si vous êtes chauds, comme ils disent dans les concerts, ou alors totalement froids, comme ils disent à la morgue. Pour cela, rien de tel qu'un kifomètre. L'orthographe est approximative, le barbarisme est de moi. Le kifomètre mesure le « kif » (dans le Larousse depuis plus de cinq ans) de vos équipes et se pratique aussi souvent que nécessaire : tous les jours sur un plateau projet, une fois par mois pour nos équipes en interne. De la même manière que les méthodes agiles favorisent le feedback utilisateur, un kifomètre régulier favorise le feedback des équipes. Le kif est ontologiquement subjectif, pas nécessairement rationnel, mais parfaitement révélateur d'une ambiance, d'une humeur, personnelle ou collective. Il existe plusieurs variantes de kifomètre (parce que non content de polluer la langue française de nouveaux barbarismes, le kifomètre a muté), je n'en citerai ici que deux, les plus répandus : s
Plutôt sur un plateau projet : des pastilles de couleur verte, orange, rouge que tout le monde colle hebdomadairement, anonymement ou presque, sur le mur du projet (aussi appelé niko niko*)
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Plutôt en réunion d’équipe : une note de 1 à 5, avec les doigts (mais non ce n’est pas sale) avec le standard : 5 = je kiffe grave, 1 = j’antikiffe, 3 = mi-kif, mi-raisin.
Le but du kifomètre : s'améliorer bien sûr et détecter au plus tôt les notes basses pour y remédier. * Présenté ici : http://bit.ly/d5UPjU
Essayez ! Alors dites-nous : kiffez-vous ?
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A VOUS !
Kif ? Kif !
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A VOUS ! Epanouissement personnel
Fun
Jeu test : vie pro, vie perso ? R
amener du boulot à la maison, aller en boîte avec ses collègues : comment combinez-vous votre vie professionnelle et votre vie personnelle ? Matérialisez-vous suffisamment la frontière entre les sphères privées et publiques ? Laissez-vous filtrer raisonnablement votre intimité au sein de votre job ? Répondez à ce test pour mieux vous connaître (amatrices de Voici et MarieClaire, vous ne serez pas dépaysées*) 1) Vous envoyez un mail à 01h23 samedi soir à toute la boîte. S z
Rien d’exceptionnel, il est 16h23 ce vendredi à Melbourne, lieu de votre mission actuelle Oui, vous êtes saoul(e) et vous aimez partager vos délires avec tous vos collègues Toute la famille dort, vous pouvez enfin dépiler vos mails tranquillement
2) Votre statut sur la messagerie instantanée de l’entreprise ? z S
« Pendaison de crémaillère samedi soir chez ouam, venez tous ! » « Au jardin d’enfants : ça grouille de partout ! » Je répondrai le jour où on installera une messagerie instantanée dans cette foutue boîte !
3) Vous partez en vacances : équipé ? z S
Evidemment ! PC portable, clé 3G, smartphone et forfait international : les projets comptent sur moi Evidemment ! Maillots de bain en été, moufles en hiver. Et un stylo pour les cartes postales Oui mais téléphone éteint et pas de cybercafé à moins de 100 km : le pied !
* Probablement un peu macho ; messieurs, commentez si vous vous sentez également lésés… 105
4) La formulation que votre conjoint utilise à propos de vous et votre job : S z
« Il adore son job. Il m’adore. Et il sait qui adorer en priorité. » « Il ne va pas travailler, il va au travail » « Ah non, tu avais promis, pas ce soir ! »
5) Le pro déborde sur le perso quand : S z
Il est 18h31 Au lit, votre conjoint vous propose de bosser encore un peu ; normal, c’est aussi votre collègue… C’est la quatrième fois en un mois que vous faites sauter votre rendez-vous hebdo de squash à cause du boulot qui s’empile
6) Le perso déborde sur le pro quand : S z
Votre enfant postule dans votre boîte pour votre poste ! Votre conjoint appelle sur le mobile de vos collègues pour vous rejoindre à la bière après le boulot Vous recevez une lettre recommandée d’Hadopi directement à votre adresse professionnelle
7) Votre téléphone portable professionnel : z S
Reste professionnel : utilisé dans les horaires de bureau, à quelques exceptions près Est aussi mon téléphone personnel : je communique ce numéro à tout le monde Je répondrai le jour où j’aurai un téléphone portable professionnel !
8) Depuis votre bureau, vous utilisez Facebook pour : z S
Jouer à Farmville, dans lequel vous avez recréé virtuellement votre société mais cette fois, c’est vous le patron ! Pas de messagerie d’entreprise, vous ne imaginiez tout de même pas que le pare-feu laisserait passer Facebook ? Relayer des offres d’emploi pour gagner une prime de cooptation
9) Votre tenue vestimentaire : S z
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Est signée H&M Semaine et week-end kif kif : casual day en permanence Costume (ou tailleur) au boulot, mais je me rue sur un jean dès que je rentre à la maison
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Résultats du jeu test : vie pro, vie perso ? Si vous avez un maximum de S : Vous, vous êtes vraiment du genre… triangle ! Si vous avez un maximum de ou de z : A quoi vous attendiez-vous réellement ? « Vous avez tout d’un fonctionnaire à un an de la retraite » ou « Encore un jeune loup prêt à tout pour son ambition » ? Sincèrement, nous sommes incapables de donner crédit à ce type de tests manichéens mais, comme nous tous, vous avez joué le jeu pour vous poser les bonnes questions. Notre conseil est emprunt d’un bon sens à faire cogiter Descartes : é-quili-brez ! Sachez garder une vie privée privée sur Facebook, sortez du CV anonyme sur LinkedIn. Montez un club autour de la photographie dans votre boîte, ne contraignez pas conjoint et enfants à en supporter les adhérents chaque week-end. Si vous désirez néanmoins vous comparer aux autres lecteurs, rendez-vous sur http://bit.ly/c8dnIa.
Résultats du test ci-dessous. S z
On bosse, on mange, on boit ensemble. Avec certains on se voit dehors avec les enfants. Des collègues quoi ! Métro, Boulot... Certains font aussi Dodo mais ce sont des ragots ! Boulot surtout mais aussi poker, binouzes, sport, sorties. Des collègues quoi !
10) Avec vos collègues, c’est plutôt :
Le côté obscur de l’approche
Seulement voilà : tout n’est pas rose. La vie à OCTO ne ressemble pas à l’univers magique et merveilleux des Bisounours (où tout le monde est gentil), ni à celui de la Guerre des Etoiles (où le monde est soit très méchant, soit très gentil) et encore moins à celui de la politique (où tout le monde est crapuleux). Les articles qui suivent illustrent les mauvaises pratiques, les anti-patterns comme on dit chez les architectes, que nous avons pointées du doigt chez nous et qui constituent de sérieux sujets d’amélioration d’entreprise. On aurait même pu en faire tout un livre mais l’auto-critique c’est comme l’homéopathie, cela ne fonctionne qu’à petites doses répétitives. Si vous avez des suggestions pour que nous fassions mieux, nous sommes évidemment preneurs.
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Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme
COTÉ OBSCUR Ecologie
Jean-Claude Van Damme
Anti-pattern
Valeurs
Eco-illogique
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ans les soirées mondaines, où l’on échange les cartes de visite autant que les idées, où l’on sert cigares et whisky on the rocks (à ne pas confondre avec les soirées chez l’ambassadeur, où l’on ne sert que les rochers), les thèmes de conversation restent encore très codifiés. Et en 2010, dans les soirées mondaines, le thème c’est l’écologie. Sujet qui me contrarie doublement. D’abord parce que je n’entends rien à ce mouvement populaire qui consiste à se ruer sur les objets estampillés « 100% recyclé bio sans OGM produit par éolienne » pour un prix pas du tout éco-nomique. Ensuite parce que, dans la boîte dans laquelle je travaille, l’écologie alimente un paradoxe permanent. Nous, auteurs du Green Challenge* – concours 2010 qui récompensait le réalisateur d’une application web avec la plus faible empreinte carbone, sommes incapables de trier nos déchets. Nous ne sommes pas aidés certes, l’immeuble n’offrant pas de réceptacle aux détritus recyclables. Mais quelle excuse vraisemblable invoquer lorsque les lumières restent allumées tous les week-ends ou presque ? Forfaits en retard ou garden parties ? Quel prétexte alléguer lorsque la plupart de nos impressions courantes sont encore en pleine page, recto uniquement ? Vers quelle échappatoire se tourner lorsque la climatisation tourne déjà (ou encore !) à huit heures du matin ? Nous sommes éco-illogiques. Tous sensibilisés, impliqués, motivés par le développement durable, nous bafouons jour après jour ces principes les * https://sites.google.com/a/octo.com/green-challenge/ 129
plus élémentaires. J’ai l’habitude de sermonner qu’il n’y a pas de foi, il n’y a que des actes de foi : force est de constater que « l’écologie collective » reste un vœu pieu si elle n’est pas vécue comme une commodité. Extinctions automatiques, corbeilles à double bac, imprimantes pré-paramétrées, mise en veille des serveurs, etc. Une lueur d’espoir tout de même : l’écologie se prête parfaitement à l’amélioration continue (kaizen). De quoi nous mobiliser et progresser tous ensemble dans les prochains mois. Et gageons qu’en 2011, dans les soirées mondaines, l’écologie devienne un thème has been.
N’essayez pas ! s s
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Gaspillez des centaines de verre en plastique à la machine à café plutôt que subventionner des mugs personnels. Mettez la climatisation pour que la température des locaux soit supportable en hiver avec le chauffage.
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La mode des cocktails avant les repas a été lancée par un cuisinier qui avait brûlé le rôti.
Chester Anthony
Allez, une dernière pour la route. L’outil de fin de réunion, et le cas échéant de fin de livre : le ROTI. Du calme les végétariens ! Le ROTI c’est « Return On Time Invested » et il se mesure sur les doigts de la main. Si vous avez joué au kifomètre au milieu de ce livre, vous ne devriez pas être dépassé par le concept. Je mets 1 au ROTI si j’ai totalement perdu mon temps et j’aurais vraiment préféré être ailleurs (ou lire du Marc Levy). Je mets 5 si cette réunion ou cette lecture a dépassé toutes mes espérances. 3 c’est le bon rapport qualité/prix. 2 et 4 sont les notes intermédiaires. Et cela se joue à l’ancienne, avec les doigts. L’animateur compte jusqu’à trois (totalement arbitraire mais tellement commun) et toutes les personnes présentes à la réunion lèvent le nombre de doigts correspondant à son propre ROTI, en même temps. On observe mais on ne commente pas. On peut par contre discuter dans le couloir avec la personne qui a mis 1 ou 2, histoire de lever certains doutes. C’est ça le ROTI : collecter un maximum de feedback en un minimum d’efforts pour s’améliorer ensemble. Avez-vous bien investi votre temps dans cet ouvrage ? Essayez ! C’est à vous maintenant : un, deux, trois !
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A VOUS !
Le ROTI est servi !
Commentez !
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J’ai lu tout vos livres Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard
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u bout de la démarche, nous partageons ici notre « bibliographie essentielle » : une liste de livres qu’il faut avoir lu une fois dans sa vie professionnelle, peut-être plus particulièrement dans notre monde du conseil en informatique il est vrai. Si vous en avez identifié d’autres, vous avez le réflexe maintenant : commentez ! Rework : Jason Fried et David Heinemeier Hansson Ce bouquin a inspiré le nôtre : un style simple et concis, des articles bourrés de bon sens censé être partagé par tous... Ce livre est leur retour d’expérience sur 12 ans d’existence dans le monde du développement logiciel (www.37signals.com) et prend du recul sur ce milieu qui s’appuie souvent, tête baissée, dans des croyances sclérosantes. 4-Hour workweek : Timothy Ferris Un livre diabolique pour un employeur puisqu’il explique comment gagner 40 000$ par mois en ne travaillant que 4 heures par semaine, dans un endroit paradisiaque, en quittant progressivement l’entreprise de son patron. Un des meilleurs bouquins sur l’organisation et la délégation que j’ai lus cette dernière année. Et, paradoxalement, je l’ai fait lire à tous mes collaborateurs. Behind Closed Doors : Secrets Of Great Management de Johanna Rothman et Esther Derby L’histoire d’un manager qui prend ses fonctions dans une équipe de développement est l’occasion de prendre un belle leçon de management opérationnel : priorisation des activités, délégation, feedback, coaching, communication à la direction... Très pragmatique, illuminant, activable : un must. Un des rares bouquins qui a changé ma vie (de manager)
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Peopleware : Tom de Marco et Timothy Lister L’industrie du logiciel se focalise souvent sur le matériel (le hardware) et sur les langages de programmation et les outils afférents (le software) mais rarement sur les gens, ceux qui produisent le logiciel. Peopleware a été publié en 1987, ses principes se retrouvent depuis dans les méthodes «agiles», mais son contenu reste d’actualité. Chaque proposition est accompagnée d’une histoire réelle ou inventée qui l’illustre. Du bon sens, souvent, mais trop peu appliqué sur les projets. Managing the professional service firm : David Maister David Maister est un Gourou du management des sociétés de conseil. Il explique parfaitement bien les spécificités de ce type d’entreprise et en aborde les différents aspects dans cet ouvrage. Depuis la motivation des consultants, jusqu’à la répartition de l’effort commercial en passant par la délégation des tâches. A voir en complément : les podcasts sur son site www.davidmaister.com. Don’t make me think : Steve Krug Une très bonne introduction à l’usabilité. Même si le livre est très orienté web, il donne des outils applicables à n’importe quel contexte pour évaluer et corriger l’ergonomie de ses applications. A lire absolument si vous voulez que votre application soit utilisable par le commun des mortels et pas seulement ceux ayant un doctorat en mathématiques appliquées... The Secrets Of Consulting : Gerald Weinberg «Le consulting est l’art d’influencer un client à sa demande». C’est la meilleure définition du métier de consultant que je connaisse. Ce livre plonge dans la réalité du consultant au jour le jour, analyse sa relation avec son client. Une mine d’or en 4 volumes, que nous disséquons semaine après semaine dans des BBL dédiés. Getting things done : David Allen Théorie ultra-précieuse pour une gestion de tâches plus efficace qu’une simple todo list. Chez nous, tout le monde note ses actions « dans son GTD » et nous formons systématiquement les nouveaux à cette méthode. Vous aurez capté l’essentiel au bout du premier tiers du bouquin, la suite est une reformulation plutôt assommante. Start with why : Simon Sinek Regardez Simon Sinek à TED. Si cela vous plait et que vous voulez en savoir davantage, vous trouverez plus de détails dans le bouquin. C’est simple, ça tourne parfois un peu en rond, mais ça finit par vous trotter dans la tête... The inmates are running the Asylum : Alan Cooper Pourquoi il ne faut jamais laisser l’usabilité de son application dans les mains seules du marketing et des développeurs et quelle est la différence 170
majeure entre Apple et Microsoft. L’auteur répond à ces questions en nous démontrant par A+B que l’expérience utilisateur devrait être le cœur de la conception d’une application et nous propose de revoir l’organisation de nos projets en ce sens. L’homme aux deux cerveaux : Daniel Pink Limpide : nous, occidentaux, devons nous recentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée, mobilisant fortement le cerveau droit, pour ne pas entrer en concurrence avec les pays émergents (Inde, Chine). Cela passe par l’éducation, le recrutement de dirigeants à fort Quotient Emotionnel et le développement d’aptitudes professionnelles inhabituelles comme le jeu ou l’empathie. Limpide, et intelligent. Getting to Yes : Roger Fisher et William L. Ury Le livre que toute personne amenée un jour à négocier devrait avoir lu. De plus, il gagne à être connu des deux parties : c’est certainement ce qui le rend unique. Avec l’expérience, vous l’offrirez aux personnes qui ne l’ont pas lu, juste histoire de gagner du temps… Developing Knowledge-based client Relationship : Ross Dawson Ce livre a été ma première lecture sur la relation d’une entreprise de conseil avec ses clients. Il m’a ouvert les yeux sur ce qui fait la valeur du consultant : son savoir, sa capacité à réfléchir, ses retours d’expériences d’autres clients... La lecture remonte à quelques années déjà : je vous conseille de le lire, mais je n’ai pas eu le temps de m’y replonger pour vous en dire plus. Ca c’est du conseil honnête.
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Glossaire 11.11.10 : conversion binaire de 62, année chère à Claude François. Architecte : homme de plans au cœur des projets. Dans le monde du bâtiment ou de l’informatique. Baby foot : terrain pour parties de jambes en l’air, sans gamelles. BBL : Brown Bag Lunch ou comment associer pause déjeuner et boulot pour une équipe amenée à réfléchir sur un sujet particulier, souvent récurrent. Binouze : bière après le boulot. Brainstorm : technique de résolution créative de problèmes ou de collecte d’idées, sous la direction d'un animateur. Tempête de cerveaux ne fait pas sérieux. Casual Day : journée pendant laquelle tu peux enfiler ton jean pouilleux, ton gilet tricoté par Mémé et tes baskets. Terme en anglais pour faire snob, probablement. Cloud : pour les non-initiés, il s’agit de services informatiques à valeur ajoutée disponibles sur Internet. Pour les initiés, pareil avec des acronymes qui terminent par AAS. DSI: Direction des Systèmes d’Information. Flashcode : marque des codes-barres 2D, développée par l’Association française du multimédia mobile. Ces pictogrammes composés de carrés peuvent notamment être décodés par des téléphones mobiles disposant du lecteur adapté. Geek : bourrin de l’informatique ? IT Girl : jeune femme sexy qui bénéficie d'une couverture médiatique sans lien ou disproportionnée à ses mérites personnels. Rien à voir avec la geekette, ici IT est un faux ami. Kick-off : coup d’envoi ; méthode permettant de démarrer ou de redémarrer le jeu au football américain et au football canadien. Chez nous : grande messe de démarrage d’un projet. Kif : désigne une passion, un hobby, un plaisir particulier et personnel, 3
ou simplement un moment de bonheur. Chez les jeunes, le kif se conjugue souvent. Kaizen : amélioration continue, par petits pas sécurisés. Initiée par Toyota il y a plus de 50 ans. 50 ANS ! Le travail à la maison : jour de RTT non déclaré ? Open bar : soirée pendant laquelle on peut consommer de l’alcool à volonté, moyennant un prix d’entrée. Synonyme : beuverie. Plouf : onomatopée reproduisant le bruit émis par un objet tombant dans un liquide. Quatrième de couverture : page qui bien souvent fait que tu décides d’acheter un ouvrage. Ouvrage que tu n’aurais pas acheté si un très bon marketeur n’en avait rédigé le texte. ROTI : viande cuite… ou pas ! SI: Système d’Information Storymap : outil graphique d’organisation de projet, permettant d’identifier les différentes étapes et principaux éléments (intervenants, tâches, problèmes et solutions) par l’utilisation de post-it par exemples. USI : acronyme pour Université du SI. Le rendez-vous annuel des Geeks et des Boss, conférence de 2 jours pour se former sur les sujets IT : http:// www.universite-du-si.com/
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