POUR UNE RÉAPROPRIATION DE LA SOLOGNE Au fil du néAnt Odeline Marteau - Mémoire de fin d’étude - Tome 2 - 2021/2022 Oucommentrepenserlatrajectoired’unpaysagespécialiséencoursdefermeture?
En l’absence de mention des sources, tous les documents sont personnels. Si vous souhaitez les reproduire, vous pouvez me joindre: odeline.marteau1@gmail.com
Présidente de Jury Lolita MaîtreIngénieureVoisinPaysagistedeconférence en Urbanisme Directrice du département de l’École de la Nature et du Paysage Directrice d’étude Claire EnseignantePaysagisteDauviauDPLGenatelier de projet de paysage à l’École de la Nature et du Paysage Professeur associé Christophe Le Toquin Photographe indépendant Chargé de communication INSA Centre Val de Loire Enseignant en photographie à l’École de la Nature et du Paysage Représentant de la Maîtrise d’ouvrage Nils Aucante Apiculteur pour la conservation de l’abeille noire de Sologe et éleveur de la race ovine Solognote. Élu d’Yvoy-le-marron, siégeant à la communauté de commune de la Sologne des étangs et au Syndicat Mixte du Pays de Grande Sologne Ancienne étudiante Eugénie Faisant Personnalité reconnue pour ses compétences professionnelles Nicolas ArchitecteTexieretchercheur au CRESSON à Grenoble
Comment repenser la trajectoire de ce paysage spécialisé en cours de fermeture ?
Originaire de la Sologne, je suis, depuis toujours, familière de ces paysages boisés éclairés par d’immenses pièces d’eau dans lesquels se reflète le ciel.
L’avenir que j’ai choisi d’imaginer est celui d’un retour agricole en s’inspirant les pratiques agricoles passées afin de les réinventer et ainsi pérenniser les paysages emblématiques qui fondent l’imaginaire solognot. Introduction
Cette spécialisation du territoire solognot soulève de nombreuses questions quant à son avenir, dans un climat de dialogue compliqué entre chasseurs et non-chasseurs ayant des visions diamétralement opposées de la Nature.
Cette région a connu de nombreux bouleversements paysagers au cours de son Aujourd’hui,histoire.ces changements sont caractérisés par la fermeture rapide des milieux par la forêt et l’engrillagement, pour satisfaire les besoins d’une chasse intensive et commerciale.
En prenant le temps de regarder les usages agricoles et les paysages passés, le pastoralisme pourrait être la solution à plusieurs enjeux tels que la diversification de l’économie, mais aussi des paysages, luttant par la même occasion contre la fermeture par les engrillagements et par la Enforêt.s’appuyant sur les haies, les prairies existantes et les reliquats de bocages, de grands corridors prairiaux viendraient éclaircir les boisements denses en gestion extensive. des solognots vivent directement ou indirectement de la chasse Plus de 3 000 km de grillages
70%
Vernou-en-Sologne Ferme de la Vallière Neung-sur-Beuvron La Ferté Beauharnais
Quelques chiffres : Scénario d’un retour agricole
Nouan-le-Fuzelier 1/ 50 000 ème ForêtsÉtangs de feuillus Forêts de connifères Prairies pâturées LandesPrairies LÉGENDE
Vallière
J’ai choisi de travailler sur le déploiement des outils de réouverture possibles présentés dans le tome 1 de mon mémoire. Dans un premier temps, le projet se déploie à large échelle sur la commune de Vernouen-Sologne, puis dans un deuxième temps, une réponse plus localisée sur la ferme de la Vallière et ses paysages ouverts à nouveaux. Le choix de ces sites en Sologne des Étangs et notamment autour de la rivière le Néant, permet de proposer un gradient de réponse car ces paysages sont encore relativement préservés des grands parcs de chasse en son aval. Si ce travail s’intéresse aujourd’hui à la Sologne des Étangs, il pourrait par la suite s’étendre sur l’ensemble du massif solognot, en prenant en compte les variations de composition des sols et de l’hygrométrie.
Marcilly-en-GaultSaint-Viâtre
Un projet de longue durée
Prenons l’exemple de l’installation d’un maraîcher sur la commune.
Dernier village avant la confluence entre le Néant et le Beuvron, Vernouen-Sologne m’a semblé être le bon point de départ pour un projet de reconquête agricole et alimentaire.
Cette nouvelle activité agricole peut être mise en place par la cession de terres communales à un exploitant. Mais ce dispositif n’est pas envisageable à l’ensemble de la Sologne car privée à plus de 90%.
La création d’une Association Foncière Pastorale, permettrait une implantation d’exploitation d’élevage plus souple en permettant un pâturage temporaire sur des propriétés privées en discussion directe entre éleveurs, élus et propriétaires.
Pour valoriser les produits locaux, des réflexions à l’échelle du Pays de Grande Sologne annonceront un Projet Alimentaire Territoriale, en s’inspirant de ceux mis en place aux alentours (PAT du Pays des Châteaux, PETR Forêt d’Orléans, Loire-Sologne…) et des réseaux de circuits cours existants (réseaux d’AMAP, Saveur 41, Approlocal, En direct de nos Fermes…).
La mise en place de ces outils permettrait progressivement de sortir du paysage figé des grandes propriétés de chasse tout en maintenant une coexistance avec l’activité cynégétique.
Puis sans limite de cartes cette fois, quels produits dérivent de la carte choisie, par exemple l’abeille produit du miel mais aussi des produits cosmétiques ou des bougies. Le joueur doit enfin lister les formes possibles de valorisation de ces produits mis en avant L’analyse des choix des participants montre deux catégories d’attente si la personne est originaire de la Sologne ou non. Ainsi les solognots ont plus souvent continué la partie avec l’élevage des brebis solognotes ou des vaches à viande, le tout en privilégiant la vente directe à la ferme et le bouche-à-oreille, qui sont les modes traditionnels d’échange sur le Chezterritoire.lestourismes
ou habitants du Val de Loire, les retours visaient plus les produits de niche voire de luxe (apiculture, produits issus de la forêt, sangsue ou pisciculture...) avec une commercialisation tournée vers l’export et le tourisme.
Les joueurs doivent avec les cartes animales ou cultures en placer une sur chaque carte paysage. Ces petites cartes sont autant d’option possible pour la suite de la partie.
La partie commence avec la présentation des cartes paysages. Entre paysages d’étangs, de piscicultures, de landes, de forêts, de plaines, de prés et de fermes, lesquels sont une aubaine pour l’agriculture ? Dans le passé, tous ces lieux étaient exploités pour leur faune ou leur flore.
Ce jeu a aussi permis d’imaginer les paysages que pouvaient produire le retour de diverses agricultures en Sologne. Voici quelques exemples sur les terres les plus proches du centre de la commune de Vernouen-Sologne. Étant la commune possédant le plus d’agriculteurs encore en activités aux abords du Néant, cette offre vient à être étoffée avec notamment une exploitation maraîchère en contact direct avec le village pour préserver les eaux de la Bonne Heure. Le pastoralisme pourrait s’exprimer sur les plaines localisées plus éloignées du village évitant un trop grand apport en nitrate à proximité de cette rivière.
Pour trouver des pistes de projets mais aussi confirmer les intuitions développée au cours de l’année dans ce projet d’étude, j’ai réalisé un questionnaire sous la forme d’un jeu, présenté au public lors du premier marché local de Neung sur Beuvron. Ce jeu, basé sur les formes agricoles du passé et d’aujourd’hui, s’appuie sur les potentiels paysagers solognots.
Maman, je peux prendre une pomme ? Bon les enfants, aujourd’hui on va visiter l’exploitation des parents de Solène Mon papa il cultive des légumes de l’autre coté de la rivière !! La cueillette des fraises La transhumance La promenade
Chaque paysage et moment racontent une histoire, en voici trois :
Au détour d’une allée, les cyclistes tournent pour rentrer au village au travers du paysage bocager. Des perdrix surprises de ce changement d’itinéraire rentrent à toute allure sous le couvert des haies, émerveillant nos touristes.
Les terres ont été rachetées par la commune qui les a mises à disposition d’un maraîcher, c’est d’ailleurs lui qui fournit les légumes pour la cantine scolaire.
La première histoire est celle d’une visite de l’exploitation maraîchère fraîchement installée. La visite pédagogique est d’autant plus animée que la petite fille de l’exploitant est ravie de pouvoir faire découvrir le travail de son père à ses camarades.
Pâturant depuis trois semaines au bord du Néant, c’est maintenant l’heure pour les brebis de traverser la commune pour rejoindre de nouveaux prés. Le trajet débute sur les chemins de terre entre prairies et forêts, le troupeau remonte ensuite la colline qui mène au village. Là, les attendent de nombreux passants qui vont rejoindre le cortège jusque sur les terres de la Martinière .
Les brebis arrivent sur les nouveaux terrains en friche dont une convention vient être signée entre l’éleveur et le propriétaire dans le cadre de l’AFP. Les ovins vont réouvrir les terrains gagnés par la ronce et le genêt. La dernière histoire est celle d’une Sologne touristique.
Avec son grand réseau de chemins de commune, Vernou-en-Sologne voit alors affluer de nouveaux touristes curieux de découvrir les paysages variés. Les cyclistes commencent leur promenade en passant au bord de vastes prairies dans lesquelles paissent les solognotes franchement installées. Puis en passant le long de l’ancien parc de chasse, ils découvrent le paysage forestier à l’ombre des grands chênes.
Il parait que vous avez besoin de fraises pour faire une tarte à l’école, on va les cueillir ?
L’activité du jour constitue à cueillir des fraises pour faire une tarte pour la Lamaîtresse.secondehistoire est celle du mouvement.
On constate en 1950 que d’immenses plaines s’étiraient aux bords du Néant, enserrant les étangs de leur végétation humide.
La réouverture pastorale de la route des étangs
C’est en s’engouffrant dans cette brèche que les prairies vont retrouver de l’épaisseur (voir l’annexe).
19502022
Située au carrefour de la route emblématique pour l’observation des oiseaux entre Marcilly-en-Gault et la Ferté-Beauharnais, la ferme de La Vallière est le second site pour expérimenter la réouverture du paysage.
Les paysages qui jouxtent cette ferme ont énormément évolués au gré des saisons, des activités et des propriétaires.
Mais ces grandes zones humides retrouvent depuis quelques années une autre vocation. Sous l’impulsion de la Fédération Départementale des Chasseurs du Loir-et-Cher et du coordinateur Natura 2000, des fonds sont proposés aux propriétaires d’étangs pour recréer les cordons de roselières. De nombreux étangs emblématiques retrouvent leurs phragmites et autres massettes, permettant le retour mais aussi l’arrêt de nombreux oiseaux au cours de leur migration.
En alliant agriculture, sylviculture et tourisme venez découvrir les méthodes de réouverture des milieux, leur faune et leur flore ainsi qu’une nouvelle gestion sylvicole.
Ces grandes plaines ouvertes ont fortement régressé en l’espace de 70 ans. Le paysage qui autrefois avait une vocation pastorale se voit dessiner pour la pratique de la chasse. Des forêts denses, pluristratifiées ont poussé sous l’impulsion de la chasse au sanglier. Les chênaies sont parfois ponctuées d’alignements de pins noirs ou sylvestres, reliques des grands plans de reboisement impulsés par Napoléon. Cœur véritable de la Sologne des Étangs, de nombreuses pièces d’eau ont été créées pour développer la pisciculture.
1/ 5 000 ème 2050 LÉGENDE PrairieForêtForêtRoselièreÉtangmixtepâturéepâturée Champ cultivé Corps de ferme
La reconquête des prés temporaires et des prairies humides peut s’effectuer de manière mécanique accompagnée des techniques de sylviculture.
Pour ce faire, une coupe d’éclaircie à lieu environ 25 mètres derrière la lisière sur une bande de 10 mètres. Cette coupe sélective va entraîner un apport de lumière très important dans la forêt dense.
BouleauverruqueuxÉrablechampêtreChênecheveluChâtaignier Pinlaricio
Ainsi, les arbres contenus entre ces deux lisières pourront être récoltés. Les arbres coupés seront triés selon leur taille et essence. Les plus jeunes ou ceux de mauvaise qualité seront principalement transformés pour le bois de chauffe ou en plaquette, les Merisiers, Robiniers et Ormes pourront être valorisés en bois d’exception pour la marqueterie ou l’ébénisterie. Les autres essences telles que les Chênes, les Châtaigniers ou les résineux se destineront plus au bois d’œuvre.
Au bout de quelques années, une nouvelle lisière buissonnante issue des essences pionnières viendra densifier le couvert forestier.
Ce recul de la forêt se fera de façon douce et progressive.
Coupe technique de gestion de la réouverture de prairie Temps 1 : Entretien mécanique des bords de la prairie Temps 2 : Coupe d’éclaircie dans le boisement et installation d’une flore arbustive de lisière Temps 3 : Coupe forestière puis mise en pâturage
Fusaind’Europe Charme RoncebleueGenêtàbalais Prairies
Les prairies plus humides des bords de marais ou les étangs seront entretenus par les moutons de la race Solognote, espèce rustique qui est très adaptée à ces milieux. De part une alimentation peu sélective, la Solognote apprécie les jeunes pousses de saules et de ronces.
Noiseti
Le paysage sera alors modelé au fil des saisons, au rythme des habitants de la prairie. sanguinser chiens de
Les prairies nouvellement ouvertes seront maintenues par des actions de fauches mécaniques sur les terres les plus sèches et sur les abords des lisières. Le foin pourra être revendu dans les fermes alentours.
Cornouiller
Rosierdes
fauche
Bien que d’aspect violent sur la petite faune prairiale, la fauche permet néanmoins à d’autres espèces de s’exprimer, comme le renard qui mulote à la tombée de la nuit ou bien les aigrettes gazettes chassant les criquets et autres sauterelles .
De plus, cette progression douce viendra créer un gradient progressif vers la forêt dense. Prés pâturés sous couvert forestier
Ces espaces permettront probablement le retour du lapin de garenne, gibier hautement apprécié jusqu’à sa disparition due à la myxomatose et la fermeture des garennes.
Sortie des brebis vers les pâturages
Ces forêts éclaircie, à la fois buissonnantes et basses favoriseront l’avifaune qui trouvera dans ces espaces des lieux de nidification et de nourriture riche.
Mais comment concilier élevage et paysage forestier ? Cette race peut aussi pâturer sous couvert forestier, à condition que celui-ci laisse passer suffisamment de lumière pour permettre à une végétation herbacée de s’implanter.
L’élevage, très présent au début du 20ème siècle avait presque disparu de la Sologne entraînant la race ovine de Solognote dans sa perte. On estime qu’il restait moins de 3 000 individus dans les années 2000. Pourtant depuis une vingtaine d’années, les brebis retrouvent les champs.
La présence animale sera aussi favorable aux grands herbivores tels que les cerfs et les chevreuils qui investiront les lieux après le passage des ovins.
Ce lieu très vivant est aussi celui de la découverte du terroir, autant par la mise en vente directe des produits de la ferme que par le contact avec les animaux et les cultures. Cette ferme expérimentale pourra s’inscrit dans le projet de développement d’une université paysanne sur Millançay. Ainsi, le paysage retrouve de nouveau une vocation agricole.
La ferme, quant à elle, pourrait devenir un lieu clé de la promenade. Point d’entrée et de sortie de la randonnée, elle libère de l’espace pour le stationnement des voitures et incite les touristes à parcourir le territoire avec des modes de déplacements doux.
Bien que les terres solognotes soient réputées pour leur pauvreté, l’élevage, la culture maraîchère, arboricole et viticole est bien présente, démontrée par les traces et les écrits du passé.
Vers le magasin de vente à la ferme Instant de pause avant la promenade
En la réactivant, le territoire se diversifie de nouveau, entraînant avec lui un changement des pratiques cynégétiques.
Fenêtre dans le bocage forestière
En effet, si le paysage se diversifie, permettant le retour d’activités complémentaires, la pratique la chasse commerciale diminuera. La variété des milieux entraîne l’évolution de cette pratique, revenant à la chasse à vue, celle que l’on retrouve dans les régions avoisinantes du Perche ou de la Beauce. Cette variété de milieux permet aussi la découverte des espèces emblématiques de la Sologne. Une expression caractérise ces paysages pour les photographes animaliers : les instants de LeSologne.longde notre promenade en longeant les prairies fraîchement fauchées sur les hauteurs de la ferme de la Vallière, viennent se dessiner des fenêtres dans le Simplesbocage. éclaircies dans la végétation, elles offrent des points de vue sur les alentours, mais permettent aussi de se cacher des animaux, comme un chasseur lors de l’affût. Le promeneur peut donc découvrir à la croisée d’une allée, une harde de biches se reposant dans la prairie, la passée aux canards, ou le simple vol d’une mésange entre deux branches.
Promenade
La promenade se poursuit alternant entre des sections de sous-bois et de plaines. Les forêts de feuillus sont maintenant mixtes et en gestion de taillis sous futaie. Ce stade buissonnant et bas permet à la forêt de se régénérer naturellement en préservant les sols des coupes à ras, mais aussi de la monoculture limitant la propagation des maladies et des ravageurs. C’est tout l’écosystème forestier qui est exploité de façon raisonnée, cueillette des champignons, des plantes et des fruits forestiers, chasse, mais aussi coupe et glanage du bois. Enfin, nous arrivons au bord d’un marais. L’ancien étang de la Carellerie, a fait l’objet quelques mois auparavant de travaux de restauration. En enlevant mécaniquement les grandes étendues de Jussie et en posant des pièges pour capturer les écrevisses rouges de Louisiane, toutes deux des espèces invasives, la végétation indigène reprend rapidement le dessus. Les fuligules morillons fouillent la vase peu profonde avant de reprendre leur migration, tandis que le héron cendré guette dans la roselière les petits poissons et amphibiens qui passent à proximité.
Au travers de la roselière
Succession des séquences paysagères au bord du Néant
La promenade se termine au bord du Néant dont la silhouette se dessine autour des prairies pâturées.
Ce projet pourra alors aussi démontrer que la pratique de la chasse est aussi compatible avec d’autres activités.
Cette dernière aura d’ailleurs muté, car ne pouvant plus être pratiquée de façon intensive pour des raisons écologique, sanitaire et sociétale mais surtout pour des raisons d’éthiques.
Finies les grandes chasses dans lesquelles les gibiers sont tués par centaines, retour aux chasses traditionnelles à vue, où l’animal prélevé est consommé.
Si le paysage agricole est celui qui prédomine durant la saison touristique, il est ensuite en coactivité avec la pratique de la chasse.
Autant un travail politique de grande échelle, nécessitant la prise de décisions fortes par les élus qu’un travail en finesse sur les paysages actuels avec les propriétaires et les agriculteurs. Ce projet vise à apporter un regard médiateur sur un territoire en tension. Appuyé sur le Néant, rivière très discrète traversant la Sologne des Étangs et illustrant bien le degré de fermeture des milieux, ce projet a pour vocation la réouverture des paysages et des usages pour une Sologne de nouveau partagée.
Le projet propose quelques pistes d’actions à plus ou moins long terme au travers du prisme de l’agriculture aujourd’hui presque disparue.
Cette fermeture jusque-là silencieuse connaît depuis quelques temps un regard médiatique intense dans un climat où la chasse est de plus en plus critiquée.
Le projet développé dans ce tome 2 questionne la façon de préserver un territoire vulnérable en pleine fermeture forestière, environnementale, sociale et économique.
Découvrons une nouvelle Sologne entre les grandes plaines de Vernouen-Sologne aux reliquats agricoles de la ferme de la Vallière, à la croisée des étangs.
