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Questions européennes, Votre avis.org

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Nº 262 Juillet 2007 www.observateurocde.org

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*Recommandé par le jury au Prix 2002 de « the Association of Learned and Professional Society Publishers »,Royaume-Uni.

Questions européennes

Les nouvelles puissances chinoises et indiennes suscitent de nouveaux défis pour l’économie mondiale (voir les n°263 et 264/265). Pour rester concurrentiel, il faut renforcer la coopération entre pays développés, et en particulier l’intégration européenne. La monnaie unique repose sur la réduction des obstacles, mais sa portée est entravée par un manque de mobilité des travailleurs. Actuellement, seuls 4 % des citoyens de l’UE travaillent hors de leurs frontières. Le système bancaire reste très cloisonné. On encouragerait grandement les migrations intra-européennes en facilitant, pour les citoyens de l’UE, l’ouverture de comptes bancaires dans d’autres pays de l’UE. De même, l’accès aux divers services sociaux de l’UE est entravé par la paperasserie, et les coûts des communications téléphoniques mobiles d’un pays à l’autre sont excessifs. Hélas, au lieu d’agir sur ces sujets très humains, les dirigeants européens se cantonnent à des questions très institutionnelles, comme le rôle des Commissaires ou les droits de vote. Le débat actuel sur le traité de Lisbonne est un repoussoir pour l’opinion publique et détourne l’attention de graves obstacles à la croissance économique.

Mark Simons

Londres, Royaume-Uni

La question des migrations de main-d’œuvre asiatique hautement qualifiée sera certainement très importante à l’avenir (voir par exemple « Globalisation and Labour Markets: Policy Issues Arising from the Emergence of China and India », Document de travail de l’OCDE sur les affaires sociales, l’emploi et les migrations, n°63, www.oecd.org/migrations). La société européenne est-elle prête à accueillir ces migrants qualifiés en grand nombre ? Et d’ailleurs, les Asiatiques du Sud ont-ils envie de pallier à la diminution de travailleurs en Europe ?

Les Indiens hautement qualifiés, par exemple, ne sont pas toujours attirés par l’Europe, et pas seulement à cause de la barrière linguistique. Nous devons nous efforcer de comprendre leur expérience de l’Europe. Un récent rapport de la Commission montre qu’alors même que les relations entre l’Asie et l’Europe se sont beaucoup intensifiées, leur connaissance mutuelle demeure inchangée. Les stéréotypes ont la vie dure : une Europe introspective et démodée d’un côté, une Asie éloignée, exotique, et présentant plus de défis que d’opportunités de l’autre. Pour beaucoup d’Asiatiques, l’Europe apparaît comme conservatrice et raciste plutôt que comme une terre où coulent le lait et le miel. En d’autres termes, l’Europe doit redorer son blason aux yeux des Asiatiques.

Il nous faut travailler en ce sens. L’Asie a appris de l’Europe pendant des décennies, mais l’Europea-t-elle jamais cherché à apprendre d’autres cultures que la sienne, comme la culture indienne ?

Esther Bloch

Université de Gand, Belgique Conférence à venir : « Europe and South Asia: Going beyond the Stereotypes », Gand, mai 2008, voir www.cultuurwetenschap.be

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Voici une sélection des récents points de vue d’internautes mis en ligne sur www.observateurocde.org. Les contacts sont disponibles sur le site. « Il est évident que les gouvernements ne peuvent financer l’entretien des infrastructures exclusivement par le biais du privé, mais vous n’évoquez pas le fait que beaucoup de problèmes existants proviennent d’années de désinvestissements des pouvoirs publics, souvent sous la pression du monde des affaires en faveur de coupes budgétaires et de limitations des coûts. Les infrastructures sont à maints égards le système sanguin des économies fortes, et les entreprises devraient chercher à renflouer le secteur public pour oxygéner ce système sanguin. Faire revenir l’argent dans l’escarcelle de l’État pour financer les infrastructure est dans l’intérêt du public et du privé ». Un lecteur commentant « Infrastructures : gare au déficit » , n°264/265, décembre 2007janvier 2008.

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