Cahier de projets 2016 - Pain pour le prochain

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2016

Article No 30214

© ACT Alliance

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses


Animateurs et animatrices Terre Nouvelle Berne-Jura-Soleure RefBeJuSo Aline Gagnebin Quai du Haut 12 2503 Bienne Tél. 032 322 33 94 terrenouvelle.usbj@bluewin.ch

Genève EPG Georges Deshusses Service Terre Nouvelle CP 230 1211 Genève 8 Tél. 022 807 27 30 georges.deshusses@protestant.ch

Vaud EERV Michel Durussel CP 6023 1002 Lausanne Tél. 021 331 58 02 michel.durussel@eerv.ch

Fribourg EERF Prehlstrasse 11 3280 Morat Tél. 026 670 45 40 info@ref-fr.ch

Neuchâtel EREN Joan Pickering Fbg de l’Hôpital 24 2001 Neuchâtel Tél. 032 510 05 45 joan.pickering@eren.ch

Valais EREV Carlos Capò Grand-Rue 58 1890 St-Maurice Tél. 079 252 86 50 pasteur2r.erev@netplus.ch

Impressum Editeur : Pain pour le prochain Graphisme : grafik.trieb, 2560 Bienne Impression : Rub Media S.A., 3084 Wabern

Les œuvres suivantes sont certifiées Zewo : cfd, EPER, Horyzon, Pain pour le prochain, Tearfund


OÙ TROUVER QUOI ? Bon à savoir

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Une mission – trois œuvres Pain pour le prochain collecte pour des œuvres partenaires

5 5

Comment fonctionne le soutien des projets ?

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Projets classés par œuvres Pain pour le prochain

7 – 11

DM-échange et mission EPER – Entraide Protestante Suisse

12 – 19 20 – 37

Mission 21

37 – 41

Armée du Salut

42 – 43

cfd – Christlicher Friedensdienst

43 – 44

Connexio – Eglise évangélique méthodiste

44 – 45

Croix-Bleue Horyzon, organisation suisse de développement pour les jeunes

45 45

Mission Evangélique Braille

46

Service de Missions et d’Entraide

47

TearFund

47

Projets classés par pays Afrique du Sud

9, 13, 41

Algérie

43

Angola

13

Argentine Bangladesh Bénin

44 20, 45 8, 14, 46

Bolivie

39, 45

Brésil

21, 42

Burkina Faso

46

Cambodge

22, 45

Cameroun

15, 41, 46

Chili Chine / Hongkong Colombie Congo (République démocratique et République du Congo) Corée du Sud

37, 44 10, 38, 41 23, 45 9, 16, 24, 37, 42, 44, 45, 46 41

Costa Rica

41

Côte d’Ivoire

46

Cuba

14

Egypte Equateur Ethiopie Europe – projets EPER Ghana Guatemala

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

17 7, 41, 42 25 36, 37 41 7

3


Haïti Honduras Inde Indonésie Japon Kenya Laos

26, 42 8, 27 28, 41 8, 38 41 8 47

Madagascar

17

Malaisie

38

Maroc

43

Maurice

17

Mexique

14

Mozambique

13

Myanmar (Birmanie)

42

Népal

47

Niger

29

Nigéria

39

Ouganda

47

Pakistan

42

Palestine / Israël Pérou

30, 41, 43 39, 47

Rwanda

17

Sénégal

31, 47

Sierra Leone Soudan du Sud Suisse

8 33, 40 7, 8, 9, 10, 11, 19, 45

Tanzanie

40

Tchad

45

Togo

14

Zimbabwe

34

Projets régionaux et continentaux Afrique Amérique latine Asie de l’Est Europe

8, 9, 12, 13, 14, 41, 42, 43, 46 14, 41 41 7, 8, 9, 10, 19, 36, 37

Dans le monde

7, 8, 9, 10, 18

Moyen-Orient

16

Océan Indien

17

Projets thématiques Communauté de coopération Droit à l’alimentation Economie éthique Formation

11 7, 8 9, 10 35, 45

PEP ! (Professionals Exposure Program)

41

Plateforme de dialogue

11

Promotion des femmes

41

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


BON À SAVOIR

Une mission – trois œuvres Lorsque les réformés de Suisse décidèrent de fonder leurs organisations de développement, d’entraide et de mission, ils voulaient aller loin. Jusqu’à ce jour, plus de 50 ans plus tard, la collaboration porte toujours des fruits et de nombreux projets et programmes ont pu être implantés et réalisés ensemble dans le monde.

Les trois organisations n’auraient pas pu parcourir ce long chemin sans les paroissiens et paroissiennes. Avec des soupes de carême, des ventes Terre Nouvelle, des collectes et toutes sortes d’actions, les paroisses participent au soutien de projets et s’engagent solidairement avec leurs œuvres pour venir en aide aux plus démunis. Merci du fond du cœur à toutes les personnes qui s’engagent pour une « Terre Nouvelle ».

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La figure ci-dessous montre comment la collaboration est définie et des synergies sont créées.

« Si tu veux avancer vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marche avec les autres. » Proverbe africain

Pain pour le prochain collecte pour des œuvres partenaires Le service de mission - Soutenir les actions de témoignage des Eglises en Suisse et dans le monde - 60 projets de formation, de développement, d’action sociale, de santé en Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans l’océan Indien. - Envoi et accueil de personnes entre Eglises. Campagne d’automne (septembre-novembre) Dimanche missionnaire

L’œuvre d’entraide - Collaboration avec les Eglises en Europe de l’Est - Développement des communautés rurales et aide humanitaire en Afrique, Asie, Amérique latine et Europe de l’Est - Intégration sociale et défense des droits pour les personnes socialement défavorisées en Suisse

Terre Nouvelle

Campagnes : en mai pour les projets suisses, en juin pour le dimanche du réfugié et en décembre pour l’aide au développement

Le service de développement - Travail de politique de développement dans les domaines du Droit à l’alimentation et de l’Economie éthique. - Campagne œcuménique de sensibilisation et de recherche de fonds avec Action de Carême - Soutien financier et garantie de qualité des projets de développement de nos organisations partenaires Campagne : temps de la Passion / Carême Dimanche du Jeûne fédéral

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Sur mandat de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), Pain pour le prochain mène un travail de sensibilisation, s’engage en politique de développement au Nord comme au Sud, veille à la qualité de l’ensemble des projets des œuvres partenaires et lance des campagnes d’information et de collecte de fonds. Les dons récoltés permettent de financer quelque 350 projets et programmes des œuvres protestantes. Ceux-ci sont contrôlés selon des standards de qualité définis ensemble. Différents groupes de travail, composés d’experts externes et internes, examinent les activités réalisées dans l’ensemble des programmes et projets et veillent au respect des principes communs. Ils contrôlent que les standards de planification, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation soient respectés.

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© EPER

Chacune des trois organisations d’Eglises a un temps de collecte défini. Vous contribuez à unir nos forces si vous soutenez chaque œuvre pendant son temps de collecte spécifique. Dans l’intérêt de toutes les œuvres, nous vous prions de vous conformer aux directives du ZEWO (Certification de qualité pour les organisations d’utilité publique) lors de vos collectes. Celles-ci stipulent que l’argent doit toujours être versé à l’œuvre au nom de laquelle la collecte a été menée. Cette dernière transfère les fonds, conformément à son mandat. Dorénavant, les donatrices et donateurs sont informés encore plus précisément sur les dons alloués aux organisations partenaires de Pain pour le prochain. En effet, depuis 2015, ce ne sont plus les montants prévus au budget qui sont inscrits dans le Cahier de projets, mais les montants effectivement versés par Pain pour le prochain en 2014. Ils donnent une indication de la somme que Pain pour le prochain cherche à réunir pour le soutien à ses organisations partenaires en 2016. Seule exception, les projets de Pain pour le prochain qui sont financés par ses propres moyens et par la Direction du développement et de la coopération (DDC). Là le budget indiqué est bien celui de l’année en cours.

Comment fonctionne le soutien des projets ?

suivante, le programme pays ou sur un fonds continental.

merons sitôt qu’elle entrera en vigueur sur www.painpourleprochain.ch/projets.

Si vous désirez soutenir l’un des projets figurant dans cette brochure, mentionnez le numéro de projet lors de votre virement. Pain pour le prochain transfert l’entier du montant au projet. Si un projet reçoit un montant plus élevé que celui figurant au budget, l’organisation responsable peut reporter le surplus sur l’année

Les dons versés à Pain pour le prochain, qui ne sont pas directement liés à un projet, sont partagés entre les partenaires de Pain pour le prochain selon la clé de répartition de la FEPS. Une nouvelle clé de répartition est actuellement à l’étude. Au moment de la rédaction de cette brochure, cette clé n’a pas encore été adoptée. Nous vous infor-

Si vous prévoyez un important soutien financier à un programme ou projet, veuillez nous en avertir. Vous nous aidez ainsi à mieux planifier le financement des projets. Nos secrétariats répondent volontiers à vos questions autour des projets et peuvent aussi vous apporter des conseils. Nos coordonnées figurent à la dernière page de cette brochure.

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Pain pour le prochain Av. du Grammont 9 1007 Lausanne

Tél. 021 614 77 17 ppp@bfa-ppp.ch www.ppp.ch

Pain pour le prochain Pain pour le prochain est l’organisation de développement des Eglises protestantes de Suisse. Nous encourageons les personnes au Nord à adopter un style de vie responsable et nous nous engageons en politique de développement pour une économie éthique et le droit à l’alimentation. Au Sud, nous soutenons les populations pour qu’elles se libèrent de la pauvreté et de la faim, et qu’elles mènent une vie autodéterminée. Là où les injustices et le goût du profit les en empêchent, Pain pour le prochain renforce ses partenaires locaux, afin de mettre en lumière les inégalités, de défendre les droits des personnes concernées et de rechercher des alternatives.

Pain pour le prochain Programme 000.8007

En 2015, la communauté des Etats des Nations Unies a défini 17 objectifs pour un développement durable dans l’Agenda 2030, qui sont valables pour les pays industriels et en développement. La sécurité alimentaire et une agriculture durable figurent en tête de cet agenda. Cela encourage Pain pour le prochain à continuer à s’engager pour une alimentation autodéterminée : dans les pays en développement et en Suisse ; au niveau

La progression d’un modèle agricole industriel et la vente de terres agricoles à des investisseurs privés chassent des terres arables ceux qui produisent des aliments pour la population : les paysannes et paysans. Il s’agit aujourd’hui de renforcer leur position. Ils doivent pouvoir participer aux décisions quand il est question de la mise en place d’un système d’alimentation durable. Pain pour le prochain s’engage au côté du mouvement paysan international La Via Campesina pour l’élaboration d’une déclaration aux Nations Unies, qui doit renforcer et protéger les droits des paysans et paysannes.

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Droits des paysans et partenariats œcuméniques Sud

des projets et des conditions-cadres politiques. Car la surconsommation chez nous entraîne des atteintes à l’environnement et une détérioration de l’alimentation dans de nombreux pays du Sud. L’élevage intensif, la production industrielle de soja et d’huile de palme en sont des illustrations.

Budget total du programme 2016 : Fr. 223 000.835.8016 835.8046 835.8047 835.8070 835.8097

Equateur Guatemala monde monde Suisse et Europe

Changement de paradigme dans l’agriculture Pain pour le prochain Programme 000.8005 Pour une agriculture régionale, diversifiée et paysanne Pain pour le prochain s’engage pour un changement de cap dans l’agriculture et l’alimentation : diversité au lieu de monotoProjets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Réalisation du droit à l’alimentation, renforcement des droits paysans, FIAN Souveraineté alimentaire, diversité des semences, droits des paysans, REDSAG Protection des droits des paysans et paysannes, La Via Campesina Partenariats œcuméniques dans le domaine du droit à l’alimentation Travail et campagnes de politique de développement sur le droit à l’alimentation

nie, denrées alimentaires au lieu de matières premières, avec et non contre la nature. Nous sensibilisons et informons le public et le monde politique sur le fait qu’une agriculture moderne doit s’appuyer sur le savoir des paysannes et paysans et être produite sans produits toxiques Notre engagement politique vise à promouvoir une agriculture qui permet une production de denrées saine et écologique, et qui renforce les personnes qui travaillent la terre – et non les intérêts de l’agro-industrie. Le gouvernement du Kenya a édicté une nouvelle loi qui interdit aux paysannes et paysans de vendre des semences issues de leurs propres récoltes. En arrière-plan, des

entreprises comme la firme suisse Syngenta œuvrent pour l’adoption de telles lois, qui leur facilitent l’accès au marché en Afrique. Pain pour le prochain soutient un réseau au Kenya qui se défend contre cette loi. Les organisations kenyanes peuvent apprendre des expériences d’autres pays, par exemple du Guatemala, où l’adoption d’une telle loi a pu être empêchée grâce à une forte contestation. Au Honduras, le réseau ANAFAE mobilise les paysans contre une loi similaire. Pain pour le prochain permet à des organisations partenaires de participer à des rencontres internationales et à des séminaires, où des stratégies pour la protection du système de semences paysan sont développées en commun.

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Budget total du programme 2016 : Fr. 332 000.835.8026 monde 835.8036 Honduras 835.8037 Kenya 835.8097 Suisse et Europe

Lutte contre l’accaparement des terres Pain pour le prochain Programme 000.8004

Diversité des semences locales et droits des paysans et paysannes, GRAIN Agriculture écologique, souveraineté alimentaire, ANAFAE Réseau pour le droit à l’alimentation, l’agriculture écologique et la diversité des semences, KEFRA Travail et campagnes de politique de développement sur le droit à l’alimentation Contre la vente massive de terres à des entreprises et investisseurs En Afrique, l’accaparement des terres par des investisseurs privés ou publics est un grand problème. C’est ainsi que la firme suisse Addax Bioenergy loue plus de 10 000 hectares de terre en Sierra Leone pour la production d’agrocarburants. Pain pour le prochain appuie l’organisation partenaire Silnorf dans l’accompagnement et le conseil juridique aux communautés villageoises. Il est important que les organisations s’unissent par-delà les frontières pour se défendre contre l’accaparement des terres.

Avec le syndicat paysan Synergie Paysanne au Bénin, et les organisations internationales GRAIN et FIAN, Pain pour le prochain organise des conférences et séminaires auxquels participent des organisations de base et paysannes d’Afrique de l’Ouest pour échanger et se former. Elles élaborent des stratégies pour faire face à l’accaparement des terres et exigent de leurs gouvernements de protéger les droits à la terre des familles paysannes. Car une terre fertile est la base la plus importante pour assurer la sécurité alimentaire et le « pain » pour son prochain.

Budget total du programme 2016 : Fr. 495 000.835.8056 835.8057 835.8066 835.8076 835.8097

Afrique de l’Ouest et Bénin Afrique de l’Ouest et Indonésie Afrique de l’Est Sierra Leone Suisse et Europe

Plateforme et campagne contre l’accaparement des terres et de l’eau Résistance face à l’accaparement des terres pour la production d’huile de palme Réseau contre l’accaparement des terres, ASO Renforcer les communautés touchées par l’accaparement des terres, Silnorf Travail et campagnes de politique de développement sur le droit à l’alimentation

Justice face aux changements climatiques

Développer des stratégies en lien avec les changements climatiques Des conditions météorologiques changées et des événements extrêmes plus fréquents – cyclones, sécheresses et inondations – compromettent la sécurité alimentaire aujourd’hui encore plus qu’auparavant. Le plus souvent, ce sont les personnes défavorisées du Sud qui sont touchées. Les pays industriels, dont le modèle économique et de consommation provoque le réchauffement climatique, sont en comparaison jusqu’ici moins concernés. De plus, ils disposent des ressources pour faire face à ces changements. Pain pour le prochain s’engage pour des conditions-cadres politiques qui conduisent à une meilleure protection du climat tant dans la vie quotidienne que dans l’économie. D’un autre côté, Pain pour le

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© Pain pour le prochain

Pain pour le prochain Programme 000.8006

prochain s’engage pour que la Suisse prenne ses responsabilités et qu’elle aide les pays en développement à faire face aux conséquences des changements climatiques. Afin de mieux protéger les familles paysannes touchées par ces phénomènes, Pain pour le prochain mène, depuis 2007, des formations sur le climat avec des organisations partenaires locales. Au cours des séminaires, on recherche avec la population concernée des possibilités et des mesures pour réduire

sa vulnérabilité face au climat. Le but est de faire connaître aux organisations partenaires locales les instruments développés par Pain pour le prochain, afin qu’elles puissent mettre en œuvre de manière autonome avec la population paysanne des stratégies d’adaptation aux changements climatiques. Il en ressort des projets concrets – par exemple un système d’arrosage ou des fours nécessitant moins de bois – qui sont financés par le Fonds climat et développement de Pain pour le prochain et d’Action de Carême.

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Budget total du programme 2016 : Fr. 244 000.835.8017 835.8027 835.8097

monde monde et Suisse Suisse et Europe

Faire face ensemble aux changements climatiques (Formations climat) Politique de développement en matière de justice climatique Travail et campagnes de politique de développement sur le droit à l’alimentation

Economie et droits humains Pain pour le prochain Programme 000.8003

Afrique du Sud : Négociants suisses de matières premières sous la loupe Au cours des 15 dernières années, la Suisse est devenue la plaque tournante du commerce des matières premières : 65 pourcents des métaux, 35 pourcents des céréales et 35 pourcents du pétrole brut font l’objet de transactions en Suisse. Parallèlement, les atteintes aux droits humains et les pollutions causées par des multinationales des matières premières sont particulièrement fréquentes. Par des analyses et des études de cas sur les activités des multinationales suisses à l’étranger, Pain pour le prochain contribue à faire prendre conscience au sein des entreprises, du monde politique et du grand public des difficultés engendrées par les multinationales des matières premières. En septembre 2015, Pain pour le prochain et son organisation partenaire sud-africaine, la Bench Marks Foundation, ont publié une étude sur la politique en matière de droits humains de Vitol, la multinationale genevoise de négoce des matières premières. Avec un chiffre d’affaires d’environ 250

© Pain pour le prochain

L’économie doit être au service des êtres humains, et non l’inverse. C’est pourquoi Pain pour le prochain s’engage pour que les entreprises respectent les droits humains et l’environnement. En avril 2015, avec 70 autres organisations, Pain pour le prochain a lancé l’initiative pour des multinationales responsables. Celle-ci demande que les entreprises suisses soient contraintes à vérifier si leurs activités à l’étranger conduisent à des violations des droits humains ou des standards environnementaux, et à prendre des mesures pour y remédier. milliards de francs, Vitol est la plus grande entreprise suisse. Il ressort de l’étude que la mise en exploitation de deux mines de charbon entraînerait de sérieux problèmes pour la population locale quant à son droit à l’eau, au logement et à l’emploi. Malgré les nombreux risques, Vitol n’a pas analysé au préalable les conséquences sociales et écologiques de l’extraction des matières premières. Cette manière d’agir souligne l’importance de l’introduction d’un devoir de diligence contraignant. Renforcement des communautés locales Pour protéger la population des conséquences des activités liées aux matières premières, les communautés locales doivent être renforcées face au politique et à l’économie. C’est pourquoi, Pain pour le prochain soutient le « programme de monitoring communautaire » de la Bench Marks Foundation. Des séminaires sont organisés où des membres des communautés sont informés des conséquences de l’extraction des matières premières. Ils apprennent à mener des

enquêtes, à analyser les sols ou des échantillons d’eau pour documenter des cas. C’est ainsi qu’ils exercent une pression publique et créent une base pour les négociations avec les entreprises et les autorités. Le nouveau partenaire de Pain pour le prochain, Afrewatch, contribue également à renforcer les communautés locales en RD Congo. Par des formations continues, des représentants de la société civile et des communautés apprennent à connaître les règlements et le droit minier et sont informés sur la manière de documenter les cas de pollution, d’accidents du travail, de violences policières, etc. On leur transmet aussi des connaissances en matière de droits humains, de protection de l’environnement, de procédure pour déposer plainte contre les entreprises. En mars 2014, un premier séminaire a eu lieu en présence de 70 organisations non gouvernementales et acteurs locaux, suivi en 2015 par des formations dans cinq villages. Le prochain pas prévu est la formation de comités locaux indépendants.

Budget total du programme 2016 : Fr. 417 000.835.8018 835.8072 835.8092

RD Congo Afrique du Sud Suisse et Europe

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Droits humains dans l’exploitation minière, Afrewatch (œcuménique) Bench Marks Foundation Travail et campagnes de politique de développement dans le domaine Economie éthique

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Chaînes de production équitables Pain pour le prochain Programme 000.8002

Pain pour le prochain s’engage à différents niveaux pour des chaînes de production équitables. En Suisse, Pain pour le prochain est la cofondatrice de labels tels que Max Havelaar, STEP (tapis) et SwissFairTrade. Elle soutient toujours ces organisations. Par des campagnes, Pain pour le prochain sensibilise le public sur les conditions de travail dans l’industrie électronique et textile. De plus, elle est active au sein d’Electronics Watch pour des achats publics équitables. Au Sud, nous collaborons avec différentes organisations partenaires afin d’améliorer les conditions de travail dans les fabriques. De meilleures conditions de travail dans l’industrie électronique A Hongkong, Pain pour le prochain coopère avec SACOM, qui s’engage pour les droits des travailleurs de l’industrie électronique. SACOM révèle les abus commis dans les entreprises de sous-traitance d’Apple, Samsung et autres, et alerte l’opinion publique. De plus, SACOM forme les ouvrières et ouvriers à leurs droits. Depuis 2014, Pain pour le prochain travaille également avec le réseau Chinese Women Working Network CWWN, qui s’engage pour les droits des ouvrières dans les fabriques. La plupart des travailleuses viennent des zones rurales. Loin de leurs familles, elles travaillent dans des fabriques de jouets, dans l’industrie textile ou électronique avec l’espoir d’épargner un peu d’argent pour se construire une vie meilleure. Pourtant, leur situation est précaire : faute d’un permis de

© Fairphone

Smartphones, T-shirts ou tapis : la plupart de nos biens de consommation ne sont pas fabriqués en Suisse. Souvent, la production repose sur une chaîne de production qui s’oriente vers les offres les plus avantageuses pour être ensuite distribuée sur tout le globe. Les droits humains et la protection de l’environnement restent souvent sur le carreau.

résidence urbain ou « Hukou », les travailleurs migrants ont un accès limité aux services publics, notamment en matière d’éducation et de santé. CWWN organise des rencontres mensuelles où les femmes peuvent parler de leurs préoccupations et échanger. De plus, CWWN organise des formations en matière de santé et de sécurité au travail, sur le droit du travail chinois et les standards internationaux. Grâce aux discussions de groupes, à la newsletter mensuelle et aux manuels élaborés à cet effet, CWWN contribue à renforcer les capacités des ouvrières. Pas à pas, elles prennent confiance en elles, apprennent à connaître leurs droits et comment les défendre. CWWN a mis en place une ligne téléphonique où les travailleuses peuvent poser des questions sur les droits du travail et recevoir des conseils. Utiliser le poids du secteur public Depuis 2014, Pain pour le prochain est un membre actif du comité consultatif d’Elec-

tronics Watch (EW), qui veut utiliser le poids des acheteurs publics d’Europe pour améliorer la situation des travailleurs et travailleuses de la branche électronique. En tant que membres d’EW, les acheteurs publics demandent aux grandes marques d’avoir accès à la liste de leurs fournisseurs. EW mène ensuite avec des organisations locales et des syndicats des contrôles indépendants dans les fabriques et fait part des résultats aux acheteurs publics, ce qui influence considérablement leurs décisions. En 2015, Pain pour le prochain a organisé des ateliers et des rencontres dans le but de sensibiliser les acheteurs publics de Suisse pour des achats responsables dans le domaine électronique. Actuellement, des discussions avec des représentants de cantons et de villes ont lieu afin de les convaincre d’entrer officiellement dans EW. De plus, Pain pour le prochain soutient la formation de contrôleurs et contrôleuses indépendants dans les pays de production.

Budget total du programme 2016 Fr. 315 000.– 835.8014 835.8019 835.8032 835.8042 835.8052 835.8092

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Chine monde monde monde et Chine Chine Suisse et Europe

Chinese Working Women Network (CWWN) Conditions équitables dans la production et le commerce de tapis, STEP Conditions de travail équitables dans l’industrie textile, Fair Wear Foundation (FWF) Electronics Watch Conditions de travail équitables dans l’industrie des ordinateurs, SACOM Travail et campagnes de politique de développement dans le domaine Economie éthique

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Coopérations et réseaux Pain pour le prochain Le monde d’aujourd’hui est face à des défis mondiaux – tant sur le plan écologique que sur le plan économique – qui ne peuvent être relevés qu’avec de nouvelles approches. D’une part, tout le concept de notre développement doit être repensé. Aussi bien le Nord que le Sud doivent développer de nouvelles manières de vivre plus responsables. D’autre part, les défis sont si grands que les organisations seules ne peuvent rien y faire. Former des coalitions et développer des synergies est plus nécessaire que jamais, afin de diffuser le savoir et de promouvoir des modèles de vie alternatifs. C’est pourquoi Pain pour le prochain s’investit dans des réseaux nationaux et internationaux.

Dialogue4change de Pain pour le prochain et Action de Carême

« Repenser le développement », c’est ce que se propose la Plateforme de dialogue créée par Pain pour le prochain et Action de Carême. En tant que plaque tournante, Dialogue4change promeut les échanges internationaux sur les questions du développement et de la transformation. Les questions suivantes sont au centre des réflexions : −− Que comprenons-nous par développement et quelle sorte de développement voulons-nous ? −− Que pouvons-nous apprendre des modèles de vie alternatifs existants ? −− Comment pouvons-nous aider à faire connaître les paradigmes de développement alternatifs globaux ?

© Pain pour le prochain

Programme 835.8090

Recherche de concepts de vie alternatifs Dialogue4change cherche des concepts novateurs, qui donnent une orientation à tous ceux et celles qui s’engagent pour un monde plus juste et plus durable. L’un des axes essentiels est l’analyse des forces de changement qui répondent aux défis mondiaux tels que la

pauvreté, l’insécurité et la marginalisation et cherchent à remplacer le modèle de la croissance illimitée. La plateforme est constituée de manière interdisciplinaire et inclut dans le dialogue des personnes de toutes les régions du monde avec des fondements culturels et des visions du monde différentes.

Budget total Fr. 150 000.-, montant Pain pour le prochain Fr. 135 000.-

Communauté de coopération Programme 870.8001

L’échange et l’apprentissage mutuel sont deux éléments essentiels pour Pain pour le prochain. C’est pourquoi Pain pour le prochain a formé avec des organisations partenaires suisses une communauté de coopération. Elle a pour but de travailler ensemble sur différentes questions qui sont importantes pour toutes ces organisations.

Les chargés de programmes des œuvres se rencontrent pour discuter en tant que spécialistes des thèmes tels que lutte contre la corruption, droit à l’alimentation, gestion de projets et développement organisationnel, ainsi que religion et développement. Connaissances et savoir-faire sont partagés et des bases communes, des lignes directrices, des standards et des instruments sont élaborés puis testés dans des projets pilotes. Le transfert de connaissances dans le Sud par la conduite de projets correspondants est également central. La collaboration au Sud est renforcée, par exemple par l’organisation de formations continues pour les partenaires du Sud. Les expériences réalisées dans les projets remontent ensuite aux

groupes d’experts et les leçons tirées sont partagées avec d’autres partenaires de la communauté de coopération. Les membres de la communauté de coopération sont : mission 21, DM-échange et mission, SME (Service de Missions et d’Entraide), MEB (Mission Evangélique Braille), Connexio, Tearfund, Horyzon, l’Armée du Salut, la Croix-Bleue internationale et le cfd (l’organisation féministe pour la paix). Suivant les thèmes traités, des représentant-e-s d’Action de Carême et de l’EPER prennent part aux échanges.

Budget total Fr. 155 000.-

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

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DM–échange et mission Chemin des Cèdres 5 1004 Lausanne

Tél. 021 643 73 73 secretariat@dmr.ch www.dmr.ch

DM-échange et mission DM-échange et mission est le service des Eglises protestantes romandes pour des projets de mission, de formation et de développement communautaire en partenariat avec des Eglises d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et de l’océan Indien. Par des actions de solidarité, les échanges de personnes et le partage communautaire, DM-échange et mission renforce le témoignage des Eglises en Suisse et dans le monde.

AfriQUE Service chrétien d’appui à l’animation rurale (SECAAR) DM Programme continental 100.7001

Participant à sa création, DM-échange et mission soutient le SECAAR depuis ses débuts. Ce réseau regroupe dix-huit Eglises et organisations d’Afrique francophone et d’Europe. Les bénéficiaires directs, hommes et femmes, participent à une formation, une évaluation ou un suivi réalisés par le SECAAR. Si l’on compte les bénéficiaires indirects de ce programme, on parle alors de quelque 3000 personnes.

Objectifs −− former les pasteurs et responsables des Eglises dans le domaine de la mission rurale et du développement, −− favoriser rencontres et échanges d’expériences entre responsables d’Eglises et animateurs, animatrices de développement, −− appuyer et accompagner les actions de développement communautaire et promouvoir une agriculture durable et résiliente aux changements climatiques, −− relayer l’information, la documentation et la mise à disposition de formateurs, formatrices pour les Eglises, −− offrir des services (conseils, étude, formation, évaluation d’actions de développement).

© DM-échange et mission

Le SECAAR (Service chrétien d’appui à l’animation rurale) est un réseau actif dans une douzaine de pays d’Afrique où la forte majorité de la population travaille dans l’agriculture. Malgré la croissance économique soutenue du continent, les inégalités s’accentuent, une infime minorité s’enrichissant alors que les rangs des pauvres ne cessent d’aug-

menter. Les partenaires du SECAAR restent interpellés par la persistance de la faim : une problématique qui touche près d’un milliard d’hommes et de femmes aujourd’hui dans le monde. Le SECAAR s’engage pour la sécurité et la souveraineté alimentaire et pour un développement holistique.

Budget total du programme 2016 Fr. 391 200.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 51 200.100.7061

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Afrique

SECAAR : un développement qui respecte l’humain et la nature

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


AFRIQUE AUSTRALE

Angola L’Eglise évangélique réformée d’Angola (IERA) est originaire d’Uíge, une province du nord du pays. Avec l’indépendance (1975), puis la guerre civile (1975 à 2002), la direction de l’IERA a dû se déplacer vers la capitale, Luanda. Tout en déployant de nouvelles activités dans la région de Luanda, l’IERA n’a jamais perdu le contact avec sa base sociale à Uíge. Entre Luanda et Uíge, elle se trouve actuellement à cheval entre deux réalités, l’une citadine et l’autre rurale, et tente de faire face aux défis liés à ce dédoublement (manque de formation des cadres en milieu rural, attirance de la ville, mauvais accès aux services sociaux, agriculture balbutiante, etc.). « Kusalasana » est une expression en langue Kikongo qui signifie « mains données », entraide, travail mutuel. C’est le nom du programme de collaboration (2014-2016) entre DM-échange et mission et l’IERA, qui comprend trois axes : −− La formation intégrale vise à combler le manque de compétences et les immenses carences dont souffrent l’Eglise et la société en général. En effet, les guerres successives ont engendré une génération oubliée, qui n’a pas pu bénéficier d’une éducation adéquate. −− Le développement humain concrétise le témoignage social que l’IERA souhaite offrir à la société et aux personnes les plus vulnérables, particulièrement dans le domaine de la santé, de l’empowerment des femmes et du développement rural. −− Pour permettre d’augmenter l’impact de l’IERA sur la société, un certain nombre de conditions doivent être remplies en termes de compétences, de stabilité des structures et de réseautage. Le développement institutionnel de l’Eglise permet de la renforcer dans son témoignage.

© DM-échange et mission

Angola – Mozambique – Afrique du Sud Programme régional DM-échange et mission 100.7201

Mozambique L’Eglise presbytérienne du Mozambique (IPM) se préoccupe non seulement des activités dans le domaine religieux, mais cherche aussi à répondre de manière adéquate aux préoccupations des communautés à travers des activités liées à l’éducation, la santé, la formation technique professionnelle et agro-pastorale, le développement d’infrastructures ou encore l’assistance sociale. Dès 2016, l’IPM veut initier un programme d’action sociale incitant ses paroisses et ses ouvriers à s’investir de manière autonome pour le développement local. En effet, les paroisses de l’IPM entretiennent un contact de proximité avec la population. Ce sont donc elles qui sont les plus à même de connaître les problèmes quotidiens auxquels les personnes doivent faire face. Si les paroisses sont accompagnées de manière adéquate, elles peuvent aisément contribuer à trouver des solutions locales pour y répondre. Cette approche de l’action sociale s’impose peu à peu dans tous les recoins de l’IPM, structurée par des formations au développement pour les leaders locaux (pasteurs ou laïcs), par des appuis à la création d’activités géné-

ratrices de revenu, des appuis à la mise en place de tontines et de coopératives locales de micro-crédits, et par la mobilisation de laïcs de l’Eglise. Afrique du Sud En grande partie rurale, la province du Limpopo est la plus défavorisée de l’Afrique du Sud. Cette situation implique un taux de chômage élevé et des difficultés de développement. Le pouvoir d’achat des habitant-e-s du Limpopo est particulièrement bas, et il n’en faut pas plus pour décourager les éventuels investisseurs ruraux. Venant de différents pays d’Afrique, les immigré-e-s forment une part importante de l’augmentation de la population de cette région limitrophe. Forts de leur expérience et grâce à leur important réseau dans les villages, les Care Groups poursuivent un travail de terrain sur trois fronts : la lutte contre le VIH/SIDA, la prévention de la malnutrition notamment par la création de jardins communautaires et l’accueil de jours d’enfants défavorisés, l’amélioration des conditions sanitaires par des cours d’hygiène et la construction de latrines.

Budget total du programme 2016 Fr. 294 100.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 11 500.100.7231 104.7231 104.7251 104.7271 156.7131 156.7151 156.7171 181.7251

Afrique australe Angola Angola Angola Mozambique Mozambique Mozambique Afrique du Sud

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Apprendre par l’échange d’expériences Formation intégrale : formation biblique et théologique, bourses, animations Développement humain : santé de base, formation des femmes, développement rural Développement institutionnel (IERA) Action sociale – formation au pouvoir d’agir Action sociale – appui aux initiatives locales Développement institutionnel (IPM) Santé communautaire en zone rurale (Care Groups)

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AFRIQUE DE L’OUEST Togo – Bénin Programme régional DM-échange et mission 100.7101

Les Eglises évangélique et méthodiste sont engagées dans un programme de formation à la communication pacifique et dans un dialogue avec les acteurs politiques en vue de lutter contre la violence, en politique comme au sein des familles, de l’école ou des communautés paroissiales. Bénin Au Bénin, DM-échange et mission appuie l’Eglise presbytérienne méthodiste (EPMB) pour renforcer la formation de ses pasteurs, afin qu’ils puissent faire face aux nombreuses demandes tant spirituelles que sociales.

© DM-échange et mission

Togo Le contexte politique et la situation économique du Togo s’améliorent lentement. Mais l’absence d’effets concrets dans la vie quotidienne de la population suscite des frustrations. Dans ce contexte, les Eglises poursuivent leur engagement auprès des

plus faibles. Ainsi, l’Eglise évangélique presbytérienne du Togo (EEPT) gère des centres de santé, des dispensaires et l’hôpital Bethesda à Agou. Dans une zone rurale enclavée, à Kativou, DM-échange et mission et l’EEPT ont remis en service un centre de santé régional et animent un programme de santé communautaire. Une équipe médicale renouvelée et renforcée va à la rencontre de la population pour des activités de sensibilisation, d’information et de prévention (vaccinations, accès à l’eau potable et assainissement, prévention des intoxications aux pesticides agricoles, etc.). Un projet de défense des droits des femmes et des enfants va compléter cet engagement.

Budget total du programme 2016 Fr. 135 300.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 25 400.112.7171 188.7151 188.7171

Bénin Togo Togo

AMERIQUE LATINE Cuba – Mexique Programme régional DM-échange et mission 400.7001

Le Programme régional Amérique latine (PRAL) réunit les Eglises et institutions partenaires de DM-échange et mission à Cuba et au Mexique et favorise leurs collaborations pour que leurs capacités respectives soient renforcées. Les partenaires

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Formation théologique et biblique (Eglise protestante méthodiste) Des soins pour tous (programme médical et aumônerie) Paix et non-violence (Eglises presbytérienne et méthodiste)

sont actifs dans la formation théologique et la pastorale sociale auprès de communautés rurales, indigènes et à la périphérie urbaine des grandes villes. Le programme a comme but le maintien et la construction de la paix au travers de projets qui visent un développement holistique tenant compte des dimensions physique, sociale, spirituelle et environnementale de l’être humain et des communautés. Un travail spécifique développera les thématiques « climat » et « famille » dans l’ensemble des projets. La collaboration œcuménique, l’équité de genre et la sensibilisation à l’environnement sont les orientations transversales

du programme. Les projets concernent la prévention de la violence, le soutien des groupes vulnérables et l’autonomie alimentaire. La stratégie de travail est le renforcement des partenaires et des leaders locaux : la formation, en particulier des femmes et des jeunes, vise la reconnaissance des rôles et des compétences locales, la transmission de compétences acquises dans les communautés et le renforcement des réseaux d’action. DM-échange et mission soutient le travail des partenaires par l’appui des projets, l’envoi de personnes, l’échange de compétences Sud-Sud et les actions communes entre Eglises et institutions partenaires.

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Budget total du programme 2016 Fr. 255 300.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 21 300.400.7021 400.7031 400.7051 400.7071

Cuba-Mexique Cuba-Mexique Cuba-Mexique Cuba-Mexique

CAMEROUN Programme pays DM-échange et mission 134.7001

DM-échange et mission tente de proposer des réponses et soutient des projets d’éducation à l’environnement au sein des écoles, des formations pour une agriculture qui respecte l’environnement et qui intègre les risques liés aux changements climatiques, ainsi que des formations professionnelles pour les jeunes. Pour le Cercle international pour la promotion de la création (CIPCRE), le développement n’est possible que dans le respect de l’être humain et de l’environnement. Son objectif est de contribuer à la construction, en Afrique, d’une société fondée sur les valeurs

de l’Evangile, c’est-à-dire une société démocratique, juste, équitable, humaine et saine. Le CAFRAD (Centre d’animation, de formation, de recherche et d’appui au développement) propose aux jeunes un accompagnement à l’insertion qui repose sur un projet personnel et professionnel identifié et réaliste. L’orientation, le choix de la formation, le soutien tout au long du parcours de formation sont les étapes proposées par les équipes du CAFRAD avant d’appuyer la démarche d’insertion. DM-échange et mission accompagne ce projet par la mise à disposition de bourses et prêts d’études sans intérêts remboursables après insertion.

© DM-échange et mission

Quel avenir pour les enfants et les jeunes au Cameroun alors que la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté ? Quelle place pour le développement, la justice et l’équité dans ce pays de 20 millions d’habitant-e-s ? Avec ses partenaires au Cameroun,

Accompagnement et formation de l’enfance et de la jeunesse Renforcement des compétences en pastorale intégrale (diaconie, leadership) Renforcement communautaire : spiritualité et développement Renforcement du travail en réseau

Budget total du programme 2016 Fr. 105 900.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 26 800.134.7061 134.7141

Cameroun Cameroun

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

CIPCRE : la foi en action (citoyenneté, environnement, développement rural) Eglise évangélique du Cameroun (EEC) : former les jeunes pour l’avenir

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Programme pays DM-échange et mission 197.7021

en classes primaire et maternelle, l’école Lisanga veut être une école différente qui aide l’enfant à comprendre le monde dans lequel il vit et incite l’élève à se considérer comme un acteur de la création. Il se sentira ainsi capable de transformer son milieu et de protéger son environnement.

L’école Lisanga est une école d’inspiration chrétienne en lien avec l’Eglise du Christ au Congo. Accueillant près de 750 enfants

Les parents sont également placés au cœur du dispositif d’éducation en collaboration avec les équipes de Lisanga, notamment au travers d’activités telles que « l’école

CONGO RDC

ouverte » ou encore « l’école des parents ». « L’école ouverte » se déroule en journées programmées et permet aux parents d’assister à la classe puis d’échanger en tête à tête avec l’enseignant-e. Dans le but de maintenir un contact permanent, « l’école des parents » réunit tous ceux qui ont un rôle à jouer dans l’éducation et l’instruction des enfants afin de mener des réflexions collectives sur des thèmes relatifs à l’épanouissement de l’enfant.

Budget total du programme 2016 Fr. 82 400.197.7021

Kinshasa

MOYEN-ORIENT Programme régional DM-échange et mission 200.7301

des exactions turques commises à leur encontre. En 1995, trois Eglises protestantes du Moyen-Orient et trois services de mission d’Eglises protestantes européennes ont décidé de créer une communauté, l’ACO Fellowship (Communauté de l’ACO). En rassemblant leurs ressources, les six partenaires décident ensemble de soutenir des projets. Contribution à la Faculté de théologie protestante de Beyrouth, appui au centre d’accueil de personnes âgées de Hamlin, travail du comité d’action sociale arménien

dans la banlieue de Beyrouth, soutien de programmes de formation en Iran, financement de l’Eglise du Christ à Alep qui continue à offrir des soins médicaux à la population, voilà quelques-uns des projets portés par l’ACO Fellowship. DM‑échange et mission est membre de l’ACO Fellowship avec deux autres partenaires européens, l’ACO France et GZB des Pays-Bas, ainsi que trois partenaires moyenorientaux, l’Union des Eglises évangéliques

© DM-échange et mission

A sa création en 1922, l’ACO – Action chrétienne en Orient – avait pour but de secourir les populations arméniennes victimes

Une scolarité épanouissante (école Lisanga)

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


arméniennes au Proche-Orient (UEACNE), le Synode national évangélique de Syrie et du Liban (NESSL) et le Synode évangélique d’Iran.

Malgré les conflits qui ensanglantent la région, ces Eglises continuent de témoigner de leur foi, de célébrer et de venir en aide à ceux

qui en ont le plus besoin.

Budget total du programme 2016 Fr. 65 900.106.7321 200.7311

Egypte Moyen-Orient

Une Eglise protestante francophone en Egypte (Le Caire et Alexandrie) Formation et diaconie au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Iran)

OCÉAN INDIEN Madagascar – île Maurice Programme régional DM-échange et mission 148.7101

Madagascar A Madagascar, la corruption d’une minorité accapareuse et la pauvreté de plus de 75 % de la population provoquent un contraste violent. Le taux de scolarisation des enfants a chuté et la qualité de l’enseignement se dégrade. L’Eglise réformée de Madagascar (FJKM) gère 560 écoles qui accueillent 150 000 enfants. DM-échange et mission appuie l’amélioration des conditions de travail et la qualité de l’enseignement : rénovation de salles de classe et renforcement des compétences pédagogiques et du français des enseignant-e-s. Elle accompagne aussi matériellement et spirituellement des groupes vulnérables (orphelins, personnes âgées isolées, sans-abri, déscolarisés).

© DM-échange et mission

A Madagascar comme à Maurice, DMéchange et mission accompagne les programmes des partenaires par l’envoi de personnes, dont des civilistes, dans les domaines de l’enseignement (pédagogie, expression orale et écrite de français) et de la formation biblique et théologique.

Maurice A Maurice, l’Eglise presbytérienne (EPM) engage ses membres à une participation active à la vie communautaire et à un témoignage concret vers l’extérieur. Elle accueille

chaque semaine les sans-domicile pour un repas et un culte, favorise l’insertion et la responsabilisation des jeunes par des activités sociales et artistiques, des rencontres régionales et des offres de formation.

Budget total du programme 2016 Fr. 350 500.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 7 100.148.7131 148.7141 148.7151 148.7171 154.7171

Madagascar Madagascar Madagascar Madagascar Maurice

RWANDA Programme pays DM-échange et mission 164.7001

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Des pasteurs bien formés (Eglise de Jésus-Christ à Madagascar, FJKM) Accès des enfants malgaches à l’éducation (Eglise de Jésus-Christ à Madagascar, FJKM) Population précarisée et orphelinat (Eglise de Jésus-Christ à Madagascar, FJKM) Appui pastoral et écoles du dimanche (Eglise de Jésus-Christ à Madagascar, FJKM) Redynamiser l’Eglise « Talitakoum (Lève-toi) » (Eglise presbytérienne de Maurice)

Dans un pays où 40 % des enfants de moins de 18 ans ne vivent pas avec leurs parents, soit parce que les familles ont été séparées, soit à cause du décès d’un ou des deux parents, le suivi et l’éducation des jeunes sont extrêmement importants. Engagée dans ce domaine depuis sa création, l’EPR (Eglise presbytérienne du Rwanda) compte

de nombreuses écoles primaires et secondaires, désormais reconnues par le gouvernement pour la qualité de leur enseignement. Afin de répondre aux nouveaux défis que représente l’école, l’EPR a décidé de développer un programme ambitieux visant à considérer l’éducation dans une approche globale. Ainsi, outre l’adaptation des locaux

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tous, y compris pour les 300 enfants de la rue accueillis au CPAJ (Centre presbytérien d’amour des jeunes), centre également géré par l’EPR. Du côté des enseignant-e-s, l’accent est mis sur la formation pédagogique

et sur des initiatives visant à améliorer leurs conditions de vie et de travail. Grâce à ces initiatives, les nouvelles générations de Rwandais-e-s continuent à construire leur pays et à lutter pour la paix.

© DM-échange et mission

aux nouvelles normes étatiques pour assurer l’éducation de base, ce programme intègre les questions de santé, d’alimentation, d’éducation à la citoyenneté, de sensibilisation aux questions environnementales pour

Budget total du programme 2016 Fr. 227 400.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 57 800.164.7011 164.7031 164.7041

Rwanda Rwanda Rwanda

Autonomie des paroisses et développement communautaire (Eglise presbytérienne) Formation continue des pasteurs (Eglise presbytérienne) Forger l’avenir par l’éducation (réhabilitation d’écoles, CPAJ, PIASS)

MONDE

La Cevaa se veut avant tout une communauté de vie. Les 35 Eglises membres d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Sud et d’Europe travaillent ensemble pour témoigner de l’Evangile « de partout vers partout ». La Communauté est un lieu d’apprentissage important pour des relations de partenariats multilatéraux. Elle met en commun des ressources spirituelles, humaines et matérielles en vue du témoignage et du service des Eglises. Elle relève les défis suivants : aider les Eglises à ne pas se replier sur elles-mêmes ; témoigner de l’Evangile dans des sociétés

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© DM-échange et mission

Cevaa – Communauté d’Eglises en mission 840.7101

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


sécularisées et plurireligieuses ; lutter pour la dignité de toute personne, en particulier celles en situation de précarité. La Cevaa fait découvrir que la foi ne peut se vivre que dans la diversité et doit être repensée dans le contexte de chaque culture.

Avec la conviction qu’hommes et femmes peuvent participer pleinement à la vie et à la direction des Eglises et s’engager dans le domaine social, culturel, politique et environnemental, la Cevaa place l’animation théologique au cœur de ses priorités. Elle travaille sur deux pôles : l’animation théologique et les

programmes et projets des Eglises membres, qui comprennent également l’échange de personnes. Elle s’engage notamment dans le dialogue interreligieux, dans les questions liées à la migration ou encore en matière de santé.

Budget total du programme 2016 Fr. 411 800.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 74 800.820.7141 840.7111 840.7112 840.7113 840.7114 840.7115

Cevaa Cevaa Cevaa Cevaa Cevaa Cevaa

Formation théologique et bourses Vie communautaire de la Cevaa Echange de personnes : envoyés et voyages de groupe Programmes missionnaires des Eglises Animation théologique Actions et thématiques communes des Eglises

Témoignage et sensibilisation en Suisse Programme DM-échange et mission 768.7001

et intégrer les défis interculturels, l’ouverture à l’autre est indispensable. Grâce à son réseau, DM-échange et mission sensibilise la population à cette question, afin de lui permettre d’aborder l’interculturalité dans une approche ouverte, et non dans un repli craintif et défensif.

En Suisse aussi, la globalisation du monde (économique, culturel, social) entraîne des changements pour la population et pour les Eglises. Par exemple, pour comprendre

En Suisse, comme à l’étranger, DM-échange et mission fournit les outils aux Eglises pour qu’elles puissent appréhender les changements globaux en considérant la diversité des points de vue comme une richesse.

© DM-échange et mission

SUISSE

Dans son programme de sensibilisation en Suisse, DM-échange et mission privilégie le témoignage apporté par des personnes engagées dans les projets (envoyé-e-s ou partenaires). Il s’adresse principalement aux paroisses, bien qu’il puisse aussi viser le grand public. Il répond aux objectifs de connaissance de l’autre, de création de relations, de renforcement de la vie spirituelle et de motivation à la solidarité. Les moyens en sont l’invitation de personnes de différents pays, le partage d’expérience, les voyages de groupes à l’étranger, l’information mutuelle.

Budget total du programme 2016 Fr. 298 800.768.7031 768.7032

Suisse Suisse

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Animation théologique, sensibilisation, missiologie Animations en paroisse

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EPER Boulevard de Grancy 17 bis CP 536, 1001 Lausanne

Tél. 021 613 40 70 info@eper.ch www.eper.ch

Entraide Protestante Suisse (EPER) L’EPER permet aux communautés rurales d’avoir accès aux ressources vitales comme la terre, l’eau, l’alimentation, la formation et aide les opprimés à faire valoir leurs droits. En Suisse et à l’étranger, ce sont plus de 200 projets qui ont pour objectif commun une vie digne et autonome, indépendamment de l’origine ou de la religion des bénéficiaires.

BANGLADESH EPER Programme pays 361.000

L’EPER axe son soutien au Bangladesh sur les minorités sociales, ethniques et religieuses, qui vivent dans des conditions particulièrement précaires. Ses différents projets visent à améliorer leur sécurité alimentaire et leur revenu, mais également à promouvoir l’égalité et la justice. L’éducation et le développement des compétences des personnes défavorisées sont également des thèmes centraux. Enfin, lors de catastrophes naturelles, l’EPER fournit une aide d’urgence et à la reconstruction. Objectifs, points forts et activités : Pour améliorer durablement les conditions de vie des plus démunis, l’EPER intervient dans deux domaines : 1. Le développement rural : Pour assurer l’alimentation des familles, les projets misent sur la promotion de méthodes d’agriculture durables, complétées par

l’élevage de petit bétail et les potagers. Des organisations partenaires de l’EPER spécialisées soutiennent les travailleurs sans terre dans leurs efforts pour accéder à une parcelle – si possible la leur –, de façon à garantir leur sécurité alimentaire. Les familles sont encouragées à lancer des activités novatrices (production de compost, culture de fleurs, de légumes ou de semences par exemple). Il est important que les produits puissent être vendus à un prix équitable, que ce soit à l’échelle locale ou régionale. En ce sens, les familles sont soutenues lors de la transformation et de la distribution de leurs produits, ce qui leur permet d’augmenter leurs revenus et de s’intégrer dans la société. 2. La transformation des conflits : L’éducation, la formation et les compétences des populations rurales sont encouragées, les villageoises et villageois participent activement à la politique locale et des organisations de base sont créées et

© EPER

Le Bangladesh a accédé à l’indépendance en 1971. Mais malgré sa croissance économique et d’importants progrès sociaux, par exemple dans les domaines de la santé et de l’éducation, la pauvreté, l’instabilité politique et la corruption sont encore largement répandues. Le pays est aussi particulièrement exposé aux inondations en raison de sa localisation dans le plus grand delta du monde et à quelques mètres seulement au-dessus du niveau de la mer. Des tempêtes tropicales frappent également régulièrement le pays. Cette situation est d’autant plus dramatique que le Bangladesh compte parmi les pays les plus densément peuplés du monde. En conséquence de ces conditions défavorables, c’est l’un des pays les plus pauvres de la planète, avec

plus de 30% de sa population vivant avec moins de 1,25 dollar par jour.

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


mises en relation. Pour favoriser leur intégration sociale, les populations rurales sont intégrées aux chaînes de création de valeur locales et régionales. Paral-

lèlement, les autorités et la société sont sensibilisées aux besoins et aux droits des minorités. Ce processus est soutenu à l’échelle locale, régionale et nationale

par un travail de lobbying et de plaidoyer auprès des autorités et des ministères, qui sont systématiquement placés face à leurs responsabilités.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 109 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 95 400 610.312 Nord-ouest 610.314 Thakurgaon, Dinajpur 610.404 Nord-ouest 610.405 Nilphamari, Dinajpur 610.408 Nord-ouest

Droits fondamentaux et dignité humaine pour les Dalits et les Adivasis (Budget EPER 2016 Fr. 183 000.-) Scolarité et travail digne pour les Dalits et les Adivasis (Fr. 200 000.-) De meilleures conditions de vie pour les nettoyeurs de latrines (Fr. 140 000.-) Droits fondamentaux et formation pour les Dalits et les Adivasis (Fr. 175 000.-) Accès au marché et intégration des minorités (Fr. 115 000.-)

BRÉSIL EPER Programme pays 381.200

Accès à la terre et conservation de la biodiversité Au nord de l’Etat de Minas Gerais, l’EPER soutient par exemple le mouvement national des sans-terres, le MST (Movimiento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra), qui s’investit pour que des familles obtiennent des titres fonciers afin qu’elles puissent avoir, en tant que paysannes et paysans, un moyen de subsistance. Par ailleurs, l’EPER apporte son soutien à un projet visant la production biologique de semences. Les 117 différentes sortes de graines que produisent les paysans portent le label Bionatur et sont reconnues par le Ministère de l’environnement brésilien. Le CAA (Centro de Agricultura Alternativa), une autre organisation partenaire de l’EPER, forme des petits paysans à l’agriculture biologique et soutient les communautés de paysans et les minorités ethniques (Quilombolas) qui luttent d’une part pour leurs droits fonciers et, d’autre part, contre la destruction massive de l’environnement Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

© EPER

Le programme pays Brésil 2014-2018 se concentre sur la région de savane du Cerrado et plus précisément sur les Etats de Minas Gerais, Goias, Bahia et Mato Grosso do Sul. Les thèmes prioritaires sont les suivants : accès aux ressources (terre, eau), préservation de la biodiversité, promotion de l’agriculture durable, développement des chaînes de création de valeur (culture, transformation, commercialisation) et renforcement de la société civile. Un travail de plaidoyer est également effectué aux échelles nationale et internationale afin d’aider les communautés rurales, les sans-terres, les indigènes et les minorités ethniques (Quilombolas) à revendiquer leurs droits à la terre, au territoire et à l’alimentation.

par les monocultures et l’industrie minière. La coopérative Grande Sertão, qui regroupe près de 3 000 familles, transforme les produits agricoles pour le marché : la canne à sucre est convertie en sucre de canne, les fruits en purée, les plantes médicinales et oléagineuses en huiles et cosmétiques. Le projet mise aussi sur la formation des jeunes afin qu’ils acquièrent des compétences en agroécologie et commercialisation et ne quittent plus leurs terres pour trouver un travail dans les grandes villes. Appui aux petits paysans et aux communautés traditionnelles aux abords du bassin de Rio Pardo La région est particulièrement visée par le programme Brésil de l’EPER. Les familles de petits paysans risquent de perdre leurs terres et de fait leurs moyens de subsistance au profit d’un important projet minier. La population résiste à la destruction de son environnement grâce à un travail de plai-

doyer complet, réalisé aussi principalement par le CEAS (Centro de Estudos e Ação Social), organisation partenaire de l’EPER. En plus de ses activités en lien avec le droit à la terre, le CEAS soutient les familles de petits paysans et les communautés traditionnelles dans le développement durable. L’accent est mis en particulier sur la formation de jeunes leaders sociaux. Grâce à certains aspects de la culture locale, tels que la capoeira et le théâtre, les jeunes issus des communautés rurales et des nouvelles agglomérations des sans-terres sont sensibilisés à la violence, aux drogues et aux droits civiques et humains. Droits des Guaranís-Kaiowás à leurs terres d’origine A Mato Grosso do Sul, l’EPER mène un nouveau projet de soutien aux GuaranísKaiowás dans leur lutte pour leur territoire par le biais de son organisation partenaire FIAN (Food First International Network).

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Les Guaranís-Kaiowás vivent sur un territoire très limité, entouré d’immenses champs de soja et de canne à sucre. Ils n’ont pas suffisamment de terres pour se nourrir et dépendent du soutien de l’Etat. Beaucoup

d’enfants souffrent de dénutrition. L’EPER appuie d’une part les Guaranís-Kaiowás dans leurs actions en justice – relevant en particulier des droits à l’alimentation et à la terre – et leurs demandes d’applica-

tion de mesures de protection auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et promeut d’autre part le développement rural de 90 familles ayant récupéré leur terre.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 301 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 285 000.812.029 National 812.354 Minas Gerais 812.359 Goias 812.369 Mato Grosso do Sul 812.370 Mato Grosso do Sul 812.373 Minas-Gerais et Bahia 812.375 Minas-Gerais 812.377 National et Cerrado

CAMBODGE EPER Programme pays 365.200

Accès aux systèmes d’irrigation Pour augmenter le rendement des récoltes, des travaux sont effectués sur les vieux canaux ensablés et les étangs soumis à l’érosion. L’irrigation est ainsi améliorée, ce qui permet aux paysans d’accroître leur production de riz, de produire des légumes de manière durable et de pratiquer la culture intercalaire en rizière. L’objectif est de permettre aux familles de commercialiser une partie de leurs récoltes. Formation en agriculture Les paysans se familiarisent avec les techniques d’agriculture durables : fabrication de compost, utilisation d’engrais vert, nou-

velles méthodes de riziculture, techniques de lutte contre les nuisibles respectueuses de l’environnement. La diversification des exploitations agricoles est encouragée afin de prévenir les pertes de récoltes et de mieux exploiter les synergies. L’agriculture intégrée permet aux petits paysans d’améliorer leurs récoltes, de baisser leurs coûts et d’accéder à de nouvelles sources de revenu. Recherche et formation des petits paysans Au Cambodge, le rendement des récoltes de riz et légumes est faible, notamment parce que les semences ne sont pas adaptées aux conditions locales. C’est pourquoi l’EPER

© EPER

Avec 80% de sa population vivant en zone rurale, le Cambodge figure parmi les pays les plus pauvres d’Asie. L’EPER soutient des projets dans cinq provinces : Kampong Chhnang, Kampong Speu, Prey Veng, Pursat et Tbong Khmum.

Droits fonciers et aides de départ dans le Cerrado (Budget EPER 2016 Fr. 140 000.-) Développement rural pour les minorités ethniques du Cerrado (Fr. 250 000.-) Terre, droits d’exploitation et accès au marché pour les familles paysannes du Cerrado (Fr. 70 000.-) Soutien juridique aux Guaranís-Kaiowás dans leur lutte pour la terre (Fr. 100 000.-) Assurer les bases de subsistance des Guaranís-Kaiowás (Fr. 60 000.-) Défense du territoire et des ressources pour les familles aux familles de petits paysans et aux communautés traditionnelles aux abords du bassin de Rio Pardo (Fr. 120 000.-) Soutien au Mouvement des sans terres (Fr. 80 000.-) Plaidoyer et Advocacy des œuvres d’entraide œcuméniques (Fr. 40 000.-)

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


soutient un centre de recherche intitulé Larec, qui produit des semences adaptées, par exemple pour le riz, les haricots, les melons et les piments. Des paysans spécialement formés se chargent de multiplier ces graines, qui sont ensuite mises à la disposition des familles. SACRED, organisation partenaire de l’EPER, gère en outre un centre de formation afin d’initier les petits paysans à de meilleures méthodes de culture. Accès aux marchés Les projets de l’EPER accordent une grande importance à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles. Avant toute production, les possibilités de vente sur les marchés locaux sont analysées. Les

paysans savent ainsi quelles sortes de riz, de fruits ou de légumes se vendent bien. Ils sont en outre formés au stockage et à la transformation de leurs produits, et sont alors en mesure de s’adapter aux besoins du marché pour obtenir un prix plus élevé. Renforcement des communautés villageoises Pour favoriser son propre développement, la population crée des comités villageois et des groupes d’intérêts. L’EPER les aide à planifier et à mener des projets contribuant à améliorer leurs conditions de vie. Les villageoises et villageois sont également informés de leurs droits et devoirs en tant que citoyens. Le renforcement des communautés rurales est très important dans le cadre de la décentralisa-

tion politique que connaît le Cambodge, car il permet de mieux s’organiser pour influencer ce processus. Renforcement du dialogue et gestion des conflits Au Cambodge, la méfiance réciproque et les conflits non résolus (notamment en lien avec les ressources) ont pour effet de paralyser le développement rural. C’est pourquoi l’EPER encourage les représentants de la société civile et des autorités, ainsi que les membres des organes de conciliation traditionnels, à suivre des formations continues en gestion des conflits et en promotion de la paix.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 253 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 45 000.652.102 652.103 652.106 652.318 652.323 652.325

Kampong Chhnang et Kampong Speu Prey Veng Pursat Kampong Chhnang Province de Tbong Khmum Kampong Chhnang

Sécurité alimentaire et développement rural (Budget EPER 2016 Fr. 197 000.-) Davantage de revenus et de participation aux décisions pour les petits paysans (Fr. 224 000.-) Production agricole diversifiée et rentable à Pursat (Fr. 132 000.-) Tester des semences locales et les distribuer (Fr. 100 000.-) Récoltes abondantes de poivre pour les familles de petits paysans (Fr. 216 000.-) Des paysans rendent public les conflits portant sur la terre et l’eau (Fr. 154 000.-)

COLOMBIE EPER Programme pays 384.200

Sécurité alimentaire et promotion de la paix Comme les activités menées dans le Chocó sont terminées, l’EPER concentrera ces prochaines années ses efforts dans le nordest du pays (départements de Santander et de Norte de Santander). C’est une région stratégique importante ayant connu des conflits armés d’une rare violence. L’EPER y aide les familles déplacées et les communautés rurales à améliorer leurs conditions de vie. Elle leur apporte son soutien pour qu’elles aient accès à la terre et à l’eau, encourage la production agro-écologique et Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

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Les négociations de paix entre le gouvernement et la guérilla progressent et laissent augurer une paix prochaine. Les deux parties ont trouvé un terrain d’entente s’agissant de trois des cinq points discutés (réforme agraire, commerce de la drogue et participation politique). Les perspectives sont encourageantes mais le chemin vers la paix reste semé d’embûches. Il est en effet impossible de supprimer d’un jour à l’autre les causes de l’injustice et de la pauvreté. Plus de 32% de la population colombienne est pauvre. 10% des plus démunis ne produisent pas même 1% du revenu national.

la commercialisation solidaire des produits ainsi que la constitution d’organisations de la société civile. L’objectif est de faire en sorte que les bénéficiaires puissent planter, transformer et vendre à des conditions décentes des produits profitant d’une forte demande. Une composante essentielle d’une culture écologique et diversifiée est la protection et l’utilisation de semences traditionnelles. Une loi (Ley 970) interdit de les mettre en culture et impose aux pay-

sans le recours à des semences « certifiées » par l’Etat. L’EPER soutient l’organisation partenaire Grupo Semillas qui forme 120 petits paysans dans la production et la conservation des semences traditionnelles et indigènes. Elle accompagne de plus l’élaboration d’une stratégie de lobbying commune de l’alliance paysanne « Cumbre Agraria » pour exercer une influence positive sur la politique officielle et renforcer ainsi l’indépendance des familles de petits

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paysans face aux sociétés internationales de biotechnologie. Un accent particulier est mis sur le droit à l’alimentation notamment, moyennant une étroite collaboration avec FIAN. Un instrument de surveillance de la situation alimentaire (« observatorio ») a été mis en place avec cette organisation internationale spécialisée. Il exige du gouvernement des mesures concrètes pour améliorer la situation alimentaire de la population. Une centrale hydro-électrique est par exemple en cours de construction sur le rio Sogamoso. De nombreuses personnes ont été déplacées et un grand nombre de familles de petits paysans et de pêcheurs ont perdu

leur moyen de subsistance. L’« observatorio » en question encourage ces personnes à revendiquer leurs droits. Du gouvernement et de la société d’électricité, elles exigent une compensation et des mesures de protection de l’environnement. La procédure est toujours en cours. Les femmes, garantes de la survie et de la paix L’EPER collabore avec l’organisation féminine OFP (Organización Femenina Popular) dans la région de Magdalena Medio. L’OFP aide les femmes à assurer leur propre revenu. Elles transforment par exemple des denrées alimentaires, élaborent des produits à base de soja ou

des boissons à base de riz ou élèvent des petits animaux (poules, cailles). Quelque 150 femmes peuvent ainsi augmenter leur revenu et améliorer l’alimentation de leur famille. L’EPER encourage également les marchés locaux (mercados campesinos) sur lesquels des produits peuvent être commercialisés. L’OFP accompagne aussi le processus de réparation pour les femmes victimes du conflit armé. Il inclut un suivi juridique, des réunions d’information, la préparation au dialogue avec le gouvernement ainsi que des mesures de protection. Le fait que les femmes revendiquent leur droit à une réparation les expose en effet à la violence des auteurs des violations des droits humains qu’elles ont subies.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 868 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 136 100.842.353 842.366 842.372 842.376 842.378 842.380 842.381 842.382 842.383

National Magdalena Medio Nord-est/nord de Santander National Barrancabermeja Santander Bucaramanga Norte de Santander (Tibu) et Santander (Barrancabermeja) Matanza

CONGO (RDC) EPER Programme pays 378.801

Travail de lobbying en faveur des droits humains (Fr. 27 000.-) Protection par des observateurs internationaux (Fr. 12 000.-) Revendiquer le droit à l’alimentation (Fr. 40 000.-) Programme paix Suisse–Colombie (Fr. 25 000.-) Droit à l’alimentation revendiqué par les femmes (Fr. 21 000.-) Accès à la terre et à l’eau à proximité des barrages (Fr. 50 000.-) Promotion de la biodiversité et production de miel (Fr. 70 000.-) Les familles de paysans protègent leurs semences traditionnelles (Fr. 130 000.-) Jardins et eau potable pour plus de sécurité alimentaire (Fr. 80 000.-)

Depuis 1994, l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC) est marquée par les guerres et leurs conséquences : civils assassinés, femmes et enfants violés, villages pillés et détruits. Dans la province du Nord-Kivu où agit l’EPER, des affronte-

ments armés ont régulièrement lieu entre divers groupes rebelles – venus également des Etats voisins du Rwanda et de l’Ouganda – et l’armée congolaise. L’EPER prête assistance à la population civile éprouvée et l’aide à améliorer le rendement de ses récoltes, à accroître ses revenus et à renforcer la cohésion au sein des communautés.

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Aide à l’autonomie pour les familles paysannes Avec son organisation partenaire, l’EPER collabore avec des associations paysannes au Rutshuru. Les familles améliorent leurs récoltes en pratiquant une agriculture biologique. Elles stabilisent durablement leurs moyens de subsistance en élevant du bétail, en pratiquant la pisciculture et en mettant de petites entreprises sur pied. Dans des centres de formation, les membres des associations paysannes et d’autres personnes intéressées suivent des cours de lecture et d’écriture, d’agriculture, d’élevage et de pisciculture, ainsi que de mathématiques, de langues et de sciences naturelles. De jeunes adultes suivent des formations aux métiers d’agriculteur, de menuisier, de maçon ou de couturière.

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Au Masisi, une autre organisation partenaire de l’EPER aide les femmes pygmées, particulièrement vulnérables, à assurer leurs bases de subsistance et à générer un revenu en vendant les produits qu’elles cultivent.

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Accès à la terre La plupart des familles paysannes soutenues par l’EPER n’ont aucun droit sur les champs qu’elles cultivent et leur accès à la terre n’est donc pas garanti. L’EPER informe la population sur ses droits fonciers afin qu’elle puisse les revendiquer auprès des autorités. Les paysannes et les paysans impliqués dans un conflit foncier profitent d’un encadrement juridique en vue d’obtenir un titre de propriété pour leur terre ou un bail à ferme à des conditions favorables. Les autorités provinciales et locales sont aussi informées des droits des paysannes et des paysans pour l’accès à la terre.

Prévention des violences sexuelles Au Rutshuru et au Masisi, les organisations partenaires de l’EPER soutiennent les personnes ayant survécu à des violences sexuelles et les soignent selon les connaissances médicales récentes. Un encadrement psychologique est presque toujours nécessaire. Les femmes peuvent aussi rester quelques nuits au centre de consultation. Après un viol, elles reçoivent des médicaments pour prévenir les infections et les maladies sexuellement transmissibles. Les coûts sont pris en charge si une opération s’avère nécessaire, notamment en cas de fistules et

de blessures. Le soutien juridique est aussi important pour lutter contre l’impunité des auteurs de tels actes. La prévention des violences sexuelles est un objectif prépondérant du projet, que diverses mesures doivent permettre d’atteindre. Les hommes sont amenés à réfléchir à leur rôle socio-économique et à leur identité d’homme. Des informations sont aussi données sur les peines sévères toujours plus souvent prononcées comme le montrent diverses études.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 937 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 285 000.788.338 788.339 788.355 788.359 788.362

Rutshuru Masisi Nord Kivu Rutshuru Masisi

ETHIOPIE EPER Programme pays 370.600

avec les autres acteurs de coopération au développement, apporte avec ses projets une aide concrète pour améliorer l’alimentation dans les sites sélectionnés, soutient l’accès à l’eau potable et appuie les organisations et groupes locaux afin qu’ils puissent améliorer avec leurs propres moyens leurs conditions de vie. Ils soutiennent les initiatives des populations rurales et des groupes d’entraide au travers de nombreuses activités. Sécurité alimentaire et promotion des sources de revenu Seule une agriculture produisant à la fois pour la consommation et pour la commer-

cialisation permet d’assurer durablement l’alimentation et les bases de subsistance des familles de petits paysans. Les marchés locaux hebdomadaires permettent de vendre des fruits, des légumes, mais aussi de nouveaux produits de niche comme les pommes et le miel. Gurmuu et EFDA (Education for Development Association), les deux organisations partenaires de l’EPER, forment des familles d’agriculteurs aux méthodes de production durable et les aident à réaliser des idées novatrices ainsi qu’à commercialiser leurs produits. La production et la commercialisation de miel présentent un fort potentiel. Afin de promouvoir dura-

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L’Ethiopie compte approximativement 100 millions d’habitantes et d’habitants. Les ressources naturelles y sont suffisantes pour assurer leur alimentation, mais le changement climatique, le déboisement et de nombreux problèmes supplémentaires empêchent des millions d’entre eux d’accéder à une vie digne. L’EPER, en coordination

Prévention des violences sexuelles au Rutshuru (Budget EPER 2016 Fr. 100 000.-) Prévention des violences sexuelles au Masisi (Fr. 120 000.-) Accès à la terre (Fr. 75 000.-) Améliorer le rendement des paysans (Fr. 150 000.-) Sécurité alimentaire pour les ménages vulnérables du Masisi (Fr. 70 000.-)

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

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blement cette source de revenu potentielle, l’EPER soutient la création d’une organisation d’entraide possédant les connaissances nécessaires à la commercialisation du miel. Accès à l’eau potable Sans accès à l’eau potable, le droit à l’alimentation n’est pas garanti. C’est pourquoi l’EPER soutient des projets de construction (puits, citernes, réservoirs d’eau) mais également des mesures de protection contre l’érosion dans les bassins hydrographiques (reboisement, terrassement). Dans le cadre d’une collaboration interdisciplinaire avec

l’Institut fédéral de recherche EAWAG, l’EPER soutient également le développement de méthodes de filtrage simples pour améliorer la qualité de l’eau potable. Ces méthodes sont notamment utilisées pour les filtres communautaires, utiles à des villages entiers. Exploitation écologique des ressources naturelles Avec la pression démographique, c’est également la pression sur les terres arables qui augmente, car un nombre croissant de personnes et d’animaux doivent se les partager.

Or pour éviter l’érosion, il faut ménager le sol et l’eau. Une agriculture respectant des principes écologiques permet d’améliorer la fertilité du sol et d’augmenter les récoltes même dans des zones très arides. Plusieurs mesures sont testées et diffusées par les familles de petits paysans des hauts plateaux d’Ethiopie, parmi lesquelles le compostage, l’engrais vert et le renforcement végétal des terrassements. L’EPER soutient également le reboisement des terrains en pente et l’installation de réservoirs. Le sol peut ainsi emmagasiner suffisamment d’eau, ce qui évite que les sources ne se tarissent durant la saison sèche.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 505 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 37 500.706.350 706.365 706.370 706.384

Vallée du Rift Guduru Walensu, Kerensa Guduru, Hababo

HAITI EPER Programme pays 383.001

plus de six millions ne peuvent pas subvenir à leurs besoins élémentaires et n’ont par exemple pas accès aux soins de santé. Plus de la moitié de la population est sans emploi. Instabilité politique, mauvaise gouvernance et négligence dans les investissements publics contribuent à cet état de fait. Des cyclones à répétition réduisent régulièrement à néant les efforts déployés par la population pour assurer sa sécurité alimentaire.

Sécurité alimentaire et développement rural Les organisations partenaires de l’EPER promeuvent la culture de produits agricoles à forte valeur ajoutée comme le café, les fruits et le cacao, ainsi que les petits élevages (de porcs par exemple). La transformation et la commercialisation sont également encouragées pour augmenter encore les recettes issues de la vente des divers produits. Les ressources financières provenant de ces ventes permettent aux communautés

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Haïti est aujourd’hui un des pays les pauvres de la planète. On estime que 80% de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté, dont 54% en situation d’extrême pauvreté. Sur les huit millions d’Haïtiens,

De l’eau propre grâce à des filtres à fluor (Budget EPER 2016 Fr. 130 000.-) Approvisionnement en eau et protection des sources (Fr. 156 000.-) Eau potable pour les enfants et les familles (Fr. 182 000.-) L’apiculture, un revenu bienvenu pour les petits paysans (Fr. 215 000.-)

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


et groupes de productrices et producteurs d’investir dans la transformation de leurs produits. De nombreux cacaoyers poussent sur des terrains en pente. Du fait de leur surexploitation, leur présence est toutefois de moins en moins dense. Les pentes menacent de s’éroder en cas de fortes précipitations. Pour prévenir ce phénomène, les productrices et producteurs de cacao creusent des rigoles de décharge favorisant l’écoulement de l’eau.

Ecoles communautaires rurales Les villages et hameaux du département de la Grand’Anse sont à ce point isolés que les enfants doivent souvent marcher une à deux heures pour se rendre à l’école. L’EPER aide 29 écoles communales encadrées par des comités de parents afin que les enfants de villages éloignés puissent aussi aller à l’école. Leurs parents, petits paysans pour la plupart, sont aidés à optimiser la culture, la transformation et la vente de leurs fruits et légumes et à améliorer leurs petits élevages. Les bénéfices dégagés leur permettent d’envoyer leurs enfants à l’école.

Des écoles et des rues sûres Après la rénovation de 21 écoles, sept écoles communales supplémentaires seront reconstruites ou entièrement rénovées en l’espace de trois ans (2016 - 2018) pour résister aux tremblements de terre et aux cyclones. Des routes doivent en outre être consolidées et des places de marché remises en état. Les travaux sont exécutés par la population locale, qui accède ainsi à un revenu supplémentaire.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 815 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 54 800.830.344 830.364 830.365 830.368 830.377 830.378

Grand’Anse Grand’Anse Jérémie et Roseaux Jérémie et Roseaux Grand’Anse Grand’Anse

Education de base et développement rural (Budget EPER 2016 Fr. 45 000.-) Plus de revenus pour les familles rurales (Fr. 25 000.-) Amélioration des pistes rurales (Fr. 210 000.-) Construction de cinq écoles communautaires (Fr. 500 000.-) Renforcement des producteurs et productrices de café (Fr. 35 000.-) Renforcement des producteurs et productrices de cacao (Fr. 110 000.-)

HONDURAS EPER Programme pays 383.500

Droit à l’alimentation et existence sûre pour les familles rurales L’EPER aide la population à exploiter ses parcelles de manière optimale. Cette dernière se familiarise avec des techniques simples pour augmenter la fertilité des sols, lutter contre les parasites au moyen de produits naturels et augmenter la production de denrées alimentaires. L’EPER encourage les familles à transformer leurs produits et à les commercialiser sur le marché local. A Perspire, un projet pilote tente de mieux exploiter les fruits produits localement en les transformant en jus de fruits. La protection des semences locales constitue aussi un aspect important : les petits paysans apprennent à améliorer continuellement la qualité de leurs semences afin d’assurer leur Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

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Honduras compte parmi les pays présentant les taux d’homicides et de violences faites aux civils les plus élevés. Les groupes de la société civile qui revendiquent leurs droits sont de plus en plus menacés. L’engagement de l’EPER se concentre autour de trois axes : le soutien aux familles de petits paysans pour leur souveraineté alimentaire, le soutien en cas de conflit, notamment dans les régions en proie à des conflits, et la protection des droits humains. L’EPER collabore avec des organisations locales, dont elle améliore l’efficacité et les compétences par le biais de formations de base et de formations continues.

indépendance sur le long terme sans avoir à acheter de semences étrangères. Défense des droits des petits paysans Au Honduras, les petits paysans sont souvent confrontés au risque d’être expulsés de leur terre. La presqu’île de Zacate Grande est notamment déchirée par un conflit territorial : ses habitantes et habitants luttent pour défendre les terres qu’ils exploitent depuis plusieurs générations. Seuls, ils n’auraient aucune chance face aux grands pro-

priétaires terriens. C’est pourquoi l’EPER apporte un soutien juridique à l’organisation d’entraide qu’ils ont créée et l’aide à améliorer ses méthodes d’exploitation. Protection et défense des droits humains Au Honduras, les personnes qui s’engagent en faveur de la justice mettent leur vie en danger. Les défenseurs des droits humains font l’objet d’intimidations et de persécutions ciblées. L’EPER soutient le travail des organisations de défense des droits humains.

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Des formations sont dispensées à des groupes issus de communautés rurales du sud du pays afin de leur donner les moyens de revendiquer leurs droits de manière autonome.

Au travers de sa collaboration avec l’Eglise Agape, l’EPER contribue aussi à sensibiliser le personnel ecclésial. Enfin, l’information et la sensibilisation par la radio locale consti-

tuent des moyens importants de défense des droits humains. C’est pourquoi l’EPER soutient le travail de deux radios locales à Zacate Grande et Lepaterique.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 178 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 70 000.835.350 835.354 835.355 835.356 835.361 835.363 835.371 835.374

Départements de Choluteca, Valle et Francisco Morazán Tegucigalpa Région de Guarumas Départements de Choluteca et Valle Perspire, Choluteca Zacate Grande Lepaterique Région en proie à des conflits

INDE EPER Programme pays 363.000

Centre d’observation œcuménique des droits humains (Fr. 45 000.-) Sécurité alimentaire et dignité pour les familles de petits paysans (Fr. 106 000.-) Protection et défense des droits humains (Fr. 68 000.-) Jus de fruits locaux pour les écoles de Perspire (Fr. 116 000.-) Défense des moyens de subsistance (Fr. 60 000.-) Radio locale pour protéger les ressources naturelles (Fr. 58 000.-) Protéger la population grâce à des observateurs internationaux (Fr. 20 000.-)

plémentaires liées à des petits projets. En collaboration avec ses partenaires locaux, l’EPER les aide à négocier avec les autorités pour obtenir des terres et pouvoir accéder aux programmes publics de lutte contre la pauvreté. Elle encourage également l’agriculture durable et favorise l’intégration des petits paysans dans des chaînes de création de valeur rentables. Les projets de l’EPER en Inde portent sur les Etats de Telangana et Seemandhra (constituant auparavant l’Andhra Pradesh) au sud du pays, ainsi que sur les Etats du Karnataka et du Tamil Nadu. L’encadrement et le soutien du programme sont assurés par un Bureau de coordination à Chennai qui emploie du personnel local.

Forums sur le droit foncier pour et avec les Dalits et les Adivasis Avec les organisations partenaires organisées en forums, les sans-terres accèdent à des parcelles et à d’autres ressources (eau, semences, crédits) afin d’améliorer leurs conditions de vie. L’objectif est de garantir des conditions de vie décentes pour les Dalits et les Adivasis. Toutes les activités visent la prise de conscience des familles bénéficiaires. Ce travail d’information et de formation permet aux Adivasis et aux familles de petits paysans de prendre confiance en eux. Les contacts entre représentants des camps d’Adivasis et des communautés villageoises sont encouragés afin de favoriser l’association en groupes

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La sécurité alimentaire est assurée lorsque la population dispose quotidiennement de nourriture produite de manière autonome, en quantité et qualité suffisantes. Or aujourd’hui encore, les Dalits (les « intouchables ») et les Adivasis (population indigène) doivent lutter pour assurer leur accès à la terre, à l’eau et à la formation, aux techniques agricoles biologiques aux soins médicaux et à des sources de revenus sup-

Protection et promotion des semences indigènes (Budget EPER 2016 Fr. 100 000.-)

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


de femmes, de sans-terres et de paysans. Dès qu’une famille obtient une parcelle, elle suit une formation en agriculture durable. Une gestion ciblée de l’eau permet d’augmenter les rendements, tandis que les jardins potagers et l’élevage de petit bétail constituent des moyens de générer un revenu supplémentaire. Lorsque c’est possible, l’Etat est poussé à s’impliquer dans le cadre des programmes de lutte contre la pauvreté. Outre le soutien aux petits paysans, l’EPER mise aussi dans cette phase sur le renforcement institutionnel des forums sur les

droits fonciers dans deux Etats. En effet, ils jouent un rôle important auprès des petits paysans qu’ils conseillent et sont une source d’information fiable pour les médias et les représentants des autorités. Culture et commercialisation des noix de cajou et du millet D’autres projets vont au-delà de l’accès à la terre et de son exploitation en favorisant l’intégration de petits paysans à des chaînes de création de valeur rentables. Dans un premier temps, les familles apprennent à cultiver leurs terres selon des principes écologiques et à diversifier leur produc-

tion. Les récoltes et leur qualité augmentent ainsi. Actuellement, les organisations partenaires de l’EPER se concentrent sur les chaînes de création de valeur des noix de cajou et du millet. Elles dispensent des formations pour améliorer la production, la transformation et la commercialisation de ces denrées, et encouragent la création de groupes de producteurs ainsi que l’accès aux moyens de production subventionnés. Les familles de petits paysans peuvent ainsi accéder au marché et augmenter le revenu tiré de la vente de leurs produits.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 802 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 37 400. 630.338 Tamil Nadu Terre et bases de subsistance pour les Dalits et les Adivasis (Budget EPER 2016 Fr. 35 000.-) 630.346 Tamil Nadu Terre et bases de subsistance pour les Dalits et les Adivasis (Fr. 35 000.-) 630.358 Andhra Pradesh Culture et commercialisation des noix de cajou pour les Adivasis (Fr. 12 000.-) 630.359 Karnataka Culture et commercialisation du millet pour les Dalits et les Adivasis (Fr.15 000.-) 630.360 Andhra Pradesh Des familles de paysans assurent leurs moyens de subsistance (Fr. 350 000.-) 630.361 Karnataka Des familles de paysans assurent leurs moyens de subsistance (Fr. 180 000.-)

Niger

leurs troupeaux. Des latrines sont aménagées dans des écoles et des centres de santé. Elles sont en outre raccordées au système d’approvisionnement en eau des villages. L’EPER encourage la culture du moringa et des légumes, ainsi que leur commercialisa-

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EPER Programme pays 375.600

Au Niger, l’EPER soutient la population rurale des régions de Tahoua et de Maradi dans ses efforts d’amélioration de ses conditions de vie. Main dans la main avec ses organisations partenaires, l’EPER construit des puits pour des familles d’éleveurs et

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tion, et s’efforce d’améliorer les semences de millet et de haricots. Le palmier doum est protégé et exploité durablement. D’autres secteurs d’activité sont la lutte contre les parasites et l’érosion, la gestion des ressources, la clarification des droits d’exploitation des sols entre familles de cultivateurs et d’éleveurs, ainsi que la création de couloirs de passage pour les troupeaux. Cohabitation pacifique et développement local Les villages et les hameaux ne sont de loin pas tous équipés de puits et les habitantes et habitants doivent souvent puiser leur eau dans des flaques polluées. Des latrines pour les écoles et les centres de santé ainsi que des puits d’eau salubre et réduisent le risque de maladies, notamment chez les enfants. La sensibilisation et l’information de la population aux questions de santé et de prévention jouent un rôle crucial pour l’amélioration de la santé des enfants en bas âge, outre la présence d’un réseau de distribution

d’eau et d’installations sanitaires. En plus des mères, il s’agit notamment d’associer les maris et de leur expliquer l’importance de l’hygiène et de la santé et l’interdépendance entre l’une et l’autre. Les maris décident notamment de certains achats du ménage comme le savon, l’aménagement de latrines, la consultation dans un centre de santé. Le long de couloirs de passage tracés pour les troupeaux, l’EPER finance de surcroît la construction de puits pour les familles d’éleveurs et leurs troupeaux. Elle encourage les cultures maraîchères en période de sécheresse et notamment la culture du moringa et la vente de ses produits. Les feuilles de moringa enrichissent le menu des familles, apportent un revenu supplémentaire et réduisent la dépendance des récoltes, souvent insuffisantes, de millet et de sorgho. Familles de cultivateurs et d’éleveurs rendent leurs champs et leurs pâturages plus fertiles en appliquant des méthodes éprouvées et les protègent de l’érosion. La création et le développement de

commissions spécialisées dans le droit foncier contribuent dans une large mesure à prévenir les conflits entre éleveurs et agriculteurs et promeuvent le développement local. Protection et utilisation durable des palmiers doums La vallée de Goulbi N’Kaba était autrefois couverte de palmiers doums. Depuis quelques années pourtant, leur présence diminue fortement car ces palmiers sont utilisés de manière trop intensive par la population et parfois abattus : comme les récoltes de millet ont été très mauvaises durant les dernières années et que les pâturages n’ont pas suffi pour les troupeaux, les familles misent sur la vente de produits issus de ces palmiers pour survivre. Pour nombre d’entre elles, l’utilisation de palmiers doums représente une possibilité d’améliorer leurs revenus. Dans ce contexte, l’EPER les aide à protéger ces arbres et à garantir ce revenu supplémentaire à long terme.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 861 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 88 500. 756.329 Tahoua Commercialisation du moringa (Budget EPER 2016 Fr. 110 000.-) 756.338 Maradi, départements Protection pour les éleveurs nomades (Fr. 200 000.-) de Mayayi et Dakoro 756.343 Maradi Protection et exploitation des palmiers doums à Goulbi N’Kaba (Fr. 100 000.-) 756.349 Tahoua, Maradi Sensibilisation des pères de famille à la santé et à l’hygiène (Fr. 130 000.-) 756.350 Maradi, départements Culture de légumes et de moringa (Fr. 61 000.-) de Mayayi 756.351 Maradi, départements Base alimentaire stable pour les hommes et les animaux (Fr. 60 000.-) de Mayayi 756.352 Tahoua, département Eau potable et latrines pour des enfants en bonne santé (Fr. 205 000.-) de Guidan Iddar 756.353 Maradi, départements Approvisionnement en eau et protection des sources pour douze villages (Fr. 270 000.-) de Mayayi et Dakoro

PALESTINE / ISRAËL EPER Programme pays 360.501

Au Proche-Orient, l’EPER veut contribuer à réduire les conséquences négatives des conflits et promouvoir une paix fondée sur la justice et le respect des droits humains. Open Forum : travail en faveur de la paix et des droits humains L’Open Forum est une plateforme d’organisations partenaires israéliennes et palestiniennes qui s’engagent en faveur de la résolution du conflit sur la base des droits humains. Ces organisations se réunissent régulièrement pour développer des stratégies et des projets communs. L’objectif est de modifier progressivement les structures, systèmes, attitudes et idéologies qui contri-

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buent à perpétuer le conflit et les violations des droits humains. Pour ce faire, l’Open Forum sensibilise les populations civiles de Palestine et d’Israël aux causes du conflit, présente des solutions possibles axées sur les droits humains et travaille au renforcement des capacités des groupes de population défavorisés. EAPPI : Programme d’accompagnement œcuménique Dans le cadre du programme EAPPI du Conseil œcuménique des Eglises (COE), 12 observatrices et observateurs suisses des droits humains effectuent chaque année une mission bénévole de trois mois dans les Territoires occupés aux côtés de participants d’autres pays. Leur présence protège la population et les organisations locales contre les attaques et renforce l’engagement en faveur d’une cohabitation pacifique et juste.

Organisation des personnes déplacées internes Plus d’un an après les hostilités militaires de l’été 2014, la reconstruction de nombreux quartiers et villages détruits dans la bande de Gaza à a peine commencé. Des milliers de personnes vivent toujours dans des abris de fortune et sont hébergées chez des proches. Alors que 80% de la population vivant dans la bande de Gaza sont tributaires de l’aide humanitaire, les personnes déplacées internes sont confrontées à des problèmes supplémentaires. C’est la raison pour laquelle l’EPER appuie la création d’une organisation des personnes déplacées internes – la ligue des déplacé internes – afin qu’ils puissent s’engager ensemble pour leurs intérêts et leurs droits. Les jeunes et jeunes adultes habitant dans des quartiers et des villages particulièrement marqués par la guerre sont encouragés à réaliser des petites initiatives afin d’améliorer leurs conditions de vie, de promouvoir leurs compétences et de pallier

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


ont été fabriqués à partir d’anciennes batteries automobiles et ont permis aux jeunes

d’être en mesure de faire leurs devoirs même une fois la nuit tombée et l’électricité coupée.

© EPER

le manque de perspectives. Ils sont soutenus en ce sens. A titre d’exemple, des éclairages

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 553 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 95 400.605.323 Palestine, Israël 605.325 Palestine, Israël 605.339 Gaza 605.340 Gaza

Senegal EPER Programme pays 376.400 Culture de fruits et de légumes Au Sénégal, l’EPER a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des producteurs de fruits et de légumes pour que les familles paysannes puissent augmenter leurs revenus. Les sols en partie dégradés et menacés d’érosion sont régénérés et reboisés. De nombreuses familles paysannes appliquent des méthodes de production écologiques. Jusqu’ici, elles n’ont pas été en mesure d’obtenir de meilleurs prix pour leurs fruits et légumes cultivés sans pesticides. La prospection de nouveaux marchés et la professionnalisation des familles Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Programme d’accompagnement œcuménique en Palestine/Israël (EAPPI), EPER /Peace Watch Switzerland, Patronat du Conseil de la FEPS (Budget EPER 2016 Fr. 225 000.-) Open forum – Programme de transformation des conflits (Fr. 760 000.-) Les familles déplacées ayant perdu leur maison s’organisent (Fr. 100’000.-) Initiatives en faveur des jeunes de Gaza touchés par la guerre (Fr. 70 000.-)

paysannes en matière de commercialisation doivent combler cette importante lacune. Le conseil et le soutien des familles paysannes en cas de problèmes urgents liés au droit à la terre sont une autre composante essentielle des activités menées par l’EPER. Développement villageois Dans la région du Ferlo, au nord-est du Sénégal, l’EPER collabore avec la population vivant essentiellement de l’élevage : elle finance des formations continues sur le développement local, le droit foncier, la protection des ressources et la prévention des conflits. Organisations rurales de base L’EPER soutient la constitution et le renforcement d’organisations rurales de base et finance leurs projets de développement. Cela permet par exemple d’assurer l’approvision-

nement en eau avec l’appui de comités de puits opérationnels et de soutenir la formation de sages-femmes pour les villages. De plus, des cours d’alphabétisation en pular et des cours de français sont dispensés. Une ambition importante du projet est l’encouragement des revenus pour les groupes de femmes, par exemple par la mise en place d’une petite production de yoghourt ou l’élevage de moutons et de chèvres. Protection des ressources En maints endroits, le pillage des ressources naturelles conduit à un appauvrissement écologique et menace les moyens de subsistance des familles. Les plantes sauvages et médicinales assuraient, par le passé, un revenu aux femmes surtout. Aujourd’hui, cette flore sauvage a en grande partie disparu ou s’est raréfiée. L’EPER aide les groupes de femmes

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à installer des pépinières villageoises. Ils utilisent des parcelles – pour lesquelles ils ont obtenu un titre de propriété officiel grâce au soutien de l’EPER – pour replanter des essences locales et des plantes médicinales en voie de disparition. Les femmes s’assurent de cette manière un revenu à long terme.

Des terres pour les familles de petits paysans La population locale de 7 arrondissements doit pouvoir faire valoir ses intérêts face aux grands projets étatiques et privés et les consigner par écrit auprès de la commission chargée de la réforme en cours du droit foncier. Des débats publics, des activités de plaidoyer, des émissions de radio et de télévision sur le droit foncier en vigueur et la réforme prévue aident les familles de petits paysans à faire entendre et triompher leur voix.

© EPER

Protection des mangroves dans le delta du Saloum Pour les personnes vivant dans le delta du Saloum, la préservation de la mangrove est une condition du maintien de leurs moyens de subsistance. Mais les forêts de mangroves

sont surexploitées. Huîtres, moules, crevettes et autres espèces marines vivent de la mangrove et dans ces formations végétales en danger de disparition : les personnes habitant le delta du Saloum voient donc également disparaître une importante source de nourriture et de revenu. L’EPER apporte son appui à la protection de la mangrove dans ce delta et à la garantie des revenus des villageois. Il convient de trouver des modes d’exploitation alternatifs n’endommageant pas ces formations végétales et leur permettant de se rétablir de leur surexploitation.

Budget total Programme et projets 2015 Fr. 1 685 000.-, contribution Pain pour le prochain 2013 Fr. 51 500.764.302 764.305 764.316

Diender / Keur Moussa Ferlo Popenguine

Promotion de l’agriculture biologique (Budget EPER 2016 Fr. 150 000) Des éleveurs de bétail du Ferlo s’organisent (Fr. 140 000) Exploitation des plantes sauvages à Petite Côte (Fr. 120 000)

Début 2016, les quatre projets suivants (764.322, 764.326, 764.328, 764.330) seront regroupés sous un même intitulé et sous un nouveau numéro. Plus d’informations sur www.eper.ch 764.322 764.326 764.328 764.330

Ferlo Ferlo Ferlo Ferlo

Mise en réseau, formations continues et aides de départ Six sages-femmes pour 24 villages à Vélingara et Barkedji Renforcement des familles d’éleveurs de Dolly Fabrication et vente de yoghourt à Thiargny

764.332 764.335 764.337

Diender Fatick Thiès

Culture durable de fruits et de légumes dans les Niayes (Fr. 100 000.-) La population du delta du Saloum protège sa mangrove (Fr. 120 000.-) Des familles de petits paysans représentent leurs droits fonciers (Fr. 75 000.-)

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


SOUDAN DU SUD EPER Programme pays 377.400

Appui aux familles de petits paysans Dans la province d’Equatoria central, l’EPER est active dans quatre districts qui ne sont actuellement pas directement touchés par la guerre. Avec ses organisations partenaires, l’EPER aide la population rurale dans différents domaines : −− Les latrines et les puits permettent une meilleure hygiène et de fait une amélioration de la santé des familles. −− La formation des paysannes et paysans en matière d’agriculture durable, de pisciculture et d’élevage de bétail stabilisent les moyens de subsistance, améliorent la situation alimentaire et permettent de générer des revenus. Par ailleurs, les familles de paysans obtiennent des semences et des outils et les familles de

pêcheurs des filets à prix réduits. −− Des femmes et des hommes suivent des cours d’alphabétisation et des formations professionnelles et assistent à des ateliers de sensibilisation à la promotion de la paix, ce qui permet de renforcer la société civile et de consolider la paix. −− L’EPER s’investit aussi dans la lutte pour l’accès à la terre. En effet, il existe un risque important que les personnes soient chassées de leur village et privées de leurs moyens de subsistance afin que des entreprises puissent exploiter les surfaces agricoles pour l’exportation. Les familles de petits paysans concernées sont informées et donc en mesure de revendiquer leurs droits à la terre. Les bénéficiaires sont principalement des familles qui sont revenues dans leur SudSoudan natal et, grâce au soutien de l’EPER et de ses partenaires, peuvent se construire une nouvelle vie.

© EPER

Le Soudan du Sud, indépendant depuis juillet 2011, compte parmi les pays les plus pauvres d’Afrique. La province d’Equatoria central, point fort de l’action de l’EPER, se situe au cœur des régions qui furent âprement disputées lors de la guerre civile de 1982 à 2005. Les individus ont beaucoup misé sur l’indépendance. En décembre 2013, une lutte de pouvoir interne a éclaté entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar et a conduit à une guerre civile qui s’est étendue de la capitale Juba aux provinces du nord. Ce nouveau conflit a déjà coûté la vie à plus de 10 000 personnes et plus de 2 millions d’individus ont dû fuir leur village (1,6 millions de déplacés

internes, 592 795 réfugiés, état OCHA au 30 juin 2015). Le processus de paix entre le gouvernement sud-soudanais et l’opposition n’a pas permis de résoudre ce conflit.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 685 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 86 600.774.346 774.347 774.349 774.350 774.354 774.356

Equatoria central Equatoria central Equatoria central Equatoria central Equatoria central Equatoria central

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Accès à la terre pour les petits paysans (Budget EPER 2016 Fr. 100 000.-) Alphabétisation et aides de départ pour des femmes à Lainya (Fr. 150 000.-) Amélioration des récoltes dans le comté de Yei River (Fr. 200 000.-) Une vie meilleure pour les familles de paysans et de pêcheurs (Fr. 100 000.-) Eau potable et latrines pour la population rurale de Laniya et Yei (Fr. 390 000.-) Eau potable et hygiène pour les familles à Juba et Terekeka (Fr. 230 000.-)

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ZIMBABWE EPER Programme pays 376.801

Le Zimbabwe traverse une grave crise économique et sociale qui a atteint son apogée en 2008. Depuis, le pays se remet lentement mais reste encore très instable. La croissance peine à repartir. Le programme pays de l’EPER veut contribuer à l’amélioration à long terme des conditions de vie des femmes et des hommes des zones rurales et soutenir la participation de ces personnes dans la création d’une société civile pacifique.

Formation professionnelle et emploi Dans le district de Matobo, l’EPER s’engage également en faveur des adolescents et des

jeunes adultes. D’ici à fin 2016, l’objectif est de former 230 jeunes hommes et femmes à un métier manuel et de leur transmettre les connaissances managériales nécessaires pour qu’ils puissent développer des perspectives d’avenir professionnel. Accès à l’eau, aux latrines et à une meilleure hygiène Au Matobo, l’accès à l’eau potable n’est pas une mince affaire : les sources sont profondes et la saison des pluies est courte. Afin de garantir à la population rurale l’accès à l’eau potable dans les villages et les écoles, l’EPER a démarré un projet WASH (eau, assainissement, hygiène) qui vise à creuser des puits et à remettre en état de marche les puits défectueux. Par ailleurs, des latrines sont construites dans les écoles, l’installation de latrines familiales est encouragée et des campagnes d’hygiène sont réalisées. Grâce à l’eau potable, aux latrines et à une meilleure compréhension du lien entre une mauvaise hygiène et des maladies, la santé des personnes, notamment celle des enfants et des mères, devrait s’améliorer.

© EPER

Sécurité alimentaire Dans ses projets agricoles, l’EPER soutient l’agriculture écologique. Le recours à de meilleures méthodes de culture permet d’économiser l’eau et de renoncer aux engrais, insecticides et pesticides. Une fois familiarisés avec ces méthodes, les hommes et femmes transmettent leurs connaissances à leur communauté villageoise.

Résolution de conflit Au Zimbabwe, la violence fait partie du quotidien de nombreuses personnes. L’EPER gère un projet de promotion de la paix dont l’objectif est d’inciter les jeunes à participer pacifiquement au processus de transformation. Le trajet est axé sur la résolution pacifique des conflits, le renforcement des organisations pour les jeunes, l’aide aux victimes de violence et l’ancrage des droits humains. Les organisations partenaires contribuent à la coexistence pacifique dans les zones visées par le projet avec la mise en place de jardins communautaires et d’une assistance juridique pour les familles de petits paysans en matière de droit à la terre. Par ailleurs, elles informent et sensibilisent les bénéficiaires à leurs droits afin qu’ils s’engagent ensemble pour les revendiquer. La prévention au VIH/ sida fait également partie intégrante de nombreux projets. L’EPER informe la population rurale en matière de VIH/sida de façon à lutter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes malades.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 1 327 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 70 800.768.335 768.336 768.348 768.351 768.352 768.359 768.365 768.366

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Matobo Matobo Matobo National Matobo Matobo Matabeleland Sud Matobo

Jardins communautaires pour une cohabitation pacifique (Budget EPER 2016 Fr. 120’000.-) Assistance juridique pour les familles de paysans en matière de droit foncier (Fr. 100’000.-) Promouvoir les jeunes entrepreneurs au Matobo (Fr. 150 000.-) Plateforme pour la formation des jeunes (Fr. 80 000.-) Souveraineté alimentaire et agriculture biologique (Fr. 90 000.-) Engagement des familles de paysans pour leurs droits (Fr.120 000.-) Eau potable et latrines dans les villages et les écoles (Fr. 250 000.-) Créer les conditions nécessaires pour un développement équitable (Fr. 100 000.-)

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


FORMATION EPER Programme de formation 302.035

Renforcement du réseau œcuménique par la formation (900.388) L’EPER soutient le programme de bourses du Conseil œcuménique des Eglises (COE). Celui-ci encourage la formation et la formation continue de particuliers et de groupes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. L’EPER renforce ainsi les capacités institutionnelles de ses Eglises partenaires pour leur mandat de diaconie. Apprentissage de l’œcuménisme (900.387) Les étudiantes et étudiants des Eglises partenaires du Conseil œcuménique des Eglises suivent un programme d’études œcuméniques à Bossey. Issus de diverses cultures et confessions, les 50 à 60 étudiantes et étudiants cohabitent, assistent à des cours à la Faculté de théologie de l’Université de Genève et vivent des expériences spirituelles communes. Ils vivent ainsi pleinement l’œcuménisme.

© EPER

Formation continue des organisations partenaires de l’EPER Pour pouvoir se développer, les pays du Sud ont besoin de personnel qualifié qui soutienne le développement d’une société civile forte et aide la population à réaliser ses projets. C’est le seul moyen de permettre à la population de faire valoir ses droits et d’améliorer ses conditions de vie. Forte de ce constat, l’EPER soutient la qualification de ses organisations partenaires et de leurs collaborateurs, principalement au niveau institutionnel. Les organisations échangent leurs

expériences dans le but d’approfondir leurs connaissances et de développer leur travail sur le terrain. L’accent est mis sur les thèmes suivants : monitoring et évaluation, développement des communautés, genre et promotion des femmes, disposition à apporter une aide d’urgence, climat, droits humains, droits civiques, promotion de la paix. Lorsque cela s’avère judicieux et opportun, des formations continues individuelles sont également soutenues. Les collaboratrices et collaborateurs des organisations partenaires approfondissent alors leur savoir et leurs connaissances pratiques dans le cadre de cours qui, dans la mesure du possible, sont dispensés sur place (par exemple comptabilité, gestion, informatique, formation d’adultes, communication. Le développement des compétences constitue un élément clé de tous les programmes pays de l’EPER.

Budget total Programme et projets 2016 Fr. 245 000.302.035 Afrique, Asie, Amérique latine 900.388 900.387 Bossey

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Développement des capacités des organisations partenaires de l’EPER (Budget EPER 2016 Fr. 145 000.-) Programme de bourses du Conseil œcuménique des Eglises (Fr. 50 000.-) Institut œcuménique de Bossey (Fr. 50 000.-)

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Europe* Fr. 150 000.-

Arménie 904.351

Nouvelles techniques de culture pour les producteurs de fruits en Arménie

EPER

Géorgie 900.508

Fr. 150 000.Fr. 1 430 000.-

Camps de jeunes pour la paix en Arménie et en Géorgie

EPER

Fr. 150 000.-

918.034

Développement rural dans la région de Kakhétie

EPER

Fr. 1 000 000.-

918.036

Culture de noisettes bio et fairtrade en Mingrélie & Imérétie

EPER

Fr. 280 000.-

Hongrie

Fr. 210 000.-

949.311

Thérapie et loisirs pour des personnes handicapées

EPER

Fr. 40 000.-

949.334

Des paroisses hongroises intègrent des personnes handicapées

EPER

Fr. 20 000.-

949.335

Soutien à la jeune génération de Roms

EPER

Fr. 150 000.-

Italie 925.057

Fr. 51 000.Promotion du centre diaconal de l’Eglise évangélique vaudoise

EPER

Kosovo 926.330

Fr. 300 000.Promotion de la jeune génération de Roms

EPER

Moldavie 934.309

Fr. 51 000.-

Fr. 300 000.Fr. 930 000.-

Un avenir professionnel pour les jeunes en zone rurale

EPER

Fr. 110 000.-

934.311

Les producteurs de raisin et de légumes conquièrent le marché

EPER

Fr. 210 000.-

934.315

Promotion de l’élevage de bétail et de la production de lait

EPER

Fr. 160 000.-

934.316

Soutien aux communautés villageoises dans l’assainissement de leurs écoles

EPER

Fr. 110 000.-

934.317

Développement du service d’aide à domicile CASMED

EPER

Fr. 150 000.-

934.320

Amélioration des revenus grâce aux baies

EPER

Fr. 190 000.-

République tchèque

Fr. 146 000.-

947.339

Offres ecclésiales pour les jeunes et les enfants

EPER

Fr. 46 000.-

947.347

Lutte contre le travail forcé

EPER

Fr. 100 000.-

Roumanie 942.380

Fr. 1 652 000.Maison pour femmes victimes de violences domestiques

EPER

Fr. 50 000.-

942.382

Soins à domicile dans les régions rurales

EPER

Fr. 130 000.-

942.383

Formation scolaire et professionnelle de Roms

EPER

Fr. 1 250 000.-

942.390

Soutien aux élèves et renforcement de la communauté

EPER

Fr. 50 000.-

942.392

Formation continue pour les pasteurs

EPER

Fr. 50 000.-

942.393

Améliorer l’infrastructure ecclésiale

EPER

Fr. 80 000.-

942.396

Bureau de consultation pour les victimes de violences conjugales

EPER

Fr. 42 000.-

* Pain pour le prochain ne cofinance pas les projets Europe de l’EPER.

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Serbie

Fr. 460 000.-

927.334

Services de soins à domicile

EPER

Fr. 60 000.-

927.385

Assainissement de cités roms

EPER

Fr. 400 000.-

Ukraine

Fr. 189 000.-

951.308

Soutien aux plus démunis

EPER

Fr. 75 000.-

951.315

Camp de vacances pour confirmands

EPER

Fr. 34 000.-

951.316

Structure journalière pour enfants handicapés

EPER

Fr. 30 000.-

951.317

Soutien et thérapies pour enfants et jeunes handicapés

EPER

Fr. 20 000.-

951.320

Structure journalière pour enfants handicapés

EPER

Fr. 30 000.-

Mission 21 Missionsstr. 21 Case postale, 4009 Bâle

Tél. 061 260 21 20 info@mission-21.org www.mission-21.org

Mission 21 Mission 21 s’engage dans 20 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine aux côtés de 70 Eglises et organisations partenaires et pose des signes d’espérance sur la base de l’Evangile. Les 100 projets mettent l’accent sur la lutte contre la pauvreté, la formation, la promotion de la santé, le travail pour la paix et le renforcement de la position des femmes.

Chili Mission 21 Programme de coopération 426.1001

Engagement pour une société plus équitable Le Chili est un des pays du monde avec les plus grandes inégalités sociales. Les partenaires de Mission 21 veulent réduire cette injustice. Dans les programmes de formation théologique, les participants apprennent à adopter une position critique

face aux croyances et à s’engager pour une vie dans la dignité. D’autres organisations promeuvent la participation citoyenne, s’engagent pour l’égalité entre hommes et femmes ou pour la résolution pacifique de conflits. Ces projets, qui mettent l’accent sur les valeurs démocratiques, encouragent à participer à la vie publique.

Budget total des projets 2016 Fr. 310 500.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr.114 100.426.1004 426.1007 426.1009 426.1010 426.1016 426.1018

Santiago, Concepción Santiago Santiago Concepción Santiago Santiago

RD Congo Mission 21 Programme de coopération 197.1001

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Formés pour le travail dans les communautés de base, CTE Centre œcuménique pour la justice sociale, CEDM Centre de formation pour le renforcement de la société civile, SEPADE Femmes fortes et plantes médicinales, SEDEC Eveil à la question genre par la formation, Con-spirando Vaincre la violence par la sensibilisation, SERPAJ

Tensions avant les élections Une loi congolaise exige un recensement national avant l’élection du nouveau président fin 2016. Le processus s’annonce lent en raison de la taille du pays et du manque d’infrastructure. L’opposition politique soutenue par la société civile, les Eglises et la communauté inter-

nationale, proteste contre ce qu’elle considère être une tactique pour reporter les élections. Mises en réseau dans la santé et l’agriculture Le traitement du VIH par thérapie antirétrovirale est désormais possible dans les hô-

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pitaux régionaux du Service de santé communautaire grâce à une collaboration entre le projet de santé de Mission 21 et l’hôpital de Vanga.

© Mission 21 / Heiner Heine

Dans la région très isolée du Kwango, le projet agricole a profité d’un partage de connaissances avec le Centre régional d’appui et de formation pour le développement. Dans ce cadre, deux collaborateurs du projet ont participé à une formation continue sur le climat financée par Pain pour le prochain. Les connaissances acquises à cette occasion sont ensuite insufflées dans le projet, voire même partagées plus largement.

Budget total des projets 2016 Fr. 525 435.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 135 600.197.1004 197.1020 197.1021 197.1210 197.1803 197.1808 197.1809 197.1813 197.1814 197.1817

Kinshasa Kinshasa, Lubumbashi Région du Kwango, Kinshasa Kinshasa Région du Kwango Région du Kwango, Kinshasa Région du Kwango Région du Kwango Région du Kwango, Kinshasa Région du Kwango

Indonésie, Malaisie et Hong Kong Mission 21 Programme de coopération 225.1001

Université Protestante : une société civile plus forte est possible Renforcement des capacités par l’octroi de bourses d’étude VIH/sida : information et sensibilisation Nouvelles perspectives pour de jeunes adultes Développement au travers de la communauté Amélioration de la formation et de la position sociale des femmes Ecole d’artisanat Wamba-Luadi Agriculture, alimentation et environnement Soutien pédagogique et matériel pour des écoles Santé : soins de base pour la population

Droit à la formation En Indonésie et en Malaisie, beaucoup d’enfants doivent vivre loin de chez eux, l’école la plus proche étant souvent très éloignée de leur maison. De plus, les charges scolaires sont très élevées. Les Eglises partenaires de Mission 21 au Kalimantan, en Papouasie et à Sabah soutiennent des jeunes défavorisés dans leurs études. Plus de la moitié des bourses sont attribuées à des jeunes filles. Grâce aux formations d’enseignantes, infirmières et techniciennes, elles peuvent s’engager pour le développement de la région.

Vaincre la violence contre les femmes et les enfants Bien que la violence intrafamiliale soit reconnue comme une infraction à la loi, elle perdure en Indonésie et en Malaisie. Les groupements de femmes et les Eglises partenaires de Mission 21 ont mis sur pied un programme de lutte. A Sabah et à Bandung, des centres ont vu le jour où du personnel désormais qualifié apporte conseils, soutien spirituel et médical aux victimes.

Budget total des projets 2016 Fr. 1 369 075.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 293 900.200.1005 200.1010 200.1017 225.1007 225.1008 225.1012 225.1020 256.1004 256.1010 222.1005 222.1012

38

Indonésie/Malaisie Indonésie/Malaisie Indonésie/Malaysia, Bornéo Indonésie, pays entier Indonésie/Malaisie Indonésie/Malaisie Indonésie/Malaisie Malaisie, Sabah Malaisie, Kota Kinabalu, Sabah Hong Kong Hong Kong

Former du personnel qualifié – renforcer les compétences Renforcement des communautés de base Revenu pour des productrices d’artisanat Coopération interreligieuse pour la paix et la justice Solidarité contre la violence envers les femmes et les enfants Formation professionnelle pour des jeunes Information et formation pour lutter contre le VIH/sida Formation scolaire pour enfants défavorisés Des cadres dirigeants pour une société ouverte sur le monde Justice sociale pour migrantes et ouvriers de l’industrie Formation universitaire pour une Chine en mutation

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Nigéria Mission 21 Programme de coopération 162.1001

Recherche de la paix en des temps troublés Malgré les avancées de l’armée nigériane, une grande partie du nord du pays subit encore la terreur du groupe islamique Boko Haram. Des millions de personnes ont fui. L’Eglise des frères et sœurs au Nigéria, partenaire de Mission 21, prend soin des réfugiés tant chrétiens que musulmans, les aide à surmonter les traumatismes et s’engage dans des programmes de reconstruction.

Au service du pays et de ses habitants Les différents partenaires de Mission 21 au Nigéria s’engagent pour améliorer la vie des malades du VIH/sida, pour développer les compétences des femmes, ou encore pour encourager les médecines naturelles, le tout dans une perspective de cohabitation pacifique des chrétiens et des musulmans.

Budget total des projets 2016 Fr. 461 265.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 41 600.162.1002 162.1003 162.1006 162.1007 162.1010 162.1011 162.1030

Nord du pays Mubi Nord du pays Nord du pays Jos pays entier Nord du pays

Renforcer les femmes – promouvoir la vie Nigéria en mutation : participer à la construction de la société de demain Nigéria : les valeurs croissent d’en bas Surmonter les fossés – construire ensemble la paix Coordination au Nigéria Des personnes au service de la société Développement villageois – avoir confiance en ses propres forces

Pérou & Bolivie Mission 21 Programme de coopération 476.1001

Sécurité alimentaire et promotion des revenus Dans les Andes, les organisations partenaires de Mission 21 encouragent les petits producteurs à adapter leur mode

© Mission 21

Formation d’adultes Les organisations partenaires de Mission 21 s’engagent pour que la population participe aux processus sociaux. Elles encouragent la participation à l’élaboration des budgets municipaux. Elles organisent des formations à la participation politique pour les femmes, les jeunes engagés socialement, le personnel ecclésiastique et les laïcs engagés, et les collaborateurs des organismes publics.

de production aux conditions climatiques extrêmes. Ils améliorent ainsi la qualité du sol et le rendement des récoltes, assurent

leur auto-approvisionnement et augmentent le revenu familial.

Budget total des projets 2016 Fr. 609 385.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 122 800.420.1005 420.1013 420.1016 420.1017 420.1018 476.1003 476.1005 476.1006 476.1008 476.1011 476.1012 476.1019 476.1021 476.1022

Bolivie, La Paz Vivre la diversité par le dialogue interculturel Bolivie, Combaya, Mocomoco Une vie dans la dignité pour des familles de petits paysans Bolivie, Sorata Alimentation équilibrée et hausse du revenu des familles Bolivie, Ayata Jardiner et tisser pour une vie meilleure Bolivie, El Alto, La Paz Embellie par des jardins en ville Pérou, Lima Formation pour une culture d’ouverture et de solidarité Pérou, Puno !Ella puede! Rendre les femmes aptes à diriger Pérou, Puno Changer ensemble la société Pérou, Puno Dialogue interreligieux dans la région sud-andine Pérou, Puno Surmonter les conflits, vaincre la violence Pérou, Puno Sécurité alimentaire dans la région sud-andine Pérou, Puno Programme d’alphabétisation Pérou, Puno, Cusco Droits humains et industrie minière Pérou, Huancayo, Depto Junin Théologie globale dans un contexte indigène

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

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Soudan du Sud

L’espoir malgré la guerre La guerre au Soudan du Sud a fait 50 000 morts depuis fin 2013. Au moins 12’000 enfants soldats ont été recrutés. La nourriture, les hôpitaux et les écoles manquent. L’Eglise presbytérienne du Soudan du Sud, partenaire de Mission 21, s’engage pour le travail de paix, le traitement des traumatismes, la formation d’enseignants et la construction d’écoles. Suite aux expulsions, elle a déplacé ses activités dans les camps de réfugiés du sud du pays et des pays limitrophes. Avec un projet agricole et une école de sages-femmes, l’agence presbytérienne d’aide d’urgence et de dévelop-

© Mission 21 / Ulrich Kleiner

Mission 21 Programme de coopération 179.1001

pement contribue à améliorer la situation alimentaire et à réduire la mortalité infan-

tile et maternelle dans le pays.

Budget total des projets 2016 Fr. 762 450.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 209 500.179.1002 179.1003 179.1005 179.1006 179.1007 179.1010 179.1011 179.1015 179.1021 179.1022 179.1023 179.1024 179.1025 179.1026

pays entier pays entier pays entier pays entier pays entier pays entier pays entier Juba Pochalla Lokichoggio (nord Kenya) pays entier pays entier pays entier pays entier

Tanzanie Mission 21 Programme de coopération 186.1001

S’engager pour la construction d’un nouveau pays Travail pour la paix et la réconciliation Des femmes fortes pour l’Eglise et la société Travail auprès des femmes et des jeunes Travail auprès des jeunes et foyer pour enfants des rues Formation pour l’avenir La qualité fait la différence : conseil pour les projets Compétences pour un engagement pour un monde plus juste Alimentation et développement rural Vie pour mères et enfants VIH/sida : éducation et aide Façonner la société et la communauté Compétences et engagement pour le Soudan du Sud L’espoir par la force spirituelle

Une Eglise pour les pauvres En Tanzanie, l’Eglise morave s’engage pour les personnes en marge de la société. Dans des lieux reculés, elle soutient des centres de formation, des écoles secondaires et des lieux de formation théologique. Mission 21 soutient deux Eglises partenaires pour que les femmes et les orphelins aient accès à la formation.

L’épidémie de VIH/sida est un défi majeur pour la société tanzanienne. Mission 21 et son Eglise partenaire s’engagent dans des activités de formation scolaire et professionnelle des orphelins, et forment le personnel ecclésiastique à l’accompagnement psychologique.

Budget total des projets 2016 Fr. 529 575.-, part Pain pour le prochain 2014 Fr. 88 900.186.1002 186.1003 186.1004 186.1005 186.1022 186.1503 186.1504 186.1507 186.1508 186.1509

40

Mbeya, Rungwe Mbeya, Rungwe Mbeya, Rungwe Mbeya, Rungwe Sud-ouest Mbeya, Rungwe Lutengano, Utengule Mbeya, Kyela Mbozi, Isoko Mbeya, Rungwe

Des personnes qualifiées changent la société Renforcer les compétences – développer la société Vivre sans violence La qualité fait la différence : coordination en Tanzanie Défendre la vie – Programme VIH/sida Tanzanie Femmes en route vers l’avenir Apprendre pour la société de demain Formation pour l’avenir Service médical Travail avec des orphelins

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Afrique Programme continental 100.1001 100.1100 100.1200

Conférence des Eglises de toute l’Afrique, CETA Paix et liberté pour les chrétiens et musulmans d’Afrique

Afrique Programme régional 100.1020

VIH/sida : protéger la santé pour préserver la dignité humaine

Afrique du Sud 181.1502

400.1005 428.1205

Travail en réseau pour la construction d’une société solidaire (CLAI), Equateur Recherche au service des groupements de base, Costa Rica Agir solidairement par une formation continentale en réseau (UBL), Costa Rica

Asie de l’Est 200.1001 216.1010

Développement de cadres pour une Chine en mutation

232.2415

Echanges avec l’œuvre sociale KISWEC, Japon/Suisse

276.2521

Renforcement du mouvement pour l’environnement, Corée du Sud/Séoul

Cameroun 134.1001 134.1002 134.1006 134.1009 134.1014 134.1017 134.1019 134.1021 134.1029 134.1042

Etre un modèle au service de la collectivité Femmes au Cameroun : ensemble vers le succès Travail avec des jeunes – travail pour l’avenir Formation universitaire pour la société de demain, Kumba Développer le sens de la responsabilité – emprunter ensemble de nouvelles voies Renforcer les humains – développer les organisations HIV/sida : travail d’appui aux veuves et aux orphelins, Bamenda Hôpital Manyemen – soins médicaux en zone rurale Artisanat : des perspectives d’avenir, Bamenda, Bali, Bamessing, Bafut

Ghana 130.1106

Soins médicaux en milieu rural

Inde 224.1101 224.1102

Protection et promotion de jeunes filles indiennes

224.1105

Apprentissage pratique

Palestine 296.1510

Travail auprès d’enfants et de jeunes handicapés mentaux

Promotion des femmes 840.1005

Renforcer les réseaux de femmes dans le monde

Professionals Exposure Program (PEP!) 840.1020

Fr. 103 500.-

Part PPP 2014

Fr. 19 200.-

Budget total 2016

Fr. 368 460.-

Part PPP 2014

Fr. 25 000.-

Budget total 2016

Fr. 11 500.-

Home pour enfants et jeunes handicapés

Amérique latine programme continental 400.1001 400.1003

Budget total 2016

Engagements de courte durée dans le Sud

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Budget total 2016 Fr. 120 8650.Part PPP 2014

Fr. 36 800.-

Budget total 2016

Fr. 218 132.-

Part PPP 2014

Fr. 56 600.-

Budget total 2016

Fr. 591 215.-

Part PPP 2014

Fr. 101 400.-

Budget total 2016

Fr. 10 000.-

Part PPP 2014

Fr. 3000.-

Budget total 2016

Fr. 24 500.-

Budget total 2016

Fr. 23 000.-

Part PPP 2014

Fr. 5 100.-

Budget total 2016

Fr. 138 000.-

Part PPP 2014

Fr. 25 000.-

Budget total 2016

Fr. 179 950.-

Part PPP 2014

Fr. 5 500.-

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Armée du Salut Laupenstrasse 5 Case postale 6575 3001 Berne

Tél. 031 388 05 91 mission@heilsarmee.ch www.mission.heilsarmee.ch

Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement social international avec un fondement chrétien. Son action concrète comprend entre autres des programmes dans le domaine de la santé, de la formation et du développement holistique

Haïti Armée du Salut Programme scolaire 450.5411

Programme scolaire en Haïti En Haïti, les écoles publiques n’ont la capacité d’accueillir que 20 pourcents des enfants. Or, près de 50 % de la population haïtienne est âgée de moins de 18 ans. L’Armée du Salut contribue aux objectifs de formation du pays en soutenant 21 écoles primaires et une école secondaire, fréquentées par quelque

5074 élèves dans les régions pauvres. Elle s’engage pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Dans une perspective globale, elle encourage les parents à s’impliquer et à renforcer leurs aptitudes pour qu’ils assument leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.

Contribution totale Armée du Salut Suisse 2016 Fr. 234 700.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 55 200.-

Pakistan Armée du Salut Programme pays 264.5401

Des communautés fortes, indépendantes et durables et le programme Sally Ann L’Armée du Salut accompagne des communautés villageoises dans trois régions du Pakistan. Le but est de leur permettre de se protéger des catastrophes naturelles et d’être moins vulnérables économiquement et juridiquement. Pour y parvenir,

l’Armée du Salut travaille étroitement avec les conseils pour le développement villageois. Ceux-ci planifient des mesures qui améliorent les conditions de vie de la population (cours dans les domaines de la santé, de la formation, de l’alphabétisation). Des thèmes comme le genre, les drogues ou la violence intrafamiliale sont aussi abordés.

Contribution totale Armée du Salut Suisse 2016 Fr. 105 400.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 37 100.264.5406

Lutte contre la pauvreté par le renforcement du système de subsistance

Afrique australe Programme régional 181.5402

Programme de promotion de l’intégration sociale

Congo 197.5410

Amélioration de la santé et de l’alimentation dans les régions rurales

Equateur 434.5410

Renforcement des capacités pour la prévention de la violence domestique

Myanmar (Birmanie) 259.5401

42

Fr. 296 200.-

Budget total 2016

Fr. 191 210.-

Part PPP 2014

Fr. 16 600.-

Budget total 2016

Fr. 216 200.-

Part PPP 2014

Fr. 33 350.-

Budget total 2016

Fr. 103 750.-

Part PPP 2014

Fr. 43 300.-

Budget total 2016

Fr. 60 000.-

Programme régional de renforcement des ressources locales dans les projets de développement

Brésil 422.5401

Budget total 2016

Renforcer les systèmes de subsistance des communautés

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


cfd – Christlicher Friedensdienst Falkenhöheweg 8 Case postale, 3001 Berne

Tél. 031 300 50 60 info@cfd-ch.org www.cfd-ch.org

cfd – Christlicher Friedensdienst En tant qu’organisation féministe pour la paix, le cfd travaille dans une conception de la paix au sens large, qui prend en compte toutes les formes de violence et d’exclusion. Le cfd s’oriente vers la vision d’une bonne vie pour tous les êtres humains, quel que soit leur sexe, leur origine et leur religion. Les projets du cfd ont pour but de renforcer les droits des femmes et de veiller à leur mise en application. Ils visent aussi à favoriser l’accès des femmes à la formation et à des revenus, ainsi qu’à améliorer leur participation à la vie politique. Le cfd soutient des femmes et leurs familles en situation de détresse psychosociale et travaille à la prévention et à la protection de la violence intrafamiliale.

Israël / Palestine cfd Programme Proche-Orient 200.4501 Accompagnement psychosocial et renforcement Les conditions de vie des Palestiniennes et Palestiniens se dégradent dans les territoires occupés. La guerre de Gaza de l’été 2014 a traumatisé une grande partie des habitantes et habitants dont beaucoup vivent encore dans les décombres.

L’occupation militaire israélienne et les tensions internes favorisent le retour aux anciennes règles : les femmes sont de plus en plus écartées de l’espace public. La violence domestique a augmenté. Le cfd soutient les centres de conseil psychosocial pour les femmes victimes de violence de la Working Woman Society for Development à Jenin, Naplouse, Tulkarem, Bethléem, Yatta et Gaza. Centres pour femmes et accompagnement juridique La population palestinienne est discriminée et marginalisée. Les femmes vivent une discrimination supplémentaire : souvent, elles ne peuvent quitter la maison seules ou

suivre une formation. Elles sont défavorisées en matière de succession, de divorce et de garde d’enfants. Kayan, partenaire du cfd, travaille depuis 1998 avec et pour des femmes palestiniennes au nord d’Israël. La construction de centres pour femmes dans les communes favorise leur intégration tant sur le plan social que politique. Kayan dispense des conseils juridiques et accompagne les femmes, ce qui leur permet d’exiger leurs droits. Kayan renforce aussi la conscience sociale pour les droits des femmes et pour la protection de la violence domestique et des meurtres (crimes d’honneur).

Budget total du programme 2016 Fr. 800 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr.123 000.296.4587 Palestine 230.4517 Israël, Haïfa

Maroc / Algérie cfd Programme Afrique du Nord 200.4501 Protection contre la violence et perspectives pour les femmes au Maroc Au Maroc, des filles mineures sont mariées et la polygamie est toujours autorisée. La violence domestique envers les femmes est largement acceptée. Beaucoup ne connaissent pas leurs droits. De peur ou de

Accompagnement psychosocial, Palestinian Working Woman Society for Development PWWSD Construction de centres pour femmes et accompagnement juridique pour les femmes arabes d’Israël, Kayan

honte, elles ne cherchent pas d’aide. Le cfd soutient la maison de femmes de la Fédération de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes FLDDF près de Casablanca. Les femmes en situation de détresse y trouvent refuge avec leurs enfants. Elles reçoivent un soutien psychosocial et juridique. Les centres du FLDDF organisent aussi des cours d’alphabétisation et des manifestations sur les droits des femmes. Soutien à des victimes de violence en Algérie En Algérie, le souvenir du conflit sanglant des années 90 est encore très présent. Dans

la région de Sidi Moussa, une grande partie de la population a vécu les massacres. L’Association pour l’Aide, la Recherche et le Perfectionnement en Psychologie SARP, partenaire de cfd, soutient les victimes de violence. Elle les aide à surmonter leurs traumatismes et à développer de nouvelles perspectives de vie. L’« Espace femmes » offre un lieu sécurisé où les femmes peuvent parler, nouer des contacts et vivre une expérience de solidarité.

Budget total du programme 2016 Fr. 500 000, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 45 900.152.4520 Maroc 102.4517 Algérie

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Conseil juridique et maison de femmes, information et lobbying pour les droits des femmes, FLDDF Soutien psychosocial à des victimes de violence, SARP

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Eglise évangélique méthodiste Badenerstr. 69 Case postale, 8026 Zurich

Tél. 044 299 30 70 connexio@emk-schweiz.ch www.connexio.ch

Connexio Le réseau pour mission et diaconie de l’Eglise évangélique méthodiste soutient des Eglises méthodistes dans une vingtaine de pays. Il met l’accent sur la promotion de cadres dirigeants, le développement des Eglises, ainsi que sur des projets sociaux et de développement qui bénéficient à l’ensemble de la population. De plus, Connexio favorise les rencontres interculturelles, les relations et partenariats entre les personnes, les Eglises et les institutions en Suisse et dans les pays d’intervention.

Argentine Connexio Programme pays 408.5101

Une Eglise en mutation Pour s’adapter aux changements sociétaux, l’Eglise méthodiste d’Argentine mise sur les bénévoles. Ils bénéficient de formations en ligne et d’ateliers qui leur permettent de prendre plus de responsabilités au sein de l’Eglise. Beaucoup de femmes profitent de ces offres. En parallèle, les outils de communication modernes tels

que Facebook, Twitter ou Issuu sont introduits pour l’usage interne et externe. Connexio soutient également un centre de jeunesse à Buenos Aires, ainsi que l’institut ISEDET qui propose des études théologiques à des personnes affiliées à neuf Eglises différentes.

Budget total 2016 Fr. 85 400.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 15 600.-

Chili Connexio Programme pays 426.5101

Engagement pour la population Mapuche et les migrants L’agriculture et l’autosuffisance alimentaire sont déterminants pour la population indigène Mapuche. Au centre de la Obra rural, œuvre agricole de l’Eglise méthodiste situé à Temuco, les participants apprennent à construire des serres, à confectionner des confitures ou de

l’artisanat destinés à la vente. Des trocs de produits agricoles sont aussi organisés. Au nord, l’Eglise accueille des migrants démunis des pays voisins. Ils reçoivent des conseils juridiques, des habits, un logement ainsi que des cours d’alphabétisation et de prévention médicale.

Budget total 2016 Fr. 55 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr 15 600.-

Congo Connexio Programme pays 197.5101

De plus, les jeunes professionnels et les cadres dirigeants qui s’engagent au sein de l’Eglise

© connexio

Projets de santé et promotion d’enfants, de jeunes et de cadres dirigeants Dans les régions reculées, des hôpitaux et centres de santé fournissent à la population les soins de base. L’Eglise gère aussi des écoles et une université et s’engage pour l’alimentation et l’éducation des enfants fragilisés. Connexio soutient ce travail financièrement et par la mise à disposition de spécialistes qui soutiennent les responsables locaux. bénéficient d’un programme de bourse. Ainsi, les jeunes qualifiés peuvent exercer un

travail dans leur propre pays.

Budget total 2016 Fr. 431 300.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 56 000.-

44

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Bolivie 420.5101

Fr. 185 400.-

Part PPP 2014

Fr. 46 750.-

Budget total 2016

Fr. 141 550.-

Part PPP 2014

Fr. 4 500.-

Projets de développement et sociaux sur l’Altiplano

Cambodge 238.5101

Budget total 2016

Construction d’églises et développement communautaire dans la santé et l’agriculture

Croix-Bleue Internationale Gesellschaftsstrasse 78 3012 Berne

Tél. 031 301 98 04 office@ifbc.info www.ifbc.info

Croix-Bleue Internationale (IFBC) La Croix-Bleue Internationale est une organisation mondiale active dans le domaine de la santé. Elle a pour mission d’aider les personnes confrontées aux problèmes d’alcool ou de drogue. Elle veut attirer l’attention de la population sur les effets négatifs de l’abus d’alcool et de drogue et offrir un soutien aux personnes dépendantes par la prévention, le conseil et l’accompagnement.

République du Congo / Tchad Croix-Bleue Programme de prévention 100.4202

Des jeunes s’engagent dans la prévention des dépendances La Croix-Bleue Internationale soutient un programme global de prévention des dépendances pour et avec des jeunes, des enseignants, des parents ainsi que des politiciens locaux à Brazzaville, en République du Congo, et à Ndjamena, au Tchad. En plus des campagnes de prévention menées à

large échelle dans des écoles, des centres de loisirs et des églises, un programme d’« éducation par les pairs » est mené. Des jeunes sont formés aux méthodes de prévention les plus modernes et deviennent des mentors pour les jeunes de leur âge. En 2015, 22 000 élèves répartis dans 11 écoles secondaires ont participé à ce programme qui sera mené en collaboration avec les Eglises dès 2016.

Budget total du programme 2016 Fr. 260 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 25 000.-

Horyzon – l’organisation suisse de développement pour les jeunes Florastrasse 21, 4600 Olten

Tél. 062 296 62 68 info@horyzon.ch www.horyzon.ch

Horyzon s’engage pour des jeunes défavorisés dans des régions en développement et en crise La fondation Horyzon et ses partenaires sont spécialisés dans le domaine de la formation, parce que la formation est durable. Les jeunes bénéficiaires deviennent capables de sortir de la spirale de la pauvreté, de participer à des formations, de trouver du travail et de se construire un avenir autonome, et de participer activement au développement de la société civile. C’est ainsi que des êtres humains – indépendamment de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique, de leur sexe ou de leur statut social – peuvent se construire une existence digne.

Bangladesh 208.4802

Programme de développement de quartier et de santé

Colombie 458.4801

Promotion et formation des jeunes

Suisse 840.4805

Programme de formation

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

Budget total 2016

Fr. 252 000.-

Part PPP 2014

Fr. 22 900.-

Budget total 2016

Fr. 360 000.-

Part PPP 2014

Fr. 51 200.-

Budget total 2016

Fr. 60 000.-

Part PPP 2014

Fr. 19 700.-

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Mission Evangélique Braille Avenue Louis-Ruchonnet 20 1800 Vevey

Tél. 021 921 66 88 info@mebraille.ch www.mebraille.ch

Mission Evangélique Braille (MEB) Fondée en 1956 en Suisse, la Mission Evangélique Braille (MEB) est une association sans but lucratif au service des personnes handicapées de la vue. La MEB coopère activement au développement des personnes aveugles et malvoyantes en soutenant des projets d’alphabétisation, de formation socioprofessionnelle et de réhabilitation dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Elle collabore avec des ONG locales spécialisées dans le développement des personnes handicapées de la vue dans le but de favoriser leur intégration sociale. La MEB vise une approche intégrale, basée sur le droit, le contexte local et le respect.

AFRIQUE FRANCOPHONE MEB Programme de réhabilitation et de développement pour les aveugles et les personnes malvoyantes 100.6505

Stigmatisées par la société africaine, les personnes aveugles et malvoyantes sont vues comme des « bouches supplémentaires inutiles à nourrir ». N’ayant pas accès à l’éducation et à la formation, les conséquences pour leur développement personnel et professionnel sont désastreuses. Dès lors, la MEB s’engage à œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie par le biais de programmes de scolarisation et de formation socioprofessionnelle. Pour ce faire, elle a développé des supports d’apprentissage en écriture braille et sonore, afin que les enfants aveugles retrouvent le chemin de l’école et que les adultes aient accès à une vie autonome.

© meb

En collaboration avec les organisations partenaires locales, la MEB sensibilise la société civile, les médias, les Eglises locales et les institutions étatiques aux droits des personnes handicapées de la vue.

Budget total du Programme 2016 Fr. 500 000.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 27 700.112.6515 117.6505 122.6510 134.6510 197.6510 197.6510

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Bénin Burkina Faso Côte d’Ivoire Cameroun Congo Brazzaville Congo Kinshasa

Formation en agroécologie adaptée aux personnes aveugles Programme national d’alphabétisation en braille avec formation professionnelle Informatique et synthèse vocale : un avenir pour les aveugles Une école pour aveugles, Yaoundé Centre polyvalent avec école, Brazzaville Réhabilitation pour familles non voyantes exclues

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016


Service de Missions et d’Entraide En Glapin 8 1162 St-Prex

Tél. 021 823 23 23 secretariat@sme-suisse.org www.sme-suisse.org

Service de Missions et d’Entraide (SME) Le SME est l’organe de coopération et de développement de la Fédération romande d’Eglises évangéliques (FREE). Il a pour objectif le renforcement des capacités des personnes, des structures / organisations et des communautés. Il est engagé dans les domaines de l’éducation de base, la formation professionnelle et la formation continue (du personnel des secteurs de l’éducation / formation et la santé). Le SME soutient actuellement 14 projets en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie et accompagne également plusieurs envoyés / volontaires qui œuvrent dans des projets de partenaires en Afrique et en Asie.

LAOS SME Programme pays

Maison d’accueil pour étudiant-e-s des zones rurales Les élèves des zones rurales reculées peinent à poursuivre leurs études à la fin de leur scolarité obligatoire. Partir à la ville implique de nombreux changements et des défis logistiques et financiers souvent insurmontables. Une maison a été aménagée dans la ville de Savannakhet, la deuxième ville du pays. Elle

permettra à 20 jeunes des villages de la région de poursuivre leurs études en assurant un accompagnement adapté à leurs besoins personnels et scolaires. Appui aux hôpitaux et structures de santé Le but de ce projet est d’optimiser la qualité du service hospitalier et d’apporter une meilleure expertise dans le soin du patient.

Budget total des projets 2016 Fr. 137 400.-, contribution Pain pour le prochain 2014 Fr. 68 744.249.6304 249.6306

Savannhaket Maison d’accueil pour étudiant-e-s des zones rurales Sékong Appui hospitalier

Népal 260.6301

Fr. 65 410.-

Budget total 2016

Fr. 79 760.-

Ecoles pour laborantins et laborantines, Tansen

Sénégal 172.6031

Budget total 2016

Centre éducatif pour enfants en situation de vulnérabilité, Ziguinchor

TearFund Schweiz Josefstrasse 34 8005 Zurich

Tél. 044 447 44 00 info@tearfund.ch www.tearfund.ch

TearFund Suisse est une organisation chrétienne de développement et d’aide d’urgence. Depuis plus de 30 ans, nous renforçons des familles défavorisées dans des pays du Sud, indépendamment de leur appartenance ethnique, de leur religion ou confession. TearFund travaille avec des organisations partenaires locales chrétiennes qui connaissent très bien les réalités de la région. Dans notre travail, nous mettons l’accent sur la formation, l’accès à des soins de base et à des moyens de subsistance.

En Ouganda, dans la région de Kabale, l’eau potable est rare. Beaucoup de familles doivent se contenter de trois litres par jour et par personne. L’eau provient le plus souvent des rivières sises dans la vallée. Les femmes et les enfants consacrent jusqu’à

quatre heures par jour à aller la chercher. La construction de réservoirs permettant de récolter l’eau de pluie allège leurs journées. Au Pérou, l’organisation partenaire de TearFund contribue à améliorer les conditions

Ouganda 193.6101

Programme d’eau et d’hygiène, district de Kabale

Pérou 476.6101

Sécurité alimentaire et génération de revenus sur le Haut plateau

Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses 2016

d’existence des familles de petits paysans les plus pauvres de la province de Pachitea. Elle leur transmet des connaissances en agriculture, de façon à ce qu’ils puissent améliorer leur alimentation et vendre une partie de leur récolte. Budget total 2016

Fr. 495 000.-

Part PPP 2014

Fr. 15 100.-

Budget total 2016

Fr. 470 000.-

Part PPP 2014

Fr. 13 200.-

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Projets de coopération au développement des œuvres protestantes suisses

DM-échange et mission

EPER Entraide Protestante Suisse

Pain pour le prochain

Ch. des Cèdres 5 1004 Lausanne Tél. 021 643 73 73 Fax 021 643 36 01 secretariat@dmr.ch www.dmr.ch

Bd de Grancy 17 bis 1001 Lausanne Tél. 021 613 40 70 Fax 021 617 26 26 info@eper.ch www.eper.ch

Av. du Grammont 9 1007 Lausanne Tél. 021 614 77 17 Fax 021 617 51 75 ppp@bfa-ppp.ch www.ppp.ch

CCP 10-700-2

CCP 10-1390-5

CCP 10-26487-1

DM-échange et mission est le service des Eglises protestantes romandes pour des projets de mission, de formation et de développement communautaire en partenariat avec d’autres Eglises dans le monde.

L’Entraide Protestante Suisse (EPER) est l’œuvre d’entraide des Eglises protestantes de Suisse. Son siège social se trouve à Zurich, avec des Bureaux régionaux en Suisse alémanique et un Secrétariat romand à Lausanne.

Vision – L’Evangile est un appel à vivre avec Dieu et à respecter la dignité de toute personne. La mission est globale : c’est le partage de la bonne nouvelle par la Parole, les actes, la prière, le culte et le témoignage quotidien.

L’EPER s’engage pour un monde plus juste et plus humain. La dignité de chaque être humain est au cœur de son engagement. Cette dignité est à la base de la Déclaration universelle des Droits Humains. L’EPER exprime ses valeurs chrétiennes en actes concrets dans ses projets. Ces deux dimensions constituent le fondement du travail de l’EPER. L’EPER agit sur mandat de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS). Celle-ci fixe le cadre de ses domaines d’intervention:

Pain pour le prochain est l’organisation de développement des Eglises protestantes de Suisse. En politique de développement, nous plaidons en faveur du Droit à l’alimentation et d’une Economie éthique, c’est-à-dire une économie au service de l’être humain. Par ce travail, nous parvenons à influencer les instances décisionnelles des milieux politiques et économiques en Suisse. Nous sensibilisons aussi la population en montrant le lien entre nos modes de vie et les effets sur la vie des habitants des pays du Sud, et nous préconisons un style de vie plus responsable.

Mission – Construire des partenariats entre Eglises fondés sur des programmes de témoignage, de solidarité et d’échanges de personnes, au-delà de toute frontière sociale, économique ou culturelle. Projets de témoignage et de solidarité – DM-échange et mission soutient une soixantaine de projets de formation, d’éducation, de développement, d’action sociale ou de santé en Afrique, en Amérique latine, au MoyenOrient et dans l’océan Indien. Echange de personnes – Envoi et accueil de personnes au service des Eglises : partage des compétences professionnelles (6-12 mois ou 2 ans et plus), service civil, stage de découverte et sensibilisation (2-4 mois), mission d’expertise, voyage de groupes. DM-échange et mission est financé par les paroisses de Suisse et par des dons privés. Il reçoit aussi des contributions des Eglises protestantes de Suisse, de Pain pour le prochain ou d’organismes publics.

A l’étranger −− Développement des communautés rurales et promotion de la paix −− Aide humanitaire −− Collaboration avec les Eglises

Au Sud, nous soutenons des populations défavorisées qui, par leurs propres moyens, essaient de sortir de la pauvreté, de la faim et du besoin afin de mener une vie digne et autonome. Là où règne l’injustice et l’appât du gain, Pain pour le prochain épaule ses partenaires sur place afin de révéler les abus, de défendre les droits des personnes concernées et de chercher des alternatives.

En Suisse −− Intégration sociale −− Conseils juridiques −− Défense des droits des personnes socialement défavorisées.

Nous collectons des fonds pour 350 projets de nos œuvres partenaires, ces dernières aidant les populations du Sud à prendre leur destin en main. Pain pour le prochain veille à la qualité des projets auxquels elle est associée.

L’EPER soutient les personnes concernées en fonction de leurs besoins et conçoit ses projets avec leur étroite collaboration. L’EPER combat les causes de la famine, des injustices et de la misère sociale.


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