© Mars 2018
Etre singulier, s’égarer dans rues d’une ville, par ici ou ailleurs. J’ai navigué l’imaginerre.
les par sur
Il y a des jours comme ça, des nuits aussi. L’imagination c’est mon phare dans la nuit profonde.
Emporté par un souffle d’erre. Fier coursier sur les mers partagées, fendant la nuit, balloté par les vents.
Je
n’avance
pas
au
pas.
Toujours
en
dĂŠcalage. Je surnage contre les courants qui battent le long de ma coque.
J’horaire les marÊes. Titubant t(t
d’une rade à l’autre Un goût iodé au fond de la gorge
Nuit obscure. Navigation aux étoiles. Je me voyage en une mer Intérieure.
J’écris en vert, dans l’écume de mon décor, à l’encre water-man.
Je mange à l’escale, face à la régalade. Marin de cidre doux à la démarche chaloupée.
Je lave mes horizons dans des sĂŠmaphores automatiques.
Je flotte comme une coquille vide Ă la dĂŠrive.
BalancĂŠ au rythme du tempo.
Vent arrière je vais de l’avant. Paré à virer je change de bord. Coup de noroît dans le soir, Je retrouve mon allant.
Je voyage en exil jersey pour m’arracher de la froideur humaine. Loin des bien-pensants. Loin des mal-pensants.
Comme un phare dans la nuit, se profilant dans la brume. Un fanal rouge pour guider le marin en perdition. Vers son embarcaderre.
Un lieu profond… l’imagination.
Je jette l’encre.
Mon île aux trésors, lieu idéal au fond de tes yeux.
Je voulais voir la mer… .