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L’ACTU
Retrouvez l’actualitÊ SAM ED I 15 MAI 010 2 sur www.leparisien.fr et www.aujourdhui.fr
enquĂŞte
CondamnÊs à vivre dans un immeuble insalubre LOGEMENT. Ascenseurs en panne, chauffage dÊfaillant, vÊtustÊ. Des milliers de logements sont en mauvais Êtat. En cause : un parc vieillissant qui attend sa rÊnovation. es tours privÊes d’ascenseur un jour sur deux, des immeubles entiers laissÊs sans chauffage au cœur de l’hiver, des appartements aux plafonds constellÊs de taches de moisissure‌ Le parc social vieillissant (l’Ênorme majoritÊ des constructions date des annÊes 1970) serait-il en voie de dÊgradation rapide ? A titre d’exemple, les Êlus parisiens qui ont examinÊ la semaine dernière un rapport sur l’Êtat des ascenseurs dans la capitale ont ÊvaluÊ le nombre de pannes à ‌ 840 000 par an.  Il ne se passe plus une semaine sans qu’une de nos amicales nous alerte sur des problèmes gravissimes d’entretien , confirme-t-on à la CNL (ConfÊdÊration nationale du logement).
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500 citÊs prioritaires  Cela n’a rien de surprenant, explique Philippe Denizot, secrÊtaire confÊdÊral de cette association de dÊfense des locataires. L’Etat donne de moins en moins d’argent aux HLM, notamment depuis la suppression des crÊdits Palulos (NDLR : la prime à l’amÊlioration des logements à usage locatif, qui finançait les opÊrations de rÊhabilitation). Les offices doivent s’adapter. Soit en augmentant leurs ressources, donc les loyers et les charges, soit en diminuant leurs dÊpenses d’entretien !  Le constat est tout aussi alarmant dans le secteur privÊ, oÚ de nombreuses copropriÊtÊs  dÊfaillantes  font l’impasse sur les travaux d’entretien. Plus gênant encore : les travaux de rÊhabilitation ne sont pas forcÊment menÊs dans les rÊsidences qui en ont le plus besoin. C’est ce que
REPĂˆRES Moins de construction de logements. Le nombre de mises en chantier de logements neufs a reculĂŠ en France de 17,6 % entre mars 2009 et fĂŠvrier 2010 et le nombre de permis de construire a chutĂŠ de 23,5 %. Un parc immobilier vieillissant. Le parc locatif social compte 4,5 millions d’appartements (dont plus d’un million en rĂŠgion parisienne). Près de la moitiĂŠ de ces HLM (45 %) se trouve dans les grands ensembles construits entre 1950 et 1970. Seuls 20 % du parc ont moins de 20 ans. Un entretien nĂŠcessaire. Les associations de dĂŠfense des locataires estiment que les ensembles locatifs sociaux doivent bĂŠnĂŠficier d’une rĂŠhabilitation lourde tous les 15 ans. L’annĂŠe dernière, 90 000 logements sociaux (2 % du parc) ont connu des travaux d’entretien. La moitiĂŠ ont ĂŠtĂŠ financĂŠs dans le cadre de l’Anru (Agence nationale de rĂŠnovation urbaine). Des travaux très coĂťteux. Selon l’Union sociale pour l’habitat, les organismes HLM ont dĂŠpensĂŠ 2,5 Mds pour l’entretien en 2007 (15 % des loyers).
OÚ s’adresser en cas de problème
CREIL (OISE), LE 10 MARS. Dans cet immeuble, diffÊrents problèmes d’entretien causent des soucis d’humiditÊ, d’isolation (LP/OLIVIER ARANDEL.) et d’ÊlectricitÊ aux habitants. suggère un rapport de la Miilos (Mission interministÊrielle d’inspection du logement social), soulignant qu’en 2007, près d’un organisme sur deux ne disposait encore d’aucun plan de maintenance du patrimoine. A l’Union sociale pour l’habitat — qui reprÊsente la quasi-totalitÊ des offices HLM — on dresse cependant un tableau moins alarmiste.  Le parc social est globalement plus rÊcent et mieux entretenu que le parc privÊ , rappelle une porte-parole de
l’organisme professionnel.  L’annÊe dernière, malgrÊ la suppression des crÊdits Palulos, pas moins de 90 000 logements (2 % du parc total) ont ÊtÊ rÊnovÊs , insiste-t-elle. Du côtÊ du ministère du Logement, la principale rÊponse aux problèmes de vÊtustÊ du logement social tient en quatre lettres : Anru (pour Agence nationale pour la rÊnovation urbaine). CrÊÊe en 2003, cette agence a pour mission de  remettre à niveau  751 quartiers classÊs en zone
urbaine sensible. Un gigantesque chantier qui n’en est encore qu’à ses dÊbuts. D’ici à 2013, près de 500 citÊs jugÊes prioritaires (dont 125 en Ile-de-France) bÊnÊficieront d’une manne de 12 milliards d’euros pour être rÊhabilitÊes.  Ce n’est pas la solution miracle, tempère Philippe Denizot, de la CNL. Ce plan a un gros dÊfaut : il concentre tous les crÊdits disponibles dans les quartiers prioritaires‌ et rien pour les autres.  BENOÎT HASSE
L’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) propose des informations sur la rÊglementation et le droit du logement (locataires du privÊ ou du public, propriÊtaires‌). Elle a des antennes dans chaque dÊpartement. www.anil.org. Agence de Paris au 46 bis, boulevard Edgar-Quinet (XIVe). 01.42.79.50.50. L’Agence nationale de l’habitat (Anah) s’adresse en prioritÊ aux occupants de logements privÊs. Elle propose des informations sur les conditions d’attribution des subventions pour la rÊnovation. www.anah.fr. Le siège est 8, av. de l’OpÊra, à Paris (Ier). 0.820.15.15.15. (0,15 "/min.). Coproprietes.org prÊsente les ÊlÊments essentiels du fonctionnement de la copropriÊtÊ. Il dispose d’une rubrique sur les aides pour les copropriÊtÊs en difficultÊ (ingÊnierie, travaux‌), et les acteurs publics à contacter‌ Les associations de dÊfense des locataires ont des antennes dans de nombreuses rÊsidences. Les principales sont l’Afoc (Association Force ouvrière consommateurs), 01.40.52.85.85, la CGL (ConfÊdÊration gÊnÊrale du logement), 01.43.66.49.11, la CNL (ConfÊdÊration nationale du logement), 01.47.00.96.20, la CSF (ConfÊdÊration syndicale des familles), 01.44.89.69.97.
 Le logement doit redevenir une cause nationale  STÉPHANE PEU vice-prÊsident de la FÊdÊration des offices publics de l’habitat tÊphane Peu, dirigeant de la FÊdÊration des offices publics de l’habitat et prÊsident de l’office Plaine Commune Habitat (PCH) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), fait le point sur l’entretien des HLM. Des ascenseurs en panne, des murs fissurÊs, des logements humides‌ pourquoi les HLM sont-elles aussi dÊgradÊes ? STÉPHANE PEU. Soyons justes, les HLM sont en gÊnÊral bien entretenues. Elles consomment 30 % d’Ênergie en moins que le parc privÊ, ce qui est un indicateur fiable de l’Êtat des logements. Mais il est vrai que certains bailleurs sociaux, et notamment les bailleurs nationaux, qui gèrent 80, 100, voire 150 000 logements, font mal leur travail. Les Beaudottes à Sevran, les Tarterêts à Corbeil, Orgemont à Epinay, le ValFourrÊ à Mantes-la-Jolie, par exemple, sont dans un Êtat dÊplorable. Les bailleurs nationaux sont souvent trop ÊloignÊs des locataires et des Êlus. Ils rendent des comptes à leurs actionnaires et rÊflÊchissent plus en termes de bilan comptable que de performance sociale.
Avant, tous les quinze ans environ, il y avait une rÊhabilitation lourde via les subventions. Mais elles ont disparu de la loi de finances 2010 ! Il n’existe plus qu’un prêt bonifiÊ pour amÊliorer la consommation thermique du bâtiment, l’Êcoprêt. C’est important, mais ça ne suffit pas.
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Tant qu’on louera des logements en mauvais Êtat, rien ne changera
StĂŠphane Peu.
(LP/ERIC BUREAU.)
Vous pointez du doigt une baisse des moyens‌ Aujourd’hui, l’essentiel des moyens publics est concentrÊ sur les projets de rÊnovation urbaine (Anru). C’est très bien pour les 751 quartiers qui en bÊnÊficient, mais pour les autres ? Le budget consacrÊ à la rÊhabilitation des logements sociaux ne cesse de baisser alors que le parc vieillit.
L’Etat incite les bailleurs sociaux à vendre 10 % de leur parc pour s’autofinancer : un logement vendu permettrait de construire un logement et d’en rÊnover un autre. C’est la solution ? C’est une vision purement thÊorique ! Elle ne produit pas un logement social supplÊmentaire. Pour que l’opÊration soit rentable, il faut vendre les logements dÊjà amortis, donc les plus anciens, c’est-à -dire ceux oÚ il risque d’y avoir le plus de travaux. Or, les acheteurs ne pourront pas supporter à la fois le rem-
boursement de leur prêt et les charges liÊes aux travaux. A terme, on risque de crÊer des copropriÊtÊs dÊgradÊes, des futurs Clichy-Montfermeil. Par ailleurs, qui va acheter ces logements ? En 2009, 50 000 logements HLM ont ÊtÊ mis en vente en France. Il s’en est vendu 3 800. Que prÊconisez-vous ? Il faut que le logement redevienne une grande cause nationale. Le budget logement, en tout, est passÊ de 800 M" en 2008 à 550 M" en 2009 et 480 M" en 2010. Le parc privÊ pose lui aussi de nombreux problèmes‌ Nous sommes dans une Êconomie de pÊnurie. Tant qu’on pourra louer des logements en mauvais Êtat, voire insalubres, à des prix exorbitants, rien ne changera ! Il faut donc construire plus mais aussi encadrer davantage la location. La Fondation AbbÊ Pierre avait proposÊ de crÊer un permis de louer. J’y suis favorable. Il y a bien un contrôle technique pour les voitures. Pourquoi n’y a-t-il rien pour les appartements à louer ? PROPOS RECUEILLIS PAR NATHA LIE P ERRI ER
SAMED MAI 2 010 I 15
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L’ACTU
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enquĂŞte
1er ÉTAGE. Chez Vanessa, l’isolation fait dÊfaut. Les chauffages d’appoint font exploser sa facture d’ÊlectricitÊ. (LP/OLIVIER ARANDEL.)
CREIL (OISE), LE 10 MARS. 11e ÉTAGE. HumiditÊ et moisissures envahissent l’appartement de Sylvie.
(LP/OLIVIER ARANDEL.)
2e ÉTAGE. Chez Lydie, ce sont les problèmes Êlectriques qui sont rÊcurrents. (LP/OLIVIER ARANDEL.)
Les infernales tours Carpeaux OISE Beauvais
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Quand il pleut à l’extÊrieur, il pleut aussi sur nos têtes  SYLVIE, LOCATAIRE AU 11e ÉTAGE
Creil N
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’ascenseur est en panne ce jourlà . Ecrit à la main, le petit mot n’Êchappe à personne dans le hall. Pas grave, le deuxième, même très sollicitÊ, arrivera tôt ou tard. La cabine s’ouvre enfin sur des feuilles de journaux ÊtalÊes sur une flaque peu engageante. Petite grimace rapidement rÊprimÊe. Bienvenue au 84. Avec le 98 et le 144, c’est l’une des trois adresses des tours Carpeaux, situÊes au cœur d’un quartier populaire de Creil. L’ensemble, construit en 1976, comprend 188 logements sociaux vÊtustes, gÊrÊs par la SA HLM de l’Oise. EngluÊs dans les problèmes les plus variÊs, les locataires s’illustrent par leur persÊvÊ-
rance. Malika a pris la tête d’un collectif dont le but est de porter la lutte au niveau judiciaire. La première bête noire est l’ascenseur, que Malika ne prend plus, à cause des pannes.  J’ai peur de rester coincÊe. Il n’est pas rare de voir la cabine jouer à l’Êlastique, passant direct du rez-de-chaussÊe au troisième.  Christine confirme et raconte sa mÊsaventure deux jours plus tôt :  L’appel d’urgence ne marchait pas et j’ai ÊtÊ obligÊe d’utiliser le deuxième bouton d’alerte interne à l’immeuble. Ce sont les pompiers qui m’ont dÊlivrÊe.  Malika choisit donc les escaliers. Bonne nouvelle : le bailleur vient de les rÊnover pour 36 000 ". Les tags qui ornaient la cage ont enfin disparu. Au 11e Êtage, Sylvie, maman de deux enfants, a une vue superbe de-
puis son balcon.  C’est la seule chose de bien , s’exclame la jeune femme, en passant de la ligne d’horizon à celle de son plafond, attaquÊe par l’humiditÊ. Devant une riche collection d’objets à l’effigie de Johnny Hallyday, Sylvie montre les diffÊrents moisissures qui grignotent un angle de mur de son appartement.  Les infiltrations viennent des terrasses au-dessus. Quand il pleut à l’extÊrieur, il pleut aussi sur nos têtes.  Le niveau de dÊgradation de la salle de bains est Êgalement spectaculaire.  Un Êtat des lieux a ÊtÊ fait il y a un an, mais depuis, nous attendons. Et demandons à être relogÊs , proteste Sylvie. Au deuxième Êtage, Lydie, son mari et leurs trois enfants se dÊbattent avec les problèmes Êlectriques.  Si vous branchez un accessoire sur la prise de la salle de bains, c’est vous qui restez branchÊs ! Les ampoules, c’est une catastrophe. Nous ne sommes pas à la rue, mais nous aimerions vivre dÊcemment. Nous payons 805 " par mois en loyer et
charges pour un F 5. OÚ passe donc notre argent ?  Un Êtage plus bas, au 1er, voici la combative Vanessa, mère de deux enfants dont un asthmatique. Là aussi, les moisissures avaient pris leurs aises.  J’en ai eu marre d’attendre l’intervention du bailleur et j’ai fait jouer mon assurance , explique-t-elle, en faisant dÊfiler sur son ordinateur les photos. Mais à peine refaits, les murs du salon commencent à suinter de nouveau. SituÊ au-dessus du hall d’entrÊe, l’appartement est par ailleurs mal isolÊ.  J’ai 12 oC en hiver et je suis obligÊe d’utiliser des chauffages Êlectriques d’appoint. Ma facture EDF explose , rÊsume Vanessa. Il y a un an et demi, les habitants excÊdÊs avaient affichÊ leur dÊtresse sur des banderoles à leur balcon, avec l’inscription  locataires en danger . Le bailleur, à 45 km de Creil, amÊnagera enfin cette annÊe une antenne dans les tours Carpeaux. Une petite rÊvolution. CLA IRE GUÉD ON
Ils vivent dans une barre promise Ă la dĂŠmolition NĂŽMES (GARD) DE NOTRE CORRESPONDANT
ÂŤA
ucun travail important de rÊhabilitation n’a ÊtÊ fait depuis la crÊation du quartier il y a quarante ans. Les façades sont sales et, à l’intÊrieur, les radiateurs n’ont jamais ÊtÊ changÊs !  Pour la CLCV, association de locataires reprÊsentÊe par Christiane Beller, la barre GalilÊe est l’un des pires immeubles de ce secteur de NÎmes. Depuis trois ans, 170 logements sont promis à la dÊmolition.  Il reste en-
core une vingtaine de familles qui vivent là dans des conditions indÊcentes, complète Mohamed Jaffal, responsable d’une autre association de locataires en faisant le tour du propriÊtaire‌ Là , il n’y a pas de lumière depuis plusieurs semaines. Lorsque vous rentrez le soir vous êtes dans le noir. L’entretien des cages d’escaliers est très mal fait. Des caves sont murÊes avec des dizaines de kilos d’ordures à l’intÊrieur.  L’immeuble paraÎt abandonnÊ même si la dÊcoration des cages d’ascen-
seurs est flambant neuve. Ce bloc grisâtre doit être dÊmoli d’ici à 2012.  Des familles vivent encore dans cette HLM poubelle, poursuit Mohamed Jaffal. Attention, dans le quartier, tout n’est pas la faute des bailleurs sociaux. Des habitants cassent, salissent, ne respectent pas le bien collectif. Mais pour la barre GalilÊe, comme elle est promise à la destruction, plus rien n’est entrepris.  Pour Habitat du Gard, un des plus importants bailleurs sociaux du quartier,  il n’y a pas de date butoir pour la des-
truction. Pour la simple raison que l’on travaille sur de l’humain, au cas par cas, en tenant compte des dÊsirs de relogement. C’est un processus long et complexe. A chaque destruction, il y a une reconstruction. Pour la barre GalilÊe, on est intransigeants sur les travaux de sÊcuritÊ. Pour le reste, je pense que tout le monde comprend que l’on ne va pas entreprendre de gros travaux sur un immeuble qui va être dÊtruit , expose le chargÊ de communication d’Habitat du Gard. BO R IS DE LA CRU Z
Des situations incroyables Sans chauffage pendant quatre ans. Les 77 logements du 86 avenue Michelet, à Saint-Ouen (Saine-Saint-Denis), vivent à la limite de l’insalubritÊ. Murs trouÊs, vitres brisÊes, fils Êlectriques pendant dans le couloir, les propriÊtaires n’ont jamais fait de travaux. Surtout, les locataires n’ont pas eu de chauffage depuis quatre ans. A Sarcelles, les 42 000 rÊsidants du Grand-Ensemble ont subi mi-dÊcembre un petit 17oC durant plusieurs jours après une panne. Des rats partout. Des locataires de la citÊ Sorbier à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) subissent depuis plusieurs mois une invasion de rongeurs à cause de travaux dans les caves. Idem à Elancourt (Yvelines) dans le quartier des Nouveaux-Horizons. Des mois sans ascenseurs. Durant des mois, la copropriÊtÊ gÊante de Grigny (Essonne) a vÊcu au rythme des pannes d’ascenseurs : au plus fort, 32 engins sur 155 Êtaient hors d’usage. Les rÊparations sont enfin effectuÊes. A Mantes-la-Jolie (Yvelines), la rÊsidence du Lac a ÊtÊ privÊe d’ascenseurs de janvier à mars, contraignant les plus âgÊs à rester chez eux. Des robinets capricieux. A Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), à la rÊsidence HLM des Platanes, des fuites d’eau depuis 2002 font exploser les charges. Mi-fÊvrier, un  problème de pression  a privÊ d’eau des habitants de la tour Sannois d’Argenteuil (Val-d’Oise) près d’une semaine.