Du plomb dans le rail de TGV
nature (Cade) et fer de lance de
la contestation. Il faut dire que
Le
Ca
na r
d
ce chantier, le plus grand d'Europe, OO1ltera entre 15 et 20 milliards d'euros. El ai l'Union européenne, bonne fille, est prête à donner un petit 600 millions d'euros, pour le reale le gouvernement a opté pour le privé: pour la première fois en France, une ligne de chemin de fer est carrément confiée â une boite privée, Vinci en l'oœw-rence, qui aura. la concessÎon exclusive du tronçon Tours-Bordeaux pendant pas moina de cinquante
ans. Et à des conditions défiant
toute concurrence: grâce au ppp
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nementalos, mais plutôt à muse de l'Espagne. Depuis quelques lIemainell, lIur fond de politique d'austérité, de sérieuses attaques contre le projet LGV Ile multiplient dans la presse espagnole: It Projet inutile.," Trop coOteux pour un rendement Inexistant ..... Ev()«uant un report "au mieux" pour 2014, le mi· Distre des infrastructures José Blanco a fini par lâcher: " Une ligne salls voyageurs ni marchandises ne sert li rien. . .. Les élu8 politiques espagnols parient désonnais plus ouvertement de rénovation de la voie exilltante. La nouvelle ligne de fret, elle, ourait leur préférence du côté de Toulouse pour relier Saragosse. Quant à MAM, particulièrement remontée contre le projet, elle persiste et signe auprès du "Canard ... "Quel intérét d'un.e deuxlime ligne passant pdr I.e Pays basque 7Soit c'est une ligne voyageurs, au plus près des centres tauristlq~s: c'est ll1.ligne o.c.tuelle (... l. Soit c'est une ligne pour le fret reliant {es grands centres économiques et passant par Saragosse, si la ligne exisronte devenait insu{fVJante . .. Et de proposer une ligne plus directe passant par le Béarn, ajoutant: " Comment justifier l'intérit et I.e cO/lt de dI!/a. créations tU ligMs â quelques kiWmktres ['uue de {'aulre ?" En faisant passer les intérêts privés avant l'jntérêt public, voyons! Professeur Cornardeau
2
En c
groupement d'as!lOCÏ.atlOns de la
du
cette nouvelle ligne permeltra. surtout de développer le fret. ~ Dans lUI pr-cmier temps, 80 % des élus Ont été séduits, puis, quand on leur a présenté lafodurt!, Ûll ont tiqué», raconte Victor Pachon, président d'un
(partenanat public-privé), le bétonneur llUJl salaires fous (on se souvient de la pharaonique retraite chapeau de aon êX-pédégé Zacharias) ne paiera que la moitié du chantier. A charge pour l'Etat et les collectivités de verser le reste. Pour les pelites communes, ce coût est énorme: 4 800 € par foyer fiscal au bout de cinquante ans, estime Victor Pachon. Le scepticisme des élus basques, qui réclament en vain, depuis 2006, l'aménagement de la ligne existante, a brusquement monté d'un cran à ln publication d'une étude îndépendllDte qu'ils ont fait réaliser sur leurs propres deniers. Celle-ci révèle que, contrairement aux affirmations de Réseau ferré de France (RFFl, la ligne actuelle ne sera saturée que dans cinquante ans ... En juin dernier, Michèle Alliot-Mane, garde des &eaux et première adjointe de SaintJean-de-Luz, avaît bien tenté de faire capoter le projet, en exigeant l'arrêt des études concernant le tracé dans le Pays basque. Juppé, maire de Bordeaux, était monté au créneau. Et Pillon avait fini par lrancher en faveur de ce dernier, promettant d'enterrer 80 % de la ligne au Pays basque et nommant une médiatrice pour calmer le popuJo. Mais si la ligne LGV doit tourner court, ce ne sera sans doute pas pour des raisons environ-
né
deséluslJMP, dont un ministre cn exercice, s'allient à des él;o!oa pour dénoncer un grand projet feTroviaire européen certifié Grenelle de l'environnement. El ces originaux ont le sérieux espoir de gagner leur combat, grâce à ID crise ... En juillet dernier, le gouvernement décide la construction d'une ligne à grande vitesse (LG-Y) permettant de reJîer Paris à Madrid en passant par Bordeaux et le Pays basque. Réalisée en partenariat avec les Espagnols, explique legouvemement aux élus,
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où un scénario inédit: