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Il y a des montagnes, il y a une séquence (ouest)

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unmapping maps

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Prenez la 10 vers l’ouest vers la ville Puisque ce chemin vous est si familier vous apercevez à peine les tournants où l’on voit combien loin est l’arrivée. La maison familiale, les lumières des bureaux, le boulot, la semaine vous attendent là-bas.

Vous obtenez une note des architectes de l’univers indiquant que vous traversez l’histoire sur votre droite, plus rapidement sur votre gauche, plus rapidement que ce que vous percevez, plus rapidement que les indicateurs de sortie, les casse-croûtes. Certaines collines font plus de cent millions d’années le magma rose et refroidi et la mouvance sédimentaire de la croûte.

Mont Mégantic s’offre à vous, puis Brome. Avec leurs plumes de lumières cachées, les intrusions dans la plaine, bouches de terre accolées au ciel. Et puis mont Shefford, mont Yamaska, et une étendue pour l’air et le chemin et la ferme. Ces collines – leurs noms vous sont familiers – peut-être même vous y habitez – ou, jeunes, vous les avez parcourues – mont Rougemont, mont Saint-Grégoire feuilles ramassées ou vergers de pommes, soulèvements, forêts. mont Saint-Hilaire, mont Saint-Bruno. Et un camion passe à grande vitesse, une voiture. mont Royal suivi du mont Oka. La ligne, la lignée des montagnes vous enlignent vers la ville, vous y éloignent, là, avant la ville puis après elle, toujours en attente, leurs langages foisonnent en chuchotements attendez, attendre, murmurent-elles, au moment-même de votre passage.

— Ronna Bloom, 2016

Unmaps

We explored alternate ways to map this experience: Our installation included large scale maps (each mountain in 3d) trying to describe the sequential mountains seemingly shifting constantly in view because of the zig zagging of the highway, but the maps seem to show an order and clarity not easily perceived in real experience. How else could we map this experience – these visual flashes, the geology, the sense of escape from, and the return to, the city?

Our attempt was poetic and cinematic: Ronna wrote two poems – There are mountains; there is a sequence (East)1 and (ouest) 2 – one coming and one going, which conflate all aspects of the experience – a poetic narrative that maps the journey. And, we made a three hour documentary film (the time it takes to drive there and back) showing four simultaneous views of the highway seen while driving, as if you were rubbernecking in all directions at the same time. Here we could see each mountain coming into the view on the left, disappearing, and then after a long pause, appearing on the right (or was that a different one?) as we turned. We could also see that even in film with time stretched out, it was confounding – the mountains seemingly never staying still and knowable.

p PLANT

Chris Pommer, Lisa Rapoport and Mary Tremain founded PLANT in 1994. Now a team of architects, landscape architects and designers, we make personal and public spaces committed to building communities – one living space, one workplace, one public space at a time. https://branchplant.com

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