#61 JUILLET-SEPTEMBRE / 2014
DOSSIER / Patrimoine local
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p.4 Actualités
p.6 Actualités
p.20 Loisirs
Rythmes scolaires
Le Conseil Communal des Jeunes
Saison culturelle
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Au fil des saisons, notre ville donne à voir un nouveau visage, selon les transformations, les aménagements qui se poursuivent et améliorent le cadre et les conditions de vie de chacun. Mais avant que vous ne tiriez bénéfice de ces changements, il y a le temps des travaux, une phase délicate qui entraîne parfois des désagréments en termes de circulation ou de stationnement. Je tiens à vous remercier pour votre compréhension et votre patience.
pleinement de ces moments privilégiés de rencontre, d’évasion. Comme tous les étés, nous proposons de multiples activités et loisirs pour les enfants et les jeunes. Pour les familles, nous commençons dès le 14 juillet avec une édition des Estivales concentrée sur une journée au Bourg, avec, en clôture, les festivités de la Fête nationale. Je vous encourage aussi à répondre à l’invitation lancée dans les pages du dossier, pour une (re)découverte de notre patrimoine. Nous présentons notre ville sous l’angle du tourisme. Orvault a de véritables atouts dans ce domaine. Orvault n’est pas qu’une ville résidentielle, elle a un véritable potentiel pour attirer des visiteurs en recherche de tourisme vert. Proche de Nantes et à moins d’une heure de la mer, traversée par la vallée du Cens, riche d’un patrimoine bâti ancien, Orvault peut être un lieu idéal pour les balades, le farniente sous toutes ses formes, et même la gastronomie : ce ne sont pas les bonnes tables qui manquent. Nous avons la chance de vivre dans une ville agréable qui propose de multiples opportunités d’évasion. Des parcs, des espaces verts, des richesses naturelles qui offrent autant de possibilités de flâneries dans un cadre naturel reposant et rafraîchissant. Je vous souhaite un très bel été !
« Orvault a de véritables atouts touristiques » Dans ce magazine, vous découvrirez comment s’appliquera, à la rentrée, la réforme des rythmes scolaires et périscolaires dans toutes nos écoles. C’est l’aboutissement de la longue démarche de concertation menée avec les parents, le monde éducatif et associatif. Ce lourd travail doit permettre à nos enfants de vivre un nouveau rythme, plus adapté à leurs besoins. Nous en découvrirons les effets tout au long de l’année et resterons vigilants quant à l’évaluation pour de possibles ajustements de cette nouvelle organisation. L’année scolaire 2014-2015 sera en effet expérimentale. Mais pour l’heure, c’est la longue trêve estivale qui s’annonce. Je souhaite que la plupart d’entre vous puissent profiter
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ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014
Joseph PARPAILLON Maire Conseiller général
SOMMAIRE
JUILLET-SEPTEMBRE/2014
p.4
Actualités
p.8
Ça s'est passé ! L'actualité en images
p.10
Dossier Patrimoine local
p.14
Initiatives "Virtual Walks"
p.15
En direct des quartiers L'actualité des associations
Votre Magazine d’informations municipales Hôtel de Ville : 9 rue Marcel Deniau - CS 70616 44706 Orvault Tél. 02 51 78 31 00 Fax 02 51 78 31 69 www.orvault.fr Directeur de la publication : Joseph PARPAILLON Rédacteur en chef : Anne-Lise GUÉRIN Rédacteur en chef adjoint : Anne-Sophie GALLAY Rédaction : Anne-Sophie GALLAY Dominique HERVÉ Idîle Édito Photos : Ville d’Orvault - Idîle Édito Sylvie-Ann PARÉ - Fotolia Réalisation : Tél. 02 40 71 07 90 Impression : Goubault Tél. 02 51 12 75 75 Tirage : 12 500 exemplaires Photo de couverture : Ville d'Orvault Le papier utilisé pour l'impression de ce magazine est issu de forêts certifiées PEFC et gérées durablement Goubault Imprimeur certifié ISO 14001 imprimé avec des encres végétales
p.16
Démocratie Expression des élus de l'opposition
p.17
Histoire Plaisance a 50 ans
p.18
Visage de ville Les Elles du Désert
p.19
Loisirs Le Kappa Leclerc Mini Mondial Saison culturelle 2014-2015
p.22
Développement durable Projet Médiaterre
p.23
Pratique Éco-conduite
ISSN - 0183 - 0422 dépôt légal à parution
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ACTUALITÉS
Réforme des rythmes scolaires
De nouveaux rythmes éducatifs
18 mois. C’est le temps que s’est accordé la Ville pour mettre en place les nouveaux rythmes dans ses groupes scolaires. Réflexions et concertation ont été menées avec l’ambition de renforcer, sur tous les temps de la journée, l’éducation et l’épanouissement des enfants.
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eules 4 000 villes ont mis en œuvre la réforme des rythmes solaires à la rentrée 2013. Comme les autres communes, Orvault a ainsi bénéficié d’une année d’observation pour définir sa nouvelle organisation à partir de septembre 2014.
référence défini par la Ville. Ainsi, les enfants auront cours, selon les écoles, entre 8h45 à 9h et 11h35 à 12h le matin, et entre 13h35 à 14h et 16h et 16h15 l’après-midi. L’accueil périscolaire sera proposé à partir de 7h45 avant la classe et jusqu’à 18h45 après.
Les aménagements s’inscrivent en continuité avec le Projet Éducatif Local (PEL), adopté en 2012, qui place l’intérêt de l’enfant au centre des préoccupations de la communauté éducative.
Les ateliers de loisirs éducatifs
Les nouveaux horaires Les élèves auront désormais classe le mercredi matin. En janvier dernier, les horaires des différentes écoles, validés par la Directrice académique, ont été présentés aux parents. Même s’ils varient sensiblement d’un établissement à l’autre, ceux-ci sont cohérents avec le cadre de
Comme les années précédentes, les enfants bénéficieront d’un goûter et d’activités proposées par la Ville sur les temps d’accueil périscolaire. Avec la réforme seront mis en place, en complément, des ateliers de loisirs éducatifs. Il s’agit d’activités spécifiques, proposées sous forme de cycles, soit sur le temps de la pause méridienne, soit après la classe. Elles dureront entre 30 minutes et 1 heure, en fonction de l’âge des enfants. Ces ateliers seront animés par du personnel municipal : agents d’animation, édu-
RAPPEL DES PRINCIPES DE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES Le constat initial : des journées longues et chargées, mais paradoxalement peu de jours travaillés en comparaison aux autres pays de l’UE. D’où une nouvelle organisation : • La répartition des 24 heures d'enseignement hebdomadaire sur 9 demi-journées, au lieu de 8 • Un temps d'enseignement journalier de 5h30 maximum, dont 3 h30 maximum par demi-journée • Une pause méridienne d’1h30 minimum • La mise en œuvre, par les communes, d'ateliers de loisirs éducatifs, du fait du transfert d’heures d’enseignement le mercredi ou le samedi matin
cateurs sportifs, professeurs de l’École de Musique, animateurs développement durable…
Modalités d’organisation L’inscription aux ateliers de loisirs éducatifs, intégrée au tarif de l’accueil périscolaire, ne générera pas de coût supplémentaire pour les familles. Elle repose sur une démarche volontaire des enfants, qui s’engageront à participer à toutes les séances du cycle choisi. De leur côté, les parents valideront l’inscription et accepteront de ne pas reprendre leurs enfants sur les créneaux d’activités.
Le mercredi Le mercredi, un temps d’accueil périscolaire sera mis en place après la classe jusqu’à 12h45, pour permettre aux parents de venir chercher leurs enfants. Ceux-ci pourront aussi s’inscrire à l’accueil de loisirs (ALSH) pour l’après-midi. Cette nouvelle organisation a nécessité l’ouverture de 6 nouveaux points d’accueil, de préférence au sein des écoles. Pour plus de souplesse, la Ville a prévu une formule avec ou sans repas et un temps d’accueil élargi pour récupérer les enfants (entre 16h45 et 18h30).
Une méthode : concertation et expérimentation "Ce projet touchant une multitude d’acteurs, l’enjeu principal a été de concilier des intérêts souvent divergents, pour que contenus scolaires et périscolaires s’articulent", explique Louis Ramin, adjoint à l’enfance. Parents d’élèves, enseignants, représentants d’associations, services municipaux et partenaires sociaux se sont donc beaucoup côtoyés au cours des derniers mois. "Même si l’aménagement des temps scolaires s’inscrit en continuité avec notre Projet Éducatif Local (PEL), cela a représenté un travail considérable", note Dominique Follut, conseiller municipal délégué à la vie scolaire. L’année à venir sera expérimentale : on y testera différents principes, comme les temps de transition favorisant la reprise de la classe après déjeuner. L’action sera régulièrement questionnée par deux comités de suivi, dans l’optique d’ajustements ultérieurs. Toutes les informations sur la mise en œuvre de la réforme scolaire à Orvault sur www.orvault.fr > familles > autour de l’école
PAROLE À… Dominique Follut Conseiller municipal délégué à la vie scolaire Aujourd’hui [en mai], nous finalisons le projet en organisant des réunions de concertation qui auront lieu en juin dans chaque groupe scolaire : il s’agit pour nous d’adapter le cadre général aux spécificités de chaque école, au cas par cas. Nous étudions également la possibilité, pour les associations orvaltaises, de venir chercher les enfants sur le temps périscolaire pour leur proposer des activités.
Philippe Pinal Président de l’association des parents d’élèves du groupe scolaire Pont-Marchand Nous sommes satisfaits d’avoir été impliqués dans la réflexion et mesurons la complexité de la mise en œuvre de cette réforme. Aujourd’hui [en mai], nous attendons de connaître les contenus précis des activités et le nombre d’enfants qui seront concernés. En tant que parents, on a besoin de se projeter pour s’organiser et être rassurés !
Michèle Aubry Directrice de l’école élémentaire du Bois-St-Louis La concertation, très constructive, a laissé une grande place à l’écoute, si bien que la mairie a parfois modifié son projet pour répondre à certaines contraintes ou exigences justifiées. Avec la nouvelle organisation, les enfants pourront s’inscrire eux-mêmes à des activités. Ils s’engageront alors à participer à 6 ou 7 séances et à respecter le cadre proposé. Cela me paraît vraiment intéressant du point de vue de l’éveil à la citoyenneté.
Fabrice Bernard Responsable des temps périscolaires du groupe scolaire du Vieux Chêne Ces derniers mois ont été l’occasion de remettre à plat toute notre organisation, avec un objectif : articuler temps scolaires et périscolaires pour une véritable cohérence éducative, dans le respect du rythme des enfants. Pour cela, la Ville mise sur la montée en compétences et un meilleur encadrement de ses animateurs, qui ont un véritable rôle à jouer auprès des enfants.
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ACTUALITÉS
Fin de mandat du Conseil Communal des Jeunes
Le porte-voix de la jeunesse orvaltaise Après un mandat de trois ans, le Conseil Communal des Jeunes (CCJ) fait son bilan et invite d’autres jeunes, prêts à faire valoir leurs idées et projets, à une nouvelle aventure.
Un des jeunes du CCJ sur le terrain avec la Police Municipale pour une "opération coup de poing vitesse".
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e CCJ admet toutes les bonnes volontés orvaltaises, de 11 à 21 ans. "Contrairement à d’autres communes, nos jeunes ne sont pas élus au sein des établissements scolaires. Ils déposent simplement leur candidature en expliquant leurs motivations", explique Christel Gautier, adjointe déléguée à la jeunesse. Seule restriction : le CCJ se limite à l’accueil d’une trentaine de volontaires, pour un fonctionnement optimal.
De beaux projets "Les membres du CCJ sont impliqués dans la vie de la commune. Leurs voix comptent, ils constituent une vraie instance de décision", confie Christel Gautier.
À ce titre, le Conseil est pourvu d’un budget de fonctionnement et d’investissement propre, voté par la Ville. Nombre d’actions ont ainsi été menées sur Orvault, comme la réalisation du Bike-Parc dédié au dirt (BMX et VTT), le réaménagement du Parc Élia de la Praudière et la réalisation de fresques sur trois transformateurs (en partenariat avec ERDF). Tous ces projets ont été proposés et pilotés par les jeunes, de leur conception à leur réalisation. "C’est très formateur pour eux de découvrir tout ce qu’implique le montage d’un dossier", remarque Christophe Guérin, animateur au CCJ. Le CCJ représente un éveil à la citoyenneté, un plongeon dans la réalité du fonctionnement d’une ville.
Municipale. Sans compter le partenariat qu’il entretient avec le Comité Local du Souvenir Français, avec lequel il participe aux différentes commémorations, des missions de mémoire importantes pour la jeunesse. En somme, le CCJ est un véritable terrain de jeu, de réflexion et de confrontation de la jeunesse orvaltaise au service de toute la ville. Le CCJ t’intéresse ? Candidatures du 1er septembre au 31 octobre sur www.orvault.fr
Des missions diversifiées En dehors de ces chantiers conçus sur plusieurs années, le CCJ a également organisé des événements, ainsi que des opérations de sensibilisation auprès des automobilistes, avec la Police
CCJ Orvault
Corentin Hervy
C'est à vous...
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"Je suis très content d’être entré au CCJ, ça fait six ans maintenant. Si j’avais la possibilité de continuer, je le ferais, mais j’ai mes études l’année prochaine. On vient très souvent nous solliciter, c’est assez exemplaire de faire appel à des jeunes ! Et pour le CV, le CCJ est un bon point".
Économie
Février 2014
Entreprise Handirect
SECOVEC BPL
"Adaptée", à tous les sens du terme
Experts comptables 213 ROUTE DE RENNES EKOFLYERS
Conception, impression, publicité 1 RUE DE LA GRIVE MUSICIENNE
Mars 2014 M.G.I.
Édition, publicité, organisation d'événements, communication 176 ROUTE DE VANNES
Avril 2014 CHÂTEAU DE LA GARNISON
Prestations hôtelières ou para-hôtelières 13 CHEMIN DE LA GARNISON Les gérants de Handirect, avec trois de leurs salariés.
Handirect, première entreprise adaptée de LoireAtlantique dans le secteur tertiaire, a transféré ses locaux de Nantes au Forum d’Orvault en octobre 2013.
C
réée en 2007, l’agence Handirect, appartenant à un réseau national de franchises indépendantes, propose des solutions sur mesure aux sociétés désirant externaliser une partie de leurs tâches administratives : saisie comptable, retranscription audio, gestion de fichiers, campagne d’appels téléphoniques, mise sous enveloppe et envoi de courriers… Ses clients sont aussi diversifiés que son offre de services, puisque les commandes d’institutions comme Pôle Emploi ou GDF Suez côtoient celles d’artisans et d’associations. "Nos clients apprécient avant tout notre capacité à répondre à leurs besoins spécifiques. Ce que nous leur proposons, c’est du cousu main !", expliquent Dominique et Éric Leroy, co-gérants de Handirect. Afin de satisfaire toutes les demandes dans les meilleures conditions, la société mise sur un matériel performant et une équipe de 5 collaborateurs aux profils complémentaires. "L’un des engagements du réseau Handirect est de faire reconnaître les personnes en situation de handicap comme des salariés classiques. Dans notre agence, 100 % des personnes recrutées depuis 2007 sont handicapées physiques", indique Dominique Leroy. Ce positionnement sociétal fort a valu à la société l’agrément d’"entreprise adaptée" en juin 2013. Un statut qui permet aux entreprises ne répondant pas à l'obligation d'embauche de personnes handicapées de réduire leur taxe Agefiph*. "Cet agrément est un atout commercial certain, mais nous savons que notre développement actuel repose avant tout sur la qualité de nos prestations", conclut-elle. *Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées
DR1
Vente à distance 12 RUE DES ÉCUYERS APEC COURTAGE
Assurances 1 RUE ANTOINE BOURDELLE
Mai 2014 O'POISSON
Vente de produits de la mer 10 RUE DU COMMANDANT CHARCOT MOREAUX
Agent immobilier 6 BIS CHEMIN DES NOISETIERS CHOOKA
Fabrication importation et vente de boissons 14 RUE ALBERTO GIACOMETTI MARC RONET
Architecture navale 4 RUE DU BOUVIER REDEO ENERGIES
http://nantes.handirect.com
Prestations de service et conseil 8 RUE JEAN ROUXEL
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ÇA S'EST PASSÉ
/Coloriage
Des petits oiseaux, des abeilles, des fleurs, des feuilles de chêne évidemment… Deux fresques colorées sont apparues en mai sur les murs des bâtiments modulaires de l’école du Vieux Chêne. Les enfants intégreront des classes flambant neuves et un nouveau restaurant scolaire à la rentrée 2018. Il s’agira de bâtiments pilotes en matière de qualité environnementale, notamment grâce à la mise en place de panneaux solaires.
/Graff sous haute tension Après les transformateurs de la Bugallière et de la Cholière, les graffeurs du Studio Katra se sont attaqués à ceux de la Frébaudière en avril. Une réussite : les transformateurs en béton ont pris des couleurs et sont passés du statut de verrues urbaines à celui d’œuvres d’art. Il s’agit d’une initiative du CCJ (Conseil Communal des Jeunes).
/Les Garettes, quartier pilote
Le Comité 21 Pays de la Loire est un réseau d’acteurs engagés pour le développement durable. Le 24 avril, il s’est invité à Orvault pour une visite du vallon des Garettes. Les participants ont pu apprécier les efforts réalisés dans le domaine de l'énergie, l'implication des habitants dans l'élaboration du projet et la préservation des richesses naturelles de la zone.
/Festival Handiclap
À l’occasion du festival Handiclap, l’association "Barrez la Différence" a proposé un spectacle le 2 avril à l’école de la Salentine. Le corps dégingandé et la parole hésitante, l’acteur, en situation de handicap physique, demande aux enfants : "À votre avis, est-ce que je sais compter jusqu’à 50 ?". Devant un comportement qui les surprend, la réponse est unanime : "Bah non !". Sourire de l’acteur qui brise tout de suite les tabous et débute les explications, tout en dédramatisant le handicap et la différence.
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/Tremplin Jeunes Talents
Rock, reggae, chanson française… 10 groupes de musique d’Orvault ont participé au tremplin rock organisé le 28 mai par la Ville. Les lauréats Scarlet Skies et Gracefull ont gagné 40 heures d’accompagnement avec Nicolas Berrivin, bassiste du groupe nantais Smooth. Ils se produiront ensuite dans le cadre de L’Odyssée Rock 2015. Les deux groupes suivants, Like Flash et The Wild Wolves, seront accompagnés par le médiateur "musique actuelle" du studio du Bignon et se verront proposer d’autres scènes lors de manifestations organisées par la Ville.
/Hommage
/Eurobasket
120 joueurs et joueuses ont participé au 14e tournoi de l’Eurobasket, les 7, 8 et 9 juin, au complexe sportif de la Frébaudière. Chez les filles, Orvault Sports Basket (en photo) a remporté la finale face aux Belges de "United Basket Woluwed". Côté garçons, ce sont les belges "Bavi Panters" qui ont gagné face aux joueurs de la Similienne (Nantes).
On ne verra plus les yeux malicieux et le sourire rayonnant de Germain Tilagone dans les salles de sport d’Orvault. Engagé toute sa vie pour promouvoir le sport comme école de la vie, il avait créé une section de lutte adaptée pour des jeunes handicapés à Orvault, qu’il avait emmenée au niveau national. Il leur enseignait la lutte et beaucoup plus : la fierté d’être eux-mêmes, avec leurs différences. Il est décédé le 1er mai, à l’âge de 79 ans, des suites d’une maladie. Le Maire et le Conseil municipal lui rendent hommage et saluent sa mémoire.
/Les Garettes, quartier pilote, suite…
"Osmoz" (qui bénéficie du label Passivhaus) et "Villa Aurélia2", deux bâtiments en cours de construction dans la ZAC des Garettes et avenue de la Ferrière, ont été distingués lors des Pyramides d’Argent, organisées par la Fédération des Promoteurs Immobiliers des Pays de la Loire. Ce concours récompense les plus beaux programmes immobiliers selon plusieurs critères (esthétisme, économies d’énergie, respect de l'environnement…).
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DOSSIER : PATRIMOINE LOCAL
Dotée d’un patrimoine riche du fait de sa géographie et de son histoire, Orvault cultive une identité forte, un peu à part dans l’agglomération nantaise. Un potentiel à explorer sans tarder…
LE DÉPAYSEMENT À QUELQUES PAS
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e tourisme local a le vent en poupe depuis quelques années, même si le concept n’a rien de nouveau. En 1794, l’écrivain Xavier de Maistre notait déjà, dans "Voyage autour de ma chambre" : "L’aventure et le dépaysement nous attendent tout près de chez nous, sur notre propre territoire".
« On prend aujourd’hui plaisir à découvrir ou redécouvrir son propre terroir »
classés en zone naturelle. Les vallées du Cens et de la Rousselière sont des éléments structurants de la commune. Celle du Cens, en particulier, a été aménagée comme une colonne vertébrale traversant la commune et reliant les quartiers sur 9 km. Cet environnement naturel et l’histoire agricole d’Orvault ont favorisé une biodiversité tout aussi exceptionnelle. La commune compte plusieurs bois et arbres remarquables sur son territoire, ainsi que des espèces végétales et animales protégées.
Une identité architecturale marquée
Le poumon vert de l’agglomération
Une étude, à paraître prochainement, a mis en valeur le caractère singulier du Bourg. Marqué par son relief et ses vallées, cet ancien hameau a conservé des limites franches. Il porte encore les caractéristiques architecturales de l’Ancien Régime et du XIXe, ainsi que les traces de son passé industriel. La place de l’Église, la place Jeanne d’Arc et le secteur de la Fabrique sont considérés comme de véritables sites patrimoniaux.
En matière de patrimoine paysager, Orvault est bien lotie. Si elle est souvent désignée comme le "poumon vert" de l’agglomération, ce n’est pas sans raison. Seuls 30 % de sa superficie sont urbanisés, alors que 40 % sont des espaces agricoles et 25 % sont
En dehors du Bourg, des édifices comme les Châteaux de la Tour et de la Gobinière, la Chapelle Notre Dame des Anges et d’autres propriétés aujourd’hui privées témoignent du passé prestigieux d’Orvault.
La réforme des 35 heures et le contexte économique difficile ont relancé le tourisme de proximité. On prend aujourd’hui plaisir à découvrir ou redécouvrir son propre terroir, le dépaysement rejoignant l’attachement à sa région.
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DOSSIER : PATRIMOINE LOCAL
Une politique patrimoniale et environnementale forte Soucieuse de la qualité de vie des Orvaltais, la Ville tend à entretenir et à préserver le patrimoine bâti et environnemental du territoire. Son objectif ? Valoriser ce potentiel pour le rendre accessible à tous.
"S
i l’aménagement de la vallée du Cens en 2012-2013 est un fait marquant dans l'organisation paysagère de la commune, différents outils et actions sont déployés au quotidien pour sauvegarder les atouts de la ville", introduit Catherine Heuzey, ajointe à l’environnement et au développement durable. Il suffit de se promener dans la campagne orvaltaise pour découvrir un territoire ponctué d’éléments patrimoniaux et naturels préservés, cela grâce à différents dispositifs.
Des outils de protection du patrimoine Pensé à l’échelle de l’agglomération, le PLU (Plan Local d’Urbanisme) est le premier outil régissant l’aménagement du territoire orvaltais. Adopté en 2007 par Nantes Métropole, il définit l'aménagement global de la commune dans un souci de respect de ses spécificités. Y sont inscrits un certain
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nombre de dispositifs de sauvegarde : la protection patrimoniale communale (qui concerne certains édifices et le secteur du Bourg), le classement ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de la vallée du Cens, les espaces boisés classés… Nantes Métropole et les 24 communes qui la composent travaillent actuellement sur un projet de "trame verte et bleue", qui vise à restaurer et protéger la biodiversité par le maillage de "corridors écologiques". Ce réseau intégrera le futur PLUm (PLU métropolitain) en 2017. Au niveau départemental, le PEAN (Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels), qui couvre les vallées du Cens, de l’Erdre et du Gesvres, est destiné à garantir la vocation agricole et naturelle des terres de 9 communes de Loire-Atlantique.
Une mission d’entretien architectural Protégé, le patrimoine bâti n’en a pas moins besoin d’être entretenu et périodiquement rénové. En la matière, la Ville a adopté une stratégie reposant sur des audits, qui donnent lieu à des maîtrises d’œuvre externes. Les derniers édifices à avoir été restaurés sont l’Orangerie du Château de la Tour et la Chapelle des Anges (2012).
Des actions de préservation de la biodiversité Depuis 2005, la Ville est engagée dans une démarche de gestion durable du territoire. Le service des espaces verts, qui comprend une équipe "espaces naturels", contribue activement à la préservation et au renouvellement du patrimoine vert existant. En 2011, la mise en œuvre de la "gestion différenciée" a marqué un tournant dans les pratiques. Les travaux sont effectués de façon plus naturelle et adaptés en fonction des secteurs.
DU NOUVEAU CÔTÉ RANDO ! Ces derniers mois, les services municipaux ont travaillé sur l’actualisation de 7 circuits de découverte d’Orvault à pied. Les itinéraires ont été redéfinis puis balisés, et un nouveau guide des promenades a vu le jour. Retrouvez la version téléchargeable sur www.orvault.fr et le livret papier dans les accueils des sites municipaux.
INTERVIEW
La dimension pédagogique Ce travail de préservation des richesses du territoire est nécessairement assorti d’un volet pédagogique, mis en œuvre par le Service d’Éducation au Développement Durable (SEDD). Par ailleurs, les sites nouvellement réhabilités, comme la vallée du Cens ou le vallon des Garettes, ont été équipés de panneaux d’information sur les aspects historiques et naturels remarquables locaux.
Favoriser l'accessibilité
L’impact de cette méthode sur l’environnement est régulièrement mesuré. Dans le même esprit, un refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) a été mis en place à la Bugallière, afin de faire évoluer le milieu vers une plus grande biodiversité.
La Ville a adopté un schéma directeur des liaisons douces en 2010, puis un plan vélo communal en 2013. Les liaisons cyclables quadrillent désormais la commune, tandis qu’on y dénombre plus de 70 km de sentiers de randonnée, comme une invitation à la découverte. Et si, de curiosité en curiosité, la promenade se prolonge un peu, une offre de restauration et d'hébergement diversifiée permettra de faire durer le plaisir !
Primée en 2010 pour avoir planté de nombreuses essences d’arbres différents sur son territoire, la ville d’Orvault a également lancé un projet d’entretien et de renouvellement des bois laissés à l’abandon depuis 30 ou 40 ans (châtaigniers et arbres têtards notamment).
28
2
monuments classés
700
26
espèces végétales sauvages recensées sur le territoire
Conseiller délégué au commerce de proximité et à l’artisanat
Catherine Heuzey, Adjointe à l’environnement et au développement durable Quels sont les atouts touristiques d’Orvault ? C. Heuzey : La commune a un fort potentiel, notamment en termes de tourisme vert. Depuis plusieurs années, la Ville travaille à la valorisation de ce patrimoine encore trop méconnu. L’aménagement de la vallée du Cens en est un parfait exemple, mais les richesses du territoire ne s'arrêtent pas là. Bien d'autres espaces restent à découvrir.
A. Brunetière : Nous devons aussi travailler sur la lisibilité de ce capital, notamment en nous appuyant sur l’attractivité du département et sur la situation géographique stratégique de la ville.
8
hôtels et chambres d'hôtes
restaurants
Aurélien Brunetière,
Comment faire exister ce patrimoine quand on est situé aux portes de Nantes ? C. Heuzey : D’abord en le reliant au territoire environnant. La vallée du Cens, accessible depuis Nantes, est très fréquentée par les métropolitains.
ORVAULT EN BREF
km d’itinéraires cyclables
« Nous allons adopter un vrai positionnement touristique »
72
km de chemins et sentiers pédestres
700
ha classés en zone naturelle
Plus concrètement, que comptez-vous faire ? A. Brunetière : Nous allons poursuivre nos efforts de valorisation, et parallèlement, adopter un vrai positionnement touristique. Cela nécessite de développer des outils de promotion des différents sites, mais aussi des structures d’hébergement et de restauration du territoire, que nous devons soutenir. Un projet d’application mobile dédiée est déjà à l’étude !
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INTIATIVES
"Virtual Walks"
Un projet pour s’ouvrir à l’Europe Des élèves du lycée Nicolas Appert ont pu vivre une expérience unique autour de la citoyenneté européenne. Retour sur deux années de projet "Virtual Walks".
Pierrick Le Bigot, coordinateur du projet, et deux de ses élèves, Luc Monnier et Sacha Airiau.
"V
irtual Walks" est un projet de type "Comenius", financé par l’Europe, qui encourage les échanges entre différents lycées européens et le sentiment de citoyenneté européenne pour les élèves. Durant deux ans, le dispositif a réuni cinq lycées d’Allemagne, du Luxembourg, de Pologne, Turquie et France, qui se sont mobilisés autour de l’élaboration de balades virtuelles de leurs villes. Le lycée Nicolas Appert, à Orvault, a été le seul lycée français à rejoindre l’aventure. Une fierté pour le coordinateur, Pierrick Le Bigot, professeur de physique, et ses 25 élèves de filière technologique.
L’importance de la collaboration Pour créer ces balades virtuelles, il a fallu donner les mêmes outils à chaque lycée participant. En février 2011, une première réunion en
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Pologne avec les professeurs intéressés a permis d’ébaucher le projet global. Les images et les textes ont été échangés entre les lycées, pour que la collaboration puisse se faire au plus tôt dans le processus de travail.
« Le lycée Appert a été le seul lycée français à rejoindre l'aventure » Des voyages extraordinaires En dehors d’un créneau hebdomadaire aménagé pour les élèves afin de mener à bien leur mission, des voyages et meetings ont été organisés dans les villes participantes. Pour chacun des déplacements, un tiers de chaque classe impliquée est allé à la rencontre d’une autre culture et des participants des différents pays. Une découverte multiculturelle qui a favorisé les contacts et les échanges en langue anglaise majoritairement. De plus, les élèves étaient logés chez les familles pour une immersion totale.
L’apport culturel "Lors de mon voyage en Turquie, j’ai pu découvrir toutes les différences culturelles. Le fait de parler
anglais, de pouvoir communiquer, m’a permis d’effacer certains préjugés et stéréotypes que j’avais", confie Luc Monnier, élève participant au projet. Même si dans chaque ville, des objectifs de travail étaient fixés, l’humeur était à l’échange et à la découverte. "En cinq jours seulement à Berlin, j’ai vraiment eu l’impression de découvrir la ville, tout en côtoyant les autres Européens", ajoute Sacha Airiau, un élève également impliqué.
Vocations citoyennes ? Des liens subsistent entre les élèves du projet, et les souvenirs de cette collaboration sont encore frais. L’enthousiasme et l’enrichissement provoqués par "Virtual Walks" laissent à présent place à un site web dédié aux balades virtuelles créées par les élèves des lycées partenaires et à un DVD, qui sera distribué en milieu scolaire pour, qui sait, susciter d’autres vocations européennes et citoyennes !
www.virtualwalks.kwiatek.edu.pl http://appert.paysdelaloire.e-lyco.fr > la vie du lycée > projet Comenius
EN DIRECT DES QUARTIERS
1- BUGALLIÈRE - MADOIRE - BOIS-JOUAN 40 bougies ! Tout le quartier de la Bugallière était en effervescence samedi 24 mai pour préparer le 40e anniversaire de l’UAHB. Plus de 60 bénévoles se sont mobilisés dès le matin pour mettre en place un programme plutôt chargé : jeu de piste à 10h, bal des tout-petits à 10h30, jeux surdimensionnés, musique, danse, zumba, spectacles et ferme pédagogique l’après-midi. La journée s’est terminée par un repas et un bal, qui a rassemblé près de 200 personnes.
2- BOURG - SECTEUR RURAL
Rendez-vous au jardin
3- BOIS-RAGUENET - PETIT-MOULIN CONRAIE
Le jardin de la Grée était ouvert au public le week-end du 31 mai. Comme l’an passé, les propriétaires ont fait découvrir leur jardin à de nombreux visiteurs. Un travail énorme, réalisé en suivant des techniques de culture biologique, avec une grande quantité de plantes vivaces. L’entrée, de 3 €, a été entièrement reversée à l'association “Les chiens guides d’aveugles de l’ouest”.
L’ARBR en fête
L’ARBR fêtait l’arrivée du Printemps le week-end des 22 et 23 mars. Sculpture, peinture, photo : le vernissage de l’exposition "l’ARBR à talents" a lancé les festivités. Puis une seconde exposition sur l’encadrement a été inaugurée avant que la fête ne s’installe : cross pour tous les âges, carnaval et goûter pour tout le monde.
Exposition Caliop
5- BOIS-SAINT-LOUIS PLAISANCE - FERRIÈRE - VAL D'OR
6- PETIT-CHANTILLY - BIGNON - MORLIÈRE
7- CHOLIÈRE - BIGEOTTIÈRE - SALENTINE
L’Amicale Laïque du Petit-Chantilly organisait son grand gala de fin d’année samedi 17 mai, à l’Odyssée. Un spectacle de danse moderne et de gymnastique rythmique, sur le thème "Ensemble", qui a séduit le public. 30 gymnastes et 100 danseuses, de 4 ans à l’âge adulte, ont présenté le travail qu’ils ont réalisé tout au long de l’année devant 400 spectateurs. Le spectacle a été suivi d’un pot de l’amitié, accompagné des gâteaux préparés par les parents.
L’Association Culturelle Franco-Chilienne organisait la 5e Journée du monde, samedi 17 mai, dans la grande salle de sport de la Cholière. 17 nations étaient représentées et rivalisaient d’inventivité pour faire découvrir leur pays grâce à leur gastronomie et leur culture. "C’était parfait", sourit Pascal Picaud, le président de l’association. "Les groupes de musique et de danse ont beaucoup plu. La fête est de plus en plus connue et on est obligés de refuser des associations". Parmi les pays à découvrir : le Portugal, la Russie, le Niger ou le Burkina Faso.
Les incivilités en vidéo
Une dizaine d’enfants du quartier de Plaisance a participé en tant qu’acteur à un projet vidéo sur les incivilités. Les 4 petits clips, réalisés par les médiateurs citoyenneté et prévention de l’association Optima intervenant dans les quartiers de Plaisance, de la Cholière et de la Bugallière, seront utilisés comme support lors de leurs interventions sur ce sujet dans les écoles de la ville.
Gala de fin d’année
4- PRAUDIÈRE - BERTHELOTIÈRE MULONNIÈRE - BOUT-DES-PAVÉS PONT-DU-CENS Les artistes amateurs de l’association Caliop exposaient les œuvres réalisées tout au long de l’année dans les différents ateliers créatifs, les 14 et 15 juin. Cartonnage/ encadrement, vitrail, aquarelle ou broderie : chacun a pu montrer le fruit de son travail au public venu nombreux visiter l’exposition. À la rentrée, l’association ouvrira un atelier de "conversation anglaise", qui aura pour but de faciliter la conversation en anglais, lors des déplacements dans divers pays étrangers.
5e Journée du monde
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DÉMOCRATIE/OPPOSITION
Liberté, Égalité, Fraternité L’équipe Générations Solidaires au travail et au service des Orvaltais-es
N
ous souhaitons exercer notre mandat dans un esprit constructif et vigilant, même si l’activité des conseillers municipaux d’opposition est toujours moins visible que celle d’une équipe majoritaire. Nos possibilités d’action dépendent en grande partie du règlement intérieur du conseil municipal. Malheureusement, contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d’autres communes, la majorité n’a pas souhaité nous associer à son élaboration. Nous pouvons tout d’abord réagir aux dossiers qui sont à l’ordre du jour du conseil municipal. Nous avons par exemple suggéré d’augmenter le nombre de jardins partagés et de favoriser leur intégration dans les quartiers. La sélection des bénéficiaires de ces jardins mériterait d’ailleurs une plus grande transparence. Nous avons aussi demandé que le bilan de la restauration scolaire distingue les produits bio, équitables, labellisés ou de circuits courts plutôt que de les regrouper comme aujourd’hui dans une seule catégorie qui mélange des objectifs différents. Les subventions aux associations, en faveur desquelles nous avons voté, ont suscité des remarques notre part. Par exemple, concernant la culture, nous avons estimé que le rôle important joué par les Ateliers de la Gobinière méritait une convention de partenariat plus approfondie, qui intégrerait les conditions d’accessibilité pour les Orvaltais.
Dans le domaine sportif, nous avons soutenu les critères d’attribution élaborés il y a plusieurs années par l’Office Municipal des Sports, désormais en sommeil, et rappelé la nécessité de relancer une instance de dialogue et de collaboration entre les associations sportives et la Ville. S’agissant des subventions aux associations de parents d’élèves, nous avons contesté les critères retenus qui donnent une trop grande importance au nombre d’adhérents et conduisent à des disparités importantes entre écoles (près de 600 € pour Émile Gibier, seulement 200 € pour le Bois Saint Louis). Nous avons également souligné le manque de transparence sur les critères qui déterminent une subvention versée à l'Institution Saint-Dominique, groupe scolaire privé situé hors commune. Enfin, le dernier conseil municipal a été marqué par le refus du Maire de nous donner la parole alors que nous souhaitions souligner les dépenses supplémentaires engagées dans les bâtiments provisoires de l’école du Vieux chêne, qui sont une conséquence d’un manque d’anticipation évident. Nous avons par ailleurs fait remarquer qu’il était anormal que le parcours en car de l’accueil des nouveaux Orvaltais, qui traverse tous les quartiers d’Orvault, évite les quartiers de Plaisance et du Bois Saint Louis. À chacune de ces occasions, nous souhaitons être les relais de vos préoccupations.
VOUS POUVEZ COMPTER SUR ORVAULT MA VILLE #61/JUILLET-SEPTEMBRE 2014
De très nombreuses communes ont la devise de notre République sur le fronton de leur Mairie. C’est pourquoi, nous demandons officiellement, comme nous l’avons fait durant la campagne des élections municipales qu’une cérémonie républicaine soit organisée pour commémorer le 70e anniversaire du Débarquement et qu’à cette occasion soit enfin apposée sur le fronton de l'hôtel de ville de notre commune la devise de la République : Liberté, Égalité et Fraternité en présence des associations d'anciens combattants, mais aussi des jeunes et de tous les Orvaltais pour qui la République a un sens.
nous
Erwan, Armelle, Jean-Sébastien, Maryse, Christophe, Brigitte, Lionel
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De plus, à l’heure où nous commémorons le sacrifice de beaucoup pour notre liberté, à l’heure où certains citoyens subissent durement la crise sociale et morale que traverse notre pays, il nous faut plus que jamais rappeler que la République ce ne sont pas que des mots mais qu’à travers elle nous portons tous un idéal, des valeurs fondées sur le respect des autres, de leurs opinions, de leurs croyances, de leurs différences.
HISTOIRE
Plaisance a 50 ans
Un quartier qui porte bien son nom Plaisance, quartier riche de ses différences, fête ses 50 ans. Retour sur son histoire, du rural à l’urbanité, et bienvenue chez les Plaisanciers !
A
u XIXe siècle, Plaisance est un lieu-dit qui s’étend du chemin de la Cravate (actuelle avenue des Mimosas) au chemin du Bignon (actuelle avenue de la Ferrière) : 7 propriétaires seulement se partagent alors ces 42 hectares ! Son "château", au cœur du domaine, devient celui de grandes familles nantaises jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Dès la moitié du XXe siècle, deux exploitations agricoles (celles de Barthélémy et de Bizeul) dépendent de la maison -détruite en 1965- et nourrissent les habitants du quartier.
Du rural à l’urbain Dans les années 1960, la région nantaise a besoin de nouveaux logements pour héberger les salariés, arrivés en masse. Le bailleur social La Maison Familiale, devenue depuis Atlantique Habitations, décide de la construction d’un quartier d’habitat collectif. Les travaux commencent en 1962 et se terminent en 1966 avec 21 immeubles et 874 logements capables d’accueillir 3 000 habitants. Chaque nom de rue créée correspond à une rivière des environs. Les Plaisanciers vivent donc le long de cours d’eau !
Un quartier innovant Construction de l'immeuble du Lay, 1964 (DR Atlantique Habitations).
50 ANS, ÇA SE FÊTE ! Le 18 juin, tous les habitants de Plaisance étaient invités à célébrer leur quartier, à l'initiative de la Ville, du bailleur social Atlantique Habitations et du centre socioculturel. Foot, pétanque, concert, projection de films (portraits vidéo d’habitants et films sur la citoyenneté réalisés par les enfants du quartier) se sont succédé toute l’après-midi avant l’inauguration d’un "grenier de la mémoire", d’une exposition permanente de photos anciennes sur l’espace public et la plantation d’un cerisier. Une exposition sur l’histoire du quartier a été réalisée pour l’occasion. Elle est encore visible jusqu’au 11 juillet au centre socioculturel de Plaisance, puis sera présentée du 15 juillet au 2 août à Ormédo. Pour ceux qui n'ont pas vu les portraits vidéo le jour J, une "séance de rattrapage" aura lieu le 3 juillet à 18h30 au centre socioculturel de Plaisance.
Plaisance est un quartier innovant pour son époque, avec de grands espaces verts, aménagés et parés de jeux d’enfants -sa marque de fabrique. Chaque appartement dispose d’un confort moderne. Beaucoup de jeunes ménages s’y installent, ravis. En 1965, l’association des Habitants de Plaisance est créée et lance le projet de centre socioculturel du quartier. Les fermes, épiceries et marchands ambulants cèdent la place au magasin "Record" et à un pôle commercial, installé au début des années 1970. À partir de 1988, des enquêtes sont menées auprès des habitants. Elles donnent lieu à des campagnes de réhabilitation (chauffage, hall d’entrées…), afin d’entretenir les immeubles et d’améliorer le confort des habitats. Au fil du temps, le quartier conserve son attractivité et sa qualité de vie, au bonheur des Plaisanciers. Découvrez la vie et l’histoire de Plaisance sur www.orvault.fr > découvrir Orvault > mon quartier > Plaisance
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VISAGE DE VILLE
Les Elles du Désert
Deux sœurs pour un raid solidaire Plaques de désensablage, roue de secours, roadbook… Tout est prêt pour qu'Isabelle Lanthony, orvaltaise, et sa sœur Marie-Laure Bellorge relèvent le défi d’un raid solidaire dans le désert : Cap Femina 2014.
Isabelle Lanthony, comment êtes-vous arrivée à Orvault ? Quand mon mari a été muté à Nantes il y a 3 ans, nous savions exactement où nous souhaitions nous installer : au Petit-Chantilly. Ce quartier, proche de son travail, nous offre toutes les commodités d'un centre ville, sans les inconvénients. C'est exactement ce dont nous avions besoin ! Comment vous est venue l’idée de participer à Cap Femina ? L’une d’entre nous a une collègue de travail qui l’a fait l’année dernière. Séduites, nous avons décidé d’y participer aussi. Nous nous sommes alors inscrites en novembre 2013 et si nous bouclons notre budget, nous partirons le 2 octobre prochain. Décrivez-nous la traversée. Cap Femina, c’est un parcours de 2 500 km au Maroc avec huit étapes, uniquement réservé aux femmes. Nous partons de Nantes et la première action solidaire aura lieu en France avec la collecte de matériel de puériculture remis aux "Restos Bébés du Cœur" du Gard. Ensuite, nous irons dans le sud de l’Espagne et nous traverserons Gibraltar. Puis le départ sera donné au Maroc pour un raid de Meknès à Ourzazate. Qu’est-ce qui vous séduit dans l’aventure du Cap Femina ? Il n’y a rien à gagner, même si c’est une course avec un classement. Nous la faisons avant tout pour son côté solidaire. Nous avions envie de vivre quelque chose ensemble, entre sœurs. Nous y allons vraiment pour le partage avec la population locale. En 2013, les participantes ont repeint des salles de classe et
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apporté des vêtements, des jeux et du matériel scolaire pour les enfants. Nous avions envie de nous impliquer dans une action utile, de nous ouvrir et de découvrir d’autres modes de vie. C’est toutes ces raisons humaines et sportives qui nous ont séduites. Comment s’organiser pour pouvoir partir ? Avez-vous des partenaires ? Nous avons créé l’association "Les Elles du Désert" pour mieux gérer notre départ. Il faut réunir environ 16 000 euros. Nous avons réalisé un dossier de sponsoring et mis en place des actions, comme une soirée années 80 et des objets à vendre (porte-clés et bracelets). Nous avons également un système de parrainage à cinq euros, avec lequel nous proposons à chacun de faire voyager sa photo. À Orvault, cela s’est d’abord fait avec le bouche-à-oreille, puis le Village Moto est devenu l'un de nos partenaires. Nous en recherchons d’autres. Comment vous sentez-vous à l’idée de partir ? Nous sommes prêtes, même si l’on sait très bien qu’il y aura des moments difficiles, des choses que nous n’avons pas imaginées. Mais nous n’avons pas d’appréhension particulière. C’est une belle aventure solidaire et féminine ! Les Elles du Désert-team316
www.capfeminaaventure.com
LOISIRS
Le Kappa Leclerc Mini Mondial
Plus qu’un tournoi… "Més que un club" (plus qu’un club). C’est la devise du grand FC Barcelone et ce pourrait être celle du Kappa Leclerc Mini Mondial. Plus qu’un simple tournoi, l’événement est une tranche de vie pour ces gamins de 9 à 13 ans. Un moment qu’ils ne sont pas près d’oublier parce qu’ils y ont rencontré des équipes de clubs de légende. Des clubs qu’on ne voit normalement qu’à la télé…
L'équipe 3 d'OSF se prépare à affronter le club mythique de Liverpool.
L
es moins de 11 ans de l’équipe 3 d’Orvault SF ont essuyé les plâtres dès le premier jour du tournoi, en rencontrant une équipe du club le plus mythique d’Angleterre : Liverpool. Déjà échaudés par une première défaite contre Challans, les joueurs (et la joueuse) d’OSF attendaient le match avec une excitation mêlée d’anxiété. Viali cherchait ses mots : "Ça fait bizarre. On va jouer contre un club énorme !". Charlotte, l’arrière-central venue donner un coup de main aux copains, était heureuse, quoiqu’un peu inquiète : "De toute façon, on va faire de notre mieux, mais j’ai un peu peur du score à la fin du match". L’intuition féminine
fonctionne aussi quand on parle football et face aux joueurs de Liverpool, les garçons ont vite compris qu’ils étaient face à du lourd. Du très lourd.
« Les Anglais enfilent les buts comme on enfile des perles » Des sourires malgré la défaite 3e minute de jeu. L’avant-centre anglais se présente seul devant le gardien orvaltais et ouvre le score. L’équipe anglaise déroule son jeu : passes courtes précises, placement tactique digne des pros et technique imparable. La totale. En face, les Orvaltais accusent le coup et voient les Anglais enfiler les buts comme on enfile des perles. Sur le banc de touche, Titouan regarde jouer son équipe, un peu dépité : "Ils sont vraiment trop forts. On
pensait perdre 3-0 ou même marquer, mais là…". Malgré l’horaire (21h), les supporters orvaltais sont encore nombreux et donnent de la voix pour soutenir les petits verts et blancs face à l’ogre "liverpuldien". 14-0 au coup de sifflet final. Le score peut paraître impressionnant, mais il est anecdotique. Rapidement, les sourires reviennent sur les visages des joueurs d’Orvault : ils vont serrer la main des Anglais et se lancent même à échanger quelques mots dans la langue de Shakespeare : "Good match - thank you". La déception s’efface et les deux équipes se retrouvent au milieu du terrain pour faire une photo souvenir tous ensemble. La défaite est oubliée pour les petits Orvaltais : ils viennent de croiser la route d’un des clubs les plus prestigieux de la planète.
www.minimondial.fr
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LOISIRS
Saison culturelle
La nouvelle saison vue par… Nous sommes en mai. La programmation culturelle 2014-2015 est présentée, en avant-première, à un couple d’abonnés de longue date. Réactions à chaud.
F La plaquette de saison est consultable sur www.orvault.fr Parcourez la saison en vidéo sur www.orvault.fr
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rançoise et Gildas Gouronnec se sont installés à Orvault en 2005, dans le quartier de la Praudière. Fidèles parmi les fidèles, ils sont abonnés à l’Odyssée depuis son ouverture, en 2006. Avec leurs trois filles, ils suivent la programmation au fil des saisons, à raison de 8 à 10 spectacles par an chacun. Afin de préparer ce rendez-vous, Gildas et Françoise ont eu quelques jours pour parcourir la brochure de saison, en cours de finalisation. Ils ont ensuite pu échanger avec Yann Olivier, directeur de l’action culturelle, et Anne Meignen, responsable du service culturel à la Ville d’Orvault. Une rencontre qui s’est révélée doublement fructueuse : chacun a pu en apprendre un peu plus sur les pratiques des spectateurs comme sur les dessous de la programmation. À la fin de l’échange, il planait comme un goût de trop peu…
Comment se présente cette nouvelle saison, à première vue ? Comme les années précédentes, nous avons feuilleté une première fois la plaquette de saison, pour découvrir des propositions éclectiques. Puis il a fallu une seconde lecture pour que certains spectacles s’imposent. Nous avons repéré des pièces de théâtre intéressantes, peut-être plus qu’habituellement. Par contre, il n’y aura pas le grand concert de musique classique traditionnel. Parmi les nouveautés, les spectacles de hip-hop et "autour du sport" nous interpellent. Comment choisissez-vous vos spectacles habituellement ? D’abord sur la base du coup de cœur ! Chacun prend le temps de lire le programme, pour dresser sa liste. Puis on essaie de constituer des groupes qui iront voir telle ou telle représentation. En
INTERVIEW
parallèle, on "impose" quelques spectacles à nos filles, comme les concerts de musique classique. L’an dernier, nous avons pu assister à la présentation de saison à l’Odyssée. C’est vrai que le film et les prises de paroles nous ont aidés dans nos choix : soit en les confirmant, soit en nous conduisant vers de nouvelles découvertes. Quels spectacles pensez-vous retenir ? La liste est déjà longue, mais on peut a priori citer "Les Justes" (théâtre), Angélique Ionatos (chanson), Flandres Recorder Quartet (musique baroque) et Fills Monkey (show humorythmique). Pourquoi vous abonner ? Pour être certains de sortir ! Nous sommes très pris et cette organisation planifiée nous va bien. Pourquoi à Orvault ? Pour la programmation diversifiée qui allie culture générale, divertissement et découverte. Les tarifs abordables de l’abonnement font aussi qu’on ne prend pas trop de risques. Et puis il y a les avantages de la proximité : les sorties en sont facilitées, notamment en semaine, et on prend plaisir à retrouver d’une année sur l’autre des personnes que nous connaissons. Quelles sont vos autres pratiques culturelles, à Orvault et en dehors ? Nos trois filles sont inscrites à l’École de Musique. Nous sommes également abonnés à Ormédo et suivons la programmation culturelle de la Ville : expositions à la Gobinière, les Mélomanies, animations à Ormédo… Nous ne sortons pas beaucoup en dehors d’Orvault, sauf à la Philha à Nantes et à Viva l’Opéra au cinéma.
AVIS AUX SPORTIFS Art versus sport ? La saison 2014-2015 parie le contraire, avec pas moins de 3 spectacles ayant pour toile de fond la course à pied, la boxe ou le football : "Courir" (le 20 novembre), "Ali 74, le combat du siècle" (le 29 avril) et "Italie-Brésil 3 à 2" (le 19 mai). Fait social incontournable, le sport induit une scénographie et une dramaturgie qui ne vont pas sans rappeler le spectacle vivant !
Si vous deviez retenir un spectacle des saisons passées, ce serait… "Mountain men" [programmé en février dernier], sans hésiter ! Un concert marquant, notamment parce que le groupe, plein d’énergie, a su imposer une ambiance et que le public était très présent. Sinon, dans un autre registre, nous avons découvert le chanteur Xavier Merlet, dont toute la famille est fan depuis ! Pour vous, aller au spectacle, c’est… Un plaisir, une découverte. De belles images aussi.
« Une culture pleine d'imagination et en mouvement permanent sera notre crédo ! »
Sébastien Arrouët, Adjoint à la culture Vous êtes nouvel élu à la culture. Quels axes souhaitez-vous développer ? La culture a un caractère fort à Orvault, et notre commune est vraiment privilégiée en matière d'équipements. En tant que nonprofessionnel du secteur, je n’ai aucun a priori et suis ouvert à toutes les expressions. Je sais aussi que même si tout ce qui est proposé par la Ville est accessible, nous avons besoin d’aller davantage vers les habitants et d’élargir les publics. Avec la Direction de l’action culturelle, nous souhaitons travailler sur une culture de proximité, qui surprend et qui révèle. Une culture pleine d'imagination et en mouvement permanent sera notre crédo ! Quels sont les projets qui vous tiennent le plus à cœur ? Nous réfléchissons déjà à décliner le principe de l’Odyssée Rock pour d’autres disciplines : humour, gastronomie et danse. L’idée : faire émerger des talents orvaltais à travers un appel à candidature, puis un accompagnement et une scène. Dans le même registre, un atelier de la création devrait voir le jour à la Gobinière. Ouvert à toutes les disciplines, ce lieu de résidence permettra aux artistes de travailler sur leurs créations dans de bonnes conditions. Je souhaite aussi relancer l'opération "Les enfants d'Orvault chantent" et développer le street art, qui vient interpeller les gens dans leur quotidien. C’est aussi le sens de la culture, non ?
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
Projet Médiaterre
La Cholière à l’heure des écogestes Une semaine, un appartement et six jeunes en service civique à l’association Unis-cité : c’est le dispositif mis en place pour sensibiliser les habitants du quartier de La Cholière aux écogestes du quotidien.
C
’est au rez-de-chaussée d’un immeuble de La Cholière, que les volontaires en service civique ont clôturé une année riche d’actions durables auprès des habitants du quartier. En partenariat avec la ville d’Orvault et le bailleur Atlantique Habitations, l’équipe a guidé une visite très spéciale, autour d’écogestes, dans un studio aménagé par ses soins, en partenariat avec la Ressourcerie de l’île.
Ainsi, les foyers du quartier ont pu bénéficier d’un suivi personnalisé ponctué d’actions collectives, visant à renforcer le lien social. Les volontaires, cette année, ont plus particulièrement travaillé sur deux axes de sensibilisation : la gestion des déchets avec l'installation du troisième composteur collectif de la ville, et le végétal en invitant les habitants à planter et récolter eux-mêmes des aromates et petits légumes dans des bacs de jardinage situés au pied des immeubles.
Un appartement témoin durable
Aujourd’hui, ces médiateurs de la Terre savent qu’il reste encore beaucoup de projets à mener sur le terrain, car la sensibilisation aux écogestes est un challenge dont doivent s'emparer les habitants au quotidien.
À chaque pièce, ses enseignements ! Le salon évoque la pollution de l’air intérieur, les économies d’énergie, tandis que la cuisine livre les clés d’une consommation responsable et du tri des déchets, et que la salle de bain sensibilise à l’économie d’eau. La visite, suivie par une cinquantaine de personnes sur la semaine, s’est agrémentée de jeux interactifs, de conseils et astuces de grand-mère, parfois glanés au gré des rencontres avec les habitants. "Augmenter le pouvoir d’achat en diminuant les factures, sensibiliser à l’environnement et mieux consommer en étant informé : voilà ce que nous visons", indiquent les volontaires du projet.
Sensibiliser les familles "Cette visite est une sorte de bilan de toutes les actions que nous avons menées dans l’année", confient les jeunes. En effet, l’appartement est un concentré du projet Médiaterre, initié en 2011 pour accompagner les familles dans l’adoption d’écogestes autour des enjeux de l’eau, des énergies, des déchets et de la consommation responsable.
MANGER RESPONSABLE Consommer responsable, c’est aussi apprendre à manger différemment. C’est autour de cette thématique que le Service d’Éducation au Développement Durable (SEDD) a proposé plusieurs ateliers entre avril et juin. Savoir cuisiner les fruits et légumes de saison, utiliser les plantes sauvages, composer de nouveaux plats à partir de restes. Autant de pistes à exploiter pour apprendre à consommer plus juste, économique et sain ! www.orvault.fr > ville durable > en pratique > alimentation
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PRATIQUE
Éco-conduite
Voyagez malin ! À l’heure du grand départ pour les vacances estivales, adoptez l’éco-conduite ! Moins polluante, plus économique et sûre, cette pratique est à la portée de tous.
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i se passer de voiture est aujourd’hui impensable pour la plupart d’entre nous, des choix de conduite plus responsables peuvent néanmoins réduire notre impact sur l’environnement (émissions de CO2) et alléger notre facture de carburant de 7 à 10 % (source ADEME). Selon certaines études, rouler à l’économie réduirait par ailleurs de 40 % le risque d’accident. L’éco-conduite repose sur différents principes, simples à mettre en œuvre et efficaces :
Changer de vitesse dès que possible pour toujours être dans le rapport le plus élevé La consommation de carburant étant proportionnelle au régime moteur, il est recommandé d’utiliser des rapports de vitesses élevés. Ainsi, par exemple, à 50 km/h de vitesse constante, l’écoconducteur utilisera couramment le 4e voire le 5e rapport de la boîte de vitesse, plutôt que le 3e. La première doit être utilisée pour "décoller" le véhicule du point statique. Les autres doivent ensuite s’enchaîner rapidement sans jamais dépasser un régime moteur de 2 000 tours/minute pour les moteurs à essence et 1 700 pour les diesel.
Réduire sa vitesse En diminuant votre allure de 10 à 20 km/h, notamment sur les grands axes, vous pouvez économiser jusqu'à 20 % de carburant en ne perdant que quelques minutes. Vous réduisez aussi le risque d’accident de la route de 10 à 15 %.
Rouler à allure constante et anticiper les ralentissements Une conduite dite "sportive" peut entraîner une surconsommation de l'ordre de 40 %. L'énergie nécessaire au déplacement d'un véhicule est très réduite, alors que les accélérations rapides et les freinages brusques sont très consommateurs en carburant. Rouler à vitesse stable implique une forte anticipation des conditions de trafic, afin d'éviter freinages et accélérations non nécessaires et de laisser le véhicule décélérer seul.
Entretenir son véhicule L’entretien joue un rôle essentiel dans l’économie de carburant. Par exemple, rouler avec des pneus sous-gonflés, en plus d’être dangereux, est très consommateur (jusqu’à 8 % de carburant en plus).
Il faut aussi être certain du parallélisme de son véhicule, afin d’éviter tout frottement mécanique non nécessaire, et donc toute surconsommation. Bonne "éco-route" !
www.ecoconduite.org
LE SAVIEZ-VOUS ? Depuis la réforme du permis de conduire de 2009, sous l'influence du Grenelle de l'Environnement, l'écoconduite a été intégrée dans l’évaluation pratique du permis de conduire comme point bonus, au même titre que la courtoisie au volant.
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