les appela à la messe. On peut voir contre le mur d’enceinte du château, derrière le poids public, les vestiges (pied droit et départ de voûte) d’une des anciennes portes de la ville.
6c. La fontaine Stevenson
PLAN DÉCOUVERTE DE SAINT-JEAN-DU-GARD Bureau d’Information Touristique de Saint-Jean-du-Gard Tél. + 33 (0)4 66 85 32 11 • www.cevennes-tourisme.fr
Départ du Bureau d’Information Touristique, 1. Maison Rouge, Musée des vallées cévenoles Musée de société, reconnu "Musée de France", installé dans une ancienne filature de soie. Il donne les clés de compréhension de la culture et de l'identité cévenole en valorisant le patrimoine matériel et immatériel grâce à de très riches collections ethnographiques et historiques du XIIe siècle à nos jours.
2. Le mur d’enceinte, rue des Paillons A l’époque de la guerre des camisards (XVIIIe), la ville était fermée par trois portes dans le but de se protéger des intrusions des protestants. Les maisons ayant des ouvertures côté nord et côté sud, les camisards pouvaient s’approvisionner en vivres et en poudre chez les habitants. En 1703, le lieutenant du Languedoc décida de faire construire un mur créant ainsi la rue des Paillons, laquelle doublait alors entièrement la Grand’Rue et servait de chemin de ronde. Cette construction mécontenta bon nombre d’habitants car elle leur bloquait l’accès aux dépendances (jardins, puits, écuries). On disait alors "les murs murant Saint-Jean rendent les gens murmurant ".
3. La maison natale du Maréchal de Thoiras Cette maison fut la propriété du premier seigneur de Saint-Jean. Elle vît naître Jean de Saint Bonnet qui fut baptisé le 4 mars 1585 et qui devint le célèbre Maréchal de Thoiras, tué en Italie en 1636. Bâtie en moellons taillés, cette maison a conservé ses fenêtres à meneaux.
4. En remontant la Grand’ Rue… C’est le long du "grand chemin public d’Anduze au Gévaudan" que la construction du village s’est organisée. De nombreuses maisons de la Grand’Rue ont conservé leurs belles portes anciennes (XVIIe et XVIIIe), munies de leurs marteaux et entrées de serrures aux formes variées. On remarquera la maison n°60 où mourut en 1810 le Général d’Empire Élie Lafont.
5. La Maison du Vicaire* Derrière la Tour de l’Horloge, dans le plus ancien quartier de la ville, se trouve une maison où logeait le Vicaire et où se réunissait la communauté catholique pour célébrer la messe après la démolition de l’église et avant qu’une nouvelle ne soit construite, entre 1560 et 1685. Sur le linteau de la porte sise rue Traversière, on remarque une croix et une date : 1567, rappelant la fonction d’édifice religieux de cette maison. * (Le Vicaire est un prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est nommé par l'évêque. Sous l'Ancien Régime, il était habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque).
6a. Mairie En 1649, suite à l’acquisition de la maison d’un apothicaire à laquelle on adjoint l’immeuble voisin, est né l’Hôtel de Ville. En 1950, la municipalité décida de doter la commune d’armoiries où l’on peut voir la représentation du Mont Brion, de la Tour de l’Horloge et du Vieux Pont. L’écu est surmonté de la devise Al sourel de la liberta (au soleil de la liberté).
6b. L’Église Située en face du château, elle fût construite après la révocation de l’Edit de Nantes avec les matériaux du temple que l’on venait de détruire. La cloche changea d’édifice et après avoir convié au prêche les habitants, elle
Robert Lewis Stevenson, auteur écossais de L’île au trésor et de L’étrange cas du Dr. Jekyll and Mr. Hyde, a traversé les Cévennes depuis le Puy-enVelay jusqu’à Saint-Jean-du-Gard à pied avec son ânesse Modestine. Parti le 22 septembre 1878, il arriva à destination 12 jours plus tard. Son parcours est aujourd’hui connu sous le nom de "chemin de Stevenson" ou GR 70. De ce périple reste également un récit écrit par l’auteur et publié en 1879 : Voyage avec un âne dans les Cévennes.
6d. Le château de Saint-Jean (non ouvert à la visite) Résidence des seigneurs de Saint Jean, le château actuel, brûlé par les troupes royales en 1560, fut aussitôt reconstruit puis agrandi au XVIIe siècle. Témoin d’une histoire séculaire, le château est attaché aux guerres de religion qui marquèrent les Cévennes. Dans ses murs séjournèrent le Maréchal de Thoiras, le Duc de Rohan, Bâville intendant du Languedoc, le Maréchal de Villars et bien d’autres personnages illustres. Ses prisons ont abrité de nombreux détenus.
6e. La porte de l’Esplanade Une des trois remarquables portes du bourg (les deux autres se situent aux deux extrémités de la Grand'Rue).
6f. Rue Pasteur Rue dédiée au microbiologiste Louis Pasteur qui a étudié de 1865 à 1869 les moyens de lutte contre la pébrine, maladie qui touchait le ver à soie et qui participa au déclin de l’économie séricicole française.
7. Maison du Chevalier d’Algues (non ouvert à la visite) Dans le petit salon de cet ancien hôtel particulier, se trouve une peinture murale représentant 3 allégories (Hermès, printemps, été) et un portrait en médaillon (fin XVIIe). L’intérieur de la bâtisse héberge un superbe et monumental escalier, éclairé par un puits de lumière. Il donne accès à la Grand'rue par une belle porte à heurtoir située au n°98.
8. La Tour de l’Horloge Cet ancien clocher constitue tout ce qui subsiste de l’église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au Xlle, consacrée à Saint-JeanBaptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religion, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Les différents appareillages de ces vestiges témoignent des phases successives de sa construction ou reconstruction du Xlle au XVIe siècle. De la fin du XVIe siècle à la Révocation de l’Édit de Nantes, sa cloche annonça les cultes tant catholiques que protestants, puis, équipé d’un mouvement d’horlogerie, ce clocher égrena les heures de la communauté villageoise.
9. Place Carnot, le Temple Ce nom fut donné à cette place après l’occupation de Saint-Jean-du-Gard par les Autrichiens en 1815. Le temple fut construit sur les plans d’un architecte d’Alès, M. Renoux, avec une façade néoclassique et sur un terrain acquis à cet effet en 1820. L’édifice terminé fut consacré le dimanche 27 avril 1827. Avant sa construction, la communauté réformée se réunissait dans une propriété privée jouxtant la place d’Armes, appelée "Le Pavillon".
10. Le Pont Vieux Même si les cartes postales anciennes le désignent comme "romain", ce pont n’a été construit qu’en 1733 en remplacement du gué équipé de planches permettant le franchissement du Gardon. Victime des caprices du cours d’eau, il fut emporté plusieurs fois.
11. Parc Ruben Saillens Ce parc communal est un lieu de promenade et de détente où coule le ruisseau de Brion. Tout autour du parc se trouve un ensemble hydraulique cévenol. A découvrir en famille ou entre amis, le parcours accrobranche Le Bois des Plumes pour une balade aérienne insolite au-dessus du ruisseau (ouvert en juillet et août).
12. Le Pont Neuf et la gare Par l’avenue René Boudon et le Pont Neuf, on accède à la gare. Le tronçon de ligne de chemin de fer d’Anduze à Saint-Jean-du-Gard fut achevé en 1909. Il renforça le rôle économique de Saint-Jean au confluent de la vallée Borgne et de la vallée Française. Aujourd’hui, cette ligne est animée par un train touristique fort pittoresque, le célèbre Train à Vapeur des Cévennes.
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Maison Rouge, Musée des vallées cévenoles Mur d'enceinte, Rue des Paillons Maison natale du Maréchal de Thoiras En remontant la Grand’Rue Maison du Vicaire Mairie Eglise Fontaine Stevenson
6d. 6e. 6f. 7. 8. 9. 10. 11. 12.
Château de Saint-Jean Porte de l’Esplanade Rue Pasteur Maison du Chevalier d’Algues Tour de l’Horloge Place Carnot - Temple Pont Vieux Parc Ruben Saillens Pont neuf et gare
CIRCUIT DÉCOUVERTE DE ST-JEAN-DU-GARD
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Conception : Cévennes Tourisme - Réalisation : Atelier d'IZA - Scop Mine de Talents, Alès - Impression : www.impactimprimerie.com Crédit photos : Cévennes Tourisme et ses partenaires, Alès Agglomération service communication, Philippe Nicolas - Juin 2018