BELKOUCH Mustapha

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B E L K O U C H


B E L K O U C H


B E L K O U C H Mustapha


B E L K O U C H

2009. Technique mixte sur toile. 81X60 cm.


B E L K O U C H « Le peintre entre dans une relation dialogique avec les spectateurs de ses œuvres. Il propose seulement une expression de son énergie intérieure, des preuves du tâtonnement de ses recherches présentes dans les rapports des formes et des figures par rapport au vide qui composent ses productions. Il rend ainsi son âme visible dans l’incertitude de son sort. Un artiste, déclare Mustapha Belkouch, ne peut se dire artiste que le jour de sa mort au moment même où il percevra dans sa dernière œuvre, inachevée, qui synthétisera tous les travaux antérieurs, qu’il est lui-même le spectateur qui regarde l’oeuvre. C’est lorsque ce dialogue apparaîtra, complétant tous les dialogues, muets le plus souvent, qui sont nés antérieurement, que l’artiste pourra se percevoir comme créateur du sens d’une œuvre dont le sens lui avait toujours échappé. Ce jour là, il créera réellement alors qu’il n’avait jusqu’alors que produit des esquisses de création. Le spectateur ne peut aller vers l’artiste que s’il se trouve touché dans son âme. Il en sera alors de même pour celui qui pourra aller vers lui-même et deviendra alors artiste, ayant crée sa première œuvre totale, matière et sens prolongé. Ce fantasme joue un rôle important dans l’esthétique propre de Mustapha Belkouch. Chez Sartre, la mort métamorphose le pour-soi libre en un-soi purement matériel et dépourvu de conscience. Ici, c’est l’inverse car il est admis que l’œuvre créée par un artiste n’est pas une œuvre, du moins avant que le regard des spectateurs ne l’aît construite. L’œuvre n’apparaît vraiment que dans le travail final d’élaboration du sens qui apparaît en dehors et de l’esprit et la main de l’artiste. Ce sont les réceptions multiples de l’œuvre qui la façonnent en tant que telle. Et l’œuvre n’existe pas avant ces réceptions. »

Extrait du livre « naissance d’un peintre » De Jean François CLEMENT


B E L K O U C H

2009. Technique mixte sur toile. 100x100 cm.


B E L K O U C H

2009. Technique mixte sur toile. 100x73 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 27x22 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 27x22 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x73 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x73 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 40x40 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 40x40 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 60x60 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 60x60 cm.


Depuis des années l’évolution des œuvres de M.Belkouch ressemble à une tentative de s’approcher de la matière au plus près, depuis ses œuvres quasi »hyperréaliste » et narratives du début, jusqu’aux « paysages abstraits » récents, le chemin n’est long qu’en apparence, après tout une œuvre aussi représentative du réel soit-elle n’est jamais que la trace d’un pinceau sur une toile, mêlant couleurs, matières ; gestes en un certain ordre, cela a été maintes fois et oublié tout autant, le réel n’est pas son image, mais l’image a sa réalité qui renvoie à des possibles, à des certitudes qui ne sont que les nôtres…, toujours, dit Bernard NOEL, se demander ce que nous ne voyons pas dans ce que nous voyons, cette part du mystère qui est dans les choses nous échappe souvent… parce que nous restons à la surface du monde… c’est pourquoi je crois que Mustapha s’est rapproché de ses œuvres, peut-être devrais-je dire de lui, comme dans un mouvement macroscopique, chaque parcelle de ses œuvres anciennes contenait les œuvres actuelles, ouvrant soudain sous ses pas de téméraire un univers mis en abîme, où chaque trace est un paysage, contenant d’autres paysages comme enfant rêveur il le voyait dans les galets mouillés du bord de mer ou de quelque ruisseau, comme chacun peut le voir pourvu qu’il ouvre les yeux dans les tâches, les traces partout autour de nous… il sait, Belkouch, qu’il peut se perdre à ces pistes infinies, dans ces ravines plus dangereuses que des gouffres, mais tellement intimes… ce sont donc ces abstractions paysagées qui constituent un cheminement vers un paysage intérieur dont la clef, comme celle des songes, appartient au seul Mustapha Belkouch et un peu à nous lorsqu’il nous montre son travail.

Claude Henri BARTOLI. 2007


2009. Technique mixte sur toile. 146x114 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x73cm.



2009. Technique mixte sur toile. 61x50 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 81x60 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x100 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 116x89 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 162x132m.



2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 40x40 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x73 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x100 cm.


" Quiconque voit pour la première fois les toiles de Belkouch tous formats confondus n’hésiterait pas à les classer du côté de l’abstraction, une abstraction lyrique dont l’impact gestuel saute aux yeux. En fait ce qui est présenté rappelle, à y bien regarder, des paysages naturels, avec une tendance expressionniste dûment affichée, autour d’un même thème, celui de l’eau, de la neige, du relief terrestre dans ses diverses formes accidentées, parfois en pente, sous l’aspect d’anfractuosités, de failles, de fissions libérant des énergies : spectacle des trois états physiques et chimiques de l’air (gazeux, liquide et solide) dont Belkouch orchestre les mouvements et distribue les rôles. L’artiste intercepte par les moyens techniques de l’abstraction (formes libres, prépondérance de la lumière, volume, recherche très poussée au niveau des touches, évitement constant de toute représentation) une réalité des choses insaisissable en soi, dont il occulte à dessein les apparences et les dénotations, mais que celle-ci ne cesse de transparaître à travers les subterfuges peu résistants de la couleur, de se dévoiler au regard dans son infinie fragilité et dans l’inconfort d’une matière en perpétuelle action. Belkouch peint le paysage, un paysage gagné par une blancheur quasi immaculée, où souffle un air d’une pureté originelle-paysage du nord, septentrional, aux mille reflets et nuances, que les gris colorés et les dégradés du bleu ressortent de façon précise, faisant naître ici et là des contrastes et des variations de profondeur qui suscitent l’étonnement. La démarche emprunte allégrement son savoir-faire aux techniques virtuelles de l’abstraction qui font primer davantage les « idées plastiques » sur toute autre finalité. Noir débité en autant de taches, orange connotatif, marron, jaune, terre de Sienne, etc. La palette est assujettie à des opérations chromatiques subversives, afin d’attribuer au thème central d’autres dimensions que celles entendues par le commun des hommes. Belkouch procède à une analyse minutieuse d’une manifestation naturelle dont il multiplie les facettes et les surprises : cascades, remous d’eau et méandres massifs, fonte de neige en miroirs brisés, dégel, coulées quasi diluviennes, giclement « magmatique » de fond d’abîmes aquatiques donnant fortement l’impression de geysers qui brûlent ; ce sont autant de spectacles significatifs d’une recherche figurative qui se voit aboutir inévitablement à des révélations abstraites.


Le mérite de l’artiste est sans doute de vouloir cerner de très près, afin d’en expliciter les charmes secrets, les mouvements naturels d’un élément non moins naturel, en principe aussi fuyant et versatile que la lumière. Mais, s’il arrive à intervertir parfois l’aspect et la qualification habituelle des couleurs, comme l’ont fait les premiers peintres expressionnistes abstraits, le statut réel des éléments peints ne s’en trouve pas modifié au fond, plutôt singularisé et rehaussé de nouvelles connotations. L’imagination de l’artiste y pourvoie davantage de ses exploits illimités et sa sensibilité d’explorateur de l’inédit y ajoute sa part de poésie, à tel point que l’œuvre s’enrobe d’une espèce de rhétorique de rêve à la fois céleste et tellurique, et qui prolonge indéfiniment le plaisir de spectateur.«

Abderrahman BENHAMZA . 2008


2009. Technique mixte sur toile. 60x60 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x100 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 40x40 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 40x40 cm.


2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 27x22 cm.


2009. Technique mixte sur toile. 100x73 cm.



4 Sans titre 2009. Technique mixte sur mĂŠdium. 27x22 cm.



Gravures pour livre d’Art. 2010



BELKOUCH Mustapha

Né à Casablanca en 1951 Vit et travaille à Montpellier.

Mon travail est comme une thèse en mouvement. La transformation et l’évolution se font dans le temps ( pas d’arrêt sur un style ou de techniques particulières). La quête doit être totale, sans cesse remise en question et au fur et à mesure proposée au public. J’offre une expression de mon énergie intérieure, avec tout ce que cela comporte de tâtonnements, de recherches dans les rapports de formes par rapport au vide qui composent mes tableaux. L’idée de représenter le désert est un objectif car il est le représentant de tout ce à quoi j’aspire : la puissance, l’émotion à l’état brut. Cet extrait du livre « Amérique » de Jean Baudrillard y résume bien l’idée que le désert ne peut-être que le support idéal pour réaliser une œuvre abstraite : « l’émerveillement de la chaleur y est métaphysique. Les couleurs mêmes, pastels bleus, géologique, intemporelle. La minéralité du sous-sol y fait surface dans les végétaux cristallins. Tous les éléments naturels y sont passés à l’épreuve du feu. Le désert n’est plus un paysage, c’est la forme pure qui résulte de l’abstraction de toutes les autres.



EXPOSITIONS COLLECTIVES 1999 : Exposition au 1er salon du cheval, Montpellier. France. 2000 : Exposition au IV salon international d’art au château de Valmy, Argelès sur mer. France A reçu le prix du thème « Méditerranée : Berceau des civilisations » et le trophée de la ville. 2001 : Exposition au VII salon international au palais des congrès de la Grande Motte. France. Exposition au salon international de Kurashiki Musée municipal des Beaux Arts. Japon. A reçu le prix de la télévision d’Okayama. 2002 : Exposition collective au Consortium artistique Andorran « El Cim de l’Art » . Sélection dans le magazine : Arts Actualités Magazines, hors série intitulé : " l'art Vecteur des Civilisations" Parution sur le site " artsactualites " 2003 : Exposition au musée des Troupes de Marine de Fréjus. France. 2004 : Exposition dans le cadre des rencontres francophones. Saint Clément de Rivière. France. 2005 : Exposition lors de la semaine marocaine à Montbazin. Exposition : « l’autre souffle du Sud » au musée d’Arts Contemporains de Bédarieux. France. 2009 : Exposition au Palais des Congrès de Marrakech . Maroc. 2010 : Exposition galerie Dock Sud. Sète. France. Les chapiteaux du livre. Livres d'Art de gravures avec poèmes de Nicole de Pontcharra et James Sacré. Béziers. France. Exposition ART NÎM : maison de la gravure Méditerranée. Nîmes. France Galerie AL/MA : les éditions Méridianes. Livre gravure avec poèmes de James Sacré. Montpellier. France.


EXPOSITIONS PERSONNELLES

2007 :

2008 :

Exposition au musée Empereur Antonin. Université Paul Valéry Montpellier. France Exposition à la chapelle Saint Hippolyte. Loupian. France. Exposition personnelle à la galerie Saint-Ravy de Montpellier. France. Exposition personnelle à Agora Galerie de Marrakech. Maroc



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