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EXPOSITIONS

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MUSIQUE Classique

MUSIQUE Classique

Maria Helena Viera da Silva, La Sirène au musée des Beaux-Arts de Dijon

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© Musée des Beaux-Arts de Dijon / François Jay © ADAGP, Paris 2022

Bourgogne

AUXERRE Musée-Abbaye Saint-Germain

2bis place Saint-Germain +33 (0)3 86 18 02 90 - auxerre.fr Le Centre Pompidou invité à l’Abbaye Saint-Germain

Laissez-vous conter l’un des chefs-d’œuvre d’Alberto Giacometti, exceptionnellement prêté à la Ville d’Auxerre, Femme Debout II. Poursuivez votre chemin en découvrant Désorientations, une présentation d’œuvres numériques immersives, envoûtantes et poétiques...

Jusqu’au 31 décembre Muséum

5 bd Vauban +33 (0)3 86 72 96 40 - auxerre.fr Histoires de loups

Sur les traces du loup : portrait, mythes et symboles

Dans un décor créé par l’équipe auxerroise, venez en apprendre davantage sur le loup grâce à des spécimens naturalisés, des crânes, des moulages mais aussi des documents d’archives, des livres anciens ou récents, des illustrations… L’exposition nous interroge aussi sur notre vision du loup et sur les mythes, légendes et représentations sociales en jeu.

Jusqu’au 30 décembre

CHALON-SUR-SAÔNE Musée Nicéphore Niépce

Madeleine de Sinéty [1934-2011], formée aux Arts Décoratifs à la fin des années 1950, est une photographe autodidacte. Entre 1972 et 1980, elle quitte Paris, son travail de dessinatrice et s’installe à Poilley, petit village de 500 âmes en Ille-et-Vilaine.

Jusqu’au 22 janvier Penser / Classer

50 ans du musée, volet 2

À l’occasion de ses cinquante ans, le musée propose de lever le voile sur une dimension soustraite au regard du public : dans les réserves, la richesse de ses collections.

Jusqu’au 22 janvier Musée Vivant Denon

Place de l’Hôtel de Ville +33 (0)3 85 94 74 41 museedenon.com Des épées pour la Saône ?

Les dépôts de l’âge du Bronze en milieu humide

L’exposition permet d’appréhender, par l’analyse des dépôts, une période peu connue de l’histoire.

Jusqu’au 8 janvier Égyptomanie Récits et visions d’Égypte

Aux médailles de la Monnaie de Paris répondent les photographies du musée Nicéphore Niépce et les collections du musée Vivant Denon, témoignant de la fascination exercée par l’Égypte antique.

Jusqu’au 6 mars

DIJON A.B.C.

Association Bourguignonne Culturelle 4 passage Darcy +33 (0)3 80 30 98 99 - abcdijon.org A look of matter

Anselme Sennelier, artiste plasticien

Permanent Marker #9, en partenariat avec l’ENSA Dijon.

Jusqu’au 21 janvier 91 rue de la Liberté +33 (0)3 80 74 53 82 ville-dijon.fr Collecte d’archives

relatives à la guerre 1939/45, à la déportation et à la résistance à Dijon Photographies, correspondance, tracts, objets...

Jusqu’au 31 décembre

Consortium Museum

37 rue de Longvic +33 (0)3 80 68 45 55 leconsortium.fr Sélection française

Jusqu’au 22 janvier Make room

Tschabalala Self Jusqu’au 22 janvier The Drawing Centre Show

Jusqu’au 22 janvier Oh la la

Roland Topor Jusqu’au 22 janvier Architectures bois au quotidien

Une proposition de la Maison de l’Architecture de Bourgogne

Jusqu’au 15 janvier

Jardin de l’Arquebuse

14 rue Jehan de Marville / 1 avenue Albert 1er +33 (0)3 80 48 82 00 ma-nature.dijon.fr Miam !

Je mange donc je suis

L’exposition aborde de façon pluridisciplinaire et ludique un sujet qui nous touche tous : l’alimentation.

Jusqu’au 31 décembre Centre d’art singulier 1 bd Chanoine Kir +33 (0)3 80 41 37 84 itinerairessinguliers.com Les Inattendus

Dessins de M. Backes, J-M. Maulpoix et R. Mitaine

Jusqu’au 31 décembre

Latitude21

33, rue de Montmuzard +33 (0)3 80 48 09 12 latitude21.fr De la terre, formes et usages

L’utilisation de la terre comme matériau de construction...

Jusqu’au 28 décembre Des couleurs et des saisons

Gastronomie de ChefChaouen

Photographies de Hadnan Hakoun

Jusqu’au 6 janvier

Les Bains du Nord

FRAC Bourgogne - 16, rue Quentin +33 (0)3 80 67 18 18 frac-bourgogne.org Les règles du jeu

Elina Brotherus

Exposition conçue à partir des Règles du jeu d’Elina Brotherus dont trois vidéos ont été acquises récemment par le FRAC Bourgogne.

Jusqu’au 18 décembre

Théâtre Mansart

94 boulevard Mansart +33 (0)3 80 63 00 00 culture@crous-bfc.fr Anne-Sophie Cambeur

Jusqu’au 16 décembre

LE CREUSOT L’arc

Scène nationale Esplanade François Mitterrand +33 (0)3 85 55 13 11 larcscenenationale.fr Aller contre le vent

Performances, actions et autres rituels

Pour la première fois, L’arc-scène nationale Le Creusot et le Fonds Régional d’Art Contemporain de Besançon présentent une exposition composée d’œuvres du FRAC qui mettent en exergue les notions de durée, d’éphémère, de mouvement et de vivant.

Jusqu’au 28 janvier

MÂCON Musée des Ursulines

5 rue de la Préfecture +33 (0)3 85 39 90 38 - macon.fr Mâcon de la période gauloise à l’An Mil

Campagnes de fouilles et pratiques de l’archéologie des années 60 à nos jours

L’exposition met en lumière la constitution du fonds archéologique du musée, largement enrichi à partir des années 1960 grâce aux fouilles menées dans le cadre des chantiers d’aménagement de la ville. La première partie aborde les liens entre le musée et l’archéologie, l’arrivée dans les collections des pièces issues des fouilles du XIXe siècle. L’approche évolue par la suite, et l’objet est de moins en moins extrait du lieu de fouille. Le parcours, chronologique, présente les modes de vie durant la période gauloise (150 à 50 avant notre ère). Il souligne ensuite les transformations de la cité et des pratiques religieuses au contact de la culture romaine. La fin de l’exposition souligne l’émergence de l’aristocratie féodale à l’époque carolingienne à la lumière de découvertes récentes facilitées par le matériel technologique à disposition des archéologues. Commissariat : Michèle Moyne-Charlet, directrice du musée des Ursulines, Daniel Barthèlemy, Inrap, Gilles Rollier, Inrap Stages, visites guidées, ateliers et conférences accompagneront l’exposition.

Jusqu’au 31 mars

MONTAGNY-LÈS-BEAUNE Veuve Ambal

Le Pré Neuf +33 (0)3 85 48 41 98 - museeniepce.com Sous les cerisiers en fl eurs

L’exposition propose de parcourir la collection de photographies japonaises anciennes du musée Nicéphore Niépce.

Jusqu’au 5 mars

DIJON atheneum

Centre culturel de l’université de Bourgogne - Esplanade Erasme +33 (0)3 80 39 52 20 atheneum.u-bourgogne.fr Du savant au chercheur : fi gures d’hier à aujourd’hui

Comment la figure scientifique a-t-elle évolué depuis le XIXe siècle ? Avant les caricatures de Louis Pasteur parues dans la presse, le savant apparaît dans la littérature puis dans la science-fiction. Expérimentant les limites de la vie humaine, il devient dans Faust, Frankenstein ou Dr Jekyll et Mr Hyde, un être maudit. Avec les biopics et la culture populaire contemporaine, son visage change et il s’humanise, jusqu’à parfois incarner l’humour. Mais qu’en est-il des véritables chercheurs aujourd’hui ? Comment se perçoivent-ils ? Et quel rôle jouent-ils ? Vous découvrirez des témoignages inédits de certains et certaines d’entre eux sur leur carrière, leurs inspirations ou leur rapport à leur métier ainsi qu’une plongée inédite d’une artiste dans les coulisses d’un laboratoire de l’université de Bourgogne… Cette exposition invite à découvrir les différents visages des scientifiques. Elle est conçue pour que chacun et chacune découvre le monde de la recherche ainsi que le rôle du scientifique dans notre société. Elle constitue également une porte d’entrée pour la découverte et la sensibilisation des collégiens et lycéens à l’enseignement supérieur…

Jusqu’au 20 janvier Autour de l’exposition

Visites commentées

12 h 30 - Mercredis 14 décembre et 18 janvier

Ciné-clubs autour de la figure du chercheur Premier contact (18 h) suivi de Les figures de l’ombre (20 h)

Lundi 12 décembre

Spider-Man nouvelle génération (18 h) suivi de Batman & Robin (20 h)

Lundi 9 janvier

Place des Droits de l’Homme +33 (0)3 85 67 78 11 embarcadere-montceau.fr Kessel / Santa / Pinto / Silvares

Exposition collective « aux couleurs de l’amitié franco-portugaise »

Jusqu’au 3 décembre

PARAY-LE-MONIAL Maison de la Mosaïque Contemporaine

15B quai de l’Industrie +33 (0)3 85 88 83 13 maisondelamosaique.org Cheeky fl ying birds

Il développe une forme de mosaïque originale.

Jusqu’au 10 mars

Musée du Hiéron

13 rue de la Paix +33 (0)3 85 81 79 72 - musee-hieron.fr Belles inconnues...

Les peintures italiennes du musée du Hiéron nouvellement attribuées

Jusqu’au 31 décembre Marcel Gromaire (1892-1971)

Bénéficiant d’un prêt exceptionnel du Musée d’art moderne de Paris de deux ans, Le Hiéron accueille la Pietà réalisée par Marcel Gromaire en 1933.

Jusqu’au 31 décembre 2023

PIERRE-DE-BRESSE Écomusée de la Bresse Bourguignonne

Château Départemental Rue du Château +33 (0)3 85 76 27 16 ecomusee-bresse71.fr Entre ciel(s) et eau

Florence Duchemin

Photographies illustrant des paysages de la Bresse et du Doubs.

Jusqu’au 24 février

TONNERRE Le Café des Glaces

37 rue de l’Hôtel de Ville +33 (0)3 80 67 18 18 frac-bourgogne.org Leonardo Pellicanò

Dans le cadre de sa résidence de recherche et d’exposition, il a souhaité s’inspirer, se laisser habiter du paysage tonnerrois qu’il a arpenté longuement, lieu selon lui fertile et mystérieux.

Jusqu’au 4 février

Parcours d’artiste

De décembre à avril, le musée des Beaux-Arts de Dijon présente un grand temps fort d’exposition dédié à l’une des artistes phare de sa collection d’art moderne, Maria Helena Vieira da Silva (Lisbonne 1908-Paris 1992), l’une des fi gures les plus importantes de l’histoire de l’art abstrait.

DIJON Musée des Beaux-Arts

musees.dijon.fr

Avec cet hommage, à l’occasion des trente ans de la disparition de cette immense artiste du XXe siècle, le musée des Beaux-Arts de Dijon souhaite mettre en exergue l’importance de Vieira da Silva dans la réinvention de l’art moderne et la contemporanéité des concepts qu’elle a soulevés et explorés. Elle permet aussi d’interroger les liens puissants qui unirent l’artiste aux collectionneurs et donateurs Kathleen et Pierre Granville, initiateurs de la collection d’art moderne du musée de Dijon. Cette rétrospective consacrée à une personnalité majeure du XXe siècle retrace les étapes clés d’une carrière d’envergure internationale, marquée par un questionnement sans relâche sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale ou encore la musicalité de la touche picturale. Elle se déploie en deux parties. Le premier volet est conçu comme un parcours rétrospectif et chronologique de l’œuvre riche et multiple de Vieira da Silva, de ses débuts fi guratifs dans les années 1930 aux peintures évanescentes des années 1980. Le second volet met l’accent sur la relation privilégiée entre l’artiste et ses mécènes et amis, le couple Kathleen et Pierre Granville. L’ensemble du fonds Vieira da Silva du musée est exposé à cette occasion. Il révèle par le prisme des Granville, constants dans leur choix, les motifs et thèmes récurrents dans le travail de l’artiste. C’est grâce à ce couple de donateurs que le musée des Beaux-Arts de Dijon conserve aujourd’hui près de quarante oeuvres, faisant de cette collection l’une des plus complètes consacrées à l’artiste dans les collections publiques françaises. Cette rétrospective rassemble des oeuvres iconiques et cruciales dans le cheminement intellectuel de Vieira da Silva. Elle bénéfi cie du prêt d’une quarantaine d’oeuvres, provenant tant de la galerie Jeanne Bucher Jaeger que de collections particulières et publiques. En France : le Centre Pompidou - Musé e national d’art moderne, le musée Cantini de Marseille, le musé e Unterlinden de Colmar, le musé e de Grenoble, le musée d’Arts de Nantes, le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole, la RMM Rouen Normandie ; au Portugal : la Fondation Arpad Szenes – Vieira da Silva, la Fondation Calouste Gulbenkian et en Suisse : la Fondation Gandur pour l’art. L’exposition est placée sous le commissariat de Naïs Lefrançois, conservatrice responsable des collections XIXe siècle et Agnès Werly, responsable des collections XXe XXIe siècles.

Autoportrait devant le miroir crayons de couleur sur papier, 1940

Maria Helena Vieira da Silva

Franche-Comté

ARC-ET-SENANS Saline Royale

Grande Rue +33 (0)3 81 54 45 45 salineroyale.com Peindre

Charles Belle

Sept institutions de la région Bourgogne-Franche-Comté s’associent pour présenter la première grande rétrospective Charles Belle en France. Ces sept lieux offrent des regards différents et transversaux sur l’oeuvre considérable de cet artiste. L’exposition à la Saline Royale marque un temps fort dans cet événement, notamment avec la présentation d’un nombre important de peintures inédites.

Jusqu’au 15 janvier

BELFORT BU Lucien Febvre

43 fbg des Ancêtres +33 (0)3 84 21 93 16 scd.univ-fcomte.fr Histoires de créateurs

Photographies d’Etienne Kopp pour les 10 ans de l’association Territoires d’Artistes.

Jusqu’au 10 décembre École d’art

2 av. de l’Espérance +33 (0)3 81 94 43 58 - le19crac.com Tracer des chemins, emprunter des lignes

Depuis plus de dix ans, Pauline Delwaulle suit des lignes, rejoint des points, prend des avions, emprunte des chemins, glisse sur des kayaks, escalade des sommets, se déplace sur des cartes interactives, parcourt le monde du bout du doigt, le mesure, l’escalade, le filme, le photographie, en cherche la bonne couleur, la luminosité exacte, marche vers ce qu’elle ne connaît pas.

Jusqu’au 16 décembre

Galerie Robet Dantec

5 place de la Grande Fontaine +33 (0)3 84 21 48 91 galerierobetdantec.com L’heure intime du monde

Yann Bagot

Une invitation à prendre le temps de percevoir, sur le papier, la respiration du monde végétal.

Jusqu’au 17 décembre

Le Grrranit

Scène Nationale - 1 fbg de Montbéliard +33 (0)3 84 58 67 67 grrranit.eu Chile Desperto

BESANÇON Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de l’Hôtel de Ville

52 Grande-Rue - besancon.fr De la liasse au pilori

L’organisation administrative et juridique de la ville au XVIIIe siècle

Le 15 mai 1674, Besançon est conquise par Louis XIV et perd son statut privilégié de ville libre d’Empire qui lui avait été accordé en 1290. Rattachée définitivement à la France par le traité de Nimègue en 1678, le roi la choisit comme capitale provinciale, à la place de Dole. Urbanisme, police, justice, parcourez les rouages de la vie de la cité au siècle des Lumières… Dans le cadre de 18e siècle Besançon

Jusqu’au 19 mars FRAC Franche-Comté

Cité des Arts - 2 passage des Arts +33 (0)3 81 87 87 40 frac-franche-comte.fr La Beauté du Diable

Dans le prolongement de l’exposition L’homme gris, présentée au Casino Luxembourg par Benjamin Bianciotto, La Beauté du Diable propose d’explorer la présence de Satan dans l’art contemporain sous l’angle de sa figuration et de ses métamorphoses.

Jusqu’au 12 mars Musée du Temps

96 Grande Rue +33 (0)3 81 87 81 61 - mdt.besancon.fr Ivre de l’ombre

Rétrospective Charles Belle

Pensée à travers le prisme du dessin, geste créatif en soi primordial pour Charles Belle, l’exposition s’articule autour du temps qui s’écoule et qui marque. Qui marque la figure, celle de l’homme, celle de l’artiste, mais aussi, dans une fine métamorphose, qui marque le végétal. Dessins de coings, de betteraves et d’oignons côtoient ainsi la pomme de Charles Belle, celle de ses autoportraits, fils d’Ariane de l’existence de l’artiste.

Jusqu’au 8 janvier

DOLE Musée des Beaux-Arts

85 rue des Arènes +33 (0)3 84 79 25 85 musees-franchecomte.com Prendre soin

Restaurer, réparer, de la Renaissance à nos jours

L’exposition propose de renouer visible et invisible, science et sollicitude, art et médecine pour comprendre comment toutes ces dimensions convergent vers un care, un soin ouvert aux relations multiples qui tissent nos existences. Elle met en scène ces convergences à travers un parcours thématique d’une centaine d’œuvres provenant de grandes insititutions, de galeries d’art contemporain ou d’ateliers d’artistes.

Jusqu’au 12 mars

MONTBÉLIARD Bibliothèque de Campus

4 Place Lucien Tharradin +33 (0)3 84 21 93 16 scd.univ-fcomte.fr Représenter les corps

Des fi gures anatomiques aux objets mathématiques

Trésors des bibliothèques de l’Université de Franche-Comté

Jusqu’au 16 décembre

Le 19

CRAC de Montbéliard 19 avenue des Alliés +33 (0)3 81 94 43 58 - le19crac.com Trois p’tits tours et puis s’en vont

Les installations de l’exposition ont recours à certains codes et pratiques du spectacle vivant : décors d’Aurore-Caroline Marty et de Cécile Meynier, mise en scène des vidéo performances de Louise Siffert, accessoires de D’entrée de jeu de Chloé Serre...

Jusqu’au 15 janvier

Musée du Château des Ducs de Wurtemberg Anatomie comparée des espèces imaginaires

Films, BD, comics... Les univers fictionnels passionnent et regorgent d’êtres imaginaires qui empruntent leurs caractéristiques fantastiques à des espèces bien réelles. Des dragons de la mythologie à Mon voisin Totoro, du monstre d’Alien à La Vouivre, l’exposition est l’opportunité de découvrir l’anatomie comparée et les sciences de l’évolution (paléontologie, biologie...) à travers l’analyse rigoureuse mais amusante d’espèces fantastiques. Elle présente de grandes planches anatomiques d’Arnaud Rafaelian, des sculptures volumiques originales réalisées par Ophys, et des textes de Jean-Sébastien Steyer à retrouver dans le livre Anatomie comparée des espèces imaginaires, qui paraît simultanément au Editions Cavalier Bleu.

Jusqu’au 12 mars Pavillon des Sciences

Parc scientifique du Près-la-Rose 5 impasse de la Presqu’île + 33 (0)3 81 91 46 83 pavillon-sciences.com En avant... Mars !

Un étonnant voyage imaginaire vers Mars, dans une scénographie immersive où manipulations et jeux ont leur place.

Jusqu’au 5 mars Pasteur. Au service de la science.

Louis Pasteur est surtout connu pour ses travaux sur la vaccination. Mais ce Franc-Comtois, né à Dole en 1822, fut l’instigateur de bien d’autres avancées scientifiques remarquables.

Jusqu’au 5 mars

Âge d’or

Mai 1674. Louis XIV assiste en personne à la prise de Besançon. La vieille ville libre, enfi n conquise, devient capitale de la province de Franche-Comté...

BESANÇON Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie

mbaa.besancon.fr

Commence alors une période exceptionnelle de 120 ans, au cours de laquelle l’activité économique, démographique, politique, religieuse se développe et crée les conditions d’un essor sans précédent de la production artistique. Ponctuellement documentée jusqu’ici, cette vitalité et cette vie artistique envisagée en tant qu’écosystème est le point de départ de l’exposition. L’historiographie montre qu’à Besançon - comme dans de nombreuses villes de province -, la recherche s’est essentiellement concentrée, pour le XVIIIe siècle, sur l’architecture et trois noms en particulier - Claude-Nicolas Ledoux, le plus célèbre, Claude-Joseph-Alexandre Bertrand, JeanCharles Colombot - et trois artistes, le sculpteur Luc Breton et les peintres Johann-Melchior Wyrsch et Gaspard Gresly. Aucune approche globale n’a été tentée jusqu’ici, aucune exposition consacrée aux enjeux de cette période pourtant déterminante dans l’histoire de Besançon, dont les habitants dépendent encore largement aujourd’hui dans leur cadre de vie quotidien. Aussi l’ambition de l’exposition est-elle de montrer l’originalité de cette période et de sa production, ses lignes de force principales, d’en explorer la complexité aussi : pourquoi autant de noms d’artistes et si peu d’oeuvres ? Quelles sont les principales innovations, les archaïsmes apparents ? Riche de près de 400 oeuvres et objets d’art de nature variée, l’exposition s’inscrit dans l’ensemble des salles d’exposition du musée des beaux-arts et d’archéologie. Dans un parcours rythmé alternant micro et macro-histoire de l’art, variant les approches (histoire des formes, histoire du goût, histoire sociale), intégrant pleinement l’architecture et l’urbanisme, elle est ponctuée de cinq sections : la prise de Besançon ; pouvoir temporel et pouvoir spirituel ; goût et culture visuelle ; la formation des artistes ; renouvellement architectural et pensée urbanistique. L’exposition s’accompagne d’un catalogue publié par les éditions Courtes et Longues. Conçu comme un ouvrage collectif, richement illustré, son ambition est d’apporter une réfl exion nouvelle sur ces problématiques et de devenir un ouvrage de référence sur le sujet.

Anonyme (Nicolas Nicole ?) Elévation de l’Intendance

Le Beau Siècle

Immaculé

L’artiste peintre Jean Ricardon a su élire à sa manière le blanc comme la « couleur-mère ou totale » de son œuvre. Depuis son atelier dans le Doubs, l’artiste a mené une carrière prolifi que pour tracer sa propre voie dans le paysage artistique français de la seconde moitié du XXe siècle.

ORNANS Musée Courbet

musee-courbet.fr

Originaire de Morez dans le Jura, artiste peintre et professeur à l’école des Beaux-arts de Besançon entre 1954 et 1989, Jean Ricardon (1924-2018) a navigué toute sa carrière, selon le souhait du maître de l’abstraction Malevitch, sur « la blanche mer libre s’étend[ant] devant [lui] », élisant le blanc comme la « couleur-mère ou totale » de son œuvre. Tout au long de sa carrière, cet « homme à la discipline sévère et nerveuse [qui] a fortement le sens du mystère » (Seuphor) a poursuivi une quête de « sobriété totale » de la peinture dans une production singulière et spirituelle, confi nant à l’abstraction sans jamais oublier le sujet. Du surgissement du blanc dans ses premières œuvres dépeignant des paysages de neige, rappelant le travail des maîtres du XIXe siècle, jusqu’à l’élection du blanc comme « matériau-matière », l’exposition du musée Courbet tend à explorer « le chemin vers l’abstraction et le blanc » de Jean Ricardon et, par un dialogue avec ses pairs (Soulages, Degottex, Nemours, Morellet...), à percer « le sens profond du blanc » dont parlait, à son propos, Michel Seuphor.

Jean Ricardon (1924-2018)

Le sens profond du blanc 1 Place Robert Fernier +33 (0)3 81 86 22 88 Du 17 décembre au 26 mars

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