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h - Samedi 7 mai Goûter sans frontières
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Une magnifique collection d’iris
Un jardin remarquable de 25 hectares
Avec plus de 400 000 visiteurs annuels avant la pandémie, le Parc zoologique et botanique de Mulhouse est le premier site touristique du Haut-Rhin, le troisième d’Alsace. Un succès qu’il doit aussi à sa richesse végétale. #Francis Gérardin
Le parc botanique de Mulhouse est l’un des rares endroits où admirer le Sophora toromiro de l’Île de Pâques
MULHOUSE Parc Zoologique et Botanique
zoo-mulhouse.com
On l’appelle « le Zoo », mais on pourrait tout aussi bien dire « le Bot », puisque le Parc zoologique et botanique de Mulhouse - c’est son nom officiel - compte quelque 3 500 espèces végétales, dont 832 d’arbres et d’arbustes, contre « seulement » 158 espèces animales. Cette richesse lui a valu, en 2005, l’attribution du label « Jardin remarquable » et, en 2021, celui de « Pôle européen de conservation et de connaissances ». Ses 25 hectares permettent aux promeneurs d’aller en quelques pas d’un paysage à un autre, au fil de neuf zones thématiques contrastées. Parmi celles-ci, « Le sentier des plantes sauvages d’Alsace », inauguré en juin, rassemble les essences qu’on rencontre du Territoire de Belfort à l’Alsace bossue, dont le très rare Saxifrage œil-de-bouc, en cours de réintroduction dans le Jura.
Conservatoire de plantes rares
Car à l’instar de son double zoologique, mondialement reconnu pour son rôle dans la conservation des animaux, le parc botanique est très actif dans celle des végétaux. Depuis les années 1990, le Conservatoire botanique de Mulhouse, en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, participe à des plans de sauvetage et de reconquête d’espèces végétales menacées d’extinction dans leurs milieux naturels. Comme la pervenche de Madagascar ou le Sophora toromiro de l’Île de Pâques. Ce rôle s’accorde parfaitement avec le souci pédagogique qui animait dès 1868 les créateurs du parc : offrir au public un espace où « joindre l’utile à l’agréable, l’instruction au délassement ». Car on peut apprécier l’endroit simplement pour ses points de vue pittoresques, ses couleurs, et les parfums de ses essences odoriférantes.
Le retour en force du Marché aux plantes
Il avait manqué aux amoureux de jardins et de déco : le grand Marché aux plantes, mis en dormition pendant la crise sanitaire, revient ! Et avec du beau monde ; le temps d’un week-end, ce sont quelque 70 exposants, de France et du Bénelux, qui installeront leurs stands dans le parc botanique. Les connaisseurs relèveront la présence des Pépinières de Fontin et de leurs arbustes rares ; de la famille Bourdillon, spécialiste des iris, pavots et hémérocalles ; des Pépinières du Pranzieux, avec leurs vivaces rares ; d’Agave Specialist et ses cactus … L’occasion pour les visiteurs - 20 000 en 2019 ! - de découvrir des espèces magnifiques et souvent rares, ainsi que les nouveautés en matière de décorations : de quoi agrémenter son intérieur ou ses extérieurs, du balcon au parc paysager. Au fil des animations, les néophytes pourront d’ailleurs récolter conseils et astuces pour leurs projets d’aménagement. Quant aux plus jeunes, des ateliers créatifs les attendent, où ils pourront, par exemple, confectionner une déco de Pâques avec une petite plante.
Tarif unique 8 € (gratuit -4 ans) entrée au Zoo comprise. 9 h à 18 h - Samedi 9 et dimanche 10 avril
Plus de 70 exposants, et non des moindres