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ORIENTATION & FORMATION

2022 ORIENTATION, FORMATIONS & FILIÈRES

Comme un vent de changement

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Est-ce que vous le sentez, vous aussi, ce vent qui souffle ? Le vent du changement de voie professionnelle, qui redistribue les places et crée de l’espace aux nouveaux entrants. Discrète avant la pandémie, la tendance ne cesse de s’accentuer depuis le déconfinement. De plus en plus d’actifs se lancent dans un nouveau métier. Le pote informaticien qui commence une formation de viticulteur, la RH qui ouvre un cours de yoga, les infirmières qui fuient l’hôpital pour passer en libéral, les ingénieurs qui deviennent profs, les profs qui deviennent formateurs, conseillers Pôle emploi ou guides naturalistes. Parmi les causes de reconversion, il y a le tristement célèbre « burn out ». Mais on a aussi identifié le « bore out » : l’ennui fatal. Et les « bullshit jobs », ces « boulots à la con » propices au « brown out » : la baisse de jus. Sans négliger le conflit entre la passion pour un métier d’engagement et l’impossibilité de l’exercer correctement. Ce mouvement, qualifié parfois de « grande démission », a aussi un impact sur les jeunes qui entament leurs études ou arrivent sur le marché. Il leur offre des opportunités et abaisse l’exigence « d’expérience dans un poste similaire », qui pénalise tant les débutants. De surcroît, cette « grève des candidatures » a transformé en pénurie la tension qui préexistait dans certains secteurs, obligeant les employeurs à offrir de meilleures conditions de travail et à augmenter les salaires. Mais s’il y a une leçon à retenir de ce mouvement, c’est qu’une première orientation n’engage pas pour la vie entière. Voilà de quoi rassurer les lycéens angoissés à l’idée de mal choisir (et leurs parents) ! Que vous soyez en début de parcours ou déjà engagé dans une carrière… Respirez, prenez-le vent et lancez-vous.

# Francis Gérardin

Fauxels / © Pexels

➜ LES CLÉS D’UNE BONNE ORIENTATION Trouver sa voie

Dans la jungle des formations, une boussole est indispensable pour s’orienter. Et dans cette délicate démarche, il vaut mieux être accompagné ! Petit vadémécum pour y voir plus clair.

L’orientation a bien des points communs avec un trek. Le plus évident ? La nécessaire préparation, sauf à accepter le risque de se retrouver n’importe où après avoir pris un chemin au hasard ! C’est à vous de choisir la destination, ou au minimum la direction générale, et de vous renseigner pour vérifier que l’idée que vous vous en faites n’est pas trompeuse. Vous devez aussi évaluer les différents itinéraires menant au but fixé et estimer vos possibilités de réussite. Ce travail de fond est plus simple lorsqu’il n’est pas mené isolément. Ça tombe bien : vous êtes entouré de conseillers ! À commencer par vos proches, famille et amis. Ils peuvent vous parler de leur quotidien, de leurs études ou emplois. Et vous dire s’ils vous y voient. Mais peuvent-ils être totalement honnêtes avec vous ? Plus détachés, vos professeurs sont aussi plus objectifs, et ce sont des connaisseurs en la matière.

ONISEP qui tôt y pense

Les psychologues de l’éducation nationale sont, eux, des spécialistes du conseil en orientation. Ne craignez pas de leur montrer votre ignorance dans le domaine : ils y sont habitués. S’il n’y en a pas dans votre établissement, si vous êtes loin d’un Centre d’information et d’orientation (CIO), ou si vous n’avez que peu de goût pour le contact direct, la plateforme Mon orientation en ligne vous donne les coordonnées pour discuter par téléphone, tchat ou encore courriel avec un conseiller de l’Onisep. monorientationenligne.fr

Derrière cet acronyme se cache l’Office national d’information sur les enseignements et les formations, c’est LA mine de documentation, sur papier et en ligne. Notez qu’il propose un espace aux parents désireux d’aider leur enfant dans son projet : onisep.fr/Parents

Si vous êtes tenté par une réorientation ou une reprise de formation, voyez le portail que l’État a créé pour guider tous les internautes dans leurs projets professionnels ou scolaires : orientation-pour-tous.fr. Vous pouvez aussi consulter des valeurs sûres de la presse : l’Étudiant (sur papier ou web) et studyrama.com. Elles sont très réactives à l’actualité et indépendantes des pouvoirs publics.

Entre passionnés

À un moment donné, vous devrez néanmoins aller sur le terrain. Les salons spécialisés, physiques ou par visioconférence, permettent de rencontrer les représentants de plusieurs établissements, qu’ils soient enseignants ou étudiants. N’hésitez pas à reprendre les coordonnées de ces derniers pour échanger ensuite plus librement. Autre incontournable : les portes ouvertes, qui permettent de découvrir le cadre et l’ambiance des écoles.

Procédez de même pour les métiers qui vous intéressent : rencontrez des professionnels et trouvez moyen de les voir en action. Si votre cursus ne comporte pas de stage en bonne et due forme, demandez-leur l’autorisation de venir au moins les observer. Et si vous n’avez pas le réseau nécessaire, allez-y au culot ! Cela permet parfois d’ouvrir des portes.

En suivant ce processus, vous ne vous mettrez certes pas complètement à l’abri des mauvaises surprises et des déconvenues, mais vous en limiterez la probabilité et la proportion. Vous risquez surtout de troquer le problème du « J’sais pas ! » contre celui du « J’ai trop d’idées ! » Mais quel plus exaltant embarras que l’embarras du choix ?

UN MÉTIER, UNE VIDÉO

Webdesigner, boucher, prothésiste dentaire… Découvrez des dizaines de métiers de façon rapide et ludique en visionnant des films animés qui permettent de se faire une première idée. Et pour aller plus loin, approfondissez vos informations sur Onisep TV !

➜ VIE ÉTUDIANTE Le Crous, facilitateur de la vie de l’étudiant

Améliorer les conditions de vie des étudiants, notamment en leur proposant des aides financières et sociales pour favoriser leur réussite, telle est la mission du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires. Une procédure unique appelée Dossier social étudiant (DSE) permet à ce dernier de faire la demande d’une bourse délivrée sur critères sociaux et d’un logement en résidence universitaire. Il suffit de faire sa demande en ligne jusqu’au 15 mai 2022 sur messervices.etudiants.gouv.fr. Une fois le dossier validé, un mail de confirmation de l’enregistrement du dossier est adressé dans les 48 h. La Loi ORE prévoit un versement de la 1ère mensualité avant le 31 août pour tous les étudiants dont le DSE est complet au 15 mai. En 2021, malgré les contraintes de la crise sanitaire, 100 % des étudiants ayant complété leur dossier dans le délai ont reçu leur 1ère mensualité au 31 août. messervices.etudiant.gouv.fr

Action sociale, soutien psychologique

Le Crous a pour objectif d’accueillir, écouter, aider et soutenir les étudiants tout en veillant à la prévention du décrochage ou de l’isolement. En cas de problèmes d’ordre matériel, personnel ou de santé, des assistantes sociales sont disponibles. Le service social joue également un rôle informatif quant aux possibilités de bourse et de logement et peut aussi accompagner financièrement. Parallèlement, des consultations psychologiques gratuites sont proposées par le Crous Lorraine en partenariat avec l’association Apsytude. Ce dispositif permet aux étudiants de bénéficier d’une écoute bienveillante et sans jugement, de soutien et de réponses.

Logement, restauration et jobs étudiants

Besoin d’un logement ? Le Crous vous aide à trouver une chambre dans une des 19 résidences universitaires présentes sur le territoire lorrain. Comme pour les bourses, la demande s’effectue par l’intermédiaire du DSE. Cette solution d’hébergement présente de nombreux avantages : logements meublés, loyers adaptés, pas de taxe d’habitation, aides au logement, veille de nuit et permanence 24h/24 et 7j/7, accès sécurisé, Wifi gratuit, et de nombreux équipements : laveries, salles informatiques, salles de sport, etc. La restauration compte également parmi les missions principales de l’établissement. Différentes structures permettent de proposer aux étudiants des solutions adaptées à leurs besoins tout en étant économiques pour des repas de qualité. En effet, les boursiers bénéficient du repas à 1 € (tarif normal à 3,30 €) et plusieurs labels viennent garantir une alimentation saine, variée et équilibrée. Enfin, le Crous Lorraine facilite la recherche d’emploi étudiant à travers 2 plateformes. D’une part le portail jobaviz.fr recense gratuitement les offres proposées par des employeurs, permettant aux étudiants de concilier emploi et études. D’autre part SOS Emploi permet aux étudiants de trouver des jobs au sein même des structures du Crous Lorraine. jobaviz.fr Afin d’améliorer de façon continue le quotidien des étudiants, le Crous Lorraine s’est engagé dans différents projets de réhabilitation et d’ouverture de nouvelles structures. Un Crous Market’ a ainsi ouvert ses portes au pied de la résidence Boudonville à Nancy. Il propose une offre complète de produits du quotidien mais également de produits Crous et un espace de restauration assise. Autre nouveauté : un pôle social s’est implanté à proximité des services centraux du Crous. Ces locaux permettent aux assistantes sociales de recevoir les étudiants dans des conditions optimales. Sur le secteur de Metz, le tiers-lieu Station P0 est ouvert depuis septembre 2021. Il s’agit d’un espace multimodal de 400 m² permettant d’accueillir les étudiants dans un endroit chaleureux et moderne. À la fois lieu de restauration, de travail et d’animation, il s’affirme comme un espace de convivialité et de rencontre également propice aux révisions et travaux universitaires. Concernant l’hébergement, de multiples travaux de réhabilitation sont en cours sur tout le territoire lorrain. À Metz notamment, les résidences du Saulcy sont en cours de rénovation et un nouveau bâtiment est programmé afin d’élargir les capacités d’accueil. À Nancy, la rénovation de la résidence Monplaisir vient d’être achevée et les travaux de restructuration de la résidence Monbois ont démarré à l’automne 2021. Dans tous les projets, l’accent est mis sur la modernisation.

crouslorraine.fr

FAIRE TOUJOURS PLUS POUR LES ÉTUDIANTS

Andrea Piacquadio / © Pexels

➜ ALTERNANCE ET APPRENTISSAGE Duo gagnant

Souvent confondus et victimes d’une mauvaise image, l’alternance et l’apprentissage sont néanmoins riches de débouchés prometteurs. On fait le point.

Il convient tout d’abord de donner une définition claire et concrète des deux termes. L’alternance est le système de formation où se succèdent des phases pratiques en milieu professionnel et des phases d’enseignement théorique. Elle permet à la fois de se former à un métier et de s’intégrer à la vie et la culture de l’entreprise. L’apprentissage n’en est que l’une des modalités.

Étudiant ou salarié ?

Les phases théoriques se déroulent dans des établissements du secondaire – lycées professionnels ou agricoles, Centres de formation des apprentis (CFA), Maisons familiales et rurales (MFR) – ou du supérieur, par exemple dans les Instituts universitaires de technologie (IUT), les facs, les écoles d’ingénieurs ou de commerce… L’alternant a le choix entre rester sous statut scolaire / étudiant en enchaînant des stages, et passer sous statut salarié en signant un contrat avec une entreprise, une association, un libéral ou un organisme d’État. Ce contrat peut être de deux types : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Apprentissage et contrat de professionnalisation

Le contrat d’apprentissage prépare à des diplômes de l’enseignement professionnel et technologique (CAP, bac pro, BTS…) ainsi qu’à des diplômes du supérieur (BUT, licence et mastère pro). Le contrat de professionnalisation vise plutôt une qualification professionnelle (titres du Répertoire national des certifications professionnelles, Certificats de qualification professionnelle ou qualifications reconnues par une convention collective nationale) pour une intégration rapide dans le monde du travail. C’est pourquoi il est également ouvert aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé.

Bonjour salaire, adieu grandes vacances !

Une fois qu’on a choisi l’alternance se pose la question : être étudiant ou apprenti ? L’apprentissage est le plus souvent préféré, pour trois avantages : le salaire perçu durant le cursus, une meilleure intégration à son terme, des indemnités de chômage en fin de contrat. Mais en contrepartie, les contraintes professionnelles sont exigeantes : responsabilités, relations hiérarchiques, vacances réduites aux congés payés. Sans ignorer la grande tentation de privilégier l’activité en entreprise au détriment de la préparation du diplôme, au risque de le rater.

Coups de pouce de l’État

Mais pour entrer en apprentissage, encore faut-il avoir trouvé une structure d’emploi et un maître de stage. Il faut donc s’y prendre le plus tôt possible et ne pas hésiter à se rapprocher des instances professionnelles que sont les Chambres de commerce et d’industrie, Chambres des métiers et de l’artisanat, Chambres d’agriculture. Aujourd’hui, l’État incite financièrement les entreprises en leur versant une aide pour chaque apprenti accepté : 5 000 euros maximum dans le cas des mineurs, 8 000 euros pour les majeurs. Rajoutons que dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’apprenti majeur peut bénéficier de l’aide au financement du permis de conduire. alternance.emploi.gouv.fr

LES AVANTAGES DE L’ALTERNANCE

✔ Obtenir un diplôme : une qualification parmi un large choix de métiers ✔ Bénéficier de la gratuité des frais de formation ✔ Mettre en pratique les enseignements théoriques ✔ Être rémunéré pendant sa formation en tant que salarié ✔ Accéder plus facilement à l’emploi, grâce à l’expérience professionnelle acquise

➜ LES MÉTIERS QUI RECRUTENT La bonne pioche !

Difficile de choisir une orientation sans prendre connaissance des secteurs qui recrutent. En voici une sélection.

Intelligence artificielle, numérique et commerce

Le secteur du numérique est sans aucun doute devenu l’un des plus dynamiques (voir page 15). La crise sanitaire mondiale ayant favorisé l’expansion massive du e-commerce, ce domaine recrute à plein régime : développeur web, data analyst, webmestre, webdesigner, chargé de SEO, community manager, growth hacker… Secteurs clé de l’économie, le commerce et la distribution sont eux aussi en plein essor : lean manager, spécialistes du web marketing, conseiller de vente, chef de rayon, commercial, contrôleur de gestion, traffic manager, chargé de mécénat, etc.

Recrutements en masse dans la santé

Bien évidemment, ces deux dernières années ont mis en évidence des besoins massifs de recrutement dans les domaines de la santé et de l’assistance aux personnes. Tous les professionnels de l’aide à domicile (infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie ou de puériculture) sont extrêmement recherchés, tout comme les ostéopathes, podologues, diététiciens...

Banque et Bâtiment

Le monde de la banque et de la finance est une valeur sûre, lui aussi : auditeur, conseiller de clientèle, directeur financier, trader, gestionnaire de patrimoine, experts-comptables… Les secteurs de la logistique et du BTP sont également créateurs d’emplois. Pour ce dernier, c’est particulièrement vrai pour les fonctions d’agent de maîtrise, technicien, ouvrier qualifié, ingénieur en bureau d’étude, conducteur de travaux, etc. Le transport et la logistique proposent quant à eux des postes de préparateurs de commandes, magasiniers, conducteurs routiers, livreurs…

Hôtellerie et Restauration

La crise sanitaire a accéléré la pénurie de personnels déjà en cours depuis plusieurs années. Brasseries, hôtels de luxe, restaurants et cafés embauchent sans cesse des apprentis, aides ou commis de cuisine, serveurs, sommeliers, gouvernants, barmans, gérants, réceptionnistes… Des métiers qui ne nécessitent pas forcément de grands diplômes ou de qualification précise, la formation y étant constante.

Shutterstock / © Dmitry Kalinovsky

DES OFFRES D’EMPLOI SONT ACCESSIBLES PAR ICI

➜ Zoom sur une spécificité régionale Les métiers du vin

Réputées pour leurs champagnes, vins d’Alsace ou de Bourgogne, les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté comptabilisent à elles deux quelque 20 000 exploitations viticoles, pour lesquelles la demande en ouvriers est très élevée et où l’on peine à recruter. Les postes vont de la production (ouvrier vigneron, conseiller viticole, ouvrier de chai) à la vente (technico-commercial, sommelier), en passant par les métiers de la transformation (caviste, œnologue).

➜ LES MÉTIERS DE LA BANQUE Montée en gamme

Les nouvelles technologies ont imposé au secteur de grands changements et une montée en qualification dont bénéficient les employés.

Le secteur bancaire est un acteur majeur du marché de l’emploi dans l’Hexagone. Avec 35 300 embauches en 2020, selon une étude de la Fédération bancaire de France datant de novembre 2021, la banque est ainsi l’un des premiers employeurs du secteur privé du pays. Mais les profils des postes sont en pleine transformation, avec des emplois de plus en plus qualifiés et spécialisés. Fini les guichetiers à l’ancienne, déjà mis à mal par l’arrivée des distributeurs automatiques et désormais victimes de l’avènement du numérique et des Smartphones. Aujourd’hui, une grande majorité des clients utilisent en effet applis et sites internet pour effectuer leurs opérations courantes et gérer leurs actifs. Résultat : ils ne viennent plus en rendez-vous en agence que pour poser des questions pointues. Le conseiller est désormais un spécialiste capable de proposer du sur-mesure à chacun de ses interlocuteurs.

L’alternance et le CDI à l’honneur

Dans ce domaine, les banques cherchent des collaborateurs expérimentés et, pour cela, privilégient la voie de l’alternance. C’est leur manière de repérer et de garder les recrues prometteuses, qu’elles embauchent ensuite de préférence en CDI (99 % des salariés en poste !). Une opportunité qu’offrent peu de secteurs. Pour y débuter, les étudiants peuvent s’engager dans des formations rapidement professionnalisantes, comme le BTS Banque, conseiller de clientèle (particuliers) ou entreprendre un cursus plus général, par exemple les BUT Gestion des entreprises et des administrations et Techniques de commercialisation.

Vers plus de spécialisation

Le principal acteur dans le secteur, c’est l’ESBanque (esbanque.fr), née de la fusion du Centre de formation de la profession bancaire et du réseau de 14 CFA Banque. Ses campus de Strasbourg, Nancy, Reims ou Dijon et ses centres de cours de Troyes, Metz, Belfort, Besançon et Mâcon proposent des formations allant jusqu’à des mastères spécialisés (bac +6). Car les établissements bancaires sont de plus en plus friands des candidats ayant un diplôme supérieur à bac +3.

Les jeunes diplômés de niveau bac +4/5 représentent en effet plus de la moitié des recrutements (58 % en 2020), principalement dans les fonctions de management et de support : gestionnaires de back-office, data analysts, analystes de crédit, fiscalistes, juristes, traders, spécialistes de la cyber-sécurité, de la qualité ou de la gestion de risque.

Une part croissante de cadres

Pour accéder à ces postes de haute qualification, il y a aussi les diplômes d’écoles d’ingénieurs. Voire les doctorats universitaires. Par exemple de mathématiques dans le cas des créateurs d’algorithmes de marché. D’ailleurs, le secteur possède un autre atout : les banques favorisent la promotion interne de leurs salariés pour les fidéliser. Résultat, 63 % des personnes embauchées en CDI ont le statut de cadre, avec tous ses avantages. Des raisons de plus pour dire banco !

99%

DES SALARIÉS EN CDI

91%

DES DIPLÔMÉS TROUVENT UN EMPLOI EN MOINS DE 4 MOIS !

➜ LES ÉCOLES DE COMMERCE Des diplômés très prisés

Les écoles supérieures de commerce forment les futurs cadres du management, du marketing, des ressources humaines ou de la finance. Des études qui ont le vent en poupe !

Les ESC ont vocation à enseigner comment les entreprises s’inscrivent dans le monde économique. Voilà pourquoi les matières y sont si variées : marketing, gestion, compta, management, éco, droit, sciences po, langues, communication, etc. Une diversité qui n’a d’égale que les domaines auxquels préparent ces business schools : RH, finances, vente, logistique, achats…

Du concret

Elles délivrent un enseignement concret grâce à des professeurs pour beaucoup issus du monde professionnel, privilégiant l’étude de cas pratiques, avec une place importante donnée aux stages, en France comme à l’international. La vie étudiante y est aussi une matière à part entière : sympathiser n’est pas futile, car il s’agit de se tisser un réseau pour l’avenir.

Après le bac ou une prépa

De nombreuses écoles sont accessibles directement après le bac, via Parcoursup, tandis que d’autres sont ouvertes après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Dans tous les cas, l’admission se fait au moyen de concours, presque toujours payants, mais le plus souvent communs à plusieurs établissements : Bachelor EGC et Ecricome Bachelor pour les cursus en 3 ans ; Sésame, Accès et Pass pour les cursus en 4 et 5 ans. Si vous avez décidé de passer par une prépa pour entrer dans une Grande école de commerce, vous devrez également passer par la case concours, via le BCE, qui mutualise les épreuves de 19 écoles, ou via Ecricome prépa, qui réunit les concours de 5 établissements.

L’admission parallèle

Moins classique, mais en plein essor, l’admission parallèle permet aux établissements de diversifier les profils dans leurs promos. Elle concerne les étudiants titulaires d’un bac+2 (ou plus !) et est accessible via des concours spécialement dédiés comme Passerelle 1 et 2, Tremplin 1 et 2 ou Ambitions +.

Trouver son école

La France compte plus de 200 écoles de commerce. Avec une facture annuelle moyenne de 11 000 €, le coût de la scolarité est souvent un critère déterminant. Privilégiez les écoles dont les diplômes sont reconnus par l’État et les labels nationaux et internationaux ! Le réseau des Écoles de gestion et de commerce (EGC), adossé à celui des Chambres de commerce et d’industrie, présente quant à lui l’avantage d’être accessible par l’alternance.

Travailler en France ou à l’étranger

Avoir un diplôme d’école de commerce en poche, c’est s’ouvrir les portes de nombreux secteurs, de la banque à l’industrie, en passant par la finance ou l’informatique, voire même l’économie sociale et solidaire. Pour vous ouvrir aux opportunités internationales, les ESC vous donnent aussi la possibilité de partir à l’étranger dans une université partenaire ou encore de passer un double-diplôme !

40 766 € / AN

c’est le premier salaire brut moyen (avec primes) d’un jeune diplômé, selon l’enquête 2021 de la Conférence des grandes écoles.

LES PRINCIPALES ESC DU GRAND EST ET DE BOURGOGNE

L’EM Strasbourg Business School, l’ECS Strasbourg (Portes ouvertes le 29/01), l’ESCM Strasbourg (Job dating les 03-04/03 et journée portes ouvertes virtuelles le 17/03), la Burgundy School of Business à Dijon, l’ICN Business School à Nancy, l’ISTA Business School Textile Mode Cuir à Mulhouse.

PLUS DE 650

FORMATIONS ARTISTIQUES SONT DISPONIBLES VIA PARCOURSUP !

➜ LES MÉTIERS DES ARTS APPLIQUÉS De l'or dans les mains

Vous avez un bon coup de crayon, une imagination débordante ? On loue votre créativité et votre habileté ? Les études d’arts appliqués sont peut-être faites pour vous…

Les études supérieures ne sont pas indispensables pour créer les objets du quotidien : l’artisanat reste accessible sans passer par le bac. Mais celui-ci donne accès à des formations permettant d’acquérir une précieuse culture artistique et qui associent au geste créatif processus industriel et actions de communication. Elles sont délivrées dans des écoles d’arts appliqués. Certaines sont publiques, d’autres privées. Pour ces dernières, il est essentiel de s’assurer du sérieux de l’enseignement. Vérifiez qu’elles sont reconnues par l’État et que leurs diplômes sont inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles, comme c’est le cas pour l’Institut supérieur des arts appliqués de Strasbourg (LISAA).

Trouver sa voie

Côté études courtes, le diplôme national des métiers d’art et du design (DN MADE) est accessible via Parcoursup aux bacheliers et aux titulaires d’un diplôme de niveau équivalent, comme le brevet des métiers d’art par exemple. Progressif et individualisé, ce bac +3 permet d’acquérir des compétences dans les métiers d’art et le design. Sa première année est consacrée à la découverte, théorique et pratique, de tous les arts. Durant les deux suivantes, l’étudiant travaille la spécialité qu’il a choisie parmi les 14 proposées : graphisme, numérique, espace, mode, patrimoine, innovation sociale... L’enseignement fait la part belle au concret, grâce à des stages (en France ou à l’étranger) et à un mémoire. Sans oublier le projet personnel dont l’examen conditionne la validation de l’année ! Ce diplôme, au grade de licence, vise l’insertion directe dans diverses professions : ébéniste, horloger, infographiste, designer, modeleur…

Et après ?

Le DN MADE permet aussi de poursuivre encore ses études. En particulier de briguer le diplôme supérieur des arts appliqués (DSAA). Ce bac +5 forme des chefs de projet en communication visuelle, des directeurs artistiques, des designers graphiques ou des illustrateurs dans les domaines de l’édition, de la publicité ou de la communication. On le prépare dans des lycées – Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden (DSAA design mention produit) par exemple – ou dans une des sept écoles supérieures d’arts appliqués de France, comme les prestigieux établissements parisiens Boulle (DSSA design mention produit) et Olivier-de-Serres (DSAA conception-création).

LET THE MUSIC PLAY

Placé sous la tutelle des ministères de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la culture, le Centre de formation de musiciens intervenants (CFMI) est un département de la Faculté des arts de l’Université de Strasbourg. Il prépare, en 2 ans, au diplôme universitaire de musicien intervenant (DUMI), reposant sur l’interaction de l’artistique et du pédagogique, de la pratique musicale personnelle ou collective et de l’expérience sur le terrain. Un flyer de présentation du cursus est téléchargeable sur le site de l’école ainsi qu’un descriptif des tests d’entrée.

Pour les candidats au DUMI (rentrée en septembre 2022), deux sessions d'épreuves auront lieu les 21-22/04 et 16-17/06. Dépôt des candidatures sur la plateforme eCandidat à partir de février.

L’inscription en année préparatoire pour préparer le DUMI en trois ans après le bac se fait via Parcoursup. L’ajout d’une matière permet de faire un double cursus DUMI / Licence de musicologie (option classique ou musiques actuelles)

Créer ou reprendre une entreprise Aquérir une qualification (diplôme, titre professionnel…)

Préparer les épreuves du permis de conduire

CPF

COMPTE PERSONNEL DE FORMATION

Réaliser un bilan de compétences

> Formation continue Bougez, évoluez !

Nouveaux besoins, nouveaux métiers : réussissez votre transition et donnez un souffle nouveau à votre carrière.

Certifier un socle de connaissances et de compétences Bénéficier d’un accompagnement à la VAE

(validation des acquis de l’expérience)

OBJECTIF : NOUVELLES COMPÉTENCES

À l’heure où le monde change de plus en plus vite, il est impensable de rester cantonné à sa formation initiale. La formation continue est là pour vous aider à gagner en compétences. Elle se fonde sur 2 piliers : le devoir des entreprises de participer à son financement et le droit des salariés à se former sur leur temps de travail. Ces actions de formation peuvent être organisées par l’employeur dans le cadre de son plan de formation ou, sur le mode de l’alternance, lors de périodes de professionnalisation. Mais le salarié peut aussi en prendre lui même l’initiative.

Les dispositifs de financement

Deux mécanismes permettent au salarié de suivre la formation de son choix sans perte de salaire : le compte personnel de formation (CPF) et le projet de transition professionnelle (PTP), modalité particulière de mobilisation du CPF permettant aux salariés désireux de changer de métier de financer des formations certifiantes tout en bénéficiant d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération. Dans ce mécanisme propice à la reconversion, il lui est possible d’obtenir un financement des Fongecif et des Opacif. Les non-salariés – agriculteurs, artisans, libéraux, auto-entrepreneurs, etc. – doivent s’adresser quant à eux à leurs propres organismes collecteurs. Les salariés ont également droit à un congé pour faire un bilan de compétences ou valider des acquis de leur expérience (VAE).

Eduform : le label qualité

Reste à savoir auprès de qui se former ? Quelque 50 000 organismes se disputent le marché. Les sociétés privées y représentent 80 % des acteurs de formation, mais toutes ne sont pas fiables. Il est prudent de vérifier si la société que vous voulez solliciter possède le label Eduform délivré par le ministère de l’éducation. En règle générale, ce sont les structures publiques et parapubliques qui donnent le plus de garanties de sérieux. Les Services de formation continue des universités (SFC) et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) préparent à des diplômes du supérieur. Les Greta (qui mutualisent les compétences et les moyens de plusieurs établissements publics d’enseignement), les établissements agricoles et les unités de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), préparent quant à eux à des diplômes du secondaire ainsi qu’à des qualifications professionnelles.

Rallumer le feu

Ces organismes s’adressent également aux plus de 25 ans éloignés du monde du travail. Principal levier pour aider ces personnes à découvrir l’entreprise ou à y reprendre pied : le contrat de professionnalisation. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ainsi qu’aux personnes ayant bénéficié d’un contrat unique d’insertion (CUI). Parce que la formation continue, dans certaines situations, c’est la formation qui commence pour de bon.

➜ LES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE La réalité est virtuelle !

Crise sanitaire oblige, les entreprises accélèrent leur transformation digitale.

On pensait le marché du matériel informatique arrivé à saturation, porté essentiellement par le renouvellement périodique. Mais la Covid 19 a incité les particuliers à améliorer leur équipement, tout en poussant les entreprises à étoffer leur parc d’ordinateurs portables et à sécuriser un réseau éparpillé hors les murs. Cela fait l’affaire des techniciens comme des connaisseurs des systèmes et des réseaux. À nouveaux besoins, nouveaux logiciels, que grandes entreprises et start-ups imaginent, développent et testent pour l’internet classique aussi bien que pour l’internet mobile – avec chacun leurs spécialistes. Pour ne pas rater le coche, il s’agit pour les entreprises de développer et soigner l’ergonomie et l’attractivité de leurs sites : c’est la mission des architectes web, webdesigners et UX designers.

Ne pas se laisser dépasser

Qui dit sites et réseaux sociaux, dit aussi community managers et modérateurs chargés de fidéliser les clients-internautes et de veiller au respect des règles, voire de la loi. L’expert en e-Réputation est de plus en plus consulté par les entreprises (voire même par les particuliers) soucieuses de leur image publique. À la fois redoutée et espérée, la 5G va faire exploser le nombre d’objets connectés, tout comme celui des développeurs en systèmes embarqués ! Elle facilitera aussi la diffusion de la réalité virtuelle, d’où un besoin croissant en ingénieurs VR. L’intelligence artificielle (IA) requiert elle aussi des ingénieurs spécialisés. Moins connus, les coachs de chatbot apprennent aux assistants-robots comment répondre aux besoins des humains. Autant d’activités où sont collectées des masses de données qui doivent ensuite être traitées par des data analysts, stockées par des ingénieurs « cloud computing » et protégées par des spécialistes dont la rémunération est à la mesure de la valeur de ces informations !

Vigie-pirate

Le diplôme minimum pour exercer un métier du digital, c’est le bac pro systèmes numériques. Il permet de commencer comme technicien de maintenance – une profession occupée également par les titulaires du BTS Systèmes numériques option informatique et réseaux (SNIR), et par ceux d’un des quatre BUT informatique existants. Ces derniers sont des diplômes bac +3, pouvant mener à des mastères ou à des écoles d’ingénieurs. Les bac +5 se taillent la part du lion dans ce secteur, avec les spécialisations les plus pointues à bac +6. Certains des as de la cybersécurité sont ainsi formés à l’École nationale supérieure des Mines de Nancy via le Mastère spécialisé® cybersécurité : attaque et défense des systèmes informatiques. Le must !

191 000 NOUVEAUX POSTES SONT À POURVOIR DANS LE NUMÉRIQUE ! Source : Pôle Emploi

➜ LES MÉTIERS DE LA MÉTALLURGIE Le métal, une occasion en or

Pièce maîtresse d’une industrie autrefois condamnée, la métallurgie française vit aujourd’hui de belles heures. Ses entreprises ont grand besoin de professionnels formés aux techniques les plus récentes.

Dans le Grand Est, le mot métallurgie évoque une époque glorieuse ; celle où les hauts-fourneaux, fleurons de l’industrie française, faisaient la fierté et la richesse de la Lorraine. Il évoque aussi la crise qui a entraîné leur démantèlement, laissant penser que, dans le sillage de la sidérurgie, la métallurgie était vouée à disparaître. Pourtant, il n’en est rien. En France, le secteur aux 43 000 entreprises emploie 1, 324 million de salariés et plus de 83 000 équivalents temps plein (ETP) en intérim. Notre grande région reste par ailleurs au-dessus de la moyenne nationale avec 139 000 emplois et 9 800 ETP. Sans négliger, à nos frontières, les entreprises luxembourgeoises, suisses et allemandes. Ici, c’est la construction auto et ses équipementiers qui occupent le plus de salariés : 25 000. Viennent ensuite la forge, le traitement et l’usinage des métaux : 14 400. La fabrication de machines et d’équipements d’usage général (14 000), la réparation et l’installation de ceux-ci (13 800) suivent de près. Mais tous les secteurs de l’économie recourent à la métallurgie.

Verte grâce à la matière grise

Ces effectifs ne devraient plus diminuer car, après plusieurs décennies de retrait, le temps semble venu d’arrêter de délocaliser, voire même de relocaliser. Le made in France ne relève plus seulement du patriotisme économique, il est partie prenante de la lutte contre le réchauffement climatique et, avec la Covid, il est devenu un enjeu de souveraineté : les Français ne veulent plus dépendre, pour leurs besoins essentiels, d’usines installées à l’autre bout du monde. Face au dumping environnemental ou social de la concurrence lowcost, les entreprises hexagonales n’ont eu d’autre choix que de miser sur la recherche et les techniques les plus modernes pour proposer des produits haut de gamme, en utilisant des process de pointe : impression 3D, machines connectées, lignes de production en réalité augmentée, big data, simulation numérique, etc.

Rapport de force favorable

De nouveaux postes apparaissent et les anciens évoluent, ce qui ouvre de belles perspectives aux nouveaux diplômés et pousse les entreprises à accentuer l’effort de formation continue. C’est indispensable dans un secteur où de nombreux métiers sont en tension, des ingénieurs d’étude en Recherche & Développement aux chaudronniers, en passant par les forgerons, soudeurs et tuyauteurs. Pour ces professionnels, le rapport offre / demande permet de choisir son employeur, ce qui, de nos jours, est un confort peu courant. Surtout pour des fonctions accessibles par des formations courtes, y compris sans le bac. Reste cependant une tendance : favoriser les poly-compétences de ses salariés afin de pouvoir s’adapter à des marchés variés et en pleine mutation. Pour rester tranchante, une lame doit repasser régulièrement au feu de la forge !

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MILLION DE SALARIÉS

FABRIQUEZ VOTRE AVENIR

Leader de la formation industrielle en Lorraine, le Pôle formation UIMM Lorraine s’adresse aux apprentis, salariés d’entreprise et demandeurs d’emploi, à tout moment de leur vie. 1 700 apprentis, 3 000 salariés et 600 demandeurs d’emploi sont formés chaque année, en partenariat avec 3 000 entreprises. 90 % des apprentis décrochent un emploi dans les 6 mois suivant la fin de leur cursus. Avec 7 sites, dans un esprit campus, le Pôle formation UIMM Lorraine couvre une large partie de la région (Maxéville, Henriville, Metz, Yutz…).

Formations de pointe

Plus de 50 formations diplômantes et qualifiantes sont dispensées en CAP, bac professionnel et BTS dans tous les secteurs de l’industrie : mécatronique, transformation du métal, génie mécanique et productique, etc. Les licences professionnelles et mastères sont réalisés en partenariat avec la Faculté des sciences et technologies de Vandoeuvre, l’ENSGSI, l’IAE Nancy, l’IUT d’Épinal, l’IUT de Metz, l’IUT Yutz-Thionville, entre autres. Les formations d’ingénieurs sont conduites avec le CESI école d’ingénieurs, l’ENIM, l’ENSEM, l’InSIC, TELECOM Nancy et le CNAM.

Choix de vie

Le Pôle formation UIMM Lorraine accompagne les salariés en développant des parcours de formation – courts, longs, à distance – professionnalisants. Un guide annuel téléchargeable sur le site présente l’ensemble des formations dispensées. Les formations pour demandeurs d’emploi, ouvertes toute l’année, conduisent à des métiers recruteurs dans la soudure, la chaudronnerie ou encore la maintenance industrielle. Les Mardis de l’industrie proposent des rencontres avec des formateurs techniques et des employeurs locaux.

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