rienter Former Réussir
ent m é l p Sup cles
a Spect ne urgog té en Bo om nche-C a r F t e
Février 2015
• 10 raisons d’étudier à Dijon ! .................................... • L’orientation ............................. • La procédure APB .................... • La dernière réforme en date ... • Quand on a raté le bac ............ • La vie d’étudiant en pratique .. • Comment se réorienter ........... • Perspectives professionnelles à terme ...................................... • Les métiers qui recrutent .........
SOMMAIRE INTERVIEW
Ne surtout pas dramatiser l’orientation
PRÉPAREZ VOTRE AVENIR
Interview de Michel Tragno, délégué régional adjoint de l’ONISEP Lorraine
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LES DIFFÉRENTES FILIÈRES • L’apprentissage ........................ 21 • L’alternance .............................. 23 • Les études d’art plastique ........ 24 • Les métiers du web ................... 26 • Les métiers du spectacle .......... 26 • Les filières agricoles ................. 27 • Les métiers du bois .................. 27 • Les écoles d’ingénieurs ............ 28 • Les écoles de commerce .......... 30 • Les métiers du sport ................. 30 • Les métiers de bouche .............. 31 • Les métiers de l’automobile ..... 31
Spectacles : A l’heure où Internet regorge d’informations, est-il toujours utile de rencontrer un professionnel de l’orientation ? Michel Tragno : Les meilleurs documents ne peuvent pas remplacer l’entretien avec un conseiller d’orientation-psychologue. D’abord, nous pouvons aider les jeunes à affiner leur projet, voire à le corriger. Un jour j’ai reçu un élève qui voulait devenir pilote de chasse... Pour de multiples raisons, le chemin qu’il souhaitatait emprunter révelait de nombreuses difficultés, mais on a pu trouver ensemble une autre stratégie pour qu’il vive sa passion. Aujourd’hui, il est intercepte linguiste dans un avion Awacs.
Vous n’avez tout de même pas qu’un rôle technique ? M.T. : Pas uniquement, sinon cette profession ne serait pas si enrichissante. Il s’agit surtout de dialoguer avec l’élève pour comprendre ce qui motive son projet et sur quelle idée du métier il repose. Elle est rarement tout à fait juste, en raison des stéréotypes qui nous influencent tous. On peut aussi découvrir ce qu’il aime réellement et ses vraies capacités. Beaucoup de jeunes souffrent d’une mauvaise image d’eux-mêmes, ce qui peut entraver toute ambition. Je me rappelle ce que m’avait dit en début d’anneé scolaire un garçon de 3e qui voulait passer un bac pro maintenance : « Avec mon niveau scolaire, je ne
EN PRATIQUE… • Index des sigles ......................... La rédaction de ce cahier a été assurée par Francis Gérardin
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Choisir ses études Construire son avenir www.onisep.fr/dijon
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 13
peux pas prétendre à autre chose ». Il est vrai que son bulletin était très moyen, mais nous nous sommes rendu compte ensemble que ses difficultés venaient plus d’un problème d’organisation du travail. En le corrigeant, il a commencé à remonter ses notes. Assez pour reprendre confiance. En juin, il voulait encore faire de la maintenance, mais comme ingénieur. Et il y est arrivé.
À vous écouter, dans « conseiller d’orientation-psychologue », c’est psychologue qui prime. M.T. : Nous sommes des interlocuteurs neutres, spécialistes des entretiens, alors ils peuvent nous parler bien plus librement qu’à leurs parents et aux profs. Nous nous inscrivons aussi dans l’accompagnement des jeunes, des parents, et sommes également les conseillers techniques des chefs d’établissement et des équipes enseignantes. Je me souviens d’une excellente élève de 3e, 18 de moyenne générale. Elle venait avec son père, catastrophé : « Elle veut faire un CAP de fleuriste ! Dites-lui que ça serait un gâchis ! ». Voilà un stéréotype ! Pour lui, sa fille était trop brillante pour un métier de niveau CAP. Mais en parlant avec la jeune élève, elle s’était bien renseignée, avait suivi des stages... J’ai expliqué au papa que son projet reposait sur un substrat solide et que l’apanouissement fait partie du projet. Aujourd’hui elle est fleuriste, et très heureuse de l’être. Vous savez, le principal, c’est de trouver un métier qu’on aime puisqu’on en fera son quotidien. Encore faut-il trouver le bon.
D’autant que c’est un choix qui engage la vie entière. M.T. : Pas si sûr ! Je suivais depuis la 2nde un lycéen fan d’armée qui avait toujours voulu devenir militaire. Au cours de nos discussions, on avait dégagé d’autres centres d’intérêts, comme l’informatique ou la construction de maisons. Après le bac il est entré à l’Ecole de sous-officiers de St-Maixent, mais 2 ans plus tard il a changé de voie et il a eu son CAP de maçon. C’est le message que je voudrais faire passer : on a le droit de se tromper en choisissant une orientation ; il y a toujours moyen de rectifier le tir. Alors il ne faut surtout pas dramatiser. •
Apprentissage Formation
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Préparez votre avenir Auprès de qui se renseigner ?
Des mines d’information à exploiter Non, vous n’êtes pas seul face à ces grandes décisions qui vont conditionner votre avenir. Autour de vous des professionnels, des organismes et des manifestations sont là pour vous aider. Au lycée, le professeur principal est votre premier interlocuteur. C’est en théorie celui qui vous connaît le mieux. Mais durant votre scolarité vous avez peut-être tissé des liens de confiance avec un autre professeur ; n’hésitez pas à le consulter. Au lycée professionnel, le chef de travaux est en lien direct avec les entreprises. Il est donc très bien placé pour vous aider dans vos stages et pour votre insertion professionnelle. N’hésitez pas à aller au Centre de Documentation et d’Information de votre établissement. Vous y serez assisté par le professeur documentaliste. Le Centre d’Information et d’Orientation dont dépend votre lycée dispose d’une documentation plus complète. Le Conseiller d’Orientation-Psychologue vous recevra avec ou sans rendez-vous pour vous aider à trouver votre voie. Vous pourrez aussi le rencontrer au sein des Services Universitaires d’Information et d’Orientation. C’est le bon endroit pour peaufiner son parcours, chercher un stage, rédiger un CV, préparer un entretien. Au Centre Régional d’Information Jeunesse, ainsi que dans les Points Information Jeunesse, vous pourrez trouver des renseignements sur les études, le logement, la santé, l’aide sociale, la recherche d’emploi, etc. Ne ratez pas les salons et les forums qui se tiennent chaque année, qu’ils soient spécialisés sur des métiers, des filières, ou plus généralistes. C’est la meilleure façon de rencontrer en un même lieu un grand nombre d’interlocuteurs : étudiants, enseignants et professionnels.
Une fois vos pistes trouvées, pour affiner votre choix il ne faut surtout pas manquer les journées portes ouvertes des établissements qui vous intéressent : lycées, CFA, IUT, facs ou écoles. Vous pourrez découvrir les installations et parfois assister à des cours. En matière de documentation, l’ONISEP, l’Office National d’Information sur les Enseignements et les Professions, reste sans égal. Cet organisme dépendant de l’Education Nationale édite une gamme exhaustive de brochures consacrées aux métiers et aux filières de formation. En particulier le guide annuel « Après le bac choisir ses études supérieures » qu’il publie chaque année, académie par académie. La plupart de ses brochures sont téléchargeables sur son site (www.onisep.fr), ainsi que foison d’articles d’actualité et de dossiers. On peut également y dialoguer avec des conseillers par téléphone, chat ou courriel (www.monorientationenligne.fr/qr/index.php) et sélectionner les établissements et les formations au moyen d’un outil de recherche très complet.
Une mine d’info : les coordonnées en Bourgogne et Franche-Comté ONISEP Dijon
Site du rectorat 2 G rue du Général Delaborde 21000 Dijon Tél. 03 80 44 84 00 drodijon@onisep.fr www.onisep.fr
ONISEP Franche-Comté 45, avenue Carnot 25030 Besançon Cedex Tél. 03 81 65 74 90 Fax : 03 81 53 44 03 drobesancon@onisep.fr www.onisep.fr
CIO
Toutes les adresses en Franche-Comté : www.ac-besancon.fr/spip.php?article98 Toutes les adresses en Bourgogne : www.ac-dijon.fr/pid29155/les-centresinformation-orientation.html
Centre régional d’Information Jeunesse de Bourgogne 2 rue des Corroyeurs 21000 Dijon Tél. 03 80 44 18 35 www.ijbourgogne.com
Et puis n’oublions pas la presse spécialisée, en particulier nos confrères de l’Etudiant et de Studyrama.com, très présents sur le web et très réactifs vis-à-vis de l’actualité. Leurs webreportages peuvent rassurer ceux qui se perdent dans les brochures et les tableaux. •
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Centre régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté 27 rue de la République 25000 Besançon Tél. 03 81 21 16 16 www.jeunes-fc.com
Salons, forums et portes ouvertes en Bourgogne : www.onisep.fr/Mes-
infos-regionales/Bourgogne/Dossiers/ Salons-forums-portes-ouvertes
Services universitaires d’orientation Pôle Formation et Vie Universitaire
Maison de l’Université Esplanade Erasme 21078 Dijon Cedex Tél. 03 80 39 39 80 sio@u-bourgogne.fr www.u-bourgogne.fr/sio
Service d’information et d’orientation
Antenne de Chalon-sur-Saône - IUT 1 allée des Granges Forestier 71100 Chaon-sur-Saône Tél. 03 85 42 43 46
Pôle info-orientation de l’Université de Franche-Comté Maison des étudiants 36A avenue de l’Observatoire 25030 Besançon Cedex Tél. 03 81 66 50 65 poleinfo@univ-fcomte.fr poleinfo.univ-fcomte.fr
Après votre bac, montez à Dijon ! Les 10 vraies bonnes raisons de venir étudier à Dijon Ce n’est pas un hasard si le maga- Zénith zine L’Étudiant a fait de Dijon, en septembre 2013, la meilleure ville de France dans sa catégorie pour étudier ! À Dijon, l’offre de formaCampus tions supérieures est large, avec l’université de Bourgogne et les grandes écoles. Mais ce n’est pas tout ! Ici, un étudiant a la garantie de trouver un logement à prix décent, de profiter d’un service de transport exceptionnel, d’une vie culturelle intense et 7. La ville d’où voyager d’équipements sportifs de haut niveau. Étudier, oui, mais pourquoi se priver de pareille qualité de vie ? malin ! 1. Une large offre de formations.
3. Bus et tram, 24 heures sur 24…
5. Et pour sortir et s’amuser ?
Le campus de l’université de Bourgogne compte plus de 25.000 étudiants à Dijon, avec une large palette de facultés et d’instituts. Les universités de Bourgogne et de Franche-Comté ont acté leur fusion, constituant un campus interrégional visible à l’international. Dijon compte également plusieurs grandes écoles : école supérieure de commerce, AgroSup, antenne de Sciences Po, école nationale d’art, école nationale des greffiers de justice, école d’ingénieurs en matériaux (Esirem)…
Le réseau de transports en commun du Grand Dijon transporte chaque jour près de 180.000 voyageurs. L’une des deux lignes de tramway de l’agglomération traverse le campus en son cœur. Une ligne de bus circule toutes les nuits du jeudi au samedi pour desservir les « quartiers qui bougent ».
Bars à vins ou cafés branchés, discothèques, petits restos de Dijon (Cité internationale de la gastronomie)… Et pourquoi pas un ciné, un bowling, des tours de kart ou un laser game ?... Impossible de s’ennuyer ici !
Sur le campus ou à proximité comme au centre-ville, auprès du Crous ou dans le parc privé, les étudiants trouvent des logements adaptés à des prix tellement plus raisonnables que dans les grosses métropoles… Tram République
Avec 1200 boutiques, le centre-ville de Dijon est le plus vaste espace commercial à ciel ouvert de Bourgogne. La Toison d’Or propose une offre d’enseignes complémentaire. Et pour se meubler, un tour chez Ikea par exemple ?
Place du Théâtre
6. Des équipements sportifs de haut niveau. Pour garder la forme, ou la retrouver, rendez-vous à la piscine olympique, dans les stades, sur les parois d’escalade, sur les courts de tennis ou de squash ou les pistes d’athlétisme… Dijon est reconnue pour la diversité et la qualité de ses équipements et de ses clubs sportifs.
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9. Profitez d’un environnement préservé. C’est bon de se sentir bien chez soi ! Pour un pique-nique entre copains ou un footing, espaces verts, coulées vertes, côte viticole… Dijon vous offre le cadre de vie exceptionnel d’une agglomération à taille humaine.
10. Dijon, la ville qui monte.
Piscine olympique
© Stephan Lucas
2. Un logement ? Facile !
8. De quoi satisfaire toute envie de shopping.
4. Une vie culturelle intense. Avec la CarteCulture, à 5 euros seulement, l’entrée au spectacle ne coûte plus que 5,50 euros aux étudiants ! Théâtre, concerts, opéras, expositions, festivals… L’agenda culturel dijonnais est exceptionnellement riche, et les salles de spectacle (Zénith, Vapeur, auditorium, théâtres…) d’un niveau remarquable. Petit plus non négligeable : ici, les musées et les bibliothèques sont gratuits, tous les jours !
Pour une escapade d’un week-end, Paris n’est qu’à 1h40 avec 16 TGV quotidiens ; et le week-end, l’allerretour est à prix cassés. Une virée à Lyon ou en Alsace, rien de plus facile avec le TGV… Et le Jura est tout près, pour une journée de ski, en voiture ou en train spécial. Regardez la carte : Dijon est idéalement située !
Avec le classement des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine de l’humanité, espéré en 2015, et l’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie, prévue en 2018, installez-vous dans une ville qui monte, un territoire de grands projets, une agglomération d’avenir. •
© Berc - fotolia.com
L’orientation
La procédure APB
La carte et la boussole
Passe ton post-bac d’abord !
La paysage est vaste autour de vous et son immensité donne le vertige. Tant de destinations potentielles vers lesquelles vous diriger ! Voici quelques règles essentielles pour arriver à bon port.
Ce qui était conçu comme un moyen de faciliter la vie des lycéens est devenu pour eux une source d’inquiétude à part entière. Pourtant, le système ne demande qu’à être apprivoisé.
Certains savent où ils veulent aller, quelquefois depuis toujours. D’autres sont indécis. Dans les deux cas, il est utile de bien se renseigner sur le point d’arrivée. Est-il bien conforme à mes attentes ? Ne me suis-je pas fait une fausse idée ? Ce métier est peut-être moins intéressant en vrai que dans les séries télé. Celui-ci est peut-être moins pénible, moins salissant, plus varié ou mieux rémunéré que ce qu’on en devine de l’extérieur.
Si vous trouvez qu’Admission PostBac est une épuisante usine à gaz, rappelez-vous comment on faisait auparavant. Il fallait déposer un dossier pour chaque candidature puis se décider très tard, très vite et sans disposer de toutes les réponses.
Il est essentiel de bien vous sonder pour savoir ce qui vous intéresse, ce que vous voulez faire. En vous défiant des stéréotypes qui parasitent tant d’orientations. Oui, les filles peuvent intégrer les grandes écoles et faire carrière dans le BTP et l’informatique. Non, le métier de sage-femme ne leur est pas réservé. Et, oui, on manque de garçons pour aider les personnes âgées.
Les jumelles avant la loupe Dans un premier temps, il est prudent de choisir sur la carte une région plutôt qu’un point précis. On peut décider de travailler dans le social sans déterminer immédiatement si l’on veut être moniteuréducateur, éducateur spécialisé ou assistant social. Il sera temps d’affiner ensuite. Sauf certains cas, assez rares, où une orientation précoce est nécessaire. Les stages de découverte vous ont peut-être déjà permis de vous immerger quelques jours dans le secteur qui vous intéresse. Pour confirmer vos impressions, ou pour vous faire une première idée, le mieux est de s’adresser à ceux qui ont choisi
un métier et l’exercent, voire l’ont quitté. De toute façon, n’hésitez pas à prendre contact avec des professionnels.
Les chaussures et le cardio Vient le moment de tracer la route. Faut-il aller en ligne droite, quitte à affronter des pentes raides ? Ou bien sinuer sur des chemins plus faciles mais plus longs ? Il est bon, là aussi, de consulter des professionnels qui vous aideront à évaluer les caractéristiques des différents parcours et estimer si vous avez les moyens de vos ambitions. Etes-vous assez tenace pour endurer une prépa ? Assez doué pour réussir un concours ? Assez sérieux pour ne pas glander en fac ? Vos finances vous permettentelles de suivre un cursus coûteux ou long ? Certains pensent que le trajet vaut autant que la destination. Il est vrai qu’on ne peut pas souffrir dans une formation des années durant juste pour aller à son terme, sans même être sûr d’y parvenir. Cependant, suivre un chemin agréable pour se rendre compte qu’il ne menait nulle part est un terrible gâchis. Certains jeunes ont tendance à se voir trop beaux, trop forts. Mais en général, les pro de l’orientation déplorent l’inverse : des étudiants, en particulier issus de milieux modestes, qui se brident, se limitent. Pourtant il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Car il est possible de se réorienter en cas d’échec mais très compliqué de se remettre en route après avoir réussi a minima... •
Ici, le principe est simple : vous constituez le cœur commun de votre dossier de candidature, vous choisissez les formations qui vous intéressent (jusqu’au jeudi 20 mars), vous complétez chaque candidature en fonction des exigences des destinataires (jusqu’au jeudi 2 avril) et vous classez vos voeux par préférence (jusqu’au dimanche 31 mai). De leur côté, les écoles, les facultés, les IUT sont seulement informés que vous souhaitez les rejoindre, mais ignorent si vous les avez placés en haut ou en bas de votre liste. Vous n’avez donc pas à craindre de les vexer et d’être mal vu. Après avoir examiné votre dossier, chaque établissement indique à APB s’il vous accepte ou non. Le système examine alors toutes les réponses positives pour ne vous transmettre que la mieux classée dans vos vœux, et ce à trois reprises (du lundi 8 juin au dimanche 19 juillet). A vous de faire votre choix. Et cette année, afin de d’éclairer celui-ci, des données sont indiquées pour certaines formations : pourcentage de réussite aux examens, taux de poursuite des études et indications sur l’insertion professionnelle.
Gare aux stratégies Si vous répondez « Oui », c’est terminé : une place vous est réservée, mais en contrepartie vous ne pouvez plus entrer dans un autre établissement du système. Le « Oui mais » vous permet de mettre cette place au chaud
Spectacles / TOUTE L’ACTUALITÉ CULTURELLE DE VOTRE VILLE / page 17
en espérant qu’à la phase suivante vous soyez accepté sur un vœu mieux classé, ce qui annulerait automatiquement le précédent accord. Vous pouvez également dire « Non mais » et décliner la proposition ainsi que toutes celles moins bien classées, tout en restant en piste pour la phase suivante, mais sans certitude d’obtenir quoi que ce soit au final. Attention, si vous ne répondez pas avant la date butoir, vous « démissionnez » d’APB ! Ne vous reste plus alors qu’à tenter de vous inscrire dans un des établissements hors système. Ils sont assez nombreux, mais souvent sélectifs, scolairement ou financièrement. Voilà. C’est simple, du moment qu’on ne complique pas les choses en échafaudant une stratégie si subtile qu’elle finit par vous faire rater votre orientation. Quelques conseils néanmoins. D’abord, placez votre formation préférée en tête, c’est la meilleure façon de l’obtenir. Ensuite, mettez sur votre liste une formation qui vous acceptera à coup sûr - une licence par exemple - pour ne pas rester le bec dans l’eau. Mais ne la rangez pas en haut : vous l’obtiendriez quasi automatiquement sans savoir si les autres formations veulent de vous. Enfin, ne vous restreignez pas. Ni en nombre : vous avez jusqu’à 36 vœux autorisés, alors multipliez les chances. Ni en qualité : même si vous estimez n’avoir aucune chance, vous ne risquez rien à demander une école prestigieuse. Qui sait ? Vous êtes peut-être le candidat qu’elle espérait. • En cas de difficulté, un numéro vert est à votre disposition : 0 800 4000 70
Préparez votre avenir La dernière réforme en date
Ce qu’on peut faire quand on a raté le bac
Fioraso : une loi pour aider les étudiants à réussir Réduire le fossé entre le lycée et l’université, remettre en place des cheminements de formation clairs et proposer des licences moins spécialisées : ce sont les principaux axes du texte qui entre graduellement en vigueur. Le passage de l’univers des études secondaires à celui des études supérieures représente encore une marche que beaucoup d’élèves ont le plus grand mal à négocier, voire un obstacle dont certains ne se relèvent pas. Pour lisser le parcours, on met en place le dispositif bac -3/bac +3. Il s’agit d’encourager chaque élève à se projeter dès la 2nde vers un objectif de formation à long terme au milieu duquel le bac ne serait plus qu’un simple point de passage. Si les détails du dispositif ne sont pas encore connus, il est cependant demandé à tous les acteurs de l’orientation de placer leurs interlocuteurs dans cette perspective. Mesure concrète, chaque lycée disposant d’une Section de Technicien Supérieur ou d’une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles devra signer une convention avec l’université de son choix. Université où ses élèves auront ensuite l’obligation de s’inscrire, en contrepartie d’un rapprochement pédagogique et d’opérations de découverte.
A chacun son couloir Autre directive, rappeler la cohérence de 3 cheminements de formation pensés pour les étudiants. Le premier va du bac pro à la licence pro en passant par le BTS. Le 2e, du bac techno aux DUT et DEUST. Le 3e, du bac général aux études supérieures longues, en faculté ou dans les écoles. Aujourd’hui on constate pourtant que beaucoup de bacheliers géné-
raux, par facilité, manque d’ambition ou crainte de ne pas être à la hauteur, visent l’IUT, et que des bacheliers techno, sous la pression des précédents ou pour les mêmes raisons qu’eux, choisissent les STS, dont ils évincent les bacheliers pro. Pour remédier à cette situation, des quotas seront réservés en STS et IUT aux bacheliers issus du bon cheminement. Et chacun sera encouragé à revoir ses prétentions à la hausse. Dernier axe, concernant les facs, la réduction du nombre de diplômes. Il existait en France 1 800 masters, 1 400 licences générales et 2 200 licences professionnelles. Certaines se distinguaient essentiellement par leurs intitulés alors que leurs enseignements étaient très proches. Ce foisonnement était coûteux pour les universités, déroutant pour les étudiants et illisible pour les recruteurs. D’où la mise en place d’une nomenclature nationale qui facilite de surcroît le passage d’une ville à l’autre. Il n’existe plus aujourd’hui que 45 « mentions de licence » pour 2 200 « parcours types ». Par exemple, la licence mention «Langues étrangères appliquées » se subdivise en plusieurs parcours type selon les langues étudiées. Dans le même esprit, la mise en place d’une spécialisation progressive et d’une première année pluridisciplinaire est destinée à améliorer le passage en seconde année. Et la réorientation dans une licence voisine. •
J’ai raté le bac ; rien n’est perdu ! Pas besoin du baccalauréat pour trouver un emploi, poursuivre des études et obtenir des diplômes, y compris universitaires. On a beau avoir soigneusement cartographié son parcours post-bac, encore faut-il décrocher le diplôme. Et le passer n’est pas la formalité que l’on décrit parfois : si en juillet dernier 88 % des candidats l’ont obtenu, c’est que 12 % sont repartis bredouilles. Que faire quand on est du lot ? D’abord se dire que les trois-quarts de ceux qui le doublent l’obtiennent. La réinscription n’étant pas automatique, il faut entamer rapidement les démarches auprès de son ancien établissement, ou de l’inspection académique pour changer de lycée, voire d’orientation. Les élèves qui développent une allergie vis-à-vis du lycée ou entrent dans la vie active peuvent s’inscrire en candidats libres. Pour certains bacs, le Centre National d’Enseignement à Distance (www.cned.fr) propose son enseignement. Les candidats libres bénéficient d’un avantage précieux : ils peuvent conserver pendant cinq ans leurs notes supérieures à la moyenne. Cependant, le bac n’est pas l’indispensable passeport pour les études que l’on décrit souvent. Certaines écoles, notamment dans les arts, le tourisme ou l’hôtellerie, acceptent les non-bacheliers, avec parfois un BTS à la clé. Beaucoup sont privées et donc coûteuses, il est alors prudent de vérifier que leurs formations sont sérieuses et reconnues.
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Capacité en droit et DAEU : les jokers La capacité en droit, elle, est un Diplôme d’Etat qui se prépare en 2 années à la fac, en cours du soir. Elle mène à la 2e année de licence de droit, au DUT carrières juridiques et au BTS notariat. Elle donne également la possibilité de concourir aux postes administratifs de la catégorie B. Moins connus et réservés aux 24 ans et plus (ou 20 ans et 2 ans d’activité professionnelle), les Diplômes d’Accès aux Etudes Universitaires, options « littéraire-juridique » ou « scientifique », se préparent en une année. Pas non plus besoin du bac pour préparer le Brevet d’Etat d’Educateur Sportif ou le Brevet de l’Education Populaire et du Sport, de même que certains diplômes du paramédical : DE ambulancier, d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture ou titre d’assistant dentaire. Pour les 24 ans et plus, la réussite à l’examen de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports permet de passer le concours d’entrée aux écoles d’assistant social, d’éducateur de jeunes enfants ou spécialisé. Et on peut même intégrer l’administration : la police, par le biais des cadets de la République, l’Armée et la Gendarmerie Nationale pour des contrats courts. Et puis il y a le Parcours d’Accès aux Carrières de la Fonction Publique Territoriale, hospitalière, d’Etat : un contrat de 1 à 2 ans alternant formation et stage, ouvert aux 16-25 ans et qui permet de briguer un poste de catégorie C : http://concours.fonction-publique. gouv.fr. Voilà de bonnes raisons d’arriver aux épreuves du bac avec un peu moins de pression sur les épaules. •
© C. Stromboni
La vie d’étudiant en pratique
On ne vit pas de cours et d’eau fraîche Parce qu’il n’y a pas que les études dans la vie étudiante, il est important de préparer son quotidien dans le supérieur. Avec un outil essentiel : le Dossier Social Etudiant.
Bourse et logements sont attribués et calculés en fonction des ressources des parents, du nombre d’enfants à charge, de la distance entre leur domicile et le lieu d’étude, de l’âge du demandeur et de son parcours.
Le montant de la bourse sur critères sociaux (BCS) varie de 1 007 € à 5 539 € annuels. Pour en bénéficier, il faut être assidu et progresser régulièrement dans son cursus. Attention, les critères d’attribution diffèrent de ceux du secondaire, ça n’est donc pas parce que vous n’êtes pas boursier au lycée que vous ne le serez pas dans le supérieur. A noter que d’autres bourses existent pour des situations spécifiques (mobilité internationale, diversité dans la fonction publique, aide d’urgence pour les étudiants en rupture avec leur famille) et qu’il est possible de cumuler une bourse avec un travail.
Le gîte et le couvert Autre préoccupation majeure : se loger. C’est par le DSE qu’on peut obtenir une place en résidence universitaire. On y trouve pour environ 200 € par mois la traditionnelle chambre en cité U de 9 m2 avec sanitaires collectifs, mais aussi d’autres formules plus modernes, jusqu’aux T3 en résidence conventionnée pour 400 €. Mais les 165 000 places de son parc ne suffisant malheureusement pas à répondre à la demande, le CROUS met gracieusement à la disposition des étudiants
des listes de studios ou de chambres chez les particuliers. Les associations étudiantes, les Centres Régionaux d’Information Jeunesse (www.cidj.com) et la Centrale de Logement Etudiant (www. lokaviz.fr) fournissent également des adresses. Et puis il y a aussi les foyers étudiants pour lesquels il faut consulter l’Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes (www.unhaj.org). Les étudiants peuvent prétendre à des aides au logement selon leurs ressources : allocation logement à caractère social (ALS), aide personnalisée au logement (APL). Dans ce cas, il faut contacter la Caisse d’Allocations Familiales. Une fois logé, on peut penser à se nourrir. Là aussi le CROUS a un rôle central puisque c’est lui qui gère les fameux Restaurants Universitaires. Souvent brocardés, les RU n’ont plus rien à envier à des cafétérias et restaurants de chaînes et permettent cependant de manger un repas - entrée-plat-dessert - au tarif imbattable de 3,20 € cette année.
Et surtout la santé... Une bonne alimentation est essentielle au maintien d’une bonne santé mais ne met pas à l’abri de la maladie. Vous devez forcément être affilié à la Sécurité Sociale Etudiante par l’intermédiaire d’une mutuelle. Vous avez le choix entre la Mutuelle des Etudiants (www.lmde.com) ou les mutuelles du réseau national des mutuelles étudiantes de proximité (www. emvia.com) : la MGEL en Lorraine, Alsace et Champagne-Ardenne (www.mgel. fr), la SMEREB en Bourgogne et Franche-Comté_ (www.smereb.fr). Pour les étudiants de moins de 20 ans, pas de cotisation, ils sont couverts sans surcoût par leurs parents, mais ils doivent malgré tout être inscrits à titre individuel à la sécurité sociale étudiante. Pour ceux ayant dépassé ou atteignant 20 ans au cours de l’année scolaire, la cotisation est de 211 €. Les boursiers en sont dispensés. Pour compléter le remboursement des frais médicaux, il est possible de souscrire à la part complémentaire de votre mutuelle, mais rien ne vous y oblige, même si c’est recommandé.
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Parmi la quantité de sigles que vous rencontrerez après le bac, deux sont essentiels. D’abord le CROUS, le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires, qui orchestre la plupart des prestations proposées aux étudiants. C’est lui qui traite le DSE. Le Dossier Social Etudiant permet grâce à une démarche unique de demander une bourse et un logement. Il doit être déposé chaque année sans attendre le verdict des examens. L’inscription se fait sur le site du CROUS de votre académie (www.cnous.fr) du 15 janvier au 30 avril. Dans les 15 jours qui suivent, vous obtiendrez un avis conditionnel : attribution, rejet ou attente. Et ça n’est qu’au vu de votre justificatif d’inscription, de juin à octobre, que vous aurez la réponse définitive.
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Et puis la vie étudiante, c’est tout de même aussi beaucoup de rencontres, d’activités associatives et de culture. Pour cela, Spectacles Publications vous informe gratuitement dans votre région ! •
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Comment se réorienter
Joker ! Ca y est, vous en êtes convaincu : vous vous êtes trompé. La voie dans laquelle vous vous êtes engagé n’est pas pour vous. Ne paniquez pas : rien n’est perdu. Première étape : respirez et ditesvous que vous ne vous êtes pas engagé pour la vie. Une fois la situation dédramatisée, faites le point. Si vos difficultés surviennent en début d’année, ne baissez pas les bras prématurément : ça peut finir par venir. Mais s’il n’y a pas eu d’amélioration, ne vous acharnez pas : il est probable que vous n’êtes pas à votre place. Avant de choisir une autre voie, analysez votre échec. Qu’est-ce qui ne va pas ? Le domaine d’études ou bien l’environnement ? Pas la peine de quitter psycho pour socio si c’est l’absence de contraintes de la fac qui vous empêche de travailler autant que nécessaire. Inversement, inutile de laisser tomber un Diplôme Universitaire de Technologie pour un Brevet de Technicien Supérieur de la même spécialité si c’est celleci qui ne vous convient pas. Prenez le temps de réfléchir. Une réorientation précipitée ne pourra que préparer de nouvelles difficultés. A la fac, le Pôle Formation et Vie Universitaire pourra vous aider. Il faut dire que près d’un quart des étudiants ratent la première année de licence, les universités savent donc à quoi s’en tenir. Elles permettent de changer de filière après le premier semestre. Plus facilement entre 2 domaines proches : histoire et géo, physique et chimie, LEA et langue... Surtout si certaines Unités d’Enseignement sont communes.
Cata en prépa Reste que près d’un tiers des étudiants quittent l’université à l’issue de la 1ère année de licence, souvent pour un Institut Universitaire de Technologie ou une Section de Technicien Supérieur. Il est même possible de passer directement en 2ème année de DUT ou de BTS après avoir validé sa L1. Afin de ne pas perdre davantage de temps, les étudiants qui peinent trop pour y parvenir peuvent se tourner vers des écoles, par exemple paramédicales et sociales, pratiquant des rentrées en cours d’année. Mais les étudiants de fac ne sont pas les seuls à pouvoir éprouver des difficultés. Les élèves de classe préparatoire peuvent eux aussi être confrontés à l’échec. Une situation pas si étonnante vu le niveau d’exigence, mais douloureuse à affronter pour des jeunes que leur scolarité a habitués à la réussite. S’ils perdent pied dans les premières semaines, ils peuvent s’inscrire sans trop de difficulté en L1. Surtout s’ils ont pris la précaution de s’inscrire simultanément à l’université. Sinon, ils doivent tenir, même laborieusement, au moins un semestre, pour obtenir 30 European Credits Transfer System, voire l’année pour toucher les 60 ECTS qui donnent accès à la L2. Pour faciliter les passerelles, les lycées signent généralement des conventions avec les universités. Mais quand il s’agit de bifurcations « originales », l’étudiant peut être amené à repasser certains cours fondamentaux ou examens. Néanmoins comme souvent, c’est la motivation et la cohérence de la démarche personnelle qui font la différence. •
Préparez votre avenir Perspectives professionnelles à terme
Des métiers qui ont de l’avenir... ou pas Avant de s’engager dans une voie, autant savoir où elle mène. Petit panorama des métiers qui vont recruter et de ceux qui affichent déjà « complet ! » Commençons par tordre le cou à une idée reçue : non, l’industrie n’a pas cessé de recruter. Même si certains secteurs, le textile par exemple, sont en crise, l’industrie compte encore 3,5 millions de salariés. Les entreprises cherchent en particulier des candidats bac +2, +3, +5. Misez sur l’aéronautique, l’énergie, l’électronique et le nucléaire ainsi que les fonctions transverses de maintenance, de « process » et d’informatique. Car bit et octets ont toujours le vent en poupe. Syntec Numérique prévoit plus de 30 000 créations d’emplois dans le secteur d’ici 2018. Et si les médias se focalisent sur les créateurs de jeu ou d’appli mobiles, on recrute surtout des ingénieurs, des développeurs web et des architectes système. Transformé par l’e-commerce, la mondialisation et les préoccupations écologiques, le secteur transport et logistique sort de la crise. Les entreprises y prévoient de recruter à bac+2, +3, +5. Cependant, elles forment toujours leurs salariés, laissant des perspectives d’évolution de carrière à des recrues peu qualifiées. Des personnes peu qualifiées auxquelles l’économie sociale et soli-
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daire offre de bonnes perspectives. Avec une démographie marquée par l’augmentation du nombre de personnes âgées et d’enfants, on aura besoin d’aides à domicile, d’auxiliaires de vie, d’aides-soignants, d’assistants maternels, de travailleurs sociaux, d’animateurs, d’éducateurs... qu’il faudra encadrer. Le CREDOC estime à 114 000 les embauches annuelles. Un secteur soumis cependant aux variations des budgets publics...
Plus de professeurs, moins de journalistes Tout comme l’enseignement et la formation qui bénéficient à la fois de la priorité donnée par le gouvernement et des prochains très nombreux départs à la retraite. Après des années de restriction, les places au concours sont reparties à la hausse : 21 650 postes cette année, avec des conditions de formation améliorées et des promesses de revalorisation des métiers. De surcroît, les candidats ne se bousculant pas encore, il y a de la place. En revanche certains secteurs sont bouchés. Et malheureusement, ce sont souvent ceux qui font rêver. A commencer par le journalisme, qui traverse une profonde crise de mutation, technologique et économique. Il y a de plus en plus d’écoles pour de moins en moins d’embauches, dans des conditions de plus en plus précaires. La communication reste le miroir aux alouettes qu’elle est depuis bien longtemps. Contrairement à ce que l’on pense, le luxe n’a pas échappé à la crise. Niche déjà étroite, il ne recrute pratiquement plus. Cosmétique et beauté sont également en berne. L’artisanat renâcle à embaucher. Le droit lui-même n’offre plus que peu de débouchés. Il est possible que les mesures d’ouverture des professions réglementées - notaires, huissiers - provoquent un appel d’air. Mais l’inverse n’est pas exclu ! •
les différentes filières Les métiers qui recrutent maintenant
Places à prendre
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L’apprentissage avant le bac
Vous allez arriver sur le marché de l’emploi ? Voici les secteurs qui recrutent. Et certains manquent de bras. 594 967, c’est le nombre de postes en CDI et en CDD de plus de 6 mois qui, selon le MEDEF, ont été proposés par les entreprises au deuxième trimestre 2014 (www.observatoire-tec.fr/tec/ tendances-emploi). Sur le podium, les employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie (58 000 offres), les cadres, techniciens, attachés et représentants commerciaux (51 000) et les cuisiniers (42 000), suivis par les conducteurs de véhicule (39 000), les vendeurs (22 000), et les ingénieurs de l’informatique (19 700).
77 395 de ces postes, soit 13 %, n’ont pas été pourvus. Un taux qui dépasse les 25 % pour les ouvriers du second œuvre du bâtiment, les ouvriers artisanaux et les professionnels du paramédical ! Avec quelque 20 % des offres sans suite, les bouchers, charcutiers et boulangers ainsi que les ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment ont été à peine moins difficiles à recruter. Ces secteurs
L’apprentissage : possible après la 3e Même si l’apprentissage est ouvert aux étudiants du supérieur, l’immense majorité des apprentis préparent un diplôme de l’enseignement secondaire. Pour devenir apprenti, il faut être âgé de 16 à 25 ans au début du contrat d’apprentissage et être reconnu apte à l’exercice du métier lors de la visite médicale d’embauche. Les jeunes âgés d’au moins 15 ans peuvent souscrire un contrat d’apprentissage s’ils ont accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire (3e).
souffrent d’une mauvaise réputation due à leurs contraintes respectives : les horaires pour la restauration et la boulangerie, les lourdes charges, la saleté et le travail en extérieur pour le BTP, le froid et le sang pour la boucherie. Mais ce ne sont pas les seuls métiers boudés par les candidats. Savez-vous par exemple que les pompes funèbres manquent chroniquement de personnel ? Pourtant elles proposent des emplois où l’on ne demande qu’une bonne présentation et un permis de conduire. Dans un marché qui n’est pas près de faiblir, ça vaut la peine d’y réfléchir. •
Tous les diplômes, du CAP au Diplôme d’Ingénieur peuvent être préparés par la voie de l’apprentissage. La formation théorique se déroule au sein d’un Centre de Formation des Apprentis, d’un lycée agricole ou d’un lycée professionnel. Dans ces derniers, on peut également préparer CAP, bac pro et MC de manière “classique”, sous statut scolaire. Dans ce cas l’élève, et non plus l’apprenti, a bien des stages de formation en entreprise en alternance, et ces périodes de formation en milieu professionnel sont de 12 à 14 semaines en CAP et en bac pro, la durée est de 22 semaines durant les 3 ans de formation. On le répète, pour que vous puissiez partir en apprentissage, il faut que vous ayez trouvé une entreprise qui accepte de vous accueillir. Vous pouvez être aidés dans cette tâche par les services spécialisés de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de la Chambre d’Agriculture de votre département. •
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Apprentissage : les adresses Bourgogne et FrancheComté Chambres de Commerce et d’Industrie CCIR de Bourgogne Place des Nations Unies 21000 Dijon Tél. 03 80 60 40 20 ccir@bourgogne.cci.fr www.bourgogne.cci.fr
CCI de Côte-d’Or Place Jean Bouhey 21000 Dijon Tél. 03 80 65 91 00 Fax : 03 80 65 37 09 www.cci21.fr
CCI de Nièvre Place Carnot 58004 Nevers Tél. 03 86 60 61 62 cci.58@nievre.cci.fr www.nievre.cci.fr
CCI de Saône-et-Loire 1 avenue de Verdun BP 60190 71105 Chalon-sur-Saône cedex Tél. 03 85 42 36 00 Fax : 03 85 42 36 01 contact.chalon@cci71.fr www.saone-et-loire.cci.fr
CCI de l’Yonne
26 Rue Etienne Dolet CS 20286 89005 Auxerre Cedex Tél. 03 86 49 40 00 Fax : 03 86 49 40 09 www.yonne.cci.fr Suite des adresse en page suivante
CMA Yonne
56-58 rue du Moulin du Président BP 337 89005 Auxerre Cedex Tél. 03 86 42 05 89 Fax : 03 86 52 34 95 accueil-s89@artisanat-bourgogne.fr
CRMA de Franche-Comté
CMA Doubs
CRA Franche-Comté
17 rue Jules Bury BP 408 39016 Lons-le-Saunier Cedex Tél. 03 84 35 87 00 Fax : 03 84 47 44 04 m.pattingre@artisanat-comtois.fr www.cma-jura.fr
CMA Haute Saône 6 rue Victor Hugo BP 175 70204 Lure Cedex Tél. 03 84 30 59 00 Fax : 03 84 62 85 84 www.cma-70.fr
CMA Territoire de Belfort Valparc - ZAC de Valentin 25043 Besançon Cedex Tél. 03 81 47 42 00 Fax : 03 81 80 70 94 ccir@franche-comte.cci.fr www.franche-comte.cci.fr/formation-emploi/devenir-apprenti
CCI du Doubs
46 avenue Villarceau 25042 Besançon Cedex Tél. 03 81 25 25 25 Fax. 03 81 25 25 00
CCI du Jura
33 place de la Comédie - BP 377 39016 Lons Le Saunier Cedex Tél. 03 84 24 15 76 Fax : 03 84 24 54 62
CCI de Haute-Saône
CMA de région Bourgogne 46 boulevard de la Marne BP 56721 21067 Dijon Cedex Tél. 03 80 28 81 00 contact@artisanat-bourgogne.fr www.cma-bourgogne.fr
CMA Côte-d’Or
Chambres d’Agriculture CRA de Bourgogne
3 rue du Golf 21800 Quétigny Tél. 03 80 48 43 00 accueil@bourgogne.chambagri.fr www.bourgogne.chambagri.fr
CMA Nièvre
42 rue de Mulhouse 21075 Dijon Cedex Tél. 03 80 68 66 00 accueil@cote-dor.chambagri.fr www.cote-dor.chambagri.fr
27, avenue Aristide Briand - BP 90019 70001 Vesoul cedex Tél. 03 84 96 71 00 Fax: 03 84 76 76 60
CCI du Territoire de Belfort
CMA Saône-et-Loire
1 rue du Docteur Charles Fréry CS 50199 90004 Belfort Cedex Tél. 03 84 54 54 54 Fax 03 84 54 54 03 cci@belfort.cci.fr
6 avenue de la République 90400 Danjoutin Tél. 03 84 57 30 40 Fax : 03 84 22 08 95 contact90@artisanat-comtois.fr 212.43.237.182/cmabelfort/Accueil. aspx
65-69 rue Daubenton BP 37451 21074 Dijon Cedex Tél. 03 80 63 13 53 Fax : 03 80 36 27 87 accueil-s21@artisanat-bourgogne.fr
18 rue Albert 1er - BP 40 58027 Nevers Cedex Tél. 03 86 71 80 60 Fax : 03 86 59 05 45 accueil-s58@artisanat-bourgogne.fr
185 avenue Boucicaut BP 10052 71103 Chalon/Saône Cedex Tél. 03 85 41 14 41 Fax : 03 85 41 42 41 accueil-s71@artisanat-bourgogne.fr
CDA Yonne
14 bis Rue Guynemer BP 50289 89005 Auxerre Cedex Tél. 03 86 94 22 22 Fax : 03 86 94 22 23 accueil@yonne.chambagri.fr www.yonne.chambagri.fr
CMA Jura
Chambres de Métiers et de l’Artisanat
59 rue du 19 mars 1962 BP 522 71010 Mâcon Cedex Tél. 03 85 29 55 50 www.sl.chambagri.fr
Valparc, Espace Valentin Est 25048 Besançon, Cedex Tél. 03 81 47 45 50 Fax : 03 81 53 45 31 contact@artisanat-comtois.fr www.artisan-comtois.com
21 rue de la Préfecture 25000 Besançon Tél. 03 81 21 35 35 www.cma-doubs.fr
CCIR de Franche-Comté
CDA Saône-et-Loire
CDA de Côte d’Or
CDA Nièvre
25 boulevard Leon Blum CS 40080 58028 Nevers Cedex Tél. 03 86 93 40 00 Fax. 03 86 93 40 19 accueil@nievre.chambagri.fr www.nievre.chambagri.fr
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Valparc Espace Valentin est 25048 Besançon Cedex Tél. 03 81 54 71 71 Fax : 03 81 54 71 54 accueil@franche-comte.chambagri.fr www.franche-comte.chambagri.fr
CID Doubs Territoire de Belfort
130 bis rue de Belfort BP 939 25021 Besançon Cedex Tél. 03 81 65 52 52 Fax : 03 81 65 52 78 chambagri.cda-25@agridoubs.com www.agridoubs.com
CDA Haute-Saône
17 quai Yves Barbier Maison des agriculteurs BP 189 70004 Vesoul Cedex Tél. 03 84 77 14 00 Fax : 03 84 76 52 65 accueil@haute-saone.chambagri.fr
CDA Jura
455 rue Colonel de Casteljau Maison des Agriculteurs BP 417 39016 Lons-Le-Saunier Cedex Tél. 03 84 35 14 14 Fax : 03 84 24 82 15 accueil@jura.chambagri.fr
les différentes filières L’alternance dans le supérieur
L’alternative de l’alternance La théorie ne vous suffit plus ? Avec l’alternance vous pouvez commencer à travailler en entreprise tout en préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. qui existent dans ce cadre sont le contrat d’apprentissage et le contart de professionalisation.
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Mais l’alternance recouvre aussi la période de formation en milieu professionnel. L’élève prépare un diplôme professionnel de type CAP, bac pro, BTS… dans un établissement scolaire. Il effectuera des périodes de formation en milieu professionnel de 12 à 14 semaines en CAP et en bac pro, la durée est de 22 semaines durant les 3 ans de formation.
Savez-vous qu’à la rentrée 2012 plus de 135 000 étudiants, soit 5,7 % des élèves du supérieur, suivaient une formation en alternance par apprentissage ? Dans la vente, la comptabilité, la gestion, l’informatique, la culture, le social, l’animation, la mécanique, les technologies industrielles et l’électronique, ils préparaient un Brevet de Technicien Supérieur, un Diplôme Universitaire de Technologie, une licence ou un master professionnel, des diplômes d’écoles de commerce et même d’ingénieurs.
La formule s’adresse à ceux qui savent quel métier ils veulent exercer, mais y penser à l’avance permet de partir tôt en quête d’une entreprise dans laquelle ils pourront signer un contrat d’apprentissage pouvant éventuellement déboucher sur un CDD et/ou CDI. C’est souvent difficile, mais le contrat peut être signé jusqu’à 3 mois après la rentrée. En cas d’échec dans cette recherche, la plupart des universités permettent d’obtenir le diplôme
sous formation initiale. L’alternance se fait entre les périodes passées dans l’entreprise et celles passées en cours, à des rythmes variables selon les cas : 1 semaine sur 2, 2 jours sur 5... Ce qui implique une organisation parfois compliquée et des frais de transport, voire de logement. Mais l’étudiant est dispensé de frais de scolarité et il perçoit un salaire allant, selon l’âge et l’année de formation, de 25 à 80 % du SMIC.
Pas la solution miracle En contrepartie, il signe un Contrat à Durée Déterminée d’1 an dont le renouvellement est conditionné à sa réussite : en cas d’échec, le CDD ne pourra être prolongé qu’une seule fois avec le même employeur. Le contrat peut aussi être rompu unilatéralement par les 2 parties pendant les 2 mois de la période d’essai. Depuis la rentrée 2014, il est également possible de signer un Contrat à Durée Indéterminée qui se poursuivra à
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Lorsque l’on parle d’alternance, la personne alterne entre des périodes d’acquisition des savoir-faire du métier en entreprise et des périodes de formation dispensées en centres de formation. On parle alors dans ce cas de d’apprentissage dès qu’un contrat de travail, rémunéré, est signé entre un employeur et la personne. Les deux contrats principaux
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l’issue de l’apprentissage. Placé sous la tutelle d’un maître d’apprentissage, l’étudiant salarié a les mêmes obligations que le salarié lambda : ponctualité, respect de la hiérarchie, réalisation des tâches confiées. En outre, il doit être assidu en cours et se présenter aux examens. Il bénéficie de congés payés, mais renonce aux vacances universitaires. Il jouit également des mêmes acquis que ses collègues : tickets-restaurant, cantine, 13e mois, etc. Autre avantage, à la fin de son cursus, l’étudiant qui n’est pas embauché peut percevoir des allocations chômage.
Mais la formule n’a pas que de bons côtés. La charge de travail est importante et il faut savoir concilier deux univers. L’erreur la plus commune est de privilégier l’entreprise au détriment des cours. Et puis l’alternance ne garantit pas d’avoir son année. Les apprentis déplorent souvent l’écart existant entre la réalité du terrain et le contenu théorique de l’enseignement. Ce qui sera un avantage dans la vie active peut se révéler un handicap au moment de passer l’examen. •
les différentes filières Les études d’art plastique
L’art et les manières Pas besoin d’être Picasso, Doisneau ou Saint-Laurent pour vivre de son art. Dans le secteur du luxe comme dans la conception et la réalisation des objets du quotidien, les carrières et les filières ne manquent pas. Avec deux impératifs : être doué et passionné.
Pour une entrée rapide dans le monde professionnel, il existe deux diplômes bac +2 axés sur la pratique. Le BTS des arts appliqués, avec 6 spécialités aux contours assez larges (design d’espace, design de produit, design graphique...), et le Diplôme des Métiers d’Art et ses 13 spécialités plus pointues (arts du bijou et du joyau, arts textiles et céramiques, décor architectural, lutherie...), davantage tourné vers les savoir-faire traditionnels.
Ces diplômes sont préparés dans les lycées, les Ecoles Supérieures d’Arts Appliqués et les écoles privées sous contrat. Tous ces établissements choisissent leurs élèves sur dossier, entretien et présentation de travaux personnels. Les lycéens de la série STD2A, Sciences et Technologie du Design des Arts Appliqués, peuvent postuler après avoir obtenu leur bac. Ceux des autres séries doivent auparavant suivre une année de MANAA, Mise A Niveau en Arts Appliqués, afin de
rattraper leur retard en enseignement artistique et en histoire de l’art. Leur bagage général pourra cependant s’avérer un avantage par la suite. Par exemple pour compléter BTS et DMA par un des quatre Diplômes Supérieurs en Arts Appliqués : graphisme, mode, produit ou espace. Préparés en 2 ans, ces DSAA forment des concepteurs destinés à des postes de responsabilité.
Les écoles d’art en Bourgogne et Franche-Comté
Autun
Dijon
Quetigny
Longchamp
Auxerre
• Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique en Bourgogne : CRR Dijon + CRR du Grand Chalon + Université de Bourgogne
• Avenir et réussite (privée)
• Lycée Henry Moisand
• Conservatoire à Rayonnement Départemental
- MAN - DMA Arts de l’habitat, option décors et mobiliers
- Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien - DE Professeur de musique - Licence de musique, parcours pratique musicale spécialisée
• Conservatoire à Rayonnement Régional
- MANAA -B TS Design de mode, textile et environnement, option mode - BTS Design d’espace -B TS Design graphique option communication et médias imprimés
Nevers • Conservatoire à Rayonnement Départemental
- Diplôme d’études chorégraphiques - Diplôme d’études musicales
- Diplôme d’études musicales
• UFR Sciences humaines
- MANAA - BTS Design de produits -B TS Design graphique, option communication et médias imprimés - BTS Design d’espace -D SAA Design, mentions espace, graphisme, produit
- Licence de musicologie, parcours musique et musicologie
• École Nationale Supérieure d’Art -D NAP Option art, option design mention design d’espace
• IUT - L icence Pro Aménagement du
paysage, spécialité infographie paysagère
Beaune • École des beaux-arts
- Année préparatoire aux concours des ESA
• Lycée de la communication Alain Colas
Chalon-sur-Saône • Conservatoire à Rayonnement Régional
- Licence Pro Activités culturelles et artistiques, spécialité développement et gestion des activités physiques artistiques (danse, arts du cirque, arts de la rue et arts martiaux)
- Diplôme d’études chorégraphiques - Diplôme d’études musicales
Besançon
- Diplôme d’études chorégraphiques - Diplôme d’études musicales
• Institut Supérieur des Beaux-Arts
• École Média Art Fructidor
• Lycée Saint-Jean (privé)
- DNAP Option art
• IUT
- Licence Pro Techniques et activités de l’image et du son, spécialité conception et création multimédia
Tournus • Lycée professionnel agricole de l’horticulture et du paysage Les Perrières - Licence Pro Aménagement du paysage, spécialité infographie paysagère
Le Creusot • Centre universitaire Condorcet
- BTS Concepteur en art et industrie céramique
- CESAP
- Prépa écoles d’art
• Lycée Louis Pasteur
- MANAA -B TS Design graphique, option communication et médias imprimés -D MA Régie de spectacle, option lumière
• Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Besançon •L ycée Claude Nicolas Ledoux
• Lycée Bonaparte
Montbéliard • Lycée Jules Viette
- BTS métiers de l’audiovisuel (option métiers du son, option métiers du montage et de la postproduction, option technique d’ingénierie et exploitation des équipements, option gestion de la production )
Dole • Lycée Pasteur Mont-Roland (privé)
- DMA Costumier réalisateur
Moirans-en-Montagne • Lycée professionnel Pierre Vernotte
- MAN - DMA Arts de l’habitat, option décors et mobiliers, spécialité ébénisterie
Mâcon
- BTS Agencement de l’environnement architectural - BTS design d’espace
Morteau
• Conservatoire à Rayonnement Départemental
• CFA académique Montjoux
- DMA Horlogerie
- Diplôme d’études chorégraphiques - Diplôme d’études musicales
- BTS Design graphique (options communication et médias imprimés, communication et médias numériques)
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• Lycée Edgar Faure
Belfort • École d’art Gérard Jacot - Prépa écoles d’art
CONCOURS D’ENTRÉE Du 21 au 23 avril 2015
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Portes ouvertes 2014, restitution du workshop Trio A Re-play, animé par Latifa Laâbissi
École Nationale Supérieure d’Art • 3 rue Michelet, BP 22566 - 21025 Dijon cedex, France +33(0)3 80 30 21 27 • contact@ensa-dijon.fr • www.ensa-dijon.fr
PORTES OUVERTES 20 et 21 mars 2015
De niveau bac + 5, les titulaires du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique sont des créateurs-concepteurs dans leurs domaines : en art, communication ou design. Ils sont assistés par des titulaires du Diplôme National d’Arts et Techniques, bac +3. Avec une 1ère année commune, DNSE et DNAT sont formés au sein de la quarantaine d’Ecoles des Beaux Arts, des établissements publics.
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Le dessus de ce panier, ce sont les 3 prestigieuses Ecoles Nationales Supérieures d’Art de Paris : les Beaux Arts, les Arts Décoratifs et l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, plus connue sous le
nom d’Ateliers. Pour franchir le barrage du concours, extrêmement sélectif, il est possible de passer par une classe préparatoire artistique. Les prépas publiques sélectionnent elles aussi. Pour les prépas privées, la palette est plus large dans l’exigence comme dans la valeur de l’enseignement. Le montant de l’inscription, lui, est en général élevé. Des caractéristiques qu’on retrouve dans les écoles privées spécialisées. Chez elles pas de diplômes nationaux, mais des diplômes maison plus ou moins estimés par la profession.
JOURNÉES ÉCOLE JOURNÉES NATIONALE PORTES SUPÉRIEURE D’ART PORTES OUVERTES DE NANCY OUVERTES
ART DESIGN COMMUNICATION
JOURNÉE PORTES OUVERTE
En tous cas ce qui est commun aux établissements publics et privés, c’est que les candidats y sont jugés avant tout sur leur profil : personnalité, travaux, implication. Leur talent, en fin de compte. •
JOANA PÉCASTAINGS ET ADELINE ABEGG – LE NOUVEAU DÉPARTEMENT, 2015
De la technique à la création
27 FÉVRIER — 10H – 19H 28 FÉVRIER — 10H – 19H
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1 AVENUE BOFFRAND 54000 NANCY
ensa-nancy.fr 03 83 41 61 61
les différentes filières Les métiers et les études pour internet
La ruée vers le web Facebook et Tweeter ne sont plus à inventer, mais les entreprises qui feront demain les beaux jours d’internet sont sans doute encore à naître. Reste à former les professionnels qui y travailleront... ou les créeront. Le web est partout dans notre quotidien. Pour le travail, les loisirs, le commerce, la formation et l’information. Sur nos machines, nos tablettes, nos smartphones, notre électroménager. Normal que la toile mondiale recherche de plus en plus de professionnels, pour des tâches toujours plus diversifiées. Car la complexification et la spécialisation qui l’accompagne semblent avoir mis fin à l’époque des touche-à-tout aussi à l’aise dans le support que dans le contenu. Le portail gouvernemental (http:// www.metiers.internet.gouv.fr) recense ainsi pour le net plus de 70 métiers différents ! Si on voit à peu près ce qu’est un modérateur, un acheteur d’espace publicitaire ou un expert en cybersécurité, on a plus de mal à définir le rôle de l’animateur de communauté, du consultant en référencement naturel ou de l’intégrateur. Quant à l’ergonome de jeux, au fabmanager ou à l’architecte de l’information... Le plus compliqué semble donc de choisir le métier auquel se destiner. Trouver la formation qui y mènera semble par comparaison plutôt simple.
“La main sur l’hacker” Beaucoup de ces métiers nécessitant un niveau bac +3 à +5, il n’est pas nécessaire de se spécialiser avant le bac, général ou technologique. Cependant, les spécialités Informatique et Sciences du Numérique, en série S, et Système d’Information et Numérique, en série STI2D, permettent une approche précoce. Mais rien n’est perdu pour les nonbacheliers de moins de 25 ans : ils peuvent postuler à la jeune Web@ cademie, une formation gratuite de 2 ans (dont 1 an d’alternance labellisé par l’école EPITECH) qui donne accès aux métiers de développeur et d’intégrateur web. Repérant un secteur porteur, d’autres écoles, payantes celles-là, ont ouvert leurs portes ces dernières années. De plus anciennes, publiques ou privées, ont créé des sections spécifiques. Et même les universités proposent aujourd’hui des cursus, du DUT Métiers de l’Internet et du Multimédia aux Masters (par exemple à Metz la spécialité création de projets numériques), en passant par les licences pro. Ainsi à Maubeuge, on forme des « collaborateurs pour la défense et l’anti-intrusion des systèmes informatiques », autrement dit des hackers chargés de contrer les pirates. •
Musique, danse, chant, théâtre
Que le spectacle continue ! Non, les télé-crochets, la téléréalité et le piston ne sont pas les seules voies pour devenir célèbre. Et d’ailleurs, la célébrité n’est pas la seule manière de vivre de son art. Les conservatoires représentent toujours la meilleure façon de s’initier aux arts du spectacle. On peut y faire ses premières gammes dès 8 ans, en théâtre, musique, danse ou chant. Il faut cependant avoir une pratique artistique en parallèle, que ce soit en faisant partie d’une harmonie, d’une chorale, en créant un groupe, une troupe, ou en écrivant un spectacle. Car c’est grâce à leurs expériences que les plus doués intégreront sur concours et sur dossier l’un des trois Conservatoires Nationaux Supérieurs. Ils y prépareront, en 3 à 5 ans selon les disciplines, les DNS, Diplômes Nationaux Supérieurs. Les lauréats des CNS de Musique et de Danse de Paris et de Lyon deviendront solistes, chorégraphes ou évolueront dans de corps de ballets prestigieux. Le CNS des Arts Dramatiques de Paris - le fameux « Conservatoire » - délivre aux comédiens un enseignement complet qui mêle interprétation, voix, dramaturgie, mise en scène, danse, musique... Le concours y est ouvert sans condition de diplôme aux 18-24 ans. 1 500 candidats pour 30 élus. De son côté, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon forme des professionnels de l’écriture, de la scénographie, des costumes, de la lumière, du son, de la direction technique et même de l’administration.
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Théâtre à Strasbourg et musique à Nancy Plus proche géographiquement, mais tout aussi sélectif, le Théâtre National de Strasbourg réunit dans une promo commune une vingtaine d’apprentis dans ces carrières complémentaires, pour la plupart des comédiens. Attention, le concours n’a lieu que 2 années sur 3 et il faudra attendre 2016 pour le prochain. Ceux et celles qui aspirent à briller sous les projecteurs peuvent aussi se former dans des écoles privées. Certains cours se sont fait un nom au fil des années et peuvent s’avérer précieux pour préparer les concours majeurs. D’autres naissent et meurent au gré de la renommée d’un professeur. Beaucoup ne sont que de coûteux mirages. Au nombre des écoles sérieuses, la Music Academy International de Nancy s’est forgé une solide réputation en « sortant » des musiciens reconnus dans le milieu, voire appréciés par le public. Quoi qu’il en soit, c’est avant tout par le talent, le réseau et la chance que se font les carrières. Alors pour vivre leur passion, les artistes doivent se préparer à une vie certes exaltante mais souvent faite de castings, de petits rôles, de précarité, où le statut d’intermittent représente encore un eldorado malgré son abaissement continu. Il reste qu’on peut également vivre de son art sans être sur le devant de la scène : choriste, musicien d’orchestre ou même enseignant, dans un conservatoire ou dans une école, publique, associative ou privée. Là encore, c’est dans les conservatoires que tout commence. •
Les filières agricoles
Les métiers du bois
Le labeur est dans le pré
Du bois dont on fait son métier
Entre le cliché du pâtre écolo vivotant en harmonie avec la nature et celle de l’exploitant pollueur écrasé par les marchés et les réglementations tatillonnes, l’agriculture offre en réalité de nombreuses graines de carrière à faire germer et fructifier.
La filière forêt-bois a l’ambition de créer 25 000 emplois dans les 5 années à venir. Zoom sur un secteur méconnu et pourtant porteur d’avenir. On sait qu’avec ses 16 millions d’hectares, la France a l’une des forêts les plus étendues d’Europe (après la Suède, la Finlande et l’Espagne). On ignore cependant que son exploitation et la transformation du bois, d’où qu’il vienne, représentent 450 000 emplois, dont la moitié dans l’industrie. On est loin du cliché qui ferait du bûcheron et du menuisier les deux seuls professionnels du secteur.
C’est le plus vieux secteur économique de notre civilisation et c’est aussi celui qui subit les plus fortes transformations, d’où des crises à répétition dont il semble ne pas réussir à sortir. Mais le secteur agricole reste grand pourvoyeur d’emplois et d’opportunités. Plus d’un million de personnes y travaillent, et chaque année 12 000 offres d’emplois y restent en déshérence. 12 000 c’est également le nombre de jeunes qui s’installent annuellement. Un nombre qui va augmenter puisque la moitié des 500 000 patrons d’exploitation prendront leur retraite dans les dix ans à venir. Même si beaucoup de transmissions se font encore au sein de la famille, ça n’est plus la règle exclusive. Finie l’époque où les fils de paysans devenaient forcément paysans et où la terre leur était réservée. Et d’ailleurs, un gros quart des exploitations sont aujourd’hui dirigées par des femmes. Pour ceux qui n’ont pas la fibre entrepreneuriale ou les moyens financiers de s’installer, le salariat représente plus des trois quarts des emplois du secteur. Ils peuvent donc travailler et faire carrière dans un Groupement Agricole d’Exploitation en Commun, une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne ou dans des organismes comme les coopératives.
au doctorat. Les agriculteurs français sont ainsi parmi les plus formés, et pas seulement parce qu’ils doivent posséder un bac pro conduite et gestion des entreprises agricoles pour bénéficier des aides à l’installation ; la moitié des nouveaux exploitants possède un bac +2 ou +3. Logique quand près de 60 % des emplois s’adressent aux titulaires d’un des Brevets de Technicien Supérieur Agricole - BTSA - (production animale, végétale, génie des équipements agricoles, etc.) ou d’une des quelque 90 licences pro (gestion durable des ressources, développement et valorisation des produits de l’élevage, commercialisation des produits agroalimentaires et agricoles à l’international, gestion agricole des espaces naturels ruraux, etc.). Sans oublier les bac +5 qui sortent des écoles d’agronomie et sont destinés à diriger de grandes exploitations ou à occuper des postes d’ingénieurs. Ce que certains considèrent comme une inutile inflation de diplômes vise en fait à préparer les futurs professionnels à la poursuite des mutations d’un secteur présent à la fois sur les marchés mondialisés et dans les circuits courts, dans le productivisme et le bio, et de plus en plus intégré dans l’économie touristique des territoires ruraux. On est loin des clichés. •
Il y a d’abord les métiers de la forêt : il faut « cultiver » la ressource en veillant à ne pas l’épuiser, abattre les arbres, vendre leur bois. Pour cela on a besoin de pépiniéristes, de gestionnaires forestiers, de techniciens, d’ingénieurs, de conducteurs d’engin, de commerciaux. Il faut ensuite transformer le bois en divers produits, du madrier à la planche, en passant par la poutre. Très loin des hauts fers, les scieries modernes ont aussi besoin de spécialistes de la Conception et du Dessin Assistés par Ordinateur ou de pilotes de centres d’usinage à commande numérique. On n’oublie pas le secteur du bois de chauffage, en pleine transformation sous l’effet des politiques de développement durable, en particulier la multiplication des chaufferies collectives et des poêles à granulés. D’ailleurs, les anciens sous-produits de l’exploitation représentent aujourd’hui une ressource de plus en plus valorisée.
Les 3 petits cochons A contrario, l’industrie papetière, elle, est en pleine crise. L’ameublement connaît lui aussi de grosses difficultés, mais ses segments haut
Une centaine de licences pro Finie également l’époque où il suffisait d’une solide paire de bras pour devenir cultivateur. L’enseignement agricole rassemble aujourd’hui près de 200 000 élèves et étudiants, du Certificat d’Aptitude Professionnelle
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Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 27
de gamme se maintiennent. Les menuisiers, les ébénistes ont du travail, surtout s’ils se placent sur le créneau de l’artisanat d’art. Et puis il y a la construction bois. En France, elle a longtemps pâti du « syndrome des 3 petits cochons » : on ne pouvait bâtir sérieusement qu’en pierre, brique ou béton. Aujourd’hui, les exigences du développement durable et les progrès des techniques poussent la construction bois dont les atouts écologiques font un produit d’avenir. On devrait monter bien vite au delà des 32 000 emplois qu’elle compte actuellement, avec des charpentiers, des agenceurs, des constructeurs, des ingénieurs et même des techniciens de bureaux d’étude spécialisés. Pour occuper ces emplois, on recrute principalement des titulaires du Certificat d’Aptitude Professionnelle, des techniciens titulaires d’un Bac Pro ou d’un Brevet Professionnel, encadrés par des détenteurs d’un Brevet de Technicien Supérieur ou Supérieur Agricole. Ils sont préparés en lycée professionnel ou en Centre de Formation des Apprentis. Les cadres supérieurs, les spécialistes des structures et les membres des services Recherche et Développement sortent, eux, des écoles d’ingénieur. Notez que le réseau France Bois Régions (franceboisregions.fr) regroupe les organismes régionaux de promotion de la filière. •
les différentes filières Les écoles d’ingénieur
Les mille et une facettes de l’ingénieur Dans un monde où le généraliste a cédé la place aux spécialistes, il est important de bien choisir son secteur d’activité et l’école, parmi les 200 existantes, qui permettra de s’y faire une place. Les lecteurs de l’Île mystérieuse se souviennent forcément de Cyrus Smith, archétype de l’ingénieur de la fin du XIXe siècle. À partir des maigres ressources d’une île déserte, ce naufragé, à l’aise dans tous les domaines des sciences et techniques de son époque, parvient à y recréer
le confort et la puissance de la civilisation, jusqu’à fabriquer explosifs et électricité. Ceux d’entre eux à qui il a donné envie de devenir ingénieur risquent d’être surpris, voire déçus, car aujourd’hui, impossible d’être un touche-à-tout tant la spécialisation
carte DANSE / MUSIQUES / THÉÂTRE FESTIVALS / CINÉMA ART ET ESSAI
saison 2014 / 2015
CULTURE Etudiant
s’est accrue, comme les domaines que la science embrasse ; on peut être ingénieur aéronautique, en géologie, en informatique, dans l’agroalimentaire, dans la construction bois, etc. Au sein de l’entreprise, les titulaires d’un titre d’ingénieur occupent des postes très variés : chef de chantier, membre d’un bureau d’études ou d’un labo de Recherche et Développement, responsable d’un service, voire dirigeant d’entreprise. Les ingénieurs ont cependant en commun l’esprit scientifique, la curiosité, un mélange de créativité et de rigueur, d’esprit d’analyse et de synthèse, de goût pour l’abstraction et pour les applications concrètes. Et un cursus de 5 années.
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Le tronc et les branches La moitié des 100 000 élèves ingénieurs ont passé 2 ans dans une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles avant de réussir un concours d’entrée. C’est la voie royale qui mène aux institutions que sont l’X, les Arts et Métiers ou Centrale. C’est aussi la façon d’intégrer l’une des 75 écoles du concours commun e3a. Mais de plus en plus d’établissements recrutent juste après le bac. 31 d’entre eux (par exemple les INP) possèdent un Cycle Préparatoire Commun où les élèves sont admis sur dossier ; une façon pour de bons éléments d’éviter le stress et les aléas du concours tout en conservant une certaine liberté de choix. D’autres écoles possèdent leur propre Cycle Préparatoire Intégré de 2 ans (par exemple les ENI) et recrutent sur dossier ou sur concours. De plus en plus d’établissements intègrent sur
Les écoles d’ingénieur en Bourgogne et Franche-Comté
Recrutement à bac + 2 Uniquement par apprentissage
Pour devenir ingénieur, il faut au minimum 5 ans d’études supérieures. Certaines écoles peuvent être intégrées juste après le bac, pour une prépa intégrée, ou à bac +1, mais la plupart ne recrutent qu’à bac+2. Plusieurs écoles proposent une formation en apprentissage, c’est même la règle pour certaines.
• ITII Bourgogne / ISAT
Recrutement dès le niveau bac • ESIREM
École supérieure d’ingénieurs de recherche en matériaux à Dijon - Orientation matériaux-développement durable et informatique et électronique. - En 3e année, possibilité de contrat de professionnalisation. - Admission en 1ère année (cycle préparatoire) sur concours, dossier et entretien ; bac S. - Admission en 3e année sur concours, dossier et entretien ; prépa, L2 sciences et technologies, DUT. esirem.u-bourgogne.fr
• AgroSup Dijon
Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement à Dijon et Pouilly - S pécialités agroalimentaire et agronomie. - Admission en 1ère année (cycle préparatoire) sur concours, dossier et entretien ; bac S. - Admission en 3e année sur concours ; prépa, L2 en sciences et technologie, DEUST, L3 scientifique, licence professionnelle, BTS, DUT, BTSA. www.agrosupdijon.fr
• ISAT
Institut supérieur de l’automobile et des transports à Nevers - Possible aussi en apprentissage en 3e année : ingénieur en conception mécanique. - En 3e année, 2 départements : mécanique et ingénierie des transports, énergies et moteurs. - Admission en 1ère année (cycle préparatoire) sur concours, dossier et entretien ;
titre des diplômés bac +2 ou +3. Et la formation en alternance se développe. La grande majorité des écoles d’ingénieurs sont publiques. Toutes offrent des parcours différents à partir d’une organisation similaire : d’abord un tronc commun pluridisciplinaire, puis des branches spécialisées à choisir dans des frondaisons plus ou moins diversifiées. Certaines écoles jouent à fond la carte de la spécialisation, donnant à leurs élèves un avantage dans un domaine pointu, mais les obligeant en contrepartie à choisir tôt une
terminale S ou STI2D et bac S ou STI2D n+1. - Admission en 2e année (cycle préparatoire) sur dossier et entretien pour certains BTS. - Admission en 3e année sur concours ou dossier et en entretien ; prépa, ATS, DUT GMP, BTS MCI, L2 scientifique et licence pro à dominante mécanique ou thermodynamique. - Admission en 4e année sur dossier et entretien ; M2, ingénieur, ingénieurmaître. www.isat.fr
• Arts et Métiers ParisTech Chalon-sur-Saône
• UTBM
École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon
Université de technologie de Belfort-Montbéliard à Belfort - Possible aussi en apprentissage en 3e année. - F orme à 5 spécialités : informatique ; génie mécanique et conception ; ingénierie et management des systèmes industriels ; énergie ; ergonomie, design et ingénierie mécanique. -A dmission en 1ère année (cycle préparatoire) sur concours, dossier et entretien ; bac S, STI2D, STL. -A dmission en 2e année sur dossier et entretien ; bac+2 à bac +4. www.utbm.fr
Recrutement à minimum bac + 2 • Arts et Métiers ParisTech Cluny
Ecole nationale supérieure d’arts et métiers
Ecole nationale supérieure d’arts et métiers - Forme des ingénieurs généralistes, concepteurs et réalisateurs, en génie mécanique et génie industriel. - Admission sur concours ; prépa, ATS, DUT, BTS. www.ensam.eu/Campus-et-instituts/ Institut-Chalon-sur-Saone
• ENSMM
- Seule école française dans le domaine des systèmes mécatroniques et microsystèmes. - Admission en 1ère année sur concours ou dossier et entretien ; prépa ou DUT génie mécanique et génie électrique et informatique industrielle. BTS CPI, MAI et CIM. - Admission en 2e année sur dossier ; L3 et M1. www.ens2m.fr
• ISIFC Génie bio-médical
Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté à Besançon - Forme des ingénieurs spécialisés en dispositif médical grâce à une triple culture technique, réglementaire et médicale. - Admission sur concours ou dossier et entretien ; prépa ou L2 et DUT. isifc.univ-fcomte.fr
- Forme des ingénieurs généralistes, concepteurs et réalisateurs, en génie mécanique et génie industriel. -A dmission sur concours ; prépa, ATS, DUT, BTS. www.ensam.eu/Campus-et-instituts/ Campus-Cluny
voie. D’autres élèves préfèrent avoir plus de temps pour trouver leur chemin. Ils se gardent ainsi la possibilité de postuler dans plus de secteurs et cultivent une polyvalence qui reste appréciée. En dignes héritiers de Cyrus Smith. •
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR VILLE / page 29
Institut supérieur de l’automobile et des transports à Nevers et Auxerre - Spécialité reconception par l’innovation technologique -A dmission sur dossier et entretien de motivation ; bac+2 technologique. www.itiibourgogne.com/ingenieur-irititii-bourgogne.html
• ITII Bourgogne / UFR Sciences et techniques de l’université de Bourgogne
Spécialité génie industriel, pilotage des usines à Auxerre - 4 spécialisations : industrialisation, logique industrielle, organisation des systèmes d’information industrielle, sûreté des process et maintenance. -A dmission sur dossier et entretien de motivation ; bac+2 technologique. www.itiibourgogne.com/ingenieur-gi-itiibourgogne.html
• ITII Franche-Comté / ENSMM
Institut des techniques d’ingénieurs de l’industrie de FrancheComté à Besançon - Forme à 2 spécialités : ingénierie des systèmes de production, microtechniques et design. -A dmission sur dossier, épreuve et entretien ; BTS ou DUT. http://www.itii-franche-comte.org
• ITII Franche-Comté / UTBM Institut des techniques d’ingénieurs de l’industrie de FrancheComté à Exaincourt et Belfort
- Forme à 4 spécialités : conception mécanique pour l’énergie et les transports, génie électrique, informatique, logistique industrielle. -A dmission sur dossier, épreuve et entretien ; L2, BTS ou DUT du domaine. http://www.itii-franche-comte.org
les différentes filières Les écoles de commerce
Les métiers du sport
Ecoles de commerce : affaire d’entreprise
Des professionnels tous terrains
Vous aimez l’entreprise ? Alors les écoles de commerce, gestion et management vous plairont. A condition toutefois d’être prêt à mettre la main au porte-monnaie.
Plus de 15 millions de Français possèdent une licence sportive mais 400 000 seulement en ont fait un métier. Même si c’est le rêve de beaucoup de pratiquants, il n’est pas si simple de vivre de sa passion.
Post-prépa et admission parallèle
Malgré ce nom un peu vieillot, les écoles de commerce sont devenues aujourd’hui de véritables écoles de l’entreprise, quels qu’en soient la taille et le secteur d’activité. Pour préparer leurs élèves à y occuper toutes sortes de fonctions, les « business schools » leur délivrent des enseignements éclectiques : économie, gestion, comptabilité, finance, management, marketing, négociation, droit commercial, etc. Les professeurs - souvent des professionnels - combinent toujours théorie et pratique grâce à l’étude de cas tirés de la vie des entreprises. Des entreprises que les étudiants sont invités à découvrir de l’intérieur grâce à des stages, réalisés en France et à l’étranger. Les élèves ont donc tout intérêt à aimer le pragmatisme, le voyage et les langues. Ainsi que le travail en équipe, propice au développement de l’esprit promo et, donc, à la constitution d’un réseau de relations professionnelles. Il existe en France plus de 1 500 écoles de commerce privées. Pour mesurer le sérieux d’un établissement, il est important de vérifier s’il fait partie des 80 % reconnues par l’Etat, qui a donné son visa à 67 % de leurs formations.
On y accède par des concours, propres à chaque école ou communs à plusieurs regroupées dans un réseau. La plupart sont payants : de 60 à 410 E. Ils comportent en général un résumé de texte et des questions de logique, parfois de la culture générale et une épreuve au choix, et toujours des tests d’anglais. Les élèves qui le réussissent sont majoritairement issus des séries ES, suivis par les S et, dans une moindre mesure, par les STMG et les L. Avec la réputation de l’école augmentent son niveau de sélection et la proportion de « scientifiques » dans ses rangs. La plupart proposent des formations directement accessibles après le bac, pour des études de 5, 4 ou 3 ans (les bachelors). Une vingtaine d’établissements, dont les plus renommés (HEC, l’ESSEC), possèdent un programme « grande école » en 3 ans (parfois 4) et délivrent un grade de master. Ce programme est accessible après une classe préparatoire économique et commerciale. Certaines écoles ont mis en place une autre voie d’accès : l’admission parallèle, toujours sur concours mais avec un diplôme bac + 2 ou plus, dans un domaine extérieur au commerce. Une façon de diversifier l’origine des élèves. Et pour ceux-ci d’alléger la facture en prenant le train en marche. Car ces écoles, privées, facturent leur scolarité en moyenne 8 500 E. Jusqu’à 12 000 E pour les établissements les plus prestigieux. Une somme à multiplier par le nombre d’années d’études. Sans oublier le coût d’un séjour à l’étranger. Une donnée importante à étudier avant de s’engager dans ces cursus. •
Évoquons rapidement les sportifs professionnels : 3 000 au plus. Ils jouent principalement dans les meilleures équipes de quelques disciplines populaires comme le football, le rugby et le basket, ou figurent parmi l’élite d’un sport médiatisé : le tennis, le cyclisme et l’athlétisme, par exemple. La plupart de ces sportifs de haut niveau ont été détectés jeunes. Si vous n’êtes pas dans cette situation, deux parcours s’ouvrent à vous. D’abord les diplômes du secrétariat d’Etat aux sports (www.sports. gouv.fr), à commencer par le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport. Décliné en une vingtaine de spécialités (golf, activités aquatiques, lutte, etc.), il se prépare en alternance, par la formation initiale, l’apprentissage ou la formation continue. Aucun niveau scolaire n’est requis pour s’y inscrire, mais le candidat doit avoir une expérience dans l’animation, posséder le titre de Prévention et Secours Civiques de niveau 1 et réussir les épreuves de sélection. Le détenteur du BPJEPS sera animateur, moniteur ou éducateur, dans une association, un club de sport, un village de vacances, une commune ou une intercommunalité, avec des possibilités d’évolution vers des emplois d’encadrement, de direction et de formation grâce aux DEJPES et DESJEPS (Diplôme d’Etat et Diplôme d’Etat Supérieur de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport).
Sportive et universitaire Le second parcours, le plus connu, c’est la filière Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives,
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celle du professorat. Prisée mais encombrée, elle retrouve de l’attrait grâce à la reprise du recrutement : en 2 ans, le nombre de postes mis au concours pour le Certificat d’Aptitude au Professorat d’Education Physique et Sportive est passé de 600 à près de 1 000. Le CAPEPS est accessible en 1ère année de master (de préférence le master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation 2nd degré). Son concours obtenu, durant la 2e année de master le professeur stagiaire suit une formation en alternance dans un établissement scolaire. Après validation de son M2, le professeur titulaire enseigne dans le secondaire mais peut aussi exercer en unité de formation et recherche en sports des universités. Certains postes relevant du secrétariat d’État aux Sports ou des collectivités territoriales lui sont également accessibles, par exemple dans les fédérations sportives, où il peut être conseiller technique. Car les professeurs, comme les éducateurs, peuvent parvenir à diriger ou à entraîner des sportifs de haut niveau selon leur talent et au gré des occasions et des rencontres. Et puis il existe une autre façon de vivre de sa passion sportive : travailler dans les enseignes spécialisées, en plein développement. Elles aiment offrir à leurs clients l’expertise de pratiquants aguerris. •
Les métiers de bouche
Les métiers de l’automobile
Savoir mettre l’eau à la bouche
Les occasions en pôle position
Il y a ceux qui mangent pour vivre, et ceux qui vivent pour manger. Et puis les professionnels qui vivent en les nourrissant tous.
Il ne cesse de perdre des emplois mais le secteur de l’automobile fait encore travailler près de 700 000 personnes. Sa restructuration profite aux diplômés et aux professionnels chargés de l’entretien et de la réparation.
330 000, c’est le nombre de personnes qui, selon l’INSEE, travaillent dans un des 90 000 commerces de bouche du pays. Ils sont boulangers, chocolatiers, confiseurs, crêpiers, pâtissiers, glaciers, écaillers, poissonniers, bouchers, charcutiers, tripiers, volaillers et traiteurs, sans oublier les vendeurs qui les assistent. On retrouve bon nombre de ces métiers dans la restauration, qui (hors débits de boisson) représente 150 000 établissements et près de 400 000 emplois. À commencer par ceux de la cuisine, du commis au chef de cuisine en passant par le chef de partie, suivis des serveurs, maîtres d’hôtel et chefs de rang. Ce sont parmi les plus recherchés sur le marché du travail tous secteurs confondus. À côté des étoilés et des gastronomiques, les restaurants de chaînes et la restauration collective représentent une part grandissante de l’activité du secteur. De même qu’à côté des artisans indépendants et de leurs employés, nombre de professionnels des métiers de bouche sont salariés des grandes surfaces où les conditions de travail sont moins contraignantes. Car la plupart de ces métiers impliquent des horaires décalés et le travail du dimanche. Ils requièrent aussi une bonne condition physique, pour supporter les stations debout prolongées, le froid des frigos ou la chaleur des fours.
Au menu et à la carte Comme les rémunérations ne sont pas toujours en rapport avec ces efforts, le turn-over y est important, en particulier dans la restauration. Si bien qu’on y rencontre beaucoup d’employés sans formation adéquate alors que nombre de professionnels ont préféré se reconvertir. Pourtant, les formations ne manquent pas, et de tous niveaux, des Certificats d’Aptitude Professionnelle (3e +2), aux licences professionnelles (bac +3), en passant par les bacs pro et technologiques, les Mentions Complémentaires (CAP +1), les Brevets Professionnels (CAP +2), les Brevets de Techniciens Supérieurs et les Brevets de maîtrise (bac +2). Il existe également des masters (bac +5) qui préparent à des postes de responsabilité. Ces formations peuvent être préparées à temps plein en lycée professionnel et lycée hôtelier, ou en alternance / apprentissage en lycée et en Centre de Formation d’Apprentis. Il existe également des écoles spécialisées post bac, privées pour la plupart. Une autre voie de promotion professionnelle, c’est celle des concours de prestige, comme ceux de Meilleur Ouvrier de France. A noter que l’excellente réputation de la gastronomie française permet aux plus aventureux de tenter leur chance à l’étranger. Dans ces secteurs, il est possible d’obtenir rapidement des responsabilités, ou même de créer son affaire. Cependant pour pérenniser celle-ci, il faut qu’au talent et à la créativité le chef d’entreprise joigne le sens de la gestion. Et celui du relationnel avec les clients s’il veut les voir revenir à sa table. •
Difficile de dire si le frémissement des ventes constaté ces derniers mois viendra durablement inverser la tendance, mais une chose est sûre, les dernières années ont été difficiles pour les constructeurs automobiles. Bien implanté dans le nord-est, son berceau historique, où il possède toujours des usines d’assemblage et de pièces détachées, le groupe PSA persiste à y fabriquer certains modèles : DS4, C4 et 2008 à Mulhouse, DS5, 308, 3008 et 5008 à Sochaux, Metropolis à Mandeure. Reste que les constructeurs produisent de moins en France, d’où suppressions de postes et fermetures de sites, de même pour les équipementiers et les sous-traitants. La tendance n’est pas près de s’inverser ; on estime à 70 000 le nombre d’emplois que l’industrie automobile supprimera d’ici 2020. Mais la menace ne pèse pas également sur tous les salariés. Ce sont les moins qualifiés qui tendent à être évincés alors que les pilotes de machines automatisées sont de plus en plus demandés, comme les techniciens (titulaires de Brevets de Technicien Supérieur ou de Diplômes Universitaires de Technologie industriels), les cadres et les ingénieurs. C’est d’ailleurs sur ces derniers, spécialisés dans l’électrique, l’informatique embarquée et dans les matériaux composites, que comptent les constructeurs pour élaborer la « voiture du futur ».
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Les mécanos et les experts Qui dit ventes de neuf en baisse, dit ventes d’occasions en hausse. Cellesci représentent désormais le triple des précédentes. Alors le parc auto français vieillit (âge moyen 9 ans) et a de plus en plus besoin d’être entretenu et réparé ; bonne nouvelle pour les garages, leurs mécaniciens et leurs carrossiers. Face à la sophistication croissante des véhicules et à la part grandissante de l’électronique et des nouveaux matériaux, ces professionnels doivent se tenir au fait des évolutions. Une contrainte qui est aussi un atout pour les diplômés de fraîche date. Il est toujours possible d’accéder à ces métiers par la voie des Certificats d’Aptitude Professionnelle, mais les bacs pro (construction et réparation de carrosserie, maintenance des véhicules automobiles, etc.), les BTS et les licences pro sont de plus en plus recherchés. Autres bénéficiaires du vieillissement du parc, les experts, qu’ils examinent les véhicules accidentés ou conseillent les particuliers pour l’achat d’occasions. Ils sont titulaires du Diplôme d’Etat, obtenu au terme de 2 ans de stage rémunéré dans un cabinet. Pour accéder au DE, il faut être bachelier et avoir 3 ans de pratique professionnelle dans la réparation auto. Une année pour les titulaires de certains BTS et DUT. Ces professions ont en commun de permettre à ceux qui les exercent de devenir leur propre patron. •
index des sigles
En pratique… -AABIBAC : ABITUR + bac français = bac franco-allemand ACFCI : assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie AES : administration économique et sociale, filiaire universitaire
CAPETA : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique agricole CAPLP : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel CAPLPA : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel agricole
APS : activités physiques et sportives
CCI : chambre de commerce et d’industrie
ATS : année spéciale pour technicien supérieur (CPGE)
CDA : chambre départementale d’agriculture
-bBBA : bachelor in business administration
CEAP : certificat d’études d’arts plastiques CESAP : certificat d’études supérieures d’arts plastiques
CRD : conservatoire à rayonnement départemental CROUS : centre régional des œuvres universitaires et scolaires CRPE : concours de recrutement de professeur des écoles CRR : conservatoire à rayonnement régional CS : certificat de spécialisation (agricole)
-dDAEU : diplôme d’accès aux études universitaires
CFA : centre de formation d’apprentis
DCEF : diplôme d’études comptables et financières
BEP : brevet d’études professionnelles
CFP : centre de formation pédagogique
DCG : diplôme de comptabilité et de gestion
BCPST : biologie, chimie, physique et sciences de la Terre
CIEP : centre international d’études pédagogiques
DDI : diplôme de docteur ingénieur
BGB : biochimie génie biologique
CIRFA : centre d’information et de recrutement des forces armées
DEC : diplôme d’expertise comptable
CIO : centre d’information et d’orientation
DEES : diplôme européen d’études supérieures (de la Fédération Européenne des écoles)
BP : brevet professionnel BT : brevet de technicien BTA : brevet de technicien agricole BTM : brevet technique des métiers BTS : brevet de technicien supérieur BTSA : brevet de technicien supérieur agricole
-cCAFEP : certificat d’aptitude aux fonctions de l’enseignement privé CAP : certificat d’aptitude professionnelle CAPA : certificat d’aptitude professionnelle agricole CAPEPS : certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive CAPES : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré CAPESA : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré agricole CAPET : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique
CLOUS : centre local des œuvres universitaires et scolaires CLPI : chimie de laboratoire et de procédés industriels
DE : diplôme d’état
DSCG : diplôme supérieur de comptabilité et de gestion DEM : diplôme d’études musicales
CMA : chambre de métiers et de l’artisanat
DEUST : diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques
CNAM : conservatoire national des arts et métiers
DMA : diplôme des métiers d’art
CNCP : commission nationale de la certification professionnelle CNED : centre national d’enseignement à distance CNPR : centre national de promotion rurale COP : conseiller d’orientation psychologue CPA : classe préparatoire à l’apprentissage CPES : classe préparatoire aux études supérieures CPGE : classe préparatoire aux grandes écoles CPI : cycle préparatoire intégré (prépa)
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 32
DNAP : diplôme national d’arts plastiques DNAT : diplôme national d’arts et techniques DNTS : diplôme national de technologie spécialisée DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique DPE : diplômé par l’Etat DPPE : diplôme professionnel de professeur des écoles DRT : diplôme de recherche technologique DTS : diplôme de technicien supérieur DUT : diplôme universitaire de technologie
-eECTS : système européen d’évaluation par points de la valeur d’un programme d’études
IUT : institut universitaire de technologie
-L-
PCSI : physique, chimie et sciences de l’ingénieur (CPGE)
STG : sciences et technologies de la gestion
Phare : point handicap d’accueil et de renseignement des étudiants
STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (filière et bac)
ENC : examen national classant
L : littéraire (filiaire et bac)
PLPI : physique de laboratoire et de procédés industriels
Erasmus : programme d’échange d’étudiants entre pays européens
L1, L2 et L3 : 1ère, 2e et 3e année de licence
PSI : physique et sciences de l’ingénieur (CPGE)
STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués (filière et bac)
ERUDI : études et ressources universitaires à distance
LA : lycée agricole
technologie
LEA : langues étrangères appliquées
PT : physique (CPGE)
STMS : sciences et techniques médico-sociales
ES : économique et social (filière et bac)
LEGT : lycée d’enseignement général et technique
PTSI : physique, technologie et sciences de l’ingénieur (CPGE)
ESM : études supérieures de management (UFR)
LLCER : langues, littératures et civilisations étrangères et régionales
STMG : sciences et technologies du management et de la gestion (filière et bac)
-R-
STL : sciences et technologies de laboratoire (filière et bac)
RNCP : répertoire national des certifications professionnelles
STS : section de technicien supérieur
-FFCIL : formation complémentaire d’initiative locale FLE : français langue étrangère
LMD : licence-master-doctorat LP : lycée professionnel / licence professionnelle LPA : lycée professionnel agricole LV : langue vivante
-M-
-G-
M1 et M2 : 1ère et 2e année de master
GEA : gestion des entreprises et des administrations
MBA : master en administration des affaires
-HHMO-NP : habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre
-IICS : informatique et calcul scientifique IEP : institut d’études politiques IFSI : institut de formation en soins infirmiers IGE : ingénieur d’études IGR : ingénieur de recherche ISI : initiation aux sciences de l’ingénieur ISYS : ingénierie des systèmes IUP : institut universitaire professionnalisé
-SS : scientifique (filière et bac)
FST : faculté des sciences et technologies
GEPB : grandes écoles postbac
et
S1 et S2 : 1er et 2e semestres SBM : sciences biologiques et médicales
STSI : service de technologie et des systèmes d’information SUAPS : service universitaire des activités physiques et sportives SVT : sciences de la vie et de la terre
-T-
SES : sciences économiques et sociales
TB : technologie, biologie (CPGE)
MC : mention complémentaire
SCELV : service commun d’enseignement des langues vivantes
MDPH : maison départementale des personnes handicapées
TIC : technologies de l’information et de la communication
SHS : sciences humaines et sociales
TMD : techniques de la musique et de la danse (filière et bac)
MFR : maison familiale et rurale MP : maths-physique (CPGE) MPSI : mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur (CPGE) MSG : maîtrise des sciences de gestion MST : maîtrise des sciences et techniques
-OONISEP : office national d’information sur les enseignements et les professions
-PPACES : Première année commune aux études de santé PC : physique-chimie (CPGE)
SI : sciences de l’ingénieur / système d’information SISU : service d’intégration scolaire et universitaire SNV : sciences de la nature et de la vie SSM : sciences des structures et de la matière ST2S : sciences et techniques sanitaires et sociales (filière et bac) SOIP : service d’orientation et d’insertion professionnelle STAE : sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement STAPS : sciences et techniques des activités physiques et sportives STAV : sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (filière et bac) STBP : sciences et techniques biologiques et paramédicales
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TOEIC : test d’anglais à visée professionnelle TOEFI : test d’anglais à visée académique TPC : technologie, physique et chimie (CPGE) TSI : technologie et sciences de l’ingénieur (CPGE) TSP : technique des sciences physiques
-UUE : unité d’enseignement UFA : unité de formation par apprentissage UFR : unité de formation et de recherche